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Love is worth the pain.

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MessageSujet: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyDim 22 Mai - 22:25

Love is worth the pain.  642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  197772Mariatonne
« Love is why we do it. »

    La journée de Maria avait commencé de manière un peu chaotique. En effet, à peine fut-elle levée ce matin qu'elle avait dû gérer les pleurs de son fils qui commençait déjà à faire ses dents, alors qu'il n'avait que deux mois et demi. Certains bébés commencent très tôt, bien qu'en moyenne, l'âge d'un bébé pour cela était de six mois. Bref, qu'importaient les statistiques, Aaron commençait donc à faire ses premières dents, et en souffrait péniblement, tellement qu'il forçait sa mère et son père à se lever plusieurs fois par nuit pour lui mettre de la crème, ressemblant à du gel, prévue à cet effet dans le but de soulager la douleur sur ses gencives dorénavant toutes blanches.
    Puis, la brunette avait dû s'occuper de sa fille qui peinait à vouloir aller à l'école aujourd'hui. Oh non, cette journée n'avait vraiment pas bien commencé. Et cela n'était en rien comparé à la migraine épouvantable avec laquelle la brunette et overbookée maman s'était levée.

    Une fois arrivée à l'université, Maria avait vite comprit que rien n'irait dans son sens aujourd'hui. Des dossiers qui s'empilaient dangereusement sur son bureau, des rendez-vous à en perdre la tête. On sentait la fin d'année scolaire arrivée à grands pas. Et cette fichue migraine qui ne partait toujours pas malgré la prise de médicaments ordinairement prévus à cet effet. Tant pis, la brunette fit comme si tout allait bien et donna le meilleur d'elle-même comme elle l'avait toujours fait pour que les élèves et leurs parents pour ceux étant encore mineurs soient satisfaits de la manière dont leurs dossiers étaient gérés par la directrice adjointe de l'université – qui avait d'ailleurs l'impression d'en faire toujours beaucoup plus que le directeur en personne. Bref.

    Ce ne fut que dans les environs de sept heures du soir que Maria pu quitter son bureau, déambulant dans les couloirs drôlement vides de l'université. En fait, lorsqu'elle y réfléchissait un petit peu, la brunette se rendait compte qu'elle connaissait plus les locaux dans cet état de vide sidéral que pleins de monde. En effet, elle avait toujours été plus ou moins habituée à rester clouée dans son bureau lorsque les élèves étaient là et sortait toujours suffisamment tard du travail pour ne pas croiser un élève. Cela ne l'avait jamais vraiment dérangé. Maria s'y était tout simplement faite, et puis l'idée de voir les locaux vides n'était pas non plus totalement désagréable. Peut-être était-ce même tout le contraire. Qu'importe.

    Prenant sa voiture pour rentrer chez elle où l'attendaient certainement de manière impatiente Edward et les enfants, Maria ne pu s'empêcher de grimacer, cela étant dû à sa migraine qui ne l'avait pas quitté de la journée. Dorénavant, elle en devenait insoutenable. Une fois qu'elle serait rentrée, Maria irait se coucher, cela valait apparemment mieux pour elle aujourd'hui. En espérant simplement qu'Edward ne soit pas trop crevé non plus, sinon la brunette mettrait de côté sa fatigue et gérerait les enfants, le repas et tout ce qu'ils avaient à gérer en tant que parents en fait.

    « Je suis rentrée. »


    S'exclama t-elle une fois qu'elle eut passée le seuil de la maison. Elle ne tarda pas à entendre des pas rapides se diriger dans sa direction. Ambre lui sauta dans les bras, ce qui ne fit qu'accentuer la migraine de Maria lorsque la petite se mit à lui raconter tout ce qu'elle avait fait dans la journée. Cependant, évidemment la brunette ne dit rien, et fit comme si tout allait bien. Puis, Ambre retourna au salon. Allant dans la cuisine, elle posa son sac sur la table qui se trouvait dans la pièce, puis s'appuya contre celle-ci. Elle ne se sentait vraiment pas bien.

    Une peur ne tarda pas à la prendre de plein fouet. Et si ça recommençait ?
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyLun 23 Mai - 12:11

Love is worth the pain.  CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  Sanstitre3-1




Je suis sorti hier soir. Inutile de préciser que je travaillais tout de même le lendemain matin. Mais j'avais ce besoin de décompresser, de profiter un peu. Il ne faut pas oublier que je suis tout le contraire d'un casanier. Il paraît donc logique que de temps en temps, je veuille voir mes amis le soir, afin de discuter autour d'une bonne bière. Alcide venait de perdre deux de ses amis. Je l'avais donc tiré par la peau des fesses pour le virer de sa tanière où il déprimait silencieusement. Et, comme à chaque fois, la soirée se transforma en réelle tournée des bars, comme il est si commun de le faire en Irlande. Nous étions avec trois autres amis. Et, vers deux heures du matin, nous avions tant d'alcool dans le sang qu'il nous paraissait très amusant de nous retrouver alignés, le pantalon aux chevilles, devant une façade d'un bâtiment très important : l'hôtel de ville. Et nous faisions le concours de celui qui arrivait à uriner le plus loin et le plus haut. On s'est trouvé bien malin jusqu'à entendre les sirènes des policiers. Au final, ça a fini en course pour s'enfuir et se cacher. Je ne vous explique même pas le fou rire quand un de nos amis a préféré sauter dans une poubelle remplie d'ordures. Bref. À quatre heure du matin, sain et sauf, je décidais de rentrer à la maison. Après tout, il était nécessaire que je dorme un peu car je me levais dans exactement deux heure. Enfin, c'était sans compter Aaron qui faisait difficilement ses nuits alors que ses dents commençaient déjà à pousser. Et, comme Maria avait dû se lever toute la partie de la nuit où je me trouvais aux abonnés absent, je prenais le relais. Au final, j'ai dû dormir une heure à tout casser, avec un bon nombre de coupures. Lendemain matin ? Une gueule de bois phénoménale.

Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de voir la brunette ce matin dans la mesure où l'un comme l'autre, nous étions pressés. Nous nous accordâmes uniquement un petit moment câlin dés le réveil, où je retrouvais du réconfort en la serrant doucement contre moi. Puis la journée commença. Il fut particulièrement dur de donner des cours, pour Alcide comme pour moi. Et, quand nous eûmes des heures de libre, nous n'avons rien trouvé de mieux à faire que d'acheter rapidement des sandwichs, de nous poser dans l'herbe devant le lycée, et de terminer notre nuit en plein soleil, sous le regard surpris des étudiants. Dans le fond, on s'en fichait. Il fallait vraiment que l'on dorme un minimum. Le reste de la journée fut long mais j'étais heureux à l'idée de rentrer à 17h30 à la maison. J'en profitais pour garder les enfants. Mais au final, ça a encore fini en petite sieste, alors que je gardais Aaron tout contre moi, tandis que Ambre, elle, trouvait bien plus intéressant de jouer à la XBOX 360 qui se trouvait dans le salon.

Puis, quand 19h fut passé : « Je suis rentrée. » Je me trouvais présentement dans la cuisine, en train de faire à manger. Au menu ? Du riz, avec des légumes et du poisson. Et quand Maria se retrouva dans la même pièce que moi, je quittais un instant les fourneaux et arrivais devant elle pour déposer un baiser contre sa tempe. « J'espère que t'as faim. », lui avouais-je en souriant. C'est là que je la voyais froncer les sourcils. Mon regard se perdit dans le sien, alors que j'arborais une petite mine inquiète. « Tu as encore ta migraine ? », lui demandais-je alors que je savais qu'elle souffrait de cela depuis le réveil de ce matin. Mes doigts se déposèrent contre sa joue, alors que je prenais son silence pour un consentement. « Tu... tu veux aller te coucher ? Je vais m'occuper de tout. », je parlais à voix basse, afin de ne pas augmenter davantage la migraine. « Ça va aller ? Tu veux manger quelque chose avant peut-être ? » On lisait facilement sur mon visage que je n'appréciais pas la voir comme ça, et que tout ceci arrivait à m'inquiéter. Si j'avais pu, je lui aurais arraché cette douleur, quitte à devoir me l'infliger. Mais malheureusement, ça n'était pas possible.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyLun 23 Mai - 17:27

Love is worth the pain.  642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  197772Mariatonne
« Your love is a song. »

    Non, elle n'avait pas faim. Tout ce qu'elle souhaitait présentement, c'était aller se reposer et cela, Edward ne tarda pas à le comprendre. En effet, il lui demanda bien vite si elle avait toujours cette migraine qu'elle avait eu dès le réveil. Maria fut touchée qu'il se soucie d'elle de la sorte, et le gratifia d'un petit sourire, non pas rassurant, mais qui témoignait de la gratitude de la brunette envers l'homme. L'entendant par la suite qui lui demanda si, d'abord elle voulait dormir, puis si elle souhaitait manger quelque chose. Hochant de façon négative de la tête, Maria posa une main sur le torse d'Edward, le regarda brièvement puis partit directement dans leur chambre. Elle ne se sentait vraiment pas bien, elle était épuisée et ne voulait qu'une seule et même chose : se reposer, en espérant que les choses se résorbent le plus rapidement possible.

    Une fois dans sa chambre, la brunette s'assit sur le lit, ferma les yeux un instant et soupira. Elle avait peur. Pourtant, au fond d'elle, Maria savait que c'était tout à fait stupide, seulement la brunette craignait le pire, surtout depuis qu'elle avait des enfants. Ouvrant les yeux, fixant un point précis face à elle, sur le mur plus précisément, Maria jeta ensuite son regard sur une photo d'elle, Edward et les enfants. Cette photo était toute récente. Elle datait de quelques jours à peine selon elle. Ce fut cette photo qui lui fit comprendre la gravité de ce qu'elle pensait être le début de la fin pour elle. Voilà pourquoi Maria prit son courage à deux mains, et alla dans son bureau pour aller prendre une feuille ainsi qu'une stylo, puis elle retourna dans la chambre, ferma la porte derrière elle – mais pas à clefs – et alla prendre place sur le lit, à sa place. S'adossant à la tête de lit, Maria s'empara du roman qu'elle lisait en ce moment qui était sur sa table de chevet, le posa sur ses genoux qu'elle avait alors ramené non loin de sa poitrine, puis posa la feuille sur le livre, et commença à écrire.

    Mes amours,

    Je ne sais pas quand vous lirez cette lettre, mais je sais que cela se fera sans doute un jour. Si je vous écris aujourd'hui, c'est parce que je me rends enfin compte à quel point la vie peut être éphémère et brève. J'aurais dû en prendre conscience le jour où j'ai rencontré votre père, quelle erreur fut la mienne en omettant ce détail qu'est la brièveté de la vie...

    Alors qu'elle s'apprêtait à démarrer un nouveau paragraphe, la porte de la chambre s'ouvrit. Relevant alors son regard pour voir qui venait par ici, Maria ne fut qu'à moitié surprise de voir son compagnon, se tenant au pas de la porte d'entrée de la chambre. Elle lui sourit, quelque peu forcée, puis sentant les larmes lui monter, se fit violence pour s'empêcher de pleurer maintenant. Ce n'était pas le moment. Mais elle avait terriblement peur. Posant le livre ainsi que la feuille accompagnée du stylo à terre, la brunette regarda de nouveau Edward qui n'avait pas bougé.

    « Je suis morte de peur, Ed. »

    Sans doute n'était-ce rien. C'était ce qu'elle avait crû la première fois. Quelques heures plus tard, elle s'était écroulée et avait terminé sa course à l'hôpital, pour finir dans le coma. Elle avait d'ailleurs bien failli ne jamais en ressortir. Elle avait eu beaucoup de chance, et elle le savait. Aurait-elle la même une deuxième fois ? Pas sûr, non.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyLun 23 Mai - 20:23

Love is worth the pain.  CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  Sanstitre3-1




Je laissais la jeune femme se diriger vers la chambre. Je pouvais comprendre qu'elle veuille louper le dîner. Dans un tel état, cela reste assez commun. Je m'occuperais des enfants ce soir. Elle, elle n'aura qu'à se reposer tranquillement. Une bonne nuit de sommeil lui fera le plus grand bien. Évidemment, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur dans la mesure où il y a environs un an, elle a également souffert d'atroces migraines et elle a finalement terminé à l'hôpital, dans le coma, après avoir fait un AVC. Donc oui, j'avais peur au fond de moi que cela recommence. Mais jamais je ne lui aurais fait partager ma crainte. Je n'avais pas envie de la stresser davantage. Je préférais faire passer cela pour une simple migraine dû à son épuisement. Après tout, cela fait plusieurs mois qu'elle enchaine le travail et la maternité. S'occuper d'un bébé n'est pas de tout repos, c'est un travail à plein temps. Et quand je dis plein temps, c'est également la nuit, quand le petit n'arrive pas à dormir plusieurs heures consécutives. Il était grand temps que je prenne le relais, que je m'implique davantage encore pour qu'elle puisse se reposer. Et, dans la mesure où il m'arrivait de faire quelques migraines, j'étais conscient de l'horreur de ces dernières. Ça tape, en continue, parfois des heures et des heures. Chez certaines personnes, ça peut durer quelques jours. En somme, de quoi avoir envie parfois de se flinguer.

Je retournais donc à la préparation du dîner. Et, c'est quelques minutes plus tard, quand il ne fallu plus qu'attendre que ça cuise, que je me dirigeais vers notre chambre, afin de voir comment Maria se portait. J'entre-ouvrais la porte avec une grande discrétion. Nos regards se croisèrent. Je fis quelques pas en avant. C'est là qu'elle me lança : « Je suis morte de peur, Ed. » Je secouais négativement la tête, avant de m'avancer jusqu'à m'asseoir sur le lit à côté d'elle. « Ne commence pas à stresser. Tu as travaillé toute la journée, tu n'as pas eu le temps de te reposer. C'est un peu trop tôt pour penser à un quelconque malheur. » Je lui adressais un petit sourire en coin. Je savais très bien de quoi elle voulait parler après tout. « Aller, couche toi déjà, et si ça ne passe toujours pas, là, on ira à l'hôpital. » Je calais un instant mon front contre le sien, avec une grande tendresse, puis m'écartais doucement. Puis mes doigts commencèrent à déboutonner son chemisier. Je la regardais dans les yeux, avec un élan de protection. Et quand son haut fut retiré, je l'obligeais à s'allonger. Mes mains entrainèrent sa jupe à glisser le long de ses jambes, de façon à ce qu'elle se retrouve en sous-vêtements.

Je passais finalement la couette au dessus d'elle. « Tu veux que j'essaie de te trouver des boules kiès ? Comme ça, Aaron ne te réveillera pas cette nuit. » Je m'allongeais un instant à côté d'elle et la regardais dans les yeux, tout en massant doucement sa tempe avec mes doigts. « Je vais leur donner à manger, les coucher et je reviens m'occuper de toi, d'accord ? » Je déposais un baiser sur ses lèvres, puis ressortais de la chambre en fermant la lumière. Je revenais au bout de quelques minutes, après avoir enveloppé des glaçons dans une serviette. Je déposais le tout sur le front de Maria. « Tu m'appelles si tu as besoin de quelque chose d'accord ? » Puis au moment de repartir, je marchais involontairement sur le bouquin qu'elle avait dans les mains quelques temps plus tôt. Là, une feuille entra dans mon champs de vision. Je la lisais rapidement, et tournais la tête vers la brunette en fronçant les sourcils. « Je refuse que tu écrives ce genre de choses. Maintenant, repose toi. Et je ne veux pas que tu redescendes pour autre chose que manger. » Je lui faisais un clin d'œil, avant de ressortir.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyLun 23 Mai - 21:09

Love is worth the pain.  642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  197772Mariatonne
« Your love is a song. »

    Ce soir n'était en rien une bonne soirée malheureusement. En effet, Maria aurait préféré pouvoir la passer avec Edward et les enfants, enfin surtout Ambre car Aaron dormirait, mais seulement cette douleur lui tiraillant le cerveau ce soir l'en empêchait, et l'effrayait. Son Accident Vasculaire Cérébral lui avait fait comprendre bien des choses quant à ce que représentait la vie. Encore plus maintenant qu'elle était mère de deux enfants et qu'elle était en couple, un couple de nouveau solide soit dit en passant. Effectivement, depuis qu'ils s'étaient remis ensemble, Maria et Edward semblaient encore plus liés l'un à l'autre qu'ils n'avaient pu l'être auparavant. Et ils le vivaient bien mieux d'ailleurs.
    Rien qu'à entendre le mot « hôpital », Maria ne se sentit pas mieux, mais vraiment pas mieux à vrai dire. Elle savait combien Edward détestait ce lieu, et elle-même ne l'aimait guère. Tous les deux y avaient passé beaucoup trop de temps. L'arrêt cardiaque d'Edward – le premier, lorsqu'ils n'étaient pas encore ensemble – puis le second qui lui avait alors coûté une greffe cardiaque qui lui avait finalement sauvé la vie, entre temps l'accident vasculaire cérébral de la brunette. Non vraiment, ils avaient suffisamment donné de ce côté-là. Il ne manquerait plus que l'un des deux enfants aient besoin d'aller aux Urgences, et les deux parents frôleraient l'arrêt cardiaque à coups sûrs.
    Se laissant déshabiller par Edward, sans mot dit, la brunette s'installa par la suite dans le lit, et se laissa dorloter par son compagnon qui semblait finalement aussi inquiet qu'elle, bien qu'il tâchait de ne pas montrer cela. Elle lui en était reconnaissante, à vrai dire Maria avait grandement besoin que quelqu'un la rassure vis-à-vis de cette migraine affreuse. Bien qu'elle soit consciente que ça n'était sans doute rien de grave.

    « Non, ça ira. Et puis, je veux l'entendre si jamais quelque chose ne va pas. »


    On pouvait sans difficulté dire que Maria était une mère extrêmement inquiète, qui se souciait au delà du nécessaire du bien-être que ses deux enfants. Il ne fallait pas croire, Edward était exactement pareil avec eux, ainsi qu'avec Maria en prime.

    « D'accord. »

    Murmura t-elle lorsqu'Edward lui expliqua qu'il allait s'occuper de leurs deux enfants, puis qu'il viendrait s'occuper d'elle par la suite. Elle lui était reconnaissante d'être aussi serein – ou tout du moins de le lui laisser croire cela.
    Quelques minutes plus tard, il revînt avec des glaçons qu'il déposa sur son front, pour que la migraine se calme un tant soit peu, et qu'aucune fièvre ne fasse son apparition surtout. Cela restait malgré tout ce que l'on pourrait croire essentiel quant à la suite pour la brunette.

    « Merci. »


    C'est alors qu'Edward trébucha sur le livre, et tomba alors sur le début de lettre que Maria avait écrit juste avant qu'il n'arrive dans la chambre et ne l'arrête involontairement dans ce qu'elle était en train de faire. Elle se contenta d'acquiescer de la tête lorsqu'il lui dit de ne plus écrire ce genre de choses puis l'observa partir de la chambre. Pourtant, peut-être le devrait-elle, écrire ces choses..
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyMar 24 Mai - 19:27

Love is worth the pain.  CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  Sanstitre3-1




J'étais bien placé pour savoir qu'il est très rassurant d'avoir quelqu'un pour nous réconforter lorsque l'on est malade ou bien en mauvais état. Voilà pourquoi je tenais à rester auprès de Maria, pour lui tenir compagnie, pour lui parler si elle le souhaitait, ou bien uniquement pour être présent. Mais avant, il fallait que je m'occupe des enfants. C'est la raison pour laquelle je ressortais de la chambre afin de retourner dans la cuisine, où Ambre attendait déjà gentiment sur sa chaise, tout en me regardant avec une mine inquiète. « Qu'est-ce qu'elle a maman ? », me demanda-t-elle avec sa petite moue attendrissante. Je m'approchais d'elle et caressais ses cheveux avec tendresse. « Elle a mal à la tête, donc elle est partie se coucher. Mais ce n'est rien de grave ma belle. » J'adressais un sourire à la fillette qui me le rendit. Puis j'allais mettre la table, et servis le dîner, afin de manger en tête à tête avec un de mes enfants. Ambre me racontait sa journée, avec beaucoup d'énergie. Cela m'amusa. Et, quand nous finîmes notre assiette, j'allais faire chauffer le biberon pour Aaron. « T'as fait tes devoirs ? », demandais-je à la gamine, alors qu'elle me regardait avec des petits yeux suppliants. « Non mais... pour une fois... euh... » Je la regardais sévèrement. « Tu vas les faire maintenant. Et tu te dépêches. Aller. » Je n'aime pas spécialement jouer les durs avec les enfants, tellement que je les trouve attendrissants et attachants. Et, même si être copain avec eux est une bonne chose, il faut également savoir garder un semblant d'autorité. Ambre lâcha un long soupir arrogant. Je la regardais en fronçant les sourcils. Il n'en fallut pas plus pour qu'elle sorte de table pour filer dans sa chambre et aller chercher son cahier. Elle revint dans la cuisine, avec un stylo à la main, et commença à faire ses devoirs, de façon très... concentrée.

Pendant ce temps, je donnais le biberon à Aaron. La fillette finit par me demander de l'aide. Mais je comprenais très vite son petit jeu. Elle était d'un coup atteinte d'une immense flemme et espérait de façon très naïve, que j'allais faire son travail à sa place. Comment j'en étais conscient ? Ambre est une des plus intelligentes de sa classe, pour ne pas dire la meilleure. Elle est en avance pour son âge. Elle ne bute donc pas sur des exercices qu'elle fait depuis le début de l'année. « Ne me cherche pas Ambre, c'est pas le moment. » Nouveau soupir. Et elle se remit au travail. Petit monstre. Certes, un petit monstre que j'aime de tout mon cœur. Il fut ensuite temps de changer la couche de mon fils. J'avais un peu de mal à jongler entre les besoins du bébé, et ceux de la fillette. Elle me posait plein de questions, voulait ci ou ça. En somme, j'avais envie de me déclarer en grève. Malheureusement, ce ne fut pas vraiment possible.

Je bénissais le moment où je mettais au lit Aaron et quand Ambre dû aller se coucher. Je m'assurais qu'elle se brosse bien les dents, et allais la border. Ainsi, je lui racontais une histoire, alors qu'elle trouvait refuge contre moi. Attendrissant. Ses petits yeux ne tardèrent par à se fermer. Moi même je ressentais le sommeil se manifester davantage. J'embrassais la petite, et refermais la porte à moitié, avant de me rendre dans ma chambre où se trouvait la malade de la famille. La dernière personne dont je devais m'occuper pour le moment. J'entrais de façon discrète, retirais ma chemise et mon pantalon, afin de venir m'allonger doucement à côté de la brunette sur le lit. Je caressais doucement son bras et lui murmurais. « Ça va un peu mieux ? Tu veux que j'ouvre la fenêtre si tu as trop chaud ? » Puis je déposais un baiser sur son épaule.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyMar 24 Mai - 21:11

Love is worth the pain.  642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  197772Mariatonne
« Your love is a song. »

    Alors qu'Edward était reparti pour s'occuper de leurs deux enfants, la brunette soupira et ferma les yeux. La brunette essaya même de s'endormir, mais cela ne se passa pas comme prévu puisqu'elle ne parvînt pas à se laisser aller dans les bras de Morphée. Elle tenta de lire un peu, puis se souvînt de son horrible mal de tête qui l'empêcha de se concentrer au delà de trois lignes. Maria essaya même de réécrire cette lettre pour les enfants, mais à peine eut-elle saisi le stylo qu'elle le lâcha comprenant que ça non plus, ça ne fonctionnerait pas. Alors voilà pourquoi la brunette se contenta d'être allongée dans le lit et d'attendre. Oui, attendre. Que pouvait-elle faire d'autre après tout ? Elle avait envie de voir Edward, mais elle ne fit rien pour, sachant qu'il devait s'occuper d'Ambre et d'Aaron, bien qu'elle fut certaine que le bébé serait moins difficile à gérer que la petite fille qui aimait en ce moment mettre les nerfs de son père à rude épreuve.

    Tournant, encore et encore dans le lit, la brunette ne parvenait toujours pas à s'endormir lorsqu'Edward arriva dans leur chambre et qu'il lui demanda si elle se sentait un peu mieux, et si elle avait besoin/envie qu'il ouvre la fenêtre de la pièce pour qu'elle n'ait pas trop chaud. La brunette lui esquissa un petit sourire en guise de remerciements quant à l'inquiétude dont il faisait preuve face à la situation. C'était absolument adorable, et Maria apprécia cela.

    « Je veux bien que tu ouvres un petit peu, s'il te plait. »


    Elle n'avait pas répondu quant à savoir si elle se sentait mieux ou non. Sa voix parla à vrai dire pour elle. Maria s'était exprimée d'une voix presque inaudible, exténuée mais incapable de trouver le sommeil, c'en était insupportable.

    « Les enfants sont couchés ? »

    Maria se doutait bien que oui, mais comme pour combler un manque de conversation certainement dû au léger stress qui les prenait en ce moment, elle préféra lui poser une question à laquelle il serait obligé de répondre. Se passant une main dans les cheveux, la brunette se mit sur le côté juste après qu'Edward ait gentiment accepté d'ouvrir la fenêtre de la chambre. Il ne faisait pas encore nuit, évidemment au vu de la période.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyMar 24 Mai - 21:42

Love is worth the pain.  CopiedeSanstitre1 Love is worth the pain.  Sanstitre3-1




J'avais mal pour Maria de la savoir dans un tel état. Je savais à quel point ça pouvait être énervant de se tourner et de se retourner dans son lit, sans jamais voir le sommeil arriver. On a l'impression de perdre son temps, on s'ennuie et pourtant, bien souvent, on n'a pas la force de faire la moindre chose afin de s'occuper. Donc on reste là, à regarder le plafond, et on attend, encore et encore, en stressant un minimum car on sait que le lendemain, on sera fatigué. Il faut préciser aussi que c'est toujours au moment où le réveil sonne que l'on s'est endormi, et que l'on est extrêmement fatigué. Et le pire, c'est bien évidemment avec un mal de crâne à rendre fou. Malheureusement, la seule chose que je pouvais faire pour elle, c'était de rester à ses côtés, la rassurer, la câliner, la dorloter. Après tout, c'est agréable de se faire chouchouter lorsque l'on est malade. On voit la personne que l'on aime aux petits soins pour nous. De cette façon, je suis presque heureux d'avoir un rhume l'hiver, uniquement pour que Maria reste avec moi au lit pour me faire des câlins et m'apporter un bon mug de chocolat chaud. J'adore ça ! Mais je lui rends bien lorsque c'est elle qui tombe malade. Bien souvent après moi d'ailleurs, ou vice versa.

« Je veux bien que tu ouvres un petit peu, s'il te plait. » Et, sans plus attendre, je me levais et me dirigeais vers la fenêtre, afin de l'entre-ouvrir, de façon à ce que l'air frais passe, sans rendre la chambre glaciale. Heureusement, à cette heure-ci, les températures sont souvent parfaites, contrairement à la journée où il fait beaucoup trop chaud. Une petite vague de frissons parcouru mon torse lorsque la brise légère s'écrasa contre ma peau. Puis je me retournais, afin de retourner dans le lit avec Maria. Je passais la couette par dessus moi et mes yeux se baladèrent sur le visage de la jeune femme. Je la détaillais, comme si j'aurais été capable de visionner cette migraine pour l'anéantir d'un simple clignement d'œil. « Les enfants sont couchés ? » Je hochais la tête et lui adressais le plus beau sourire que je pouvais lui sortir. « Oui, ils dorment comme des petits anges. Bon, j'ai bien cru que Ambre voulait ma mort en me faisant tourner en bourrique, mais j'en suis finalement arrivé à bout. » J'affichais cette mine amusée, alors que je déposais un baiser sur la joue de la brunette.

Je me plaçais également sur le côté et posais ma tête contre la taie d'oreiller. Ainsi, Maria et moi, nous nous fîmes face. Mes doigts jouèrent doucement avec quelques unes de ses mèches brunes. Il semblait évidemment – je n'avais donc pas besoin de lui dire – que je n'allais pas m'endormir avant elle. Si je devais lui tenir compagnie toute la nuit, en lui parlant pour faire passer le temps, et bien c'est ce que je ferais. Mais il était hors de questions que je ''l'abandonne'' de cette façon. « Tu veux que je te fasse plaisir ? Il paraît que l'orgasme est parfait contre tous les genre de maux étant donné que tu penseras à autre chose. », lui lançais-je avec un petit sourire amusé. J'aurais tout fait pour qu'elle se sente mieux. « Ou bien je peux te faire un massage crânien aussi. » Oui, ça aussi, ça pouvait apaiser un peu la douleur. « Ou alors je peux encore me taire. » Lui, avouais-je en levant les yeux au plafond.
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MessageSujet: Re: Love is worth the pain. Love is worth the pain.  EmptyMer 25 Mai - 20:27

Love is worth the pain.  642551PhilontheHangoverbeginning Love is worth the pain.  197772Mariatonne
« She said : baby let's go. »

    Maria fut contente d'entendre que les enfants étaient couchés, et surtout ne pu s'empêcher de sourire en écoutant Edward lui dire qu'Ambre ne lui avait pas donné tâche facile ce soir quant à aller se coucher, mais aussi quant à faire ses devoirs. Ça, Edward ne l'avait pas dit, mais Maria s'en doutait. Elle connaissait sa fille sur le bout des doigts et savait que la petite aimait faire tourner son père en bourrique plus que n'importe quoi. Ah, Ambre et Edward, c'était une drôle d'histoire d'amour.
    Il ne fallait pas croire. Maria adorait l'entendre parler. Évidemment, il parlait souvent beaucoup trop, mais en vérité elle adorait ça ! Sa voix, elle l'avait toujours aimé. Cela pouvait paraître totalement crétin, mais Maria adorait l'entendre parler. Sa voix avait toujours eu quelque chose de rassurant à ses yeux – pour ne pas dire, je vous l'accorde, à ses oreilles. Passant son index le long des lèvres de l'homme allongé face à elle, la brunette lui donna un petit sourire, puis se rapprocha pour l'embrasser tendrement. Quitte à crever, elle préférait encore le faire à ses côtés après avoir passé un bon moment dans ses bras. Ses lèvres à moins d'un centimètre de celles d'Edward, elle lui murmura :

    « J'ai toujours aimé t'entendre parler. »


    Puis, elle l'embrassa de nouveau, tout en passant ses mains sur le torse nu d'Edward portant toujours cette même et fameuse cicatrice qu'elle avait appris à aimer finalement. Par la suite, la brunette passa au dessus d'Edward, plaçant chacune de ses jambes d'un côté et de l'autre de l'homme, cela tout en l'embrassant. Son idée n'était pas mauvaise, et la brunette avait présentement très envie de se laisser un petit peu aller. Glissant ses mains jusqu'aux épaules d'Edward, Maria pu alors admirer toute la musculature de son compagnon qui avait toujours aimé prendre soin de lui, sans en faire trop cependant. Il n'était pas du genre à aller en institut de beauté, mais par contre, il aimait faire du sport pour être sûr de s'entretenir un minimum. Mon dieu qu'elle pouvait aimer le voir rentrer en sueur après qu'il ait couru durant une demie heure, parfois une heure. D'ailleurs, maintenant que ça lui revenait, Maria se rendit compte qu'elle ne lui avait sans doute jamais dit cela.

    « Ne me demande pas pourquoi... » Elle l'embrassa une nouvelle fois. « ...mais tu es extrêmement sexy lorsque tu es en sueur. » Maria esquissa un sourire à Edward.

    On aurait pu facilement croire qu'elle était en train de se jouer de lui, mais non, ce n'était même pas le cas. Elle avait simplement envie d'oublier plusieurs choses, dont la première : sa migraine qui l'effrayait tant présentement. Mais il y avait tellement d'autres choses comme le travail qui l'agaçait au plus haut point ces derniers temps. Vivement les vacances, se disait-elle souvent depuis quelques jours. La brunette qu'était Maria O'Berkeley avait présentement besoin de se retrouver auprès de sa famille sans prendre le risque qu'on ne l'appelle à huit heures du soir et qu'on lui demande telle ou telle chose vis-à-vis de telle ou telle réunion prévue tel ou tel jour. Elle commençait à en avoir assez de tout cela à vrai dire.
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Love is worth the pain.

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