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isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? »

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MessageSujet: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyVen 10 Fév - 17:01


«Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps
n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la
mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous
échappera toujours »
La saint – Valentin n'est pas vraiment ce que je préfère sur l'année. Loin de la même. Je ne peux pas m'empêcher de penser aux personnes que j'ai aimé, à celles qui ont croisé mon chemin sans rien demander. Il y avait eu Matthew, le commencement d'un sacré morceau de ma vie sentimentale. A ces côtés, je me suis découverte. Plus forte, plus sensible. Je pouvais surmonter toutes les marées tant qu'il se trouvait à mes côtés. J'ai connu les hauts d'une parfaite entente. Toute suite charmée par sa façon d'agir et d'être, j'avais été victime d'un coup de foudre, un coup de coeur. Il n'y a pas d'explication à ce que l'on ressent à ce moment précis. Je ne pense pas que je pourrais oublier le sentiment qu'il a fait naître en moi. Une sensation particulière d'être unique en son genre. L'homme est essentiel pour la femme et inversement. Quoi que l'on dise, quoi que l'on se force de penser. C'est une situation qui reste la base de beaucoup d'histoires. Matthew n'avait rien à se reprocher, il a toujours été correct avec moi. Jamais, il n'a poussé le pas pour qu'on franchisse les épreuves de la vie plus vite que je ne le sentais. On a pris du temps pour s'aimer et pour s'apprendre l'un de l'autre. Son accident est vraiment un terrible souvenir. Cette soirée resterait toujours gravé en ma mémoire et sa date d'anniversaire est une croix dans mon calendrier. Pas besoin de savoir quel jour on est pour me rappeler qu'il a perdu la vie. Un ange partit trop tôt. Je pense qu'on serait vraiment allé loin ensemble; J'en suis même certaine vu notre complicité et notre bonne entente. De plus, je pense même que je n'aurais jamais quitté New York. J'ai eu besoin de changer d'air, d'écrire une nouvelle page. Quoi de mieux que le poids de mes parents derrière; ils n'ont jamais pris le temps de comprendre ma douleur. Ma mère suivait mon père et celui - ci ne pouvait pas s'empêcher de me remettre la faute dessus. Si je n'avais pas le mur, si je n'étais pas parti cette nuit là.. Il serait peut - être toujours en vie. Mais que peut - on faire contre la force du destin ? Est ce que j'ai assez de pouvoir pour retenir les gens de partir, pour m'amuser de l'heure de chaque personne.. On a tous notre moment, notre départ à accepter. Ce n'est pas facile d'accepter de mourir quand on sait que notre naissance ne dépend pas de notre volonté. Il le faut pourtant. Le plus dur reste toujours pour ceux qui restent. Ceux qui doivent affronter l'absence, le manque et le vide. Heureusement que j'ai pu compter sur Julian. Ma première fois, je ne même pas sûr qu'il soit au courant de cette importance. Un ami de toujours, un voisin, un double. Depuis que je sais parler, je sais compter sur lui. Sans soucis, sans savoir ce que je pourrais lui demander, il a toujours été là. Les histoires d'amour commencent souvent de façon différente et ça fût le cas pour nous deux. On s'est perdu de vue quand il a quitté New York. Cela n'a pas empêché de penser l'un à l'autre, des souvenirs et quelques emails. Je suis ensuite arrivée à mon tour à Berkeley. Comme une évidence, rien n'avait pu nous éloigner. Dès ses premiers retrouvailles, on savait qu'on comptait. Pas besoin d'explication, on a retrouvé une amitié et le temps a poussé les choses à évoluer. En effet, la situation a évolué, on s'est laissé tenté comme tout être humain. Julian est tout à faire le style d'homme que j'aime sentir à mes côtés. On s'est alors joué de la vie, on a rangé notre amitié et on s'est donné dans une autre voie. Si je puis le dire ainsi. J'ai alors commencé à ressentir plus d'importance pour lui. Cela me dérangeait s'il voyait d'autre fille, en sachant que cette dernière tenterait le tout pour le toutr pour l'obtenir. Je lui faisais confiance. Malheureusement, les hommes ne sont pas toujours de marbre. Ils aiment les femmes. Tous, sans exception, en toute logique car leur égo fait plaisir à voir quand il se voit complimenté. Ils sont content et ils se disent qu'ils peuvent intéresser plusieurs demoiselles. Sauf qu'il faut se tenir quand on aime. On ne doit pas craquer pour blesser l'autre et je pense que la situation peut se poser inversement. Il n'a pas su tout contrôler et très vite je l'ai compris. Le mensonge n'est pas quelque chose qu'il sait masqué. Surtout dans une relation fusionnelle passée et des sentiments importants présents. C'était petit s'il avait osé joué le jeu, s'il avait osé même essayé. Il a fait preuve d’honnêteté même si ça m'a complétement dévastée.

Par amour, on est prêt à tout et c'est ce qui m’effraie le plus encore à l'heure aujourd'hui. Étant donné la situation avec Isaac, on était en plein de - dans. On avait eu cette discussion, toute fraiche pour se retrouver à la soirée de la Saint - Valentin. Ayant le poste de présidente de la confrérie, je me devais d'être sur place. Je devais assurer que ça roule comme on a pu le prévoir. Je lui avais donc proposé de me rejoindre. A croire que les soirées évènements nous étaient destinées. J'espère qu'il allait venir. J'avais enfilé une longue robe de couleur bleue et portais ce gilet qui me faisait plutôt distinguée. Ce type de tenue n'est pas dans mes cordes mais il m'arrive de faire des efforts. J'avais même attaché mes cheveux en chignon, laissant retomber une mèche sur mon front. Je me regardais dans le miroir et je pouvais observer un léger stress sur mon visage. Je ne savais pas comment tout ceci allait tourner. Il n'y était pas allé par quatre chemins. Isaac m'avait clairement joué franc jeu. Je lui plaisais et c'était la seule raison pour laquelle il s'était approché de mes lèvres. Le baiser fut bref mais marquant. La nuit j'en avais rêvé comme un avant goût, une envie de complétement. Pff' mais qu'est ce qui te prend Perdi. Reprends toi. Allait, c'est Isaac, tu le connais. Je respirais un grand coup. Je n'avais aucune idée, de ce qui allait se passer. Je comptais faire ça naturellement. Je n'allais rien calculer. Je ne le souhaitais pas. Je n'avais pas envie de me torturer plus. Je dois même avouer qu'un petit coup me ferait le plus grand bien. Je quittais ma sécurité pour me diriger vers l'université. Je ne m'étais pas concerter avec mes connaissances pour savoir qui serait présent ou non. Constance serait surement là, comme tous les présidents de confrérie. Pour la première fois, depuis presque toujours, on faisait unisson pour la bonne cause, pour se défendre contre le doyen. Franchissant la porte, on pouvait voir qu'on avait joué la carte de cette journée. Les amoureux. Mon dieu. Enfin, directement je cherchais Isaac du regard. Je me demandais où il pouvait être mais surtout s'il allait répondre à mon invitation. Le sentiment de solitude m'était toujours bien allé. C'est difficile de faire confiance, difficile de s'approcher plus que simplement à quelqu'un. Je prends le risque de me laisser encore davantage découvrir et je prends le risque de souffrir à nouveau. Je ne sais pas ce que peut être demain, je ne suis pas voyante et on n'est jamais à l'abri. Qui sait, il peut se rendre compte que je ne suis pas celle qu'il pense. Je suis peut - être différente dans une relation à deux, dans une histoire amoureuse. Je ne sais pas, je ne me juge pas encore personnellement. L'image des clans, des duos dans la salle me poussa à vouloir prendre l'air. Pour cette raison, je m'éloignais dans les couloirs. Marchait dans les couloirs sombres, seulement éclairés par la lumière de la lune. Cela faisait un an et demi que j'étais arrivé à l'université. Pourtant tant de choses s'étaient passées dans mon quotidien. Sur mon chemin, j'ai dû faire face à des difficultés comme à des moments de purs bonheur.
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MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyJeu 16 Fév - 18:28

isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » Tumblr_lzg34rtx1J1rnq19ao1_500

Anéanti. Non, n'exagérons rien, je n'étais pas mort non plus, mais quand même ça m'avait fichu un gros coup au moral. Elle m'avait fichu un gros coup au moral. Je n'aurais jamais pu penser cela d'elle, elle qui me faisait, à chacune de nos rencontres, reprendre le sourire. A l'époque, tout était si beau, si doux, si parfait en quelques sortes. Chacune de nos sorties se transformaient en véritables après midis que je n'oubliais pas durant quelques semaines ... jusqu'au suivant. En fait, je n'arrêtais pas de penser à nos sorties. Ce trente et un octobre, tout commença pour le mieux. En vrai amie, Perdita m'avait invité à l'une de ces soirées où je n'aurais jamais eu le courage de me pointer avec une autre personne qu'elle. J'avoue, elle avait de l'emprise sur moi. D'ailleurs, j'espérais qu'elle en aurait encore dans un avenir proche mais pour le moment c'est mal parti. Nous étions tous deux plus ou moins responsables de ce qui c'était passé ce soir là. J'avais, le premier, ruiné notre amitié et elle, en second, n'avait fait que l'enterrer encore plus. Nous aimions vraiment faire les trucs à deux ! D'un côté ça prouvait que nous sommes vraiment complémentaire mais d'un autre cela a entraîné le fait que l'on ne se parle plus durant de nombreuses semaines. Je me demande encore ce qui m'a pris de l'embrasser comme ça sans rien lui dire, et surtout sans rien laisser paraître. C'est sur qu'elle a du être des plus surprises en sentant que plus rien ne séparait nos lèvres. A vrai dire, moi même ça m'a surpris. Depuis tout ce temps je me suis avoué à moi même que j'étais irrémédiablement épris par elle, mais à l'époque c'était loin d'être le cas et la force surnaturelle qui a révélé mes sentiments m'est encore aujourd'hui inconnue. M'excusant de suite, Perdita a réagit ce jour là de la pire des manières que je pouvais espérer mais ça fait longtemps que je ne lui en veux plus. Réaction normale, rien de plus. Vous feriez quoi, à sa place, si votre meilleur ami vous embrassait comme ça, sans prévenir et tout ? Certainement la même chose. La suite fut donc beaucoup moins jolie. Mouais ... En fait ce fut un cauchemar. Ne pas lui parler, j'aurais jamais cru que ça me ferait cet effet. Je ressentis le vide pendant de longs jours, le vide de ne pas avoir la personne que j'aime à mes côtés. Faut croire que j'étais pas doué du tout pour aimer moi. D'une, je passais de Neela à Perdita en moins d'un an, et ça c'était fort, et de deux on en arrivait au même résultat : je me retrouvais seul avec comme seul compagne mon immense villa. Déprimant. C'est à ce moment là que j'atteignis le fond du trou. J'étais seul, comme un nul. Et ce, pendant trois mois et demi. Jusqu'à tout à l'heure en fait. D'un coup je retrouve le sourire tellement cette petite conversation m'a été des plus bénéfiques. Même si elle s'est déroulée grâce à un clavier, je me sens mieux. Beaucoup mieux. Nous avions enfin pu remettre les choses à plat et j'avais pu lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. En une phrase, certes, mais au moins elle savait, elle n'était plus dans le flou. A présent les cartes étaient dans son camp. Si elle voulait que ça marche, j'étais là si elle ne voulais pas, je m'en remettrais. En tout cas c'est ce que j'essayais de me faire croire car bien entendu je ne m'en remettrais pas si elle venait à me dire que c'était non. Cependant, je ne souhaitais envisager cette possibilité pour le moment.

La saint Valentin, encore un truc que je n'ai jamais fait. Décidément cette année Perdita me faisait expérimenter toutes les fêtes les plus nulles qui pouvaient exister et comme à chaque fois, je succombais. Je ne sais d'où me vient cette allergie à toutes ces fêtes commerciales car même si elles sont ridicules, elles permettent aux gens de se retrouver et de passer un bon moment. Faut croire qu'une amnésie retourne vraiment le cerveau. Mettant le plus beau des costards qui se trouvaient dans mon dressing, je me postais devant ma glace, radieux. Régulièrement j'aimais me la jouer égocentrique, j'adorais ça même. Jugeant que j'étais assez beau pour me présenter devant la plus ravissante des femmes, je pris mes clés de voiture et pris la direction du bâtiment qui accueillais la fête. En quelques secondes je passais d'un état à l'autre. J'étais tellement heureux de retrouver Perdita, que je n'avais pas vu depuis notre baiser tout de même, et à la fois tellement stresser car c'était évidemment ce soir que j'allais savoir et rien que ça, ça me mettait des frissons. Passant la porte, je vis tous ces étudiants, aussi ignobles les uns que les autres. De toutes les manières, personne n'arriverait à égaler la Iota en terme de beauté, je ne l'avais pas encore vu mais je savais que j'allais adorer sa tenue et son visage. Regardant à gauche, puis à droite, je ne vis personne. En tout cas personne d'intéressant. Continuant sur ma lancée, je poussais une porte, puis deux, pour finalement me retrouver hors de la salle où se déroulait l'essentiel de la fête. Surprise. Elle se trouvait là, à quelques mètres devant moi, resplendissante. Je ne savais quoi dire, quoi faire. Je ne savais si il fallait que je m'approche d'elle doucement ou si il fallait que je la hèle comme ça, de loin. Je réfléchissais trop, de tous les côtés des visions m'apparaissaient. Celle d'une femme qui me disait qu'entre nous rien ne sera possible, jamais. Ou encore une autre qui me disait tout le contraire. J'étais perdu, j'étais à deux doigts du rêve, de l'apothéose, du paradis, et à autant de doigts de l'enfer et de la dépression. Je voulus faire demi tour. Je n'étais pas prêt à entendre sa réponse, j'avais trop peur de ce qu'elle allait pouvoir dire. Commençant à rebrousser chemin, je mis ma main sur une poignée de porte. Non. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas l'abandonner comme ça. Je lui avais dis que je serais là, ce soir, et il était hors de question de la faire attendre pour rien. Je ne voulais pas qu'elle vive cela, cette scène que l'on voyait dans tant de films. Si je faisais cela, je me sabordais tout seul, j'étais certain de ne plus avoir de contacts avec elle après. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains et que j'aille la voir, comme n'importe quel homme qui se respectait. Expirant tout l'air qui se trouvait en moi, je commençais à m'avancer. M'arrêtant à trois mètres d'elle, au milieu d'un couloir sombre, je murmurai « Perdita. » Ma voix fut minuscule. J'avais parler comme si j'avais eu peur de réveiller quelqu'un alors que la seule chose dont j'avais envie, c'était qu'elle se retourne. Je la fis sursauter, comme la dernière fois, à Halloween. J'espérais que l'issue de cette soirée ne serait pas la même. Pour la première fois depuis trois mois et demi je découvris son visage, toujours aussi beau, toujours aussi fin. Je n'avais qu'une envie, la prendre dans mes bras, pouvoir me sentir heureux.
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isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » Empty
MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyLun 20 Fév - 12:14


«Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps
n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la
mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous
échappera toujours »
Si j'avais su prévoir, imaginer que nous irons au delà de notre amitié. Je ne l'aurais simplement jamais cru. Isaac n'est pas une personne que je laisse sur le côté quand je suis trop occupée. On se tient souvent au courant, en prenant chacun des nouvelles l'un de l'autre. Notre amitié était basé sur la sincérité de nos échanges et la simplicité de nos opinions. On ne se prenait pas la tête. On était en parfaite phase de compréhension jusqu'à ce que je sente ses lèvres se poser sur les miennes. Etonnée et sans voix, j'avais pris la fuite comme une lâche, je le reconnais. Je ne vais pas vous dire le contraire quand je sais que j'ai ma part de tort dans cette situation. Quand je sais que j'aurai dû agir au lieu de laisser la situation se tasser. Je ne suis pas une adepte pour ce genre de situation. J'avais déjà perdu des amis car ils avaient voulu plus. Sauf que mon manque de bonne expérience en la matière me repousse dans les tranchées. Je crains cette réalité, cette naissance de sentiments à l'égard de quelqu'un. J'avais connu deux hommes et mon lot de mauvaises expériences avaient atteint son seuil. Je me doutais le silence que je laissais planer était évocateur d'un certain mal entendu. Je n'étais pas sur la même longueur d'onde que lui. Je ne comprenais pas et je pense que la peur au ventre me retenait sur place, pied accroché au sol. Je n'éprouvais aucune force de vouloir comprendre. La peur au ventre était bien trop grande. C'est au fil des jours, des semaines, que je me rendis compte du vide qu'il laissait. Je regardais souvent cette photo que j'avais de nous, à notre arrivée à la soirée d'halloween. Nos sourires, nos bonnes humeurs et notre amie la bouteille que j'avais pris le grand soin d'emporter. Je ne vais pas nier l'évidence, j'aime profiter. J'aime vivre le moment présent et son acte montrait également ce comportement identique. Il n'avait rien prévu, j'en étais presque sûr. Je savais que s'il l'aurait su à l'avance, il m'en aurait touché quelques mots ou où il aurait su se poser des limites. De ce point de vue là, alors je me demandais si c'était sous le coup d'humeur du moment où l'alcool qu'il avait consommé. Plus je réfléchissais, plus j'essaie de comprendre et encore plus loin je me perdais le fond du tunnel. Les ténèbres ne me font pas peur. Je les ai déjà côtoyé et je sais que je peux aller très loin quand mon moral est au plus bas. Je ne souhaitais pas le perdre. Isaac est une rare personne. Il n'est pas comme tous ses epsilons et j'appris même ce soir là, qu'il avait également vécu quelque chose de difficile. J'avais déjà entendu quelques bruits sur ses rumeurs mais jamais je n'avais osé lui en toucher quoi que se soit. S'il en ressentait le besoin, s'il me faisait assez confiance, il devait savoir que j'étais là. Je réalisais aussi que je ne lui avais jamais parlé de Matthew. Je ne lui avais jamais touché un mot sur une de mes relations de couple. Peu de personne en était déjà au courant et je ne voulais pas que l'on me voit comme ça qui n'a jamais tiré la bonne carte du jeu. Un décès, une trahison. Je n'osais même pas imaginer ce qui pouvait encore m'arriver après ça. Quand nous avons eu cette discussion sur internet, mes mains tremblaient de savoir ce qu'il allait écrire. Il avait le droit de ne pas vouloir me parler et aussi me revoir. Je ne lui en voudrais pas. Du moins, j'essayais de me persuader de cette manière je prenais une certaine distance avec mon attache pour cet homme. Car je sais que je suis plutôt assez rancunière et dans les moments noirs, je serais du genre à lui en vouloir. Pourquoi m'avait – il embrassé ? Pourquoi moi ? Je suis vraiment lunatique comme fille. Je m'y perds moi – même, je l'avoue. Néanmoins, cette fois – ci, j'étais fière de moi. J'avais fais un pas en avant et il me l'avait si bien rendu que je ne pouvais qu'espérer le voir ce soir. La Saint – Valentin, je misais fort. Je souriais derrière les émotions de mon visage en me disant qu'on se retrouvait à chaque évènement. Je ne voulais pas le décevoir et le laisser imaginer une mauvaise image de ma personne. Je lui dois bien la vérité, affronter ce baiser et ces sentiments. Sans savoir ce que je pourrais lui dire. Je n'avais aucune idée comment la discussion allait tourner et je ne voulais pas le savoir. Simplement.

En tenue, je m'étonnais et je dois l'avouer que j'avais hésité à m'y rendre moi – même. La réalité me fait peur. Sous mes airs de grande guerrière, se cache une immense fragilité. Quand je passais l'entrée de l'université, j'eus une envie de reculer. J'avais déjà fuit New York, fuit mes parents et leurs reproches incessants. Je ne devais pas agir comme ça, je n'allais quand même pas finir par avoir un arrêt cardiaque. Mais plus le temps passait, plus je cherchais du regard Isaac et plus je réalisais qu'il comptait. J'avais peur de le décevoir, de voir son regard se poser sur moi. Et s'il était venu pour me dire que c'était trop tard, que ma chance était passée.. Oh je n'ose même pas imaginer. Pour cette raison, il fallait que je respire. La foule m'étouffait. Je devais m'éloigner de tout ça, le temps de quelques minutes. Je ne pouvais pas croiser le regard de Martin, sans me sentir coupable de l'avoir laissé seul. Je l'avais sauvé il y a quelques soirs d'ici, du trou noir dans le quel il s'enterrait par amour. Cependant depuis l'été, j'avais l'impression que nous étions trop semblables pour pouvoir se supporter assez longtemps. Je ne pouvais pas toujours être l'épaule sur laquelle on se repose. Je peux être égoiste de ce point de vue là. Mais c'était ma réalité, quand je croule.. Je ne peux pas avoir assez de force pour me soutenir quelqu'un quand moi – même je tombe. Comme le plus grand des hasard, il l'avait mené jusqu'à moi. «  Perdita » A peine audible, je l'avais malgré tout récepter et il m'avait fait sursauter. Cela devenait une terrible habitude ou je me trompe. Le silence s'imposa entre nous. J'avais conscience qu'il attendait ma réponse. Je fis un pas en avant et dans mon coeur, deux arrière. Je ne savais pas par où commencer. Je ne savais pas si je devais me retenir ou foncer. Je ne savais pas trouver les mots juste. J'étais complètement paumée. Au point même que je me parlais à moi – même. Une minute devait s'écouler et je continuais de l'observer. Il était beau. Il était si sécurisant dans son regard. Je compris que tout était entre mes mains. Il m'ouvrait son coeur. Je n'avais qu'un choix à faire sur deux possibilités. Oui ou non. Essayer ou abandonner. Y croire ou laisser tomber. Deux secondes plus tard, je m'étais avancée. Je faisais le vide et je m'accrochais à lui. Je le pris sans attendre contre moi, l'enlaçant dans mes bras et déposant ma tête dans sa nuque. Je réalisais qu'il comptait et que j'étais peut – être prête à tenter le coup. J'étais charmée, c'était indéniable. Il m'avait carrément manqué et ça n'allait pas s'arranger. Je ne pouvais pas le laisser filer en sachant qu'il pourrait m'amener que du bon. Je voulais apprendre de lui. Je souhaitais être à ses côtés. Sentant alors les battements de son coeur contre ma poitrine, je fermais les yeux et murmurais au creux de son oreille : «  Je suis désolée.  » Son parfum, sa chaleur, c'était une première que je l'ai touchais de si près. Je m'en étonnais. Je franchissais mes propres limites. Isaac soulevait toute ma muraille de chine que j'avais pris soin de construire au fil des années, au fil des épreuves. Je me retrouvais être la Perdita d'autrefois, celle qui tombait amoureuse pour une première fois, pratiquement. Je restais de longues secondes sans bouger, juste contre lui. Je le tenais dans mes bras. Je ne voulais plus le lâcher. J'osais à peine bouger. Cependant, je me décidais à ajouter, toujours cachée dans sa nuque. «  Je n'ai pas de mot pour te dire ce qui se passe réellement chez moi. Je sais juste que je ne peux pas te laisser filer. Je ne peux pas ... Sinon je le regretterais pendant longtemps. » Je jouais sûrement avec le feu, avec mes émotions. Je prenais le risque de m'attacher. Je prenais également le risque de pouvoir être blessée, abandonnée ou trompée. A cet instant, j'étais trop bien pour m'imaginer toutes ces situations. Je ne pouvais plus gâcher le moment présent. Je payais déjà les frais pour la dernière fois, je ne voulais plus me retourner notre relation dans tous les sens. Je voulais la vivre, la partager à deux.
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isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » Empty
MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyDim 26 Fév - 15:08

isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » Tumblr_lzg34rtx1J1rnq19ao1_500

Cette conversation m'avait fait le plus grand bien. Au début je n'y avais pas cru du tout. En voyant qu'elle avait engagé une conversation avec moi, j'avais cru que tout était fini, que j'avais perdu Perdita pour de bon, pour toujours. Sauf que non. Je commençais presque à croire qu'elle s'accrochait à moi. Enfin, pour ça il faudra voir comment notre rencontre se passera ce soir. Rendez-vous compte, trois mois et demi que je n'avais plus vu son angélique visage ni entendu sa voix. Je commençais vraiment à devenir fou. Je passais mes journées à ruminer, à ne rien faire, comme si j'avais perdu un être cher pour de bon, que je ne le reverrais plus. Avec elle, mes sentiments étaient multipliés par dix voir par cent. C'était quand même incroyable l'effet qu'elle avait sur moi, je n'avais jamais rencontré une fille qui avait ce pouvoir. Son visage m'avait contraint à l'embrasser ce soir là. Mes lèvres s'étaient senties obligé d'aller toucher celles de Perdita. Bon, je vous l'accorde, je l'avais bien voulu et cela ne m'avait pas du tout dérangé de sentir que pour la première fois, nous n'étions plus de simples amis. Nous venions de franchir la frontière, cette frontière qui a cassé tellement d'amitiés par le passé. A vrai dire je n'avais pas du tout réfléchi à cela avant de m'engager. Je n'avais pas pensé au fait que peut être elle ne voudrait pas de moi et que tout serait finit. C'est d'ailleurs ce que j'ai cru qu'il s'était passé. Je l'ai cru jusqu'à tout à l'heure en fait. Maintenant que c'est fait, je ne regrette pas, évidemment, parce que je sais qu'il y a peut être une chance pour que nous deux ça fonctionne enfin. Mais bien entendu qu'au départ j'avais regretté car notre relation était si belle, sans complications, sans manipulations, sans méchancetés. Que du bonheur en sorte. Je me sentais coupable d'avoir tout gâché car, il ne faut pas se mentir, c'était de ma faute si on en arrivait là. C'était de ma faute si on ne s'était pas vus durant tous ces mois. Elle aussi pensait avoir sa part de responsabilité mais il ne faut pas se mentir, si je ne m'étais pas avancé vers elle ce soir là, on en serait pas là, tout serait encore si beau, si chouette, si parfait. Nous étions si fusionnels, si beaux, jamais je n'avais vécu ça avec quelqu'un d'autre. Avec elle, je me sentais si bien, tout était si beau, si parfait. Ces moments passés tous les deux me manquaient aujourd'hui. Je ne voulais qu'une seule chose : qu'on recommence. Je savais pertinemment que tout ne pouvait redevenir comme avant mais, si elle acceptait cet amour que je lui avais balancé à la figure sans aucun gant, on pourrait certainement retrouver notre complicité d’antan. C'est tout ce que je demandais pour être heureux, enfin. Car en plus d'avoir perdu Perdita, Avery et moi nous sommes violemment accrochés à cette maudite journée à l'hôpital. Résultat : j'ai passé les fêtes de fin d'année sans celle que j'aimais plus que tout au monde et celle qui était ma meilleure amie. Autant dire que les quelques cadeaux que j'ai reçu ne m'ont pas fait plus plaisir que cela. Durant ces moments là, j'oubliais tout, mon argent, mes études. Tout cela ne suffisait plus à me rendre heureux, il me fallait seulement les personnes que j'aimais. Oui j'étais tombé bien bas fin décembre mais depuis les bonnes nouvelles s'enchaînent. Après avoir retrouvé Avery c'est maintenant avec Perdita que je m'apprêtais à passer la soirée. Je n'arrivais même plus à l'attendre cette soirée, je voulais tout de suite y être, instantanément. Sauf qu'avancer dans le temps, ce n'était absolument pas possible et qu'il allait falloir que je me fasse une raison : il fallait patienter bien sagement, chez moi. Prenant mes cours, je n'arrivais pas à me concentrer. Au lieu de voir des os, je voyais un visage radieux et des cheveux blonds, splendides. Même si cette image était la plus belle que je pouvais avoir en tête, ce n'était pas l'idéal pour se concentrer. Alors je plaquais et patientais, allongé sur mon lit.

L'heure fatidique se rapprochait de plus en plus, l'heure de retrouver le bonheur était bientôt là et mon coeur s'accélérait, indéniablement. Je voulais être parfait pour lui parler, je voulais qu'aucun détail ne soit laissé au hasard alors je me mis sur mon trente-et-un. Comme si je me rendais à un mariage princier, je m'habillais, me parfumais. J'étais tout heureux en me regardant dans la glace, comme un gamin. Dans une excitation pas possible, je me rendis sur les lieux de la fête. Les étudiants me remirent dans la réalité : tout n'était pas tout beau sur Terre : j'en avais la preuve devant les yeux. Moi tout ce que je voulais ce soir, c'était voir la plus belle, et rien d'autre. Je crois que si j'étais amené à rencontrer l'un des mes amis, quand bien même ce soit mon meilleur, je l'enverrais balader parce que je ne pouvais penser à autre chose qu'à Perdita. Notre conversation m'avait fait le plus grand bien. Je souriais, j'étais heureux, on dirait presque que j'avais gagné au loto même si dans un sens c'était bien ça qui m'était arrivé. Planté au milieu de la salle, je ne remarquais personne d'intéressant, personne qui ne ressemblait de prêt ou de loin à Perdita. De toutes les manières, aucune fille ne lui arrivait à la cheville. Je commençais presque à être en stress de ne pas la voir. Pendant une demi seconde j'eus peur qu'elle ne vienne pas mais je chassais instantanément ces pensées. Elle allait venir, j'en étais sur. Et comme je ne pouvais rester en place, je me mis à sa recherche et la trouvais, dans un couloir de l'établissement, radieuse. Elle me tournait le dos. Il allait donc falloir que je prononce un mot, pour qu'elle se retourne. Son prénom me vint à l'esprit. Même si je le murmurais, je la fis sursauter. Elle me fit enfin face et un sourire niais ce dessina sur mon visage. J'avais eu ce que je voulais, je la retrouvais en face de moi. Ce qui suivit fini de me rendre heureux, elle fit un pas, puis deux, pour se rapprocher de moi. Elle me prit dans ses bras. Magnifique. Je sentais ses cheveux parcourir mon visage, son parfum présent, c'était parfait. C'était juste ce à quoi je rêvais depuis longtemps. Rien à redire, c'était parfait. Les quelques mots qu'elle prononça à quelques centimètres de mon oreille me permirent de resserrer mon étreinte. « Tu n'as pas à l'être, c'est moi qui nous ait embarqué là-dedans. » Non elle n'avait pas à l'être, je lui pardonnais tout. Même si je continuais de penser qu'elle n'avait pas beaucoup de part de responsabilité. Pour moi rien que cette étreinte suffisait à tout effacer. Aucun mot, aucune image, ne pouvait décrire ce que je ressentais à cet instant présent. Les paroles qu'elle ajouta confirmait le fait qu'elle m'acceptait et que dorénavant tout serait rose, tout serait beau. « Tellement content de t'entendre dire ça. Pendant tout ces mois j'ai eu peur de t'avoir perdu pour de bon, j'ai eu peur que jamais on se retrouverait. Tu fais de moi l'homme le plus heureux. » Oui, c'était tout. Pas besoin d'en rajouter des tonnes. Cette dernière phrase suffisait à tout résumer. A cet instant je ne voulais être nul part d'autre qu'avec elle, dans cet endroit. C'était magique, merveilleux. Nous allions faire de grandes choses tous les deux.
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MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyLun 27 Fév - 10:10


«Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps
n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la
mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous
échappera toujours »
Il n'y avait pas d'explication, de raison à me donner tort. Je ne voulais plus chercher plus loin. Après ces semaines écoulées, tout ce qui comptait, était de le retrouver. Je sais que je jouais gros sur ce coup là car je me connais en amour et je sais que ça ne marche pas toujours. Je sais que je m'attache et parfois me rend compte que mes sentiments ne sont pas amoureux. J'ai peur de le perdre définitivement. Isaac reste l'une de mes plus belles rencontres à l'université et je ne peux plus le nier. Il m'a manqué jour et nuit. Quand je passais devant la confrérie des Epsilon, je m'imaginais le voir à l'intérieur en train de rigoler, de reprendre sa vie là où il l'avait laissé après Halloween. Puis le soir, allongée dans mon lit, je me demandais ce qu'il pouvait bien l'occuper. Est ce qu'il était avec une charmante compagnie ? Est ce qu'il était passé à autre chose ? Je m'étais retournée la situation dans tous les sens. Je m'étais fais mes propres films tels que ceux qu'on voit sur des grands écrans. Je ne connaissais pas la nature de mes sentiments. Mais il y avait une chose que je ne pouvais pas remettre en question, c'était mon attachement et le fait qu'il me hante à ce point. Parfois, il suffit d'une rencontre pour changer le fil d'une histoire, la tracé d'un chemin. Notre discussion avait su mettre tout à plat. Je l'avais retrouvé honnête derrière son écran. Le connaissant en plus, je savais qu'il n'est pas le genre de personne à jouer avec ses proches, avec leurs émotions pour voir ce que ça donne. Je savais également qu'il était une bouffée d'air frais à chacun de nos rendez – vous. Néanmoins, je ne connaissais pas réellement grand chose sur son passé, sur sa vie et son vécu. Il n'en savait pas davantage non plus à mon égard. A vrai dire, nous n'avons jamais pris la peine de se confier, de se raconter à coeur ouvert. C'est un risque à prendre, j'en ai conscience. Peut – être qu'après ça, il me verra autrement. Je pourrais le décevoir car je suis loin d'avoir été un ange, d'avoir rien touché de mauvais. S'il savait que j'ai touché le fond et que je suis passée par une période où je m'auto détruisais. Mon visage angélique, mon sourire confiant, on ne se doute pas de ce que j'ai été à New York. Là où j'ai abandonné ma vie, ma famille et mon passé. Cependant, plus rien ne comptait ce soir hormis Isaac. La première fois que j'étais aussi angoissée à l'idée de le voir, de lui parler. J'avais osé imaginer la situation dans tous les sens. Sauf que ce soir, je savais que rien de ce que j'avais prévu ne se passerait de la sorte. Car je fais être naturellement moi et j'agirais sans calculer le tout. Je veux être moi. Je souhaite qu'il le voit et qu'il le comprenne. Alors en arrivant à la Saint – Valentin, j'avais tourné en rond pour ensuite m'éloigner et m'égarer dans les couloirs de l'université. Silencieusement, il était arrivé et quand mon regard s'est posé sur sa silhouette, j'avais toute suite remarqué son charme. Je me rendais compte que je ne le voyais plus comme on peut voir un ami. Je le regardais et le trouvais plus que beau. Il avait ce regard pétillant et les mains l'une dans l'autre comme pour se maîtriser. Nous étions deux stressés par cette histoire, par le fait de savoir ce qu'un «  nous » pourrait donner. Mon dieu, ça fait un moment que j'avais abandonné l'idée d'oser penser à deux et de ne faire qu'un. Me lier de cette façon, à une personne, je sais que lorsque ça arrive.. Je ne le fais jamais à moitié. Cette chose me refroidit en sachant que je joue gros, que je m'ouvre à quelqu'un qui aurait le pouvoir de me détruire en un geste. Je sais que je suis folle par moment. Jouer avec l'amour est la seule chose que je me retiens de faire, en ayant vécu les travers d'une histoire. Je ne souhaite pas avoir le pouvoir de détruire une personne, surtout si celle – ci se donne à cent pour cent comme je le fais toujours. Deux fois, ça m'était arrivé et deux fois, je m'étais retrouvé sur le quai comme attendant le prochain train. Ce rôle, je ne veux plus le retrouver. Cette place, je ne souhaite plus l'avoir. Je voudrais me retrouver dans une histoire saine, là où je donne autant que je reçois. Néanmoins, je ne peux pas demander à quelqu'un de m'aimer démesurément en sachant qu'il me faut un temps pour arriver à ce stade, à cette façon de tout donner sans réfléchir. Isaac allait me donner la chance d'y croire encore. Si après m'avoir creusé, après avoir cherché à me connaître davantage, il n'est pas déçu. Je pense qu'on aura droit à notre bout de chemin, ensemble..

A cet instant où je m'étais littéralement accroché à son coup, j'avais longuement fermé les yeux. Respirant son doux parfum, sentant sa chaleur contre la mienne, je ne voulais plus m'en détacher. Je ne voulais plus le laisser filer. Il m'avait beaucoup trop manqué. Sa façon de me regarder dans les secondes qui suivaient me donnait le frisson.. Je sentais que j'étais attachée et que le retrouver me chamboulait de la tête au pied. Je ne pouvais plus le nier. Il y avait quelque chose entre lui et moi. Les mots finirent alors par sortir et j'essayais de rattraper le temps que j'avais honteusement laissé filer. Il me rassurait directement et je pus m'empêcher de lui caresser son visage, j'avais cette envie d'à mon tour aller plus loin. Je me retenais pour faire bonne impression et pour ne pas lui montrer directement que je ne voulais qu'une chose rattraper le temps perdu. Lui sauter au coup, le serrer contre moi et le désirer. Je pense que c'est essentiel dans le commencement d'une relation. Isaac était mon nouveau désir, secret et unique. Nous étions si proche l'un de l'autre que plus rien ne comptait. Je ne voulais plus rien savoir, pas même qui j'étais et d'où je venais. Je ne voulais plus réfléchir. Je devais m'arrêter de tout calculer, de remettre la situation dans tous les sens. Je tenais à lui et j'étais prête à faire ce bout de chemin, à prendre le temps de l'apprécier et de le comprendre par tout ce qu'il lui reste à me raconter pour le connaître en tant que petit ami. Je venais de l'imaginer, de le penser. Je le ne voulais plus le partager et je me doutais ne pas être la seule dans sa vie. Nous avions toujours été discrets sur nos relations, notre privée. Enfin chaque chose en son temps, rien calculer et tout partager. «  L'homme le plus heureux. Arrête, tu vas me faire rougir et ce n'est pas dans mes habitudes. Tu devrais le savoir. Je suis plus femme fatale que femme sentimentale.  » Je m'arrêtais un court moment, le fixant silencieusement. Je souriais en coin et puis repris là où je m'en étais arrêté. «  A croire que je suis prête à passer à autre chose avec toi.  » Ces paroles ne pouvaient pas être plus clair. J'avais foncé droit au but, la tête la première et la confiance dans le regard. Sans attendre une seconde de plus, je m'approchais encore, encore et encore. Jusqu'à ne plus avoir que quelques millimètres entre nous, entre ma bouche et le sienne. Déposant alors mes lèvres contre les siennes, je lui donnais ce que je voulais partagé. Ce baiser qui fût langoureux à ces débuts et assez passionné plus les secondes passaient, plus je restais accroché à lui. Je ne répondais plus de rien. Je ne voyais plus que lui. Sentant sa chaleur, sa douceur, je n'avais pas envie de mettre fin. Ces minutes où j'eus le souffle coupé me paraissaient être des secondes. Tout allait si vite, tout était si bon d'un seul coup. Je retrouvais la Perdita qui avait vécu bien loin de Berkeley et de San Fransisco. Je retrouvais cette fille qui s'attachait et qui donnait sans compter. Je devais me méfier de cette partie de moi, bien trop innocence pour ne pas tout jouer, pour ne pas mettre tapis sans avoir réellement pris le temps. Quand soudain, dans cette étreinte, dans notre moment des coups de feu retentirent. Nous rappelant à l'ordre, je réalisais que la terre n'avait pas cessé de tourner à l'instant où je l'avais embrassé, où on avait commencé notre histoire.
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MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyDim 4 Mar - 19:03

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Je ne voulais plus bouger, je ne voulais plus partir. Rien que de revoir sa chevelure blonde, son visage si angélique et parfait me remettait tout de suite sur les rails. Moi qui était passé au bord de la dépression durant toute son absence, je sentais mon corps renaître. Limite comme un phénix, je me sentais revivre. Un poids s'enlevait de moi. Si elle ne m'avait pas contacté il y a quelques heures, j'étais persuadé que je n'aurais pas tenu bien longtemps sans pouvoir lui parler. Non, baste de lui parler, je voulais juste savoir qu'elle était en vie et que son coeur fonctionnait. C'était totalement idiot et niais, je le sais, mais que voulez vous, quand on est autant amoureux, il est difficile de contrôler tout ce qu'on dit et tout ce qu'on pense. J'en avais d'ailleurs fait les frais le soir d'Halloween lorsque mon coeur, à la vue de ses lèvres, avait fait approcher les miennes. Je me rappelle encore de ce que j'avais ressentis en moi, à ce moment là. Je m'en rappelle comme si c'était hier. Je m'étais sentis totalement libéré, comme si j'avais eu envie de le faire depuis longtemps alors que je n'avais jamais ressenti ce manque. J'avais senti qu'enfin je montrais ma vraie personne et mes vrais sentiments. Bon, du coup tout m'était retombé dessus mais dans un sens c'était mieux comme ça. J'arrêtais de me voiler la face même si j'en payais le prix fort. Et puis maintenant je n'avais plus à regretter mon geste puisqu'elle était là, devant moi, tout aussi radieuse et qui si elle m'avait donné rendez vous, ce n'était certainement pas pour me dire qu'elle ne voulait pas de moi. D'ailleurs ses mots sur l'ordinateur, tout à l'heure, attestait bien la thèse qu'elle voulait tenter quelque chose avec moi, qu'elle avait certainement envie de passer un cap. Si on m'avait dit que ça allait finir comme ça avec Perdita, il y a six mois ou un an, j'aurais ris au nez de la personne. Parce que moi j'étais persuadé qu'elle et moi ce n'était qu'une grande histoire d'amitié, une amitié fusionnelle. A croire que je me voilais la face en fait. Je ne voulais pas m'avouer que c'était plus que de l'amitié. En tout cas je n'avais pas réfléchis une seule seconde en m'approchant d'elle, dans ce part terre de feuille ce soir du dernier jour d'octobre. C'était comme si quelqu'un m'avait piloté à distance, comme si j'avais été manipulé tel une marionnette. En temps normal, je me serais vraiment agacé de cette situation mais que voulez vous, je sens que maintenant tout est fini, que notre histoire allait enfin pouvoir commencer et qu'à présent, plus rien ne pourrait nous séparer. Nous allions être fort, nous allions être les plus forts même. Nous allions faire de grandes choses. C'était la première fois que je voyais un avenir avec une fille. C'était la première fois que je sentais que j'allais passer le restant de mes jours avec la personne que j'aimais. En même temps, vu les personnes avec qui je suis sorti précédemment, ça ne pouvait pas être pire, mais tout de même. Et pourtant, cela ne faisait que quelques heures qu'elle m'avait fait comprendre qu'elle souhaitait peut être tenter quelque chose. Peut être que je m'emballais un peu vite. Après tout nous ne nous étions pas tout raconté sur nos vies anciennes et peut être qu'elle allait être déçu de moi, de mon passé. Peut être que j'allais même être déçu du sien. Non, en fait c'est impossible qu'elle me déçoive, elle qui est si parfaite. Je crois que même ses pires défauts seraient capables de devenir des qualités à mes yeux tellement je suis épris d'elle. N'étaient-je pas trop amoureux d'ailleurs ? Non, impossible. Jamais un coeur ne pouvait trop aimé, il n'y a aucune limite au sentiment, en tout cas pas à ceux que j'ai envers Perdita.

J'avais donc prononcé son nom. Si doucement, si sagement. Et pourtant je l'avais fais sursauté. La prochaine fois j'essaierais encore plus doucement alors. Mais bref, elle avait fait ce que je rêvais depuis si longtemps, elle s'était approchée de moi et elle m'avait pris dans ses bras. Cette étreinte représentait tout pour moi, tout ce que j'attendais depuis trois mois. Je voulais que le temps s'arrête, que personne ne nous dérange, que nous restions là pour l'éternité. Mais je savais que toutes les bonnes chosent avaient une fin. « Je suis pas du tout sentimental d'habitude mais que veux tu, c'est l'effet Perdita. » Je la contemplais longuement, je ne m'arrêtais plus d'ailleurs. Même quand elle enchaîna en reprenant la parole je la fixai, comme un niais en fait. Oui, j'étais niais ce soir. Mais bon, j'étais certain qu'elle ne m'en voudrais pas. « Ces quelques mots me rendent encore plus heureux en fait. » Je ne savais plus quoi dire d'autre. En fait, il n'y avait aucun mot pour décrire ce que je ressentais à cet instant précis. Même si je savais, même si il me l'avait écris, même si son attitude le montrait, ces mots indiquaient clairement qu'elle et moi nous étions enfin ensemble. Rien que de me dire ça, j'étais en extase total et le moment fatal arriva. Notre baiser fut le plus beau auquel j'avais jamais participé. Il représentait la fin de trois mois de galère, limite de dépression, trois mois pendant lesquels je n'avais plus existé. Cependant un bruit sourd nous dérangea. Ce bruit fut suivi de cri abominables dans la salle d'à côté. Bien que très occupés, nous savions parfaitement ce à quoi correspondaient ces bruits. On venait de tirer à côté. Un flot d'élève nous dépassa et je pus entrapercevoir l'auteur, ou plutôt les auteurs du crime. N'hésitant plus, je pris violemment Perdita par la main et l'embarquait dans une salle quelques mètres plus loin. « Grouille toi Perdi' sinon on est cuits. » Une fois planqués derrière un bureau, je me dis que notre histoire était vraiment maudite. Le soir de nos retrouvailles, il fallait que quelques personnes complètement dérangés nous fassent le remake de Columbine. Même si j'essayais de ne pas le montrer, j'étais complètement tétanisé et horrifié car je savais que certains étaient déjà mort vu le nombre de coups de feu qu'il nous était donné d'entendre. Je savais que certains ne goûteraient plus jamais aux plaisirs de la vie. Je serrais fort Perdita dans mes bras, si un de nous deux devait mourir, c'était moi.
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«Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps
n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la
mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous
échappera toujours »
Il n'y avait pas d'explication à la naissance des sentiments éprouvés à l'égard de Isaac. Je ne cherchais plus à savoir, je ne voulais pas. Depuis mon arrivée à Berkeley, cela devait être la première fois où je me sentais prête à ce point. Prête à franchir des pas. Le jeune homme n'était pas n'importe qui. Jusqu'ici nous avions entretenu une certaine amitié, une complicité hors paire. J'étais restée bien trop longtemps dans le silence. J'avais laissé coulé le temps, comme on laisse déborder une rivière et je m'étais rendue à l'évidence. Je pouvais carrément tomber amoureuse de cet homme. J'y étais déjà attachée et n'avais même pas eu le temps de m'en rendre compte. Quand il a eu ce baiser, j'étais prise de court. Je ne savais pas si c'était juste comme ça, par envie ou si ça avait réellement une signification. L'attente et la distance que j'avais essayé de crée n'avaient rien arranger. Loin de là même. Je ne faisais que penser à lui. Jour et nuit, me demandant ce qu'il faisait et me retournant la situation dans un nombre incalculable de sens. Isaac était bien plus important qu'un ami. Il n'était pas le confident en prime, étant donné que nous n'avions pas vraiment pris le temps de s'ouvrir l'un à l'autre aussi personnellement. Néanmoins, je ne pouvais pas nier qu'il avait ma confiance. Je savais qu'il pourrait me venir en aide quand j'en ressentais le besoin. Je pense qu'il aurait toujours été là. Pas seulement pour rire et faire les gamins. Non il aurait pu très bien devenir un ami protecteur, quelqu'un sur qui reposer ma tête. Je ne savais donc plus quelle direction prendre, avance ou reculer. Partir ou revenir. Berkeley avait été une nouvelle ère dans ma vie, un nouveau départ et je ne pouvais pas l'abandonner de si tôt. Pour aller où ? A New York. Sérieusement, je pense que je vais laisser ma place. Cette ville me rappelle bien trop de souvenirs. Pas toujours bon, d'ailleurs. Alors à San Fransisco, je ne me sens pas chez moi mais ça ne me dérange pas. J'aime être là sans me soucier du reste. Sans croiser le regard des gens dans la rue au courant de cet accident. Je ne veux pas engendrer de la pitié car j'ai eu la malchance de tomber sur le véhicule de mon fiancé de l'époque. Je ne veux pas que les gens me plaignent. Je veux simplement tourner cette lourde page et continuer. Simplement car je n'en ai pas le choix. Qu'est ce que je peux faire d'autre ? Me torturer jusqu'à la dernière seconde ou me jeter sous un camion ? Je ne suis pas assez forte pour ça. Je n'ai pas assez de courage pour mettre fin à mes jours et laisser tout ce que j'ai trouvé ici. Puis maintenant, il était là. Je ne sais pas comment une personne a le pouvoir d''avoir autant d'importance d'un seul coup. Je ne vais pas me plaindre car j'ai l'impression d'avoir des ailes qui me poussent dans le dos. Suffit de voir quand je posais mon regard sur sa silhouette ce soir. Il était si séduisant, si plaisant. J'avais envie de crier combien je m'en voulais, combien j'avais été stupide de le laisser dans le vide comme ça. Peut – être que ça l'avait affecté, peut – être pas. Je n'en avais pas la moindre idée. Cependant tout ce qui comptait, était le fait que j'avais pu le blesser et ça me dérangeait. Je ne voulais pas devenir cette fille qui le laisse souffrir sans rien dire. Mais je devais ne plus y penser quand je le regardais cette nuit, je me disais qu'on avait tout gagné. On était là l'un près de l'autre et la terre aurait pu s'arrêter de tourner que je ne m'en serais même pas rendue compte. Conte lui, cette tendresse, cette douceur, j'en avais rêvé.

« Je suis pas du tout sentimental d'habitude mais que veux tu, c'est l'effet Perdita. » Cette phrase je n'avais jamais osé l'imaginer mais mon dieu qu'est ce qu'elle faisait un bien fou à entendre. Je changeais les habitudes d'un homme et il changeait ma façon de voir les jours à venir. Je ne voulais plus le laisser. Je voulais qu'on rattrape tout ce temps que j'ai laissé filer. De cette fatalité, je me laissais aller et je faisais ce que bon me semblait. J'avais envie de gouter à ses lèvres. Pourquoi je me gênerais ? Cette idée me tournait et je devais lui prouver que mes paroles étaient sincères. Ce ne sont pas des mots dans le vent, des paroles qui demain n'auront plus de sens. Bien loin de là, j'avais envie de les penser encore longtemps et longtemps. J'allais prendre cette relation au jour le jour, de cette manière dont je vie depuis que je suis arrivée à Berkeley. Avant même que je puisse réagir, que je puisse ouvrir la bouche. Des bruits violents s'approchaient. Des cris, des gens commençaient à courir autour de nous et je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait signifier. C'est lorsque j'entendis la voix de Isaac me crier de bouger, d'avancer et sentir sa main serrer la mienne au point de m'attirer dans ses pas. Je réalisais que quelque chose de grave était en train de se dérouler. Il me fit entrer dans cette pièce qui devait être un bureau du secrétariat. Plaçant aussi vite un bureau contre la porte, je le sentais aussi angoissé que moi. On pouvait remarquer sur les vitres du bureau même, des traces de mains accompagnées de sang. Du moins, c'est ce que j'en concluais. Le rouge sur la fenêtre n'était pas du marqueur. Il était si vif, si épais que ça ne laissait penser qu'à cette hypothèse là. Nous prenions place dans le fond de la pièce, derrière une armoire. Nous nous étions assis à même le sol. Quand je sentis Isaac se rapprocher, je me laissais glisser dans ses bras, me sentant en parfaite sécurité, je souriais dans ces moments de terreur. «  Tu sais ce qu'il se passe ? Mon dieu, je pense que les cris résonneront dans ma tête encore pendant longtemps. Nos soirées sont destinées à tourner au vinaigre depuis quelques temps. » Est ce que Isaac avait vu quelque chose de plus que moi quand la foule s'était jeté autour de nous. Je me rappelle avoir juste pris le temps de fermer les yeux. Je sentais la main de Isaac dans la mienne et c'est tout ce qui comptait. Alors à cet instant, me blottissant contre lui, je lui donnais un léger baiser dans le coup. Une envie particulière, une façon de lui montrer mon affection. «  Même si dehors c'est la guerre.. Ici je me sens plus que bien. Je ne me rappelle pas la dernière fois où j'ai ressenti ça. » Nous étions l'un près de l'autre, l'un contre l'autre. Un moment que je n'attendais plus mais qu'il faisait un grand bien à tout ce que je pouvais être et à tout ce que je pouvais ressentir. Tombant dans son regard, j'avais envie de tellement de nouvelles choses que je ne pourrais pas toutes les citer. Je laissais aller ma main dans la sienne, pendant que nous nous regardions. Silencieusement, je retrouvais la parole. « Tu sais que peu d'homme, voir même aucun selon mes pronostics aurait pu me faire craquer. Je dois t'avouer que je ne suis pas douée en amour. Je suis plutôt maladroite et pas très expressive. Autant que tu saches où tu marches pendant que mon chemin suit le tien. » Je jouais franc jeu. Ce n'était peut - être pas le moment ou l'endroit, mais nous étions l'un près de l'autre. Qu'allons nous faire ? Se regarder dans le blanc des yeux pendant que les choses se calmes.
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MessageSujet: Re: isaac • « Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » EmptyMer 14 Mar - 16:21

isaac •             «  Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ? » Tumblr_lzg34rtx1J1rnq19ao1_500
Ce soir, je me laissais porter. Je me laissais porter par cet amour qui commençait à nous englober, Perdita et moi. Enfin j'avais envie de dire. Nous avions tous les deux mal joué sur ce coup là. J'essayais de penser à quoi pourrais ressembler notre vie si, il y a quatre mois, elle ne s'était pas enfuie. Radieuse, certainement. Mais malgré tout, je comprends parfaitement sa réaction et je ne lui en veux pas le moins du monde. Comment auriez vous réagis si l'un de vos meilleurs amis vous aurait embrassé comme ça, sans prévenir, sans aucun signe qui aurait pu prouver qu'il était accro à vous. En fait je n'étais pas du tout accro à elle avant ce soir là; du moins, c'est ce que je croyais. Je n'avais jamais rêvé au fait que mes lèvres puissent un jour toucher les siennes ou quelque chose dans ce genre, jamais. J'avais totalement été pris de cour ce soir là, complètement dépassé par mes émotions qui, visiblement, m'avaient rattrapé. Mais finalement peut m'importait de savoir ce que nous aurions pu être aujourd'hui si ça c'était passé autrement. La plus belle des femmes étaient devant moi, en face de moi, elle me souriait même alors qu'es ce que je pouvais demander de plus sérieusement ? C'est sur que ça changeait de la vision que je m'étais fais de ma vie il y a quelques temps, avant que je ne devienne une personne pleine aux as et imbus d'elle même. A l'époque, je me voyais simplement soldat, un bon petit soldat dans l'armée grecque, avec un salaire pile dans la moyenne du pays, vivant dans une petite maison blanche, comme il s'en construisait tant là bas. Jamais au grand jamais je n'aurais pensé devenir comme ça. Et ce soir c'était la cerise sur le gâteau, le clou du spectacle. En plus de pouvoir me payer tout ce que je veux, d'étudier dans une université de prestige, d'avoir des amis formidables, j'avais rencontré la personne qui faisait de moi l'être le plus heureux de la Terre, et rien que ça, il fallait le faire. Avec Perdita je me rendais compte que mes histoires précédentes n'avaient eu que peu d'importance pour. Je m'étais certainement convaincu que c'était de l'amour alors qu'en fait c'était uniquement pour passer le temps en attendant de trouver la bonne, celle qui ferait chavirer mon coeur. Oui, il n'y avait rien pas à dire, c'était totalement différent avec Perdita. C'était un amour comme on les vois dans les films, un vrai de chez vrai, comme on pense que ça n'existe pas. Malgré toutes ces semaines de séparation, je devais avouer que de penser à elle m'avait permis de tenir. Oui, c'était étrange de penser à quelqu'un pour tenir, sachant que c'était cette même personne qui était en partie responsable de vos malheurs. Elle arrivait à totalement me faire changer d'avis, j'approuvais tout ce qu'elle faisait de toutes façons. Dès que c'était signé Perdita Da Pitruzzela c'était bon, c'était parfait, c'était tout ce que vous voulez de positif. Je ne voyais que des qualités chez elle, pas besoin de chercher ses défauts : vous n'en trouvez pas un j'en suis certain. Je ne croyais pas au fait que l'amour rende aveugle, je pense juste qu'il permet d'être plus tolérant sur les choix que fait la personne que vous aimez. Bref, pas besoin d'en faire tout un tas, j'étais un homme comblé à partir de ce soir. Je l'avais été à partir de cet après midi même mais là, tout prenait une autre dimension.

Mon coeur battait à trois mille à l'heure. Il ne voulait plus s'arrêter de battre pour Perdita. Dès que mes yeux l’apercevait dans mon champ de vision, tout s'accélérait. Je ne voyais qu'elle, je ne voulais voir qu'elle de toutes façons. Les étudiants que j'avais vu il y a quelques minutes n'existaient plus. Ce soir, j'allais être totalement égoïste et penser à ma petite personne, à mon bien être en étant avec Perdita. Elle était comme un remède pour moi, une personne qui, dès que je la voyais, me rendait immédiatement mon sourire, mon bonheur, ma joie de vivre en quelques sortes. Plus jamais je ne voulais vivre sans elle, plus jamais je ne voulais faire cette expérience, la sentir loin de moi, jamais. Je me découvrais à présent dans tendances légèrement possessives. En même temps, je n'avais jamais pu l'être. Etre possessif avec une Omega relève de l'impossible. Le moment était parfait, notre étreinte fabuleuse. Je voulais que tout s'arrête, que le temps se fige à cette heure ci précise. Ou non, peut être pas. En entendant des bruits intenses à côté de nous, nous revînmes tous les deux à la réalité, cette réalité que nous ne voulions plus affronter, que nous voulions éviter. Malgré le fait que j'étais totalement concentré sur celle que j'aimais, je ne mis pas longtemps à comprendre la cause de tout ce raffut. Restés figés quelques secondes, mon coeur ne fit qu'un bon lorsque je vis ce mec avec un flingue dans la main, qui tirait sur tout ce qui bougeais, en assassinant quelques uns qui avaient la malchance de passer par là. Sauf que moi je voulais vivre, je voulais vivre ma relation avec Perdita jusqu'au bout et ça, rien ne pourrait me l'enlever. Alors, ni une ni deux, je pris sa main, un peu brusquement je le conçois, et je l'amenai plus loin, très loin de cette agitation qui me faisait peur, horriblement peur. J'avais peur de mourir. J'étais déjà passé très proche de la mort et je ne voulais plus revivre cette expérience. Alors que nous nous cachions du mieux que nous le pouvions, je sentis toujours la chaleur de sa main dans la mienne, cela me réconforta un petit peu. « Il me semble avoir vu ... un gars avec un flingue, il tirait sur tout ce qui bougeait. Horrible. »Elle avait parfaitement raison, toutes nos soirées tournaient au vinaigre et cela ne me plaisait absolument pas. Tout ce que je demandais c'était quelques heures au calme avec elle, que l'on ne soit dérangé par personne. Bon dieu, c'était vraiment trop demandé. Cette colère m'aidait à cacher mon appréhension, mon appréhension de savoir si oui ou non nous allions y passer. Des têtes bougeaient dans le couloir. Je n'osais imaginer la boucherie que cela devait être dehors tandis que nous avions encore le droit d'assister au spectacle des pistolets qui tiraient plus vite que leurs ombres. « Pour tout te dire, moi je suis mort de peur et me sentir à tes côtés m'aident à tenir. A tout moment il peut entrer et ... » Impossible pour moi de terminer ma phrase, de toutes façons elle n'avait pas besoin de plus pour comprendre ce que je voulais dire. La serrant du mieux que je le pouvais autour de mes bras, je me sentis encore mieux. « Je suis très flatté d'être le seul à y être parvenu. Et moi tu crois que je suis comment ? Je ne suis pas de ceux qui disent des 'je t'aime' à longueur de journée. Mais cela ne veut absolument pas dire que je n'en pense pas moins, bien évidemment. » Nous étions contraints à rester là, planqués, en attendant que les tireurs prennent la peine de se mettre une balle dans le crâne. Car ça se terminait toujours comme ça, il n'y avait pas de doute à avoir. La police ne prenait, malheureusement, pas de risque et n'entrait que rarement, dans ce genre de cas, dans les bâtiments. Moi, tant que l'on ne nous trouvait pas, cela ne me gênait nullement de rester dans les bras de Perdita.
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«Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps
n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la
mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous
échappera toujours »
C'est dur ne pas avoir quelqu'un à qui se confier, c'est dur d'être en permanence méfiante vis à vis des gens. Les mots ne peuvent pas sortir, les peines restent lourdes. Il parait que partager ses problèmes les allègent. Je n'ai rien à dire, jamais, disons que je ne veux rien dire. La honte doit surement prendre le dessus, ou la peur. Oui voilà la peur. La trahison est un modèle très courant. Je ne blâme personne j'y ai déjà eu recours. Mais normalement elle ne doit pas être si généralisée. Je veux dire il devrait y avoir quelques personnes à qui on pourrait faire confiance, un minimum. Pourquoi devons-nous toujours avoir des preuves pour donner sa confiance ? Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi avons-nous aussi peur ? Pourquoi je généralise alors que je parle de moi ? C'est dur d'avoir constamment mal, de me dire que j'ai l'impression d'avoir comme le poids du monde sur mes épaules alors que ma vie est si misérable. Parfois, j'aimerais bien trouver une personne qui me ressemble avec qui je passerais tout mon temps, je n'aurais rien besoin de lui expliquer, elle comprendrait directement puisqu'elle sera comme moi. Je ne veux pas faire de peine mais j'idéalise toujours. Voilà peut-être pourquoi je suis exigeante. Bref. La souffrance n'est pas un mode de vie et je commence à être lassée de ses dégâts. Il y a des jours où le masque tombe et tu deviens un légume, une loque qui ne peut même plus parler. Et d’un coup, il y a des rencontres qui marquent plus que d’autre. On se dit qu’une personne suffit et on cesse de la chercher quand on se rend compte qu’on a fini par tourner en rond. Puis une soirée, un jour d’été ou encore en plein mois d’hiver, elle arrive sans même que nous poussions nous en rendre compte. La première fois où j’ai rencontré Isaac, je n’aurais pas imaginé que l’on pourrait en arriver jusque-là. Pourtant ce soir, rien ne pourrait m’éloigner de lui. Ses bras sont devenus mon repère, cette douceur qu’il me manquait et qu’enfin je finissais par accepter. Il y a bien longtemps que je ne me suis plus sentie ainsi. Je me trouve particulière et j’ai cette impression d’être importante pour une personne. Sur plus de sept millions d’êtres humains, il existe au moins une qui m’apprécie telle que je suis. Car s’il y a bien quelqu’un qui sait qui je peux être, c’est lui. Il m’a vu dans mon plus grand naturel. Il m’avait sourire et retomber en enfance. Il m’a vu jouer les héros pour cacher certaines de mes peurs. Et il m’a vu fuir quand les choses se sont concrétisées. Bien sûr aujourd’hui, j’ai conscience plus que jamais qu’Isaac est rempli de mystère. Qui est – il ? D’où vient – il ? Je n’en avais pas la moindre idée. La première question, j’avais quelques moyens en main pour y répondre mais sans en être cent pour cent sûre. Isaac est quelqu’un de simple au-delà de l’image qu’il se donne. Il sait ce qu’il veut et même quand il craint comment ça peut tourner, il fonce parce que ça compte. Il est un homme qui sait profiter du moment présent. Qui n’a pas besoin de savoir de quoi sera fait demain pour profiter simplement de chaque seconde présente face à lui. Il sait me faire sourire et qu’importe ce qu’il va sortir, je sais que ça va me faire du bien. Ces phrases qui n’ont pas de sens mais qui en prenne quand on le veut vraiment. Rien que ce début de soirée d’Halloween avait prouvé combien notre complicité pouvait crever les yeux. Je savais qu’en décidant d’aller plus loin, on allait également s’exposer à la population de Berkeley et je craignais les ragots. Pas que j’en avais peur car je sais ce que je vaux. Juste que je crains certaines imaginations farfelues. Je ne voulais pas que la jalousie de certaine finissent par faire ressortir une colère particulière. Car soit j’aime, soit je n’aime pas. Il n’y a pas de juste milieu. Je sais ce que je veux. Ce soir plus que jamais, je le voulais. Rien que pour moi ! Juste contre moi. Isaac comptait beaucoup plus qu’un simple ami. Cette étiquette ne tenait plus à notre relation et à nos émotions. Néanmoins, je ne pouvais pas lui trouver un nouveau nom à cette relation. Une histoire venait à peine de commencer. Il y avait malgré tout deux possibilités face à nous. On pouvait s’apprécier encore davantage et s’accrocher ou on pouvait d’un autre côté s’éloigner, perdre notre ancienne amitié et réaliser que sur ce coup là, on est des perdants. Une option que je ne pouvais pas imaginer, en sachant que je n’ai pas l’esprit d’une perdante. L’échec n’est pas ma plus grande fierté et je n’ose plus l’imaginer. Surtout quand il s’agit d’amour..

« Il me semble avoir vu ... un gars avec un flingue, il tirait sur tout ce qui bougeait. Horrible. » Quand il prononça cette phrase, inconsciemment, il me partagea sa peur. Après tout, qu’est-ce que nous avions pour nous défendre pour être à la hauteur d’un gars qui tient une arme aussi importante. Même pas besoin d’être proche pour se retrouver dans le sac des victimes par balle. Je n’ose même pas imaginer si Isaac avait été touché. Déjà que j’ai une phobie incontournable du sang, alors bon, cela me ramènerait à trop de souvenirs. A un homme qui compte, allongé sur le sol, perdant la moitié de son sang devant mes yeux et moi toujours dans le rôle de la jeune femme impuissante, qui n’a d’autre choix que de le laisser partir. Un remake de l’accident de Matthew, une situation que je ne saurais plus supporter. Heureusement pour moi, pour lui et pour nous, on était dans cette pièce in dème et l’un près de l’autre. « Ici, on est en sécurité. Puis tu es là, je suis là. Ca va aller. » Des paroles prononcées à haute voix, servant également à me rassurer. Derrière ce meuble, nous avons pris place pendant que je l’écoutais me parler. A l’instant où je le serrais contre moi, il s’arrêta de parler. Un silence qui voulait tout dire. L’un contre l’autre, c’était comme une évidence. Ici, nous étions en sécurité. Dans cette bulle qu’on venait de créer. « Je suis très flatté d'être le seul à y être parvenu. Et moi tu crois que je suis comment ? Je ne suis pas de ceux qui disent des 'je t'aime' à longueur de journée. Mais cela ne veut absolument pas dire que je n'en pense pas moins, bien évidemment. » Des mots qui réchauffent le cœur, qui font remonter à la surface la Perdita que j’ai pu être à New York. Le serrant, m’avançant encore plus près de lui. Je caressais ses lèvres de mes doigts et souriant en sentant cette douceur se briser sous ma peau. Les yeux plongés dans les siens, je continuais de m’avancer. Brulant de cette manière le seul espace qu’il y avait entre nous. Je m’avançais et craquais. Je l’embrassais tendrement et passionnément. Une simple harmonie nous unissait et ça en était plus que troublant. C’était le premier soir où nous étions vraiment sur la même longueur d’onde en parlant de notre histoire, de notre début de relation à deux. Le baiser fut plus long que les précédents et plus plaisants aussi. Plus je le touchais, plus je l’appréciais. Aucune explication. Un ressenti qui me remplissait de joie et de bien-être. Mettant fin à cet échange pour prendre un peu de souffle et de calme, si je ne voulais pas brûler les étapes du désir, de l’envie. Je déposais mon front contre le sien et fermais les yeux. « Tu sais combien c’est dingue de se dire que j’ai l’impression de savoir qui tu es. Sans vraiment véritablement le savoir. C’est étrange à expliquer mais je ne sais même pas d’où tu viens.. » On était enfermé dans cette pièce et je n’avais pas d’idée à quand nous allons sortir, affronter cette réalité. Prendre le temps de parler, allais calmer mes ardeurs. Cette envie de sentir cette peau de plus près. C’est ce qui arrive quand on se sent attiré par une personne mélangeant à cela le fait qu’on peut se sentir plus attachée que jamais à ce morceau qui peut devenir une complète moitié. Ré ouvrant les yeux, je me mettais face à lui mais toujours contre lui, de façon à voire la moindre de ses expressions. « C’est étrange. Toi. Moi. Presque nous, j’ai envie de dire. J’étais loin de me douter de trouver une telle complicité avec quelqu’un quand je suis arrivée à San Francisco. Je suis agréablement étonnée. » Le temps d’un instant, un silence, un échange ou un sourire pouvait tout dire. Il comptait. Je l’appréciais et pourtant nous étions loin d’être à l’abri. Quand plusieurs coups finissent par retentir derrière la porte.

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