the great escape
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SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyDim 12 Fév - 4:14

Pumped Up Kicks by Foster The People
With Tired Eyes, Tired Minds, Tired Souls, We Slept
Nous nous retrouvions tous à un endroit de la salle, David au milieu nous avait donné des directives bien précises que nous devions respecter à la lettre. L'ont à jamais vu pareil rassemblement de toute notre vie, ça je vous le garantis. L'heure approchait à grand pas, tension palpable, plus de retour en arrière possible. Nous étions tous fin prêts, le moment fatidique, le jour de nos vies où tout allait changer et nous jetions un dernier regard à la foule inconsciente, loin de s'imaginer que leurs destins allaient basculer ou bien même se fondre dans les ténèbres. La longue agonie dont nous avions été victime tout au long de nos vies allait bientôt se transmettre à nos camarades et nous nous imaginions déjà sortir victorieux de cette soirée sanglante. Que les longues heures à suivre servent de leçon à ceux qui se sont insurgés du malheur des autres et qu'elles servent de justice à tous ceux qui ont subis les moqueries douteuses des supposés plus fort. Les portes de l'Université bouclées, les téléphones confisqués. Il ne restait plus qu'à attendre que l'horloge ne nous offre l'heure fatale. Tous les cinq fidèles au poste, nous dégainons notre vengeance alors que l'heure supposée celle de Cendrillon ne commencent à retentir. Le premier coup de minuit sonne le glas de la décadence. Les onze autres donnent la cadence. Onze coups de feu tirés à chaque tock de l'horloge, parfois vers le plafond, parfois vers les fenêtres, provoquant les tumultes d'une foule qui s'échappe par la porte principale de la cafétéria, direction n'importe où dans l'Université. On tente de s'enfuir en vain, les plus malins se cachent dans l'espoir d'échapper au bain de sang, les autres se lancent dans un cache-cache grandeur nature dont seul les plus agiles d'esprits sortiront indemne. Si vous croyez en dieu, le temps n'est désormais plus propice aux prières, si vous ne croyez en rien si ce n'est vous-même, puisse le sort vous êtes favorable.
Hello, 911 ? If anyone comes near the school, we start shooting kids.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyLun 13 Fév - 0:15

    Je suis déçue, je trouvait que Bourreau des cœurs était un rôle qui t'allait à la perfection. Déclara Eileen alors que Zayn s'amusait de ses paroles, gardant cet air sûr de lui. C'est vrai que c'était un rôle qui ne voulait se détacher de lui mais il était encore plus désigné comme le connard du coin car il avait tendance à tromper ses copines. Ouh c'est bad. Alors qu'il venait de se servir son verre de punch pour goûter, la jeune et jolie epsilon vint lui demander quand est-ce qu'ils repartaient pour Vegas, cela le fit automatiquement sourire, ayant de bons souvenirs de ce week end avec elle dans la ville où tout était permis. Ce petit sourire en coin de lèvres, il la regardait et il savait qu'elle avait la réponse. Quand tu veux mais la prochaine fois c'est moi qui mène la danse même si c'est 'ton' lieu. Lui fit-il en insistant bien sur le 'ton' car il avait bien remarquer que c'était son terrain et que personne ne pourrait rien changer à cela. C'est vrai Zayn était plutôt du genre à prendre les choses en main, donc si ils devaient y retourner, il voudrait faire le programme cette fois même si ça serait dur pour elle. C'est alors qu'il gouta le punch, une grimace et le contenu du verre reparti là d'où il venait. Bouh infect! Elle vint alors lui tendre son verre en lui disant qu'il y avait un ingrédient secret de rajouter, il hésita un instant au début avant de finalement prendre le verre et d'en gouter une gorgée pour enfin le finir cul sec, le trouvant beaucoup plus à son goût. Alors qu'il tapait son verre sur le bar pour le laisser sur celui-ci, il dit. Bien meilleur! Il faut que je te garde sous la main. Lui fit-il avant de partir dans un trip, finissant avec un écriteau de plus sur le bras, l'ayant inscrit sur l'avant bras gauche juste devant ses tatouages. Son action fit d'ailleurs rire la jeune femme avant qu'elle ne se rapproche de lui pour lui dire quelques mots, il avait déposé une main dans le bas de son dos. Il rit alors doucement en entendant ses paroles, c'est sûr qu'il allait suer pour le retirer mais bon c'était fun et c'était aussi pratique. Mais tu vois grâce à ça je vais pouvoir squatter tous les soirs chez toi sans que tu puisse rien me dire. Alors qu'il affichait son petit air malicieux et fier de lui, mais cela disparu rapidement lorsque Nikki vint l'aborder de front. Là il n'était plus sûr de lui, et n'en menait pas large. Toute l'histoire était confuse entre eux, et le sourire forcé qu'elle lui fit à la fin de ses premières paroles confirmé le malaise entre eux après le baiser qu'ils avaient échangé, et le fait de ne pas en avoir parlé ouvertement. Hum c'est Ebony et ses cracks sur la solidarité qui m'ont convaincu de venir. Lui dit-il avant de se rendre compte qu'il venait de faire une erreur, genre elle venait lui souhaiter une bonne soirée et lui parlait d'Ebony. Mais quel crétin! Il se mordit l'intérieur de la mâchoire tout en se traitant de con intérieurement. Alors que Nikki se prenait un verre, il se passa une main dans les cheveux semblant préoccupé avant de lancer un regard vers Eileen ainsi qu'un sourire qui se voulait cool, même si cela se voyait qu'il n'était pas 'cool' à l'instant même. Lorsque Nikki revint lui adresser la parole, et le regard qu'elle lui donna à la fin lui serra le cœur. Il ne pouvait pas la laisser partir comme ça. Il regarda alors Eileen d'un air désolé lui faisant ainsi comprendre qu'il la quittait là. Tout en lui montrant l'inscription sur son avant bras, il lui dit. On se voit tout à l'heure. Lui fit-il en lui adressant un sourire avant de rattraper Nikki qui s'était un peu éloignée. Pour la stopper, il lui prit la main pour la guider un peu plus loin. Pourquoi tu t'éloigne? Je suis content de te voir aussi.. Lui fit-il avant d'enfin regarder comment elle était vêtue, il n'y avait pas à dire, ça la changeait du tout au tout, elle avait osé la superbe robe qui ne la faisait plus du tout passé pour une Gamma. T'es superbe.. Fit-il en ayant du mal à détourner son regard d'elle. Mais il fut un peu perturbé lorsqu'il vit du coin de l’œil Ebony qui semblait sur les nerfs.. Il n'eut le temps d'analyser la situation qu'un événement imprévu, plus qu'imprévu même entra en action. Des coups de feu, oui c'était bien des coups de feu. Des cris et des gens courant dans tous les sens. Zayn ne put rien voir, il n'avait aucune idée de qui tirait. Cela ne semblait pas être une mauvaise blague. Il empoigna la main de Nikki pour alors l'emmener avec lui en sécurité, il ne réfléchit pas plus. Ils se retrouvèrent derrière l'un des grand buffet au fond de la salle. Super la cachette mais il n'avait pas envie qu'elle se prenne une balle parce qu'ils auraient essayé de courir plus longtemps. Alors qu'ils étaient tous les deux au sol, cachés par ce buffet, il était inquiet mais en même temps en colère par ce qui était en train de se passer. Passant une main sur le visage de Nikki et la scrutant du visage, il lui demanda. Ça va? Tu n'as rien? Un peu pressé de connaitre la réponse même s'il voyait qu'elle n'avait rien. Mais putain c'est quoi ce bordel?! Fit-il en essayant tout de même de ne pas trop élevé la voix, c'est juste quand il tourna la tête de l'autre côté qu'il remarqua qu'Ebony et son mec, Jayan avaient eu la même brillante idée de cachette..
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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyLun 13 Fév - 21:20

SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 Tumblr_lyy9i12xiF1ql1aeno1_500


    Nous voilà donc dans la salle, à observer chacun des gens, à voir à quel point ils étaient niais et écœurant. Bordel, je n’aimais vraiment pas la Saint Valentin, et encore moins tous ces couples gaga et complètement gâteau de leur vie heureuse. Même moi j’avais l’impression de participer à la mascarade du siècle avec tout ce rose bonbon autour de moi. Heureusement, pour moi, j’avais parfaitement conscience de ce que je faisais, et de comment je m’y prenais. Je trouvais que tout cela était une mascarade certes, mais je tenais à y faire bonne figure. Il ne fallait tout de même pas déconné. J’étais June Martin, il fallait que j’assume cela, et que je le montre à tout le monde.
    Arthur lui resplendissait, enfin pas qu’il soit sublime – bien que si, il l’était – mais il semblait réellement heureux d’être à mes côtés ! En même temps, quel homme ne le serait pas n’est-ce pas ? J’étais irrésistible, et super canon, alors il ne pouvait qu’être content, pas de doutes là-dessus.
    Arthur, sourire aux lèvres, me demanda si je désirais boire quelque chose. Il ajouta à sa phrase, une série de boisson qu’il me serait possible d’apprécier. La dernière fut la vodka, et je savais parfaitement pourquoi il me parlait de la vodka. Il me connaissait malheureusement assez bien pour savoir que j’étais une grande fêtarde, et que la vodka était malheureusement un péché mignon pour moi. Non pas que je sois une fan absolu de la boisson russe, mais généralement, en soirée, j’avais la fâcheuse tendance à en abuser et l’effet était généralement dévastateur pour moi. Les lendemains de soirées étaient bien moroses pour moi, et il me fallait m’inquiéter auprès de plusieurs des personnes présentes pour savoir qu’est-ce qu’il s’était passé durant la soirée. Oui la vodka me faisait totalement perdre mes moyens, et me faisait totalement oublier le cours de ma soirée. Arthur en avait d’ailleurs fait les frais une ou deux fois. Après l’annonce de ma grossesse, j’avais été claire avec lui. Je voulais qu’il participe à la vie de notre enfant, la présence d’un père étant essentiel pour moi, mais je ne désirais pas entretenir une relation amoureuse avec lui. Il n’était pas question d’amour ou de quoi que ce soit et il avait été d’accord. Pourtant, cela ne nous avait pas empêché de coucher ensemble quelques fois. La première fois d’ailleurs, j’avais ingurgité trop de vodka ! J’avais voulu le dérider un peu, le décoincer, et nous avions fait une petite fête à deux, à base de vodka, de whisky, de tequila et de citron. Oui, la soirée promettait d’être folle, et elle l’avait été. Autant Arthur que moi nous avions été bourré, bien comme il faut, et la soirée s’était finie au lit. Arthur lui, ne s’en était pas plaint, moi non plus d’ailleurs, car il s’améliorait de plus en plus à chaque fois. Mais je ne voulais pas qu’il se fasse des films sur notre relation. D’ailleurs, il en était toujours question aujourd’hui. Plusieurs fois à notre arrivée nous nous étions retrouvés au lit, et plusieurs fois Arthur avait laissé entendre certaines choses à notre sujet. Et encore une fois, j’avais du le recadrer ! Enfin, je n’étais pas là pour penser à cette relation compliquée, car j’espérais bien que la soirée se finisse sur l’oreiller, encore une fois. « Un verre de punch ce sera largement suffisant ! Même si j’ai bien envie d’oublier tout ce rose bonbon et ces couples écœurants, je tiens à me souvenir des prochaines heures, qui seront intéressantes j’espère ! »
    Arquant mes sourcils, cambrant mes reins, je me plaçais face à Arthur, l’enlaçant, tout en lui pinçant les fesses, espérant ainsi lui faire comprendre mes intentions pour la fin de soirée. Savannah était à la maison, et coucher avec son père me posait donc moins de soucis que si cela avait été un homme quelconque.
    Il partit donc me chercher mon verre de punch, et revint vers moi. Nous commencions à parler, minuit approché quand d’un coup, un coup de feu se fit entendre, puis deux, puis trois, puis quatre, puis douze coups de feu furent tirer, au rythme des douze coups de minuits. Les gens couraient de partout, les filles criaient, les garçons s’affolaient, à voir toute cette agitation je commençais à avoir mal à la tête. Je ne compris pas ce qu’il m’arrivait quand je sentis quelqu’un me prendre la main, et m’entrainait dans une course contre la montre. Je ne voyais que peu de choses autour de moi, mais j’avais réussi à voir qu’un ou deux corps gisaient au sol… Dans la course, mon pied tapa contre une table ou je ne sais quoi, et la douleur monta d’un coup très rapidement. Mais je ne pouvais pas m’arrêter, alors je suivais celui qui me tenait par la main…
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 0:55





Valentine's Day

Chacun à son petit ménage, tous voulaient passer le meilleur moment de cette année à croire. Nous avons tous travaillés main dans la main dans l’accomplissement de cette fête, et elle est réussi, tout brille, tout est beau, tout est bien trop féminin et niais, mais pour moi ça va, c’est plus pour June que je m’inquiète. Ma cavalière n’est pas accoutumée à ses fêtes, du moins, à cette situation, la Saint Valentin, la fête des amoureux. Une fête commerciale pour certains, de la magie pour d’autres. June et moi avions des avis divergents, et une façon de voir la vie totalement différente, si elle n’avait aucun sentiment pour moi, moi, j’en débordais pour elle, elle a su prendre mon cœur et me le briser le jour d’après. Un jeu d’actrice que personne ne peut comprendre et totalement percevoir, et pourtant, son jeu est à prendre au sérieux, car c’est elle qui mène les rennes. J’en ai fait les frais, et depuis peu, depuis que nous sommes à Berkeley en fait, une certaine hésitation, une confiance qui doit se mériter mais qu’elle a déjà acquise, il suffit que je sois près d’elle pour oublier le reste, ne penser qu’à son bonheur, son bonheur est le mien, alors quoi de plus ? Entre Amour et Sexe, je suis perdu, je sais ce qu’elle veut et ne veux pas, mais fait-elle attention à ce que je veux ? Surement pas, mais je sais qu’elle en a conscience, les disputes à propos de cela ne sont pas rares, elles sont même fréquente. Si j’apprends qu’elle amène d’autres mecs devant notre fille, croyez-moi qu’elle va en prendre pour son grade, qu’elle est au moins la décence de me briser un peu plus le cœur loin de regard innocent de notre fille. Peut-être que devenir parents m’en a fait devenir plus mature, et elle n’a pas changé, si son père la voyait. J’aurais espéré avoir une bonne influence sur elle, mais que peu un homme naïf et ignorant de ce vaste monde et des découvertes qu’il rate en restant à aimer une fille qui ne l’aime même pas. Un amour à sens unique n’est pas la meilleure chose pour s’épanouir, pour vivre une vie heureuse, mais il faut en payer le prix à croire. Aujourd’hui encore, je vis une illusion, et demain, lorsque j’avancerais une nouvelle fois le sujet, j’espèrerais du fond du cœur que la réponse habituel de June à ce sujet change, mais il ne faut pas rêver, les histoires d’amours, ça n’existe que dans les livres, en vrai, ce n’est que du cul. Malgré tout, j’enviais les autres couples présents, réels ou pas, le sourire est sur leurs visages, et l’amusement est dans la place, et j’allai rapidement chercher la commande de ma June, ainsi que la mienne, qui était la même, que je rapporte rapidement auprès d’elle et approche son verre du mien, pour trinquer « A ta beauté et à notre si belle réussite, Savannah. » Même si cette petite fille que je pensais avoir dans les années à venir est là bien plus tôt que prévu, je l’aime autant que j’aime sa mère, et je ne crois pas avoir à me plaindre de ma vie, à part niveau amour, mais je n’abandonnerais pas. Je ne l’abandonnerais pas. Buvons alors à cela. La discussion sur les couples, nos ami(e)s communs, d’autres ami(e)s plus personnels, mon cousin, Drew, sa cousine, Alaska. Je ne l’ai pas vu elle en passant. Espérant que mon cousin me présente celle qui fait battre son cœur, pour être sûr qu’il ne touchera plus ma June, et puis, je n’ai même pas à douter de lui. Le temps passe, et minuit approche, et lors des coups de l’horloge, des coups de feu furent apparition en même temps que cela. On put lire sur les visages l’incompréhension, la peur, la surprise. Des coups de feu qui peu à peu devinrent nombreux, et lorsqu’ils cessèrent plus rien n’eut de sens pour chacun, la survie est là, des cons ont voulu s’amuser à jouer avec des armes à feu. Il y a sans doute des blessés dans le tas, voire pire, des morts, mais je n’ai pas le temps de regarder, j’ai attrapé ma June et je l’ai tiré contre moi, loin d’ici, loin de ces coups de feu. Loin du danger, car j’ai peur aussi. Malheureusement, on ne va pas bien loin, tout le monde veut s’enfuir, et tous en même temps, nous n’avons pas le temps d’attendre, et je regarde ailleurs, ne remarquant pas la douleur que je lui ai provoquée dans la précipitation. Rapidement je la tire contre moi, la pousse assise derrière des cartons de boisson, derrière le buffet et m’y assis avec elle. La situation est folle, inimaginable, et pourtant elle est là, sous nos yeux. Sans hésitation je tire June contre moi, et l’embrasse alors, ma langue vint caresser la sienne dans un tumultueux mélange d’impatience et d’amour « Je t’aime comme un fou, tu le sais très bien, alors si quelque chose doit nous arriver ce soir, autant que je profite de goûter à tes lèvres si jamais je ne le peux plus. » Quitte à faire n’importe quoi, je servirais d’appât ou une connerie du genre, si jamais elle est prise pour cible, je prendrais pour elle. Mais on est encore loin de tout ça et c’est nos cœurs qui battent l’un contre l’autre, de peur et d’amour, moi pour elle et pour nous.




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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 1:10

SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 Adam-brody-subtitle-text-Favim.com-234494
Le proxénète et sa prostituée, San Mercury & Petrov-Versier

Ah, Manon, Manon. Rien que d’évoquer ce prénom, je sentais la jubilation ajoutée à l’agacement monter en moi. Des mois, que dis-je, une année que je ne l’avais pas vue, les rumeurs la disaient retournée en France, mais j’avais appris à ne pas trop me fier aux rumeurs, lorsque je pouvais l’éviter. Ceci dit, après des semaines et des semaines d’absence, j’imagine que les rumeurs avaient raison, la Petrov-Versier avait bel et bien décidé de partir de Berkeley, pour le plus grand bonheur de certains. Pour le mien, en tout cas. Apparemment, on peut partager le même sang et être parfaitement dissemblable l’un de l’autre, la preuve en était avec les Petrov-Versier. Plum, l’ex petite amie avec laquelle j’avais connue ma plus longue relation de couple, et Manon, l’insupportable sœur jumelle sortie de nulle part, avec laquelle j’entretenais une relation très singulière. Comment oublier cette soirée se finissant au poste de police parce que la peste se baladait telle une vulgaire prostituée dans les rues de San Francisco et que bonne âme comme j’étais, j’étais venu à sa rescousse ? Cet épisode avait définitivement achevé de la rendre insupportable à mes yeux. Et j’étais rassuré de voir que la réciproque était toujours aussi vraie. Un an d’absence, et il suffisait que l’on se trouve au même endroit pour que les piques recommencent, comme si rien n’avait changé. Apparemment, certaines choses étaient immuable, à en juger par notre animosité commune. A la réponse de cette chère Constance, je lançai un regard surpris en direction des deux. Aux dernières nouvelles, elles s’étaient juré une amitié éternelle non, genre BFF bestah-sistah, se traînant la réputation d’être les deux plus grosses garces que Berkeley avait jamais connu – réputation légèrement surfaite compte tenu du fait que la La Tour Dubois pouvait, comme tout le monde, se montrer charmante quand elle le voulait – bref, les deux inséparables ? Sourire narquois aux lèvres, savourant de voir cette pauvre petite Petrov-Versier lâchée par sa meilleure amie, je répondis très amusé. « Et bien, des nuages au paradis ? Oh ne réponds pas en fait, vos histoires ne m’intéressent pas vraiment, mais j’apprécie l’effort et je me joins avec plaisir à cette fanfare ! » Je levai ma coupe et reportai mon attention sur la Petrov-Versier, objet du délit, écoutant et savourant sa réplique très Manonesque. Bien, au moins cela n’avait pas changé. « Parce que tu en avais douté ? Moi qui derrière mes critiques incessantes pensais que tu avais su déceler tout l’amour que je te portais, je suis triste de constater qu’en réalité ce n’était pas le cas. Bref, ne te fais pas de faux espoir Petrov-Versier, je ne mentirai pas en disant que tu ne m’as pas manqué le moins du monde, néanmoins maintenant que je suis de retour, autant reprendre nos petites querelles, n’est-ce pas. J’avais envie de te noyer en faisant passer ça pour un accident mais ça avait au moins le mérite d’être distrayant ! » répondis-je, savourant l’instant. Subitement, j’avais l’impression de retrouver mes marques ici, et je reconsidérais l’option de passer inaperçu au sein de l’université. De toute façon, un futur capitaine de Iotas ne pouvait passer inaperçu, et tant qu’à me faire bien voir, je pouvais bien commencer en me montrant proche de deux emblèmes des Iotas – aussi coûteux que cela soit de le dire au sujet de Manon. « Tu sais, on dit que les gens se bonifient avec le temps… Si seulement je pouvais en dire autant de toi ! » ajoutai-je, cherchant la petite faille par laquelle m’engouffrer pour l’exaspérer. Elle n’eut tout de fois pas le temps de répondre. On entendait au loin l’horloge sonner le premier coup de minuit. Et tout bascula. Plus que les coups de feu, ce furent les cris, les ruées qui me firent réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Un tir, deux tirs, trois tirs, quatre tirs puis je cessai de compter, comprenant enfin que le danger rôdait, ici, dans cette salle et que si nous ne réagissions pas, nous finirions tués. Intrigué, plus que paniqué, je jetai un coup d’œil tout autour de moi, cherchant à comprendre précisément ce qu’il se passait et je les vis. Du moins j’en reconnus un. Un Iota, une arme à la main, le visage à la fois terrorisé mais furieux. Ce que j’aurais volontiers pris pour une blague de très mauvais goût vira à l’horreur lorsque de nouveaux coups de feu retentirent. La salle se vidait, les gens continuaient de hurler, et les coups de feu se rapprocher dangereusement. Si je ne bougeais pas, j’allais me faire descendre. Par réflexe, je me baissai, comme si ça pouvait me sauver la vie, avant de tourner la tête et d’apercevoir Manon, seule et, une fois n’est pas coutume, complètement terrifié, les yeux écarquillés. Instinct de survie oblige, et parce que la première chose que l’on apprenait chez les Iotas était qu’on ne formait qu’un, j’attrapai le bras de Manon, la forçant à se relever. « Cours ! » criai-je, tandis que moi aussi je me mettais à courir, comme un dératé, comme si ma vie en dépendait, ce qui était pour une fois la vérité. Ma vie en dépendait. Je sentis plus que je ne vis Manon me suivre et nous quittâmes la cafétéria, tandis que résonnaient d’autres coups de feu. A bout de souffle, on finit par s’arrêter, nous sentant suffisamment à l’abri pour se permettre une pause de quelques instants. « Tu vois, c’est le karma, t’as été une garce, maintenant l’univers se venge en voulant tous nous descendre ! » ne pus-je m’empêcher de dire. Lui sauver la vie n’incluait certainement pas de se comporter en véritable gentleman.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 12:22

• Le 14 février | 20h34
    La St-Valentin, ou comment faire tourner la fête de l'amour en fête du ridicule. Il était clair que Shiloh n'était pas fan de cette fête, mais elle aurait pu le devenir si son soit-disant attitré « boyfriend » avait dénié joué son rôle, ce qui n'était pas le cas. En effet, Shiloh s'était retrouvée seule et Charles-Edouard n'avait donné aucun signe de vie, comme s'il avait voulu l'évité. Pourtant, elle n'allait pas renoncer. Non pas qu'elle souhaitait absolument mettre ses pieds dans une fête kitch et bourrée de couples en parfaite harmonie, mais simplement par-ce qu'elle voulait des explications à cette attitude lâche. Shiloh savait que leur histoire était finie. Elle savait que Castello avait déjà porté son regard ailleurs - et peut-être même bien plus que son regard - et elle s'en mordait les doigts. Elle se mordait les doigts d'avoir pu espérer et de s'être montrée aussi naïve. Elle s'était jurée ne plus passer pour la gentille fille, de ne plus se laisser marcher sur les pieds, et pourtant, il l'avait bien bernée. Il fallait qu'elle ait le coeur net de toutes suppositions et elle savait qu'elle le trouverait là-bas, certainement en une autre et bonne compagnie qu'elle. Tout était préparé pour obtenir une réaction du jeune homme. En fait, Shiloh voulait le rendre jaloux, le faire regretter. Elle avait donc tout misé sur la tenue, et sur le cavalier. C'était Ryder qui jouerait le rôle du prince charmant ce soir là. Ami de longue date, ex flirt, autant dire que les deux jeunes gens étaient sur la même longueur d'onde. Mais une chose importante et à ne pas négliger, demeurait dans le fait que Ryder était un canon et qu'il jouerait le jeu à la perfection. Elle avait donc fait sa proposition quelques jours auparavant, par téléphone et celui-ci s'était montré - comme à son habitude - dévoué pour son amie. Shiloh avait toujours pu compter sur Ryder et lui-même savait qu'il pourrait continuellement compter sur elle. L'heure était arrivée et Ryder avait sonné à la porte de la demoiselle. « Wahou, t'es plutôt pas mal fringué comme ça ! En tout cas, merci d'avoir accepté ma proposition de dernière minute, je savais que je pourrais compter sur toi ! » Ensemble, il montèrent en voiture et firent leur entrée dans la cafétéria de l'université. Shiloh éprouvait une certaine fierté quand au couple glamour qu'ils formaient. « Plutôt Kitch la déco, tu trouves pas ? » Elle s'empressa de s'agripper au bras droit de Ryder et observa scrupuleusement les personnes présentes. Aucunes traces de C.-E.C., ou plutôt, aucune visibilité possible au sein de cette marée de talons aiguilles et de chaussures cirées. Ce ne fut qu'en s'approchant du monstrueux buffet mis à disposition, que Shiloh pu finalement confirmer son doute. Charles-Edouard Castello, en très bonne compagnie et surtout, ayant plutôt l'air de prendre son pied avec cette compagnie. Les mots n'apporteraient rien de plus, les explications ne seraient pas nécessaires. Shiloh attendit qu'il se tourna et, une fois que leur regards se croisèrent, elle attrapa le cou de Ryder pour l'approcher de son visage et y déposer un baiser sur ses lèvres, le tout sous les yeux ébahi de Castello. Elle se retourna en direction de son désormais « Ex ». « Et oui mon chou, tu n'es visiblement pas la seule souris à danser quand le chat n'est pas là. » tout en levant un sourcil de la façon la plus méprisante possible, elle se tourna vers Ryder, qui avait parfaitement compris la situation. « Je m'excuse Ryder, mais je ne pouvais pas te parler de cette situation sans en avoir le coeur net. Si tu as eu l'impression d'être utilisé, je m'en excuse, mais je savais que tu serais le seul en mesure de me comprendre et de me pardonner d'office. Maintenant, si tu le veux bien, allons nous amuser ! » Shiloh savait qu'elle aurait pu compter sur la coopération de son ami et, la prenant par la main, il s'apprêtait à l'entrainer sur la piste de danse, histoire de lui montrer qu'il ne lui en voulait pas. Pourtant, la jeune femme se sentait triste de ce qu'il venait de se produire, elle décida donc de s'absenter quelques instants, elle avait besoin d'être seule. « Est-ce que ça t'embête si je passe juste aux toilettes ? attends-moi ici, je ne serais pas longue. » Une fois arrivée, elle pris appuis contre le lavabo et sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne voulait pas pleurer et elle ne le ferait pas. Elle se remaquilla et décida de passer à autre le chose, au moins le reste de la soirée, au moins pour Ryder. Poussant la porte et se dirigeant à nouveau en direction de la piste de danse, elle aperçu son amie Ever-Lynn, seule, au bar. Shiloh, heureuse de voir celle qu'elle considérait comme sa grande-sœur, s'approcha d'elle d'un pas pressé, sourire aux lèvres. « Ever ! Tu es seule ? Comment se fait-il que tu es venue, tu n'es pas particulièrement fan de ce genre de fête, non ? Je ne vais pas pouvoir faire long, j'ai mon cavalier qui m'attend, mais après cette danse, on se servira un verre tous ensemble, d'accord ? » La discussion n'avait pas duré longtemps, mais il fallait que Shiloh rejoigne Ryder qu'elle avait laissé seul un peu plus loin, au milieu de la foule. Adressant un dernier sourir chaleureux à son amie, elle se retourna et tenta d’apercevoir Ryder, caché par les nombreuses personnes présentes. Elle repensa à ce qui venait de se produire avec Charles-Edouard quelques minutes plus tôt et elle se dit à voix haute « Trop bonne, trop conne. » À peine eut-elle le temps de terminer sa phrase, qu'un bruit étrangement puissant et sec se fit entendre, soudain, plus de musique et uniquement des cris de part et d'autres. Les gens couraient dans tous les sens et ce bruit si puissant, semblable à un éclat de tonnerre, résonna tant de fois qu'il était même impossible de distinguer sa provenance, ou la fréquence exacte dont il s'émettait. Shiloh n'en croyait pas ses yeux, tant d'agitation, tant de panique, de cris. C'était clair, ces bruits n'étaient autre que des coups de feux, qui avaient semé la panique dans la salle, remplie à craquer d'étudiants. C'est à cet instant qu'elle entendit une voix familière, s'adresser à elle comme pour répondre à sa précédente phrase dit à haute voix. C'était Sterling et, tout en lui faisant comprendre que ce n'était pas le moment de s'en vouloir pour quoi que ce soit, il la saisit par le poignet et l'entraina avec lui le plus vite possible loin de cette panique ambulante.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 13:29

    Camélia Pelizza Da Volpedo Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. J’étais donc prés d’Ebony, elle était furieuse, et j’adorais voir les gens en rogne contre moi, c’est vrai que j’avais un certaine facilité a me faire détester. Principalement par les filles, tout simplement parce que pour la plupart elles étaient…comment dire, jalouse de moi, et je ne pouvais que les comprendre. Elle me regardait, et moi je la regardais devenir rouge de rage, quelle joie. « Tu crois franchement que j’ai besoin de ça pour attirer l’attention ? Vraiment j’ai déjà toute l’attention sur moi alors à quoi bon. » En plus d’être belle, j’été dotée d’une intelligence spectaculaire n’en déplaise à la gamma j’avais embrassé mon compatriote epsilon non pas pour me faire remarquer mais seulement parce que j’en avais drôlement envie. La pauvre gamma ne s’est vraiment pas de quoi elle parle, moi la pire chienne du monde ? non mais elle rigole ou quoi, de ma vie je n’ai eu que 3 hommes qui on pu me faire gouter au plaisir charnel, non pas que je n’aime pas ça, mais je n’aime pas offrir mon corp à n’importe qui comparé a certaine fille qui se comporte comme des catins en chaleur. « Les autres ne m’intérresse pas je préfère les jeunes homme célibataire, comme Jayan, a ce que je sache il n’est pas en couple. Ni marié. » Boum désolé chérie watch out me sert vraiment bien parfois. Elle avait l’air d’un taureau en rute prêt a bondir sur moi. Bon sang ce que c’est jouissif, je n’allais certainement pas me battre avec cette chose nommé Ebony, je ne me salis jamais les mains sur les gammas ni sur autre chose d’ailleurs, ma manucure était fraiche de ce matin, je n’avais pas dépenser autant d’argent pour la détruire en quelques minute par une fille qui n’arrivait même pas a garder un homme a ces cotés. « Ma bande de péteux comme tu dis, Jayan en fait partie, tu sais qu’il est un epsilon comme moi non ? Ou bien alors tu ne t’intéresse tellement pas à lui que tu ne savais pas de quel confrérie il vient ? Tu l’utilises peut-être aussi pour faire ta catin auprès de n’importe qui, du genre descendre ta langue en dessous de la ceinture ? » Ouh encore une fois c’était partit aussi vite qu’une balle d’une arme à feu. En parlant de ça j’étais en train de partir quand une bande de jeune arrivé, je reconnu la Courtney je la regardai, et j’avais décidé de lui relancer un petit pic avant de partir. « Dis moi, c’est pas parce que tu a changé de robe que tu a des chances de gagner tu sais, ta robe est aussi bel que la robe de chambre de marry poppins. » Sur ce je partie dignement en direction d’un couloir désert, je le vis pas tout de suite mais la blonde écervelé m’avait suivit, j’entendis des coup de feu en même temps que les douze de coup de minuit, je sursautais et tout de suite je me tournais pour voir ce qui se passe, je vis la Courtney, arme à la main, pointé vers le sol, elle n’avait donc pas tirée, mais ces petits camarade oui apparemment. Elle m’observa avec un sourire de garce, sourire qui ne lui allait pas du tout. Je n’allais donc pas rester là, a la regarder, il fallait que je parle moi et ma grande bouche toujours ouverte. « Tu en ai donc venu au point de menacer les gens avec une arme acheté dans un supermarché pour qu’il vote pour toi ? tu es d’un pathétique. » J’allais vite regretter mes dernière paroles, elle tremblait, et je pense qu’elle devait aussi transpirer mais son arme se relevait et j’ai comme l’impression qu’elle le pointé directement sur moi. D’accord j’avais peur, mais elle n’allait quand même pas risquer d’aller en prison juste parce qu’elle n’allait pas être élue reine du bal de promo ? Apparament si, Happy Valentine's day
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 13:51

COURTNEY
▬ écoute les moqueries de Camélia P. Da Volpedo sans répliquer.
▬ La fusillade commence, elle suit Camélia dans un couloir désert.
▬ Elle écoute une nouvelle fois les remarques désobligeantes, l'arme pointée vers elle, prête à tirer.
▬ La nervosité la fait trembler, elle vise mal, et la balle atterrit dans la jambe. Cible manquée.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 9 EmptyMar 14 Fév - 14:42


« L’IDÉAL DE L'AMITIÉ C'EST DE SE SENTIR UN ET DE RESTER DEUX.» Minuit venait de tomber et ce n'est pas la seule chose qui allait arriver. Je dois même avouer que la nuit était en train de débuter. Lorsque j'entendis ces coups de feu, mon corps s'arrêta aussi vite. Je m'étais éloignée de la fête pour me laisser voyager loin de ces couples, de ses duos amoureux. Je n'avais pas envie de me remémorer des souvenirs, le manque de Joshua et le fait que je sois seule plus que jamais. Silencieusement, je m'étais égarée dans les couloirs de l'université. Mais ce bruit sourd me ramena bien plus vite à la réalité. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Fuir ou rester ? Je ne savais pas vraiment puis je pensais à Camelia. Nous étions venues ensemble. Si ça se trouve elle aurait pu se prendre une balle ou des impacts de n'importe quoi, une vitre qui explose, des verres qui cassent. Maintenant, elle pouvait aussi se retrouver en territoire sécurisé mais je devais m'en assurer. Sans hésiter une seconde de plus, je fis demi – tour et repris la direction de l'endroit où le plus grand nombre d'élève pourrait se trouver. Sauf que sur mon chemin, un corps sans vie couvrait le sol. Directement je reconnus les chaussures de ma meilleure amie. «  Oh non, mon dieu, ce n'est pas vrai ! » Je croyais rêver. Je n'aurais jamais pensé la retrouver ici et dans cet état en plus. J'étais prise de panique. Cette personne à qui je tiens énormément. Certainement celle qui reste l'un des uniques piliers de mon existence. Camelia est le genre d'ami qu'on ne laisse pas dans cet état. Avant de complètement lâcher prise. Je m'agenouillais à ses côtés. Je déposais mon oreille contre son buste et elle semblait respirer. La marre de sang en dessous de son dos, ne m'aidait pas à savoir où la balle avait pu la toucher. Je ne pouvais pas la laisser comme ça et là. On ne sait jamais si la personne qui avait osé, revenait sur ses pas. Je ne pouvais simplement pas. Sans attendre une seconde de plus, je la soulevais légèrement et l'amenais comme je le pouvais dans la pièce d'à côté. Fermant la porte derrière moi, on ne pouvait pas nier ma présence dans le local, étant donné la trace de sang qui nous avait suivi. Néanmoins, je ne pensais pas à ça sur le moment même. J'essayais alors de lui parler. J'espérais qu'elle me réponde. «  Camélia, dis moi que ça va ? Montre moi que tu m'entends. Allais je sais que tu peux le faire..  » Au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche, une boule se faisait ressentir dans ma gorge. Je ne pouvais pas m'imaginer sans elle. Oh non. Ma meilleure amie, je viens de la retrouver. On a pris le choix de vivre ensemble. Après toutes ces années, ces souvenirs qu'on a partagé. J'ai encore besoin d'elle. Je ne serais sans doute pas la même si mon chemin n'avait pas croisé le sien. Les larmes commençaient à s'échapper et à remplir mon regard. Je réalisais qu'elle ne me répondait pas et qu'elle pouvait se trouver dans un sacré état. Je priais le ciel pour qu'il me la laisse, ce n'est pas son heure. Je suis sûr qu'elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. J'entendais alors encore des tirs et mon coeur s'emballait. D'un coup, je me rappelais tous les visages que j'avais croisé en arrivant à l'évènement. Il y avait Constance, Ebony, Anton, Martin. Je n'osais même pas imaginer le pire. Je l'avais sous les yeux. Le sang de Camelia était sur ma robe et recouvrait la surface de mes bras. Inconsciemment, je frottais mon visage et quelques traces de sang s'y déposaient. Mon regard se remplissait de larme, plus je réalisais qu'elle était dans un sale état. Je n'ai aucun pouvoir pour la sauver et il me faudra un temps avant de sortir de cette pièce, sans savoir ce qui nous attend à l'extérieur. J'étais en sécurité, du moins je le pensais. Laissant tomber mon visage dans le vide, ma première larme tomba sur le bras de Camélia. Comme un signe du destin, mon attention s'arrêta sur sa jambe. Je voyais qu'une balle était venue s'y loger. Directement, j'arrachais le bas de ma robe et l'entoura. Je devais essayer de compresser, de calmer l'écoulement du sang. Je devais ne pas craquer mais ce n'était pas facile. Plus je pressais, plus je craignais le fait qu'elle me laisse. «  On va y arriver, comme toujours. Camélia et Aislynn, elles sont plus fortes que tout..» Je ne lâchais jamais mon regard de son visage. J'espérais la voir réagir, la voir me sourire et m'aider à tenir le coup. Alors pour me forger, pour ne pas lâcher prise car je ne le devais pas. J'évoquais nos histoires. «  Tu te rappelles la dernière fois en Italie quand ... quand on se faisait passer pour des grandes dames alors que nous n'avions que quinze ans. Tu te rappelles comme on rigolait, comme ... comme on, on se faisait remarquer.  » Coupée dans mes pensées, dans ma force quand j'entendis ces pas s'aligner dans le couloir. Retenant mon souffle.. J'attendais.
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