the great escape
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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.

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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty
MessageSujet: in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in. in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  EmptyJeu 20 Déc - 20:06

PARIS / 24 DÉCEMBREBut for now let me say, without hope or agenda, just because it’s christmas (and at christmas you tell the truth): to me, you are perfect and my wasted heart will love you. Une étoile en haut d’un sapin, celui-ci portait sa plus belle parure composée de boules, de guirlandes de noël et de quelques lumières. Il amenait un peu de chaleur dans ce grand appartement. Voilà presque trois semaines que j’y étais seule et si j’avais beaucoup visité la ville, j’avais passé de longues soirées ici et si a solitude m’a toujours fait beaucoup de bien, elle était devenue pesante. Je me sentais seule. J’ai eu besoin d’espace pendant un temps. Je ne me sentais pas de marcher à nouveau dans les couloirs de l’université avec la possibilité de croiser Jordane ou Danahiel. Je n’en avais pas la force. J’en étais presque pitoyable. J’étais partit. Je m’étais enfuit de peur de croiser leurs regards. C’était absurde. C’était à eux de baisser les yeux, d’avoir honte et de se cacher. Au lieu de ça, j’étais presque la victime. J’ai toujours eu pour habitude de me battre, de toujours tout faire pour atteindre la victoire mais dans ce combat, je ne voyais pas quel serait mon trophée. Récupérer ma fierté ? Je ne savais pas où elle était passée et j’allais surement devoir attendre un long moment avant de la retrouver. J’ai d’abord pensé à me venger mais ce n’est pas mon tempérament et je regrette amèrement de ne pas être le genre de fille qui peut aller coucher à droite et à gauche pour avoir sa vengeance. J’étais le genre de fille calme et posée qui dans la plus grande folie ira se saouler dans un bar mais je n’irais jamais plus loin. Prude et pudique de nature, mon corps a toujours été ma plus grande fierté car si j’accordais beaucoup de chose facilement, c’est bien la seule que je n’ai pas accordé au premier venu. Dans l’esprit des personnes qui connaissent mon histoire, c’est tout comme, mais si dans le passé je ne pouvais m’en douter, aujourd’hui, je sais que je pourrais toujours compter sur lui pour m’aider en cas de besoin, sur celui au premier et au seul à qui je me suis offerte. A défaut de ne pas demander mon aide, je lui ai toujours proposé la mienne et bien qu’il n’ait jamais ravalé sa fierté pour la recevoir, j’ai toujours su qu’il serait là et il me l’a encore prouvé ces derniers temps. C’est grâce à lui que j’étais là ce soir, à Paris. Pour la première fois j’étais sorti des États-Unis, j’avais quitté l’Amérique et j’avais fugué. J’aimais penser que j’étais une fugitive, fuyant ma vie, reniant ma terrible existence de petite fille trop sage qui n’ose pas aller au-dessus des limites. Je devrais peut-être y penser. Peut-être que pour l’année 2013 je devrais prendre la résolution de lâcher prise et de faire un peu plus ce qu’on me dit et moins ce que je pense. C’était quelque chose de difficile pour moi d’aller au dessus des limites. Les seules que je franchissais étaient celle que je m’imposais quand j’allais dans un bar. Je me promettais de ne plus boire comme la veille et finalement, je me réveillais le lendemain avec une gueule de bois encore plus sale que la précédente. Ce soir, j’allais me faire plaisir, profiter de la soirée et j’allais me laisser aller. On était le réveillon. Demain c’était noël et je tenais particulièrement à la réussite de cette soirée car pour la première fois de ma vie je ne le fêtais pas avec ma mère. Nous avions l’habitude de faire un sapin le 24 car elle oubliait toujours de le faire et ce n’est qu’à cette date qu’elle se décidait à faire un effort et au fil des années, c’est devenu une coutume. Après avoir fait le sapin, on allait faire des courses pour notre soirée. On ne trouvait jamais ce qu’on voulait car les rayons étaient vides mais il ne nous a jamais pris d’y aller plusieurs jours en avance. Ce jour était programmé à l’avance mais on ne faisait rien avant cette date. On rentrait avec des sacs de course aussi énorme que notre sapin et on cuisinait toute l’après-midi et enfin, le soir, on s’installait devant la télé, regardant des DVD et on mangeait nos préparations. Cela peut paraître glauque et rustique mais c’était notre moyen à nous de passer au moins une soirée ensemble, de faire de cette fête un jour où l’on se réunit et où l’on fait des choses ensemble. Et pour la première fois depuis toujours, j’allais être loin d’elle, abandonnant notre tradition. Je ne pouvais quand même pas la laisser sans nouvelles pour ce jour si important à nos yeux. Je lui ai simplement passé un coup de téléphone, laissant un message sur son répondeur en usant la moitié de mon crédit. « Maman, je t’appelais pour te souhaiter un joyeux noël. J’espère que tu passes une bonne journée. Tu es surement déjà partit rejoindre tes amis. J’espère que tu passeras une bonne soirée. Adriel devrait bientôt arriver, j’ai hâte de le retrouver. Je dois avouer que je me sens un peu seule ici parfois mais je pense qu’à partir de maintenant ça ira beaucoup mieux. Enfin voilà.. je vais te laisser, ça va bientôt couper. Encore joyeux noël maman. Bisous. » Lâchant le téléphone sur le canapé, j’ai fini par aller me préparer. Je devais aller chercher Adriel à l’aéroport et je n’étais pas encore prête. J’ai fait le nécessaire, douche, vêtement, maquillage. J’avais enfilé une robe noire m’arrivant au milieu des cuisses. C’était un bustier et le haut reproduisait la forme d’un cœur. C’était une de mes plus belles robes et j’étais fière de la porter pour Adriel ce soir, pour passer le réveillon avec lui. Je me suis regardée plusieurs minutes dans le miroir regardant si tout allait, si elle ne me grossissait pas, si elle m’allait et si je n’avais pas fait un mauvais choix mais je me trouvais plutôt belle dans cette robe. Je dirais même sexy. Je me suis mis un trait de rouge à lèvres, les pinçant l’une contre l’autre et j’ai affiché un sourire satisfait sur mon visage avant de rejoindre le salon pour m’habiller. Il était temps d’aller chercher Adriel. Il arrivait vers 19h environ et je pouvais quand même compter un léger retard donc je suis partit de chez lui à 18h45. Mon manteau sur le dos, une écharpe autour du coup et mon bonnet, je n’avais pris que mon téléphone et les clés de l’appartement avec du liquide. Je n’étais toujours pas habitué à la douceur hivernale de Paris bien qu’à ce niveau-là, on ne pouvait pas dire que l’air y était doux. Je suis descendue et j’ai pris un taxi que j’avais appelé préalablement et qui m’emmena jusqu’à l’aéroport où Adriel allait arriver. J’avais passé l’après-midi à préparer à manger pour ce soir. J’avais tenté de faire une dinde comme ma mère savait la faire. Quand j’étais petite je l’aidais souvent. Elle me demandait toujours de l’aide pour lui passer les légumes et les ingrédients. J’ai toujours eu l’impression que mes mains étaient très importantes dans sa tâche mais c’est en essayant de préparer cette sorte de poulet infâme à la vue quand il est sans plume que je me suis rendue compte que je ne faisais rien de bien spécial quand j’étais dans la cuisine avec elle. Devant la dinde, j’étais incapable de dire ce qu’il fallait faire et c’est en regardant la recette sur internet que je me suis rendue compte que j’allais la raté si je le faisais moi-même. Ce n’était même pas la peine de commander ce soir en plus. Les gens avaient fermé leurs boutiques. Aller manger dans un restaurant, ce n’était même pas la peine d’espérer alors j’ai essayé de me débrouiller en la fourrant avec tout ce qui me passait sous la main et qui me donnait envie. C’était une sorte de dinde fourrée aux légumes et à d’autres produits dont je ne me souvenais même pas de l’existence. Je l’ai mise au four et quand je l’ai ouvert, ça n’avait pas l’air de sentir mauvais. Je me suis dit sur le moment que je ne devais pas être si mauvaise que ça. La cuisine était surement innée chez moi. J’avais quand même éteint le four avant de partir et j’allais le remettre en marche une fois rentrés. Le trajet qui fut assez long ne me laissa quand même pas le temps de repenser profondément à tout ce que j’avais pu mettre dans cet oiseau. Arrivée, j’ai payé le chauffeur et je suis rentrée dans l’aéroport, cherchant les couloirs à suivre pour rejoindre la sortie de l’avion qu’avait pris Adriel. Je scrutais les panneaux. Paris.. Paris.. Paris. J’étais en retard et l’avion avait déjà atterrit. Il ne me restait plus qu’à courir avant qu’il ait la bonne idée d’aller prendre un taxi. Je voulais faire des surprises et je n’étais même pas capable d’être à l‘heure. Je me suis mise à courir. On entendait le claquement de mes talons sur le sol et les gens me regardaient avec un sourire aux lèvres pour la plupart comme si c’était tout à fait normal. J’ai mis quelques minutes avant de trouver sa porte d’atterrissage. J’avais regardé partout et j’étais presque en panique. J’étais essoufflée et je me suis arrêtée devant un groupe de personne. J’ai commencé à le chercher du regard et mes talons qui étaient déjà très haut ne m’aidaient pas à voir d’avantage. Je passais entre les gens à la recherche d’Adriel. Je ne savais pas s’il était partit ou si il avait eu la bonne idée de s’attarder ici pour je ne sais quelle raison. C’est finalement au bout de cinq bonnes minutes que j’ai finis par le trouver. Je fus soulagée et j’ai abandonné l’idée d’aller le voir tout naturellement pour lui faire la surprise. J’étais si impatiente et si heureuse de le revoir que dans un élan d’adrénaline je me suis laissée courir jusqu’à lui et je lui ai sauté au cou. Je n’ai rien dit, je ne savais pas quoi lui dire concrètement. Mes gestes en disaient bien plus que si j’avais parlé. J’étais heureuse de le revoir et je ne m’en cachais pas. Mes bras enlaçant son cou je me suis mise à rire nerveusement. On est bien resté comme ça pendant au moins une minutes avant je ne décide de le laisse. Je l’ai finalement libéré et je lui ai lâché mon plus beau sourire. « Je suis désolée, vraiment. Je voulais te faire une surprise en venant te chercher et je suis partit en avance pourtant mais j’ai réussi à être en retard. » Je regardais autour de moi et des tas de personnes se retrouvaient autour de nous. Des amoureux, des familles, de vieux amis. On pouvait retrouver pleins de types de relations dans un aéroport et c’était beau et chaleureux à voir comme scène. J’étais fière de faire partit de cette population. C’était l’un des plus beaux moments de noël. Retrouver des êtres chers était une part importante de cette fête. C’était un jour de partage et d’amour alors si nous n’avions personnes, avec qui partager tout ce que l’on contient en nous durant toute l’année ? « Je suis tellement heureuse de te voir.. Le temps se faisait long ici sans toi. »
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty
MessageSujet: Re: in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in. in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  EmptySam 29 Déc - 13:55

Paris is always a good idea. - Audrey Hepburn

12.000 :plop:
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« .If you are lucky enough to have lived in Paris as a young man, then wherever you go for the rest of your life it stays with you, for Paris is a moveable feast. » - Les mains dans les poches et un air revêche collé sur la figure. J'assistais à une scène inédite et synonyme de drame à mes yeux. Décadence du prince, chapitre premier. Une machination parfaitement chronométrée selon le bon vouloir de ma mère, les espoirs de celle que je devrais sous peu appeler '' belle-mère '' et les désirs de celle qui pourrait, dès mon genou posé à terre, se faire surnommer ma fiancée. L'organisation de mes prétendues fiançailles prenait un retard considérable, au plus grand dam de ma marâtre qui s'amusait depuis des heures à courir dans tous les sens après tel jardinier, ou tel décorateur. L'arrière cours du manoir californien redécoré pour cette occasion spéciale, je me faisais spectateur silencieux de ce vaudeville agaçant, acquiesçant bon gré mal gré et sans conviction aucune lorsque par miracle, mon avis m'était demandé. L'on me demandait mes goûts et mes envies lorsqu'il s'agissait de couleurs, de textures de nappes, d’emplacement. Mais aucune n'avait dans l'idée de me demander si oui ou non, j'allais enfin daigner demander à ma douce amie/ennemie d'enfance si elle m'accorderait le plaisir d'affubler sa main d'une bague. Le bijoux précieusement confié par ma mère trônait dans sa boite, elle même balançant avec nonchalance dans un coin de ma poche. Peu soucieux de savoir si je malmenais ces quelques carats en les laissant balader dans la poche de mon pantalon, je poussais un affreux soupir las. Mes fiançailles, pour noël. Plutôt me crever les yeux avec un pic à glace que de promettre amour et fidélité à cette pimbêche de Cadence. Second grand soupir, quelle misère. Je me sentais misérable de devoir me plier à ces préparatifs sans jouer le grand rebelle comme je le faisais d'ordinaire. Toutefois après avoir laissé mademoiselle ma fiancée à sa solitude la veille au bal et avoir préféré la compagnie de la délicieuse Eleanore La Tour Dubois à la sienne pour une valse envoûtante, l'écart de conduite ne m'était plus permis. Ainsi ma chère mère ne s'offusqua pas de constater que j'assistais silencieux et presque docile à ces répétitions grotesques, là où je m'étais appliqué à refuser ces fiançailles toute ma vie durant. Néanmoins si j'arrivais à facilement duper les plus âgées, Cadence quant à elle me scrutait d'un air suspicieux, presque accusateur. Elle sentait mon entourloupe arriver et parfaitement consciente que sa bague, synonyme d'engagement, n'arriverait pas avant la fin des temps, elle se préparait déjà à consoler sa mère après ma dernière fourberie. Et elle avait raison. Nulle n'arriverait à gagner mes engagements, du moins, pas aujourd'hui. Ni même demain. A cette seule pensée, un rictus satisfait traça mes commissures. J'allais me dérober et en beauté. « .Et c'est ici que Adriel fera la grande demande. Cela vous convient-il, Adriel ?. » Comment te dire... non. La grande demande, mon mètre quatre-vingt-dix en frissonna d'effroi tant la perspective d'être engagé me répugnait. « .Bien entendu. » répondis-je poliment, soulignant mon accord par un mouvement positif de la tête. Bien entendu pétasse, tu peux toujours te gratter jusqu'à découvrir un puits de pétrole dans ton derrière que cela ne me conviendra toujours pas. Ma soif d'amusement, amie de longue date avec cette insolence qui me caractérisait, me poussa alors à quitter les lieux les mains dans les poches. Dos au cortège de figurants venus célébrer les fiançailles du prince et de sa princesse. Un rictus amusé vint peindre mes commissures alors que l'air de rien, je me glissais entre les battants du portail avec pour seul bagage mon portefeuille. Partir l'air de rien, comme si j'allais faire un tour, alors que mon passe pour l'aéroport m'attendait garé quelques mètres plus loin. L'échappée belle, à l'anglaise, du prince qui d'une courbette et affublé d'un air suffisant, se soustrait une fois de plus à son destin. Pas de fiancée pour Adriel. Jamais elles ne me voleraient ma liberté. Et celle qui me la subtiliserait serait choisie par nul autre que moi-même, écoutant les méandres d'un cœur de pierre déjà dérobé jadis. Et voilà que dans mon échappée, j'avais convaincue ma véritable majesté à me guider. Du moins à m'emmener à l'aéroport, après des heures de négociations la veille, quelques explications sur le pourquoi du comment et la promesse d'énormes présent sous le sapin. Manon Petrov-Versier, la Bonnie de mon Clyde, resplendissante, me conduisant tout droit vers une destination chère à nos cœurs adolescent. Paris. Paris. Paris. Tout les chemins mènent à Rome, mais tout les cœurs se retrouvent à Paris. Ou dans mon cas, tout les enfoirés vont narguer leurs mères à Noël à Paris. Adressant un regard entendu à la Petrov-Versier, satisfait de ma fugue, un clin d’œil et un léger baiser sur la tempe acheva notre intermède. Non j'oubliais, la course. Je glissais entre ses doigts une carte bancaire gravé de mon nom, dont elle connaissait le code par cœur depuis des années. L'une des nombreuses petites amies qui séjournaient continuellement au chaud dans mon portefeuille et qui servirait les désirs de la Petrov-Versier pour ce noël et plus encore si l'envie lui prenait. Paris m'attendait. Mais plus encore, ma compagnie la plus agréable dernièrement m'attendait. Le côté manipulateur laissé sur le continent américain, je promettais tacitement d'être un modèle de gentleman attentionnée à l'égard de la petite princesse dont je prenais soin dernièrement. Jolie Lily-Rose et sa peine de cœur, expédiée tout droit vers la ville qui m'avait vu grandir et m'avait inculqué les joies du libertinage autant que celles de l'amour véritable. Elle était belle Paris, pour le relationnel. Belle pour réveiller l'amour autant que le caractère volage qui sommeil en nous tous. Libertin et délecté par l'idée de retrouver ma ville natale, je promettais déjà à la capitale française de lui faire honneur une fois que mes pieds auraient foulés le bitume. Parti insouciant de Paris, je revenais plus insolent que jamais. L'humeur carnassière, bienheureux d'avoir pris la poudre d'escampette et bien décidé à reprendre une bonne dose d'insouciance en compagnie de la plus adorable d'entre toutes, je poussais un soupir réjoui alors même que je pénétrais dans le hall de l'aéroport parisien. Pas de bagages. Juste mon portefeuille dans une poche, mon billet aller dans l'autre et une bonne humeur rare supplantant chacun de mes gestes. J'avais prévu mon escapade parisienne depuis des semaines, puisqu'il était hors de question de laisser Lily-Rose seule durant la période de Noël et que l'air parisien ne pouvait me faire que du bien. J'avais seulement choisi la façon d'annoncer à ma mère que je ne demanderais pas Cadence en fiançailles à Noël et que donc, ma présence à ses côtés durant les fêtes en devenait obsolète. La meilleure façon et la plus subtile de le faire, l'insolence de la fuite. Mon téléphone portable éteint laissé avec une négligence feinte sur ma table de chevet, dans l'appartement que je partageais avec mon frère, j'avais désormais la paix et tout le loisir de profiter de Paris, en très belle compagnie. Et c'est là qu'elle arriva, comme une éclaircie dans le ciel nuageux de mon existence. Un éclair éblouissant drapée dans une robe qui lui allait comme un gant, jolie comme un cœur et égayant mon quotidien jusqu'alors morne et dénué d'intérêt. là où je m'attendais à ce que Lily-Rose ne m'attende sagement à l'appartement, une étreinte spontanée et chaleureuse me conforta dans l'idée que ma demoiselle arriverait toujours à me surprendre. Envoûté par son parfum, ma politesse m'échappa d'une voix tendre. « .Bonsoir Princesse. » murmurais-je dans le creux de son étreinte, d'une voix suave. Un peu et elle arrivait à faire naître un bref sourire sur mes commissures, l'espace d'un éclair. Satisfait de constater qu'elle affichait un sourire resplendissant, la conclusion fut établie qu'elle allait déjà mieux. Après à savoir si elle allait beaucoup mieux ou simplement mieux, à vérifier au gré de la conversation. « .C'est l'intention qui compte, love. » répondis-je d'un anglais presque terrible car trahis par un accent français dont je n'arriverais jamais à me dépêtrer et qui s'accentua pour mon retour. L'art de placer un surnom touchant à chaque fin de phrase, donnant un charme sans borne à chacune de mes suppliques. Né pour être un charmeur, j'en redevenais plus parisien encore. Le charme à la française dans toute se splendeur. Elle me voyait dans mon milieu, dans mon élément. « .C'est un délice, ma chère. Tu verras, Paris avec moi sera une toute autre dimension. » assurais-je, laissant le mystère planer sur ce que pouvait être Paris en ma compagnie. Plus délicieuse, plus envoûtante, plus belle encore, sans aucun doute. Paris, noël, accompagné de la perfection née que je représentais et du parfait gentleman que j'étais. Un milliard de filles tueraient pour prendre sa place et j'en étais parfaitement conscient. J'adorais ça. Les femmes, les femmes. Elles me rendront toutes fous, mais le jeu en valait la chandelle. En attendant subjugué par mon heureuse assaillante, je lui promettais tacitement de lui être entièrement dévoué pour ces quelques jours en France. « .N'as-tu donc rencontré personne depuis ton arrivée ? . » demandai-je subitement, un brin curieux de savoir de quoi avait été fait son séjour ici. La solitude ne faisait pas partie des réjouissances qu'offrait ma belle ville. De bonnes connaissances, il y en avait à tous les coins de rues. Des amis, à défaut d'un amant, puisqu'il ne fallait pas trop en demander. Des semblables à moi il y en avait par paquet de dix, du moins, des tas de pâles copies ça c'était certain. Après qu'ils égalent ou non l'original, l'absurdité aurait été d'affirmer que c'était le cas. Alors qu'ils étaient tous loin du compte. Voilà ce qu'il lui fallait, une rencontre. Finalement je réalisais que peut-être l'envoyer se refaire une santé ici n'était pas une idée aussi excellente que ça. Après tout, nous nous trouvions dans la vile de l'amour et l'amour était à présent source de tout ses maux. « .Allons, raconte-moi les détails de ton séjour. Tu t'es bien amusée au moins ?. » demandai-je, plus curieux encore. Toutefois impatient de retrouver le logis, j'esquissais déjà un pas afin de nous dégager de ce hall bondé de monde. De monde, de mièvrerie, d'amour, d'amitié, bref un cocktail trop condensé pour me laisser en bonne santé. Et comme dans un automatisme, guidé par les pas de la blondinette, je constatais que nous arrivions vers l'allée des taxis. Oh Lily-Rose, tu as des choses à apprendre sur les mondains de Paris. « .Tu as pris un taxi ? Rosie, nous avons un chauffeur. Quand bien même, il y a une voiture dans le garage. Le taxi est réservé à la plèbe. » Et ça ma chérie, ça s'appelle un gosse de riche. Déjà qu'arriver sans bagage, je faisais clairement riche héritier, alors ma supplique entama de confirmer mon profil epsilon. Mais soit, puisque taxi il fallait prendre, alors taxi. Un bras protecteur autour des épaules de ma demoiselle, j'entamais alors de nous guider sous la fine pluie parisienne, passant à côté d'une foule enthousiaste. Des couples, des amis, des familles, tous aussi heureux de se retrouver que nous quelques minutes plus tôt. Attendrissant. Un peu pathétique sur les bords, mais attendrissant. « .Joyeux noël. » ajoutais-je, d'une voix suave, afin de ne pas oublier l'impératif de cette nuit si spéciale.
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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty
MessageSujet: Re: in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in. in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  EmptyJeu 3 Jan - 3:46



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PARIS / 24 DÉCEMBRETant que vous n’avez pas été embrassé par un de ces pluvieux après-midi parisien, vous n’avez jamais été embrassé. Je le retrouvais enfin. Ma première fois. Il était ma première histoire physique mais au-delà du plaisir de la chair, il avait été mon ami et ça, sans conditions. Ça n’avait pas été une évidence et pourtant, aujourd’hui, c’était flagrant. L’attachement que j’avais pour lui était indiscret et inconditionnel. Amitié mélangé à l’amour, je l’aimais d’une façon bien particulière car si aucun sentiment amoureux n’était en jeu, nous avions joué avec le feu une nuit et ce fut le début de notre histoire si complexe et si évidente à la fois. Il était le premier homme à qui j’avais offert mon bien le plus précieux et si aujourd’hui cela représentait beaucoup pour moi, j’étais consciente à l’époque que ça rendrait les choses bien plus compliquées et que peut être, ça ne signifierait rien pour lui. Ça avait pourtant donné naissance à plus qu’une simple amitié à mes yeux. Un attachement moral bien plus que physique qui m’a fait découvrir les plaisirs charnelles qu’un homme peut donner une femme. Mon envie de lui plaire avait atteint des sommets ce soir. Je m’étais fait belle pour Adriel et pour personne d’autre. J’avais laissé de côté ce besoin de séduire mais aussi de fasciner les autres hommes de Paris. Il allait me faire découvrir Paris et j’allais lui montrer que sa ville natale pouvait être bien différente en ma compagnie. Il allait me la faire découvrir et j’allais déshabiller sa vision habituelle qu’il avait de Paris. C’était mon but premier ce soir. Je pensais déjà à tout ce qu’on allait se dire, à tout ce qu’on allait faire. La nuit était tombée et elle me rendait joyeuse mais aussi mélancolique. Je repensais à tout ce que j’avais laissé derrière moi et Adriel en faisait partie mais le bonheur de l’avoir dans le creux de mes bras était bien plus fort. J’en ai souris. Un merveilleux masque que je porte avec grâce depuis toujours pour cacher toutes les souffrances qui m’ont mutilé le cœur. Pourtant, ce soir, il était bien réel, mon bonheur aussi, celui de retrouver un ami sur lequel me reposer pendant quelques temps. « Toujours aussi charmant avec moi mon cher Adriel. Je compte sur toi pour me montrer tout ce que je n’ai pas su voir de cette merveilleuse ville. » Tout naturellement, accompagnée d’une confiance sans mesure, j’ai attrapé son bras l’enlaçant contre moi, nous avons commencé notre marche vers la sortie. Mes yeux posés sur son visage, je voyais en lui, un frère que je n’ai jamais eu, une histoire inachevée mais aussi un complice que je n’arrivais pas toujours à comprendre et c’est cette complexité qui faisait tout son charme. Le nombre de fille qui rêvait d’être à ma place était incalculable et j’en étais pleinement consciente. J’en étais fier et ma confiance en moi était au plus haut en sa compagnie. Il le savait, j’en étais sûre. Comment pouvait-il ne le pas être, moi qui est si expressive. En douceur et méthodiquement, il commençait à me poser des questions sur mon séjour à Pairs loin de la communauté Américaine. « Laisse-moi réfléchir.. Le premier jour je ne trouvais pas mon portefeuille alors j’ai proposé au taxi de le payer en nature. Il était très aimable, je me suis dit que ça pouvait être intéressant comme première approche de Paris. Ensuite il y a eu le barman de Rivoli, le policier du marais.. Ah et sa fille de dix-neuf ans. Je peux assurément te dire que je ne deviendrais jamais lesbienne, c’est vraiment pas pour moi. » J’aurais très bien pu tout lui dire, lui raconter mes journées simples et parfois ennuyeuses mais me jouer de lui me semblait être beaucoup plus drôle. J’étais célèbre pour mon autodérision et ma faculté à rire de tout. C’est ça qui faisait que ma compagnie était agréable. En toute modestie, je me voyais comme l’amie idéale. Rire de tout mais surtout de moi était habituelle et presque inévitable. Mon rire, cette arme puissante et communicative en toute circonstance, je l’utilisais, j’en usais même. Je ne voulais pas m’apitoyer sur mon sort ce soir. J’étais merveilleusement bien accompagnée et je voulais profiter de ce délicieux cadeau qu’était Adriel pour noël. J’allais commencer le récit de mon aventure dans Paris qui n’était pas des plus intéressantes, marchant en direction de la sortie des taxis. « Un chauffeur ? C’est tout aussi bien le taxi. Tu sais, j’en fais aussi partie de la ‘’plèbe’’. J’aime bien prendre le taxi. J’aime bien m’imaginer l’histoire des gens qui y sont montés. Je les vois monter dedans pour diverses raisons. Certains sont en colère et quittent quelque chose dont ils ne veulent plus, d’autres le prennent parce qu’ils ne peuvent pas prendre la voiture et ont trop peur du métro, puis il y a des filles comme moi qui montent dedans pour retrouver quelqu’un à l’aéroport, quelqu’un qui leur est cher. » Ma dernière parole se ponctua d’un sourire dissimulé timidement. Je faisais partie du ‘’peuple’’, celui qui se lève tôt et qui se couche tard. Ma mère et moi n’avons jamais connu la gloire, ni la fortune. On se contentait de ce qu’on avait. Un canapé revendu par un ami, de chiffon acheté dans la boutique au coin de la rue et des vêtements acheté dans des magasins qui n’inspirait pas le luxe. Ma vie était rythmée par l’université et les soirées dans lesquelles je buvais pour oublier mon mal être et où je me saoulais pour exposer mon bonheur quand je me sentais bien. C’était ça ma vie, ni plus ni moins qu’une vie de bohémienne qui s’accroche à sa jeunesse en essayant de trouver le bonheur dans chaque coin de rues de San Francisco car malgré tout, je suis restée une enfant à la recherche du prince charmant. Je lui jetais un regard discret et je courais finalement sur quelques mètres, sous la pluie, me jetant dans un taxi. Adriel suivant mon pas, il ne nous fut pas longtemps pour être de nouveau réunit dans la voiture. Rapidement, j’indiquais à notre chauffeur pour un bref moment l’adresse à laquelle je voulais qu’il nous conduise, celle d’Adriel. Je lui adressais un regard tendre et j’ai souris de nouveau. « Pour répondre à ta question de tout à l’heure.. J’ai passé mes journées à visiter Paris, essayer de dénicher des lieux où je pouvais prendre des photos. J’ai pris énormément de clichés. J’ai surtout fait ça pendant mon séjour. » Je ne préférais pas lui avouer que j’avais aussi beaucoup pleuré, que parfois, je me réveillais en pleine nuit et je ne dormais plus jusqu’au lendemain parce que mes pensées étaient écorchées vive du a l’absence de Danahiel. Je ne lui montrais que le bon côté de mon voyage à Paris. C’était mieux ainsi.. Pour ce soir. Je posais affectueusement ma tête sur son épaule, regardant dehors, les goûtes ruisselaient sur la vitre et sa voix vint chatouiller mes oreilles. Je me suis alors redressée et je lui ai souris. « Joyeux noël Adriel. » J’avais appris ces quelques mots en français et je les avais récités pendant un long moment, me préparant à lui dire. Mon accent me trahissait mais cela restait compréhensible et j’en étais plutôt fière. Mon visage s’illuminait. Je regardais Adriel d’un air enfantin et je lui pris la main. « Tu vas surement me dire non mais s’il te plait, tu ne veux pas qu’on sorte de ce taxi et qu’on marche sous la pluie jusqu’à l’appartement. C’est le passage obligé la balade sous la pluie à Paris non ? C’est comme ça dans les films. Tu as vu Midnight in Paris ? J’ai toujours rêvé d’être cette fille à la fin du film à qui on propose d’aller se balader sous la pluie par simple plaisir. Oh allez, s’il te plait ! Dis oui ! » Me regard se posa sur la vitre de la voiture quelque instant, et je parcourais avec mes yeux, Paris la nuit, sous la pluie. Il faisait froid, mais il pleuvait. Des tas de films passaient dans mon esprit, je me remémorais toutes les scènes sous la pluie et je trouvais ça si beau, si naturel. J’en avais envie, comme une rêve de petite fille que j’avais envie d’accomplir.

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty
MessageSujet: Re: in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in. in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  EmptyLun 28 Jan - 23:12

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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty
MessageSujet: Re: in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in. in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.  Empty

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in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.

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