Nous y étions enfin, le 14 février, la Saint-Valentin. Cet évènement que tout le monde attendait avec impatience, chacun pour des raisons propres à lui mais, tous étaient impatients de participer à ce bal organisé par les étudiants dans le dos du Doyen. Quelle belle revanche contre cet homme qui semblait ignorer ce que les sentiments pouvaient signifier. Esmeralda n’avait au départ pas prévu d’y aller, cela ne servirait à rien de remuer le couteau dans la plaie et lui rappeler que l’homme qu’elle aimait semblait ne plus se soucier d’elle. C’était bien sûr sans compter sur l’apparition de Drake l’invitant à l’accompagner au bal. Cela ne faisait pas partie de ses plans pour la soirée, elle avait eu dans l’idée de rester chez elle, à ressasser encore et toujours les évènements des derniers mois. Secouant la tête pour chasser ses idées noires de son esprit, la jeune femme se dirigea vers sa chambre après avoir pris une douche. Elle devait se préparer si elle ne voulait pas être en retard pour cette belle soirée qui s’annonçait. Allumant sa chaîne hi-fi d’où la voix de Greg Laswell s’éleva sur la douce mélodie de « The One I Love », la jolie grecque se mit à s’habiller. Une longue robe noire fendue d’un côté et des escarpins assortis et la voilà presque prête pour profiter de sa soirée, en très bonne compagnie de surcroît. Elle laissa ses cheveux retomber en cascade sur ses épaules avant de peaufiner son maquillage. Il ne lui restait plus qu’un détail pour être complètement prête. Jetant un coup d’œil à l’heure, elle sourit. Elle était dans les temps. Tant mieux. Attachant son collier porte bonheur autour du cou, elle se regarda une dernière fois dans le miroir, un sourire aux lèvres. Ce soir était sa soirée, interdiction d’avoir des idées noires, elle allait s’amuser et c’était tout ce qui comptait. La sonnerie de la porte retentit dans l’appartement sortant la présidente des Sigma de sa rêverie. C’était son cavalier qui venait d’arriver. Esme alla lui ouvrir, l’accueillant avec son sempiternel sourire qui pouvait parfois agacer. « Je suis prête, on peut y aller ! » Prenant soin de bien refermer la porte de son appartement, la brunette suivit son cavalier jusqu’à sa voiture. La jeune femme ne se souvenait plus de comment ils s’étaient connus, tout ce qu’elle savait c’était qu’ils s’entendaient plutôt bien et même plus que ça. Il y avait déjà du monde lorsque le couple arriva au bal. « Et dire que j’allais ratée cette belle soirée, je suis bien contente d’être venue. » Elle offrit un sourire espiègle à son cavalier tout en se retournant vers lui. La soirée ne faisait que commencer.

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Et je n’avais pas encore vu ce qu’il y avait en dessous … Cette phase me rendait presque rêveur. C’est cette promesse qui ne me fit pas rebrousser chemin lorsque je vis tous ces étudiants se précipiter vers la salle des réjouissances. Pour une fois, ce soir je ne serai pas dans mon monde de luxe, de prétention et d’arrogance. Au contraire, j’allais être entouré par l’amour, la mièvrerie qui puait à des kilomètres et à tous ces sourires tendres que l’on s’échange quand Cupidon vient nous frapper en plein cœur. Participer à la Saint-Valentin c’est un peu être puni. Néanmoins, Constance adoucissait mon bagne avec son élégance et sa langue bien pendue dès qu’il s’agissait d’en mettre dans la tête des autres compagnons berkeleyens. Un garçon nous doubla pendant que nous marchions d’un pas assuré et vainqueur vers la cafétéria. Elle tenait un bouquet de roses rouges et il les tendit rapidement à une fille – toute sauf belle – en la complimentant avec des yeux de merlans frits. Oh mon dieu, eurk. Je sentais que la nausée arriverait d’ici peu si nous continuions à être entourés par des bisounours. Moi-même, je n’avais pas songé l’espace d’une seconde à offrir une quelconque fleur à ma partenaire. Elle ne semblait pas pour autant en être fâchée. L’avantage de sortir avec mon double au féminin : Je n’ai pas besoin de me montrer attentionné. Beaucoup d’hommes rêveraient d’être à ma place. A notre entrée, l'atmosphère changea soudainement et un rictus sarcastique fit son apparition sur mes lèvres. Il suffit de deux personnes uniquement pour que les rires cessent comme la neige fond face au soleil. Très amusant et glorifiant pour nos égos. Spontanément la française remit les pans de ma veste bien en place et mes yeux pétillèrent de malice en l'écoutant prononcer un mot dans ma langue maternel. Pour un premier essai, c'était plutôt réussi, il n'y a pas à dire. « Grazie mia bella. » Répondis-je avec mon accent chantant du sud. Nous étions le parfait tableau de deux gravures de mode. Nous surpassions chaque convive et nous nous en délections avec une joie manifeste. Tout aurait pu ainsi continuer et aucun grain de sable n'aurait enrayé la soirée. Bien entendu, il ne fallait pas trop en demander. Avec une force perçante, mes yeux se posèrent sur mes deux principaux ennemis et la seconde d'après, ma colocataire les dévisageait également. Sur mes traits, il n'y avait que de l'animosité. Je les détestais de s'afficher de la sorte, je me sentais humilié par mon ancienne meilleure amie. Les paroles de ma colocataire ne laissèrent de glace. Détournant mon regard du couple de beaux, je le posais brièvement sur sa charmante bouille. « Les mystères de l'amour sont impénétrables ... Peut-être ont-ils eu une révélation l'un envers l'autre. » Lâchais-je le plus ironiquement du monde. Ou alors à défaut de pouvoir se rapprocher du meilleur Pelizza Da Volpedo, Manon s'était contentée de la doublure. Au moment où son bras s'enroula autour du mien, je mis ma main sur celle qu'elle avait au préalable déposé sur mon avant-bras. Bientôt deux ans que nous nous connaissions et il n'y a pas à dire : Constance était bien celle qui était restée à mes côtés en toutes circonstances. Je contemplais toujours discrètement mon sosie accompagné de sa barbie et la voix de ma La Tour Dubois résonna à nouveau. La fin de sa phrase se perdit dans un bredouillement à faire peur mais je ne m'en occupa pas au prime abord. Je venais de voir Manon embrasser goulument mon abruti de frère avant de me lancer un petit regard du genre « Qui s'en mord les doigts maintenant. » et mon sang ne fit qu'un tour. « Petrov-Versier pour ta gouverne, je n'ai pas autorisé tes yeux de cochonne à me dévisager de cette manière. Contente-toi de niaiser avec mon frère, tu ne sembles bonne qu'à ça. » Nous n'étions pas côte à côte et pourtant je savais qu'elle m'avait très bien entendu. Ma voix avait porté à travers toute la salle et mon exclama avait claqué comme un fouet. Elle voulait être la plus maligne, très bien qu'elle vienne batailler directement jusqu'à moi. Puis mon attention se reporta sur Constance et l'avorton qui se tenait à présent à quelques centimètres d'elle. Fronçant des sourcils, je passais de bonne grâce mon humeur exécrable sur lui. « Combien de fois vais-je devoir te dire que l'on ne mélange pas les torchons et les serviettes Jeff ? Va jouer avec tes legos dans un coin et laisse les grandes personnes faire le spectacle. » Dis-je d'une voix méprisante à son égard. Avant qu'il ne puisse partir, je repris la parole. « Pour information, si jamais tu oses retoucher Constance, je te brise les doigts un à un. A bon entendeur. » En somme, tonton Gusto va bientôt te péter la gueule si tu ne déguerpis pas du champ de vision. Finalement, fêter la Saint-Valentin, c'est cool.

Camélia Pelizza Da Volpedo Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. De longue vacance venait de se terminer deux semaines que j’avais pris puisque j’avais comme un mal du pays, j’avais décider quelques mois plutôt d'aller passer quelques jours avec mon petit papa adoré que je n'avait pas revu depuis la reprise des cours en septembre dernier. J’avais passé un agréable séjours dans la villa luxueuse d'Italie ou j’avais habité avec mon père, ma misérable mère et mes adorables frères et sœur plusieurs années avant de venir étudier à SF, tout cela lui m’avais rappelé de nombreux souvenirs, certain était bien et d'autre que j’aurais préféré oublier à tout jamais. Bien évidement je m'étais rendu en Italie pour voir mon père, mais comme à son habitude se dernier travailla tout le temps me laissant moi sa fille seule avec Natalia, bien que j’ai toujours toléré cette gouvernante, ce n'était pas elle que j’étais venue voir et encore moins ma maternelle. Lors de mon départ, papa pelizza da volpedo arriva à la dernière minute à l'aéroport avec comme surprise un tout nouveau MacBook pour moi, sa sublime merveille qu’il me dit. C'était pareil à chaque fois, il se sentait coupable de m'avoir laisser seule donc pour compenser il m’offrait quelque chose qui valait un fortune ou presque. Cette fois c'était le tout nouveau MacBook pro classique de 120G, il avait sans doute oublié que la dernière fois il me l’avait déjà offert. Enfin bref je lui dis rapidement au revoir et monta dans l'avion en route vers SF. Me voilà enfin sur le sol californien, n’oubliant pas cette fameuse soirée de saint valentin, j’avais déjà prévu d’y aller avec celle que j’appelais la soulmate, la seule et unique en qui je pouvais avoir confiance, mise à part mon frère Augusto bien entendu. 21H et nous étions en route pour le bal, elle était sublime, totalement parfaite, autant que moi je dois dire, nous avions donc atteint le summum de la beauté. Une fois dans la salle je scrutais très rapidement sur l’assemblé je ne m’attardais pas sur le bas peuple. Mon regard s’arrêta sur Jayan qui était en compagnie d’Ebony, d’accord, il m’avait littéralement tapé dans l’œil. Et je vis ensuite mon adorable frère en très bonne compagnie. Mon regard s’attarda encore plus longuement sur Manon et Sandro, la belle et le clochard, mon dieu j’avais tellement envie de vomir mon mini repas de midi sur celui qui était mon « frère » oui j’étais au courant de la mascarade mais je me devais de garder le silence, pour le bien de mon Gusto. Mon visage en disait long sur cette mascarade, et ma vue fut encore plus horripilée quand une grande blonde se mit face à moi et Aislynn, déjà elle avait atteint la limite syndicale en étant aussi prêt de moi. Je ne bougea pas pour autant, elle allait vite devoir bougé ou elle connaitrait encore mes véritables foudre. Après une minutes a m’observé, elle daigna enfin prendre la parole. « Ta robe est magnifique » qu’elle me dit. David ne tarda pas à la rejoindre et malheureusement pour eux je n’étais pas d’humeur a faire la charité. « N’oublie pas, même avec une robe aussi magnifique sur toi tu ne gagnera pas 2 votes à l’élection, alors maintenant toi et ton mac vous me laissez respirer, et ne souris pas aussi bêtement sa m’énerve. » Je m’avançai en roulant des yeux, Aislynn me regardât d’un air exaspéré je la regardais d’un air innocent, ba quoi elle me connaît bien non. J’allais directement voir mon frère pendant que la soulmate partait elle de son coté, j’adressais un « Tu es presque aussi belle que moi se soir » a Constance en souriant, oui il n’y avait là aucun concours juste mon sens de l’amitié a ma manière. Et j’embrassai mon frère qui était a ses cotés, et le complimenta a quel point il pouvait être élégant. Après eux se sera au tour de Manon, mais je ne préféra pas la voir maintenant, j’allais attendre qu’elle ai lâché son joujou.

Edit pour Steph : Un mac c'est un mec qui engage les putes, pas un ordi

La saint valentin ou la fête la plus niaise du monde. Comment quelqu’un avait pu sortir une connerie pareille ? C’était niais, c’était mesquin, c’était du foutage de gueule. Juste une fête commerciale, pour inciter les gens à acheter des tonnes et des tonnes de conneries. Oh boy, j’étais bien contente de n’avoir jamais eu à passer la Saint Valentin accompagné. Cela m’avait évité de nombreuses heures à garder un sourire forcé étalé sur le visage ! Et malheureusement pour moi, aujourd’hui cela allait changer. J’avais promis – comme bon nombre d’Epsilon – aux présidents de confréries que j’irai au bal de la Saint Valentin organisé dans le dos de l’enfoiré de Frederiksen. Il était arrivé en même temps que moi au pouvoir de l’Université et autant dire que la faculté avait perdu de sa splendeur… Je m’étais toujours imaginée des fêtes à n’en plus finir, se terminant à pas d’heures… Et j’étais arrivée dans une Université où les fêtes étaient désormais interdites. Lucky me !
Enfin, toujours est-il que je devais allée à ce stupide bal et que j’avais bien l’intention d’y être accompagnée. Hors de questions de débarquer au milieu de tous ces bouseux sans avoir quelqu’un d’une certaine classe à mon bras. Et qui de mieux que le père de ma fille, Arthur ? Fils de Lord, riche, epsilon, intelligent et beau, oui il avait tout pour plaire sauf peut-être son amour inconditionnel pour moi. Enfin dans le cas présent, c’était un avantage. Il n’aurait pas à faire semblant lui au moins. Quant à moi, mes talents d’actrices n’étaient plus à prouver. Feindre l’amour je l’avais déjà fait, plus d’une fois d’ailleurs.
Je savais parfaitement comment j’allais mener ma barque pour entrainer Arthur avec moi. Eternel romantique, je savais qu’il ne résisterait pas à l’appel du bal et de l’amour. Il devait me retrouver chez moi pour faire un coucou à Savannah avant de partir pour le bal, et comme à son habitude, Arthur était pile à l’heure. Je le fis donc entrer et lorsqu’il s’approcha de sa fille, il remarqua qu’elle était fiévreuse. « Oui je sais, c’est pour ça d’ailleurs que je t’ai dit de me rejoindre ici ! La nounou a son diplôme de premier secours si ça peut te rassurer. Et je me disais que l’on pourrait se rendre au bal ensemble, comme ça, s’il y a le moindre problème, on sera ensemble et on pourra foncer à la maison ! »
Je savais qu’Arthur ne dirait pas non. Il avait là l’occasion rêvée de m’emmener dans un de ces bals qu’il connaissait depuis tout petit et où il avait déjà maintes fois essayé de m’entrainer. Et puis, je faisais passer tout cela sous le couvert de Savannah, raison de plus pour qu’il accepte. Je n’eus d’ailleurs pas longtemps à attendre avant de l’entendre dire qu’il n’y avait aucun soucis, que ce serait plus sage que nous y allions ensembles. S’il connaissait réellement mes intentions… Bien sur le fait que ma fille soit malade m’avait incité à proposer à Arthur de m’accompagner. Mais mes vraies motivations étaient bien autres… Je savais que la robe que j’avais choisi de porter ferait son petit effet sur Arthur. Dos nu, bleu azur, courte à souhait, elle faisait ressortir mes yeux, élément accentuer par mes cheveux attachés en une sorte de chignon. Oui, j’allais bel et bien le faire succomber à mon charme une fois de plus, et tant pis s’il devait se ramasser encore une fois… Tant qu’il ne me ferait pas de beaux et gros discours amoureux, il n’y avait aucune raison qu’il se rétame.
Après un dernier bisou à notre fille, nous voilà partis, en direction de la cafétéria de l’Université. Oui quel glamour… enfin c’était ça ou rien, alors nous n’allions pas chippoter. Quelques minutes de voitures suffirent à nous faire arriver à bon port. Tel un gentleman, Arthur vint m’ouvrir la porte. Oui bon d’accord, avec ces manières parfois, il me faisait craquer, mais just a little. Il me présenta son bras et je passais le mien sous le sien. Tel un couple Hollywoodien, nous voilà prêt à entrer dans cette salle bonbon. En poussant la porte, je me retins de pousser un cri d’effroi. Des cœurs partout, du rose à n’en plus finir, ceux qui avaient décoré la salle débordé d’amour… yeurk. En jetant un coup d’œil dans la salle, j’aperçus au loin Jodie, accompagné d’un certain Delta qui s’appelait Sky si je ne me trompais pas – et je ne me trompais jamais. - . En tournant la tête vers le bar, je vis mon ancienne meilleure amie, Kyarah, accompagnée de la potiche sampi qui en faisait voir de toutes les couleurs à Jodie. Kyarah était descendue bien bas. Passer d’amie epsilon à sampi… ce n’était certainement pas ce chemin de l’échelle sociale qu’elle aurait du emprunter. Enfin, ce n’était absolument plus mon problème. Elle m’avait tournée le dos, basta.

Oui, oui c'est bien ça. On part bien vers vint heures trente ?! pendant quelques instants le jeune homme leva la tête de son livre histoire d'attendre la réponse de sa petite amie, quand il eut sa réponse, il la gratifia d'un petit merci avant de se replonger -en quelque sortes- dans son bouquin. Tout comme Payson, il n'était pas fana de la Saint Valentin. La fête des amoureux c'était vraiment n'importe quoi, comme s'il y avait besoin d'un jour spécial pour fêter ce sentiment. Même lorsqu'il y était avec Tomas, il avait toujours été du genre à boycotter cette fête, ou alors faire juste un petit quelque chose pas de cadeaux ou ce genre de conneries, c'était un jour comme un autre, Eirik était plutôt du genre à justement offrir un cadeau à sa belle un jour où elle s'y attendrait le moins -su genre "surprise"-... Heureusement la fête qu'ils avaient préparés avec les autres présidents de confréries avait pour but principal d'emmerder royalement le doyen, de lui faire un gigantesque pied de nez. Il avait de chance, beaucoup de chance même d'avoir réussi à convaincre Payson d'y aller avec lui, il se doutait que ça devait être un assez gros sacrifice pour elle et il ne pouvait que l'en remercier. Les deux jeunes gens ne tardèrent pas aller se préparer chacun de leur côté. Lorsque la sampi lui dit qu'elle était prête et qu'ils devaient y aller avant qu'elle ne change d'avis, il esquissa un léger sourire. Te moque pas... J'suis tout sauf à l'aise habillé comme ça. Enfin, ce n'est pas le sujet, t'as raison, on devrait y aller, parce que si on reste plus longtemps, j'aurais bien trop envie de t'enlever tout ce que tu as sur toi. Il haussa les épaules, lui faisant un petit sourire amusé avant de lui déposer un petit baiser sur les lèvres.
Une petite dizaine de minutes plus tard, ils se trouvaient déjà à l'université. Il y avait déjà du monde d'arrivé si bien qu'il se demanda pendant quelques instants si finalement l'heure du rendez-vous n'était pas vingt heures. Ce genre de renseignements chez lui rentrait généralement par une oreille et sortait par l'autre, enfin bon, au pire, ils n'avaient qu'une heure de retard, vu le monde présent, cette absence ce serait pas remarquée, ce n'était pas comme s'ils populaires ou autres. C'était généralement bien de pouvoir presque passer inaperçu, au moins leur vie privée était plus préservée que pour les "têtes d'affiches, les populaires" de l'université. On en reparlera en fin de soirée si tout se passe bien !Pessimiste lui ?! Comme toujours, mais avec l'alcool et compagnie, avec autant de monde, c'était à peu près certains qu'il y aurait au moins une petite catastrophe, ou une petite bagarre... Il sourit à la jeune femme et suivit Payson jusqu'à la table qu'elle avait choisi. Du regard, il essayait de repérer s'il voyait sa sœur ou bien encore Callum, mais pour l'instant... Les deux jeunes gens demeuraient totalement invisibles. Tu veux que j'aille te chercher quelque chose à boire ou manger ?! demanda t-il à peine une minute après s'être assis. Il fallait qu'il bouge un peu. Manger ou boire occuperait peut-être une petite partie de la soirée, et au moins, il pourrait oublier tout le monde qu'il y avait et tout ce qui s'en suivait. Il jeta un coup d'œil à la demoiselle et attendit patiemment sa réponse tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait lui-même prendre. Il fallait absolument qu'il reste un minimum sobre sinon il allait se comporter comme le pire des abrutis et ce n'était franchement pas ni le jour ni le moment de se montrer en spectacle. Il n'y avait qu'à voir comment se terminaient généralement ses soirées avec mister Gardner.