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L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 18:28

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Cela pouvait paraitre un peu étrange, mais Maria ne se voyait pas mentir à sa fille, même si celle-ci n’était âgée que de quatre ans et demi. En se mettant à la place de l’enfant, Maria savait par avance qu’elle était loin d’être idiote et devait malheureusement avoir compris d’elle-même la signification de ce qu’elle venait de voir, ce qui venait également de la choquer au plus haut point – celui d’une petite fille de son âge tout du moins. De plus si, comme venait de lui dire Edward, Ambre était arrivée en pleurs dans leur chambre, Maria devait absolument se montrer franche et réconfortante envers sa fille. Ainsi, hors de question pour la brunette de dire des mensonges à sa propre fille. Tant pis. Elle devrait trouver les mots adaptés à une enfant de l’âge d’Ambre, mais il lui faudrait dire la vérité, en douceur, simplement.

    « Je vais lui dire la vérité, Ed. Maintenant qu’elle est tombée sur une telle scène, elle mérite au moins cela. »

    Quittant également le lit, la brunette se rhabilla, et décida de quitter de suite la chambre, n’attendant même pas Edward. Elle pensa sur l’instant que c’était une conversation qu’elle devait avoir en tête-à-tête avec sa petite fille. Se passant les deux mains dans les cheveux alors qu’elle se trouvait dans le couloir menant à la chambre d’Ambre, Maria poussa un long soupir témoignant à la fois de sa prise de courage et de la trouille monumentale qui émanait d’elle à l’instant même. Effrayant. Inspirer, expirer. Tout allait bien se passer. Frappant deux coups à la porte de la chambre d’Ambre – sur laquelle était inscrit le prénom de la petite d’ailleurs – Maria, n’entendant aucune réponse émanant de la chambre se permit d’entrer dans la dite pièce réservée exclusivement à la jeune Harrison ainsi qu’à ceux qu’elle autorisait à y pénétrer. En espérant simplement qu’elle ne refuserait pas l’arrivée de sa mère dans ce qui était, pour son esprit d’enfant, son donjon.

    « Chérie ? »

    Murmura Maria en passant tout d’abord la tête par la porte. Elle l’aperçut, assise sur son lit, une grosse peluche cheval dans ses bras comme pour se réconforter. Elle ne pleurait plus, mais semblait drôlement secouée par les tous derniers évènements. Maria s’en voulait déjà énormément. Mais le mal était fait, il fallait tâcher dorénavant d’effacer les traces à défaut de la blessure elle-même.

    « Je peux entrer ? »

    Toujours aucune réponse. Maria décida par elle-même d’entrer, et referma la porte derrière elle se fichant alors de savoir si son compagnon suivait ou non. S’approchant à pas de loup de sa fille, elle la vit se raidir et s’enfoncer contre son oreiller, ne lâchant pas d’un poil sa grosse peluche.

    « Je suis désolée mon ange. »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 20:16

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 Drive



« Je vais lui dire la vérité, Ed. Maintenant qu’elle est tombée sur une telle scène, elle mérite au moins cela. » J'observais Maria avec de grands yeux ronds et bleutés. Mh... à quatre ans et demi, je n'étais pas vraiment sûr qu'elle comprenne quoi que ce soit à ce sujet. À moins de lui faire tout un cours sur les besoins sexuels des êtres humains, et la façon dont on fait des bébés. Certes, à son âge, on pouvait se poser la question, mais jusqu'à maintenant, l'histoire de la cigogne semblait plutôt bien marcher. Après, l'éducation à ce sujet là, ils l'ont à l'école, dans la cour de récréation. Personnellement, c'est là-bas où j'ai appris le plus de choses : les gros mots, la drogue, l'alcool, la cigarette, la façon dont ont fait les enfants, les différentes positions sexuelles et j'en passe... Oui, on apprend tout à l'école, durant les pauses. C'est pour ça que je me suis toujours dit qu'il était assez inutile de vouloir préserver son gosse car en quelques années, il aura beau faire l'ange devant vous, il sera vulgaire avec ses camarades, connaitra tous les secrets de la levrette et de la sodomie, il fumera son premier pétard pour ''voir l'effet que ça fait'' et regardera les films érotiques à la télévision le soir, ou bien les films pornographiques sur internet. C'est tellement simple de cliquer sur un ''Oui, j'ai plus de 18 ans''. Bref... Quoi qu'il en soit, je doutais que Ambre allait comprendre quelque chose à ce que Maria semblait sur le point de lui expliquer...

La brunette quitta rapidement la chambre, me laissant là, encore quelque peu sonné par ce qui venait de se passer. Mon regard se perdit sur le mur juste en face de moi. En fait, je me demandais ce qu'avait Ambre pour être arrivée dans cette pièce, en pleurs, avant même de voir ce qui venait apparemment de la choquer. Probablement angoissait-elle à l'idée de passer plusieurs jours loin de sa maman. Certes, même si elle ne vivait avec nous que depuis décembre 2010, la fillette s'était habituée à avoir quelqu'un près d'elle, présente pour ses chagrins, ses bobos et autres maux. Même si Ambre et moi étions très proches, je ne pourrai jamais remplacer Maria. De plus, en vue de son bas âge, c'était la raison qui me semblait la plus logique. Un enfant a besoin de savoir sa maman près de lui. Je me souviens quand j'étais petit, j'ai eu beaucoup de mal à quitter les jupons de ma mère. D'ailleurs, mes frères adoraient se moquer de moi là-dessus. Lorsque je me trouvais dans ses bras, j'avais la sensation que tout allait bien. Quand j'étais malade, j'étais persuadé que sa simple présence me guérissait. Quand je n'arrivais pas à dormir le soir, je savais que trouver refuge dans ses bras me rendrait plus serein de m'aiderait à passer une bonne nuit. Certains enfants arrivent plus facilement à couper le cordon. Pour ma part, j'ai réellement eu du mal. Petit, ma mère, c'était toute ma vie, celle que j'aimais le plus au monde. On m'aurait demandé de choisir une seule personne avec qui passer le reste de mon existence, j'aurai répondu « Maman ! » sans aucune hésitation, cela ne voulant néanmoins pas dire que je n'aimais pas les autres membres de ma famille.

Finalement, je décidais de me lever et de quitter la chambre, afin de me diriger vers celle de la fillette. La porte était refermée. Je m'avançais jusqu'à cette dernière et passais discrètement ma main sur la clenche, afin d'ouvrir. Je restais dans l'encadrement de la porte, me faisant tout petit, et observais la scène. Ambre tenait sa grosse peluche dans les bras, comme pour se réconforter. J'eus envie de lui faire un câlin juste pour la faire sourire.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 21:41

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Ambre, recroquevillée sur son lit avec sa grande peluche regardait sa mère apparemment encore sous le choc de ce qu’elle venait de voir. Il faut dire qu’une scène comme celle-ci, on préfère tout autant l’éviter dans sa vie, sauf quand ça nous arrive à nous même, évidemment. Maria resta interdite en voyant sa fille dans cet état-là, par sa faute en plus ! Qu’allait-elle bien pouvoir lui dire ? Ou plus exactement, comment allait-elle bien pouvoir lui expliquer ce qu’elle venait de voir ? Une question bien difficile à laquelle aucun parent – pour ne pas simplement inclure les mamans dans ça – ne voulait avoir à faire un seul jour de leur existence.

    « Pourquoi tu étais sur papa ? »


    Et bam ! Mange toi ça dans les dents Maria O’Berkeley ! Se passant une main dans les cheveux, la brunette se rapprocha de sa fille et la fit s’allonger sur son lit, ce qu’Ambre accepta étonnamment sans trop de difficultés. Comme quoi…tout n’était peut-être pas encore perdu malgré la situation dans laquelle ils étaient plongés. Maria s’allongea aux côtés de sa petite fille de bientôt cinq ans.

    « Je pense que tu es assez grande pour que je t’explique ça, ma puce. Tu veux bien ? »

    La petite se contenta d’hocher brièvement la tête, ayant aperçu son père dans l’encadrement de la porte, Ambre fit comme si de rien n’était et vint prendre place tout contre sa mère, redoutant déjà son départ du lendemain matin. Rien que pour cela, Ambre ne voulait pas dormir, voulant alors veiller aux côtés de sa maman pour profiter au plus et au mieux de la présence de celle-ci jusqu’à son départ le lendemain matin. Ambre se demandait sans aucun doute comment elle allait pouvoir tenir bon sans la présence de sa chère et tendre ‘mamounette’ comme elle aimait l’appeler.

    « Tu sais que papa et moi on s’aime très fort, tu le sais ça ? N’est-ce pas ? »
    « Oui… »
    « Eh bien, quand deux personnes comme papa et maman s’aiment très fort, ils se font des câlins. »
    « Alors…vous vous faisiez un câlin ? »
    « Exactement mon ange. »
    « Alors t’avais pas mal… ? »

    Après un moment d’hésitation, la brunette répondit peu sûre.
    « Non. »
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 22:16

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 Drive




Je restais là, dans l'encadrement de la porte de la chambre, les bras croisés contre mon torse nu, le visage emprunt sérieux. De là, j'observais la scène qui se déroulait sous mes yeux. Maria tentait de faire comprendre à la fillette que ce qu'elle avait vu, n'était autre qu'une grande preuve d'amour entre son papa et sa maman, et que malgré les gémissements étouffés le plus possible, ils se faisaient plaisir, et non pas mal. Après tout, un enfant ne connaissant rien à cela, pourrait rapidement croire qu'ils se font mutuellement souffrir. Mais ce n'était pas le cas, heureusement d'ailleurs. Je ne pus néanmoins difficilement retenir un sourire suite à la dernière question d'Ambre et à l'hésitation de ma compagne quant à lui donner une réponse. Puis je reposais mon attention sur la réaction de la fillette qui jugea sans doute plus judicieux d'arrêter cette conversation là et de parler de ce qui lui faisait réellement peur. Après tout, sa maman partait demain matin.

« J'ai peur... j'ai pas envie que tu partes... » Elle leva ses beaux yeux vers sa mère, toute triste, vulnérable. Bingo, j'avais tapé juste. Et j'estimais que je pouvais tenter de lui remonter le moral. Après tout, c'est avec moi qu'elle serait les prochains jours, donc autant que je mette les pieds dans le plat maintenant, non ? Ainsi j'ouvrais la porte et entrais dans cette chambre dont les couleurs vives et les peluches étaient les maîtres des lieux. Je pris place sur le lit une place, nous serrant pour être à trois dedans, en je m'allongeais à côté d'Ambre. Je croisais le regard de Maria, alors que je caressais les longs cheveux châtains de ma fille. « Ta maman va revenir vite tu sais. », lui avouais-je, quelque peu triste en vue de la moue qu'elle faisait. Je ne supportais pas la savoir dans cet état. « Et si j'arrive pas à dormir ? Et si je suis malade ? J'ai besoin de maman moi... » C'était tout à fait normal qu'elle angoisse. À à peine cinq ans en même temps...

Je glissais mes lèvres sur sa tempe pour y déposer un doux baiser. « Et bien si tu n'arrives pas à dormir, ou bien si tu es malade, je serais là moi. Et je te ferai plein de câlins. Tu ne remarqueras même pas que ta maman ne sera pas à la maison tellement je m'occuperai bien de toi ! » Je lui adressais un clin d'œil avant de la chatouiller. Elle se mit à se débattre en riant, avant que nous nous calmions tous les deux. « Dis toi que si vraiment tu n'allais pas bien, maman elle n'est pas si loin que ça, elle rentrera aussitôt si tu avais un problème. » Rapidement, cela sembla rassurer la petite qui paraissait moins apeurée par la situation. J'approchais mes lèvres de son oreille et venais lui chuchoter, tout en observant Maria dans les yeux : « Si maman ne va pas à New York, elle ne pourra pas te ramener un cadeau de là-bas. » La fillette me regarda dans les yeux avec insistance. « Oui tu as raison ! » Je ne pus retenir un rire. Les femmes, toutes les mêmes !

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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 23:02

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Alors que Maria pensait démarrer ce qui semblait être une bien longue conversation avec sa propre fille sur un sujet considéré comme tabou dans bien des familles américaines – et comme d’autres dans le monde d’ailleurs – la brunette fut surprise d’entendre sa petite fille partir sur un tout autre sujet de conversation, tout aussi difficile d’un certain point de vue ; son départ pour New-York. Se pinçant les lèvres en l’écoutant très attentivement, la brunette fut on ne peut plus soulagée de voir son compagnon débarquer dans la chambre pour venir prendre le relai et aider à réconforter la petite Ambre Harrison. A croire qu’Edward trouvait toujours les bons mots avec les gosses, la preuve, il fit en sorte de calmer les craintes de la petite fille et il y parvint de la meilleure manière qu’il puisse être. Bon, d’accord. Il n’est pas très conventionnel de rassurer les mômes en leur faisant du chantage aux cadeaux, mais pour le coup, si ça pouvait rassurer un tant soit peu la petite, Maria ne ferait guère la fine bouche et serait bien contente si Edward arrivait à ses fins de cette manière. Après tout, c’en était une comme une autre, surtout ce soir, au vu de ce qui avait pu se passer quelques minutes plus tôt, lorsqu’Ambre avait découvert ses parents en train de s’adonner à un plaisir lui étant totalement inconnu – et fort heureusement d’ailleurs !

    « Tu vois ma puce, je serai très vite rentrée à la maison. Et papa sera là, tout comme Seth et Jade. »
    « Seth m’aime pas. »
    « Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes, bien-sûr qu’il t’aime Ambre, tu es sa petite sœur. »


    Embrassant tendrement sa fille sur le haut de son crâne, Maria comprit bien vite au silence de la part d’Ambre qui suivit que cette dernière n’y croyait pas franchement. Mais pourtant, Maria elle, y croyait et dur comme fer qui plus est. Elle avait besoin d’y croire, besoin de se dire que les enfants s’aimeraient – à défaut que ce soit déjà le cas – comme s’ils étaient tous issus du même sang. Après tout, est-ce si important aux yeux d’enfants de leurs âges qu’ils soient du même sang ou pas ? Savaient-ils déjà ce que les liens du sang signifiaient ? Certainement pas…alors…

    « Tout ira bien mon amour, d’accord ? »
    « Je peux dormir avec vous ? »

    C’était bien la première fois qu’Ambre posait une telle question à Edward et Maria, et la brunette ne sut quoi répondre. Voilà pourquoi elle releva la tête croisant alors le regard de son homme lui demandant de la sorte ce qu’ils étaient vraiment censés faire maintenant.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 23:31

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 Drive




Quand on est parent, on ressent le besoin de savoir son enfant en bonne santé, d'une part, mais également heureux. On veut le meilleur pour eux et quand je voyais Ambre, des larmes à peine séchées sur les joues, ça me déchirait le cœur. On dit parfois qu'il est impossible d'aimer un enfant que l'on a adopté comme étant le notre. Je trouve ça totalement stupide, faux, et bon pour les parents frustrés qui souhaitent se rassurer. Ambre Harrison est ma fille, que ce soit biologiquement ou pas. Je l'aime, je la protège, j'entretiens une relation de complicité avec elle. Certes, c'est encore différent avec Maria, car un lien fort et indestructible est né entre elles. La relation que l'on a avec sa mère est sans égal, même si celle que l'on possède avec son père, peu être également privilégiée.

J'avais visiblement réussi à rassurer la petite. Du moins en partie. Et quand Maria expliqua à la fillette que je serai présent pour elle, tout comme Seth et Jade, je fus surpris des paroles d'Ambre. « Seth m’aime pas. » Bien sûr que si il l'aimait. Et je n'en doutais pas une seule seconde. La raison ? Les jumeaux sont dans leur bulle, et même s'ils ont beaucoup d'amis, ils ne laissent que très peu de personnes s'approcher autant d'eux. C'est différent avec Ambre. Ils l'ont accepté dés le début et l'on considérée comme leur nouvelle petit sœur, même si je ne cache pas avoir un peu stressé quand nous les avons menés à se rencontrer. Si Seth n'avait pas apprécié la fillette, il l'aurait ignorée, ne lui aurait prêtée aucune attention. Et à ce que je sache, c'était souvent lui qui allait vers elle pour qu'ils jouent ensemble. Après, je comprenais qu'elle puisse douter de leur relation dans le sens où ils se battent l'un contre l'autre pour attirer davantage l'attention de Maria. À côté de cette petite jalousie réciproque, un vrai lien de fraternité s'était créé en quelques mois seulement.

Je n'eus pas vraiment le temps de rassurer la fillette que cette dernière nous demanda si elle pouvait dormir avec nous, ce qui n'était encore jamais arrivé. O'Berkeley ne sût apparemment pas quoi répondre, dans la mesure où nos regards se croisèrent et qu'elle me demanda silencieusement ce que nous devions faire. Je restais un instant silencieux. Il ne faut pas habituer un enfant à dormir avec ses parents, mais dans la mesure où ça n'était encore jamais arrivé, nous pouvions bien faire une petite entorse à la règle pour une fois. En contrepartie, cela voulait dire rester dans la frustration sexuelle la plus totale et nous devrons attendre plusieurs jours avant de profiter l'un de l'autre. À moins que demain matin, nous trouvions un petit moment à nous accorder discrètement dans la salle de bain. Je me mordillais la lèvre inférieure, pensif, avant de tourner la tête vers Ambre qui m'observa avec de petits yeux suppliants. Mais avant tout, je voulais régler une petite chose.

« Pourquoi tu dis que Seth ne t'aime pas ? » Ambre baissa un instant les yeux, et tortillais ses doigts les uns avec les autres, dans un geste anxieux. « Il me cri des fois dessus... » Je ne pus retenir un petit sourire amusé. « Toi aussi des fois tu lui cris dessus. Et pourtant, tu l'aimes, non ? » Elle releva ses beaux yeux et hocha la tête en me regardant. « Et bien c'est pareil. Lui aussi il t'aime beaucoup, même si des fois vous vous disputez. » Elle ne sut pas vraiment quoi répondre, visiblement assez sceptique. « Si il ne t'aimait pas, tu crois vraiment qu'il serait resté avec toi et aurait passé toute la journée à jouer à tes jeux préférés quand tu étais malade la dernière fois ? » Elle sembla réfléchir. « Alors il m'aime bien ? » Nouveau sourire de ma part. « Il t'aime beaucoup même ! » Elle sembla ravie par cette nouvelle. Je la prenais dans mes bras. « Et oui, bien sûr que tu peux dormir avec nous. » J'avais accepté dans la mesure où Maria n'avait pas répondu et m'avait demandé silencieusement ce que j'en pensais. Je lui faisais un énorme bisou sur la joue. « Allez, file dans la chambre, on arrive. » Elle n'hésita pas, et fila en courant notre chambre, sa peluche toujours dans la main. Je tournais la tête vers la brunette et venais lui voler un baiser. « Je ne te laisserais pas filer comme ça. Lève toi plus tôt demain, et on finira ce qu'on a commencé, n'importe où, mais à l'abri des regards indiscrets. » Je lui mordillais le lobe de l'oreille. « Viens, on va se coucher. » Je me levais du lit de la petite, et tendais la main vers Maria, avec un beau sourire au coin des lèvres.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMar 12 Juil - 23:47

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Seth qui n’aimait pas Ambre ?! Alors là, Maria aurait absolument tout entendu ! Bien-sûr qu’il l’aimait, et d’ailleurs, Edward ne tarda pas à rétablir la vérité quant à ce sujet ne devant – selon Maria comme Edward – surtout pas rester en suspens. L’instant était presque trop rare pour ça à vrai dire. Ambre était rarement aussi calme que maintenant. En même temps, les évènements aidaient grandement à son calme, bien que de façon objective, la petite fille devrait déjà être en train de rêver de prince charmant et de belle princesse enfermée dans un donjon que le chevalier viendrait sauver. Bref. Écoutant ensuite le bel Irlandais dire à leur fille qu’il était d’accord pour qu’elle dorme avec eux, Maria se mit à sourire, ravie, en voyant la petite le sourire aux lèvres partir presque en courant avec sa grande peluche entre les bras. C’est alors qu’Edward lui fit comprendre à sa manière qu’il était absolument hors de question qu’ils en restent là où ils avaient dû en rester à cause de l’incident avec Ambre tout à l’heure. Elle esquissa un sourire, pensant déjà aux « au revoir » qui l’attendaient, elle n’allait certainement pas le regretter, bien au contraire même. Prenant sa main par la suite pour quitter le lit, aidée par son compagnon, la brunette ne retint un court instant, lui vola un tendre et amoureux baiser et lui chuchota :

    « Tu as conscience que sa peluche va nous prendre toute la place dans notre lit ? »

    Souriant de nouveau, amusée par l’idée qu’elle se faisait déjà de ce retour dans leur lit, la brunette entraîna son bel Irlandais hors de la chambre de leur fille, dont Maria n’oublia pas d’éteindre la lumière en sortant et ils se rendirent ensemble dans leur chambre, où les attendait déjà Ambre, au beau milieu du lit, à moitié en train de s’endormir. Eh bien…il n’en fallait décidément pas beaucoup à des petits bouts de chou comme ça ! Maria aurait bien aimé être dans le même cas que sa fille présentement. En effet, la brunette n’était pas certainement de pouvoir trouver le sommeil aussi aisément que semblait pouvoir le faire sa fille en ce moment, et pour cause, elle allait se poser mille et une questions sur le déroulement de sa journée à venir, de son arrivée dans la Big Apple, de tout plein d’autres choses qui faisaient de Maria la femme qu’elle était, c’est-à-dire une femme anxieuse par nature.

    Se couchant aux côtés de sa fille pendant qu’Edward prenait place de l’autre côté, Maria caressa tout doucement les cheveux d’Ambre, et soupira. Elle n’était plus bien sûre que vouloir les laisser maintenant que ceci était arrivé…et pourtant, il le fallait.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyMer 13 Juil - 19:22

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 N56eiv L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 Drive




Je savais que la simple idée de savoir qu'elle allait pouvoir dormir avec nous, Ambre se sentirait beaucoup mieux et serait beaucoup plus facilement en proie à un long sommeil réparateur. Bien évidemment, accepter qu'elle passe la nuit avec nous, coupait net l'idée de passer une nuit intime, et pas seulement sur le plan sexuel. J'aurais aimé passer la nuit dans les bras de Maria, profiter de ses câlins, de ses baisers, de sa tendresse et ce, avant qu'elle parte pour quelques jours. Néanmoins, être parent, c'est aussi faire des concessions. Dans la mesure où Ambre n'allait pas bien, je n'hésitais pas une seule seconde : j'étais prêt à abandonner l'idée de me retrouver seul avec ma future femme, et ce, pour rassurer la petite fille qui dormira donc avec nous. Cela ne me gênait pas vraiment. Je préférais la savoir avec nous, en train de dormir avec sérénité, plutôt que dans sa chambre, en pleurs, mais ne voulant pas nous réveiller, de peur de se faire disputer. On pourra dire de moi que je suis un papa-poule, mais ce n'est pas maintenant que je vais changer.

Je me levais donc du lit et tendais la main vers Maria qui ne tarda pas à la saisir. Ainsi je l'aidais à se mettre sur ses pieds. Et rapidement, comme deux amoureux transis d'une quinzaine d'années, nous échangeâmes un baiser fougueux et rempli d'amour. Je pressais la jeune femme contre moi en glissant mes mains à plat contre ses fesses, à l'intérieur même de son sous-vêtement. « Tu as conscience que sa peluche va nous prendre toute la place dans notre lit ? » Je ne pus retenir un rire, alors que je penchais la tête vers elle pour lui chuchoter au creux de l'oreille : « Tant mieux, comme ça on sera obligé de dormir par terre et on pourra faire plein de cochonneries. » Bien évidemment, je plaisantais. Je ne pourrai jamais faire une telle chose en sachant une de mes filles présente, à quelques centimètres à peine de nous. Mais j'avais envie de décrocher un nouveau sourire à la brunette, tellement je trouvais ce dernier charmant.

Nous nous dirigeâmes ensemble dans notre chambre où Ambre était déjà allongée dans le lit, en plein milieu de ce dernier. Je ne pus retenir une expression amusée. Je retirais mon jeans, et fouillais dans l'armoire pour attraper un jogging. Il est très rare que je dorme avec un ''pyjama'', même en hiver, le simple boxer me suffit, voir la nudité la plus totale. Mais là, en présence de ma fille, je trouvais plus judicieux de me vêtir un minimum, même si elle avait déjà eu l'occasion de me voir en débarquant dans la salle de bain pour me demander si je pouvais lui faire des crêpes... Et dans sa plus grande innocence, elle n'avait pas posé une seule seconde l'attention sur ce que j'avais entre les jambes. Pour elle, j'étais avant tout son papa, donc probablement dénué de sexe dans son esprit. Ce n'est pas plus mal d'un côté.

Enfin, je venais me glisser sous la couette. De cette façon, Ambre se trouvait juste entre nous. Je croisais le regard de Maria et lui adressais un beau sourire en coin. Je me penchais doucement vers elle et venait lui voler un baiser. « Je t'aime. », murmurais-je.
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MessageSujet: Re: L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. - Page 3 EmptyJeu 14 Juil - 13:40

Maria & Edward
« Don't be mad, I love you. »



    Maria alla se coucher auprès de sa fille entourée de ses parents. Quelle meilleure méthode que celle-ci pour s’endormir tranquillement et s’adonner au plaisir des rêves doux et joyeux qu’une petite fille fait en général… Elle sembla s’endormir rapidement, la preuve, elle ne remua même pas d’un centimètre lorsque ses parents bougèrent un peu pour pouvoir échanger un dernier baiser pour se souhaiter une bonne et agréable nuit. Se mettant dans une position suffisamment agréable pour pouvoir s’endormir, Maria n’y parvient malheureusement pas comme elle l’aurait souhaité. Trop de questions lui trottaient dans la tête à cet instant, et rien ne parvint à les lui faire oublier le temps de quelques heures, pour dormir un minimum quand même. Ne bougeant cependant pas ou très peu dans le but de n’alarmer personne, et surtout pas son compagnon qui soupçonnerait selon ses mouvements son anxiété, la brunette décida aux alentours d’une heure du matin de se lever quand même. Le tout se fit dans la plus grande discrétion. Elle souleva délicatement les draps de son côté, dégagea ses jambes en premières, puis sortit totalement du lit en replaçant convenablement les draps pour que personne ne se rende – presque – compte de rien quant à son départ. Se passant les deux mains dans les cheveux, Maria perdit son regard une courte minute dans la nuit profonde dans laquelle était plongée la ville de San Francisco. Puis, Maria se tourna vers le lit dans lequel se trouvaient Edward et Ambre, ayant apparemment rejoint les bras de Morphée. Tant mieux. Ils n’avaient pas à subir sa subite insomnie. Souriant face au tableau s’adonnant à ses yeux en ce moment, la brunette se saisit de la chemise d’Edward qu’elle mit, et quitta la chambre, en prêtant garde quant aux possibles bruits qu’émettrait la porte lors de son ouverture. Fort heureusement, rien d’audible ne fut à déclarer à ce moment-là. Quittant la chambre tout en refermant la porte derrière elle, toujours sans faire aucun bruit – hallelujah – la brunette alla vérifier que Seth et Jade dormaient également. Ce qu’elle eut d’ailleurs plaisir à voir lorsqu’elle eut ouvert avec délicatesse et prudence la porte de leur chambre. Seth avait déjà ôté les draps de sur lui, certainement gêné par la chaleur qui émanaient de ceux-ci. Il fallait dire qu’avec les hautes chaleurs de l’été en Californie, certaines nuits devenaient insoutenables – ce qui arrangeait certainement les adeptes des nuits blanches prêts à arpenter les rues de la ville à la recherche d’un quelconque amusement. Jade elle, contrairement à son frère, était enroulée dans ses draps. Sans doute était-ce un moyen de se protéger du monde extérieur, qu’en savait Maria, après tout ? Refermant ensuite la porte de la chambre des « petits » qui ne l’étaient plus tant que cela, la brunette entama sa descente des escaliers pour se rendre en bas, et en particulier dans la cuisine.

    Le sol était froid. Celui-ci était en carrelage, ce qui semblait le plus adapté pour une cuisine, en effet c’était facile à laver et évitait ainsi à Maria de grandes crises de nerfs comme elle savait si bien les faire quand quelqu’un faisait une tâche, puisqu’elle savait que cela serait aisément récupérable. Avançant jusqu’à l’évier, Maria s’appuya contre celui-ci, comme soudainement abattue par un sentiment qui lui sembla tout nouveau – celui du manque. Ne confondons pas, ce manque-là était tout à fait différent de ceux qu’elle avait pu connaitre jusqu’alors au sujet de ceux partis trop tôt, là, c’était un sentiment de manque vis-à-vis de personnes qui étaient encore bien là. N’était-ce pas pire que l’autre ? Elle n’osa guère se poser cette question. Soupirant, la brunette aux yeux bleu-vert releva la tête tantôt baissée et ouvrit le placard se trouvant juste au-dessus du plan de travail. Dans ce placard se trouvaient les verres et les tasses. Elle prit une de ces dernières. Quitte à ne pas dormir, autant profiter d’un petit moment de solitude en se faisant un thé aux fruits rouges qu’elle pourrait alors savourer sur les marches à l’entrée de la maison. Mettant de l’eau à chauffer, puis s’occupant de déposer un sachet de thé dans son ‘mug’, la brunette attendit quelques minutes avant que sa bouilloire lui indique par un petit bruit sifflant que l’eau était enfin chaude. Elle versa donc le liquide chaud dans sa grande tasse. C’était enfin prêt. Contrairement à Maria qui ne l’était pas du tout. Sa valise, elle n’était même pas certaine qu’elle soit terminée, mais étrangement ça ne l’inquiétait pas plus que cela. C’était autre chose qui la dérangeait, cette histoire de manque, toujours. Soupirant une nouvelle fois, la brunette déposa la bouilloire très chaude sur le plan de travail, sachant que rien ne risquait de chauffer excessivement là-bas. Elle vérifia avoir fermé le gaz. C’était fait. Elle n’avait plus qu’à s’emparer de sa tasse et sortir pour prendre un bon bol d’air qu’elle saurait chaud, et pas non pas frais, bien que cela soit espéré.

    L’air était lourd, comme elle s’y était attendue. Elle s’assit sur la première marche (en partant du haut de l’escalier) après avoir refermé la porte derrière elle. Pas un chat dehors. C’était surprenant pour une ville comme San Francisco, à cette heure alors que nous étions en plein mois de Juillet, mais Maria ne s’en étonna pas, sans pour autant se demander la raison de ce soudain vide intersidéral dans sa propre rue. A ses yeux, la question n’avait rien d’important, et elle avait tant à penser qu’elle ne voulait guère s’encombrer de ce genre de questionnements sans fondements à proprement dit. Portant la tasse à ses lèvres, la brunette émit un léger gémissement après que le liquide brûlant lui ait – sans vouloir trop en faire – incendié la lèvre inférieure.

    « Ça t’apprendra à vouloir brusquer les choses ! »

    Grommela-t-elle contre elle, en se rendant compte juste après avoir dit cela que ses mots prenaient un sens terriblement inquiétant. Et si elle n’était pas prête à laisser Edward et les enfants seuls durant quelques jours ? Si, en tant que mère, elle ne se pensait pas capable de les laisser sans elle ? Rien à voir avec l’idée qu’Edward se laisserait déborder avec les gosses – bien que Maria n’en doute pas un seul instant. C’était plutôt une question à savoir si, mentalement parlant, la brunette serait capable de se savoir loin de sa seule raison de vivre – sa famille.
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