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SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 18:48

SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 BdmphsSUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 Tumblrlvx6u8gw1b1r612xvSUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 Tumblrlqlmsmxubn1qdi5jgSUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 Tre-1SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 -r-1SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 Sailinghomeart1

« Sometimes it lasts in love but sometimes it hures instead. » En effet parfois cette belle connerie commerciale qu'on appelait plus communément « amour » blessait parfois. Dieu merci, j'étais loin d'être naïve et en plus de m'avoir plutôt bien – voir très bien – gatée, la nature m'avait aussi épargnée d'un défaut qui m'agaçait au plus au point : la naïveté. Une déception, une seule m'avait suffit et je laissais désormais à toute ces idiotes transitent d'un amour dont elles se persuader et bercées par des utopies complètement stupides que le prince charmant existait et qu'un jour il descendrait de son cheval blanc pour venir les secourir. Au secoure. Qui à donc pu écrire des stupidités comme celles-là ? Oui, chérie, ton prince charmant viendra peut-être mais uniquement pour te plaquer contre un mur et t'arracher ta petite culotte en dentelle, rien de plus. Mon dieu, que je haïssais la Saint-Valentin. Ce n'était qu'un flot de connerie et de promesses qu'on servait à une tripotée de naïf tous plus niais les uns que les autres. J'avais cependant décider de me rendre à cette soirée, en effet, je n'aurais manquée pour rien au monde une occasion de montrer mon si joli minois ainsi que la si parfaite robe hors de prix qu'un so sexy américain rencontré lors d'un défilé venait tout juste de me faire parvenir. Si j'étais aussi amer – mis à part le fait que je détestais par dessus tout les choses niaises, ça me donnait ni plus ni moins qu'une bonne envie de gerber - c'était aussi peut être car le seul mec que j'avais pris la peine d'estimer bien plus qu'il ne le méritait et d'aimer c'était en réalité révélé être mon cousin et que, cette révélation faite nous avions du nous séparer. Pas de chance, j'étais tombée amoureuse de lui et je l'étais encore autant à présent, malgré ce que je laissais entendre - il était hors de question qu'on m'assimile de près ou de loin à cette bande de niaise ridicule. - Nous avions donc gérés notre séparation de façon bien distinctes. J'avais poursuivie mon chemin de petite bourge qui pétait plus haut que son cul – mais je le valais bien – et il avait pris la très charmante initiative de se faire à peu près toute l'Italie, la France ainsi qu'une bonne partie du globe. Je ne comptais désormais plus le nombre de sale petite pétasse qui avaient pu passer dans son lit. D'ailleurs, pendant qu'on parle des niaiseries qui me donnent envie de vomir, il y a autre chose qui me répugne et me donne envie de rendre mon petit déjeuner, la Petrov-Versier. Vous savez, ce truc qui se croit ultra bonne perchée sur des talons de quinze centimètres, histoire que tout le monde la voit bien, il serait idiot de louper un tel spécimen. Et comme on dit, quand on parle de la biatch, elle sort de sa cachette. Forcément il fallait qu'elle soit là aussi, ça aurait été trop beau. Et il fallait aussi qu'elle galoche son petit-ami du jour. Bon appétit. Comme quoi, elle avait un point commun avec mon ex : celui de se faire tout ce qui se trouver sur leur passage. Manon, où le genre de fille qui se croyait absolument bonne alors qu'entre nous mon chien - si j'avais été le genre toutou à sa mémère - aurait fait plus d'effet à quiconque étant en mesure d'avoir des pensées peu catholiques. C'est fou tout de même de remarquer à quel point une trainée, même habillée en Elie Saab fera toujours aussi trainée. Déjà que je n'aimais pas particulièrement la iota auparavant, il avait fallu que je fasse la très charmante découverte de trouver des photos de sa face de morue en compagnie de mon abruti d'ex. Alors qu'elle avait enfin lâché son toutou, je m'avançai vers elle et lançant avec toute l'ironie du monde :« Oh Manon! Quelle bonne surprise. » ce n'était pas une soirée pouf à ce que je sache? La toisant de haut en bas et levant les yeux au ciel je lui lâchai avec la froideur qui m'était propre : « Dis moi, il n'y a que le train qui ne te soit pas passé dessus, non ? » et j'ajoutais avec un délicieux sourire de biatch « Malheureusement. » Oui, bon, j'avais encore levée les yeux au ciel, j'étais surement des plus agaçantes mais c'était aussi tout ce qui faisait mon charme, agaçante et séduisante. Exactement l'inverse de cette peau de vache qui était d'une vulgarité sans précédent.


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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 19:48

Pathétique. Voilà le seul mot qui lui venait à l’esprit dès qu’elle pensait au thème de la soirée. La saint-valentin, fête ridicule, plus que commerciale, qui faisait jaser les gens et les rendait encore plus niais qu’à l’accoutumée. De toute manière, l’amour n’est qu’une chose inventée par les hommes pour qu’ils se sentent moins ridicules lorsqu’ils cèdent à leurs pulsions. Elle se sentait déjà gagnée par l’énervement rien qu’à penser à la décoration sans doute rose, aux couples scotchés l’un à l’autre tels des sangsues, aux slows et aux mots d’amour écœurants prononcés par des mecs qui ne pensaient qu’à coucher les plus naïves sur leur duvet de luxe pour passer une nuit de bonheur. Mon dieu, cette soirée allait être un désastre. Ouvrant ses paupières légèrement teintées d’un bleu azur mettant en valeur ses yeux de biche, ses traits se détendirent en observant son amie devant son miroir, appliquant avec soin la dernière touche à sa coiffure de rêve. Son amie portait une robe qu’elle lui avait conseillé, et qui mettait parfaitement en valeur ses atouts. Quant à Rowen-Glaswell, avachie sur le lit à baldaquin, elle avait opté pour une robe bustier bleue nuit dévoilant évidemment les trois-quarts de ses interminables jambes bronzées par des vacances hors de prix aux Bahamas en plein cœur de l’hiver. Il y allait avoir du remue-ménage dans les couples, ce soir. Ce soir, pas de rendez-vous galant pour les deux plus belles filles de Berkeley ; bien qu’une bonne centaine d’hommes les avaient suppliés de les accompagner pour la nuit la plus niaise de l’année. Screw them, ce soir, c’était entre filles qu’elles fêteraient la Saint Valentin, ensemble qu’elles se moqueraient des couples et même, si elles en avaient l’occasion, qu’elles les briseraient. En espérant que, cette fois-ci, une énième personne de la gent masculine ne vienne pas se mettre entre les deux blondes pour briser leur belle paix. La blondinette fronça les sourcils et se redressa en entendant la voix de Cadence, sortant de sa torpeur. Un sourire se dessina sur son visage parfait. « Oh, ne t’inquiètes pas, je te réserve ma première danse, mon amour, répondit-elle. Quelques secondes de plus, le temps que les deux déesses inspectent une fois de plus leurs visages à la recherche d’un quelconque défaut introuvable, puis elles prirent la route, direction la pire soirée de l’année. Elle ne croyait pas si bien dire.

Pied au plancher, Autumn avala les quelques kilomètres qui les séparaient de la salle divine en un temps record. Depuis l’extérieur, la musique résonnait déjà à leurs oreilles, air pop contemporain plus que détestable, mon dieu, la soirée commençait plus que bien. Claquement de talons aiguilles vertigineux sur le parquet, porte poussée. Elles n’avaient même pas besoin d’annoncer leur arrivée, tous les regards étaient déjà rivés vers les deux plus belles de l’assemblée, et le bourdonnement incessant provoqué par leur passage commença instantanément. Ah, la célébrité. Un sourire suffisant se posa sur ses lèvres, qui s’effaça aussitôt lorsque son regard embrasa la décoration. Quelle horreur. Du rose, du rouge, une salle dégoulinante d’amour, c’en était écœurant. Elle en avait presque mal au cœur. Levant les yeux au ciel, son regard s’arrêta une fraction de seconde sur les cœurs, les cœurs, et encore les cœurs, c’était une véritable invasion. Fronçant les sourcils d’un air désapprobateur, elle tourna la tête vers son amie. « Mon dieu, je crois que je préférerais être aveugle là, tout de suite. C’est juste…écœurant. » La salle était déjà bien emplie d’étudiants, les uns se précipitant sur les verres d’alcool, les autres semblant se préparer à prononcer un discours de mariage, et un petit groupe dans un coin, faisant des messes basses en regardant les deux demoiselles. Evidemment, on est un milliard de fois plus belles que toi, c’est bon, get over it. Reportant son regard ailleurs, elle repéra nombreuses de ses connaissances, Manon, Constance, d’autres dont le visage lui était familier mais auquel elle n’avait jamais adressé la parole. Tous semblaient déjà prêts à passer la soirée de leur vie. S’ils savaient ce qui les attendait réellement, ces sourires suffisants s’effaceraient bien vite de leurs visages. Autumn tourna la tête afin de repérer le fameux homme araignée, Peter Parker, cheveux blonds, visage d’ange, collé à une blondinette du nom de Micah. Un sourire traversa son visage, s’effaçant aussitôt en repérant le premier type à se coller à eux. Elle poussa un léger soupir alors qu’il entamait la conversation avec son amie. Hors de question de tenir la chandelle et, aussi intéressant que ce délicieux morceau soit, pas question qu’elle n’esquisse un geste, ni même pour se présenter. Son amitié avec Cadence lui semblait bien trop précaire, et elle savait qu’il suffisait d’une connerie pour tout faire basculer et que la soirée se transforme en véritable cauchemar. Elle offrit un mince sourire au nouvel interlocuteur de son amie, puis se tourna vers cette dernière. « Well, voilà déjà un prétendant, chuchota-t-elle à son intention. Je vais aller nous chercher des verres. » Lâcha-t-elle avant de se frayer un chemin entre les étudiants, les poussant sans même s’excuser. Bon sang, il lui fallait un peu d’alcool dans le sang afin de rendre cette soirée plus intéressante.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 19:49


Alors que je nouais mon nœud de cravate, j’ai relevé les yeux vers le miroir. Je me suis regardé le temps d’une petite seconde, afin de vérifier que rien ne dépassait. Ce soir, en tant que bon Pelizza Da Volpedo qui se respecte, je comptais bien être parfait. Aux yeux de tous, je devais être irréprochable ; le petit ami idéal, dont les filles ont toutes envie. J’ai secoué la tête négativement, avant de baisser les yeux. Je détestais tout de ce qui était en train de se passer. Certes, j’adorais cette idée de vengeance, de faire morfler mon frère. Sur ce point, il n’y avait aucun problème. Mais pour le reste… Nous étions en train de mentir à tout le monde ; pas seulement à Augusto, mais au reste de l’université. Je me souvenais encore du regard incrédule que m’avait lancé Francesca. Elle n’avait fait aucun commentaire, mais à vrai dire, elle n’en avait pas eu besoin. Il était facile de comprendre ce qui lui inspirait cette relation inattendue. Et moi, comme un con, je continuais à m’enfoncer dans mes conneries, enfonçant toujours un peu plus le clou. Mais je n’allais pas faillir maintenant ; pas maintenant que nous touchions au but.

Apprêté comme une gravure de mode, et en bon cavalier que j’étais, je suis allé chercher Manon Petrov-Versier. Ni elle ni moi n’étions franchement ravis d’aller à ce bal ; ça n’avait aucun sens. Mais en tant que « nouveau petit couple transi d’amour », notre place était là-bas. Notre soi-disant romance avait été un choc pour tout le monde, mais étrangement, nous étions parvenus à faire passer la nouvelle comme une lettre à la poste. Personne n’avait remis en cause notre petit jeu, allant même jusqu’à colporter aux oreilles indiscrètes ce scoop, qui serait probablement celui de l’année 2012. Bien sur, nous avions recueilli quelques remarques au passage – les admiratives et pro Augusto, sans doute – mais rien de bien grave. Pour le moment, nous nous en sortions plutôt bien, pour ne pas dire très bien. Ce soir serait probablement le summum de la niaiserie, du déballage de (faux) amour, et des petites phrases apparemment sincères, mais bâties sur du vent. Ce soir serait le soir parfait pour faire imprégner aux derniers récalcitrants que oui, Manon et Sandro, aussi différents soient-ils, étaient pire de deux adolescents amoureux. « A vrai dire, je suis plus prêt que jamais. » Lâchais-je, déterminé. J’étais bien décidé à en mettre plein la vue. Elle comme moi savions pertinemment que ce soir, nous n’avions pas le droit à l’erreur. Ce serait l’ultime représentation ; ça passe ou ça casse, comme on dit. Depuis quelques semaines, nous avions eu le temps de répéter nos rôles, afin d’être parfait le jour J. En l’occurrence, ce jour - et ce foutu bal - de Saint-Valentin. « Bonne chance. » Dis-je avec un petit sourire amusé, avant qu’elle ne descende de la voiture. Après tout, nous risquions d’en avoir bien besoin. En sortant de la voiture, nous quittions définitivement notre petit abri sécurisé, pour nous jeter dans la cage aux lions. Ce soir, ce serait à celui qui allait rugir le plus fort. Et autant le dire, je comptais bien remporter cette victoire haut la main. Le bras de Manon fermement attaché au mien, nous étions désormais prêts à affronter l’apocalypse.

Sauf qu’à vrai dire, je n’avais pas imaginé que ma scène d’apocalypse, bien noire, bien sombre, bien tragique, se déroulerait… dans un décor rose bonbon, que même Barbie aurait du mal à digérer. Le rose, c’était bien beau, mais ça avait ses limites. Qui était le crétin – ou plutôt la crétine – qui avait décoré le réfectoire ? Seigneur, dans quoi m’étais-je embarqué, encore ? Je frôlais déjà le mal de tête. Par chance, les deux comparses – nos deux victimes, plus exactement – étaient déjà présents. Bien, très bien, excellent même. Les hostilités n’allaient pas tarder à commencer ; plus vite démarrées, plus vite rentrés. Personnellement, je n’avais rien contre Constance – encore que, elle devait suivre Augusto comme un toutou - ma cible était belle et bien mon jumeau. Puis s’il devait y avoir des victimes collatérales, tant pis : j’étais bien décidé à atteindre mon but. « Regarde moi ce beau couple d’enragés. » Glissais-je à Manon, continuant sur la métaphore animale. Pendant un moment, je me suis demandé lequel d’entre nous allait le plus en prendre dans la tronche ce soir. Serait-ce Manon, l’odieuse française, l’infâme traitresse ? Ou Sandro, l’italien secret, le jumeau sans pitié ? Les paris étaient ouverts. Mon regard s’égara un instant sur la personne qui venait d’entrer dans la pièce. Finalement, la fin du monde arrivait un peu plus vite que prévu, en tout cas pour moi. Mon cœur se serra un moment, et j’en oubliais même la présence de Manon. Micah. Elle était la seule, l’unique, qui pouvait tout faire flancher. A moins que… Qu’elle soit accompagné d’un adolescent pré-pubère, qui était apparemment son cavalier, et qui venait de passer officiellement sur ma liste noire. Note pour moi-même : ma nouvelle priorité était désormais de me renseigner sur l’inconnu qui était à son bras. A la fois en colère pour avoir été si idiot de croire à quelque chose avec Micah, mais aussi blessé, j’ai détourné les yeux, me laissant aller avec plaisir au petit jeu de Manon. Je devais sauver les apparences ; loucher sur une fille autre que ma cavalière n’était pas envisageable. Et par chance, une Epsilon – dont le prénom m’échappait complètement – venait de m’offrir une occasion en or de me racheter. « Oh, excuse-moi. » Dis-je en m’adressant à cette parfaite inconnue, un sourire au visage. « Quand on s’habille comme tu le fais, je pense qu’on n’a aucun commentaire à faire. » Commençais-je, toujours souriant, et bien décidé à la mettre minable. Comment ça, j’avais envie de passer ma colère sur quelqu’un ? Tant pis pour elle, elle était arrivée au mauvais endroit, au mauvais moment. « Et puis la jalousie, c’est vraiment cliché. A vrai dire, ça fait un peu… Tu sais, la petite fille qui bave sur la grande, qui rêve d’être identique, mais qui sait pertinemment qu’elle ne lui arrivera jamais à la cheville. » Continuais-je, en parlant comme si je m’adressais à une gamine. « Maintenant tu nous excuseras, mais on n’a d’autres chats à fouetter. » Dis-je en croisant le regard noir de mon jumeau. Allez Augusto, souris, la confrontation est pour bientôt. Ma main glissa dans le dos de Manon, alors que nous nous éloignions de l’hystérique Epsilon, pour nous diriger vers nos cibles de la soirée. Entre temps, la petite dernière des Pelizza Da Volpedo, j’ai nommé la détestable Camélia, venait de faire son entrée. Tel un parfait caniche, elle alla se poster auprès de son frère. A croire qu’ils avaient du mal à se débrouiller l’un sans l’autre. « Augusto. » Dis-je en arrivant face à lui. Et voilà, les copies conformes physiquement, et pourtant si opposées caractériellement, se trouvaient désormais face à face. Game on. « Décidément, plus le temps passe, plus je déplore ton manque de savoir vivre. » Soupirais-je, en faisant référence à ce qu’il avait dit à Manon. Et pour enfoncer un peu plus le clou, pour accentuer la différence qu’il y avait entre mon frère et moi, je me suis adressé à Constance : « Tu es vraiment superbe, ce soir. » Et voilà Gusto, si tu l’avais oublié, c’est ça, avoir des manières polies et courtoises.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 20:06

Eileen était adossée au bar, contemplant la très douteuse décoration. Perdue dans ses pensées elle observait les gens entrer dans la salle, tous sur leur 31, costume cravate, ou chemise un brin chic pour les garçons, robes du soir, paillettes et chaussures à talons pour les filles. Elle vit entrer plusieurs membres de sa confrérie, qui lui firent un sourire et un signe de main amical. Elle ne pouvait s’empêcher d'avoir une pensée désapprobatrice à chaque fois qu'un couple pénétrait dans la salle. Tout cet amour éphémère, ces bisous dans le cou, ces « je t'aime» qui sonnaient tellement faux. En écoutant bavarder deux jeunes femmes à proximité d'elle, elle se rendit compte qu'elle n'était pas la seule à cracher sur la beauté des sentiments, d'exprimer à haute voix à quel point ces scènes d'amour lui paraissaient tellement factice. Elle sourit lorsqu'elle entendit : «  A la santé de tous ceux qui pleurons d'ici quelques jours quand ils seront seuls », elle leva son verre en l'air et ria quelques secondes avec les deux jeunes femmes. Décidément elle n' était pas la seule à avoir des idées bien arrêtées concernant l'amour. Eileen n'était jamais tombé amoureuse, elle savait que ce n'était pas une chose faite pour elle, comment tomber amoureux et le rester a Vegas, la ville du vice, du sexe, des excès par excellence. Vegas était son seul, son unique grand amour, celui qu'elle ne trahirait jamais. Elle avait le chic pour s'attacher aux choses plutôt qu'aux gens, et elle était convaincue d'avoir raison, ça faisait moins mal. Les amoureux étaient ils à ce point maso pour aimer, pour vouloir souffrir ?

Elle but encore quelques gorgées de punch, il était infect, acide pas suffisamment fruité. Heureusement elle avait pensé à apporter son matos dans une flasque discrète qui passait inaperçue. Remplie de tequila, sa boisson favorite dont elle ne pouvait se lasser en soirée, elle l'avait soigneusement mise dans sa pochette rouge assortie à sa robe, qu'elle tenait dans sa main, avec élégance et classe. Elle était à tomber ce soir, ravissante, mystérieuse et disponible. Pour combien de temps encore ?

« Sexy à souhait », elle reconnaissait cette voix. Zayn Kremer, le cousin de Jez, il était canon, il était fou et il avait était parfait à Vegas. Elle l'avait invité sans même le connaître, et ils s'étaient drôlement amusé pendant ces deux jours loin de Berkeley, ils avaient claqué des centaines de milliers de dollar, bu des litres d'alcool, et d'autres choses moins avouables. Elle ne l'avait pas revue depuis qu'ils étaient revenus de leur escapade à un million de dollar. Elle remarqua qu'il ne se gênait pas pour la reluquer de la tête au pieds, elle fit de même, avant de lui faire un large sourire. Elle fit quelques pas en sa direction. Elle passa ses mains sur son visage aux dimensions parfaite. Elle murmura, sur un ton sexy.

Hum, t'es pas mal non plus.

Il se tourna et se servit un verre de punch, il allait être déçu, mais elle ne lui dis rien, profitant qu'il soit retourné pour verser quelques traits de tequila dans son verre. Zayn reprit la parole par la suite, d'un ton marqué par l'ironie, faussement intéressé. Ce mec, lui plaisait, elle aimait son comportement, son franc parler, son coté fou et fêtard, elle avait appris à le connaître à Vegas, elle n'avait pas était déçue. Elle prit le même ton que lui avant d'ajouter.

Non, c'est tellement triste, toi non plus à ce que je vois ? Pourtant les filles qui te courent après ce n'est pas ce qui te manque non ?

Elle avait remarqué que certaines filles qui venaient d'entrer avaient portées un intense regard à Zayn. Après tout, il avait tout pour plaire, il pouvait avoir qui il voulait ici, elle en était convaincue.
Elle le regarda droit dans les yeux amusé, se rappelant Vegas. Elle but de nouveau quelques gorgées de son verre qui avait un bien meilleur goût à présent, puis reporta son attention sur le beau Zayn.

- Si tu veux fêter ton célibat avec quelqu'un après la soirée pense à moi.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 20:48


« L’IDÉAL DE L'AMITIÉ C'EST DE SE SENTIR UN ET DE RESTER DEUX.» Je dois l'avouer, la Saint - Valentin, ce n'est pas vraiment le moment que je préfère de l'année. Et pourtant ça ne pouvait pas m’enlever ce goût amer de la bouche. Une envie de revenir en arrière, de ne pas se tracasser et de passer la soirée avec Joshua. La fête des amoureux, ce n’était pas vraiment notre tasse de thé. Néanmoins, ça me rappelait une flopée de souvenirs. Quand on passait nos soirées tous les deux, en train de se manger toutes sortes de nourritures et regarder quelques films. On ne se prenait pas la tête et on était bien. C’est tout ce qui comptait. Lors de nos sorties, Joshua était toujours protecteur. Il ne disait pas grand-chose sur les regards qui se posaient sur moi, car il y en avait. Restons réaliste. Cependant, il ne fallait pas franchir une certaine limite, sinon on courrait beaucoup plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Il avait ce côté possessif mais aussi explosif sur lequel je n’avais aucune emprise. Quand il démarrait, ce n’était pas chose facile de l’arrêter. Enfin bon, on ne va pas se la raconter. Quelle femme n’aime pas savoir qu’elle plait et surtout qu’elle compte pour une autre personne ? Surtout si cette dernière arrête toute notre attention. Je pense qu’on ne peut juste apprécier mais avec modération, bien sûr. J’avais donc pris le soin d’attacher mes cheveux qui formaient un chignon pour l’évènement. J’étais allé chercher cette robe de couleur rouge sur laquelle, j’avais carrément flashé depuis le premier coup d’œil. Elle sait me mettre en valeur et je sais l’apprécier. Le bonheur était nôtre et j’allais devoir ne plus tarder pour accompagner ma soulmate. Camelia allait être sur son trente et un. Les mecs allaient devenir fous. Je suis désolé mais faut pas avoir les yeux devant les orbites pour constater combien elle assure sur la majorité des points. Si j’étais un homme, je crois que je ferais tout pour l’accaparer. Ma meilleure amie n’est pas une femme qu’on partage. Je suis désolé. Il lui faut un homme, un vrai. Un qui n’a pas peur des défis et qui est prêt à la supporter. Cependant, on n’est loin d’être tous parfaits. Même si parfois, on s’efforce de le croire. On essaye de rêver. Cela n’empêche pas les autres de nous apprécier avec le mauvais et le meilleur de nous-même. J’en ai vu des côtés de ma personnalité. Je pense même que l’université est l’endroit où j’ai le plus grandit, où j’ai franchi un sacré nombre d’étape dans une vie. Je me suis trouvée. Aujourd’hui, je sais qui je suis et où je vais. Je ne suis plus le genre de femme qu’on peut attraper avec les sentiments. Je me méfie car par le passé, j’ai souvent trop donné sans avoir le moindre retour. Joshua reste sans aucun doute ma plus belle histoire, une lourde page du passé que je ne pourrais jamais oublier. Deux années, une histoire, un coup de cœur, une cicatrice. L’amour laisse des traces et j’en ai été victime, je l’assume.

En rentrant dans la salle, on pouvait directement remarquer le beau monde. Il y avait de quoi assuré une bonne soirée. J’échangeais un sourire avec Constance que je pouvais observer de loin. Elle semblait en parfaite compagnie avec l’un des jumeaux. Quand j’observais de l’autre côté de la pièce sa meilleure amie, également en compagnie du second Pelizza Da Volpedo. Il fallait d’ailleurs que ma double reste fidèle à elle – même quand je l’entendis faire cette réflexion piquante. Du tout craché, du tout ma soulmate. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il a des choses qu’elle ne sait pas dire avec délicatesse. C’est peut – être à cause de ça que je l’aime ? Me regardant avec son air enfant, je jouais le rôle de la partie raisonnable qu’elle n’a pas. Pendant qu’elle s’éloignait, je lui lançais alors. « Je vais nous chercher de quoi oublier ce que l’on est venu faire à cette soirée. » Je la laissais alors retrouver une partie de sa famille. Tandis que je marchais vers ce qui pouvait être considéré comme un bar, je croisais des visages qui ne m’étaient pas inconnus et cherchais un qui me disait bien plus. Me demandant alors ce que ferait Andréa pour la soirée des amoureux, je m’imaginais une tonne de choses. Mon regard se posait à gauche, à droite. Je trouvais de quoi m’hydrater et bu en même temps le verre qui était destiné à Camélia. Je me posais trop de questions et savais que peu de réponses arriveraient. En cette soirée, je ne pouvais pas m’empêcher de penser au passé. A toute ces soirées, ces évènements où il avait été à mes côtés. Des kilomètres nous séparaient. Je n’avais aucun pouvoir pour revenir en arrière, juste l’envie d’aller vers l’avant.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 21:14

    La salle se bondait de plus en plus de monde. Les présidents de confrérie avec magnifiquement bien passé le message pour ramener un maximum d’étudiant ici, mais au lien d’une fête de saint Valentin, c’était lus une fête pour fêter la fin de ce doyen, et ça m’allait tout aussi bien. On pourrait croire que ce qui me faisait parler, était l’amertume du célibat, mais même pas. J’avais connu quelques histoires bien évidemment, mais mon esprit rejetait tout sentiment d’attachement amoureux. Autant dire que je n’ai pas vraiment connu le grand amour. Principe numéro un d’une Sampi : vivre le moment présent. Alors je voulais juste profiter de ma vie, faire la fête, avant de m’ennuyer avec quelqu’un dans les pattes. Surtout quand on est étudiant ici à San Francisco, il avait d’autres chats à fouetter que de trouver par tous les moyens l’âme sœur.
    Je venais donc de faire connaissance avec Elena, la marraine au sein de l’université de Dylan, très sympa. Dommage qu’une remarque désobligeante d’une grande pimbêche à talon l’avait fait fuir. Les histoires de famille n’étaient que rarement très simples, et j’en connaissais un rayon là-dessus. Je me demandais quand même si ce n’était pas moi qui l’avais fait fuir, sait-on jamais, avec un peu de timidité. Ma cousine avait su rapidement me rassurer, comme toujours d’ailleurs. Ça c’est la famille. Avec la musique qui battait son plein, j’hochais juste la tête à Dylan pour lui faire comprendre que j’avais entendu ce qu’elle venait de dire. Puis on en venait enfin au sujet intéressant. Les mecs. Enfin intéressant, il fallait le dire vite pour s’en rendre compte en faite. « Tu es sublime aussi chérie. Si tu ne fais pas tourner des têtes ce soir, je ne comprends pas. » Je gratifiais le tout d’un clin d’œil que je maitrisais à la perfection. Pour ce qui en venait de la chasse, c’était une tout autre histoire. « Oh tu sais, je suis qu’il y en a bien un ou deux à qui on pourrait mettre des jolies petits vents. Leur claquait un refus le jour de la Saint Valentin, personnellement, j’adore l’idée ! Bon d’accord c’était juste abominable comme idée, mais soit. Rien ne me faisait peur ce soir. Si je pouvais tout simplement m’amuser à en chauffer un ou deux et de dire de le virer après, je le ferais sans problème je pense. Afin après quelques verres d’alcool bien sur.
    Dylan et moi avions tous les deux nos verres en main, on trinquait dans le vent certes, mais au vu de certains visages, les réactions m’auraient presque fait rire. Presque. Non mais franchement, amour rimant avec toujours, c’était bien pour les films à l’eau de rose, mais il ne fallait croire que les films étaient la réalité. Ouh ouh les filles on se réveille là ! Le prince charmant, ça fait longtemps qu’il s’est barré avec la mauvaise princesse. Après une bonne gorgée de bu, j’admirais un peu le spectacle autour de moi, et autant dire que la soirée promettait son lot de succès quand on en voyait déjà avec des mines totalement déconfites. « Ce bal n’est pas qu’une plaie pour nous apparemment. » Les joies d’être à Berkeley, pas une fête ne se passait sans qu’elle ait ses histoires qui feront parler d’elle pendant des mois encore. Toujours près du buffet, alors qu’on parlait avec Dydy, on avait déjà pu envoyer balader certains mecs. Dont un particulièrement laid tout de même. « Non mais franchement, on a l’air de vouloir trouver quelqu’un pour la soirée? » Sans bronchée, il fit demi-tour en deux trois mouvements. Je revenais à ma cousine. « Regarde le, le pauvre, même une aveugle n’en voudrait pas… » Un petit ton pris de pitié pour lui tout de même, le hasard faisait souvent bien la chose : je crois que le hasard l’a oublié lui. « Bon d’accord, ce n’est pas cool ce que je viens de dire, mais tu ne vas pas me dire que j’ai tord tout de même ? » Je vais des yeux dignes du chat potté pour dire de me faire pardonner. On était des Sampi : ouverture d’esprit, ouverture d’esprit, je me répétais cela en boucle dans ma tête. Bizarrement, la Saint Valentin me rendait bien amer tout de même.
    Je m’apprêtais à emmener Dylan dansait, au moins, il y aurait ça de bien dans cette soirée, de la bonne musique – quand c’était pas des slow langoureux et écœurants – mais mon regard se posait sur une personne en particulier qui venait juste de faire son entrée. « Non mais la Saint Valentin ne tient même pas éloigné les démons. » Par démon, j’entendais mon autre cousine, celle du côté maternelle, que je ne pouvais pas voir en peinture. Eden. Une Epsilon, qui n’allait bientôt plus pouvoir passer les portes si elle continuait comme ça. Je comprenais pourquoi les deux portes d’entrées de la cafétéria étaient ouvertes, s’il se doutait qu’elle allait venir. A peine arrivée, elle provoquait déjà quelqu’un, elle était juste hallucinante cette nana. Et dire que le même sang coulait dans nos veines, j’avais beaucoup de mal à le croire. Heureusement que j’avais encore de la bonne famille comme Dylan pour compenser le tout. Je terminais mon verre d’un trais en guise de passage de la rage. Si elle me voyait et qu’elle s’approchait de moi, elle l’aurait eu en pleine tête je crois. Et dieu sait ce que Barbie Brune était capable de faire quand sa robe était tachée.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 21:54

    J'avouais ne pas vraiment savoir ce que je faisais à ce genre d'évènement. Je détestais cette fête. Niaise et totalement hors contexte. Une fête des amoureux avec l'intimité que pouvait avoir la reine d'Angleterre devant les photographes ? Non, ça ne représentait en rien ce que j'appelais une fête pour montrer soit-disant l'amour que les gens portaient à leur moitié. Mouais fin ça c'était les gens qui le disaient. Lorsqu'on aimait quelqu'un tous les jours étaient une preuve où il fallait se montrer à la hauteur. Mettre un jour à l'honneur, par rapport aux autres ne me semblait pas vraiment très adroit et intelligent mais nous étions dans une vie capitaliste. Argent, argent mes amis ! Il n'y avait que ça de vrai. A la remarque de Jayan je ris légèrement. Il n'y avait que lui pour pouvoir me détendre même dans des situations où je ne me sentais clairement pas à ma place ! Et c'était bien rare puisque souvent je me forgeais une place de force ! J'eus un sourire puis il m'intima de le suivre dans la salle. Je ne savais pas encore dans quel état d'esprit il était mais j'avais réfléchi. J'avais réfléchi à nous, à ce qu'il m'avait dit la dernière fois que nous nous étions parlés et bien que les mots avaient fusés les uns après les autres, je m'en souvenais parfaitement et les avais gardé en mémoire pour pouvoir y repenser par la suite. Je devais l'avouer, j'étais amoureuse de lui. Mais je voulais être prudente cette fois-ci. Sauf que tout était différent et j'avais l'impression que si enfin je lui disais, j'allais être dévorée par mes sentiments. Alors j'espérais qu'il ne me ferait pas souffrir ou que je ne ferais rien qui puisse gâcher ce qu'il y avait entre nous. Je ne pouvais plus m'imaginer vivre sans lui ... Et s'il décidait qu'entre nous il ne se passerait plus rien et bien ... J'allais rester à ses côtés, fière, en étant la meilleure des amies sur laquelle il pourrait toujours compter. Je lui en avais fait la promesse. Mais je ne pourrais l'oublier, je le savais, je le sentais au fond de mon cœur. Je savais ce que je voulais mais les mots ne sortaient pas. Il s'en était tellement passé de choses depuis nos retrouvailles ! Tout était allé trop vite et pourtant maintenant j'entrevoyais vraiment ce que je voulais pour nous. Mais il était peut-être trop tard. Cette réflexion me fit frémir et je lui souris une fois dans la salle et le regarda enfin. C'était incroyable, je n'arrivais pas à lui parler. Je voulais dire en amis. Je ne pouvais pas faire semblant, là à son bras, alors qu'il était aussi beau et que le monde entier semblait disparaître lorsqu'il me fixait de son regard bleuté... J’aperçus Ashlynn un peu plus loin au bar et je lui fis un grand sourire, elle me manquait, je n'avais pu lui parler encore de Jayan et j'espérais pouvoir le faire très vite. J'avais envie vraiment d'aller la voir mais elle savait que si j'étais ici au bras d'un homme, il fallait vraiment que je sois dingue ! Je lui fis un grand sourire et un signe de main et le sourire qu'elle me rendit après m'avoir aperçu me fit chaud au cœur. C'était ce qui m'aida à me planter devant Jayan, droite comme un piquet pour lui parler. Je lui pris la main comme si ce lien allait l'empêcher de fuir à mon approche... Ecoute Jayan, je ne peux pas. J'arrive pas à faire semblant. Je suis venue ce soir avec toi car j'ai réfléchit. Je pense que t'avais un nombre incalculable de propositions ce soir et si t'es avec moi, là, maintenant, c'est que tout ce que tu m'as dit est toujours vrai maintenant ... J'essayais de faire un effort pour continuer à le regarder en face. Je ne pouvais pas me voiler la face longtemps, j'espérais seulement que c'était le bon moment pour lui parler. Je l'espérais vraiment. Je tiens à toi plus que tout et tes paroles m'ont fait réalisé que j'avais juste peur que tu me laisses à un moment ou à un autre. C'est pas en toute amitié que je suis là ce soir et la dernière fois que je t'ai embrassé ce n'était sûrement pas un au revoir ou autre chose... J'avais dû mal à vraiment dire les choses sans tressaillir. Il m'avait écouté sans rien dire et j'étais mortifié à l'idée que sa réponse ne soit pas celle que j'attendais ... A moi maintenant de le supplier. Les rôles changeaient vite j'avais l'impression ...
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 22:04

J’avais eu à me fendre le crâne, à courir pendant une bonne heure dans tous les sens pour enfin me décider à me présenter à cette fête. Et encore, je regrettais un peu d’être là, face à un nombre intense de couples, alors que je m’affichais en tant que Blondie la célibataire. Bref, je devais faire bonne figure tout en tentant de rapidement me trouver quelqu’un. Un célibataire avec de la classe, en fait. Pas facile tant que ça, après tout, vu la multitude de mecs non évolués dans cette pièce. C’était pourquoi je m’étais dirigée pour prendre quelque chose a boire, question de me changer les idées et de trouver quelqu’un qui me serait de compagnie en cette soirée de saint-valentin. Et aussitôt partie à la chasse, je m’étais retrouvée aux côtés de cette chère Kaylàh, que je n’avais pas vu depuis maintenant quelques années. Une retrouvaille probablement cédulée au parfait moment, à vrai dire. Aucun homme, mais une partenaire avec qui partager la soirée, c’était déjà un brave début, certes. J’avais déjà engagé la discussion, ne prenant même pas le temps d’être sûre de l’avoir bien replacée. Après l’avoir écouté, je repris la parole. « Je suis peut-être pas nouvelle, mais autant célibataire que toi. Tu t’sentiras pas seule dans ce cas. » dis-je, exprimant un sourire très court. Elle avait très bien deviné. Je détestais la saint-valentin, comme toutes les autres fêtes commerciales. « Écoutes .. j’ai passé deux heures devant le miroir à me dire, j’y vais & je n’y vais pas. Donc imagines, lorsque j’avais enfilé ma robe, j’ai pas pu résister. » dis-je de nouveau, étouffant un dernier sourire rempli de bonne humeur. « Bref, au passage, ça fait vraiment plaisir de te revoir, après tout ce temps. Et pourquoi t’es rendue à Berkeley, maintenant? » répliquai-je, sâchant tout de même qu'elle n'avait même pas à répondre à cette curiosité qui avait de nouveau, pris ampleur dans mon être. J’étais toujours comme ça, à chercher tout savoir, à être une blette comme jamais. Mais bon, du moins, jusqu’à maintenant, on ne me l’avait jamais reproché. C’était mieux que rien, et au moins, j’assumais ce parfait défaut, depuis un temps maintenant. Alors que je l’écoutais, je reprenais la parole, ainsi un vice-versa, une discussion qui se trouvait avoir un sens, au contraire de ce que notre relation détenait auparavant. Tant mieux, il fallait admettre que de toute façon, c’était de cela que nous avions besoin, ce soir, alors que nous étions deux célibataires, prête à probablement chasser ce qu’il y avait de libre comme gibier. « Pas que ce soit de mes affaires .. mais bon ; j'suis curieuse. Ça fait tellement longtemps .. et tu m'as même pas oublié. Quoi que je suis dûre à oublier, justement. » dis-je avant qu'elle ne puisse reprendre la parole, étouffant un rire avant de sourire de nouveau, comme quoi je savais que je me mêlais de ses affaires, malgré que nous deux, c'était une ancienne amitié du style chat et souris, chose qui probablement, dans les semaines à venir, tenterait d'évoluer plus positivement. Enfin, c'était ce que j’espérais tout de même.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you SUJET COMMUN • valentine's day, I hate you - Page 4 EmptyLun 6 Fév - 22:09

A en croire le spectacle qui m’était donnée de voir ou d’imaginer moi-même, ce bal s’annonçait grandiose, à archiver dans les annales peut-être arriverait-il même à dépasser le souvenir du grand bal dit ‘officiel’. Inutile de préciser lequel, officiel voulait tout dire pour les personnes qui étaient présentes. Il est loin le temps où je passais des heures devant mon miroir à faire chier Constance sur ma divine tenue ou ma coiffure frôlant la perfection. Ou encore plus loin, le moment où j’attendais impatiemment que le Gusto vienne chercher ma chère et tendre ancienne meilleure amie, les yeux en cœur je divaguais sur « Constansto » et un potentiel mariage ou un potentiel gosse dont, forcément, j’aurais l’honneur d’être la marraine. Trêve de plaisanterie ou plutôt d’un passé lointain semblant être à des milliers de kilomètres au jour d’aujourd’hui. Assez, je devais me concentrer sur Sandro, la seule et unique personne pour qui j’étais censée vouer un culte en ce quatorze janvier et pour de longs jours encore. Souvent je me demandais quand est-ce que nous allions mettre fin à cette mascarade mais observer la tête d’Augusto se décomposer à chacun de nos moindres faits et gestes c’était bien trop jouissif pour ma petite personne. Il en faut peut pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Le malheur des autres faisait nettement mon bonheur, visez l’égoïste dans toute sa splendeur. Trois, deux, un … et la voix du grand Pelizza Da Volpedo résonna dans toute l’assemblée et en prime ses paroles m’étaient directement destinée, le comble. You made my day Gusgus. Je fus d’abord prise par une énorme envie d’éclater de rire à l’entente de ses dires, un bon gros fou rire comme il ne m’était pas permis de le faire en public, question d’apparence et de réputation sans doute. ‘ Tes yeux de cochonnes’, avouons-le, Augusto demeurait mon comique préféré. Pas blessée pour un sous, rien que le fait qu’il m’adresse une parole, aussi mesquine soit-elle, prouvait une bonne fois pour toute que sale brute n’avait pas tiré un trait sur crevette. « Je semble bonne aussi à titiller tes nerfs on dirait. Rien que ça, ça me comble de bonheur Gusgus, en plus de Sandro il va s’en dire ! » Ma voix stridente de petite pétasse superficielle fière de sa personne résonnait à son tour dans l’immense cafétéria. Surnom frôlant le ridicule pour le grand monsieur qu’il était, prononcé à haute voix : done. Additionnant à ça, une énième mesquinerie sur le frère jumeau détesté. Les hostilités venaient donc de débuter et au grand damne du bas peuple, nous étions trop bien partis pour que quiconque puisse nous arrêter en si bon chemin. Ou pas. Mademoiselle Hastings-Matveïv se prit l’âme d’une vaillante conquérante prête à affronter lucifer en personne. Et bien ma pauvre fille si cela te chante de te faire écraser telle une fourmi et ridiculiser devant le monde berkeleyen entier, à ta guise. Fille de pacotille, aucune classe, aucune finesse et en prime des gouts de chiotte concernant son style vestimentaire, à croire qu’elle n’avait strictement rien à faire chez les epsilons censés représentés l’élite. Défiant son regard mon tour, je ne lui octroyai même pas le droit de poser l’un de mes foudroyants regards sur elle, l’epsilon n’en valait point la peine, une réelle perte de temps. La pauvre s’emmerdait tellement dans son monde qu’elle devait s’immiscer dans le mien afin de booster son égo et que quelques regards perdus se retournent sur elle. A ce train-là tu vas finir dans le métro chantant des chansons de Justin Bieber pour t’offrir de quoi te nourrir ma belle. M’apprêtant à lui sortir une réplique des plus sanglantes à la Manon Petrov-Versier, je fus coupée de cours par Sandro qui s’occupa, himself, du cas Eden à ma place. Ce qu’il pouvait se montrer gentil et attentionné le gentil Pelizza Da Volpedo, rien avoir avec la deuxième pièce manquante du puzzle. Un énorme sourire satisfait se positionna sur mes lèvres lorsque l’italien eut fini de déballer ses suppliques toutes plus blessantes les unes que les autres, à croire que j’avais une mauvaise – ou plutôt bonne- influence sur lui. Avant de partir rejoindre mes deux plus fidèles amis de la soirée, je la toisai de bas en haut lentement afin de détailler tout ce qui n’allait pas chez elle d’un simple regard hautain avant de terminer sur la lancée de Sandro « Avant de t’aventurer dans la cours des grands ma très chère Eden, revois tes classiques. Un bal on y vient accompagner … à moins que personne n’ait voulu de toi ? Oh non, mieux encore, qu’IL n’ait pas voulu de toi ? Ah ce Francesco, un sacré numéro en plus d’être un sacré amant ! » Appuyer là où ça fait mal, Hastings-Matveïv tu as encore tellement de chose à apprendre avant de pouvoir te mesurer ou même t’adresser à moi. Air mesquin planté naturellement sur mon divin visage de petite connasse satisfaite de son coup, je haussai les épaules éprouvant presque de la pitié pour elle. Non ça c’est pas vrai. Et nous voilà parti pour de nouvelles aventures destination les ténèbres en compagnie de Satan, Hadès & Camélia. Néanmoins je n’en avais guère fini avec la Eden, fierté à toute épreuve et rancune tenace, je me devais de jouer la dernière carte la concernant ne voulant pas lui accorder l’importance qu’elle ne méritait pas. Je glissai un simple ‘ j’arrive’ à l’oreille de mon italien avant de faire le chemin inverse, demi-tour d’une déesse en pleine puissance. Je pris une serviette rose posée sur une table haute, y inscrivit mon numéro de téléphone et tendit le tout à ma chère ennemie du jour. « Tiens, tu donneras ça à Di Marco en souvenir du bon vieux temps. Il affectionnait tout particulièrement ma compagnie ce serait dommage de l’en priver davantage n’est-ce pas ?! » b-i-t-c-h puissance un milliard, égo regonflé à bloc, je me sentais puissante mais à un point inimaginable, Petrov-Versier queen of the world. Décidant de la planter là tel un vulgaire déchet, je repartis vaquer à mes occupations qui semblaient bien plus intéressantes et divertissantes qu’une epsilon en pleine crise d’hystéricojalousie. De retour du côté ‘evil’ de la salle, je saluai chaleureusement Camélia, le tout accompagné par mon premier réel sourire sincère de la soirée. « Mise à part que cette robe te boudine un peu, t’es hot la grosse ! » ma grooossse, le surnom le plus affectif de toute l’histoire des surnoms, si si je vous jure. Je me retournai ensuite vers mes deux anciens acolytes et bizarrement j’eus cette même sensation qu’il y a deux ans, ces deux-là s’accordaient parfaitement bien ensemble. La froideur hivernale n’avait rien de comparable à celle qui se dégageait de nos corps, de nos êtres, prêt à bondir les uns sur les autres. Damn it ma manucure !
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