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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 6 EmptyDim 24 Juil - 13:12

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Flash-back

Ma cigarette terminée, j'écrasais le mégot et lançais ce dernier dans la poubelle la plus proche de moi. Quelques étudiants m'observaient. Peut-être ceux en Histoire qui voyait en moi le nouveau professeur principal qui remplaçait le vieil enseignant parti à la retraite, de l'année dernière. J'esquissais un vague sourire, avant de tourner les talons et rentrer à l'intérieur de l'université. Les portes électriques du hall d'entrée s'ouvrirent à mon approche et je pénétrais à l'intérieur. Le brouhaha énorme ne m'empêcha pas d'être en pleine réflexion.

Devais-je aller voir cette femme ? Une partie de moi me sommait de garder une certaine distance et faire comme si rien ne s'était jamais passé. Cela aurait certainement été beaucoup plus raisonnable. Mais une autre partie me demandait d'aller la voir, de prendre les devants, de faire preuve de courage et de lui faire face. Pour lui dire quoi ? Ça, je n'en avais aucune idée pour le moment. Mais cette confrontation me permettrait certainement d'être plus à l'aise à l'avenir. Et c'est ce qui remporta le duel au plus profond de moi. Voilà pourquoi je me dirigeais à présent vers la partie réservée au personnel de l'université.

Maria O'Berkeley, directrice adjointe. Voilà ce qui était inscrit sur la petite plaque placée sur la porte menant au bureau de cette charmante femme. Je laissais un large soupire évacuer le stress qui faisait rage en moi, me redressais afin de me tenir droit, puis frappais à trois reprises. Et allez savoir pourquoi, mais je n'attendis nullement une réponse pour poser ma main sur la clenche et ouvrir la porte afin d'entrer. Là, nos regards se croisèrent, le sien quelque peu surpris apparemment. « Mh... » Je refermais la porte derrière moi, et restais un instant silencieux. Je ne savais même pas par où commencer. Je passais ma main dans mes cheveux puis me grattais nerveusement la nuque. « Pourquoi... » Mes sourcils se froncèrent, alors que je ne la quittais pas des yeux. « Pourquoi vous ne m'avez pas dit le soir de notre rencontre, que j'étais en train de raconter ma vie à celle qui allait devenir ma supérieure ? » Non, non, je n'étais pas du tout désemparé...


Fin du Flash-back

Nous ramenions le plaid juste au-dessus de nos corps nus, alors que je me calais contre celui de Maria. Un baiser sur les lèvres, un second sur la joue. Mes doigts se baladaient sur son visage avec la plus grande des douceurs. Et en quelques minutes seulement, je tombais dans les bras de Morphée. Le fait est que j'étais parfaitement bien installé, aux côtés de celle que j'aime, je viens de lui faire l'amour donc effectivement, le sommeil prit bien vite possession de mon être. J'eus uniquement le temps de lui murmurer un « Bonne nuit... je t'ai... » et puis plus rien.

À côté de cela, Maria était consciente que si elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, elle pouvait me réveiller et ainsi, je pourrai rester éveillé avec elle encore des heures et des heures, uniquement pour lui tenir compagnie. Mais pour le moment, je devais déjà être en train de ronfler, le visage entre les seins de la brunette. C'est mon endroit préféré jusqu'à preuve du contraire. J'y passerai volontiers des heures entières, uniquement parce qu'ils sont très confortables. Mais j'éviterai de m'étendre sur le sujet...
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 6 EmptyDim 24 Juil - 14:34

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Flash-back.


    « Parce que ça en aurait ôté toute la magie de l’instant. Vous ne trouvez pas ? »

    Maria avait été sacrément surprise en voyant arriver comme il l’avait fait le nouveau professeur d’Histoire-Géographie. Cependant, forte mentalement comme elle pouvait l’être, la brunette avait réussi à faire comme si rien n’était et avait donc fait en sorte de lui répondre le plus rapidement possible, même sans se donner la peine de trop réfléchir. C’était vraiment une manière de dire qu’elle était capable de gérer n’importe quelle situation, même les plus délicates. Un sourire au coin des lèvres – lui donnant soit dit en passant un petit côté extrêmement séduisant – en attendant une possible réponse de la part de cet homme se trouvant encore à la porte de son bureau, la brunette fut amusée de la situation. Il n’avait pas à être gêné de la sorte parce qu’il lui avait délivré deux ou trois secrets sur sa vie.

    « Vous livrer à une femme qui vous est totalement inconnue ne vous pose apparemment pas le moindre problème, mais le faire avec votre supérieure vous gêne ? Vous êtes tout à fait surprenant, Edward. »

    Et encore, le terme surprenant était un peu bref pour dire tout ce que la belle O’Berkeley pouvait penser de cet homme à cet instant précis.

    Fin du flash-back


    Edward était un homme ayant besoin de pas mal de repos, la brunette ne le savait que trop bien. Voilà pourquoi, lorsqu’il s’endormit Maria ne fit plus aucun bruit, se contentant de le regarder avec amour et tendresse. Comme toujours, certes. Lui caressant les cheveux avec douceur, fut un moment où les remparts de la brunette tombèrent également. Elle s’endormit.

    6:30am.
    Ouvrant les yeux douloureusement à cause de la lumière du jour provenant de la fenêtre de la cuisine qui était juste à côté du salon, la brunette dû se laisser quelques minutes avant de se réveiller complètement. Une fois cela fait, Maria se tourna vers son compagnon qui ne dormait apparemment plus puisqu’il la regardait, d’une manière paraissant certainement attendrie.

    « Salut toi. »


    L’embrassant tendrement, la brunette entreprit de faire un câlin à son homme. Ce genre de réveil, elle était heureuse d’en avoir chaque matin en ouvrant les yeux. Alors oui, la brunette – à l’heure d’aujourd’hui – se considérait comme extrêmement chanceuse d’avoir la vie de couple qu’elle et l’Irlandais avaient maintenant.

    « Il faut que je me prépare. »

    Elle allait finir par être en retard si elle ne se pressait pas un minimum. Embrassant de nouveau Edward, elle quitta le canapé, totalement nue, attrapa sa nuisette et fila à la salle de bain pour se préparer. Le tout étant d’être prête à temps à vrai dire. Elle n’avait que quelques minutes à s’accorder et elle en avait – malheureusement – conscience.

    Et ce fut le cas. Il ne lui fallut pas plus de vingt minutes pour être fin prête à Maria. L’heure du départ sonnait, et elle n’aimait en rien cela, bien qu’elle doive le faire pour de multiples raisons, celles-ci étant toutes connues d’Edward et de la brunette.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 6 EmptyDim 24 Juil - 17:08

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Flash-back

« Parce que ça en aurait ôté toute la magie de l’instant. Vous ne trouvez pas ? » Quelle blague ! Je fronçais les sourcils, sans même chercher à la quitter du regard. Elle ne pouvait même pas dire ne pas avoir été mise au courant que je serais professeur d'Histoire ici, dés la rentrée scolaire. Mais je le lui avais dit, sans trop le vouloir. Ça avait commencé par un « Vous êtes irlandais ? », et j'en étais venu à la raison qui m'avait poussé à venir ici et ce que je comptais y faire, d'un point de vue professionnel, bien évidemment. C'est ça, quand on a une grande gueule comme la mienne. Le fait est que parler à un inconnu de sa vie est beaucoup plus simple, car on sait qu'on ne le reverra jamais. J'avais donc sévèrement loupé mon coup avec celle qui est devenue aujourd'hui ma supérieure.

Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'elle semblait grandement amusée. Le petit sourire presque arrogant qu'elle arborait là, ne voulait apparemment pas quitter son visage une seule seconde, me faisant ainsi comprendre qu'elle m'avait bien eu, sur toute la ligne. Ah ! Et je ne pouvais absolument rien n'y faire, car elle, elle n'avait rien voulu me raconter sur sa vie. « C'est donc pour ça que vous avez préféré garder le silence sur votre passé ? Ou bien êtes vous réellement une professionnelle du silence ? » Je savais que je n'aurai pas une seule réponse à cela. Je croisais les bras contre ma poitrine. « Je tiendrai ma revanche boss. », lui lançais-je finalement avec un sourire on ne peut plus malicieux. Et voilà que je tournais les talons pour partir aussi rapidement que j'étais venu.


Fin du Flash-back

Je me réveillais dans les alentours de 6h15. Il fallu un quart d'heure à Maria pour se réveiller à son tour et pendant ce temps là, je la contemplais avec tout l'amour que je lui portais. Attendrissante, jusqu'au bout. « Salut... », murmurais-je avant d'échanger avec elle un baiser. À partir de là, nous nous accordâmes un réveil câlin, traduisant un au revoir difficile. Je n'avais pas envie qu'elle s'en aille et ce fut la raison pour laquelle cette expression de chien de battu s'était involontairement inscrite sur mon visage. « Il faut que je me prépare. » Je la laissais donc se lever et restais dans le canapé. Bien évidemment, je ne retenais pas un coup d'œil vers une Maria totalement nue. Ça aurait été stupide de louper ça.

Puis, vingt minutes plus tard, elle fut prête. J'étais à présent debout, avais enfilé mon jogging et avais même descendu la valise de la brunette, ainsi que son sac pour finalement les déposer à l'entrée. Puis je m'approchais d'elle, venais l'enlacer. « Tu fais très, très attention à toi. Vous ne sortez pas le soir trop tard. Et tu n'oublies pas de me téléphoner d'accord ? Et si tu as un problème, tu me préviens et je débarque le plus vite possible à New York. C'est ok ? » Nos regards se croisèrent avant que je n'esquisse un sourire. Bon d'accord, ce n'était que la troisième fois que je tenais ce petit discours. En même temps, j'avais tellement peur qu'il lui arrive quelque chose...

THE END
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 6 EmptyVen 19 Aoû - 19:59

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