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Love is worth the pain.

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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptySam 4 Juin - 23:22

Love is worth the pain.  - Page 5 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 5 197772Mariatonne
« I always tried to do this on my own... »

    Maria n'avait nullement envie de se disputer avec Edward, bien au contraire même. Elle aurait simplement aimé qu'il la prenne dans ses bras, pour qu'elle puisse – le temps d'un instant – oublier un peu tout. Elle était tout simplement épuisée, à bout de nerfs d'où le fait donc qu'elle s'énerve pour un rien comme en ce moment. Il ne fallait pas lui en tenir rigueur même si cela semblait très difficile, il est vrai. Maria n'était pas quelqu'un de méchante, bien au contraire, seulement toute personne se trouvant être à bout de nerfs le fait souvent payer à bien des personnes ne le méritant pas un seul instant, comme Edward présentement. Le pauvre. Maria s'en voulait déjà, mais que faire...

    Par la suite la brunette tenta de se rattraper au mieux, en se montrant plus agréable envers son compagnon, en souriant même lorsqu'il lui sortait une ou deux blagues absolument débiles, mais qui parvinrent tout de même à lui extirper ces fameux petits sourires. Il faisait réellement tout pour lui changer les idées, et Maria lui en était véritablement reconnaissante. C'était exactement ce dont elle avait besoin en ce moment, et comme toujours il était là pour elle, en faisant tout son possible pour l'aider à passer ce mauvais moment. L'un contre l'autre, les deux amoureux se baladèrent un bon moment, jusqu'à trouver qu'il était temps de rentrer pour manger un morceau. Voir Aaron leur ferait le plus grand bien qui plus est.

    Voilà pourquoi ce fut sur les coups de midi et demie qu'ils reprirent la moto de l'Irlandais pour rentrer sur San Francisco et pouvoir retrouver leur petit bonhomme de quelques mois maintenant, deux pour être précis. Il était tellement mignon, voilà un petit bout qui embellissait les journées de Maria comme celles d'Edward. Bien évidemment, Ambre participait également beaucoup. Leurs enfants étaient devenus leur raison de vivre. Enfin pas tout à fait la seule puisque pour Maria Edward en était une et elle se plaisait à penser que la réciproque fonctionnait tout autant.

    Ils furent rentrés vers une heure de l'après-midi, les routes s'étant légèrement chargées vers midi. Ils avaient pris leur temps, ne voyant pas non plus pourquoi ils devraient se précipiter pour rentrer, excepté pour combler leurs estomacs vides. Une fois devant la maison, Edward gara sa moto, Maria et lui descendirent en ôtant leurs casques, puis montèrent les quelques marches les séparant encore de la maison, casques en mains. Sortant ses clefs de sa poche gauche de jeans, la brunette crû entendre des pleurs. Ouvrant donc la porte d'entrée de la maison, elle se rendit compte qu'elle n'avait en rien halluciné ses pleurs, ils étaient bel et bien réels.

    « Oh madame O'Berkeley, dieu soit loué ! Je n'arrête pas d'essayer de vous joindre mais aucun de vos deux téléphones ne répond. Il n'arrête pas de pleurer, je crois qu'il a de la fièvre ! »

    Aaron se trouvait présentement dans les bras de sa nourrice hurlant à en réveiller tout un quartier, souffrant apparemment beaucoup. Maria prit son fils dans ses bras de suite, puis fila dans la chambre du bambin pour aller lui prendre sa température. Posant l'objet dans le lobe d'oreille de son fils, Maria ne tarda pas à constater le pire. 39.5. La maman se mit à déglutir, de peur. Que se passait-il ? Qu'avait Aaron ?

    « Edward !!! »

    Hurla t-elle de la chambre, prise de panique. Non, non son fils n'était pas malade, il ne pouvait pas être malade, il était tellement fragile. Non, pas lui.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptySam 4 Juin - 23:55

Love is worth the pain.  - Page 5 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 5 Sanstitre3-1




Nous oubliâmes bien vite notre petit différent. L'un comme l'autre voulions profiter de la journée avec son conjoint. Voilà pourquoi, d'un commun accord, nous passâmes par dessus la petite tension qui venait de s'installer entre nous. Et tout ceci, pour passer une très bonne matinée. Nous nous promenâmes, main dans la main comme deux amoureux transis. Nous pûmes ainsi profiter de quelques paysages magnifiques. J'aurais dû prendre mon appareil photo, j'aurais adoré en prendre un peu. Oui, Maria connaissait ma passion pour la photographie. Et, même si je me débrouillais assez bien, j'étais très loin d'être un professionnel. Mais qu'importe, je ne cherchais qu'à me faire plaisir avec un appareil dans les mains. Je n'avais pas envie de devenir célèbre pour mes photos. Bref. J'admirais tous les petits détails qui formaient le paysage et mon esprit se concentrait sur quelques bruits, quelques mouvements, n'importe quoi. Et ça ne faisait que confirmer le fait que j'étais incapable de bloquer mon attention sur une seule chose et me concentrer dessus. Il fallait que je visionne tout en même temps.

Nous décidâmes de rentrer vers midi et demi. Et nous arrivâmes à la maison vers treize heure. Pour ma part, j'avais réellement faim. On ne calmera jamais un appétit d'ogre. Je descendais de la moto avec la brunette et nous entrâmes dans la maison. Je fronçais les sourcils. Que se passait-il là dedans ? Pourquoi Aaron hurlait ainsi ? Je m'alarmais bien rapidement, tout comme la jeune maman. « Je n'arrête pas d'essayer de vous joindre mais aucun de vos deux téléphones ne répond. Il n'arrête pas de pleurer, je crois qu'il a de la fièvre ! » Je récupérais toutes les affaires de moto alors que je laissais Maria filer dans la chambre du bébé pour aller prendre sa température. Je m'en voulais subitement d'avoir éteint le cellulaire de la brunette. Et je ne comprenais même pas pourquoi je n'avais pas entendu la sonnerie. Je fronçais les sourcils en prenant mon téléphone portable. Éteint également. Je n'avais plus de batterie. « Putain... » Quel con je fais...

« Edward !!! » Je tournais la tête en direction du cris. Puis sans réfléchir, je montais les escaliers à une vitesse folle, trois par trois, afin d'arriver le plus rapidement dans la chambre. Là, j'y trouvais Maria, le thermomètre à la main. Je m'approchais, le cœur battant la chamade. Ce n'était pas le moment de culpabiliser. 39,5. « 39,5 ?! Ok... pas de panique. » Je prenais le bébé dans mes bras. « Vas préparer des affaires, on va l'emmener aux urgences. En attendant, je vais lui faire prendre un bain tiède. » Et sans attendre une quelconque réponse, je me précipitais dans la salle de bain et faisais couler un bain pour Aaron. Je lui retirais ses vêtements alors qu'il continuait de pleurer. Je le ramenais contre moi pour le câliner, le rassurer. Il se calma un peu. Mais il restait brûlant. Je le mettais doucement dans l'eau, et peu à peu, je refroidissais un peu le bain, tout en faisant en sorte que le changement de température ne soit pas brutal. J'étais en stress énorme et pourtant, je m'efforçais de tout garder sous contrôle.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyDim 5 Juin - 0:09

Love is worth the pain.  - Page 5 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 5 197772Mariatonne
« I always tried to do this on my own... »

    A deux mois, c'est si fragile un bébé. En particulier Aaron qui était un enfant prématuré de deux mois. A vrai dire, c'était au mois de Mai qu'il aurait dû pointer le bout de son nez, mais non, monsieur avait décidé de faire différemment des autres, ou plutôt de drôlement ressembler à son père qui était également né trop tôt. Comme quoi... Tout c'était jusqu'à maintenant très bien passé avec Aaron, qui était plutôt vigoureux, et les médecins s'étaient toujours dits plus que confiants quant à ses chances de survie. Depuis quelques semaines, on avait même dit qu'il était complètement hors de danger. Alors pour ce pic de température, d'un seul coup, comme ça, alors que ce matin, tout allait encore très bien. Mais allait-il si bien ce matin ? Maria ne se serait-elle rendue compte de rien ?! Oh mon dieu...et s'il n'était déjà pas bien ce matin et qu'elle n'y avait même pas prêté attention ?! Non, non ce n'était pas envisageable ça, elle s'en serait rendue compte tout de même...n'est-ce pas ?

    Alors qu'Edward était parti avec Aaron dans la salle de bain pour lui faire prendre un bain, question d'atténuer un peu la fièvre, Maria fila dans la chambre de son fils et fit un sac. Elle en avait complètement oublié la nourrice qui devait être en bas, morte d'inquiétude elle aussi. La pauvre, ce n'était en rien de sa faute – Maria ne pourrait pas penser l'inverse – et elle devait culpabiliser à mort pourtant. Une fois le sac fait, elle redescendit, prévînt Edward et alla voir la jeune femme qui s'occupait en temps normal d'Aaron.

    « Je...je suis tellement désolée...est-ce qu'il va s'en sortir ? »

    La question donna des frissons dans le dos de la mère. Évidemment qu'il allait s'en sortir, le contraire serait absolument dramatique et Maria – tout comme Edward – ne se relèverait pas dans le cas contraire.

    « Bien-sûr que tout ira bien. Ne t'en fais pas, tu n'y es pour rien. Rentre chez toi, on va l'emmener aux Urgences. »

    La jeune femme acquiesça et repartit, sans demander son reste excepté des nouvelles de l'enfant auquel elle était dorénavant attachée. Maria quant à elle fila à la salle de bain pour voir finalement que son fils n'allait pas mieux, mais en rien du tout. Elle eut envie de pleurer en voyant son petit bonhomme de deux mois pleurer toutes les larmes de son corps. Il semblait tellement mal. Et elle l'était dorénavant tout autant. L'effet miroir, dit-on.

    « Tu...tu crois que ça...ça va aller ? »

    Edward était plus apte à gérer ses choses-là qu'elle pour la simple et bonne raison qu'il avait déjà eu deux enfants bébés, alors que Maria absolument pas. Et tout ceci la faisait flipper comme ce n'était pas permis. Elle avait dorénavant terriblement peur de perdre son fils.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyDim 5 Juin - 11:43

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J'analysais, je détaillais toutes les réactions de Aaron durant le bain. Il continuait de pleurer ce qui me déchirait le cœur. Je lui parlais donc, dans un chuchotement, près de son oreille, pour le calmer du mieux que je le pouvais. Un contact physique. Il semblait se calmer un peu à un moment, puis pleurait de plus belle, si bien que je ne pus même pas entendre si Maria avait fini de préparer les affaires. Ce ne fut que quand elle entra dans la salle de bain que je m'apercevais de sa présence. Je lui jetais un rapide coup d'œil. Elle semblait dévastée de voir son enfant dans un tel état. Bien évidemment, cela restait compréhensible. J'avais déjà une très grande pression. Donc si la brunette pouvait attendre qu'on arrive à l'hôpital pour fondre en larmes, ça m'arrangerait. Car pour le moment, tout semblait reposer sur moi.

« Tu... tu crois que ça... ça va aller ? » Dans ce genre de moments, il faut savoir être un homme. Mon père me l'a appris, même si ça peut paraître stupide. Il m'a toujours expliqué que lorsque quelque chose d'effrayant touche une famille, il est du devoir de l'homme de prendre les choses en main et de rassurer tout le monde. Et ce, même s'il n'est pas sûr que tout s'arrangera. Le faire croire, être confiant et optimiste. Il s'agissait d'être fort. Et aujourd'hui encore, je le serais. Ainsi, je tournais la tête vers Maria et l'observais avec le plus grand des sérieux. « Tout va bien se passer. Ce n'est pas le premier bébé à être dans cet état. Et puis, c'est certainement un petit virus. Heureusement qu'Aaron a de la fièvre, sinon, on ne l'aurait jamais su. » Trouver une explication logique, et optimiste. Je confiais l'enfant à Maria pour qu'elle le prenne dans ses bras. Pendant ce temps, je portais les affaires jusqu'à la voiture.

« Allez c'est parti. » J'insérais la clef dans la fente, et la tournais de façon à démarrer la voiture, tandis que Maria et Aaron étaient à l'intérieur. Je laissais notre fils auprès de sa mère. Probablement cela aura plus d'effet pour le calmer. Et malgré les pleurs, je tâchais de me concentrer sur la route. J'avais envie de foncer pour arriver plus vite mais l'idée de risquer la vie de ma famille me bloquait. En fait, ce ne fut que sur les routes prioritaires où il n'y avait personne que je m'accordait le droit de rouler un peu plus vite. Ainsi, en quinze bonnes minutes, nous arrivâmes aux urgences. Je me garais rapidement, et sortais de la voiture, avec Maria.

Quelques minutes plus tard, Aaron fut pris en charge par un médecin et par des infirmières. Pour ma part, je restais dans le couloir, assis sur un banc blanc. Légèrement penché en avant, les coudes posées sur mes cuisses, je fermais un instant les yeux, afin de me contenir, alors qu'un de mes pieds tapait involontairement sur le sol. Je passais la paume de mes mains contre mes yeux légèrement mouillés par les larmes. J'espérais que tout irait bien oui...
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyDim 5 Juin - 12:10

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« I always tried to do this on my own... »

    Paniquée. Elle était totalement paniquée bien qu'elle sache pourtant qu'elle devait se montrer forte face à la situation. Mais comment rester forte lorsque l'on voit son enfant pleurer toutes les larmes de son corps et hurler comme si on lui donnait des coups de couteau ? Maria n'avait pas la solution, voilà pourquoi elle paniquait donc face à la situation. Prenant soin de réconforter son petit garçon durant tout le trajet en voiture, Maria se sentit quelque peu soulagée lorsqu'elle sentait Edward qui accélérait la voiture pour qu'ils arrivent plus rapidement à l'hôpital pour qu'on s'occupe du bébé. D'ailleurs, ce fut en une quinzaine de minutes qu'ils arrivèrent à l'hôpital de San Francisco le plus proche de chez Maria. Quittant la voiture à toute vitesse, Maria et Edward se rendirent directement au service pédiatrie de l'hôpital, se refusant à attendre aux Urgences. Ça, non. Un médecin s'occupa d'Aaron très rapidement, laissant ses parents dans le désarroi le plus total, ne sachant absolument pas si l'enfant allait s'en sortir. Il était tellement petit, tellement fragile.. Et Maria était vraiment morte de peur, comme Edward qui s'était mit à part, pour se calmer – supposa Maria. Il ne fallait pas le déranger dans ces moments-là, elle ne le savait que trop bien pour être sa compagne depuis un moment.

    Faisant les cent pas dans la salle d'attente, Maria cru devenir folle. Il fallait absolument que quelqu'un entreprenne de la rassurer, bien que cela semblait difficilement envisageable au vu de la situation. Elle était présentement tiraillée entre l'envie de pleurer toutes les larmes de son corps et celle de hurler de rage, ne comprenant pas qu'elle n'ait rien vu ce matin. Elle se détestait présentement, et encore, cela était finalement peu dire au vu de tout le ressentiment qu'elle pouvait avoir envers sa propre personne en ce moment.

    Cette fièvre pouvait être le signal de tellement de choses. Maria le savait, chez un enfant de moins de trois mois, une telle fièvre était très grave, et pouvait avoir des conséquences qu'elle n'osait imaginer présentement tant la panique avait pris possession d'elle. Il fallait qu'elle se calme, tout allait bien se passer. Aaron était dorénavant entre les mains de professionnels, ils savaient ce qu'ils faisaient. Et s'il avait une grippe ? Combien de bébés de cet âge survivaient à une grippe sincèrement ? Mon dieu...s'il arrivait quelque chose à son fils, Maria ne se le pardonnerait jamais.

    « Mademoiselle O'Berkeley ? Monsieur O'Malley ? »

    Le médecin - que connaissait la brunette pour avoir été accouchée par ce dernier - qui avait entrepris de s'occuper de leur enfant quelques instant plus tôt était là, devant eux, un air peu rassurant sur le visage.

    « Est-ce qu'il va bien ?! »

    Demanda de suite la brunette, ne voulant surtout pas qu'il commence à tourner autour du pot, ce n'était vraiment pas le moment de jouer avec les nerfs de Maria tout comme avec ceux d'Edward qui n'était pas bien du tout au vu de la situation.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyDim 5 Juin - 12:43

Love is worth the pain.  - Page 5 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 5 Sanstitre3-1




Je culpabilisais énormément. J'étais assis là, sur ce bain, visiblement pas bien. Pourquoi avait-il fallu que j'éteigne le téléphone portable de Maria ? Pourquoi avait-il fallu que j'oublie de recharger le mien ? Ce matin, j'avais fait preuve d'égoïsme en voulant profiter de la brunette, et que personne ne nous dérange. Quel con je fais. La baby sitter aurait été infirmière, pourquoi pas. Mais elle était jeune, elle ne savait pas comment réagir face à ce genre de choses. Nous même ne le savions pas vraiment. Heureusement que Maria avait insisté pour revenir à la maison afin de déjeuner, alors que je lui avais proposé de manger dans une petite brasserie française. La brunette avait refusé, sous prétexte qu'en rentrant, nous pourrions profiter un peu d'Aaron. Et, comme je voulais que la journée soit parfaite pour elle, j'avais accepté. Ainsi, nous avions repris la route jusqu'à la maison. Mon Dieu, si elle avait accepté mon offre, que se serait-il passé ?

Comme à chaque fois que je culpabilise et que je stresse de la sorte, je me renferme sur moi même. Je m'installe dans un coin, seul, et tente un grand travail sur moi même pour ne pas finir entièrement victime de mes émotions. Maria le sait mieux que quiconque, mieux vaut ne pas trop rester à côté de moi dans ce genre de moment. J'avais besoin de solitude alors que toute cette situation mettait mes nerfs à rude épreuve. Plus le temps passait, plus j'avais l'impression que la culpabilité faisait partie intégrante de moi. Je culpabilisais d'infliger des souffrances à Maria en étant condamné, mais en acceptant tout de même de fonder une famille avec elle. Je culpabilisais vis à vis d'Aaron pour ses quelconques problèmes de santé, car j'ai de mauvais antécédents. Il est né prématuré. Devinez de qui ça peut tenir ? Et là, je culpabilisais d'avoir coupé tous moyens de communication alors que nous avions à distance, un bébé de moins de trois mois. Je m'en voulais. Je me haïssais présentement.

« Mademoiselle O'Berkeley ? Monsieur O'Malley ? » La voix du médecin me rappela tout de suite à l'ordre. Je relevais donc la tête pour l'analyser avec concentration. Et sans plus attendre, je me levais et m'approchais de lui, d'un pas rapide, tout comme pu le faire Maria. L'expression sur son visage m'inquiétait énormément, alors que la brunette voulait savoir comment Aaron se portait. Je m'en voudrais tellement si toute cette histoire terminait mal... Jamais je ne me le pardonnerais. J'aurais voulu passer une main dans son dos, la prendre dans mes bras, uniquement pour la rassurer, mais, dans la mesure où je me sentais fautif, me tenant pour entièrement responsable, je préférais me faire tout petit. J'espérais que le médecin ne tournerait pas autour du pot. Je n'en pouvais plus d'attendre là, dans ce couloir, dans la plus grande des ignorances. J'avais besoin d'une bonne nouvelle. Qu'on nous explique que tout ira bien, qu'Aaron est juste un peu malade et que la fièvre va rapidement diminuer, que dans trois jours, tout ira beaucoup mieux. Oh oui... j'avais besoin d'entendre ça.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyDim 5 Juin - 13:05

Love is worth the pain.  - Page 5 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 5 197772Mariatonne
« I always tried to do this on my own... »

    Le médecin ou plus exactement l'expression qu'il laissait apparaître sur son visage ne laissait rien présager de bon. Son silence n'avait rien de rassurant non plus. Voilà pourquoi Maria chercha la main d'Edward, qu'elle finit par trouver et dans laquelle la sienne vînt trouver refuge. Elle se mit à serrer la main de l'homme aussi fort qu'elle pouvait en voyant que le pédiatre allait s'exprimer. Il devait avoir dans la cinquantaine, les cheveux grisonnant légèrement, les traits fins, il était très beau – Maria ne pourrait dire le contraire, mais cela n'effleura nullement son esprit, celui-ci n'étant centré que sur une seule chose : l'état de son bébé.

    « Aaron a une pneumonie. C'est un virus respiratoire syncitial, c'est peu fréquent en cette période de l'année, mais au vu de la prématurité de votre enfant, nous aurions dû nous attendre à ce qu'il en développe un à un moment où à un autre. »

    Elle cru mourir. Non, elle aurait voulu mourir, donner ses défenses immunitaires à son fils pour qu'il aille au mieux. Mais cela n'était pas possible. Aaron était malade. Et la brunette ne détestait de n'avoir rien vu – même si elle n'aurait rien pu voir. Tout comme Edward, elle culpabilisait comme cela n'était pas permis.

    « Et...et comment ça se soigne ? »
    « Nous allons lui faire passer une radio du thorax pour voir l'état de ses poumons, ensuite nous aviserons. »

    Aviser. Qu'est-ce que c'est que ça ? Non, ils ne devaient « aviser », ils devaient savoir exactement ce qu'ils allaient faire, dès à présent. Maria avait besoin d'entendre le pédiatre dire que tout allait bien se passer, qu'Aaron serait rentré ce soir, mais apparemment, ils n'étaient pas près d'entendre des choses de ce genre. Le médecin les quitta leur expliquant qu'il allait faire passer la radio à Aaron. Et à peine fut-il parti que Maria éclata en larmes, cherchant du réconfort contre le corps de son compagnon, morte de peur de ce qui allait suivre pour leur petit garçon de bientôt trois mois. Et s'il ne survivait pas ?

    « Dis-moi que c'est un cauchemar... »

    Murmura t-elle, son nez dans le cou d'Edward, les larmes coulant telle une fontaine. Elle avait besoin d'être rassurée, bien qu'elle soit consciente qu'Edward aussi, en avait besoin. Il fallait qu'elle appelle l'école d'Ambre, il fallait qu'elle aussi elle avise comme avait dit le médecin. Ambre devait savoir.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyLun 6 Juin - 0:38

Love is worth the pain.  - Page 5 CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  - Page 5 Sanstitre3-1




J'attendais patiemment que le médecin déclare ce qu'avait Aaron, et ce, même si j'appréhendais vraiment ses paroles. Et s'il nous donnait une mauvaise nouvelle ? Non, je n'étais peut-être pas prêt pour entendre cela. D'un autre côté, je ne pouvais pas rester plus longtemps dans le flou. En vue de l'expression ancrée sur le visage du médecin, je savais qu'il n'allait pas nous expliquer qu'Aaron allait très bien et que nous pouvions déjà le ramener à la maison. Je sentais mes jambes trembler, comme si elles furent sur le point de lâcher et de me faire chuter violemment sur le sol. Maria serra ma main. Je la laissais me la broyer. Si ça pouvait lui faire un quelconque bien..

Puis là, la nouvelle se mit à tomber sur nous, comme une épée de Damocles. J'eus l'impression que le sol se dévoilait sous mes pieds. Aaron avait une pneumonie ? Putain... Je fus choqué par la nouvelle, si bien que je restais silencieux, mes yeux s'étant posés sur la porte par laquelle le médecin venait de sortir. La porte menant à la chambre où se trouvait mon bébé. Et pendant ce moment là, Maria et le médecin conversaient sur la méthode qui serait utilisée pour guérir notre fils. Mes lèvres s'étaient entre-ouvertes, comme si j'étais sur le point de dire quelque chose. Mais aucun son ne put en sortir. J'étais choqué. Je vis l'homme repartir dans la pièce où se trouvait notre enfant. Il ne fallut pas plus de temps à Maria pour venir dans mes bras en éclatant en sanglots. Je la laissais faire, n'ayant pas la force durant un petit moment de la serrer contre moi. Puis je l'enlaçais. « Dis-moi que c'est un cauchemar... » J'aurais aimé lui dire cela, et que ça soit vrai. Mais nous savions tous les deux que tout cela ne serait que mensonge.

« Tout ira bien... on a beau enchaîner quelques merdes, tout se finit toujours bien. Ça sera pareil là... » Mes mains caressaient le dos de la brunette. Jusqu'à ce que. « Il faut que j'aille prendre l'air. » Je n'avais pas envie d'attendre encore ici, avec toutes ces odeurs désagréables, tous ces horribles souvenirs. Ainsi, nous sortîmes de l'hôpital, ou plutôt du service de pédiatrie. Une légère brise me fit le plus grand bien. « Je suis désolé... je n'aurais pas dû éteindre ton portable... et... désolé car si j'avais été en meilleure santé, Aaron l'aurait été aussi... » Mes mains tremblaient, alors que je m'allumais une cigarette. J'en avais besoin, sincèrement, et je n'avais pas envie d'entendre Maria faire le moindre commentaire là dessus. Je lui en aurais même proposé une, mais je n'avais pas envie qu'elle s'y remette, alors qu'elle avait eu le courage d'arrêter pendant aussi longtemps.

Adossé contre un des murs de l'hôpital, je me laissais glisser jusqu'au sol. J'étais dépité alors que je portais la clope jusqu'à mes lèvres. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur un enfant innocent et aussi jeune ? Oui, aussi égoïste cela puisse paraître, pourquoi ça devait arriver forcément à mon fils ?!
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  - Page 5 EmptyLun 6 Juin - 21:21

Love is worth the pain.  - Page 5 642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  - Page 5 197772Mariatonne
« I always tried to do this on my own... »

    Maria avait tellement peur qu'il arrive quelque chose à son fils. Elle l'aimait tellement, tout comme elle aimait Ambre et tout comme Edward pouvait également aimer leurs enfants. S'il venait à arriver quelque chose à l'un de leurs enfants – même s'il s'agissait de Seth et Jade qui n'étaient que les beaux-enfants de la brunette – Maria tout comme Edward ne se le pardonneraient jamais. Mais vraiment jamais. Comment passer au dessus de la perte d'un enfant ? Déjà que la brunette avait eu énormément de mal à passer au dessus de la perte de son bébé, alors essayer de passer au dessus de la mort d'Ambre, Aaron, Seth ou Jade...mais impossible, c'était totalement impossible, tout comme impensable.

    Allant – en larmes – dans les bras de son compagnon, Maria essaya de se rassurer avec toutes les paroles qu'il lui adressait. Malheureusement, cela ne fonctionna en rien, cependant elle le suivit lorsqu'il lui demanda de sortir. Elle n'avait même pas pensé au fait qu'Edward était toujours très mal à l'aise lorsqu'il se trouvait dans un centre hospitalier. Sortant donc pour qu'il puisse prendre l'air, sans qu'il ne finisse par faire un malaise. Ce n'était vraiment pas le bon moment. S'adossant à un mur de l'hôpital, la brunette se laissa glisser tout comme Edward contre celui-ci finissant par s'asseoir à terre. Il fumait. Elle n'aurait pas dit non pour une seule bouffée. D'ailleurs... Elle prit la clope des mains de son compagnon, et tira dessus une fois. Et oui, même Maria avait besoin de décompresser, tant elle était morte de peur à l'idée de prendre son fils, leur fils. Puis, elle rendit sa cigarette à Edward qui sembla étonné de ses agissements, et en effet, il pouvait l'être.

    « On verra pour les critiques plus tard. »

    Ce n'était pas le fait de tirer une fois sur une cigarette qui allait changer grand-chose dans leur existence. Elle n'avait pas fumé depuis plus d'un an, et aujourd'hui, alors que leur enfant était en mauvais état entre les mains des médecins spécialisés en pédiatrie. Maria était clairement paniquée à l'idée de perdre Aaron, et elle savait aussi qu'Edward l'était tout autant présentement. Que faire delà ?

    « Je suis morte de peur, Ed. »

    Elle savait qu'il savait. Mais elle avait également besoin de le dire.
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