the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptySam 16 Juil - 16:39

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    Cet homme semblait savoir ce qu’il voulait dans la vie. Ça plaisait à Maria. Bien qu’elle ait – c’est vrai – préféré qu’il cesse de lui poser des questions sur elle pour faire en sorte qu’elle accepte un peu de s’ouvrir. Ils ne se connaissaient que depuis une heure, et Edward voulait que Maria lui dise le pourquoi des raisons qui la forçaient à garder le silence de la sorte. Heureusement, la brunette était bonne joueuse. Et même si la brunette voulait la jouer soft, il y aurait forcément un moment où, si Edward ne cessait pas de vouloir en savoir plus sur elle, la brunette pèterait forcément un câble, et ça, l’Irlandais ne voulait surtout pas l’imaginer, pas une seule seconde même.

    « Curiosité n’est que vanité, le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler. »

    Une citation de Blaise Pascal. Peut-être le jeune homme la connaissait-il. Ou peut-être pas. Ça lui correspondait bien cependant. S’il voulait qu’elle parle, c’était forcément pour en faire leur sujet de conversation principal. Sauf que ce genre de stratagème ne fonctionnait en rien avec la brunette qui était dorénavant très secrète sur sa vie privée. C’est alors que l’Irlandais comprit la raison qui forçait le silence chez la belle O’Berkeley…son passé.

    « Le drame de la vie de chaque femme, c'est qu'elle finit par ressembler à sa mère, et le drame de l'homme est qu'il n'y arrive jamais. »

    Henry de Montherlant cette fois-ci. Il fallait dire que la brunette était plutôt calée en matière de citations, elle avait été professeur d’Histoire pendant si longtemps en même temps…tout comme l’homme qui exercerait cette profession dès Septembre. Si seulement il savait à qui il osait s’adresser présentement. Maria n’osait même pas penser au moment où, lors de la rentrée scolaire de l’université, le nouveau professeur d’Histoire-Géographie se rendrait compte que la directrice adjointe de l’établissement n’était autre que la femme à qui il était en train de parler en ce moment.

    « Edward, taisez-vous. »


    Cet homme parlait beaucoup trop. Il ne savait vraiment pas profiter du silence, ou alors il cachait vraiment bien son jeu. Lui souriant, la brunette fuma sa cigarette et regarda sa montre. Elle allait devoir rentrer à un moment donné, bien que rien ni personne ne l’attende chez elle, comme toujours.


    Fin du flash-back.


    « Comme tu veux. Je serai heureuse que tu viennes. Mais je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise. »


    Lui souriant timidement, la brunette vint poser sa tête sur l’épaule de son compagnon, et fixa un point invisible, loin…très loin. Demain, elle serait très loin d’ici. Et ça l’effrayait. Pour la première fois, elle avait peur, et cette peur la prenait carrément aux tripes, chose qui n’était pas arrivé depuis un moment maintenant. Bien-sûr, Maria avait de nombreuses craintes, comme tout le monde, mais de là à se laisser submerger de la sorte, non ! Elle refusait de laisser la peur prendre le contrôle d’elle-même. Elle était maitresse d’elle-même et ça n’était pas prêt de changer, soyez-en certains !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptySam 16 Juil - 17:36

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Drive




Flash-Back

« Curiosité n’est que vanité, le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler. » Je ne peux retenir un sourire. J'ai bien évidemment reconnu une citation de Blaise Pascal, un philosophe, mathématicien et physicien français du dix-septième siècle. J'apprécie grandement le côté cultivé de la jeune femme, et même si je m'attendais à ce qu'elle soit intelligente, je devais avouer avoir été surpris qu'elle me lance une citation aussi rapidement, sans même chercher, dans la figure. Le sourire que mes lèvres arborent ne diminue pas. Elle enchaine avec une nouvelle citation, de Montherlant si je ne me trompe pas. De mieux en mieux. Je me mordille la lèvre inférieure alors qu'elle semble quelque peu exaspérée par mon attitude. Cela m'amuse grandement, bien que je comprends que la conversation n'ira pas plus loin que cela, sans risquer une petite dispute. Je n'avais pas envie de me montrer lourd, uniquement intéressé. Ainsi, quand elle me lança son : « Edward, taisez-vous. » j'ai compris que c'était le moment pour moi de lâcher l'affaire. Je baisse les yeux, finalement pensif. Oui partir, c'était sans doute la meilleure chose à faire.

Ainsi je tire une dernière fois sur la cigarette, l'écrase contre la pierre et me relève de ma marche. Debout, je me place face à la brunette et lance le mégot dans la poubelle non loin de nous. Je garde un petit sourire arrogant sur les lèvres, avant de reprendre la parole. « A l'origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité. Elle est une condition essentielle du progrès. » Alexandra David Néel. Oui, moi aussi je suis calé en citations. Enfin, je les ai surtout retenues sans trop en faire exprès. Allez savoir si c'est mon penchant pour contredire les gens, ou bien uniquement parce que je n'adoptais pas le même point de vue qu'elle, mais je n'avais pas pu m'empêcher de me défendre et de lui faire comprendre que la curiosité est tout aussi bien une qualité qu'un défaut. Puis je tourne les talons, avant de reposer une dernière fois mon regard sur elle. « Et puis... Le silence est la vertu des sots. » Francis Bacon, cette fois-ci. Nouveau sourire arrogant et espiègle. « Au plaisir de vous revoir Maria. » Puis, les mains dans les poches de mon jeans, je saute les quelques marches pour rejoindre le trottoir. Il ne me reste plus qu'à rentrer chez moi.


Fin du Flash-back


« Comme tu veux. Je serai heureuse que tu viennes. Mais je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise. » Les deux options n'étaient malheureusement pas vraiment compatibles. Enfin qui sait. Je jetais le mégot de cigarette dans le petit cendrier à côté de moi, et me tournais vers la brunette. De nouveau je me pinçais les lèvres. « Je vais venir. » Je ne prêtais pas vraiment d'attention à son visage imprégné de surprise. Je passais mes jambes autour de sa taille, avec un petit sourire en coin. Ainsi, je m'approchais d'elle et glissais mes lèvres dans son cou, avant de lui murmurer à l'oreille : « Si vraiment ça nous met mal à l'aise, je partirai de mon côté pour revenir ici. Ça ne me dérange pas. » Puis je lui piquais son mug pour prendre une gorgée de son thé, avant de le lui redonner. Je passais ma tête sur son épaule et fermais un instant les yeux. « Tu vas me manquer. » Je redressais la tête pour la regarder dans les yeux avec un petit sourire en coin, très léger. « Quand tu reviens, on file les enfants à quelqu'un et on se prendra une soirée juste pour nous. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyDim 17 Juil - 0:48

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    Quelque peu décontenancé par le comportement un peu difficile à cerner de la brunette à son égard, le futur professeur de Berkeley avait sans doute trouvé plus judicieux de la laisser là, son passé compliqué et elle. Maria ne le montra guère, mais elle fut quelque peu déçue de le voir partir de la sorte, de le voir abandonner la partie aussi facilement. Mais elle ne s’en offusqua pas, pas le moins du monde d’ailleurs. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle savait pertinemment qu’ils allaient être amenés à se revoir tous les deux. Grâce à leur travail qui était leur principal point commun à l’heure actuelle. Mais jusque quand exactement le serait-il ?

    Ce soir-là, en rentrant chez elle, Maria pensa aller se coucher rapidement. Mais ce fut sans compter sur son cerveau lui intimant le contraire. Elle se retrouva donc dans le canapé de son salon, buvant un thé au citron tout en lisant l’un des meilleurs ouvrages de William Faulkner ; Tandis que j’agonise. Elle l’avait commencé plusieurs semaines auparavant sans jamais trouver le temps de reprendre sa lecture pour diverses raisons qu’il serait totalement inutile d’énumérer ici, maintenant. Elle entreprit donc de lire. Mais son esprit était ailleurs, voilà pourquoi Darl, Dewey Dell et les autres laissèrent place à un certain Edward O’Malley. Cet homme l’intriguait. Et la simple idée de se dire qu’elle allait le recroiser à de nombreuses reprises au cours de l’année scolaire à venir la ravissait au plus haut point. Sauf si, évidemment, l’homme laissait tomber son poste au sein de l’université en apprenant la véritable identité de la femme à qui il avait déblatéré toute sa vie, ou quasiment tout. Mais qui serait assez fou pour lâcher un poste comme celui qu’il venait d’acquérir en arrivant aux Etats-Unis, honnêtement ? Fichtre ! Mais pourquoi cet homme l’intriguait-elle autant ? Ce n’était qu’un homme parmi des milliers d’autres après tout !

    Fin du flash-back.


    Edward venait de passer derrière elle, après avoir terminé sa cigarette. Elle laissa alors tomber avec douceur son crâne contre le torse musclé de son homme. Ici, Maria se savait en sécurité, et aussi crédule pouvait-elle paraître être en ce moment, la brunette se disait qu’ici, personne ne viendrait jamais lui chercher des embrouilles. Elle avait besoin de se rassurer en se disant simplement qu’Edward était son seul rempart face aux horreurs de la vie dorénavant.

    « D’accord. »

    Se contenta-t-elle de murmurer lorsqu’il lui expliqua qu’il viendrait avec elle en Caroline du Sud et que si les choses ne se passaient pas de bonne façon, il repartirait simplement en la laissant là-bas, mais sans lui. Cela convenait parfaitement à la brunette qui ne pouvait cependant s’empêcher d’espérer qu’il se sentirait à l’aise là-bas, même si elle se doutait bien – elle n’était pas idiote non plus – que cela avait très peu de chance d’arriver d’une quelconque manière que ce soit.

    Soudain, Edward posa sa tête sur l’épaule de la brunette qui passa alors l’une de ses mains – la plus proche – dans les cheveux de son compagnon en lui massant par la suite un petit peu la nuque. Dieu qu’il allait lui manquer également ! Comment allait-elle tenir, même si ce n’était que quelques jours seule, sans lui…sans eux ? Maria n’en avait en réalité pas la moindre petite idée.

    « Tu l’as dit toi-même. Je serai vite de retour à la maison. »


    Maria se devait, avant toute autre chose, de rassurer Edward au mieux qu’elle en avait la possibilité. Elle l’aimait, et l’idée de ne pas être à ses côtés durant plusieurs jours la torturait de l’intérieure. Mais c’était ainsi. Et puis, c’était un « au revoir » pour mieux se retrouver par la suite, non ? Elle ne put réprimer un sourire à cette simple mais agréable pensée. Se retournant par la suite, la brunette posa son mug de thé quasiment vide sur la même marche sur laquelle elle était jusqu’à présent assise puis reporta toute son attention sur son compagnon. Passant ses deux paumes de mains sur les joues de son homme, la brunette lui adressa un timide sourire, et vint trouver ses lèvres avec douceur. Cette douceur qui la caractérisait si bien. Cette douceur…c’était elle, c’était Maria. Elle cela, elle ne le témoignait qu’à peu de personnes – ses enfants et l’homme qu’elle considérait comme étant l’homme de sa vie, c’était pour dire.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyDim 17 Juil - 15:03

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Drive




Flash-back

Début septembre 2009. La rentrée scolaire. Je file à toute allure entre la chambre et la salle de bain. Le fait d'être un minimum stressé augmente considérablement mon côté hyperactif. Au final, je me retrouve devant le miroir, et laisse un énorme soupir s'échapper de mes lèvres. « Comment je suis ? » Sarah m'observe avec un petit sourire en coin, en voyant que je voulais paraître très présentable pour mon nouveau travail en tant qu'enseignant à l'université de Berkeley, la seconde sur la liste des plus prestigieuses des États-Unis. J'arbore une chemise blanche donc les manches sont retroussées jusqu'à mes coudes, un pantalon de costume foncé, de la même couleur que le gilet qui va avec. Une cravate noire, les cheveux coiffés en arrière, la barbe naissante. Je remarque ce dernier détail. Et merde... Mes yeux bleus s'écarquillent. « Ça te va bien mon amour. Arrête de stresser. » Je tourne la tête vers elle alors que je parais plus ou moins sceptique. « Si je n'avais pas à emmener les enfants à l'école maintenant, crois moi, je t'aurai déjà déshabillé pour faire des bêtises dans le lit. » Je ne retiens que difficilement un sourire. « Ouais c'est dommage, ça aurait été un bon moyen pour me décontracter un peu. » Elle dépose un baiser dans mon cou et glisse sans aucune gêne sa main contre mon entre-jambes. Je retiens mon souffle. « Ça attendra ce soir. » Elle recule la tête et m'adresse un clin d'œil. « Je te déteste. », fut le seul murmure qui s'échappe de mes lèvres. Elle se met à rire. « Pas autant que moi. »

09h00 pétante. Enseignants et élèves sont conviés à une réunion dans une grande salle polyvalente, là où directeur et directrice adjointe doivent présenter un discours et faire la présentation des professeurs aux étudiants qu'ils auront tout au long de l'année. J'ai l'air beaucoup plus décontracté. Rien de tel qu'une bonne cigarette pour me faire l'effet d'un anxiolytique. Puis je me dirige vers la salle. Je n'ai qu'à écouter d'où vient le chahut pour la trouver en deux minutes à peine. J'ouvre la porte. La pièce me donne l'impression d'avoir atterri dans une fourmilière géante. Je repère rapidement les professeurs en vue de leur tenue respectable. « Bonjour ! » Non, je ne fais pas vraiment dans la timidité. Je serre la main de mes collègues, me présente. Ils sont ouverts à la discussion. Certains sont habitués à ce genre de début d'année. D'autres sont anxieux, comme moi, c'est leur premier jour.

D'un coup le silence s'installe d'un coup. Mes sourcils se arquent. Tout le monde se lève. Les professeurs, eux, sont déjà debout. Est-ce le directeur qui vient d'entrer ? Je tourne la tête, les mains dans les poches de mon pantalon de costume, un air désinvolte sur le visage. Je croise le regard d'un homme, plutôt jeune pour être directeur à vue d'œil, brun, les yeux bleus. Il est accompagné d'une femme... de... oh mon Dieu ! Mon cœur loupe un battement. Maria O'Berkeley. J'avale difficilement ma salive, alors que je ne refuserai pas une autre cigarette pour faire fuir le stress qui vient de m'accabler. C'est... c'est une blague ?!


Fin du Flash-back

Je fermais un instant les yeux en sentant la main de Maria me masser la nuque. C'était agréable. Et le mot n'était pas encore assez fort. J'aimerai qu'elle continue comme ça durant des heures encore. « Tu l’as dit toi-même. Je serai vite de retour à la maison. » Oui, elle serait vite revenue. Soudain elle se tourna vers moi et posa sa tasse sur la marche. Le petit sourire timide qu'elle m'adressa me fit fondre, si bien que j'eus d'un coup envie de la prendre dans les bras pour la serrer fort contre moi. Mais au lieu de cela, je la laissais déposer ses lèvres sur les miennes avec la plus grande douceur du monde. Des feux d'artifices.

Je glissais ma main contre son cou pour accentuer ce délicieux baiser. Vous savez, le genre de baiser qui peut souvent conduire à bien plus qu'au fait de s'embrasser amicalement. Mes doigts se baladèrent jusqu'à ses hanches alors que je la pressais avec douceur contre moi. Et quand nos lèvres se détachèrent les unes des autres, j'ouvrais mes yeux afin de regarder ma compagne. « Et si on continuait ce qu'on n'a pas terminé tout à l'heure ? » Petit regard malicieux qui m'était désormais connu alors que je jouais avec mes sourcils.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyDim 17 Juil - 21:06

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    La rentrée scolaire, un moment toujours très important pour tout le monde, mais en particulier pour les élèves. Cependant les professeurs ainsi que leurs supérieurs étaient tout aussi impatients qu’eux quant à ce qui était de voir de nouvelles têtes et de leur apprendre de nouvelles choses. Et Maria O’Berkeley n’échappait en aucun cas à la règle. Au contraire, elle pensait parfois qu’elle était même encore plus excitée que tout le monde. Et en ce jour, la brunette ne pouvait dire le contraire dans le sens où, alors de des tas de personnes étaient présents à cet endroit présentement, Maria allait découvrir de nouveaux visages, et ça, selon elle, c’était très intéressant. Il fallait dire que la belle O’Berkeley était toujours en quête de nouveauté, en particulier dans son travail, c’est vrai.

    « Jeunes gens, messieurs dames les professeurs, directeur… Nous voilà au début d’une nouvelle année scolaire. Bienvenue dans l’université de Berkeley. »

    Elle n’avait toujours pas remarqué Edward, comment aurait-elle pu ? A défaut que toute l’attention soit sur elle, la brunette elle, ne pouvait en aucun cas poser son attention sur tout le monde à la fois, malheureusement ceci dit, car elle aurait grandement aimé cela. En les voyant tous debout, Maria ne pouvait s’empêcher d’esquisser un petit sourire amusé. Elle adorait ce genre de situation où elle était en position de force, il est vrai.



    Fin du flash-back.



    Ecoutant Edward lui suggérer de terminer ce qu’ils avaient commencé un peu plus tôt dans la soirée avant d’être soudainement interrompus par leur plus jeune fille, la brunette esquissa un sourire du coin des lèvres. Maria devait avouer que la proposition était sacrément alléchante, qu’elle se serait volontiers laisser tenter d’ailleurs. Et à vrai dire, c’est exactement ce qu’elle avait l’intention de faire. Il leur faudrait juste fermer les volets de la baie vitrée du salon, au cas où – n’étant jamais suffisamment prudente – Maria aurait la malchance de voir l’un de ses voisins passer juste devant chez elle. Certes, à cette heure c’était peu probable, mais une fois encore, mieux valait-il être prudent. Souriant à son compagnon, la belle O’Berkeley – future O’Malley – se leva doucement, attrapant la main de l’homme au passage, se fichant et oubliant totalement la présence de son mug de thé sur la marche où elle s’était installée auparavant. Qui passerait par ici de toute façon dans le but de lui voler une simple tasse, sérieusement ? Peu de chance pour que cela se produise dans la vie de la brunette, mais si – au pur hasard – cela venait à se produire, Maria s’en remettrait, c’était un simple mug qu’elle avait acheté dans un magasin de décoration d’intérieur, ça n’avait donc pas grande valeur. A son maigre souvenir, elle avait dû payer cette tasse quelque chose comme six dollars, alors elle se fichait pas du sort que le Monde réservait à cette pauvre tasse. Entraînant donc son amant à l’intérieur de la demeure, Maria ferma la porte derrière elle, d’un coup de pied si bien placé que cela ne fit pas plus de bruit qu’à l’habitude lorsque quelqu’un fermait cette fameuse porte. Par la suite, la femme aux cheveux couleur ébène se retrouva lentement plaquée contre le bois qu’elle trouva soudainement très froid, embrassée de nouveau par l’homme qu’elle aimait.

    « Tiens-toi tranquille le temps que je ferme les rideaux. »

    Lui dit-elle tranquillement en se dégageant – malheureusement – de l’étreinte de l’Irlandais. Allant jusqu’à la baie vitrée du salon, Maria tira rapidement les rideaux écrus s’accordant parfaitement avec le style du salon de la brunette décoré quelques semaines après son emménagement ici, il y a six ans maintenant. Une atmosphère très calme et apaisante.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyDim 17 Juil - 21:58

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Drive




Flash-back

J'ai souvent pensé à cette femme durant les vacances. En fait, le soir de notre rencontre, à peine je fus rentré chez moi que je regrettais déjà le fait de ne pas lui avoir donné mon numéro de téléphone portable. Comment allais-je la revoir ? San Francisco est une ville immense, avec bien trop d'habitants. Ce serait un réel hasard que de retomber sur elle. Les premières semaines, je m'accordais donc quelques soirées dans ce fameux pub irlandais, sans aucun succès. Elle ne revenait pas. Au final, je me suis dit avec le temps, qu'elle s'en fichait pas mal, et que si mon envie de la revoir avait été réciproque, elle serait revenue de temps en temps dans ce bar. Mais ce ne fut pas le cas. De toute façon, que pouvais-je bien espérer ? Cette femme, aussi intéressante était-elle, n'avait pas semblé très ouverte à la discussion et je n'avais pas envie qu'elle est l'impression que je souhaitais être infidèle envers mon épouse. Certes, O'Berkeley était d'une très grande beauté et d'un charme infini, mais je ne pouvais me résoudre à tenter quoi que ce soit. Qui sait, si nous devions nous revoir, le destin se chargerait de faire en sorte que nos chemins se croisent à nouveau.

Et c'est le cas aujourd'hui ! Je suis totalement choqué, surpris, je ne sais même pas comment réagir. Je suis partagé. D'un côté, je ne peux ressentir qu'un réel bonheur à l'idée de la revoir, de connaître désormais son lieu de travail, et de savoir que je la verrai quotidiennement. En somme, le monde est assez petit. D'autre part, c'est le chaos le plus total. Durant cette fameuse soirée dans ce bar, j'ai clairement raconté ma vie à celle qui signera mon chèque à la fin du mois. Elle est... ma boss. J'avale difficilement ma salive, mais je garde la tête haute. Je ne sais même pas comment je vais réagir quand je l'aurai en face de moi ? Discuter avec elle comme ce soir là, dans ce bar ? Non, ça serait totalement déplacé. M'enfuir en courant ? Trop lâche. Adopter une attitude trop professionnelle et proportionnelle à la hiérarchie ? Ça donnerait l'impression que je reviendrai en rampant. L'éviter ? Oui, pourquoi pas...

« Comme chaque année, nous allons passer à la présentation des professeurs. »
Je ne porte que peu d'attention au directeur qui vient de prendre la parole. Il commence à présenter certains enseignants. Pour ma part, j'observe Maria avec le plus de discrétion possible. Dés notre rencontre, je me doutais qu'elle occupait une place importante, qu'elle était en somme un Working Woman. La façon dont elle est habillée, d'une jupe serrée et d'un tailleur, me fait clairement comprendre qu'elle peut être aussi sympathique que sévère. En somme, on pouvait se permettre de petites choses, mais bien fixer les limites et ne surtout pas les dépasser. Mh... nous allions donc avoir des petits soucis tous les deux. Elle est tout de même particulièrement belle et je ne doute pas un seul instant que la plupart des étudiants s'imaginent déjà des conneries à faire pour atterrir dans son bureau. Comment je le sais ? Parce que même moi, je suis en train de faire une petite liste dans ma tête.

« Voici le professeur O'Malley. professeur chercheur en Histoire, spécialisé en Histoire Ancienne et archéologue à mi-temps, venu spécialement d'Irlande pour enseigner ici. » Je reporte rapidement mon attention sur la foule qui m'observe. J'aurai peut-être dur suer comme un porc et me retenir pour ne pas m'uriner dessus. Mais non, je suis particulièrement à l'aise. Je m'offre même le droit de lever la main en guise de salutation envers les étudiants, accompagné d'un petit sourire espiègle et enfantin qui trahit mon manque de sérieux. Puis le directeur présente l'enseignant juste à côté de moi. Je tourne la tête de nouveau vers O'Berkeley et croise son regard. Ok, là, je suis très gêné.


Fin du Flash-back


Alors que je faisais une proposition quelque peu indécente à ma fiancée, cette dernière ne prit pas beaucoup de temps avant de se lever, et de me tendre la main pour m'aider à faire de même. Je l'attrapais donc et ensemble, nous entrâmes à l'intérieur de la maison. À peine la porte fut-elle refermée que je plaquais doucement la brunette contre cette dernière, en collant mon corps contre le sien, alors que, depuis tout à l'heure, je me trouvais torse nu. Je partageais avec elle un baiser sensuel et passionné, jusqu'à ce qu'elle me fasse doucement reculer. « Tiens-toi tranquille le temps que je ferme les rideaux. » Petit sourire en coin. Je la laissais faire et la suivais, un peu comme un prédateur, je dois l'avouer.

Je passe derrière elle, mes mains attrapent ses hanches et je l'attire contre moi. Je viens dégager ses cheveux noirs de sa nuque pour déposer mes lèvres sur sa peau, alors que ma main libre remonte de sa hanche jusqu'à sa poitrine. « Tu penses que c'est le bon endroit pour faire ça ? » Je lui murmure cette question à l'oreille, avant de mordiller cette dernière. En effet, si Ambre venait à se réveiller de nouveau, je n'avais pas spécialement envie qu'elle revoit cette scène et surtout, que nous soyons une nouvelle fois coupé dans notre élan. Mes yeux se ferme un instant alors que je prends plaisir à sentir ses fesses contre mon bas ventre. Pourquoi ai-je encore cette cote cassée ? Je rêverai de me la jouer dominateur sur ce coup là.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyLun 18 Juil - 21:34

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    Croisant à son tour le regard du nouveau professeur d’Histoire-Géographie venant tout droit d’Irlande, lorsque ce fut à son tour d’être présenté à la salle dans son intégralité, la brunette ne put s’empêcher de lui lancer un regard amusé. Le pauvre devait actuellement se sentir tel un rat emprisonné depuis quelques dixièmes de secondes à peine dans une minuscule cage. Oui, un truc comme ça…seulement ici, la cage était gigantesque et noire de monde qui plus est. Cette année aux côtés de ce nouveau professeur semblait – par avance – très intéressante à la belle directrice adjointe qui ne se ferait nullement prier à la fin de cette « cérémonie d’ouverture de session » pour aller rendre une petite visite à cet homme et lui faire la surprise des nouvelles présentations entre eux. Elle souriait, pensant déjà à la tête qu’il ferait à ce moment-là. Ce serait forcément mémorable.

    Fin du flash-back.


    Là où ailleurs, de toute façon, Maria comme Edward voulait la même chose. Evidemment, ils auraient pu essayer de trouver un endroit plus approprié, mais lequel ? Seth et Jade étaient dans leur chambre, Ambre dans la chambre de ses parents et il était inenvisageable pour sa mère de s’adonner au plaisir de la chair dans une chambre abritant un de ses enfants, ce serait horrible. Selon elle, tout du moins. Peut-être existait-il quelques personnes en ce bas monde qui appréciaient l’idée de faire l’amour dans un lieu réservé – en temps normal – à leurs enfants. Beurk, rien que d’y penser, Maria eut la nausée. C’était si…dégoutant.

    « Si tu as une autre proposition, je suis toute ouïe. »

    Parce qu’elle, honnêtement, elle n’en avait présentement pas une, même pas une toute petite toute minuscule. Ils auraient pu – c’est vrai – faire l’amour dans la cuisine, seulement avec une côte cassée, Edward aurait vite fait de vouloir rejoindre le canapé. Il fallait admettre aussi qu’avec une côte « en réparation » il était plus difficile de savourer le plaisir sans s’empêcher de penser au mal que le plaisir pourrait également procurer. Difficile à envisager lorsqu’on n’a jamais vécu ce genre de situations, certes, mais pourtant…si compréhensible à la fois.

    « Mais…au vu de ton soudain mutisme, je devine que tu n’as aucune idée. Alors laisse-toi faire… »


    L’embrassant avec tendresse comme elle savait si bien le faire et ce, depuis un moment maintenant avec cet homme-là, la belle O’Berkeley embarqua l’Irlandais vers le canapé où elle le fit s’allonger le premier.

    « Voilà, comme ça, mademoiselle ta côte est en sureté. »

    « Ou presque. » osa-t-elle penser sournoisement tout en se doutant par avance que ce qui suivrait ne serait – en rien du tout – une vraie partie de plaisir pour le squelette sévèrement amoché de son compagnon. Cependant, comme ce dernier semblait en avoir autant envie qu’elle…pourquoi ne pas laisser place au désir tout en essayant de faire abstraction de tout le reste ? Il leur faudrait juste se montrer raisonnable – sous toutes les formes – et silencieux, car dieu sait que s’ils venaient à faire du bruit et que l’un des trois gosses se levait, là, ce serait le drame, pour de bon.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptySam 23 Juil - 20:35

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Drive




Flash-back

La cérémonie me parut très longue, et c'était peu dire. Je sentais parfois le regard de la directrice adjointe sur moi, et même si je regardais ailleurs, toute mon attention se trouvait sur elle. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur cette femme dans ce bar ? Je me suis trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, avec la mauvaise personne. Non pas que ma rencontre avec elle fut désagréable, bien au contraire, mais disons que ce n'est pas le genre de discussion que l'on doit entretenir avec sa supérieure. Ah non, vraiment pas même... Ce fut donc la raison pour laquelle je me trouvais là, particulièrement mal à l'aise et ce, même si mon visage restait neutre, et un tantinet arrogant. Je ne suis pas du genre à baisser les yeux ni la tête face à une personne. Ainsi, je préférais jouer la carte « Rien à battre ». Bon d'accord, je n'étais certainement pas très convaincant à ses yeux, mais assez à ceux des étudiants et professeurs qui nous entouraient.

Fin de la cérémonie, je me retrouvais à l'extérieur de l'université, sur le parking plus précisément, en train de fumer tranquillement une cigarette. J'observais les gens passer, les étudiants faire connaissance, parler entre eux. À partir de là, je me demandais si j'allais me plaire ici, dans cet établissement pour la majorité rempli par la jeunesse dorée des États-Unis. Avais-je ma place ici ? N'allais-je pas ressentir une quelconque rancœur ou pseudo jalousie envers ceux qui ont eu de la chance financièrement pour se permettre de belles études ? Je tirais sur ma cigarette. Les professeurs venaient-ils tous également d'un milieu aisé ? Allions-nous nous entendre ? N'allions-nous pas être trop différents ? Des tonnes et des tonnes de questions se bousculaient dans mon esprit. Et puis il y avait elle, Maria O'Berkeley.


Fin du flash-back

Qui aurait-pu croire qu'après deux ans, cette femme que j'avais rencontré dans ce bar, allait se retrouver là, dans mes bras, portant la bague de fiançailles que je lui avais offerte, qu'elle m'aurait donné un enfant, qu'avec elle j'en aurai adopté un autre ? Qui aurait-pu croire que cette inconnue, devenue ma supérieure, serait là, en train de m'allonger sur canapé du salon pour s'asseoir sur moi, alors que nous nous apprêtions à faire l'amour pour nous dire au revoir. Une séparation de quelques jours qui se révélait déjà très longue, trop longue même. En deux ans, depuis que je l'avais rencontré en somme, depuis que je me trouvais sur les terres américaines, toute ma vie avait changé, en bien, comme en mal. C'était à la fois parfait et horrible, les deux extrêmes qui se manifestaient. Le bonheur et la tristesse. Maria faisait partie des personnes qui me rendaient la vie très agréable malgré quelques coups durs.

« Voilà, comme ça, mademoiselle ta côte est en sureté. » Un sourire se dessinait sur mon visage alors que je baladais mes mains sur ma chemise qu'elle portait sur son dos. Un unique vêtement, un unique rempart. Nous échangeâmes un baiser fiévreux. « En sûreté, c'est beaucoup dire. », lui avouais-je avec amusement entre deux caresses. Puis je m'adonnais au plaisir de déboutonner un à un les boutons de la chemise pour que celle-ci s'ouvre sur sa poitrine nue. « C'est bon, tu peux m'achever là... », murmurais-je avant de rire. Mes lèvres s'approchèrent de sa poitrine, jusqu'à s'y déposer. J'espérais que cette fois-ci, personne ne viendrait à nous déranger.

Je ne pourrais pas dire si c'est uniquement parce que je suis un homme, mais j'ai vraiment pris mon pied. Et il fut difficile de garder le silence durant toute la durée de l'acte, surtout à la fin en fait. Au final, aucun des quatre enfants ne se manifesta, que ce soit par sa présence ou par sa voix. J'étais là, allongé sur le canapé, nu, contre Maria, le coude posé contre l'accoudoir, la tête posée contre mon poing. Mes yeux bleus observaient la brunette. Nos regards se croisèrent. Nouveau sourire. « Je ne me laisserai jamais de ça... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 EmptyDim 24 Juil - 12:00

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    Il lui plaisait. Maria n'aurait pas su dire en quelle mesure, mais cet homme – nouveau au sein de l'université – lui plaisait. Sa manière qu'il avait de faire en sorte que personne ne remarque son malaise à peine leurs regards s'étaient-ils croisés, cette façon qu'il avait de se passer la main dans les cheveux les ramenant bien en arrière, rien que ces deux « détails » lui plaisaient beaucoup. De même, leur rencontre quelques temps plus tôt lui avaient laissé le temps de se faire une idée de sa personnalité. Personnalité qu'elle avait trouvée très intéressante à vrai dire. Et maintenant qu’ils étaient là, tous les deux – et mille autres personnes n’intéressant présentement en rien la brunette qui était pourtant la directrice adjointe de l’établissement – Maria ne pouvait s’empêcher de trouver à cet homme de nationalité irlandaise un petit quelque chose qui faisait toute la différence.

    La cérémonie passa suffisamment vite aux yeux de la directrice adjointe qui, depuis le temps qu’elle était ici, commençait à y être habituée bien que le plaisir n’y soit toujours pas. N’allez pas vous méprendre, elle adorait son travail, seulement ce genre de cérémonie de « vas-y que je te brosse dans le sens du poil » n’était vraiment pas ce qu’aimait la belle O’Berkeley qui, cependant, faisait cet effort depuis qu’elle se trouvait à la tête – ou presque – de cette prestigieuse université américaine.
    « Joli discours, Maria. »
    Carl J. Hambrush venait de poser sa main contre le bras de la brunette, la gratifiant élégamment d’un sourire. Cet homme-là malgré son jeune âge était un homme très compétent dans son domaine. Mais Maria devait avouer qu’elle n’avait jamais compris comment un « môme », comme elle aimait appeler le jeune homme, pouvait être à la tête d’un si grand et brillant établissement comme l’était Berkeley.
    « On se voit demain. »
    Lui lança-t-il avant de partir à ses occupations de « môme ». Un sourire bref échangé, et Maria reporta son regard sur ce qui l’environnait à l’instant. Il ne fallut pas énormément de temps à la brunette pour reporter son regard involontairement sur Edward O’Malley fumant une cigarette. A cette vision, la directrice adjointe sourit. Oui, il lui plaisait. Se passant rapidement la main dans les cheveux, O’Berkeley décida qu’il était temps de retourner elle aussi à ses occupations, mais qui étaient parfois bien différentes de celle du directeur de cet établissement. Son bureau était sa seconde maison, elle en avait pris conscience il y avait un moment déjà.

    Fin du flash-back.

    Edward lui plaisait toujours après deux années. Mais évidemment, le sens de la chose avait bien évolué en deux ans, et c’était le moins que l’on puisse dire puisqu’à l’heure actuelle les deux étaient amoureux comme cela ne semblait plus permis depuis fort longtemps, qu’ils allaient se marier à la fin de l’été, et qu’ils étaient parents de deux enfants – sans compter les deux enfants qu’Edward avait eu avec son ex-femme, Sarah. Alors pensons bien que ce genre de folies comme l’idée de faire l’amour dans le salon en pleine nuit alors que les enfants ne sont pas loin était une chose finalement assez idéale pour ces deux-là.

    « Moi non plus, je ne pourrais jamais. »

    L’embrassant tendrement, la brunette vint se lover dans les bras de son compagnon, après avoir attrapé le plaid qui se trouvait aux pieds du canapé après avoir été violemment éjecté de-là par les deux amoureux. Ils étaient bien là, tous les deux, loin de tout. Ça les changeait. Et c’était finalement le moins que l’on pouvait dire dans le sens où Maria et Edward tant de choses auxquelles se soucier qu’ils n‘avaient que très rapidement la joie et la possibilité d’acquérir une minute pour eux, et eux seuls. N’est-ce pas également cela, les joies d’être parents à temps complets ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 5 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sujets similaires

-
» quand on aime un endroit, pourquoi en changer? [PV]
» Le temps passe et rien ne change { PV }
» ... le reste du temps il ne se passe rien, comme dans les films français.
» Quand on a rien de mieux à faire .... {Esmeralda}
» Quand la perversité prends place, plus rien ne va... [ Chuck ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-