SUJET COMMUN - BAL DE NOËL

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J’étais habitué à porter des costumes, à trainer avec des gens de renommés, et à boire des alcools hors de prix, depuis que j’avais intégré le monde des Finances. Un milieu dans le quel je m’y plaisais énormément pour tout un tas de choses d’ailleurs. Elle s’accrocha à mn cou doucement, délicate attention me disant que je goutais au meilleur alcool qui soit, ce qui m’étira un sourire.«Je n’ai pas d’autre choix que de me plier aux habitudes de ses grands messieurs si je veux un jour faire réellement partie de leur cercle fermé ».La soirée était sans aucun stress pour ma part, même si je sentais Léonie quelques peu réticente d’être venue en ces lieux, mais occulter les autres ne faisait qu’accroitre son amusement d’être ici et de profiter pleinement de cette soirée pour les fêtes de fin d’années sur ce campus ou elle avait été étudiante il n’y a pas encore si longtemps. J’avais lancé cette remarque que nous formions un beau couple et c’était réellement le cas qu’elle en fut touchée, mais je n’étais pas dupe pensais-je, elle resterait mon ancienne amie de France rien de plus…Sinon il y aurait bien longtemps que quelque chose se serait produit entre elle et moi…Mais l’avoir en tant que véritable amie était déjà mieux que rien du tout non ? Elle arriva à me faire rire en me disant que beaucoup de jeunes femmes ici présentes en ces lieux me dévisageaient qu’elles me dévoraient même, accentuant mon rire ainsi que mes pommettes rougies…à la suite de ses propos.« Très bien j’ai saisi le message mais me permets tu au moins de saluer quelques-uns de mes amis ? »La taquinais-je, car le mot "amis" regroupait hommes et femmes bien entendu ! Puis je ne pus me contenir en lui avouant avoir fait un achat pendant cette période de fêtes, les cadeaux pour les proches, famille, amis, qu’elle était-elle aussi inclus dans le lot. « Certes, j’en suis comblé mais si tu y tiens je peux toujours ramener ce présent à la boutique…Dommage, il aurait été parfait sur toi… »Je n’en dis pas plus, la laissant mourir d’impatience à savoir ce que cela pourrait être, la laissant là, cogiter, tout en terminant mon verre d’alcool. Puis je fus étonnée à mon plus grand plaisir de la voir se rapprocher de ma personne, un murmure glissé à mon intention, étant le seul à pouvoir apprécier le souffle de sa bouche sur ma peau qui s’hérissa avant de garder ce sourire béat aux lèvres. « Dis-moi que comptes tu faire ensuite ? Oui tu ne vas pas rester à travailler dans cette librairie toute ta vie, tu vaux mieux que cela, non ? Je ne sais pas moi pourquoi ne pas te lancer dans une carrière politique, ou encore que sais-je ? En femme du Monde ? »

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On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu’on y était destiné ?

Le spectacle qu'offrait cette vue était magnifique et presque surréaliste, les lumières s'étendaient à perte de vue et dansaient sur les eaux calmes de l'océan. C'était peut être à ça que ressemblait le bonheur, il suffisait de prendre de la hauteur, de l'altitude et s'émerveiller de trois fois rien. Il y avait du changement dans l'air ce soir, elle se sentait à un carrefour de son existence. Tout paraissait nouveau, changé, comme si on lui offrait la chance ultime de répartir de zéro, de ne plus refaire les mêmes erreurs. Mais elle ne connaissait que trop bien ce sentiment de plénitude pour savoir qu'il était de courte durée et qu'il allait disparaître aussi rapidement qu'il était apparu. Le retour à la réalité serait d'autant plus dur qu'elle se sentait au sommet ce soir. Elle avait cette sensation indescriptible d’être intouchable comme si rien ne pourrait la heurter ou la faire basculer du mauvais coté. Il fallait avouer qu'avec Jayan ils formaient la paire, membres notoires de l'élite, ils étaient désormais littéralement au sommet, ce qui à la vue de sa fragilité actuelle était suffisant pour que la blonde se sente pousser des ailes. Attrapant le morceau de papier et le stylo, elle ne lâchait rien, elle écrivait tout ce dont elle avait toujours voulu sans l'obtenir. Toutes ces choses qu'elle ne pouvait pas acheter, le bonheur, l'amour, la famille. C'était donc ça les rêves des gosses de riches blasés de nos jours ? Obtenir les seules choses qu'ils ne pourront jamais avoir, celles qui comptent vraiment bien loin des futilités matérielles du quotidien. Après tout qui serait assez stupide pour rêver de ce qu'il possède déjà ? Grosse voiture, belle maison, diamants à profusion, elle avait déjà ces choses là, et même si elles contribuaient au bonheur, elles ne le remplaçait en aucun cas. Depuis leur arrivée à ce bal, tout avait été parfait, l'humour de Jayan, l'ambiance de la fête, les sourires et les regards en coin complices qu'ils partageaient. Cette virée sur le toit n'était autre que la touche finale, la cerise sur le gâteau. Il lui dévoilait un secret et elle le lui rendait bien, il acceptait de lui faire confiance d'une certaine manière, de se dévoiler à la jeune femme. Il n'aurait pas pu lui faire de plus belles surprises. Sa longue robe blanche vaporeuse lui donnait des allures de princesse, son regard bleu azur se noyait littéralement dans les yeux de Jayan, être en sa compagnie ce soir, ici, était l'une des meilleures choses qui lui était arrivée depuis longtemps. Sans prendre la peine de réfléchir, elle fit ce qui s'imposait sur l'instant, à savoir déposer ses lèvres contre les siennes, coller son corps contre le sien, et briser encore la distance infime qui les séparaient. Elle sentit ses mains parcourir sa taille, la rapprochant toujours plus contre lui, il ne l'avait pas repoussée et caressait désormais avec douceur son visage de poupée. Ouvrant les yeux, il l'observa quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, il retira soigneusement une mèche de cheveux rebelle de son visage et prononça une simple phrase qu'elle ne comprenait pas. Pourquoi avait elle fait cela ? Qu'est ce que cela signifiait ? On ne lui avait jamais posé la question tellement la réponse semblait évidente à ses yeux. Elle en avait simplement eu envie, elle ne regrettait pas, mais elle sentait Jayan troublé, comme ci ce simple baiser avait tout changé subitement. Il n'en était rien, elle se sentait proche de lui, elle avait eu besoin de le lui faire comprendre, elle avait eu envie de le remercier pour ce soir et pour le soir de leur rencontre. Néanmoins elle ne comprenait pas sa réaction, son malaise, peut être avait elle était trop loin, après tout Jayan n'était pas comme les autres, elle chercha ses mots confuse, maladroite. « Je suis désolé, je n'aurais peut être pas dû … je ne voulais pas te sauter dessus. Depuis notre rencontre tu as été tellement gentil, attentionné … j'en avais juste envie ». Un mince sourire apparu sur son visage, alors qu'elle imaginait ce à quoi pensait Jayan. Non, elle n'était pas tombé amoureuse de lui, non elle ne voulait pas se mettre en couple avec lui pour quelque chose de sérieux. Eileen n'était pas le genre de femme fidèle, et elle ne se sentait pas prête pour le moment à se caser, c'était peut être la bonne personne mais en aucun cas le bon moment. Elle savait qu'il le comprendrait bien assez tôt, elle avait embrassé en toute amitié bien qu'elle ne restait pas insensible à son charme. Attrapant ses mains elle entrelaça ses doigts aux siens, le sourire au bord des lèvres. Il essayait de détendre l'atmosphère il était troublé, elle riait, cette situation l'amusait, et ne suffirait pas à gâcher cette soirée parfaite. « Je me permet de te retourner le compliment, je n'avais jamais vu de protecteurs si délicieusement tentants ». Elle l'observait s’éloigner avec la boite puis revenir, il perdait pied, peut être n'était il pas habitué aux filles comme elle. Quoi qu'il en soit, ce ne serait que mentir de dire qu'il ne l'attirait pas, qu'elle n'avait pas envie de lui, mais il s'agissait de Jayan, et elle avait bien trop de respect pour lui pour s'amuser de la sorte avec l'Epsilon. La tentation était présente, pour chacun d'entre eux, à présent il suffisait juste d'y résister.

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Il n'avait pas besoin de vouloir aspirer à faire partie de ce monde si fermé des affaires, il ne faisait partie depuis bien longtemps. Il en avait toujours fait partie de part sa famille qui était bien connu du monde des affaires. Je ne pouvais que sourire à cela, je l'avais toujours connu ainsi, prenant sa vie en main, il voulait à tout prix se faire par lui même et ête reconnu pour ça. Je l'admirais vraiment pour ça, moi j'étais plus du genre à attendre que les choses se passent, j'allais où le vent me portait sans me poser trop de question et pourtant je ferais mieux de m'en poser parfois. Tout en dansant je ne le quittais pas un instant des yeux ne voulant pas briser la magie de cette nuit en regardant tout ce qu'il y avait autour de lui, cela m'aurait ramené à la réalité et ce soir je n'avais pas du tout envie d'y penser. Alors qu'il s'éloignait pour aller boire un verre je me demandais bien pourquoi il m'avait fait un cadeau, il m'avait déjà offert des robes et je ne voyais pas pourquoi il m'aurait fait d'autres cadeaux en fait. Je lui en voulais un peu de vouloir me couvrir ainsi, pour lui l'argent n'avait pas la même signification que pour moi ou toutes autres personnes qui n'avait pas ses parents derrière soi pour nous aider. Je ne voulais pas non plus dire que Nicolas demandait de l'argent à ses parents, c'était juste que je trouvais qu'il le dépensait un peu trop pour la simple amie que j'étais. Tout de même je faisais plusieurs hypothèses dans ma tête pour savoir le cadeau qu'il m'avait acheté. Un bijoux ? Un film ? Une place pour le prochain festival de Cannes ?

Tu n'étais pas obligé de m'offrir une bague avec un superbe diamant

J'avais dit cela avec une pointe d'humour, je doutais fortement qu'il m'offre un jour ce genre de présent. Allant à mon tour au bar je prenais un verre de jus d'orange, je ne voulais pas rentrer pompette ou ivre alors il valait mieux que je reste raisonnable dans la mesure du possible. Je sirotais mon jus continuant de réfléchir à tout ceci, du coin de l'oeil je le voyais boire son verre sans avoir le moindre problème à faire couler le liquide chaud et dur le long de sa gorge. Sa remarque sur ses amis me fis sourire, il avait continué sur le ton de la plaisanterie, je ne comptais pas l'enfermer, il n'avait pas besoin d'une quelconque autorisation pour aller voir ses amis, ça ne m'étonnerait pas d'ailleurs qu'il finisse par fuir ma compagnie pour aller les rejoindre, échanger quelques mots.

Ca dépend si tes amis sont des blondes à fortes poitrines

Je n'aimais pas les femmes avec des faux seins et encore moins les blondes, allez savoir pourquoi ! Maintenant il pourrait comprendre ma jalousie a son égard, il ne pouvait plus feindre l'ignorance désormais. Hum... J'appréciais de boire quelque chose de frais, une douce chaleur s'emparait de mon être pour me faire comprendre que j'avais besoin de prendre un peu l'air. C'était la danse, tourner pendant trop longtemps m'avait fait perdre la tête au point de brûler doucement. Mes yeux se fermèrent un instant, le verre frais était contre ma joue pour calmer cette chaleur. Il cassa la mgie de cette soirée en me parlant de mon avenir, je n'avais pas envie d'y penser ce soir, pas maintenant ! Cependant il me fit rire. Moi me lancer dans une carrière politique, c'était tout simplement drôle.

Oh mais tu ne sais pas ? J'ai prévu d'épouser un milliadaire, comme ça je n'aurais pas besoin de travailler, je deviendrais une femme au foyer entretenue comme dans les années 50. Plus sérieusement j'ai besoin de prendre du temps pour réfléchir à mon avenir mais ce soir je n'ai pas envie d'en parler, je veux être avec toi... Juste toi...

Je finissais mon verre rapidement, le posant délicatement sur la table du buffet. Lentement je m'approchais de lui, caressant sa joue. Il avait une peau de bébé. Je m'approchais encore un peu de lui pour déposer un chaste baiser au coin des lèvres.

Parle moi de toi. Tu te plais ici ? Tu es dnas quelle confrérie ?

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Kandy et moi dansions en solo, mais toute mon attention était pour Maëlle et son … ami. Je me demandais depuis bientôt une heure ce qu’elle pouvait bien lui trouver, quelle était réellement leur relation. Non pas que je croyais qu’elle m’avait menti en parlant d’amitié, mais il la tenait avec une telle insistance … bon, je l’admets, la jalousie avait tendance à me rendre paranoïaque. D’ailleurs, ma cavalière avait dû le remarquer, puisqu’elle me pria de l’excuser pour rejoindre l’un des ses anciens compagnons, pour mon plus grand désintérêt. Attrapant une coupe de champagne lorsqu’un serveur passa par là – manquant de lui faire renverser son plateau en toute indifférence, au passage, je salua Emy Conway de loin, ainsi que son compagnon que j’avais déjà rencontré en une autre occasion – le repas de Blaith, si je me souviens bien, ainsi que le dîner chez l’écrivain de Sydney – en attendant, immobile dans un coin, que le jeune Maël s’éloigne de quelques centaines de mètres, pour rejoindre ma petite-amie, poser ma main sur sa taille pour la conduire dans un endroit plus discret. Heureusement que ce bâtiment était aussi grand qu’une forteresse. Je n’aurai pas grand mal à semer son ami de la soirée, avec elle entre mes bras. « Alors, est-ce que vous vous amusez bien, mademoiselle Silverwood ? » lui murmurai-je une fois que nous sommes seuls, mes bras l’enlaçant avec une grande tendresse. « Tu me manquais. » L’un des premiers aveux que je formulais à haute voix, sans gêne aucune. D’ailleurs, c’était presque risible si l’on considérait que je manquais cruellement à mes devoirs en tant que professeur à l’égard d’une étudiante, ainsi qu’à ma cavalière de la soirée. Mais je n’en avais cure. Je la voulais elle, et cela m’était interdit. Déontologiquement répréhensible, plutôt. « Dis-moi, ton … ami et toi, vous vous connaissez depuis longtemps ? » La jalousie qui refaisait surface, bien que je tachais de me faire le plus calme et naturel possible. Un bon jeu d’acteur, au final. « Oh, j’oubliais. J’ai un cadeau pour toi. Ton cadeau de Noël, avec un peu de retard, je te prie de m’excuser. » lui soufflai-je à l’oreille en retirant une petite boîte bleue marine, ornée d’un ruban argenté de la poche extérieure de ma veste. A l’intérieur, un collier avec un pendentif. Un diamant rose. Les plus rares, et les plus chers, naturellement. Je n’avais même pas regardé le prix. Tout ce qui m’importait, c’était qu’il lui fasse plaisir. En plus, il irait ce soir, à merveilles, avec sa robe de bal. « Joyeux Noël, ma chérie. »

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Dansant l’un contre l’autre avec Maël, je me sentais pleinement heureuse aux creux de ses bras, et puis il avait toujours fait partie de ma vie. Je souriais de bonheur, cette soirée apporterait à mon moral plus de légèreté en ces fêtes de fins d’années sans oublier le merveilleux cadeau fait par Maël, un billet d’avion afin que je puisse passer du temps avec mon père…un léger baiser en guise de pure amitié et de gratitude pour tant de choses apportées de sa part qu’après un instant passé à saluer nos amis, échanger quelques mots ou encore à danser sur la piste de danse parquée, qu’abandonnée un court moment par mon cavalier, voici donc que je fus surprise par une main posée en mon bas du dos que nous quittâmes la pièce, dirigée par James qui aussitôt m’enlaça tout en me posant une question qui me fit légèrement sourire, un sourire en coin mais de satisfaction à le savoir…jaloux ? « Je te manquais ? C’est étrange comme je n’ai pas eu cette sensation te voyant avec Miss Pamplemousse… » Arquant un sourcil … »Et sachez cher professeur que je m’amuse fortement bien, j’apprécie beaucoup cette soirée. » Je ne le serrais pas dans mes bras jouant la carte de la suspicion et de la distance et puis nous étions tout de même sur le campus, moi étudiante et lui professeur…Mais nous étions en couple, nous ne faisions rien de mal, on s’aimait et peu importe du regard des autres, la preuve en était à cet instant sans toutefois ce montrer aux yeux du monde. « Assez longtemps pour savoir quelles sont ses intentions à mon égard. Et toi. Je ne savais que tu aimais les espagnoles ? Serait-ce pour leur langue ou bien alors pour leur côté ‘caliente’ ? Mais je reste convaincue que les Texanes sont bien plus…intéressantes que d’autres… »Ce petit jeu n’était pas terminé, mais il nous fallait cacher les apparences bien que se retrouver là, tous deux étaient très excitants au final. Qu’au moment même où j’allais m’approcher un peu plus de sa personne, loin de la vue de tous, qu’il me souffla avoir un présent à m’offrir. Et bien si je m’attendais à un tel geste, du moins ce soir même…Voyant cet écrin au nœud parfait, reflétant ainsi la nature du cadeau, quelque chose de sublime pensais-je, je ne sus quoi dire, étant des plus surprise, et touchée par ces doux mots, que je ne pus que lui envoyé l’un de mes plus beaux sourires, sentant mon cœur battre à tout rompre tant l’émotion me gagnait. Le présent entre mes mains désormais que je n’osais défaire ce beau de tissu argenté, avant de finalement découvrir ce que refermait cette boite. Un sublime collier certainement hors de prix. Que je n’osais à peine le toucher, avant de reposer les yeux sur James, sans un mot sur le moment, passant simplement un index sur la pierre avant d’enfin pourvoir affiler deux mots…« Fallait pas, c’est…c’est trop, je ne peux pas l’accepter…il est magnifique même plus que cela et puis je n’ai même pas de présent pour toi, rien d’aussi élégant et surement hors de prix… »Peu importait sa fortune mais en ces instants cela me rendait mal à l’aise et Is en plus de cela quelqu’un nous percevait ainsi. Et puis cette sensation de mettre un peu plus les pieds dans son monde, celui d’un statut social bien plus avantageux que le mien, me faisait peur ne voulant pas être perçue comme une profiteuse et ayant toujours fait avec ce que j’avais, enseignement de ma chère défunte mère. Se contenter de ce que l’on a et faire avec, avoir la valeur des choses, mériter de gagner son gagne-pain, ce genre de choses, que j’aurais pu me sentir peut-être mieux si j’avais pu lui faire un cadeau à hauteur du sien…Je regardais une dernière fois cet écrin que je refermais peu à peu en la lui tendant toujours le cœur battant …Avant de déposer un léger baiser aux coins de ses lèvres…

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Certes ma famille dans me Commerce j’avais pour habitude de vivre aisément mais jamais je n’avis profité de tous ces avantages, certes de certains mais j’aimais obtenir les choses par moi-même, faire ce dont il me plaisait comme ce revirement total de filiales concernant les études, et je ne m’en plaignais nullement au contraire j’étais reconnu pour mon travail acharné que j’avais réussi à trouver un emploi à mi-temps conciliant un début de carrière et la poursuite de mes études à Berkeley. Mais pour le moment je n’avais qu’une idée en tête, la faire danser alors qu’elle parla de ce présent que j’allais lui offrir en fin de soirée. « Et qui te dit que c’est un bijou ? Tu parais bien sûre de toi… Et pour ton information je ne suis pas trop porté’ Diamant…’Je trouve que cela me va pas du tout avec mon teint !»Lançais-je avec humour avant de poursuivre à tournoyer sur le parquet de cette immense salle de bal, avant de retourner boire un verre allant ensuite saluer au passage quelques ‘uns de mes amis, entendant sa remarque qui me fit sourire à larges dents. «Je crois que je préfère les brunes… » Dis-je tout en tournoyant sur la piste de danse, ne la lâchant pas du regard et lui demandant ses attentes pour l’avenir…Histoire de bien la situer dans mon cadre de vie après tout ce temps éloigné loin de l’un, moi en France, elle ici ou elle avait semblé toucher le fond…Elle me fit rire avec ses projets de devenir une femme entretenue sans aucun soucis financier, à la caricature superficielle bien que reflétant une bien triste réalité à mon avis, avant qu’elle ne reprenne le fil de conversation avec un peu plus de sérieux.« Très bien mais nous aurons cette conversation plus tard, sois en certaine, je ne lâcherais pas comme ça, tu vaux tellement mieux que tu ne le penses Léonie… »Après ce baiser furtif ne le lui rendant pas pour ne pas jeter des plans sur la comète, elle tenta d’inverser les rôles, poursuivant à la faire valser afin que cette soirée ne reste à jamais graver dans nos esprits et nos cœurs. « Bien sur même si la France me manque, mais je promets d’être un citoyen américain modèle ! Plus sérieusement, oui, les écoles y sont bonnes, excellentes, j’ai réussi à avoir un emploi dans l’une des meilleures sociétés de San Francisco ou je me ferais peut-être un jour une réelle place, et puis je t’ai retrouvé alors je suis ravie. Je pensais que tu le savais je fais partie des Epsilons, toujours au top que veux-tu ? »Je me taquinais moi-même, me mettant en avant pour le simple amusement rien d’autre, je n’étais nullement prétentieux et encore mois à dénigrer les autres, chacun était ce qu’il était et je les acceptais tel quel. « Sinon que te dire d’autres, j’ai ici de réels amis, rencontrés ou encore que j’’avais déjà avant, des personnes chères à mon cœur, même si la plupart sont des jeunes femmes, d’ailleurs il serait sympathique que je te les présente, je suis certaine que t’entendrais avec elle, surtout Holli, c’est une jeune femme super, elle m’a beaucoup aidé par le passé à me sentir mieux… »Sentir mieux dans le sens où elle avait toujours été là pour me remonter le moral lion de Léonie, pour qui mon cœur battait mais passant des moments agréables corps contre corps avec Holli…Mais amis avant tout ….Et puis peut-être se connaissaient elles pour certaines, déjà…

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Je serais un menteur si j'admettais ne pas avoir remarqué la jalousie de James alors que Maëlle et moi dansions. Mais cette tension que je percevais en lui me rassurais encore plus sur son cas, s'il était jaloux de moi, il tenait fort à mon amie et il avait l'air d'être un type bien, mes inquiètudes de meilleur ami s'en trouvaient rassurées. Pourtant, je ne parvenais pas à arreter de jouer avec James, je tenais Maëlle beaucoup trop proche de moi, et si elle savait à quoi s'en tenir, lui non. S'il l'aimait vraiment, il devait être au supplice. D'ailleurs, il delaissait sa cavalière. La pauvre, elle était vraiment sublime, mais elle ne pouvait arriver à la cheville de Maëlle dans le coeur de James. Du moins, c'était ainsi que je visualisais son raisonnement. La belle espagole n'était qu'une couverture et il était si jaloux qu'il ne pouvait pas s'empêcher de penser à sa belle Texane.
Au moment où je vis l'espagnole sur la piste de danse, je cherchais immédiatement son cavalier à ses cotés. Il n'y était pas. Ainsi elle avait fini par se lasser de ne pas avoir d'attention de sa part. Je décidais donc de m'évinscer de la partie et dis à Maëlle que je partais saluer des amis. Je sortis de la piste de danse et circulait dans la salle. Je pu aisément voir James prendre Maëlle et s'éclipser. Et voilà, je me retrouvais également sans cavalière... Pas que cela me pose un problème, mais je ne savais plus quoi faire. Je ne parvenais pas à repérer une tête connu parmis toutes les personnes présentes.
J'attrapais une coupe de champagne sur le plateau d'un serveur qui passait à coté de moi. Je voulais sortir de la salle, mais je me mettais à me promener dans le bâtiment, je risquais fort de tomber sur Maëlle et James en pleine conversation et s'ils étaient seuls, je ne voulais surtout pas les déranger. J'espérais en tout cas ne pas avoir faitt trop de dégât entre les deux amoureux et ne pas être l'auteur d'une dispute. D'un autre coté, je savais que je pouvais faire confiance à Maëlle pour tenter de calmer le jeu avant même que quelqu'un cri. Après tout, elle était la reine du pacifisme. Enfin sauf cette fois où elle avait dit ses quatres vérités à son chef.
Voir la joie de Maëlle au moment où j'étais arrivé me rappela qu'il serait aussi peut-être temps de me ranger des voitures et de me trouver une vraie petite amie plutôt que de cumuler des filles que je voyais seulement quelques soirs. Mais je ne parvenais pas à me résigner à abandonner ce mode de vie... Peut-être n'avais-je pas encore trouvé la bonne fille, celle qui m'enlèverait l'envie d'être inconstant.
Las d'attendre ma cavalière, je décidais de faire un tour dehors. Je ne savais pas si Maëlle allait passer toute la fin de soirée avec James ou si elle allait revenir, mais elle était ma cavalière et par conséquent, je ne me voyais pas partir du bal avant de lui avoir dit au revoir. Ou alors peut-être voulais-je simplement provoquer une fois encore James ? J'errais sans but sur le chemin, mais il faisait froid et la solitude un soir de fête, ce n'était pas vraiment pour moi. Je décidais donc de rentrer, toujours en circulant le moins possible dans le bâtiment pour ne pas tomber sur le couple. Je donnais un coup d'oeil dans la salle et je ne vis nulle part ma splendide cavalière. Je n'entrais pas et me rendis aux toilettes. Paut-être allais-je coirser un pote à moi, qui sais ?

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Ben j'essaye de deviner ce que c'est. J'aime ce qui brille

Je n'étais pas la seule femme sur terre à aimer les diamants, les pierres précieuses, enfin dès que ça brille j'étais contente. Alors ce n'était pas un bijou, ça pouvait être un vêtement, non ce serait difficile parce qu'il faudrait qu'il connaisse ma taille. Je me demandais bien ce qu'il avait pu m'offrir. Je n'aimais pas ce suspens, je voulais avoir mon cadeau maintenant. Il n'aurait pas du en parler, je n'étais pas quelqu'un de très patiente c'est pourquoi à noël ou à mon anniversaire je passais un temps fou pour essayer déjà de trouver l'endroit où était mon cadeau et de savoir ce que c'était. Notre conversation dériva sur ses amies, il était vrai qu'il n'aimait pas les blondes c'était une blague. Il croyait aimer les brunes, il devrait savoir avec certitude si il aimait ou pas les brunes, moi j'aimais les bruns, pas les roux, blonds, chatains mais bruns. C'était précis, je n'imaginerais jamais sortir avec un homme autre que brun, ça me surprenait qu'il ne sache pas avec précision ses goûts en matière de femme.

Tu crois ? Tu devrais savoir avec certitude si tu aimes les brunes ou pas. Moi j'aime les bruns, pas les blonds, roux, bleu, verts, chatains, les bruns

Enfin je ne devais pas perdre de vue qu'en effet quand on collectionne les filles on oublie vite à quoi elles ressemblent. Je fis une petite moue, il n'allait pas me lâcher avec cette idée de vouloir absolument ce que je comptais faire de mon avenir, il ressemblait à ma mère de ce point de vue, mon père lui était content et était persuadé que je deviendrais un grand écrivain par la suite voila ma destiné.

Pitié imite pas ma mère !

Bien entendu j'aurais du me douter qu'il faisait partie de la confrérie Epsilon, après tout c'était celle qui rassemblait tous les "fils à papa" comme on disait, quoiqu'il aurait pu aussi aller chez les Alphas, c'étaient les plus intelligents de l'université et les geek en puissance. Je ne pus m'empêcher d'avoir un mouvement de recul lorsqu'il se mit à parler d'Holli, Holliana. Non il ne devait pas parler de la même fille que je connaissais, qui avait fait partie de ma confrérie. Il ne pouvait pas l'apprécier, cette espèce de "couche toi là" comme le disait si bien Benedikt.

Holliana ? Tu... Je peux aisément imaginer de quelle façon elle t'a aider à te sentir mieux... Tu peux m'accorder deux minutes que j'aille me repoudrer le nez

Je m'extirpais de ses bras doucement pour prendre le chemin des toilettes. Pourquoi il me parlait d'une ex ? Avec qui je pourrais m'entendre. La seule que je ferais en la voyant c'est lui cracher au visage, sa façon d'être, tout en elle me répugnait. En passant dans un couloir je ne fis pas attention que je bousculais un homme, je tournais la tête pour m'excuser mais je vis rapidement que Maelle était là, l'homme je l'avais vu dans les couloirs de l'université mais je ne lui avais jamais adressé la parole. Je m'enfermais dans les toilettes pour fermer les yeux. Il ne fallait pas que je pleure sinon ça allait se voir. Pourquoi il voulait gâcher cette soirée ?

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C’était terminé. Fini. Aengus avait encore une fois tout gâché et poussé Teresa à préférer s’évanouir dans la nature. Pourtant, elle était juste parfaite. LA femme idéale. La tête baissée, Aengus avança vers les toilettes. C’était encore l’endroit le plus simple pour prendre sa dose. Elle en avait besoin. La tension montait si haut qu’une migraine pointait le bout de son nez. C’était toujours ainsi quand elle était énervée ! Lissant son pantalon, elle plaça les mains dans ses poches comme pour vérifier la présence de son petit sachet de pilules. Dans peu de temps, elle savourerait la douceur de l’instant, oublierait sa meilleure amie et la merde autour de sa vie pour sourire à nouveau au monde. Mais alors qu’elle s’apprêtait à rentrer tranquillement Léonie passa à coté d’elle comme une flèche. Si bien qu’Aengus ne vit qu’elle. Aussitôt, son minois se froissa dans une expression mi surprise mi inquiète mi amusée. Si si on pouvait faire des moitiés avec trois quand on était aussi douée en mathématique qu’Aengus ! C’était ca être un génie !

« Hey Léonie ? T’as trop bu ? » Demanda Aengus en avançant vers la porte derrière laquelle se trouvait son amie. « Tu veux que je te tienne les cheveux ? Parce qu’après ils risquent d’être tout puant, puis j’ai toute la panoplie de maquillage si faut de te faire une beauté ! J’ai même des chewing gum. »

Une véritable armoire cette fille ! Mais au vu des nombreuses fois ou elle-même était malade que se soit à cause de gueule de bois ou par d’autres traitements peu agréable pour son corps, elle avait dû prévoir le coup pour avoir l’air toujours impeccable. Doucement, elle toqua à la porte avec un air inquiet. L’oreille attentive au moindre petit mouvement, la blonde commençait à s’inquiéter. Léonie était une fille adorable bien qu’un peu fragile récemment. Il arrivait à tout le monde de passer de mauvaise phase et Aengus avait été bien décidé à l’aider à sortir de ce mauvais moment. Lui redonner le sourire avait été une priorité durant un temps. Comment pourrait elle savoir que la demoiselle avait juste une peine de cœur et non un estomac retourné par trop d’alcool ? En attendant une réponse, la blonde sorti l’un de ses autocollants pour le mettre sur la porte du toilette. C’était tout de suite plus noël ! Pourquoi n’avait elle pas songé à décorer les toilettes aussi ?

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