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SUJET COMMUN • suck me, beautiful

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MessageSujet: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyDim 24 Juin - 15:07

Sujet Commun

Bonjour, Invité
Vous êtes cordialement invité à la réunion des anciens élèves de Berkeley Californian University ( promotion 2012 ) qui se tiendra le 4 juillet 2022 à partir de 20h, dans la bibliothèque de l'Université.
Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants ! Certains d'entre nous se retrouvent même avec une dizaine de gosses par personne, alors qu'à l'université ils crachaient sur tout ce qui pouvait avoir moins de dix-huit ans. À nous tous, nous pouvons désormais repeupler l'université, rien qu'avec nos enfants. Elle est belle l'ironie du sort, regardons-nous tous, rejoignant le campus de notre belle Université après une longue absence. Nous avions tous jeté un oeil attendris à cette grande façade le jour de la remise des diplômes, le coeur plus ou moins gros alors que nous vivions nos derniers instants en un lieu qui avait bouleversé nos vies durant de longues et fastidieuses études. Nous arrivons par la grande porte, les caméras braquées sur chacun de nous tandis que nous pénétrons dans le campus, foulant les graviers de l'allée des grecs. La télévision à la recherche du moindre signe émotif, la moindre mimique, qu'elle soit joyeuse ou triste, renfrognée ou nostalgie. Ici c'est chez nous, dix ans plus tard et enfin la grande confirmation. Le slogan que nous avons tous scandé lors de nos années folles, les mots les plus vrais et les plus sincères s'échappent de nos souvenirs pour se déposer sur nos lèvres souriantes alors que nous détaillons nos anciennes maisons de confrérie avec mélancolie. There's no place like Berkeley . Nous nous laissons attendrir par de vieilles façades, certaines remisent à neuf et d'autres vieillies par les années, portant toutes les lettres grecques de nos confréries, gravés de noir dans le marbre blanc. Pourtant, rien n'a changé, tout est encore similaire, à la place exacte où nous l'avons laissé. Un parfum familier rempli nos poumons, le chaleur californienne nous rappelle nos jeunes années et avant même que nous nous en rendions compte, nous nous sentons déjà à la maison. Berkeley, c'est chez nous. Le grand hall, les panneaux d'affiches, les bureaux. Rien n'a changée, notre belle Université est toujours intacte et c'est avec grâce que nous décidons d'emmener nos enfants, nos époux et épouses dans cet endroit qui fut un jour le siège de tous nos espoirs, mais aussi nos craintes. Tous les recoins nous rappels met notre mémoire en éveil et nous nous retrouvons à raconter nos vieilles histoires comme si elles étaient encore fraichement ancrées dans nos songes. La bibliothèque nous ouvres ses portes, re décorée par le comité étudiant pour l'occasion. Une salle immense où les livres ont été poussés vers la sortie, où les cotillons sont rois et la scène théâtrale. Lumière tamisée, baignant la pièce d'un éclat bleu marine clairsemée tachetée de lumière. Des tables, des chaises dispersées dans les coins, des buffets et au centre, une piste de danse ou plutôt de rencontre. Dans la foule, des visages en cherchent d'autres, impatient de revoir les vieux fantômes du passé . Nous sommes tous là, prêt et pimpant pour ces retrouvailles tant espérées. Certains visages s'illuminent alors que des regards se croisent, d'autres aux contraires, se contrarient face à une vieille connaissance aperçue non loin de là. Certains reprennent les bonnes vieilles habitudes, d'autres au contraire confirme qu'ils ont changés. Certains ont changé, d'autres sont toujours les mêmes. Mais l'important, c'est que nous soyons tous là et alors que vous vous décidez à entrer dans la pièce et à vous aussi, faire des heureux ou des malheureux de par votre simple présence. C'est le grand moment, la rencontre avec le passé, vous présentez votre passée auparavant présent, à votre présent anciennement futur. Et si vous craignez de ne pas avoir la possibilité de discuter avec tous le monde, il n'en est rien, vous êtes roi / reine de cette nuit, même vos enfants l'auront compris, car au rez de chaussée se trouve une crèche aménagée rien que pour l'occasion. Et oui, c'est ça Berkeley, l'art de penser à tout ! Et n'oubliez pas ! Vous êtes filmé !
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyVen 6 Juil - 3:12

Vivre ; ça doit être une sacrément belle aventure !!On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies.Jezabel Jordane: Ten Years Later

    Emmener Dylan ou pas ? Hum ce serait une bonne idée je devais bien l’admettre. Au moins, je serai sur qu’il pourrait voir son père à la soirée, sans qu’il ne me le réclame tous les jours après cela. Mais dans le même temps, si j’allais à cette foutue soirée, c’était pour pouvoir profiter des quelques rares personnes qui avaient comptées pour moi à l’Université et que je ne voyais que très peu souvent. Bien sur, en tête de liste se trouvait Lucile, mais ce n’était pas encore sur qu’elle se rende à la soirée. Enfin au moins, je savais que d’autres personnes seraient présentes, entre autre Lennon, le père de Dylan. Notre relation n’avait été faite que de haut et de bas durant près de dix ans, soit mon arrivée à Berkeley. A ma rupture avec Roman, j’avais eu deux choix : Lennon et Danahiel. Autant dire que les deux étaient loin d’être les hommes les plus sages de Berkeley et que ce n’était certainement pas avec eux que j’allais avoir une relation fixe dans laquelle m’engager. En même temps à l’époque, je n’avais aucune envie de me poser après avoir passé deux ans en compagnie de Roman. Aussi, la solution des deux gammas avaient été des plus parfaites pour moi. Pourtant j’avais perdu leur trace à tous les deux à la sortie de la fac, sans aucune envie certaine de les retrouver. Pour moi, ils appartenaient au passé, et devaient restés dans le passé. Mais parfois, les choses ne se passaient pas comme on le pensait et mes retrouvailles quelques années plus tard avec Lennon avaient été des plus surprenantes, autant pour lui que pour moi. Deux longues années passées à ses côtés, à avoir un fils avec lui, avaient fait de moi quelqu’un de différentes, de plus ouverte sur le monde et même moins renfermée. Bien sur, je ne doutais pas que je ne devais cela qu’à la maternité. Mais enfin, Lennon y avait été pour beaucoup, j’en étais quasi sure. Nous avions beau être séparés maintenant, et moi être en couple avec Nicklas, Lennon aura toujours une grande place dans ma vie, que je le veuille ou non.
    « Dylan, tu as pris tous les jouets que tu souhaites emmener ? » Criai-je du bas de l’escalier à mon fils se trouvant à l’étage de notre duplex new yorkais. J’entendis un rapide oui de la part de Dylan et je le vis dévaler les escaliers deux à deux pour me rejoindre, totalement exciter à l’idée d’aller sur la côté ouest retrouver son père. Aussi, j’attrapais les affaires que nous avions emballer dans une valise et j’appelais la voiture qui devait nous conduire à JFK pour prendre notre avion dans les plus brefs délais. Le chemin dura bien une bonne heure jusqu’à l’aéroport, l’autoroute étant totalement bouchée, merci le trafic. Validation des cartes d’embarquement, portique éléctronique et sécurité, une fois tout cela fait, Dylan et moi n’avions qu’à monter dans l’avion, faire un petit somme de quelques heures pour arriver en forme à San Francisco. Heureusement pour moi, une nurserie avait été mise en place à l’Université, pour que les enfants puissent se reposer passer une certaine heure. Décidemment, Chanel 8 avait tout préparé.
    Après quelques heures de vols, et un rapide passage à l’hôtel pour déposer nos bagages que je ne tenais certainement pas à me coltiner jusqu’à l’Université, nous reprîmes la voiture et arrivâmes à Berkeley, sublime Université, toujours aussi impressionnante. Même Dylan ne savait pas quoi dire face à une telle splendeur, et pourtant il était une vraie pipelette. Mais je m’étais plutôt cela sur le coup du décalage horaire plutôt qu’autre chose. A peine sortie de la voiture que je repérais déjà quelques têtes connues à l’époque où j’avais été étudiante. Bien sur, aucune personne qui n’ait le moindre intérêt à ce que j’aille leur parler. Je continuais donc d’avancer, la main de Dylan dans la mienne, en direction de la grande salle où était organisée la réunion, une certaine angoisse naissant au creux de mon ventre. Mon fils avait certainement du le sentir car je ressentis une légère pression sur ma main, et un sourire rassurant de la part de mon fils. Ce petit bout était décidemment exceptionnel. « Maman, maman je veux voir Papa !! Il est où Papa ?? » L’impatience de Dylan avait des limites, limites que je ne tenais vraiment pas à montrer en publique. « Et bien il n’est peut-être pas encore arrivé tu sais, il ne devrait pas tarder, il a promis d’être là ! » Rassurai-je alors Dylan, avant d’être interrompu par une greluche en tailleur rose bonbon, un sourire hypocrite collé au visage. Oh oui, chanel 8. J’avais oublié que la télévision serait présente. La greluche chercha à me foutre son micro devant le nez dans le seul but que je réponde à quelques questions. « Désolée mais je n’ai aucune envie de répondre à vos questions merci. » Les médias, je les fuyais comme la peste, même si un certain nombre de gens avait fini par savoir ce que j’avais commis par le passé. C’était simple, ils m’horripilaient et moins je les voyais, mieux je me portais. Faisant quelques pas supplémentaires dans la salle, je cherchais du regard Lennon, espérant ainsi pouvoir satisfaire le plaisir de notre fils.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptySam 7 Juil - 14:38

Après une reflexion intense, je parvins à determiner quel moyen de transport j'allais utiliser. J'avais choisi ma voiture, parce que j'adorais conduire et que je pourrais rentrer quand je voudrais. Je ne serais pas tenu d'attendre un train. Et puis, Oakland-Berkeley, la distance n'était pas si grande.
Longue hésitation aussi à propos de Gabriella, ma petite amie. Elle n'avait pas fréquentée l'université. Je ne savais pas si je voulais qu'elle vienne. Finalement, il s'avera qu'elle avait une autre sortie de prévu à cette date, elle devait aller rejoindre sa meilleure amie à New York. Elles allaient faire les boutiques pendant quelques jours. Cela ne me dérangeait pas, je n'avais pas trop envie qu'elle découvre qui j'étais à l'époque de mes études.
Quelques minutes avant de partir, j'envoyais un message à Gab', elle était dans l'avion depuis une heure. Je lui souhaitais un bon voyage.
Je me dirigeais vers la porte de la maison. Je m'observais devant le mirroir de l'entrée. J'avais enfilé un costume noir, une chemise bleu très clair dont j'avais laissé le premier bouton ouvert, pour faire moins sevère. Dans le même objectif, je n'avais pas mis de cravate. J'attrapais les clefs de mon coupé-cabriolet. Je m'installais au poste de conduite avant de partir en direction de Berkeley. J'allumais la radio et bougeais un peu en rythme avec la musique qui passait.
Alors que la route défilait, je me remémorais mes années d'études. J'avais été deux Maël en même temps : celui qui avait perdu son jumeau et qui ne le vivait pas super bien et celui qui était très arrogant et qui sortait tout le temps. Ce dédoublement entrainait que j'avais deux types d'amis, ceux qui connaissanent le vrai moi et les autres. Mais j'avais fini par trouver un équilibre entre ma sensibilité et mon coté égocentrique. Disons que je n'étais plus centré sur moi, je m'étais détaché de l'influence de mes parents pour devenir quelqu'un qui n'accordait plus d'importance au statut social de mes interlocuteurs.

En arrivant à San Francisco, je vis que j'avais un peu de temps avant le début de la soirée. Je me baladais dans les rues. Je n'habitais pas loin de la ville et pourtant je n'y étais pas revenu depuis la fin de mes études. Cette visite avait quelque chose de symbolique pour moi. Comme un retour aux sources. Je revoyais le jeune homme que j'étais dix ans auparavant. J'avais changé, j'étais devenu une personne intègre.
Je consultais ma montre, il était desormais l'heure d'aller à l'université. Je passais le portail, impressionné comme le premier jour que j'avais franchi ces portes. Je ne voulais pas rejoindre la bibliothèque, où aurait lieu la fête, tout de suite. Je choisi le me promener le long du chemin des grecs. Les maisons des confréries n'avaient pas changées. Et pourtant elles me semblaient différentes. Je ne saurais expliquer cette pensée, mais les maisons avait quelques chose de pas pareil.
Je décidais de faire le chemin inverse pour aller vers le bâtiment principal. Après tout, si j'étais venu, ce n'étais pas pour observer des résidences, mais pour voir les élèves avec qui j'étais à la faculté.
Je croisais des regards familiers, je hochais la tête pour saluer de loin quelques personnes que je connaissais. Je voyais les ancien élèves arriver. Nombreux étaient les couples qui étaient venu avec leurs enfants. Je savais qu'une crèche avait été mise en place pour que les parents puissent passer une soirée seuls. J'observais les têtes des petits. Ils étaient tous mignons à croquer. Ils me faisaient penser à l'idée que j'avais depuis quelques temps. Je voulais demander à Grabriella de venir vivre avec moi, voir même de faire ma demande en mariage.
Je revins à l'instant présent, alors que je vis un couple se faire alpagué par une journaliste. Ah... Oui, Channel 8 voulait faire un reportage sur les étudiants présent au moment de la fusillade du 14 février.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyDim 8 Juil - 18:00

❝.Here’s the mini-cherry on top of the regular cherry on top of the sundae of awesomeness that is my life.❞
Aperçue, la légendaire et intouchable Constance La Tour Dubois, gratifiant cette réunion au sommet de sa céleste présence. Introduisant par la même le niveau supérieur en matière de diablerie, d'arrogance exquise et de beauté révoltante, en la personne de son fils, Enzo. « .Bon anniversaire, perfection. » murmurais-je à l'adresse d'un petit garçon désormais vieux de trois ans, me scrutant avec timidité et malice. Je remettais les plies de son tee shirt, tâchant d'accorder ma beauté modèle réduit, à la perfection vestimentaire crée par ma Petrov-Versier pour cette occasion spéciale. Ses grands yeux bleus me fixaient avec impatiente et lui adressant un sourire rassurant, je décidais de me redresser et de le laisser prendre les devants. Mes talons résonnèrent sur le bitume avant d'aller rapidement se confondre avec le gravier, annonçant ainsi l'arrivée imminente d'un duo modèle de réussite. Et pour une fois, je ne faisais pas paire avec l'un de mes éternels comparses, mais bel et bien avec la relève de notre génération. Enzo, de son prénom, déambulait à quelques pas devant moi, découvrant un paysage inédit et un tout autre climat. Jetant un coup d'œil en sa direction, je le laissais divaguer à petits pas vers un passé lointain, mais jamais enfui pour autant. Mes premiers regards impétueux dévisageaient un paysage trop familier pour n'être qu'une bride du passé, je me rappelais encore de ma première entrée en matière au sein de la ravissante Berkeley. L'entrée par la grande porte, qui se dessina dans mon paysage comme aussi majestueuse qu'autrefois. Laissant mes talons me guider vers le grand portail, cherchant déjà du regard ma plus fidèle acolyte qui devait être probablement au milieu de la foule de journalistes en train de répondre à toutes les questions possibles et imaginables, je fus néanmoins stoppé dans ma course par deux petits saphirs me fixant avec timidité. « .Maman. » m'apostropha ma petite voix favorite. Maman, oh dear, même après deux années complètes, je ne m'y faisais toujours pas et ne m'y ferais probablement jamais. Il me tendait les bras en quête d'une étreinte, intimidé par tant de foule et surtout tant d'hystérie autour du seul petit mètre cinquante sept d'une Petrov-Versier on ne peut plus bavarde. No matter how big and bad you are, when your three year old give you his hands, you hold them. Soulevant Enzo dans les airs, portant sa petite carrure à ma taille alors qu'il déposait sa tête sur mon épaule, je décidais de faire vœux de silence pour les secondes à venir. Hors de question que je ne dise quoi que ce soit devant les caméra. J'avais une vie déjà trop publique à mon goût et n'ayant jamais aspiré à la célébrité, je décidais qu'ils n'auraient rien de moi ce soir, contrastant ainsi avec l'engouement de ma meilleure amie pour les apparitions publiques. Ma main libre se déposa dans les cheveux d'Enzo tandis que je dépassais les journalistes, attrapant au passage Manon prise en pleine conversation, remarquant Jade par la même occasion. Quelques pas et nous étions déjà à l'abri de l'hystérie, quoi que niveau hystérie, j'avais encore de quoi assurer derrière en la personne de Manon Petrov-Versier ! Je déposais Enzo au sol, l'invitant à aller jouer avec Jade le temps des retrouvailles avec ma bien adorée du jour, du mois, de l'année, d'une vie que dis-je ! « .Bitch. Aujourd'hui, je suis lesbienne pour toi. » annonçais-je à son adresse, lui adressant un regard entendu, formidable peste que j'étais. Me retrouver en ces lieux réveillaient mes réflexes les plus diablotins, les plus délicieux à mon sens. De nature impérieuse, je dévisageai nos prétendu ex camarades avec la même savoureuse arrogance que je leur avais attribué par le passé. Prouvant dix années plus tard que les diables gouvernaient et gouverneraient le monde jusqu'à la fin des temps, je devinais que la moitié était désormais simple employé de bureau, là où ma meilleure et moi excellions dans nos domaines respectifs. Peu décidée à me mêler au cortège d'anciens élèves se dirigeant vers le grand bâtiment, je déclarais néanmoins les hostilité petrovduboisienne ouverte ! Au programme, moqueries en tout genre et déballage de sarcasmes, comme nous savions si bien le faire. En dix ans, j'avais évolué dans bien des domaines niveau maturité, mais pas dans le domaine du rabaissement d'autrui, pour toi public. Ainsi me détournais-je de ma Manon afin de jeter un coup d'œil à Enzo, qui vint me prendre la main tandis qu'une ombre, que dis-je, l'ombre d'une bonbonne, s'avançait vers nous. « .Regarde ça, Lou Charrier-Lecler, fois vingt. Même le nez est fois vingt. J'en serais presque impressionnée. » annotais-je d'un ton sarcastique à l'adresse de ma favorite. Constance, n'apprendras-tu pas à tolérer les obèses, les laideurs, à défaut de les apprécier. Certainement pas. L'ex Iota / Théta avait du prendre au moins une centaine de kilos et pouvait désormais se vanter de faire exploser nos anciennes tenues de cheerleader. Santé ! « .Oh qu'ils sont mignons. Il ressemble beaucoup à Augus.. » nous aborda l'ogresse, adressant à mon fils un regard émerveillé. C'est vrai que des beaux enfants comme ça, tu ne dois pas en voir tous les jours comme ça. Néanmoins je me renfrognais quant à la fin de sa supplique. L'éternelle comparaison, celle à laquelle j'avais le droit à chaque fois. Mon fils ressemblait trait pour trait à son pineur de basse cours de père. Une seule phrase de la part de notre boudin national et j'étais déjà foncièrement agacée. « .Personne, il se ressemble à lui-même. » maugréais-je d'un ton sec. « .Et s'il devait ressembler à quelqu'un, ce serait à sa seconde maman. » renchérissais-je, cette fois-ci dans un timbre plus sobre, affichant un rictus amusé. Lesbienne ! Loulou la grosse nous contempla avec appréhension, Manon et moi, tour à tour, parfois elle déviait vers Enzo et Jade sur qui elle cherchait des traits proches des miens ou de ceux de Manon. Jade encore passait pour Manon, mais Enzo ? Rien a voir, yeux bleu, typé tronche d'italien. Mais quand on est bête comme Lou Charrier-Lecler, on gobe tout ce qu'on vous raconte. Ainsi décida-t-elle de s'acquitter de notre divine présence en silence. « .Nous aurions dû faire ça des années auparavant, franchement. » déclarais-je à l'adresse de Manon en haussant les épaules - Le coup des lesbiennes, s'entends - tandis que je reprenais Enzo dans mon étreinte. « .Qu'est-ce que tu en dis ? deux mamans fantastiques, c'est mieux qu'une maman fantastique et un papa qui essaye de te faire des frères et sœurs à toutes les pimbêches du pays. » déclarais-je d'un ton ironique, levant les yeux au ciel. La mère terrible que j'étais racontait ça à son propre fils. On s'en fiche, de toute façon il ne comprend visiblement pas ce que je raconte, vu l'immense sourire qu'il me sert. Oui je sais, maman est très drôle, on rigole beaucoup avec maman. Et papa ne va pas rigoler de si tôt avec elle, oui oui oui.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyDim 8 Juil - 23:46

Caly&&Drew
It's a beautiful night, we're lookin' for something dumb to do, hey baby, i think i wanna marry you ! Is it the look in your eyes ? Or is it this dancing juince ? Who cares baby, i thing i wanna marry you. There's a little chapel on the boulevard where we can go, no one will know... oh come on Giiiirl !


Ah la Californie... je ne pouvais pas décrire à quel point l'ambiance de la côte Ouest m'avait manqué au fil des années, pourtant depuis que j'avais été diplômé après 5 ans de droit, je n'étais plus jamais revenu ici. J'avais décidé de retrouver mes racines et de rentrer en France, ce pays me manquait tellement qu'il était impossible que je passe une année de plus loin de ma famille, c'est ainsi que Calypso et moi étions allé rejoindre Jason et mes grand parents dans le sud de la France pour passer la fin des vacances d'été. Nous n'avions pas encore de réels plans pour l'avenir mais nous savions que nous voulions passer le reste de notre vie ensemble, pouvoir dormir l'un avec l'autre côte à côte pour toujours dans une maison que nous pourrions appeler la notre. Nous avions bien changé, nous n'étions plus les adolescents un peu stupides qui avaient oublié de mettre un préservatif provoquant une grossesse presque non désirée alors que nous avions à peine 15 ans et 17 ans. Qu'aurions nous fait avec un enfant ? Aujourd'hui tout était bien différent, Calypso avait accepté d'adopter Jason, qui était le fils de la défunte La tour dubois qui avait péri lors de la fameuse fusillade qui avait fait le tour du globe il y a de ça une dizaine d'année, ce tragique évènement qui avait faillis nous arracher la vie à tous les trois n'avait fait que nous rapprocher Caly et moi car c'est peu après cela que nous étions parti, pour toujours... oui enfin nous le pensions, cela jusqu'à ce que nous recevions cette fameuse invitation de la fac de Berkeley pour fêter les 10 ans de notre promo et également la commémoration de la fameuse fusillade qui nous avait tous touché. J'avais immédiatement accepté, ainsi que Calypso car nous pensions tous les deux qu'il était une bonne chose pour Jason de retourner sur les lieux que sa mère avait jadis foulé du pied, où elle et moi nous étions rencontrés... nous avions besoin de ce petit moment entre hommes où je pourrais enfin lui dire que Fleur était une femme bien, à la fois belle et intelligente, toujours à l'écoute des autres, et qu'elle ne méritait certainement pas de finir ses jours ainsi.

A peine arrivés à l'aéroport, la différence de température entre Paris et San Fransisco me frappa presque immédiatement, je tenais fermement la main de Jason qui avait maintenant 13 ans mais qui était devenu un vrai casse cou, il passait son temps à faire des blagues et à faire le beau devant les filles, ce qui m'amusait énormément car à chaque fois qu'il faisait une bêtise, Caly et moi nous nous regardions avec un air exaspéré bien connu et elle me sortait presque toujours la même phrase "il est bien comme son père dis donc !" Cependant, revoir cette ville que j'avais connu de bien des façons il y a plus de 10 ans me faisait un petit pincement au coeur, je savais qu'après cette soirée je reviendrai surement bien plus souvent ici qu'auparavant. Nous avions pris une chambre à l'hôtel pour que tout soit pris en charge, et en un instant après un brin de toilette et avoir enfilé nos costumes et robes de soirées, nous étions à bord d'une limousine qui nous emmenait directement au lieu de rendez vous indiqué par l'invitation. "dis papa, tu crois qu'il y aura des autres ados ?" Je lui ébouriffais les cheveux ce qu'il détestait au plus haut point. "Ecoute tu verras bien, de toute façon je doute que Caly et moi soyons le seul couple à en avoir un, enfin une fois là bas évite de te montrer, on pourrait dire que tu es plus beau que ton vieux père." Je riais bêtement sous le regard bienveillant de Caly dont je tenais la main amoureusement.

Une fois sur les lieux, nous fûmes très bien accueillis, il fallait reconnaître que l'argent que les étudiants de la fac payaient chaque année était bien réinvesti en buffet et bar à volonté pour nous faire plaisir à nous les diplômés d'autrefois. Aujourd'hui j'avais une vie bien remplie entre la maison, les barbecue, les galas de charité et les affaires que je devais plaider évidemment, j'avais l'impression d'avoir tout réussi, il ne me manquait qu'une seule chose c'était la main de Calypso, la jeune femme et moi étions fiancés depuis un bout de temps mais jamais nous n'avions parlé mariage, il n'était pas question pour elle de perdre son indépendance à l'époque où nous nous étions installé en France, et bien sûr malgré le fait que mes grand-parents me forçaient la main, je ne voulais pas aller contre sa volonté, excepté pour ce soir, c'était le jour idéal, l'instant idéal. Je laissais Jason se balader parmi la foule et faire la connaissance des autres enfants qui comme lui étaient habillés des plus grand couturiers, il fallait dire qu'aucun d'entre nous n'avait mal fini, j'étais pourtant desespéré de voir que certains et certaines n'étaient pas mort comme cette La tour dubois qui ne prenait jamais de nouvelles de son filleul, non mais qu'est ce qu'elle faisait ici et avec un gosse en plus, si j'avais su que la vermine pouvait se reproduire j'aurais achevé mon oeuvre lorsque je la tenais sous le joug de mon pistolet il y a longtemps maintenant. Malgré tout, j'avais décidé de ne plus être rancunier envers elle et de respecter la mémoire de Fleur, après tout elle était sa soeur je n'y pouvais rien. HeyJason, si tu allais saluer ta tante, regarde elle est là-bas dis-je en la montrant discrètement du doigt, elle ne pouvait pas échapper aux yeux noisette de ce jeune garçon qui d'un pas décidé marchait déja vers elle. Je riais intérieurement avant de prendre la main de calypso et de déposer un léger baiser dessus. Je reviens, ne bouge pas. Je me dirigeais d'un pas décidé vers la petite scène improvisée qui avait été faite exprès pour cela et me décider enfin à prendre la parole, j'avais l'habitude de me retrouver en public devant du monde mais là c'était différent car tous à leur manière avaient marqué ma vie étudiante. Excusez moi un instant d'interrompre la musique ce ne sera pas long, tout d'abord bonsoir à tous, je vois que vous avez tous répondu présent et que vous êtes tous devenus des gens importants. Mais ce soir j'aimerais plutôt parler d'une personne qui est toute aussi importante à mes yeux, Calypso Brightside. Une jeune femme étonnante qui a su illuminer ma vie et surtout a bien voulu me supporter depuis toute ces années, ce qui n'est pas une mince affaire. je riais un instant avant de reprendre. Pour revenir dans le vif du sujet, j'aimerais ce soir devant vous tous faire une chose que j'aurais du faire depuis bien longtemps sans jamais trouver le bon moment. Je m’avançais enfin vers Calypso pour poser un genou par terre, un petit écrin à la main. Caly je t'aime, est ce que tu veux devenir ma femme... officielle ? je plongeais mon regard dans le sien espérant une réponse positive mais quoi qu'il en soit, je lui mis la bague au doigt et me relevait. avant de faire face aux visages médusés qui m'entouraient. Oui vous savez que nous sommes ici pour nous rappeler tous les bons souvenir de nos études comme les moins bons, il fallait au moins que je marque le coup en faisant un remake d'un moment qui a fait date et rendant hommage à Fleur La Tour Dubois qui nous a aujourd'hui quitté... je baissais les yeux un instant avant de prendre la main de Calypso pour l'emmener à l'écart des caméras et autres journalistes faisant signe aux musiciens de reprendre, tout cela pour éviter de répondre à une flopée de question et gardant ce moment juste pour nous, je savais qu'elle ne me donnerait surement pas de réponse ce soir mais au moins j'avais enfin eu le cran de lui demander et je n'avais jamais été aussi heureux de toute ma vie.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyLun 9 Juil - 17:52

SUJET COMMUN • suck me, beautiful 12062304290064773
❝ Well it's 10 years later and still I haven't a clue.❞
« Jacqueline, ta robe est prête, tu veux que j'aille la récupérer pour toi ? » Je levai les yeux du discours que j'étais en train de rédiger, détaillant du regard ma mère, toujours fidèle à elle-même, et dont la seule préoccupation était que je sois rayonnante ce soir. Bon courage. « Oui, merci » me contentai-je de répondre, la congédiant d'un simple signe de la main. Ce soir avait lieu les retrouvailles entre anciens étudiants de Berkeley et autant le dire, je n'avais absolument aucune envie d'y assister. Mon esprit était occupé par des choses bien plus graves et plus sérieuses et découvrir ce qu'étaient devenus mes anciens camarades ne m'intéressait guère. D'autant plus qu'il y aurait les caméras, les interviews, et quel regard portez-vous sur cette fusillade Mme la Sénatrice. Honnêtement ? Je ne porte aucun regard sur ça, c'est du passé, on a déjà tous eu du mal à aller de l'avant, ce n'est certainement pas pour nous y replonger contre notre gré, merci bien. La seule raison pour laquelle je m'y rendais ce soir était pour faire bonne figure. La campagne de réélection approchait à grands pas, même si de nombreux mois m'en séparait encore. Ne pas retourner à Berkeley signait mon arrêt de mort. Une Sénatrice qui ne prend pas au sérieux son travail, et bla, bla, bla. Un rapide coup d'oeil à ma montre. A peine quatre heures avant le début des hostilités. J'avais fait le voyage à San Francisco exprès, obligée de résider dans mon ancienne maison familiale sur le bord de plage. A vrai dire, je ne m'en plaignais pas, cela m'éviter de devoir continuer ce sympathique petit jeu de qui ignorera l'autre le plus avec mon mari, pour qui je n'éprouvais qu'indifférence, mépris les jours de mauvaise humeur. Un mariage qui n'avait rien de sentimental, mais une carrière en politique imposait certains choix et puisque je la prenais très au sérieux, épouser quelqu'un qui m'assurait revenus et mise en lumière, je ne regrettais pas ce choix. Après tout, il fallait faire des sacrifices, et même si j'aurais préféré épouser quelqu'un que j'aimais, tant qu'à faire, je me contentais très bien de ce mariage-là. Il ne me rendrait jamais heureuse, je m'étais fait une raison, et ma carrière passait avant tout et m'imposait de passer tout mon temps à travailler, ce qui me convenait parfaitement. L'éclat d'une vague sur le sable me fit relever les yeux et je me perdis dans la contemplation de la plage. Tout semblait identique, difficile de croire que sept ans avaient coulé sous les ponts. Impossible de me reconcentrer sur mon discours, je finis par laisser tomber. Aimee revint bien trop vite à mon goût de sa quête, déposant ma robe sur mon lit. Une somptueuse robe, noire, élégante, à l'image de la Sénatrice que j'étais devenue. Adieu crises d'hystéries, problèmes de cœur et d'amitié, adieu télé-réalité et autres délires de photos érotiques, j'étais devenue une femme de pouvoir, sérieuse, dévouée, et à l'ambition bien trop démesurée. Une seule chose venait ternir cette image de femme à la carrière réussie, une chose dont je me gardais bien de parler à qui que ce soit. Ni mon mari, ni mes amis, ni mes parents, ni même mon frère n'étaient au courant. La seule chose qui aurait pu me trahir si je n'avais pris tant de soin à le cacher était les cernes mauves, témoin de ma fatigue qui n'avait absolument rien à voir avec le travail. M'observant dans mon miroir de pied, je contemplai ma chevelure blonde, sachant pertinemment que d'ici quelques semaines, quelques mois si j'étais chanceuse, je n'aurai plus un seul cheveu sur le crâne. Cancer du sein diagnostiqué trois semaines auparavant, ce qui induisait automatiquement une chimiothérapie qui comme chacun sait ne faisait pas que du bien. Cela me donnait encore moins le cœur à la fête et j'étais prête à inventer n'importe quelle prétexte pour ne pas me rendre à la réunion et rester chez moi. Une heure et demi de préparation, Mme la Sénatrice, qui avait d'ailleurs conservé son nom de jeune fille, symbolisant ainsi sa liberté et son indépendance, se devait d'être absolument irréprochable et impeccable. « Amuse-toi bien, et n'oublie pas, ton futur dépendra peut-être de ce soir, n'oublie pas l'objectif... » fit ma mère en me voyant m'approcher du pas de la porte. J'acquiesçai avant de quitter la maison dans une voiture noire. Vingt minutes plus tard, je dépliai mes jambes et sortis élégamment de ladite voiture, observant la foule déjà rassemblée devant l'entrée. Anciens étudiants, professeurs, journalistes, tout le monde était réuni, ne me donnant qu'une seule envie : prendre mes jambes à mon cou. Je me redressai, tête haute, fière et digne, avant de m'avancer vers les portes que j'avais franchi si souvent pendant mes cinq années d'études. Je n'avais pas eu le temps de pénétrer à l'intérieur de mon ancienne université que je me faisais alpaguer par les journalistes. Génial. Je leur adressai mon plus beau sourire, business is business. « Madame la Sénatrice, qu'est-ce que vous ressentez à l'idée de revenir ici, où vous avez vécu ce terrible drame ? » « Quelles sont vos premières impressions ? Avez-vous gardé contact avec d'anciens camarades ? » « Quels sont vos projets pour le futur, pensez-vous vous représenter en tant que Sénatrice ? Envisagez-vous d'accéder aux plus hautes sphères de la politique ? » Je répondis aux questions, les unes après les autres, jouant parfaitement la comédie, comme si j'étais ravie de me trouver là. Je finis par les remercier de leur temps avant de faire mon entrée dans l'un des nombreux couloirs de Berkeley. Let's get it started, j'étais prête à sortir mon plus beau jeu d'actrice et à donner l'illusion d'être intéressée par les autres. A peine arrivée dans la bibliothèque – où, entre nous soit dit, j'avais passé très peu d'heures- et j'eus le droit à un moment mémorable, une nouvelle déclaration officielle de McFendders himself. Génial. J'avais l'impression d'être projetée douze ans plus tôt, et cela ne me plaisait absolument pas. D'emblée, je repérais les personnes que j'allais devoir éviter et je me saisis d'une coupe de champagne gracieusement tendue par un serveur. My outsides are cool, my insides are blue.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyLun 9 Juil - 21:12

❝.High school was awesome. But then we graduated and everybody started getting married and all that other stupid crap.❞
Je retrouve dans un sourire, la flamme des souvenirs. Quatre juillet deux mille vingt-deux, assise confortablement sur la banquette arrière de notre taxi de luxe, je m’amusai à prendre des centaines de photos de ma plus belle, de ma fille, ma Jade. Jade Kiara Hell Constance Eynsford-Baxter de son nom complet. Habillée telle une divine poupée descendue tout droit du ciel, je lui déposai pour la énième fois son serre-tête sur sa longue chevelure brune afin de parfaire mon tableau Petrov-Versier le plus sublime qu’il soit. Parfaite. « Aussi belle que sa maman ! » déclarai-je, le sourire aux lèvres l’enlaçant une dernière fois avant que le chauffeur ne nous ouvre la porte. Reine Manon et Princesse Jade enfin arrivées à destination. L’énorme bâtisse de l’université de Berkeley se dressa devant nos yeux., loin d’être émerveillée par la vue, je scrutai les environs d’un air passif avant de me prendre un violent coup de passé en pleine figure. Berkeley ou l’histoire de ma vie, là où tout avait réellement commencé. Vêtue d’une somptueuse robe noire signée de mon propre nom ( petrov-versier, what else ?) , mes louboutin dernière collection claquaient sur le sol Californien tandis qu’une foule de journalistes se retournèrent vers les deux déesses que nous étions, certains clamaient même mon prénom m’ayant reconnu de loin. Décidemment, rien n’avait changé où Manon passe, la foule l’acclame c’est bien connu. Perchée sur quinze centimètres de talon, je m’approchai du regroupement agrippant fermement la main de ma Eynsford-Baxter, un air à la fois mesquin et malicieux planté sur mon visage de diablotin, prête à assurer le ‘ manon show’ comme à ma plus grande habitude. La presse, les journalistes, les paparazzis, j’étais entrée dans ce monde il y a de ça quelques années et contrairement à d’autres, je me plaisais à être photographiée à chaque coin de rue, à lancer des scoop à tout va, ….. Grande héritière de l’empire de Kim Kardashian, je m’amusai pleinement avec les journalistes, leur décrivant en détail à quel point ma vie pouvait être passionnante et exaltante. En réalité, je ne parlais que de moi, de moi et encore de moi ( il était évidemment hors de question que le prénom de Jade soit répertorié quelque part ). J’aurais pu passer des heures et des heures à commenter ma petite personne mais Constance et Enzo arrivèrent à leur tour( merveilleusement bien habillés, soulignons-le quand même) signifiant que mon très long entretient avec la presse venait de prendre fin. Bye bye futilités, bonjour mes plus beaux. Avant que les hostilités ne commencent réellement, je tenais à jouer mon rôle de marraine à la perfection en m’accroupissant face à mon petit homme préféré, me mettant à sa ‘hauteur’. « Joyeux anniversaire mon Enzo ! » lui soufflai-je enjouée prête à le manger tout cru. Les anniversaires c’est sacré chez la Petrov-Versier et ça la rend surtout folle. Reprenant place au côté de mon binôme favori, je ne pus m’empêche de lui adresser un rictus amusé quant à ses dires. Lesbienne pour moi, ça me va bitch. « Constance La Tour Dubois veux-tu devenir … ma petite amie officielle pour la journée ? » déclarai-je pleine de mauvaises intentions, me moquant ouvertement et une nouvelle fois de ce très cher McFendders. Douze ans plus tard et le coup de la petite amie officielle demeurait un mythe ‘officiel’. D’humeur moqueuse comme jamais ( ou plutôt comme toujours ) , ce soir des têtes allaient tomber et j’étais certaine que ma préférence partait du même principe que moi. Non, désolé pour toi public, nous ne sommes pas devenues plus compatissantes avec le temps. Première cible en vue, Lou Charrier-Lecler, grande abonnée aux sarcasmes petrov-duboisien depuis des années. « Tu lui ajoutes des tentacules et elle pourrait aisément postuler pour le rôle d’Ursula. » Ursula la méchante sorcière dans la petite sirène s’entend. J’adressai un regard complice à ma meilleure, toujours partante pour énoncer des comparaisons très ‘ manonienne’ , on mettra ça sur le compte de ma Jadou grande fan du dessin animé de disney. N'aies pas peur, Pauvre âme en perdition, Décide-toi, fais ton choix ! Je suis une femme très occupée, Et je n'y passerai pas la journée. ♪ Ô tiens, Ursula en mode suicidaire dont la tirette de sa robe s’apprêtait à exploser vu le surplus de graisse s’approcha de nous, les yeux émerveillés contemplant nos deux petites merveilles, n’hésitant pas à émettre ses commentaires. Pas touche la grosse. On s’en f-o-u-t. Blasée, elle s’octroyait le droit de venir nous interpeller alors que nous avions fait de sa vie universitaire un véritable enfer, la dénigrant sur tous les points possibles et imaginables. Ma petite truie, n’as-tu toujours pas appris que l’on ne mélangeait pas les serviettes et les torchons ? Néanmoins, laissons là rêver, elle ira crier sur tous les toits que la La Tour Dubois et la Petrov-Versier ont daigné lui adresser la parole durant ce fameux 4 juillet. Passant devant ma plus belle, ne sait-on jamais, je lui adressai un regard rassurant signifiant : ne t’inquiète pas, Loulou la pas belle ne te touchera pas. Grande prêtresse du duo Consgusto, je me plaisais à acquiescer à cette fameuse comparaison entre mon Gusgus national et son fils, mais madame vergetures ne me donnait l’envie d’argumenter sur mes deux loulous préférés. « Je suis sa mère … aussi. Nous comptons nous marier d’ici quelques mois. » lançai-je avant d’hausser les épaules sur un ton on ne peut plus sérieux, rentrant dans le jeu de la Constance. « Inutile d’en rêver la réponse est négative. » Non tu ne seras pas invitée, pas même dans tes rêves. Adressant un regard complice à mon acolyte de toujours, je ne pus m’empêcher de m’approcher d’elle accentuant bien sur le fait que nous étions en couple. Ou pas. Va donc propager la nouvelle ma très chère, vole donc vers la connerie humaine. Ainsi soit-il au revoir boudin. « Je ne voulais pas faire de l’ombre à Augusto, tu comprends. » murmurai-je faussement compatissante pour mon italien favori, c’est toujours de la faute d’Augusto de toute manière. Ecoutant sans pour autant être attentive aux paroles de la dite meilleure amie, je restai stupéfaite par ce qui se tramait à quelques mètres de nous dans la bibliothèque, apercevant Drew McFendders monter sur scène. Non il n’allait pas… seigneur. « Const …. Constance ! » l’interrompis-je dans sa lancée passionnante mais quand il faut, il faut et là il le fallait grandement. Agrippant son bras, j’entrainai Constance et Enzo dans ma course ( ça va elle court pas non plus ) vers la bibliothèque, hors de question de manquer ça, plutôt mourir et aux premières loges en plus. « IL VA RECOMMENCER ! » proclamai-je haut et fort de ma voix la plus stridente, complètement hystérique par ce qui s’apprêtait de se passer. « S’il ose prononcer ‘ petite amie officielle’, je l’applaudis ! » rien à cirer d’être comparée à une otarie, Drew faisait son énième déclaration et ça …. c’était à la limite du divin pour mes oreilles. Je me mis à rire pleinement ( limite diaboliquement) à chacune des phrases prononcées par notre officiel, plus il parlait plus j’avais envie de me prendre le fou-rire de ma vie. Pas très discrète pour un sous, nanard faisait son show et Constance et Manon s’assuraient d’être le meilleur public qu’il soit. « Veux-tu devenir ma femme officielle ? » répétai-je à mon tour sur la même intonation que la sienne à ma française, tentant de rester sérieuse mais en vain. Seigneur, il me tuera un jour avec ses déclarations celui-là. Chose promise, chose due, je me mis à l’applaudir, à l’applaudir davantage dès qu’il daignait ouvrir sa bouche.« Je m’occupe de le dire à tout le monde. » Iphone- contact- groupes – berkeley . Tous les étudiants n’étaient pas encore arrivés et ils seraient dommage que la moitié de notre génération manque le spectacle, qu’elle est gentille cette Petrov-Versier. Venez donc vous moquer de ce cher Drew public, gusgus t’es où ?! « Je crois que j’ai trouvé ma nouvelle sonnerie de téléphone ! » veux-tu être ma femme officielle. Veux-tu être ma femme officielle. Sonnerie signifiant un énorme fou-rire à chacun des appels entrant. Validation.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyMar 10 Juil - 11:31

« Monsieur Benson je ne sais pas si c'est une très bonne idée d'aller là-bas, je vous signale que vous êtes en pleine tournée. » Calé dans le fond du canapé en cuir de mon salon, je lance un regard en coin à mon manager, qui en dit long sur mon agacement du moment. Tout le monde le sait, je déteste que l'on me contredise et je n'aime encore moins, que l'on décide à ma place de ce que je dois faire ou non. Il est clair que depuis que je suis devenu l'un de ces artistes mondialement connu, je n'ai plus la possibilité de faire tout ce que je souhaite comme je pouvais le faire lorsque je n'avais encore que vingt ans. « Je ne me souviens pas vous avoir demandé votre avis. Alors épargnez moi ce genre de remarque inutile. » Dis-je sur un ton relativement calme, mais sec. Bien entendu je n'étais pas le genre de rockstar qui se la joue diva. J'avais mon caractère certes, mais je n'étais pas le genre de personne à demander que l'on repeigne sa loge en vert fluo, ou bien que l'on me file des saladiers entier de friandises. Tout ce que je veux, c'est que l'on me laisse un minimum de liberté. « En revanche si tu veux te rendre un minimum utile, fais moi parvenir mes costumes s'il te plait. » Dis-je avant de me sortir une cigarette. Même en ayant pris quelques années, mon caractère était toujours aussi trempé. On dit qu'avec l'âge on fini par s'adoucir, eh bien j'ai du être épargné de ce phénomène. Etant donné que j'étais actuellement en tourné avec mon groupe, il m'était difficile de trouver un peu de temps libre. Mais vu que nous devions venir jouer à San Francisco dans trois jours, c'était l'occasion pour aller à cette réunion qui réunissait tout les anciens élèves de Berkeley. Je n'étais pas spécialement stressé à l'idée de me rendre à ce genre d'évènement, à vrai dire je ne connaissais plus vraiment cette sensation étant donné que j'étais habitué à chanter devant des milliers de personnes durant mes concerts. Alors la présence de caméras et une centaine de personnes que j'avais fréquenté durant des années n'allait pas me faire angoisser. La porte d'entrée claque violemment, me faisant subitement tourner la tête en direction du bruit. Ma soeur et sa grande délicatesse, une véritable reine en matière d'entrée fracassante. Un point que nous avions en commun donc. Un léger rictus se dessine au coin de ma bouche, pendant que ma frangine déboule à travers la pièce perchée sur ses hauts talons. « Alors tu y vas à cette réunion ? Je suppose que ta pétasse sera présente. » Lache t-elle sur un ton agacé, tout en croisant les bras. Mon visage quitte l'air amusé que j'avais pour une mine plutot agacé. Sourcils froncés, j'écrase la fin de ma cigarette de le cendrier et me lève du canapé afin de me poster en face de ma frangine. Etant donné que je fais bien deux têtes de plus qu'elle, elle sait qu'il ne faut pas trop me pousser à bout. « Ecoute moi bien, Koda est la mère de ma fille, alors que tu l'aimes ou non, je m'en tape comme de l'an quarante vois-tu. » Dis-je sur un ton sec. Je n'aimais pas que l'on parle de cette façon de la mère de ma fille. Certes elle n'était peut-être pas la meilleure fréquentation que j'avais pu connaître plus jeune, mais elle m'avait apporté la meilleure chose qui soit : Dawn, notre fille. Une des raisons pour laquelle je voulais impérativement aller à cette réunion. Je voulais les retrouver toutes les deux. Soudain Crystal pénètre dans la pièce et m'apporte les vêtements que j'avais demandé. Je lance un regard à ma soeur « Tu peux aller déverser ta mauvaiseté ailleurs, j'ai des trucs à faire. » […] La route m'a paru interminable alors que de la villa à l'université il n'y a que dix petites minutes. L'impatience se lisait sur mes traits et à travers mes gestes. Je me mordais la lèvre inférieure tout en tapant nerveusement du pied. Bong sang, ne pouvait-il pas rouler un peu plus vite ?! Soudain, les bruits de frein me font réagir. Ca y est, nous y voilà. Je remets en place le col de ma chemise et tape sur l'épaule de mon chauffeur afin de le remercier. A peine avais-je mis les pieds à terre que j'entendais certains journalistes crier mon nom. Me trimbaler dans un costume noir griffé d'une grande marque de haute couture, me faisait tout de même une drole de sensation. Bien que je sois un habitué des soirées mondaines et tout le tralala, je ne me sentais réellement à l'aise que dans un bon vieux jean et un t-shirt trois fois trop grand pour ma carcasse d'anorexique. Cependant, on m'a toujours dit que j'étais très beau dans ce genre de tenu, les tatouages rendant mon style parfaitement inimitable. Je m'avance dans l'allée, me rapprochant de plus en plus des journalistes et de certains de mes anciens camarades qui ont l'air de s'amuser à répondre aux journalistes. Personnellement je n'aime pas les journalistes. D'ailleurs je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis battu avec l'un d'entre eux. Ils sont toujours là, à vouloir en savoir toujours plus sur vous, à vous épier du soir au matin. Passant une main dans ma touffe de cheveux brune, je replace quelques mèches tout en passant devant la foule de journaliste, les gratifiant d'un simple sourire typiquement andreasien. Un peu plus loin j'apercevais ma Jack et sa chevelure toujours aussi blonde, en pleine discussion avec les journalistes. Je la laissais bavarder, tout en espérant pouvoir la retrouver un peu plus tard. Jetant un regard circulaire, je tentais de repérer d'autres tête connues et plus particulièrement Koda qui devait arriver d'un instant à l'autre avec notre fille. Au bout de quelques secondes je la voyais arriver, ravissante, tenant la main de notre petite merveille.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful EmptyMar 10 Juil - 16:12



« Des rumeurs courent comme quoi après, avoir eu un enfant, vous allez bientôt vous marier avec Mademoiselle La tour Dubois ? » Journaliste de seconde zone, question de seconde zone. Debout face aux caméras, mon visage impassible ne semblait pas s’émouvoir malgré cette interrogation qui m’agaçait au plus haut point. Mon nom avait auparavant figuré de nombreuses fois dans les magazines et des articles étaient parus à mon sujet. Toutefois depuis la naissance d’Enzo, la traque ltd-pdv s’était multipliée. On fouillait sans cesse dans ma vie privée et il n’y avait rien de tel pour m’énerver et me faire perdre mon sang froid. Cependant, la soirée n’était pas dédiée à mes sautes d’humeur mais plutôt à mes camarades disparus tragiquement dix ans plus tôt dans la fusillade qui avait marqué tous les esprits. Alors mon cher petit avorton de premier ordre, toi et tes questions allaient vous faire voir. « Je ne compte pas me marier. Ni aujourd’hui, ni demain, ni dans les 60 prochaines années. Sur ce, merci et bonne soirée. » Annonçais-je avec un rictus un brin ironique sur les lèvres. Contente-toi de cette réponse et va répandre la nouvelle que la grand Augusto Pelizza Da Volpedo va rester vieux gars jusqu’à la fin de ses jours si cela te chante. Pour ma part, j’en avais terminé avec les politesses d’usage. Il était à présent temps que je rejoigne les anciens étudiants dans la bibliothèque où devait avoir lieu cette fameuse réunion. Je me demandais bien ce que la soirée nous réservait. Des surprises probablement. Bonnes comme mauvaises. D’un geste désinvolte, je poussais la porte pour pénétrer dans la pièce. Mes oreilles se firent directement agresser par Drew McFendders qui venait de monter sur scène. Oh non, il nous refaisait un speech vieux de douze ans maintenant. Renouvelle-toi un peu mon vieux parce que là, tu passes vraiment pour un raté de première. Peu enclin de perdre mon temps en l’écoutant déblatérer mille et une niaiseries qui me donneraient envie de suffoquer, je laissais mon regard s’échapper sur les têtes déjà présentes. A cet instant, une petite voix que je connaissais par cœur, résonna et me fit baisser les yeux par terre. « Papa ! » Papa qu’il osait dire, et en public de surcroît. Dieu me préserve, les caméras et les journalistes se trouvaient dehors. Je vivais un cauchemar éveillé. J’avais beau trouver ce petit être proche de la perfection (normal quand tu connais les parents), je ne pouvais m’empêcher de grimacer quand il me qualifiait joyeusement de papa. Tonton Gusto ça passe, papa Gusto … Je trépasse. Je vis Enzo quitter sa mère pour venir courir en ma direction. Ses grands ouverts pétillants et sa bouille souriante eurent raison de mon envie de grincer des dents. Je m’accroupis pour le recevoir et ouvrir les bras pour qu’il vienne se nicher contre moi. Sans effort, je le soulevais et murmurais. « Joyeux anniversaire mini moi. » Ce garçonnet de trois ans me ressemblait comme deux gouttes d’eau et même si j’avais voulu le renier, je n’aurai pas pu tant la flagrance de nos physiques était impressionnante. D’ici quelques années, il deviendrait un véritable tombeur, digne de ses prédécesseurs Pelizza da Volpedo. Mon mini moi préféré. Tiens à bien y réfléchir, nous aurions dû l’appeler Augusto junior. Ses deux petites mains vinrent s’apposer sur mes joues et il me regarda à la fois craintivement et émerveillé. « Un cadeau ? » chuchota-t-il. Un cadeau pour ? Ah oui son anniversaire. Béh non pas de cadeau en réserve. Mauvais père que j’étais, je n’avais absolument rien prévu, pensant que Constance se chargerait de tout. Faut croire que ce n’était pas le cas. J’allais devoir improviser pour ne pas voir ses yeux bleutés se remplir de larmes. Ne sachant pas quel mensonge, j’allais bien pouvoir lui sortir, j’ouvris néanmoins la bouche prêt à m’exposer à la tristesse d’Enzo. Le rire de Manon retentit et m’empêcha de parler. Sauvé par l’hystérique de service, qui l’eut cru. Enzo s’était également retourné pour dévisager sa marraine et à présent, il m’informait qu’il souhaitait retourner auprès des deux femmes. De mauvaise grâce, je m’approchais du duo. C’est la mine renfrognée que je fis mon apparition. Un sourire bienveillant éclaira mon visage lorsque Jade vint à ma rencontre et je déposais un baiser sur son front avant de déposer Enzo histoire que les deux enfants puissent jouer ensemble. Il paraissait avoir oublié cette histoire de cadeau, ce qui m’allait parfaitement. « Inutile de prévenir tout le monde. Entre tes applaudissements, tes espèces de cris et ton rire, les 50 états des Etats-Unis sont au courant sans aucun doute. » Affirmais sur le ton de la conversation tout en arrêtant un serveur pour prendre une coupe de champagne qui était sur son plateau. J’en tendis une à Manon, puis une à Constance sans lui adresser la parole. Madame fait la gueule. Bah très bien, rumine dans ton coin. Au moins pendant ce temps, j’avais la paix. Du coin de l’œil, j’inspectais les anciens. Oh tiens un alpha dont la tête n’avait jamais pu me revenir. A le voir aujourd’hui, c’était encore le cas. Ancien epsilon pro Sandro, ancien ennemi, ancien que je n’aimais pas … Je me retrouvais plongé dix ans en arrière, époque où je n’aimais personne. Gusto vs le bas peuple : le retour.
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