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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 15:42

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 Drive




La scène qui se déroulait sous mes yeux me réchauffait le cœur. Seth avait trouvé refuge dans les bras de Maria, partageant avec elle un si gros câlin qu'il lui fit comprendre sans parole, qu'il était embêté qu'elle parte ainsi, durant quelques jours. Ambre, elle, se trouvait sur le lit en compagnie d'Aaron, le chouchoutant. Elle se montrait très douce envers lui, voulant être une grande sœur exemplaire. Et enfin, Jade venait de se blottir dans mes bras et de caler son visage dans le creux de mon cou. Je savais qu'elle se serait volontiers endormie là, en admettant seulement que cela fut possible. Je lui ai toujours dit que dans les bras de son père, elle était en sécurité, que rien ne pouvait lui arriver. Elle y croyait encore dur comme fer aujourd'hui et elle avait pris l'habitude d'y venir le plus souvent possible. J'adorais cela tant je la trouvais attendrissante. Elle disait toujours « Papa, c'est mon futur mari ! » et je rêvais secrètement de rester l'homme de sa vie encore très longtemps. C'est ça aussi, avoir une fille.

Ce genre de moment, aussi simplistes soient-ils, sont de très bons souvenirs par la suite. Puis Maria prit la parole, demanda aux enfants de s'approcher d'elle. « L’heure du conseil a sonné compagnons. » Je ne pus retenir un sourire amusé alors que tous s'étaient assis sur le sol, y comprit O'Berkeley. Elle venait d'attirer leur attention comme il est difficile de le faire. Il m'arrive souvent de parler ainsi aux enfants afin qu'ils écoutent. Se mettre à leur hauteur, ne pas leur faire comprendre les choses par la crainte, mais plutôt par le jeu. Je devais avouer que Maria se débrouillait à merveille, aussi bien que moi en fait, pour ne pas dire mieux ? Elle me demanda d'aller coucher Aaron, tout en me faisant saisir qu'elle gérait la situation, dans le plus grand des silences. Pour ma part, je continuais de sourire, allais prendre mon plus jeune fils avec toute la douceur du monde pour ne pas le réveiller. Je sortais de la pièce en fermant la porte et me dirigeais vers la chambre du petit. Je le mettais dans son lit, évitant de le border pour ne pas le réveiller. Il était terriblement beau.

Puis je revins sur mes pas, avec la plus grandes discrétions du monde. Je m'arrêtais derrière la porte et tendais l'oreille. « Votre père après un long combat contre les forces du Mal a été blessé, il va donc avoir besoin de vous cette semaine. Peut-on compter sur vous, camarades ? » suivi d'un : « Oui ! Oui ! Oui ! » général. Je retenais difficilement un rire, pour ne pas montrer ma présence. Maria avait un don pour calmer les petits diablotins que sont les petits. Et puis, elle avait reprit ce que j'avais dit aux enfants lors de mon passage à l'hôpital : j'étais un super héros qui avait mené un grand combat. « Parfait, alors je vous laisse votre père et votre petit frère. Mais attention, vous êtes leurs gardes du corps, s’ils ont un problème, vous devrez les aider, c’est compris ? » Je doutais que ce petit briefing soit suffisant pour calmer les enfants pendant toute la durée de l'absence de Maria, mais je savais que j'aurais quelques jours devant moi avant de péter les plombs. Puis j'ouvrais la porte. Ambre, Seth et Jade tournèrent la tête vers moi avec de grands yeux ronds. Mon fils se leva et me regarda avec beaucoup de sérieux : « Si les forces du mal reviennent, je t'aiderai papa ! » Mes yeux bleus se posèrent un instant sur Maria, alors que je riais. Puis il s'arrêta un instant avant d'observer la brunette. « Non en fait, je peux venir avec toi ? Comme ça si on t'embête, je pourrais te défendre ! » Oui, c'était bien le fils de son père... D'une il voulait protéger cette dernière. Et de deux, il souhaitait passer le plus de temps possible avec elle, pour profiter de ses bras. Ses yeux pétillaient. On ne contredis jamais un petit garçon un tantinet amoureux. Ambre leva les yeux au plafond. « Mais arrête, son amoureux c'est papa ! » Seth lança un regard noir à la fillette qui lui répondit en lui tirant la langue. Puis il s'approcha de Maria. « Dis, je peux venir ?! S'il te plaît... ! »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 16:09

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Si elle avait pu, elle les aurait tous embarqué sous son bras jusqu’à New-York. Malheureusement, cela n‘était même pas envisageable, pas un seul instant dans le sens où la raison de son départ n’avait rien d’attractif ou d’amusant. Il s’agissait du souvenir que l’on porte à ceux qui sont partis trop tôt. Ébouriffant les cheveux de Seth, Maria l’embrassa sur le front alors qu’il lui demandait d’accepter qu’il l’accompagne dans la Big Apple. Mais c’était impossible. Maria n’emmènerait personne à New-York, c’était hors de question, rien que pour les garder loin de cet esprit de mort qui les avait déjà effleurés avec la mort de leur oncle quelques mois plus tôt. Oh Alan… Ce fut en voyant le regard que lui lançait Seth que Maria se sentit coupable de les laisser tous ici. Seulement, une fois de plus, elle n’avait pas le choix. Mais comment expliquer ça à un petit garçon de l’âge de Seth sans que ce dernier le prenne mal ?

    « Je ne peux pas, bonhomme, mais la prochaine fois, promis. »

    Au regard triste de l’enfant, Maria le prit dans ses bras et l’embrassa sur la joue d’un bisou bruyant, comme pour essayer de se faire pardonner, même si elle savait que ce n’était pas possible. Il était vexé. Maintenant, Maria en était persuadée. Mais que pouvait-elle faire d’autre que lui dire la vérité ? Maria détestait mentir aux enfants, alors ce n’était pas maintenant qu’elle commencerait.

    « Mais…qui va te protéger ? »
    « Ne t’en fais pas pour ça, oncle Dimitri s’en changera. »
    « C’est vrai ? Vrai de vrai ? »
    « Vrai de vrai de vrai même. Je t’appellerai pour te prouver que tout ira très bien, d’accord ? »


    Le petit hocha d’un geste bref mais clair de la tête, puis Ambre posa une question à sa mère, à savoir si elle aussi, elle l’appellerait. Maria assura aux trois enfants qu’elle les appellerait tous, qu’elle leur parlerait tous, et qu’elle rentrerait suffisamment vite pour qu’ils se soient à peine rendu compte de son absence. Cela fit rire Ambre, qui n’en croyait pas un traître mot. Elle avait quatre ans – cinq au moins de Décembre, mais était déjà très intelligente – sa mère venait presque à en croire qu’elle était surdouée, mais elle n’avait jamais rien fait pour s’assurer de cela. Qu’importe. Lui faisant un clin d’œil, O’Berkeley posa son regard sur Jade qui n’avait jusque-là rien dit du tout, ce que Maria ne trouvait pas franchement normal.

    « Jade…qu’est-ce que tu en penses toi ? »
    « Rien. »


    Bon...elle aussi, elle ne prenait définitivement pas bien l’idée que Maria quitte la ville, et même l’Etat. Lui demandant de venir vers elle, Jade obéit et se vit attraper de force par sa belle-mère lui faisant un énorme câlin, vite rejoint par les deux autres loustiques. Personne n’avait envie de la voir quitter San Francisco, mais personne ne comprenait véritablement pourquoi. Maria ne leur en voulait pas, les enfants ne connaissaient même pas la raison de sa départ, excepté qu’elle devait « aider » une amie à New-York.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 17:09

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 Drive




Je laissais Maria gérer les trois enfants, alors qu'aucun d'eux ne semblaient réellement contents à l'idée que la brunette parte quelques jours à New York, sans eux. En fait, ils ne connaissaient pas la raison de son départ et donc, ne comprenaient pas vraiment pourquoi ils n'avaient pas le droit de venir avec elle. Je prenais place sur le lit, en m'asseyant sur la couette. Les jambes légèrement écartées, les avant bras posés sur mes cuisses, je jouais avec mes doigts, en les tortillant les uns avec les autres, dans un geste quelque peu nerveux. Même si les jumeaux ne dormaient pas tous les jours ici, chez Maria, la brunette les voyait très souvent. En fait, il n'arrivait jamais deux jours sans que je ne vois les petits, et c'était donc pareil pour la jeune femme. Ainsi, ils n'étaient pas vraiment pour le fait qu'elle s'en aille pour une durée non déterminée, bien que cela soit traduit par ''quelques jours''. En fait, cela faisait maintenant deux ans que Seth et Jade connaissaient O'Berkeley et qu'ils s'étaient énormément attachés à elle, d'où leur présente réaction.

Ainsi, Seth semblait fortement vexé que Maria refuse de le prendre avec lui pour son petit voyage à New York. Il aurait adoré pouvoir passer du temps juste avec elle, sans personne autour, un peu comme Ambre, en somme. Jade, elle, se renfermait un peu plus à la conversation, répondant vaguement, sans chercher à renvoyer la balle. C'était sa façon de réagir lorsqu'elle faisait la tête. Au final, les trois gamins se retrouvaient dans les bras de la brunette, ce que je trouvais particulièrement attendrissant. Pour ma part, je restais un peu en retrait, afin de laisser Maria profiter pleinement de tout le petit monde. Si j'avais eu un appareil photo sous la main, j'aurais volontiers immortalisé l'instant présent. Je savais que la brunette était touchée par l'importance que pouvaient lui accorder Seth et Jade, mes enfants. Elle devait prendre conscience qu'elle n'était plus la simple ''amie de papa'' d'il y a deux ans. Aujourd'hui, elle faisait vraiment partie de la famille, aux yeux de tous.

« Je suis sûre que vous n'avez pas fait cette scène là à votre mère tout à l'heure. » Jade secoua la tête de façon négative. « Tout le monde s'en va... » Je m'approchais de la fillette et la laissais se blottir dans le creux de mes bras. « Je suis là moi. » Parole à laquelle répondit Seth, avec tout le tact du monde : « Oui, mais avec Maria, ça aurait été mieux. » Je levais les yeux au plafond, puis observais la brunette avec amusement. « Tu viens de me voler mes gosses. » Je riais avant d'embrasser Jade. « Allez, il est l'heure d'aller vous coucher. » Les trois protestèrent en même temps. Je me montrais un peu plus sévère, jusqu'à ce qu'ils obéissent et filent dans la salle de bain afin de se brosser les dents. Je me retrouvais avec O'Berkeley dans la pièce. Le sourire aux lèvres. « Et tu avais peur d'être une mauvaise mère, il y avait encore quelques mois. Crois en mon expérience, tu bats toutes les autres mamans haut la main. » Un baiser sur les lèvres, puis je lui chuchotais à l'oreille. « Je te laisse coucher les mômes ? Je pense qu'ils veulent profiter de ta présence jusqu'au bout. »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 19:08

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Il était en effet temps que les enfants aillent se coucher, Maria quant à elle ne devrait pas se coucher trop tard non plus, son avion étant tôt le lendemain matin. Elle ne pensait pas revoir les enfants demain matin. Rien que ça, c’était difficile pour elle. Se dire qu’elle n’entendrait pas les gazouillis de son petit Aaron, et qu’elle ne sentirait pas les petits bras de sa fille de quatre ans et demi entourer son cou pour qu’elle la prenne dans ses bras en sortant du lit. C’était la première fois qu’elle ne serait pas là pour leur réveil, et cette idée lui bouffait littéralement le moral, mais elle avait aussi envie de partir à New-York, elle en avait besoin. Et puis, ce départ…ça ne serait que pour mieux les retrouver par la suite, non ?

    Écoutant son compagnon lui faire remarquer qu’elle lui volait toute l’attention de ses enfants pour elle, Maria se mit à sourire. Et encore plus lorsqu’il lui fit remarquer qu’elle gérait son rôle de mère à la perfection. Ca, elle en douterait tout au long de sa vie sans aucun doute, mais elle aimait se l’entendre dire malgré tout. Pas folle la guêpe comme on dit. Puis, il lui demanda si elle voulait bien aller coucher les trois enfants encore debout. Elle lui sourit, se rapprocha de lui, lui vola un baiser et quitta la pièce subitement en laissant entendre à l’Irlandais son approbation la plus concrète et totale quant à aller coucher leurs trois autres enfants – même si Seth et Jade n’étaient officiellement pas les enfants de Maria, bref.

    Arrivée dans la salle de bain, elle vit Seth, Jade et Ambre se brossant les dents avec beaucoup de soin et d’attention les uns envers les autres. En particulier Ambre qui prenait exemple sur ses deux aînés qui semblaient maîtriser la chose à la perfection. Ambre voulait tout faire comme eux, comme les ‘grands’ entre autre. Seth et Jade étaient plus vieux que la jeune Harrison, mais cela ne les empêchaient pas de s’adorer de la plus belle manière qu’il soit, sans qu’ils en oublient pour autant de se lancer des piques comme l’avait tout à l’heure fait Ambre envers Seth. Tant qu’ils ne s’arrachaient pas les cheveux, Maria voyait ça comme l’idée qu’ils s’aimaient bien, au-delà de s’aimer complètement. Il leur fallait encore un peu de temps, et la brunette ne le savait que trop bien. Elle-même avait tout d’abord eu du mal à accepter l’arrivée d’Eve lorsque celle-ci avait vu le jour. Et maintenant, regardez les, elles s’aiment comme ce n’est pas permis, malgré de franches engueulades spéciales O’Berkeley. Croyez-le ou non, mais mieux vaut ne pas traîner dans les parages lorsque ces deux-là se disputent, ça fait de grosses étincelles. Nathan et Lisa se demandent même parfois si elles ne finiront pas un jour par se balancer des meubles à la figure lorsqu’elles sont en rage l’une contre l’autre – sans que la raison ne soit pour autant plus importante que ça. Des frangines, en somme.

    « Prêts ? »

    Tous lui répondirent par la positive lorsqu’ils eurent terminé de se brosser correctement les dents, ce que Maria ne manqua nullement de vérifier en leur faisant ouvrir la bouche pour vérifier le travail accompli. Avec succès, moussaillons.

    « Tous au lit, bande de petits chenapans. »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 20:37

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J'observais Maria sortir de la chambre, afin d'aller rejoindre les enfants et aller les coucher. Je restais un instant seul, sur le lit, visiblement pensif. Je me demandais si tout allait bien se passer, que ce soit pour la brunette ou bien pour moi. Oui, il fallait être optimiste. Mes yeux bleus se posèrent sur la valise encore ouverte de la jeune femme, contenant des vêtements de rechange, une trousse de toilettes et autres babioles dont elle a besoin pour un voyage de quelques jours en dehors de la maison. Et je profitais d'être tout seul pour refermer la porte de la chambre, retirer la chemise que je portais depuis à peine quelques heures. Je la pliais, et la mettais dans la valise, en dessous des autres vêtements. La raison ? Maria adore porter mes chemises ou bien mes T-shirts, sous prétexte qu'ils sont imprégnés de mon odeur. Et puis, c'est agréable d'avoir des vêtements larges sur le dos, notamment avant, pendant et après le sommeil. C'était ma petite contribution à ce séjour à New York. Elle pensera à moi comme ça. Puis je me penchais pour atteindre un tiroir. J'attrapais un bout de papier blanc ainsi qu'un feutre noir. Avec ceci, j'écrivais « Prends soin de toi. Je t'aime madame O'Malley. » Puis je repliais le morceau de papier que je glissais, cette fois-ci, dans la trousse de toilettes de la brunette. Certes, ce que je faisais était totalement niais, mais dans la mesure où seuls Maria et moi seront au courant, il n'y avait aucun problème.

Je sortais de la chambre, ni vu ni connu, et allais rejoindre Maria et les enfants toujours dans la salle de bain. Je restais dans l'encadrement de la porte, torse-nu donc, les bras croisés et observais la scène. C'était très attendrissant. Sachant que la brunette et les gamins avaient besoin d'un moment tous ensemble pour se dire au revoir – car je doutais qu'ils en aient le temps demain matin. Ainsi, je préférais leur dire bonne nuit maintenant. Je m'approchais d'Ambre et déposais un long baiser sur sa tempe, après m'être mis à sa hauteur. J'embrassais également Seth et Jade, tout en leur faisant un câlin. « Bonne nuit les demi-portions. » J'esquissais un sourire alors que mon fils me donnait un petit coup dans l'épaule. J'adore les taquiner, je trouve ça tellement drôle.

Enfin je me relevais et me tournais vers Maria. « A toute suite. » Petit clin d'œil et je lui volais un baiser. Puis je retournais dans la chambre afin de laisser à la brunette et aux enfants le loisir de se dire au revoir pour quelques jours. Ainsi je m'allongeais sur le lit et attrapais mon ordinateur portable. Je m'installais en tailleur, attrapais mes lunettes de vue que je posais sur mon nez, et posais le PC en face de moi. À partir de là, je mis un jeu en route. Un jeu de poker en ligne où l'on joue avec des jetons fictifs. Jouer de l'argent réel ne m'intéressait pas, même si je me débrouillais assez bien. Quoi qu'il en soit, il fallait bien que je m'occupe pendant que Maria était en train de s'occuper des enfants. Oui dit comme ça, ça faisait très cliché...
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 23:29

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Les enfants eurent un peu de mal à lâcher le cou de Maria lorsque celle-ci vint leur souhaiter bonne nuit, mais après de longues négociations pleines de promesses et d’avenir en perspective, la brunette fut relâchée, saine et sauve et put rejoindre son compagnon se trouvant dans leur chambre, l’ordinateur sur les jambes, lunettes sur le nez apparemment absorbé par elle ne savait trop quoi. S’approchant du lit, elle jeta un coup d’œil et comprit alors pourquoi Edward semblait tant intéressé par ce qui se tramait sur son ordinateur portable. Monsieur jouait aux cartes. Et ben…même à son âge, on ne se refait pas, apparemment. L’embrassant sur la joue, puis mordillant son lobe d’oreille, Maria drôlement entreprenante à un moment pareil de la journée lui susurra quelques mots au creux de l’oreille.

    « Y aurait-il un moyen de te faire décrocher de cet ordinateur… ? Crois-moi, si tu n’as pas d’idée, j’en ai une qui risque fort de te plaire Edward O’Malley. »

    L’embrassant au coin des lèvres, la brunette prit l’ordinateur, le posa à terre avec délicatesse – ce n’était pas franchement le moment de casser un bijou de technologie pareil – et s’installa sur les jambes de son compagnon, passant ses deux bras autour de son cou, commençant à l’embrassant tendrement. Il ne pensait tout de même pas qu’il allait pouvoir lui échapper de la sorte alors qu’elle partait demain pour quelques jours, durant lesquels rien ne lui serait permis…non mais tout de même, c’est un monde ça. Reculant un peu son visage de celui de l’homme, Maria lui adressa un magnifique sourire témoignant de tous ses désirs du moment. Edward O’Malley n’échapperait en aucun cas à Maria O’Berkeley future O’Malley ce soir. Dire qu’ils n’allaient pas se voir pendant plusieurs jours, ça la rendait déjà folle de savoir cela, alors qu’est-ce que ça serait lorsqu’elle prendrait son avion dès le lendemain matin…

    « Edward O’Malley, manque de chance pour votre pauvre côte fracturée, j’ai très clairement envie de vous en ce moment même et je ne compte rien ni personne se mettre en travers de mon chemin. Ni même une côte blessée…est-ce bien clair ? »

    L’embrassant de nouveau, l’empêchant de cette manière de répondre quoique ce soit, Maria entreprit de déboutonner le jeans de son compagnon, son haut n’étant déjà plus sur lui. D’ailleurs, pourquoi était-il torse nu ? L’avait-il vu arriver avec ses grands sabots ? Non, il y avait forcément ne autre raison, mais présentement, Maria se fichait pas de savoir le pourquoi du comment de la chose.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyMar 12 Juil - 0:11

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Je me trouvais là, dans la chambre, face à l'écran d'ordinateur, particulièrement concentré, silencieux. Il faut noter qu'il est rare de me voir aussi immobile plus de trente secondes. Pour cela, il faut que mon regard soit captivé en continue sur quelque chose de très précis. Et ce quelque chose là, n'était autre que du poker en ligne. Du Holdem Poker plus précisément. D'ailleurs, j'étais particulièrement chanceux, si bien que je tirais de bonnes cartes, ou bien j'usais d'un bluff formidable. Enfin, ce fut sans compter le moment où je sentis Maria mordiller le lobe de mon oreille. Je ne répondis rien, essayant de continuer à jouer alors que j'avais une paire d'As. « Y aurait-il un moyen de te faire décrocher de cet ordinateur… ? Crois-moi, si tu n’as pas d’idée, j’en ai une qui risque fort de te plaire Edward O’Malley. » Ah non, elle ne pouvait pas me faire le coup maintenant ! J'étais sur le point de lui demander d'attendre deux minutes, le temps que je finisse ma partie, mais je sentis déjà la vague chaleur de l'ordinateur quitter mes jambes. Maria venait de me le confisquer. « J'avais une paire d'As... », je n'eus pas le temps d'en dire plus qu'elle s'installa sur mes genoux pour se montrer disons... très entreprenante. J'oubliais en quelques secondes le poker, car le désir en moi montait en flèche.

La jeune femme s'attaquait à mon jeans et elle dû comprendre que ce simple geste, accompagné de baisers sensuels, me rendait à l'étroit dans mon pantalon. « Au diable ma cote. Pour une nuit avec toi, je veux bien prendre le risque de m'en casser deux autres. » J'affichais un sourire malicieux et taquin, avant de répondre à son baiser. À présent, je me montrais également plus entreprenant. Des caresses sur son dos nu, alors que mes mains se baladaient sous son haut, je les ramenais devant, remontant jusqu'à sa poitrine. Je la débarrassais de ce vêtement que je considérais comme encombrant, et dégrafais son soutien-gorge d'un geste expert. Le baiser que nous échangions, long, passionné et amoureux, laissaient tous mes sens se décupler, en particulier celui du touché. Puis je m'attaquais à son cou, sentant Maria frissonner sous mes doigts. Un véritable délice.

Plus tard, nous succombions au plaisir charnel. Allongé, j'observais Maria sur moi. Cette vision me mettait l'eau à la bouche. Je caressais ses seins, ses hanches, ses cuisses, son dos, tout en effleurant à quelques reprises le draps qui ne nous recouvrait qu'à moitié. Gémissements étouffés, râles de plaisir dont le volume était le plus bas possible, nous profitions de cet instant de complicité qui nous faisait grimper aux rideaux. La respiration saccadée, je fermais quelques instants les yeux. C'était parfait. Enfin, jusqu'à ce que j'entende au loin le bruit de la porte. Avais-je rêvé ? Pour m'en assurer, je tournais légèrement la tête et là, mon cœur loupa un battement. Ambre se trouvant dans l'encadrement. Elle avait visiblement pleuré il y a quelques minutes et là, elle restait immobile, comme choquée par ce qu'elle apercevait, bien que les draps cachaient toute vue un peu trop intime. « Maria... » La jeune femme semblait avoir comprit ce qu'il se passait derrière elle. Je sentis mes joues prendre une couleur légèrement rougeâtre. Mhhh... que faire ? C'était particulièrement gênant...
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyMar 12 Juil - 0:26

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Maria savait exactement comment faire craquer son compagnon lorsqu’il était occupé à quelque chose, et en toute vérité, elle adorait l’idée d’avoir un tel pouvoir sur son compagnon bien qu’il en ait également sur elle, il ne fallait pas s’y tromper. Ces deux-là savaient toujours exactement comment y faire l’un envers l’autre, et ça n’était certainement pas la brunette qui allait s’en plaindre, bien au contraire même. Voilà pourquoi, lorsqu’Edward laissa tomber les armes et accepta bien aisément de se laisser aller avec Maria que celle-ci décida de se laisser aller, ayant dans l’idée de profiter le plus possible de cette soirée qui leur ouvrait les bras. Quitte à ne pas dormir, au moins, elle aurait souvenir de cette nuit où, la veille de son départ pour l’autre bout du pays, Edward O’Malley lui aurait offert la plus belle nuit de sa vie. La plus belle ou bien la plus gênante ?

    Alors qu’ils s’adonnaient au plaisir dit ‘de la chair’, Maria cherchant toujours un peu plus dans le regard de son compagnon un signe lui indiquant que les choses n’allaient certainement pas prendre fin maintenant, Edward s’arrêta net. Ce que Maria ne comprit pas de suite, jusqu’à ce qu’elle croise le regard de son homme, qui lui-même regardait droit derrière eux. Il n’en fallu malheureusement pas plus à Maria pour comprendre. La question qui suivait était, qui était-ce ? Seth, Jade ou Ambre ? La dernière de la liste serait pire que tout au vu de son âge, à la rigueur les deux autres pourraient comprendre, et encore, c’était un bien grand mot au vu de la situation. Fermant les yeux, cherchant une solution qui ne venait malheureusement pas à elle, Maria n’en trouva qu’une, radicale et sans précédent qui ne lui ressemblait pas le moins du monde qui plus est.

    « Sors d’ici, dépêche-toi ! »

    La voix avec laquelle elle avait prononcé ces mots était dure, mais on comprenait tous qu’elle en avait fait usage pour éviter d’allonger la liste des dégâts. Mais malheureusement, le pire était déjà commis de toute manière. Mais s’ils pouvaient encore éviter d’en faire davantage, ce serait aussi bien à l’avis de la brunette. Entendant des pas rapides partir du couloir, Maria regarda son compagnon qui semblait ne pas en revenir.

    « Dis-moi que ce n’était pas Ambre… »

    Malheureusement, c’est en le voyant tourner son regard perdu vers elle que Maria comprit qu’elle avait prononcé l’imprononçable. C’était Ambre. Qu’allait-elle faire maintenant ?

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 2 EmptyMar 12 Juil - 0:52

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La situation était plus que gênante. En fait, je ne savais pas comment réagir. Voilà pourquoi j'avais attiré l'attention de Maria, alors que je venais de stopper tous gestes pour nous provoquer du plaisir. Et en vue de mon inactivité, elle fit de même. Elle posa son regard vers moi et sembla très vite comprendre l'origine du malaise. Que faire ? Laisser Maria sortir du lit, attraper la couette et faire comme si rien ne s'était passé ? Ambre avait peut-être quatre ans et demi, mais elle n'en demeurait pas moins idiote pour autant. Mon Dieu ! Que faire ? Je perdais tous mes moyens. J'aurais aimé fuir, ou bien mourir, l'espace de quelques minutes. Jamais une telle chose ne mettait arrivé. J'avais eu beaucoup de chances jusque là. J'avalais difficilement ma salive.

Maria, tout comme moi, semblait chercher une solution, rapide et efficace. « Sors d'ici, dépêche toi ! » La réaction de la brunette eu le don de me surprendre, même si après quelques secondes de choc, je me suis dit que c'était une solution comme une autre pour limiter la casse. Ambre repartit en courant, apparemment vexée que sa mère lui parle sur ce ton, sans compter le traumatisme de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. « Dis-moi que ce n’était pas Ambre… » Je restais silencieux, avant de tourner la tête vers Maria, pour lui faire comprendre d'un simple regard qu'effectivement, c'était la fillette qui était venue. « Alors ça... c'est gênant... », murmurais-je avant de basculer sur le côté et de me retirer de la brunette. D'une, il fallait que nous allions voir Ambre. De deux, mon envie venait d'être coupée net, comme la sienne probablement. Il me faudrait un petit laps de temps avant de me consacrer à nouveau au plaisir charnel, sans la vision de ma fille adoptive présente, la bouche entre-ouverte, les yeux écarquillés, face à ses parents en train de faire l'amour.

Je m'asseyais sur le matelas et passais mes mains dans mes cheveux, avant de me lever. J'enfilais mon boxer et mon jeans. Inutile de cacher quoi que ce soit, mon état d'excitation n'était plus du tout visible. Je tournais la tête vers Maria, tout aussi choquée par ce qu'il venait de se passer. « Elle venait de pleurer je crois... on ferait mieux d'aller la voir. » Et là, je me mettais à la place d'Ambre, en me souvenant du jour où, petit, j'étais tombé sur Alan en train de faire l'amour... avec un autre garçon. Je crois que ça m'avait doublement choqué pour le coup... De quoi traumatiser quelqu'un, non ? J'observais la brunette dans les yeux un instant. « On lui dira qu'on était en train de jouer, qu'on se faisait un câlin, enfin, je ne sais pas trop quoi. Mais pour te rassurer, elle n'a pas dû voir grand chose avec les draps, à part le fait que sa maman était en train de... ''faire du cheval'' sur son papa... » J'avalais difficilement ma salive. « Mon Dieu... c'est vraiment trop, trop gênant... »
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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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