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Love is worth the pain.

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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyVen 10 Juin - 21:39

Love is worth the pain.  - Page 7 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 7 197772Mariatonne
« Who says you can't be the best ? Would you tell me who said that ? »

    Des moments de faiblesse, nous en avons tous. Pour diverses raisons, la perte d'un proche pour faire dans le dramatique, une simple mauvaise note pour un élève au lycée, le fait de ne pas avoir eu le jouet que l'on désirait lorsque l'on est enfant. Ces exemples montraient bien que les coups durs – même brefs – pouvaient arriver à n'importe qui. Et Edward était inclus dans cet ensemble de personnes. Après tout, il avait beau être un homme, il avait beau être quelqu'un de fort de manière générale, cela ne l'empêchait en rien d'avoir – lui aussi – des légers coups de blues, jusqu'à laisser les larmes couler le long de ses joues, en particulier si quelque chose arrivait à l'un de leurs enfants, comme aujourd'hui. Ce n'était certainement pas Maria qui allait regarder l'homme de travers alors que celui-ci laissait s'exprimer sa peine, dieu non. En repensant à toutes ces fois où c'était elle qui avait pleuré, il semblait évident qu'elle ne pouvait rien dire, ni même penser, de négatif vis-à-vis des larmes de son compagnon alors qu'elle pleurait souvent. Certes, on dit que les femmes pleurent bien plus que les hommes. Quelque part, c'est certainement vrai, mais la brunette n'avait que faire de cela, en effet, elle préférait savoir son homme heureux et souriant, mais aussi le voir pleurer si les choses n'allaient pas bien. Au moins, en le voyant verser quelques larmes, Maria savait que quelque chose n'allait pas. Et c'était très important, qu'elle sache. Le fait qu'Edward sache rassurer Maria devait égalité avoir une réciproque. N'est-ce pas cela que l'on appelle un couple ?

    « Ed, c'est normal. Tu n'as pas à t'excuser pour ça. C'est notre fils qui est dans cet hôpital. »


    Le fait de rappeler cette donnée pourtant très bien assimilée par les deux adultes, donna de nouveau l'envie de pleurer à la brunette, mais elle fit cette fois-ci en sorte de se tenir et donc de ne pas laisser les larmes couler de nouveau. Elle se contenta de se passer une main dans les cheveux qu'elle ramena en arrière – elle les avait détaché au cours de leur attente dans l'hôpital pour Aaron. Maria avait d'ailleurs tellement envie de voir son fils... Mais cela lui était totalement impossible. Malheureusement.

    « Tu sais ce qu'on va faire ? On va aller le voir. Je me fous de tout ce qu'ils peuvent penser. On a besoin de le voir, s'il faut mettre des blouses, des masques et tout leur bordel, on le mettra, mais on doit voir Aaron. Alors, tu vas reprendre ton calme, et on va aller voir notre fils, quoiqu'il puisse nous en coûter. »

    Maria était déterminée présentement, et ça allait porter ses fruits. Ils avaient besoin de voir leur enfant, et Maria comptait bien tout faire pour que cela se produise. Non, la brunette n'attendrait plus une heure de plus pour voir leur bébé.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptySam 11 Juin - 22:28

Love is worth the pain.  - Page 7 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 7 Sanstitre3-1




Je m’en voulais de pleurer de la sorte, de craquer. Cependant, même si cela me paraissait quelque peu honteux, je savais que ce ne serait pas Maria qui allait me juger, ou bien se moquer de moi. Dans le fond, j’avais une bonne raison de laisser les émotions s’échapper ainsi. Présentement, je ne connaissais pas un petit malheur. Notre fils était tout de même malade, en danger de mort. Et même si ça continuait de sonner faux dans ma tête, je prenais peu à peu conscience de l’atrocité du moment. Mon pauvre gamin… j’avais envie de le voir, de le prendre dans mes bras, de le rassurer, de lui expliquer que tout se passerait bien, que son papa et sa maman restaient à ses côtés, qu’ils n’avaient donc rien à craindre. Certes, ils ne comprendraient pas un mot mais qui sait, peut-être se sentira-t-il un peu plus en confiance ? Mais, ce dont j’étais sûr à cent pour cent, c’est qu’il avait besoin de la présence de sa mère. Le lien qui existe entre une mère et son enfant est très fort. Je me souviens, quand j’étais petit et malade, être dans les bras de ma mère me redonnait le sourire. C’est comme si, au final, elle aurait été capable, d’un seul coup de baguette magique, de retirer le mal qui me rongeait. C’est beau la naïveté quelque part…

« Ed, c'est normal. Tu n'as pas à t'excuser pour ça. C'est notre fils qui est dans cet hôpital. » Je hochais la tête. Elle avait raison et j’en étais conscient. Je la laissais donc poursuivre, tandis que je restais silencieux. « Tu sais ce qu'on va faire ? On va aller le voir. Je me fous de tout ce qu'ils peuvent penser. On a besoin de le voir, s'il faut mettre des blouses, des masques et tout leur bordel, on le mettra, mais on doit voir Aaron. Alors, tu vas reprendre ton calme, et on va aller voir notre fils, quoiqu'il puisse nous en coûter. » Sortant ainsi de ses lèvres, j’eus l’impression qu’elle venait de reprendre le dessus et qu’elle contrôlait parfaitement la situation. C’était totalement faux, j’en avais conscience, mais j’avais besoin de me laisser croire cela, ne serait-ce que pour relever la tête, aller de l’avant et ne pas penser au pire. Maria était de retour, forte, charismatique, ne laissant aucune faiblesse pointer le bout de son nez. J’étais fier d’elle, bien plus qu’elle ne pouvait le croire. Une femme merveilleuse. « Oui, tu as raison, on va faire ça. Au pire, je devrais casser la figure à quelques personnes, ça, je peux très bien le faire pour voir mon fils. » J’esquissais un tendre sourire, à la limite de l’amusement. Ainsi, je lui faisais comprendre que j’étais également de retour, à ses côtés.

Je pris ses mains dans les miennes. Nos doigts s’entrelacèrent. Je la regardais dans les yeux, sérieux, et plus serein. « Je t’aime. » Puis mes bras passèrent autour de son corps. Je la serrais doucement contre moi, avec amour. Ce petit câlin me fit du bien, c’était nécessaire. « Aller, on y va. », lui lançais-je. Je lui pris la main, comme un adolescent amoureux peut tenir celle de sa première petite amie. Puis nous nous dirigeâmes de nouveau jusqu’à l’intérieur de l’hôpital, plus précisément au niveau de la pédiatrie.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyDim 12 Juin - 0:01

Love is worth the pain.  - Page 7 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 7 197772Mariatonne
« I am small, and needy. Warm me up and breathe me. »


    Maria n'était pas naïve, elle savait pertinemment qu'il allait falloir batailler pour être dans la possibilité de voir Aaron. Mais la brunette se sentait prête pour cela, quitte à faire entendre sa voix de façon plus élevée qu'habituellement, cela ne la dérangeait en rien, tant qu'elle parvenait à ce qu'elle désirait. Ici, c'était pouvoir se retrouver aux côtés de son compagnon et de son fils pour le protéger. Il devait être paniqué. Il n'avait que quelques mois. Et Maria était paniquée aussi, tout comme pouvait l'être Edward d'ailleurs. Donc, rien que pour cette raison – on ne peut plus valable aux yeux de la brunette – Maria allait remuer ciel et terre pour être en mesure de voir leur fils malade. Et qu'on ne vienne surtout pas lui dire qu'elle ne pouvait pas, parce qu'elle trouverait plus d'un argument valable pour se retrouver aux côtés de son enfant. Ne dit-on pas que la présence des parents aux côtés d'un enfant malade est souvent bénéfique ? Et bien là, c'était exactement la même chose, sauf qu'Aaron ne se souviendrait jamais de ce jour, et fort heureusement pour lui, car ses parents eux s'en souviendraient à tout jamais.

    Peut-être que d'ici quelques années, Maria serait au bord du lit de son fils qui lui réclamerait encore une histoire se rapportant à lui étant tout petit dont il ne puisse se souvenir. Elle lui reparlerait alors de ce jour où Edward et elle avaient eu la peur de leur vie en le croyant mourant. Aaron rirait en entendant les deux ou trois blagues que son père sortirait, alors qu'il serait à l'entrée de la chambre à écouter sa femme raconter cette douloureuse épreuve qui ne serait alors plus qu'un affreux mauvais souvenir. Puis, Maria embrasserait son fils sur le front, heureuse qu'il soit là, avec eux.

    Mais à l'heure actuelle, personne ne pouvait dire si oui ou non les deux parents auraient la possibilité de vivre ce jour-là. Maria l'espérait de tout son être. Elle n'avait pas eu tant de mal à avoir un enfant pour se le voir retirer de nouveau, comme l'enfant de son ex-compagnon lui avait été retiré lors d'un terrible accident de voiture quelques mois après le décès du futur papa, lui aussi mort dans un accident de voiture. Non. Maria refusait ce dessein-là. Son fils irait bien. Et ils seraient heureux ! Point. Il ne pouvait en être autrement. Edward et elle avaient trop donné à la vie pour que celle-ci ne leur rende toujours pas, c'en était terminée cette époque où tout allait mal et rien ne leur souriait. Aujourd'hui, Maria ne rêvait que d'être heureuse aux côtés de sa famille fraîchement composée, de se marier, d'avoir une grande et belle maison dans laquelle elle verrait grandir et s'épanouir leurs deux enfants. Était-ce réellement trop demander que d'avoir ce que la majorité des femmes de ce pays avaient le droit d'avoir ?

    Il ne fallait pas croire que, parce qu'elle était une bourreau de travail, Maria n'aimait pas être chez elle à dorloter ses deux enfants et faire la vaisselle. Cela ne la dérangeait en rien. D'ailleurs, si un jour on venait à lui demander de choisir entre son travail et sa famille, le choix serait très rapidement fait, comme pour la majeure partie des gens ayant une famille d'ailleurs. Elle savait qu'Edward ferait le même choix qu'elle. Pour eux, c'était évident, leurs enfants passaient avant tout le reste. Qu'importe le salaire, le boulot. Leurs enfants étaient dorénavant tout ce qu'ils avaient, excepté l'idée qu'ils avaient aussi l'un et l'autre, mais ça c'était encore différent dans le sens où ils pouvaient un jour en venir à ne plus ressentir les mêmes choses qu'aujourd'hui – ce que Maria ne souhaitait surtout pas. Mais leurs enfants resteraient toujours leurs enfants, qu'ils le veuillent ou non soit dit en passant. Mais du point de vue de Maria, elle ne pourrait qu'aimer ses enfants un peu plus chaque jour, ils étaient tout ce qu'elle avait, ils étaient sa fierté, sa raison de vivre. Tout, ils étaient absolument tout à ses yeux, comme à ceux d'Edward.

    « Nous voulons voir notre enfant. »

    Elle était entrée avec Edward d'un pas rapide, et décidé. Plus rien ne pourrait l'arrêter. Dorénavant, c'était elle qui décidait, et personne n'aurait vraiment intérêt à se mettre en travers de son chemin ou bien cette personne aurait à en payer les conséquences, aussi lourdes pourraient-elles être d'ailleurs.

    « Madame O'Berkeley, je crois que ce n'est pas une bonne idée. Ils sont en train de... »
    « Je me fiche pas mal de savoir ce qu'ils font. Je veux le voir. Maintenant ! »


    Son ton n'était pas méchant, ni élevé mais suffisamment clair à sa tonalité pour faire comprendre à l'infirmière qu'elle ne s'arrêtait pas avec un « non mais ». Elle voulait voir Aaron, quoiqu'il puisse lui en coûter.

    « Écoutez-moi bien. Vous pouvez appelez vos pitbulls d'agents de sécurité, je m'en contre-fous, je veux voir mon fils. Alors vous vous débrouillez, et je me fous de savoir comment, mais si je ne vois pas mon fils dans les deux minutes qui vont suivre, je vous fais virer de cet hôpital, c'est bien clair ?! »


    Rares étaient les fois où l'on pouvait entendre Maria O'Berkeley s'exprimer de telle sorte qu'elle aurait fait peur à à peu près n'importe qui dans cet hôpital. Même son père aurait fait un pas en arrière. Elle qui était si diplomate en temps normal, lorsqu'il s'agissait de son enfant, les règles de bienséance, le monde entier pouvait se les mettre là où elle pensait.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyDim 12 Juin - 12:44

Love is worth the pain.  - Page 7 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 7 Sanstitre3-1




Je suivais Maria jusqu'à l'intérieur de l'hôpital. Elle prit les devants, déboulant comme un boulet de canon. Je me trouvais derrière elle, toujours un peu sonné par la mauvaise nouvelle qui pouvait nous frapper. La brunette s'adressa à une infirmière, sur un ton calme, posée, mais tout en faisant clairement comprendre que nous voulions voir notre fils, et quoi que les médecins puissent dire, tout ceci n'était pas négociable. Nous allions voir notre enfant, le prendre dans nos bras, le rassurer, être présent pour lui. Cette idée me rassurait. Quand je verrais Aaron, mon cœur atteindra certainement un rythme moins rapide, à condition de ne pas le voir pleurer et hurler à la mort...

« Écoutez-moi bien. Vous pouvez appelez vos pitbulls d'agents de sécurité, je m'en contre-fous, je veux voir mon fils. Alors vous vous débrouillez, et je me fous de savoir comment, mais si je ne vois pas mon fils dans les deux minutes qui vont suivre, je vous fais virer de cet hôpital, c'est bien clair ?! » Cette fois-ci, Maria paraissait bien moins calme et je pouvais le comprendre. Néanmoins, je savais qu'elle ne ferait jamais virer une femme pour cela. Elle tentait juste de l'intimider pour que l'on puisse passer facilement. Les bras croisés contre mon torse, quelque peu gêné, je les observais se ''parler''. Et quand l'infirmière se tourna vers moi, visiblement dépassée par la situation, je hochais la tête avec une expression navrée sur le visage. « Elle ne plaisante pas... », murmurais-je, en lui faisant ainsi comprendre qu'il valait mieux pour elle qu'elle coopère.

Ainsi, la jeune femme baissa les bras. « D'accord... » Et sans plus attendre, Maria et moi avançâmes jusqu'à la chambre où se trouvait Aaron. J'appuyais sur la clenche, et entrais. Là, un médecin dit à un autre « Fais les sortir. ». De cette façon, mes yeux bleus se posèrent sur l'homme qui se dirigeais vers nous. « Désolé, vous devez sortir. » Je secouais négativement la tête, avant de jeter un coup d'œil vers notre fils. « Non, on veut le voir. » Et devant mon côté fortement têtu, il voulu employer une manière plus radicale en posant son bras sur le mien. Je l'arrêtais de suite en posant ma main sur le sien. « On veut le voir. », répétais-je. « Ce n'est pas possible. » Un de mes sourcils se arqua. Et, face à mon impatience, je m'approchais de lui, comme un mâle sur le point de se battre. Mon visage près du sien, je l'observais dans les yeux, lui faisant ainsi clairement comprendre que je ne plaisantais pas. « Vous avez déjà été face à votre enfant gravement malade ? » Intimidé, il secoua négativement la tête. « Non... » Rapide coup d'œil vers Maria qui semblait vouloir me laisser faire. « Alors laissez nous passer. », lui lançais-je sur un ton sévère, en reposant mes orbes bleus sur lui. Il hésita, penaud. Il rencontra le regard de l'autre médecin. Ce dernier pris la parole. « Laisse les passer, de toute façon, ils ne capituleront pas. »

Sincèrement, je voyais que ça l'embêtait malgré qu'il accepte que nous restions. « Merci ! », leur lançais-je en fronçant les sourcils. Je fis un pas en arrière et me tournais vers Maria.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyDim 12 Juin - 23:42

Love is worth the pain.  - Page 7 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 7 197772Mariatonne
« I am small, and needy. Warm me up and breathe me. »


    Il était là, fragile. Il était intubé. Cette vision d'Aaron donna à sa mère l'envie de pleurer, qu'elle fit tout pour retenir. Elle devait impérativement maintenir le cap, rien que pour son fils elle le devait. Et puis ce n'était plus le moment de se laisser abattre mais plutôt celui de se battre justement. Et c'était à Aaron de le faire surtout. Présentement, le petit dormait, et Maria lui en était presque reconnaissante à vrai dire parce qu'elle n'aurait sans doute pas supporté la vue de son fils apeuré face à tout ce monde autour de lui et tout ces fils et tubes. Cette vision lui rappela amèrement le jour où Edward avait fait son arrêt cardiaque, ce fameux jour où on leur avait annoncé qu'il devait impérativement se faire opérer, et qu'ils avaient eu un cœur pour lui. Cette chance avait été inespérée pour ce qui était à l'époque le tout récent couple. Maria avait eu si peur ce jour-là. Et aujourd'hui, tout semblait recommencer, mais avec une autre personne toute aussi importante à ses yeux, son fils. Était-elle vouée au malheur ou n'était-ce encore une fois qu'un mauvais moment à passer ? Maria ne savait plus du tout ce qu'il en était réellement dorénavant.

    « J'aurai préféré que vous ne voyez pas cela, Maria. »
    « Et moi, je me serais hais de ne pas avoir eu la force de voir cela, docteur. »

    Se rapprochant de son compagnon, sa main entra en contact avec la sienne, et elles n'en formèrent plus qu'une seule et unique. Ce lien qu'ils avaient perdu durant si longtemps venait de refaire son apparition d'un coup d'un seul à la vue de leur fils dans cet état-là. Les disputes, les pleurs, les jalousies, tout ceci ne semblait être à la brunette en ce moment que futilité et bêtise. Leur amour était tellement plus important, plus beau que tout cela. Leurs enfants étaient tellement plus importants que les crises de nerfs qu'elle avait pu piquer de manière totalement inutile parce que quelque chose ne lui convenait pas. Maria se trouvait si stupide présentement en repensant à tout cela venant d'elle. Si elle s'était montrée plus patience avec Edward après la mort d'Alan, ils seraient sans doute en train de préparer leur mariage présentement et non pas à attendre que leur fils se porte mieux dans cette pièce. Non pas qu'elle commençait à se rejeter la maladie de leur fils sur elle-même, disons qu'elle était souvent partie de l'idée qu'une seule petite chose pouvait tout changer, et là, elle pensait simplement que sans tous ses coups de gueule, Aaron ne serait sans doute pas ici en ce moment mais chez eux, bien au chaud en train de rire aux éclats pendant que son père l'amuserait d'une façon ou d'une autre.

    « Il est fort. »

    Maria n'entendit même pas les paroles du médecin se trouvant juste derrière eux ayant trouvé important de se mettre quelque peu en retrait pour laisser la place aux parents. La situation l'imposait. Maria serra involontairement et inconsciemment la main de son compagnon de façon plus accentuée.

    « Est-ce qu'on peut...rester ? »

    Toute violence ou méchanceté avait soudainement disparu de sa voix. Elle était dorénavant totalement désemparée quant à ce qu'elle voyait. Son propre fils, dans cette pièce, avec ces fils, non c'était tout à fait inconcevable. Et pourtant...

    « Malheureusement, non. Nous allons le placer dans une chambre stérilisée en plus de le placer en couveuse l'étant également. Nous ne devons prendre aucun risque. »


    Chambre stérilisée, couveuse, risques... Elle haïssait profondément tous ces mots.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyLun 13 Juin - 14:09

Love is worth the pain.  - Page 7 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 7 Sanstitre3-1




Je pouvais enfin me pencher sur l'état d'Aaron. Ce dernier se voyait relié à plusieurs fils, plus ou moins importants au niveau de la taille. Cette vision me fit mal, sincèrement. Néanmoins, ce qui put me rassurer, fut le fait qu'il dormait. Donc, peut-être qu'au final, ça ne le gênait pas plus que ça, voir que ça le soulageait. Je ne pus détourner mes yeux bleus de mon fils. J'avais envie de m'approcher de lui, de le toucher, de l'embrasser, de le prendre des mes bras pour qu'il y reste en toute sécurité, mais non. Je voulais le laisser dormir à poings fermés. Si ça pouvait l'empêcher de souffrir... Et puis, je n'avais pas envie de représenter une danger pour lui. Il ne manquerait plus que je sois malade sans le savoir et que je lui refile un quelconque virus. Non, en fait, je préférais rester à l'écart. Parallèlement, Maria sembla penser la même chose car elle n'avait pas encore fait un pas en avant.

Maria ne tarda pas à chercher ma main avec la sienne. Nos doigts s'entrelacèrent à nouveau. Je sentais qu'elle avait besoin de ma présence, ainsi, je me montrais coopératif. Néanmoins, je fus incapable de détourner mon regard d'Aaron. Aucun son ne voulu sortir de mes lèvres. J'étais comme un enfant choqué par le spectacle qui se déroulait devant lui. Je ne prêtais qu'une oreille à ce que Maria et le médecin pouvaient se dire. J'entendis vaguement un : « Est-ce qu'on peut... rester ? » Question à laquelle on répondit : « Malheureusement, non. Nous allons le placer dans une chambre stérilisée en plus de le placer en couveuse l'étant également. Nous ne devons prendre aucun risque. » La main de la jeune femme serra un peu plus encore la mienne. Je la laissais faire, quelque désemparé par la situation.

Ils allaient devoir mettre mon fils dans une chambre stérile. Notre fils. « Faites tout ce que vous pouvez. Vous avez notre feu vert pour tout, tant qu'il guérit. » Certes, je venais de prendre une décision tout seul, mais je savais qu'ils feraient leur possible pour guérir notre enfant. Je me tournais enfin vers Maria pour la regarder dans les yeux. « Tu m'as déjà vu dans le même état que lui, avec tout ses fils. Je m'en suis sorti. Il fera de même, tu peux me croire. », lui avouais-je avant de reporter une dernière fois mon regard sur Aaron. Il semblait présentement très serein, dormant à poings fermés. Cela me rassura. « Allez, on sort d'ici. » Je laissais à Maria le loisir de regarder notre fils, alors que je venais de tourner les talons pour quitter la salle. Je l'observais à l'extérieur de celle-ci, dans un long couloir aux murs blancs. Cet endroit manque sincèrement de décoration...

Je prenais place sur une chaise, les jambes légèrement écartées. Un peu penché en avant, les coudes posés sur mes cuisses, j'observais la porte par laquelle je venais de sortir, avec concentration. Mes sourcils se sont froncés. Puis je me montrais silencieux.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyLun 13 Juin - 14:33

Love is worth the pain.  - Page 7 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 7 197772Mariatonne
« I will stay, I don't care about the rest. I love you. Don't you ? »

    Une heure, deux heures, trois heures...huit heures plus tard, Maria faisait les cent pas dans le couloir du service où avait été conduit Aaron pour sa santé. Elle 'avait pu se résoudre à fermer l'œil une seule seconde, morte d'inquiétude comme elle pouvait l'être, de toute façon, la brunette en aurait été tout à fait incapable. « Ça va aller. », « Il va s'en sortir. » voilà ce qu'ils n'avaient cessé de se répéter de manière mutuelle, pour se rassurer. Mais rien n'y avait réellement fait, ils étaient toujours aussi paniqués, même huit heures plus tard. Elle n'était même pas fatiguée, en fait, elle était tellement anxieuse qu'elle ne sentait plus grand-chose excepté cette sensation de vide au fond d'elle. Maria avait tellement envie qu'on lui dise que tout était bien qui finissait bien, comme dans les contes pour enfants. D'ailleurs, en parlant de ça, Maria avait eu sa fille au téléphone avant que celle-ci n'aille se coucher. Maria avait tout fait pour rassurer Ambre, mais ça n'avait pas bien marché non plus, heureusement l'ex-femme d'Edward avait gentiment pris le relai et Ambre avait fini par s'endormir. La brunette n'avait pas la moindre idée à savoir si Seth, Jade et Ambre iraient quand même à l'école aujourd'hui au vu de la situation dramatique dans laquelle la famille était plongée, mais ce n'était pas le plus important non plus. Elle avait même trouvé le temps de téléphoner à ses parents pour les tenir informer de la situation, ils avaient voulu les rejoindre à San Francisco, Maria avait refusé. Elle ne voulait voir personne, juste Ed et leur fils.

    Huit heures du matin ; Hôpital de San Francisco.

    « Maria, Edward. »

    Assise aux côtés de son compagnon, la brunette releva soudainement la tête, alors qu'elle était jusqu'à présent posée contre l'épaule de l'Irlandais, et vit le docteur qui s'occupait d'Aaron venir vers eux.

    « Par pitié, apportez-nous une bonne nouvelle... »

    Chuchota t-elle, finalement épuisée par la situation plus que par le fait de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit. Elle ne pouvait pas se résoudre à encore entendre une mauvaise nouvelle, elle saturait à ce niveau-là, depuis le temps, avec tout ce qu'ils avaient pu donner, ils avaient bien le droit à une bonne nouvelle, non ?

    « J'en ai. »


    C'était presque...inespéré. Surtout au vu de la situation.

    « Il va bien. Le traitement fonctionne. »


    Les larmes se mirent à couler toutes seules à l'entente de cette phrase tant attendue. Mon dieu, venait-il réellement de dire qu'Aaron allait aller mieux ou était-ce Maria qui mettait encore une fois la charrue avec les bœufs ? Apparemment pas. Le médecin prit tout son temps pour expliquer aux parents que le traitement était un réel succès et qu'Aaron n'était plus sous assistance respiratoire depuis deux heures déjà.

    « Il est donc vraiment comme son père. »

    Dit la brunette à la fin du discours du médecin qui avait dorénavant le sourire aux lèvres quant à voir Maria et Edward nettement rassurés.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyLun 13 Juin - 18:08

Love is worth the pain.  - Page 7 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 7 Sanstitre3-1




La nuit passa lentement. Tout comme Maria, je n'ai pas fermé les yeux une seule seconde. Je n'en avais ni l'envie, ni la possibilité. Cette histoire me travaillait trop. Je n'étais donc pas dans la capacité de faire abstraction de tout ceci afin de passer une bonne nuit. Et sincèrement, je voulais être réveillé au cas où le médecin viendrait nous voir pour nous tenir au courant de l'état de santé d'Aaron. Ainsi, nous avons fait les cent pas. La brunette a bu plus de cafés que moi pour tenir le coup. Pour ma part, j'allais parfois prendre l'air, afin de me changer les idées et de bouger. Cela était nécessaire pour me maintenir debout. Ainsi les heures passèrent lentement. Certaines personnes, comme nous, restaient éveillées dans la salle d'attente, refusant d'aller se prendre une chambre d'hôtel. Et quand j'allais me promener dehors, je voyais de nombreuses ambulances aller et venir sans pause. Quelques adolescents trop ivres, quelques accidents de voiture, des vues assez macabres, d'autres terrifiantes. C'est là que je prenais conscience que l'état d'Aaron représentait quelque chose de très important aux yeux de Maria et aux miens. Cependant, pour les médecins, ce n'était qu'un cas en plus, aussi désolant fut-il, mais banal, parmi tant d'autres.

Huit heure du matin. Je laissais Maria venir contre moi. La fatigue commençait sérieusement à pointer le bout de son nez. « Endors toi, je te réveillerais quand un médecin arrivera. » Cette parole, je la tenais depuis une bonne partie de la nuit. Néanmoins, la brunette insistait pour ne pas tomber dans les bras de Morphée. Pour ma part je bâillais – encore une fois – et la fatigue rendait mes yeux humides. Quand soudain. « Maria, Edward. » Mon cœur loupa un battement alors que, comme Maria, je redressais la tête. Je croisais le regard du médecin. « Il va bien. Le traitement fonctionne. » Je sentis comme un large poids tomber de mes épaules. Mon Dieu ! Ça fait le plus grand bien ! Et alors que ma femme et le médecin conversaient sur l'état de santé d'Aaron, je me trouvais en plein soulagement.

« Vous devriez aller dormir maintenant. » Je tournais la tête vers Maria, un large sourire sur les lèvres. « Tu veux que je te ramène à la maison ma puce ? Moi je vais rester ici. » Inutile de croire une seule seconde que la brunette allait accepter de partir. Comme moi, elle veut sûrement rester dans les environs et pouvoir parler avec un médecin s'il y a du changement. D'ailleurs, l'homme nous observa avec un sourire amusé. « Bon, normalement c'est contre les règles mais je veux bien faire une exception pour vous. Les infirmiers et les médecins qui sont de garde ont des petites pièces où ils dorment. Vous en trouverez bien une de libre pour vous. Et on viendra vous réveiller pour vous tenir au courant de l'état de santé d'Aaron. » J'esquissais un nouveau sourire. « Ça pourrait être bien en effet. Merci à vous. »
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 7 EmptyLun 13 Juin - 18:39

Love is worth the pain.  - Page 7 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 7 197772Mariatonne
« I will stay, I don't care about the rest. I love you. Don't you ? »

    Aaron allait bien. Vous parlez d'un soulagement, Maria qui avait eu la peur de sa vie durant plusieurs heures se sentait finalement revivre alors qu'elle avait tout simplement cru mourir en sachant son fils entre la vie et la mort, avec tous ces fils autour de lui. Maintenant qu'elle savait que son enfant allait aller mieux, la brunette pouvait enfin souffler un petit peu, évidemment Maria restait malgré tout sur ses gardes – on ne sait jamais – mais au fond, elle se sentait tout de même libérer d'un poids conséquent.
    Lorsque le médecin fut reparti, en leur laissant pour seule indication pour la pièce de repos un couloir où ils seraient ensuite informés par un panneau de l'endroit où cette fameuse pi_ce pouvait se trouver, la brunette alla simplement trouver refuge dans les bras de son compagnon qui lui avait auparavant demandé si elle désirait rentrer à la maison et aller se reposer un peu, évidemment il en était tout à fait hors de question, et le médecin l'avait bien compris d'où le fait qu'il leur ait gentiment proposé d'aller se reposer dans l'une des salles de repos de cet hôpital.

    « Je t'aime. »

    Murmura t-elle, soulagée, à Edward qui semblait l'être tout autant qu'elle présentement. Aaron allait s'en sortir. Merci mon dieu. Non pas qu'elle n'y croyait pas, mais disons que le fait de l'entendre la rassurait grandement, et encore cela était vraiment peu dire. Glissant ses mains dans celles de l'homme, Maria ferma les yeux, posa son front contre le torse de son compagnon – Edward étant plus grand que la brunette. Ils allaient enfin pouvoir se reposer sans une quelconque boule au ventre, cela allait sans doute leur faire du bien.

    « Excusez-moi... »

    Ramenée sur Terre par une vois féminine, la brunette tourna la tête vers cette voix et vit qu'il s'agissait d'une toute jeune infirmière qui les informa qu'elle allait les guider jusqu'à une des salles de repos pour qu'ils puissent dormir un peu. C'était vraiment gentil de la part du médecin de leur laisser une salle, alors que cela n'était pas franchement permis en général. Enfin, s'ils étaient l'exception qui confirmait la règle, ça n'était très certainement pas Maria qui allait faire sa difficile. Autant qu'ils en profitent.
    Une fois dans cette salle, Maria se laissa tomber sur l'un des lits. Il y en avait quatre. A vrai dire, c'était deux lits superposés, du coup, cela donnait la possibilité à quatre personnes de se reposer ici. C'était pratique. Cela rappelait à Maria ses années de médecine, enfin, aussi courtes furent-elles. Il ne fallait pas non plus s'imaginer que Maria avait eu le temps de commencer son internat, loin de là.
    Assise, la brunette lâcha un long soupir de soulagement, passa ses deux mains dans ses cheveux, le tout les yeux fermés.

    « Je suis éreintée. »

    Avoua t-elle enfin, après de longues – très longues – heures d'attente.
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Love is worth the pain.

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