SUJET COMMUN - BAL DE NOËL

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« Il vaudrait mieux, parce que rien n’est plus vrai que cette vérité là. » lui murmurai-je à l’oreille en déposant un baiser sur sa tempe. Sur ce, je m’en allai, dans la grande salle de bal, loin de me douter des pensée troubles de ma protégée, également présente : Aengus O’Griffin. J’étais bien trop occupé à chercher Maël du regard pour lui expliquer, à ma manière, deux ou trois petites choses concernant ma petite-amie. Mais où était-il celui-là ? Pendant que je le cherchais à droite et à gauche, finissant même par aller fouiller du côté du balcon et à l’extérieur, je ne m’étais pas aperçu de la tension qui régnait dans la salle, plus particulièrement dans un certain cercle, entre les étudiants. Je ne fis pas plus attention à ma cavalière de la soirée, tout aussi absorbée de moi que je l’étais d’elle – j’avais bien choisi, au moins. Elle ne risquait pas de m’en vouloir vu sa façon de sourire à son interlocuteur d’en face - Au bout d’un moment, sourcils froncés, je me décidai à rentrer, afin de tenter le dernier lieu que je n’avais pas encore vérifié : les toilettes pour hommes. C’est là qu’une scène, improbable, me fit stopper net dans mon avancée. Mes yeux s’arrondirent sous l’effroi, ainsi que ceux des autres invités présents ce soir. Certains se demandaient s’ils ne devaient pas réagir, d’autres riaient sous cape en attendant le moment fatidique de la première gifle. Bon sang, cette fille est IMPOSSIBLE ! Loin de moi l’idée de jeter la pierre à Aengus alors que je ne savais rien de leur différend, mais je savais en revanche que Maëlle n’était pas une jeune femme violente en soi. Je n’aimais pas ce genre de femmes, alors je n’aurai certainement pas ‘choisi’ cette dernière si tel avait été le cas. Sans compter que depuis quelques temps, Aengus avait quelques problèmes – qu’elle tentait maladroitement de me dissimuler – avec le respect et la discipline. Il était temps que ça s’arrête, une bonne fois pour toutes. Et Maël qui ne bougeait pas d’un pouce. Je m’en vais vous le dire deux mots à celui-là, ça ne va pas traîner ! « MADEMOISELLE O’GRIFFIN !! » Ma voix venait de résonner dans la grande salle. Les étudiants reculaient pour me laisser passer. J'avançais, le regard noir, dans leur direction.

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Je pu constater que ni Aengus ni Maëlle n'avait besoin de moi pour les défendre, elles étaient assez douées pour les échanges de mots. La première ne faisait vraiment pas dans la dentelle, et les insultes qu'elle balançait à Maëlle me donnait vraiment envie de la faire taire. Mais mon amie de toujours n'était pas en reste non plus. Et plus Aengus devenait ordurière dans ses propos moins Maëlle l'était. Je pu voir la différence entre mes deux amies. Mais bordel ! Pourquoi elles ne pouvaient pas passer cinq minutes sans se hurler dessus. Elles avaient été proches... Comme je le disais, il ne manquait plus que James et tout serait parfait. Par pitié, qu'il soit en train de danser avec son espagole de cavalière et qu'il n'ai pas vent de ce qu'il se passait où j'étais foutu.
La fille aux cheveux roses que j'aimais vraiment commença à lancer le nom de James tout en l'associant au grade de petit ami de Maëlle. Il fallait vraiment la faire taire ! Elle ne savait même pas ce qui se passait entre Maëlle et moi, elle n'aurait jamais du parler comme ça devant autant de foule. Mon amie allait carrément péter un cable et le professeur allait me tuer vivant... Mais au moins il saurait qui j'étais pour sa petite amie et cela rendrait peut-être les choses plus claires entre nous...
Je regardais les portables sortis de mes camarades, pas de doute, cet anicroche allait finir sur les réseaux sociaux en moins de temps qu'il ne fallait pour dire 'jalousie'.
Je tentais de calmer le jeu par une phrase qui passa en fait totalement inaperçu tellement les filles criaient. "Vous allez pas faire un esclandre pour une danse et un baiser ?" Mais comme je le disais, personne n'entendit cette phrase et apparement, elles allaient bien faire cet esclandre... Du moment qu'elles en restaient aux mots, je n'allais pas m'interposer, c'était leur relation, leur dispute et j'étais presque certain, même si j'étais la cause de cette 'guerre' qu'elles avaient des comptes à régler depuis bien longtemps...
Sauf qu'Aengus, sans doute une fois de plus sous l'emprise de la drogue, ne semblait pas vouloir s'arrêter aux paroles puisqu'elle envoya son poing dans le nez de Maëlle. Heureusement mon amie avait appris à se défendre et elle évita tous les coups. Je n'étais pas fier d'être la cause de cette dispute et de ne pas m'interposer, mais il était trop tard et puis, ce n'était pas mon genre, je préferais le calme et la paix... Et les deux filles l'avaient apparement compris. Pitié que James n'arrive pas à ce moment.
Mais je n'eus pas cette chance puisque sa voix retenti derrière moi. Je me retournais vers lui et je pu voir son regard noir. J'allais en prendre pour mon grade alors que je n'avais strictement rien fait. Je ne flirtais pas avec sa petite amie mais il ne me croirait pas, Maëlle venait de faire une crise de jalousie parce que j'étais avec une autre fille...
Mon amie était juste à coté de moi, je la saisi par la hanche pour la faire passer de l'autre coté, me plaçant ainsi entre Aengus et elle, afin d'éviter que la fille aux cheveux roses de tente de frapper une fois encore la texane, devant James, ce ne serait pas l'idée du siècle... "Il ne manquait plus que lui" chuchotais-je.

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Les paroles ne semblaient plus appropriées pour une dispute.Les mots ne suffisaient plus. Aengus passait au stade suivant. De plus, le temps où James n’avait qu’à lever la voix pour faire valoir son autorité sur Aengus semblait bien révolu. La jeune femme n’avait pas la moindre intention de lui obéir et s’il venait à se mêler de la bagarre probablement qu’elle le cognerait aussi. D’ailleurs, elle ne savait plus à qui était les mains sur elle. Mais puisque Maëlle lui tenait le bras se plaçant de face en oubliant toute distance de sécurité, Aengus ne se gênerait pas pour frapper de nouveau, elle autant que les autres qui viendraient la troubler. Malheureusement pour ses projets, une main se saisi de son col pour la faire reculer tandis que Maël se plaçait entre les deux filles.

« Sin Elwynn O’Griffin ! » Grogna l’homme qui l’avait tempérée en massant son ventre. Aengus venait de cogner par mégarde ce brave garçon.

Aussitôt calmée dans son élan, Aengus recula d’un pas sans rien perdre de son regard assassin. La stature imposante, une carrure bien bâtie, l’homme en question semblait avoir plus d’une trentaine d’années. Les cheveux sombre, le regard et la peau aussi pâles que ceux d’Aengus, Mesdames, Messieurs, je vous présente : Liam O’Griffin. Le plus jeune des hommes de la famille se tenait là passant une main munie d’une longue cicatrice au pouce dans ses cheveux. Pivotant vers les deux Maël, il passa son regard de l’une à l’autre avant de remonter sur James et le saluer d’un mouvement de tête plutôt sec. Liam n’avait jamais fait de démonstrations affectives en public. Le tempérament toujours droit, posé et attaché à des vieilles valeurs un peu démodée, il avait toujours eut plus de recul qu’Aengus. Seule son exigence envers sa cadette ternissait le tableau. Pour lui, elle n’était qu’une fille et les filles devaient rester sagement à la maison pour élever les enfants.

« Est-ce que tout va bien ? » Demanda t il en relâchant sa petite sœur pour poser doucement une main sur l’épaule de Maël, non loin de Maëlle. Laissant derrière lui cette odeur particulière, l’homme se dénonçait à sa façon. La main de Liam ne se soignait pas facilement et il passait régulièrement une crème spéciale sur sa peau pour aider apaiser les muscles meurtris. « Je vous prie de l’excuser. Elle est fatiguée. »

« Je suis pas fatiguée. » Grogna Aengus en croisant les bras sur sa poitrine. « J’essayais de l… »

« Sin… tu sais que je suis de ton coté mais ne me force pas à te trainer de force dehors parce qu’on en aura assez d’entendre tes insultes. » Marmonna Liam en jetant un coup d’œil à Aengus.

« T’as raison. Je suis fatiguée de les voir. » Souffla Aengus en prenant le bras de son frère pour réclamer de rentrer sans la moindre finesse. Si personne n’y voyait d’inconvénients, elle voulait rentrer se réfugier tout contre son frère.

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Peut-être n’aurais-je du rien dire et attendre patiemment que cette danse se termine mais je ne pus m’en empêcher que les mots fusèrent à tout va, l’une contre l’autre pour les beaux yeux de Maël, mais situation se détournant vers un règlement de compte entre la jeune femme à la chevelure rose et moi-même. Elle était arrogante et sans aucune gêne, la preuve en était que nous nous donnions en spectacle, tentant pour ma part d’arrondir les angles surtout lorsqu’elle évoqua le nom de O’Malley... Quelle peste. Je ne savais si l’assemblée ici présente avait entendu ces propos, mais nous en étions venus aux mains, ayant toutefois évité ses premiers coups, rétorquant à ses attaques et insultes, sans prêter attention à Maël sur le moment, que même la voix de James résonnant fortement dans la pièce ne fut asse pour cesser cette querelle ! Soudain le temps semblait s’arrêter quand un homme vint stopper mon ex-amante d’une nuit, mes yeux rivés sur une partie bien précise de son corps…l’une de ses mains marquée…J’en restais stupéfaite ! Maël semblait réagir s’interposant entre nous deux, quand je restais fixé sur cette autre voix inconnue qui semblait avoir un effet certain sur Aengus. Je ne lâchais pas la blondinette du regard comme ayant peur de porter mon attention sur cet homme derrière elle. Mon cœur battait à tout rompre ! C’était lui ! Elle le connaissait…donc ! Mille questions vinrent assaillir mon esprit, me calmant s’une certaine manière avant de voir la scène, cet inconnu saluant James avec une façon si particulière…C’était incompréhensible…que je restais en retrait derrière mon ami d’enfance, le prenant tel un bouclier. Je les vis ensuite partir la rage au ventre avant de lancer un léger sourire timide comme pour rassurer mon entourage que tout allait bien avant de me diriger vers l’extérieur sans oublier de passer près du bar, pour me prendre un cocktail alcoolisé sous le regard de tous allant prendre l’air en ayant grand besoin…et buvant d’une traitre mon verre afin de me situer au mieux dans toute cette histoire, pensant qu’il y avait peut-être une coïncidence avec cette fameuse soirée passée avec Aengus et mon agression… La musique dans la salle reprit plus intensément, chacun avait dû aller retrouver son cavalier ou sa cavalière pour poursuivre une danse et terminer ce Bal en toute sérénité. Pour la première fois je venais de m’afficher aux yeux de tous, ce qui n’était nullement mon genre, me sentant bien mal à l’aise avouons-le mais au moins cela m’avait permis de me mettre un visage sur mon agresseur, ayant laissé de nouveau seul Maël mon compagnon de soirée. Quelle honte devais-je lui faire ? Le pauvre...sans oublier James…qu’adviendrait-il de tout ceci ensuite ?

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« Ma présence vous dérange, Monsieur Grey ? Vous qui semblez si bien contrôler la situation… » Je l’avais entendu, et je voulais qu’il le sache. On aurait tous les deux une petite discussion plus tard quant à la relation qu’il entretenait avec deux femmes qui faisaient partie intégrante de ma vie de tous les jours. Pour l’instant, il fallait éviter qu’Aengus ne sorte plus de ses gongs qu’elle n’en était déjà sortie, et que la police ne doive intervenir. Si j’avais eu affaire à une personne de sexe masculin, nul doute que celle-ci aurait déjà regretté son geste à l’égard de ma petite-amie. Ici, ce n’était pas le cas. Je m’étais toujours monté très protecteur à l’égard de l’Irlandaise. Et même si sa réaction m’avait fortement déplu, pour ne pas dire enragé, je ne pouvais pas la prendre par un bras et la traîner de force dehors. Enfin si, je le pouvais, mais je ne le ferais pas. Ce n’était pas professionnel, ce n’était pas mon rôle, et ce n’était pas moral. Ce dont je ne m’attendais pas, par contre, ce fut l’arrivée d’une tierce personne. Le frère d’Aengus. Je ne l’avais pas vu venir, je ne savais même pas qu’il participait à cette soirée. Mes sourcils se froncèrent quelque peu lorsque je fus arrivé à leurs côtés. Ma main se posa sur la taille de Maëlle, malgré moi. Sur le moment, je me fichais pas mal des rumeurs qui circuleraient sur mon compte après un tel geste. Tout ce qui m’importait, était la santé et la sécurité de la jeune femme. Enfin, ce fut le ton calme, mais ferme de l’homme qui me conduit à me penser qu’il avait plus d’influence sur Aengus que je ne l’avais jusqu’alors imaginé. Je le saluais, brièvement, avant de jeter un œil sur chacun d’entre eux, plus insistant sûrement vis-à-vis de Maëlle, alors que je l’entraînais à l’écart, laissant le frère et la sœur régler leurs comptes, le temps de savoir si ma petite-amie n’avait pas trop souffert du choc. Apparemment pas. Son attention semblait se porter davantage sur le couple fraternel. « Maëlle, est-ce que ça va ? Tu veux que j’appelle un médecin ? Qu’est-ce qu’il y a ? Réponds-moi … » Elle ne les quittait plus des yeux. Surtout lui en fait. Et je ne comprenais. Est-ce qu’elle le connaissait ? L’avait-elle déjà vu quelque part

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Depuis l'arrivée de James, je ne comprenais plus ce qu'il se passait. Dos à Maëlle je n'avais pas vu qu'elle avait semblé complètement déstabilisée en voyant le frère d'Aengus. Peut-être que si j'avais vu ça j'aurais compris ce qui s'était passé dans la tête de ma meilleure amie. Mais je ne savais pas... Et puis je compris que j'allais avoir quelques soucis avec James au vu de la pique que j'avais reçu. J'eu très fortement envie de lui répondre que mon nom de famille était Asher-Grey et non pas juste Grey. Mais je laissais couler, j'étais bien plus préoccupé par ce qu'il se passait dans la tête de Maëlle. Maintenant qu'Aengus avait son protecteur je pouvais prendre position. Chose que j'aurais du faire bien plus tôt, je culpabilisais d'avoir douté si longtemps et de n'avoir rien fait. Et James n'avait fait qu'augmenter ce sentiment de culpabilité, comme s'il avait su exactement comment me toucher. Je tenais à Maëlle plus que tout, et lui aussi apparemment, sauf que je n'avais rien fait lors de cette bagarre, à l'inverse de lui. J'étais un abruti fini. Même si je tenais aux deux femmes qui venaient de se battre, ma meilleure maie aurait dû pouvoir compter sur mon appui. Au lieu de ça, le pacifiste que j'étais n'avait même pas eu le courage de s'interposer entre elles. Et maintenant, je voyais ma cavalière m'échapper une fois de plus sans pouvoir la retenir. Quand je vis que James l'avait suivi je décidais de leur laisser quelques minutes en tête à tête, mais je voudrais ensuite retrouver ma meilleure amie, comprendre ce qu'il s'était produit entre elle et Aengus, ainsi qu'entre elle et le frère d'Aengus, et la réconforter. Je devais faire ça pour me faire pardonner de mon comportement de lâche lors de la bataille. Enfin... Je n'étais même pas sûr que James accepte de me laisser approcher d'elle.
La crise de jalousie qu'elle avait eu à l'encontre d'Aengus était totalement oubliée, je n'allais pas lui en vouloir pour ça, pas alors qu'elle semblait complètement déboussolée. Je me sentais tellement impuissant, je voulais laisser Maëlle et James seuls, mais je voulais aussi savoir ce qu'elle avait, pourquoi elle avait réagi ainsi. Je voulais être là pour elle, comme je l'avais toujours été dans toute les situations.
Et puis, alors que je me repassais la scène dans ma tête pour la centième fois, je me souvins d'un détail au moment où l'homme avait posé sa main sur mon épaule pour s'excuser du comportement d'Aengus, sa main était blessée. Bien sûr, cette blessure aurait pu être du à n'importe quoi. Et pourtant, le pessimiste en moi me soufflait qu'elle avait un rapport avec l'agression que Maëlle avait subie. Je savais que je voyais toujours tout en noir depuis la mort de mon jumeau, pourtant, ma meilleure amie semblait connaitre l'homme alors que personne ne l'avait jamais vu, plus encore sa réaction était excessive au possible et Maëlle n'était pas comme ça habituellement. Je tentais de me persuader que j'avais tout faux et qu'ils se connaissaient à cause d'autre chose et pourtant je ne cessais de revoir cette main blessée.
Je décidais de passer outre mon envie de laisser Maëlle et James seuls, il fallait que je la vois, et tant pis s'il nous entendait. Je me moquais de la réaction du petit ami de la texane. Je m'occuperais de lui ensuite. A moins que ce soit l'inverse. Je rejoignis donc le couple. Maëlle devait se douter que j'étais au courant de son agression même si elle ne m'en avait pas parlé et je lui dis un simple "C'était lui cette nuit là ?" J’espérais dans le fond qu'elle ne comprendrait pas le sens de ma question et que je m'étais complètement planté.

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Bien sûr que Liam était venu. Il venait récupérer sa petite sœur qui n’était plus en état de conduire. La suite avait été logique. Les cris de la cadette avaient alerté Liam qui avait fini par profiter de la confusion pour rejoindre la plus jeune de la fratrie.

Liam soupira à la dernière remarque de sa cadette, se laissant entrainer vers la sortie après de brèves et courtes salutations. Quelques têtes se détournaient, tous retournaient à leur occupation et elle ne fut pas retenue pour reprendre ses affaires au vestiaire. Aengus venait se lover contre le bras de son frère pour profiter d’un court instant de douceur. La suite ne serait pas aussi rose pour elle. Elle le savait pertinemment. Autant prendre ce que l’on pouvait obtenir plutôt que d’appréhender l’avenir. Le parking fut rejoint, puis bientôt la voiture de Liam et la chaleur de l’habitacle. Collant l’autocollant sur sa veste, Aengus sourit jaune.

« Joyeux noël. » Souffla t elle au petit lutin qu’elle avait attaché au tissu avant de faire tinter les grelots de sa manche. Le silence avait envahi la voiture. Heureusement, les grelots donnèrent une petite touche magique au déplacement. Seule la conduite occupait encore assez l’esprit de Liam pour autoriser Aengus à rester hors de ses préoccupations. Une fois à l’appartement, les choses seraient bien différentes.

Spoiler:

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