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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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MessageSujet: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyVen 8 Juil - 19:51

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Une valise était installée, ouverte, sur le lit. Quelques vêtements étaient déjà posés à l’intérieur de cette valise. D’autres était correctement pliés juste à côté. Une trousse de toilette avait trouvé sa place au fond à droite de la valise. Elle était noire. Comme la valise d’ailleurs. « Maman ! Tiens faut que tu prennes ça aussi !! » Ambre participait activement au départ de sa mère pour la ville de New-York. Maria partait avec Esmeralda pour se rendre sur la tombe de la mère de celle-ci, Stella, décédée le 21 Juin 2007, jour dramatique dans la vie de la jeune Sigma. Quelques jours plus tôt, Maria et Edward avaient eu une discussion plus ou moins houleuse vis-à-vis de ce départ.

    Flash-back ;
    « Je sais que ça t’embête que je parte, mais comprends-moi… »
    « Mais je comprends. »
    « Mais tu fais la gueule quand même. »
    « J’y peux rien, ça me fait chier que tu partes. »
    « Et moi j’ai besoin d’y aller. »
    « Alors vas-y. »

    Fin du flash-back ;


    Depuis ça, ils n’en avaient pas réellement reparlé. Juste de simples allusions avaient été faites au dîner, laissant une Ambre Harisson mitigée quant à savoir si ses parents se faisaient la tête ou bien si c’était elle qui avait commis une bêtise sans qu’elle ne s’en rappelle. Puis sa maman termina par lui expliquer que son père avait juste du mal à propos de son départ de quelques jours. Ambre elle, à la surprise générale, avait très bien réagi, demandant au passage à sa maman de lui ramener une petite boule avec de neige avec la Statue de la Liberté. Ce que sa mère lui promit de ramener à son retour.

    × × ×

    « Tiens maman ! »

    Ambre tendait un pull-over à sa mère, pensant qu’elle en aurait besoin. Maria se mit à rire, en prenant le pull.

    « Chérie, je n’ai pas besoin de ça, c’est l’été. »
    « Papa m’a dit qu’il faisait froid là-bas. »
    « Ton père raconte n’importe quoi. Il fait bon à New-York aussi. Ne t’inquiète pas pour moi. »
    « Prends-le. Il a peut-être raison. Faut pas que tu sois malade, maman. »


    Maria le prit, le replia rapidement et le mit dans sa valise, pour faire plaisir à sa famille, bien qu’elle sache qu’elle n’en aurait absolument aucune utilité. Puis, Ambre quitta la chambre en voyant son père arriver. Elle savait bien qu’en ce moment il ne valait mieux par rester dans le coin lorsque ses deux parents étaient dans la même pièce. Il avait Aaron dans les bras. Maria le vit. Elle alla vers lui, caressa la joue de leur fils, et murmura :

    « Ces quelques jours vont être terribles sans voir ce visage en me levant. »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyVen 8 Juil - 20:28

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Drive




Maria partait pour New York City. Pendant quelques jours. Elle ne savait pas encore combien de temps exactement. Elle accompagnait une de ses amies, Esmeralda, pour aller se recueillir sur la tombe de la mère de cette dernière. Et même si je n'apprécie pas du tout cette étudiante, pour son arrogance et nos nombreuses prises de tête, je ne peux m'empêcher de ressentir un peu de pitié face à la situation. Il n'en restait pas moins que ça me faisait clairement chier que Maria s'absente plusieurs jours, alors que j'allais devoir m'occuper de mes quatre enfants, et ce, avec une côte cassée. De plus, les vacances commençaient et j'avais envie de profiter de sa présence. Mais ça ne serait pas le cas apparemment. Nous nous étions quelque peu énervés l'un contre l'autre quant à cette histoire. Mais ce n'était qu'une divergence d'opinion, pas non plus au point de ne plus se parler.

Nous dinâmes un peu dans le silence cependant, alors que je me demandais comme j'allais réussir à gérer tout le monde dans mon état. Ça n'allait pas être la grande joie. Mais aussitôt Maria revenue, j'exigerai des vacances. Un bébé, un hyperactif, une fillette demandant beaucoup d'attention et une seconde qui s'amuse à toucher à tout... et je n'avais même pas le droit de faire grève. Puis après le dîner, Maria repartit dans la chambre avec Ambre, afin de préparer sa valise. Pour ma part, j'étais en train de donner le biberon à Aaron. Je le tenais donc dans le creux de mes bras, avant de me rendre également dans la pièce conjugale. La petite de cinq ans en ressortit. « Ces quelques jours vont être terribles sans voir ce visage en me levant. » Et rapidement, je répondais : « Tu n'as qu'à rester... c'est toi qui a décidé de partir. » Bon d'accord, réponse facile auquel tout le monde s'attendait. Mais j'étais bien décidé à faire comprendre davantage à Maria que ça ne me plaisait pas. Soit.

Le sonnette de la porte retentit. Les deux monstres arrivaient. Un soupir s'échappa de mes lèvres. J'adore mes gosses, plus que tout même, mais là, je savais qu'ils allaient m'en faire baver. Surtout si Maria n'était pas là, à leur yeux, c'était plus de liberté car un adulte en moins. Je donnais le bébé quelques instants à la brunette et repartais de la chambre, le biberon toujours dans la main. J'allais ouvrir la porte. Sarah entra dans mon champs de vision, ainsi que les jumeaux. « Papa !!! », à l'unisson, et les voilà qui entraient à l'intérieur en courant après m'avoir fait un bisou. « Désolée... » Mon regard croisa celui de mon ex-femme. « Pas besoin de t'excuser. Je suis sûr que j'ai fait quelque chose de mal et que vous souhaitez m'en faire baver. Avouez le. » Sarah se mit à sourire et déposa un doux baiser sur ma joue, alla saluer Maria, allant même jusqu'à discuter avec elle comme les meilleures amies du monde. Et moi, je me retrouvais avec les sacs des gamins dans les mains. Nouveau soupir. Allez... on y croit...

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyVen 8 Juil - 21:52

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Edward n’avait aucune envie de voir Maria partir pour New-York. Il lui faisait clairement comprendre depuis leur discussion. Maintenant, pourquoi pas, il n’avait qu’à lui faire payer son départ en phrases cinglantes, Maria s’en fichait pas mal, ce n’était certainement pas cela qui allait l’arrêter et l’empêcher de se rendre à New-York. Qu’il le veuille ou non, elle irait. C’était très important aux yeux de la brunette de se rendre sur la tombe de son amie, et Maria savait surtout combien cela importait à la fille de cette dernière, Esmeralda.

    « Je sais déjà ce que tu penses de tout ça. »

    Lui répondit-elle alors qu’il lui donnait le bébé, on venait de sonner à la porte. C’était certainement l’ex-femme de l’Irlandais qui amenait les enfants. Maria avait hâte de la voir, enfin quelqu’un qui ne serait concerné par toute cette histoire ayant créé un froid entre l’Américaine et l’Irlandais. Partant avec Aaron dans les bras pour retrouver Sarah, elle la vit bien vite, avec les deux petits loups, Seth et Jade qui l’embrassèrent ainsi qu’Aaron pour ensuite filer pour retrouver Ambre dans la chambre de cette dernière. Ils allaient encore faire les fous. Elle ne les connaissait que trop bien ces trois lascars là.

    « Salut Maria ! »
    « Bonjour… »
    « Ah. Je n’ai donc pas rêvé. Il y a un problème, hm ? »
    « On va dire ça, oui. »


    Edward était encore à l’entrée avec les sacs des enfants, mais Maria décida de ne pas aller l’aider. Sa petite vengeance personnelle. La crise qu’il lui piquait – sans pour autant que le ton augmente – énervait au plus haut point la brunette qui avait eu bien envie de lui envoyer dans les dents que lors de la mort d’Alan, elle l’avait encouragé à partir à l’autre bout du moins pour une durée totalement indéterminée, et lui il lui tapait un speech pour quelques jours à l’autre bout du pays. Mais quelle tête de con parfois celui-là ! Vraiment ! Mais dieu sait qu’elle pouvait l’aimer, cette tête de con justement.

    « Il m’a dit que tu partais à New-York…je suppose que c’est là d’où vient le problème, n’est-ce pas ? »
    « En plein dans le mile. »


    Sarah afficha un sourire et prit Aaron dans ses bras. Il était tellement mignon, il avait les yeux de son père, qu’on le veuille ou non. Sarah avait totalement craqué sur le fils de son ex-mari à peine l’avait-elle vu.

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyVen 8 Juil - 22:18

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Drive




Je passais devant les deux femmes, silencieusement, avant d'aller porter les affaires des gamins dans leur chambre. Je sortais donc des valises tout ce qui était vêtements, brosse à dent et tout ce dont ils avaient besoin pour pouvoir passer quelques jours ici. Seth et Jade se trouvaient déjà dans la chambre d'Ambre. Et contrairement à ce que j'avais pu imaginer il y a plusieurs mois déjà, les jumeaux avaient laissé une personne d'environs leur âge, entrer dans leur bulle : Ambre. Ils la considéraient comme leur propre sœur, malgré quelques petites rivalités entre Seth et la fillette de cinq ans. Pourquoi ? Parce que le mon fils a le béguin pour Maria. Et Ambre, elle, estime qu'elle n'est que sa maman, et à personne d'autre, à part Aaron, bien sûr. Bon, à côté de ses petites disputes d'enfants, ils s'adoraient et passaient le plus clair de leur temps ensemble, même en journée, dans la mesure où tous mes enfants se trouvaient dans la même école primaire, bien que ce ne fut pas dans la même section. Ils se retrouvaient pendant la récréation. Dans le fond, tout cela me rassurait. J'avais peur que Ambre soit délaissée par les jumeaux, qu'ils restent juste entre eux. Mais ce ne fut pas le cas. Maria et moi en étions particulièrement heureux.

Je laissais Maria et Sarah parler entre elles, bien que je me doutais du sujet qu'elles étaient en train d'aborder. La mauvaise humeur d'Edward O'Malley. Ce que la brunette ne semblait pas comprendre, c'est que j'allais morfler avec les enfants, surtout dans mon état. Le fait qu'elle se retrouve à l'autre bout du pays ne m'embêtait pas. Enfin si, un peu tout de même, car je n'étais pas là pour la protéger. Mais là, maintenant, j'avais surtout peur pour ma peau. Les quatre enfants réunis n'allaient faire qu'une bouchée de moi. Ça n'allait pas être de tout repos, contrairement à ce qu'on put me prescrire les médecins. En somme, j'en voulais particulièrement à Maria de ne pas penser à cela. Soit. Quand je ressortais de la chambre, j'entendais Sarah prendre la parole. « Bon, je dois filer, j'ai un avion à prendre. » Elle s'approcha de moi alors que je venais de pénétrer dans le salon. « Tu préviens s'il y a le moindre problème. » Je marmonnais quelque chose d'incompréhensible, par mauvaiseté. Elle leva les yeux au plafond. « Je sais que ça ne va pas être de tout repos mais écoute, on ne t'as pas demandé de faire toute une ribambelle d'enfants... » Et voilà, c'était de ma faute maintenant. Sarah adressa un sourire amusé à la brunette, comme si elles étaient de mèche. À partir de là, Tiago et Faldo pointèrent le bout de leur nez. Oui, il y avait eux aussi, à sortir. « … et deux chiens... » Mon ex-femme affichait une expression amusée sur le visage que je me mis très rapidement à détester. Puis elle me colla un baiser sur la joue en se mettant sur la pointe des pieds. « Fais attention à toi. », murmurais-je. Elle embrassa également Maria, alla dire au revoir aux enfants, avant de prendre la porte.

Ainsi, je me retrouvais seul dans le salon avec la brunette et Aaron. Je repris le bébé dans les bras, afin de laisser à Maria l'occasion d'aller terminer sa valise. Je la suivais dans la chambre, m'allongeais sur le lit, sur le dos, laissant mon fils s'endormir contre mon torse. Je caressais son dos, avant de tourner la tête vers la jeune femme. Un soupir s'échappa de mes lèvres, alors que je croisais son regard. Le mien devenait légèrement inquiet. « Tu feras attention à toi hein... je veux que tu m'appelles aussi... »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptySam 9 Juil - 22:16

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Il ne fallait surtout pas penser de la brunette qu’elle était une sorte de monstre ambulant préférant laisse homme et enfants – et chiens – à la maison sans elle pendant qu’elle partait à l’autre bout du pays. Si encore elle partait pour se faire plaisir, d’accord, mais là c’était dans un but on ne peut plus acceptable. Edward, le premier, devait comprendre les raisons poussant Maria à partir durant quelques jours à New-York. Il s’agissait de son amie, tout de même, qui était malheureusement décédée face à un trop long combat contre la maladie qu’elle n’avait finalement pas remporté, bien malgré elle. Si elle partait pour la grande ville – pour ne pas dire gigantesque ville - de New-York, c’était pour Esmeralda tout d’abord, mais également pour sa propre personne, pensant également mériter de pouvoir dire adieux à son amie, une dernière fois. De plus, ce court séjour sur la côte Est des États-Unis lui permettrait de voir sa petite sœur Ève qui lui manquait terriblement, ainsi que Noah et Dimitri.

    « Profites-en. »

    Murmura Maria à l’oreille de son amie qui venait de lui annoncer qu’elle avait un avion à prendre et qu’elle devait donc s’en aller. La brunette aurait bien gardé son amie encore un moment avec elle, malheureusement, elle savait bien que cela n‘était en aucun cas envisageable. Une fois que Sarah eut quitté la maison, Maria fut surprise à l’idée de voir son compagnon entrer dans son champ de vision, lui suppliant presque de prendre soin d’elle.

    « Ne t’en fais pas pour moi. Tout se passera bien, et puis…ce n’est l’affaire que de quelques jours. »

    Bien qu’elle sache qu’aux yeux de l’homme irlandais, ces quelques jours risquaient d’être les pires de son existence, car connaissant les petits monstres – oui ! L’expression était la bonne dans ces circonstances – Maria avait bien conscience qu’ils n’allaient faire qu’une bouchée de leur pauvre père déjà pas mal amoché par les coups d’Andrew qu’il y a quelques semaines. Cette pensée la fit sourire contre toute attente.

    « J’aime quand tu t’inquiètes comme ça, mon amour. »

    L’embrassant avec tendresse pour essayer de le détendre un peu, elle vit bien que cela n’avait fâcheusement rien fait pour qu’Edward ne pense pas au pire. Cela semblait être présentement plus fort que lui, c’était comme s’il était obligé de toujours se faire un sang d’encre pour elle, même dans des situations peu risquées comme son voyage dans le cœur économique des États-Unis. Maria savait très bien où loger avec Esmeralda, tout allait très bien se passer, en plus si quelque chose ne se passait pas comme cela se devait, Dimitri serait là sans aucun doute pour venir au secours de sa chère belle-sœur. Ils s’adoraient ces deux-là. Comme un frère et une sœur, toujours prêts à se chamailler comme des mômes de huit ans.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyDim 10 Juil - 16:35

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Drive




Si nous n'avions pas eu les enfants, je serai probablement venue avec Maria, quitte à devoir supporter Esmeralda pendant plusieurs jours. Quoi qu'en fait, la brunette avait probablement besoin de se retrouver un peu seule, sans fiancé, ni enfants dans les pattes. Cela ne voulait pas dire qu'elle regrettait notre présence quotidienne, mais n'importe qui a besoin d'un peu de vacances, loin de tout. Comment pouvais-je lui en vouloir ? Elle allait profiter de quelques jours entre filles avec cette étudiante, irait voir Ève, Dimitri et Noah. Oui, en somme, elle avait beaucoup de chance. Et pour ma part, j'allais rester ici, à m'ennuyer comme un rat mort. Quoi que techniquement, un rat mort ne s'ennuie pas, lui. Bref... vous comprenez ce que je veux dire...

Et voilà que je me trouvais dans notre chambre, allongé sur le lit, Aaron assoupi contre mon torse, alors que je demandais à Maria de faire extrêmement attention à elle lorsqu'elle se trouvera à New York City avec Esmeralda. « Ne t’en fais pas pour moi. Tout se passera bien, et puis… ce n’est l’affaire que de quelques jours. » Oui quelques jours, ça pouvait sembler peu, mais pas pour tout le monde. « J’aime quand tu t’inquiètes comme ça, mon amour. » Je la laissais venir près de moi afin de déposer un baiser sur mes lèvres. Pour ma part, je restais silencieux, pas vraiment rassuré par tout ce qu'elle me disait. Le bout de mes doigts caressaient le dos de mon fils, alors que je savais que ce simple geste le rassurait et le rendait davantage serein.

Mes yeux bleus croisèrent ceux de Maria. Je forçais un sourire pas du tout réussi. « Je vais coucher Aaron. », lui avouais-je, alors que je me levais difficilement, gardant mon fils de quelques mois dans le creux de mes bras, ce dernier totalement épuisé par sa journée. Je laissais la brunette dire bonne nuit au bébé, puis je me dirigeais dans la chambre de ce dernier. Je le bordais et le couchais dans son lit, après lui avoir changé sa couche. Il me regarda avec ses grands yeux bleus, visiblement pas très rassuré. « Bonne nuit mon trésor. » Et à peine je fis un pas pour quitter la pièce qu'il se mit à pleurer comme si on était en train de l'égorger. Ça commençait bien. Je me retournais et le pris dans mes bras. Cela le calma aussitôt, bien que quelques larmes coulaient sur ses joues. Je revenais dans notre chambre, avec le petit sur moi. « Bon, je vais le coucher plus tard... »

Mon regard se posa sur Aaron alors qu'il continuait de m'observer avec ses beaux yeux. Je le posais assis sur mes genoux, et tapais doucement sur pied pour le faire gigoter, comme s'il se trouvait sur un cheval. Cela eu le même effet que d'habitude, il oublia bien vite son chagrin pour éclater de rire. Je trouvais mon fils particulièrement beau, un magnifique bébé. Je tournais un instant la tête vers Maria. « Tu as besoin d'aide ? » Je déposais Aaron au milieu du lit, gardant bien un œil sur lui au cas où il voudrait jouer les aventuriers et s'approcher des bords de ce dernier. Je me levais et passais mes bras autour du corps de la brunette, afin de partager avec elle un câlin. J'avais besoin d'être rassuré, et de savoir qu'elle reviendrait le plus vite possible. « Je veux que tu m'appelles le plus souvent possible. » Je me reculais doucement, de façon à pouvoir la regarder dans les yeux. Je baissais un instant les miens. « Comment je vais faire pour m'occuper de tout le monde sans toi ? » Je suis un bon père, j'ai toujours été débrouillard, mais là, je devais avouer que ça me faisait un peu peur.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyDim 10 Juil - 23:13

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Maria était véritablement touchée de toute l’attention que pouvait lui porter l’homme qu’elle épouserait à la fin de l’été. Il ne fallait surtout pas penser que la brunette aimait partir loin des siens. Bien au contraire. En vérité, elle détestait ne serait-ce que l’idée de les quitter. Que ce soit Edward, Ambre ou bien encore Aaron, tout juste né. Ils étaient les rayons de soleil de sa vie, et franchement, elle ne se voyait en aucun cas vivre sans ces trois-là. Lorsqu’elle se levait le matin, c’était pour eux. Sentir les bras de son homme autour d’elle, embrasser sa fille pour la sortir d’un bon sommeill réparateur, et nourrir son fils, fraîchement réveillé. Voilà ce qui faisait de sa journée, une journée absolument parfaite. Alors évidemment, on comprendra tous que la simple idée qu’être loin de ces trois personnes-là ne l’enchantait en aucun cas, cependant il était important pour Maria d’aller à New-York, ce serait-ce qu’en mémoire de son amie, et prouver à la fille de cette dernière qu’elle serait toujours présente pour elle. Alors elle allait bel et bien se rendre dans cette ville, et elle rentrerait d’ici quelques jours. Il lui serait impossible de rester loin d’eux bien longtemps, et même Edward devait s’en douter – à défaut d’en être persuadé.

    Le voir là, avec Aaron, c’était une si belle image de la vie. Edward était un père fantastique. Maria savait qu’il faisait de son mieux pour ses quatre enfants, et ce n’était certainement pas celle qui allait devenir sa femme qui allait dire le contraire. Edward était quelqu’un de fantastique, à la base, alors imaginez-le avec quatre enfants, et là, c’est un homme parfait. La preuve fut sa manière de gérer la crise de larmes de leur fils. Aaron n‘était apparemment pas apte à aller se coucher maintenant, ou en tous les cas pas sans ses deux parents aux alentours, et bien il l’avait ramené et l’avait tranquillement couché sur leur lit en faisant attention à ce qu’il ne bouge pas de façon excessive, évitant ainsi la chute – qui serait douloureuse pour un enfant de cet âge.

    « Non, ça devrait aller, je crois que j’ai terminé. Ce n’est l’affaire que de quelques jours de toute manière, et puis tout ce dont j’ai besoin le plus au monde, j’ai pris la décision de le laisser ici. Vous trois. »

    Embrassant Edward avec tendresse, elle lui promit par la suite de l’appeler autant de fois qu’elle en aurait la possibilité. Elle ferait même en sorte que son compagnon ait le plaisir de parler rapidement avec Eve, Dimitri et leur fils Noah. Elle savait combien Edward aimait Noah. Il était d’ailleurs son neveu, ou tout du moins, le deviendrait officiellement en fin août, lorsqu’ils seraient mari et femme. Se tournant vers Aaron qui gazouillait tranquillement sur le lit, Maria fit passer les deux bras puissants de son homme autour de sa taille et cala sa tête contre le torse de l’Irlandais alors que celui-ci vînt poser son menton contre le haut de son crâne.

    « Je t’aime, Edward. »

    Elle ne cessait de le lui dire, mais une fois ne serait jamais de trop et elle en avait bien conscience – tout comme Edward, d’ailleurs. C’est alors que les enfants arrivèrent à la porte, sur la pointe des pieds, à pas de loup comme on dit. Cela fit sourire Maria qui les avait entrevue qui arrivaient. Elle était encore surprise de la super entente qui régnait entre les enfants d’Edward et Ambre, la fille qu’ils avaient adopté à la fin de l’année 2010. Comme quoi, les bonnes surprises ne se trouvent peut-être pas que dans les films, finalement.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyLun 11 Juil - 2:01

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Drive




J'observais Maria qui tentait tant bien que mal de me rassurer quand aux quelques jours qui allaient se passer ici, sans elle. Elle m'appellerait le plus souvent possible, afin de me donner des nouvelles et d'en prendre par la même occasion. Quand elle m'expliqua que j'aurai également Ève, Dimitri et Noah au téléphone, je ne pus retenir un sourire, malgré la petite dose de stress dont j'étais victimes depuis un petit moment déjà. J'adore mon neveu – j'estimais pouvoir le considérer comme tel. Nous nous entendons très bien et quand il me voit, il ne me lâche plus d'une semelle, ce que j'ai tendance à trouver terriblement attachant. Oui, j'ai trouvé chez Maria une nouvelle famille, une qui n'est pas à l'autre bout du monde, une qui n'est pas officiellement la mienne, mais qui est tout comme. Il n'est pas rare que j'ai les parents de la brunette au téléphone, ou même sa sœur ou encore son beau-frère. Il arrive un moment où l'on créé des liens avec un groupe de personnes et j'avais hâte de tous les revoir pendant les vacances.

O'Berkeley venait de passer mes bras autour de sa taille. Je la serrais doucement contre moi, bien que ce ne fut pas spécialement nécessaire car elle vint vite se nicher au creux de ces derniers, calant sa tête au niveau de mon cou. Mes yeux se fermèrent un instant. « Je t’aime, Edward. » J'embrassais avec douceur sa tempe, et continuais mon câlin. « Je t'aime aussi, tu vas me manquer. » J'ouvrais les yeux au bout de quelques secondes à peine pour reposer mon regard sur Aaron. Je me montrais particulièrement vigilant avec un enfant de cet âge. Qui sait ce qu'il pourrait arriver ? Néanmoins, il dormait apparemment profondément, le visage beaucoup plus serein que tout à l'heure.

Puis du coin de l'œil, j'apercevais les quelques chérubins qui se trouvaient dans l'encadrement de la porte. Je posais mes yeux sur eux. « Ambre nous a dit que tu partais demain ? », demanda Seth, tout penaud, détestant visiblement l'idée de passer plusieurs jours ici sans avoir le droit à quelques câlins de la part de Maria. C'est bien le fils de son père, comme disait souvent Sarah ! Ce dernier s'approcha alors que je me détachais un instant de la brunette. Il profita que la route soit libre pour venir vers celle qu'il rêvait secrètement de demander en mariage. Ses petits bras se tendirent vers elle, afin qu'elle le prennent dans ses bras pour lui faire un câlin. Geste auquel Ambre émit un large soupir qui aurait presque voulu dire : « Tu fais pitié ! C'est ma maman ! » Mais elle préféra monter sur le lit pour rejoindre son petit frère. Quand à Jade, elle, elle vint dans mes bras. Je l'attrapais et déposais un long bisou bruyant sur sa joue. « Papa tu piques ! » Je levais les yeux au plafond, avant de croiser le regard amusé de la brunette. Et juste pour énerver ma fille, je m'amusais à frotter mon menton contre son front. Elle se mit à rire. « Arrête ! S'il te plaît ! »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. EmptyLun 11 Juil - 13:47

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    On sait tous comment sont les enfants, et pour cause, on passe tous par cette étape à un moment ou à un autre. Lorsque Seth voulait un câlin de la part de Maria, Ambre ne voyait jamais cela d’un bon œil. En effet, Maria c’était sa maman avant d’être celle de Seth, et parfois le comportement du petit garçon avec sa maman lui restait en travers de la gorge. Fort heureusement, aucune dispute n’était encore à déclarer entre ces deux-là. Jade elle, était par habitude une petite fille beaucoup plus calme et réservée, exceptée avec son père qu’elle voyait comme étant son héros. Prenant donc Seth dans ses bras, il enroula son cou de ses petits bras, ce qu’elle trouva terriblement attachant. Déposant un baiser de réconfort sur le front, elle comprit bien vite au regard qu’il lui adressa qu’il était comme son père, loin d’être ravie de savoir Maria ailleurs qu’ici, dans cette maison. Jetant un coup d’œil à Ambre et Aaron sur le lit, elle fut attendrie de voir que sa fille protégeait son petit frère en l’entourant de ses bras. Ils étaient tellement mignons, tous autant qu’ils étaient. Elle se promit, rien que pour ça, de rentrer vite.

    « Ambre, chérie tu veux bien venir par ici, Jade, toi aussi s’il te plait. »


    Il était temps que la louve ait une petite discussion avec les louveteaux, même si cinquante pourcent des louveteaux n’étaient pas les siens, qu’importe, elle les considérait tous comme tel. Déposant Seth sur le sol, Maria déclara d’un ton solennel et à la fois aussi un peu amusé :

    « L’heure du conseil a sonné compagnons. »

    Elle s’assit sur le sol de la chambre et vit les trois petits faire de même. Ça, ça marchait absolument à tous les coups. Maintenant, Maria était sûre d’avoir leur attention la plus consciencieuse possible et imaginable. Levant les yeux vers son compagnon apparemment amusé par la situation se déroulant sous ses yeux, elle lui demanda de bien vouloir emmener Aaron et de sortir de la pièce de réunion. Il fallait qu’elle parle aux enfants, sans qu’il ne soit dans les parages car elle savait très bien que les réponses des trois enfants dépendraient énormément de la présence de leur père. Tous issus du même père, mais pas de la même mère, amusant comme tableau. Une fois Edward parti avec Aaron, Maria reporta toute son attention sur les enfants qui, en cercle, n’attendaient qu’une chose : qu’elle parle.

    « Jeunes moussaillons, l’heure est grave. »

    Ils ouvrirent tous la bouche formant un O d’étonnement. Elle sourit, ils y croyaient toujours dur comme fer, c’était trop mignon.

    « Comme vous le savez, je dois partir quelques jours à New-York avec une amie, mais ne vous en faîtes pas, je rentrerai vite. Mais j’ai une mission pour vous, jeunes moussaillons ! »

    Leur surprise ne démordit pas. Ils voulaient savoir.

    « Votre père après un long combat contre les forces du Mal a été blessé, il va donc avoir besoin de vous cette semaine. Peut-on compter sur vous, camarades ? »

    « Oui ! Oui ! Oui ! »
    Crièrent les petits en même temps. Maintenant, elle savait que les choses se passeraient bien.

    « Parfait, alors je vous laisse votre père et votre petit frère. Mais attention, vous êtes leurs gardes du corps, s’ils ont un problème, vous devrez les aider, c’est compris ? »

    La même réponse que précédemment se fit entendre dans la chambre. Tout se passerait au mieux dorénavant. Enfin…pendant les deux premiers jours peut-être, après…personne n’était en mesure de le dire. On pouvait aisément dire que les enfants savaient profiter de la bonne poire qu’était leur père, ils étaient déjà bien finauds pour leurs âges.
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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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