the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyMer 8 Jan - 9:32

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Tumblr_mxig8i5EVt1spy7ono1_500
Aengus devant Aro : "Tu veux te battre? Tu veux te battre? Hein? Hein?"


Décembre. Si quelques semaines plus tôt, l’idée de faire des fêtes de famille l’avait transporté de joie, aujourd’hui, elle se décomposait. Décembre. Solitude et trop de publicités ou chansons s’amusaient à rappeler à quel point la famille pouvait être cruelle. Ses parents avaient quitté l’Amérique pour rejoindre l’Irlande. Ses frères avaient suivis le même chemin, sans elle. Son rôle s’abaissait à celui de garder la maison.

Aussi, la nuit l’agita de trop de questions. Tant de doute et de frustration sommeillaient en elle. L’alchimie entre ses souvenirs douloureux et l’idée que, bientôt, elle se retrouverait au point 0, avait facilement prit. Les cauchemars l’agitaient si violemment qu’elle ne pouvait plus dormir dans la même chambre que Pavel. Ses hurlements la sortirent de ses songes. Ses poings avaient cognés la table de chevet et la douleur commençait à l’élancer. Pourtant, le premier réflexe fut de tendre la main vers l’interrupteur pour apporter un peu de lumière à la pièce. Aussitôt, elle se rallongea en soupirant. Les paupières lourdes voilèrent à nouveau son regard. L’atmosphère s’allégea juste assez pour l’encourager à quitter son lit dans la hâte. Le pas se précipita vers la sortie. Pas le temps pour enfiler autre chose qu’une petite veste en jean. La plante de ses pieds martelait le sol dans un clapotis rassurant. L’allée de Grec s’offrit un elle un temps avant de la déposer dans le parc. Un soupir d’aise lui échappa tandis qu’elle s’amusa à marcher sur l’herbe. Drôlement moelleux. Évidemment, la fraicheur de l’ensemble ne tarda pas à lui geler un ou deux orteils. Pourtant, l’idée de faire demi-tour, chose évidente dans sa situation, ne lui effleura pas l’esprit. Non. Les larmes commençaient à perler sur ses joues. Ces moments là l’insupportaient. Après l’euphorie, souvent provoquée par des soirées et un surplus d’alcool, la tristesse s’installait. Aussi, les larmes devenaient impossibles à retenir. La situation la poussait alors à marcher, errer sans but. Alors pour calmer ses émois, une marche de plusieurs heures s’en suivi, avant, qu’épuisée, elle en cherche un coin où se reposer. A trop renifler et sangloter, elle se fatiguait. Mais où serait-elle tranquille ? La réponse arriva d’elle-même. Son regard venait de se poser sur l’un des plus grands arbres du parc et soudain, l’envie irrésistible de monter au sommet se fit sentir. Une vieille habitude qu’elle ne comprenait pas. Quel intérêt de monter là haut ? Malgré tout et sans le réaliser, Aengus termina sa petite marche au pied d’un arbre. Assise en tailleurs sur le sol, ses genoux remontèrent contre sa poitrine pour laisser ses bras encercler ses jambes. Le nez entre le sommet de ses cuisses, le sommeil la gagnait. Bien sûr, ainsi habillée, elle risquait de finir congelée au petit matin, mais l’alcool coulait encore à flot dans ses veines, assez pour brouiller son esprit.
Heureusement, des bruits de pas troublèrent la quiétude du moment.

« Hey… » Pesta Aengus en ignorant qui, pourquoi et l’état du nouveau venu. « Tu peux pas marcher moins fort hein ? J’ai sommeil moi. Tu vois pas que tu réveilles les autres ? »

Et si… et si elle ne s’était pas réveillée ? Si en se rallongeant, Aengus s’était rendormi, pour mieux se lever par la suite. Somnambulisme. L’excès de médicament pouvait provoquer ce genre de phénomène. Bondissant d’un seul coup pour se trouver sous le nez d’Aro, elle tendit le bras aussi haut que possible pour atteindre le point le plus proche. Pas gagné avec la montagne qu’était le bonhomme. Et non, elle ne lui présentait en rien sa chair de poule.

« Pinces moi. Faut que je sache si je dors. »

Les effluves d’alcool n’aidaient absolument en rien. Pire encore, le froid devenait douloureux. La douleur. En repensant à son idée, une rapide évaluation du potentiel du garçon s’effectua. Grand, carré, grand, musclé, GRAND… Bon sang mais, il était immense, presque trop ! Il devait venir d’une autre planète. Forcement ! Est-ce une raison suffisante pour être certaine de dormir ? Non, dans la réalité, elle avait croisé Aro, aussi grand et aussi solide. Il n’avait rien d’un martien ! Alors comment être sûr d’être éveillée ? Réalité ou non, elle était sûre d’une chose.

« Non attends ! » S’écria Aengus en retirant son bras en vitesse pour le coller contre sa poitrine et le caresser. « Ca va faire mal et ça va me réveiller… J’ai besoin de sommeil moi. Hum. Attends… » Comment est-ce qu’elle allait résoudre cet épineux problème ? « Demande à l’arbre si je dors ! S’il répond, c’est que je dors !»

Voilàààà ! Tout simplement ! De quelques doigts, elle lissa ses joues, comme pour effacer les potentiels résidus de larmes. C’est qu’elle n’avait jamais parlé à un arbre de sa vie alors, elle préférait avoir une bonne tête pour une rencontre. Quoique, il l’avait déjà vu, elle et sa nuisette ivoire un peu plus tôt.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyJeu 16 Jan - 23:05

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Et Aro face à Aengus : Quelle créature étrange ! Je me demande ce que c'est ... ?

Depuis ce qui était arrivé, je n’allais plus à la faculté. Ce n’était pas par crainte d’être à nouveau embarqué pour un crime que je n’avais pas commis par des policiers plus intéressés par l’idée de tabasser du nègre, que le fait que je ne sache plus vraiment où j’en étais. Peu de choses avait changé depuis que Caitlin avait été hospitalisée. Par prudence, je n’étais jamais allée la voir, de peur sans doute que certains croient que je vienne « achever » le travail que j’avais commencé dans cette maison. Et puis, elle avait tout ses amis qui étaient passés la voir, pendant que je me dissimilais à l’ombre des arbres, juste devant le bâtiment de l’hôpital. J’avais au moins l’assurance qu’elle n’était pas seule à surmonter cette épreuve. Pour le reste, j’avais pris mes dispositions pour passer quelques temps hors de chez « moi », soit, chez le tuteur chez qui je résidais maintenant depuis plus de 6 ans déjà. Evidemment, il avait été informé du drame qui s’était joué, et évidemment, il avait appris que j’étais suspecté dans cette affaire. Nous avions déjà  une relation conflictuelle, en raison de désaccords constants sur la manière dont je devais mener ma vie. Ce nouvel élément avait mis un peu plus d’eau dans le gaz. J’avais préféré prendre l’air, quelques jours, quelques semaines, ou pourquoi pas, quelques mois, le temps d’y voir plus clair. Pourquoi ne pas changer de ville ? De vie ? Tout recommencer. N’est-ce pas ce que je fais déjà à chaque fois. J’avais juste emporté ma brosse à dents, quelques sous, ma guitare accrochée à mes épaules car je n’aurai jamais pu m’en séparer, et c’était ce soir que j’avais quitté mon doux foyer.

Je crois que ça doit faire plus d’une heure, maintenant, que je marche. J’avais évité les transports en commun pour ne pas être repéré. Un grand métis d’un mètre 90 110 kg, c’est facilement repérable parmi la foule. J’avais besoin d’être au calme, pour réfléchir ou au contraire, ne plus penser à rien. Vêtu d’un simple sweat vert, d’un pantalon kaki qui trainait un peu, et de mes vieilles baskets montantes en cuir marron, je parcourais actuellement le dernier parc avant de dépasser la frontière qui séparait cette ville d’une autre. Je ne savais pas encore où mes pas me mèneraient, mais je souhaitais surtout quitter la civilisation, m’enfoncer dans une immense jungle où il n’y aurait plus que les animaux de la forêt pour m’entendre crier ma colère et mon désarroi face à un monde dont je ne comprenais rien et qui ne m’avait jamais accepté, parce que trop différent. Je ne m’étais pas imaginé croiser ce soir, un oiseau de la même espèce que moi. Tout aussi bizarre, tout aussi avide de liberté. Un oiseau aux ailes brisées.

Une voix, que je ne reconnais pas encore avant de m’être approché. Une jeune fille endormie sous un gros arbre, ou plutôt qui cherche un sommeil que jamais elle ne trouverait. Comment s’appelle t-elle déjà ? Aengus ? Elle est irlandaise, si j’en crois les bruits de couloir. Ce que ça peut m’apporter ? Rien du tout, j’aime juste écouter. Sa main qui se tend vers moi, pourquoi ? Par instinct, je me penche un peu en arrière. Non, ne me touche pas. Je me méfie des blancs qui me touchent. Plus encore lorsque ces blancs sont des femmes. Te pincer, vraiment ? Mes yeux se posent sur son bras. Trop maigre. Si je la pince, j’aurai peur de lui briser les os. A défaut, mon doigt effleure à peine le creux de l’une de ses joues, avant de se retirer brusquement comme par peur d’être contaminé. « Je crois qu’il est endormi. Je ne veux pas le réveiller. » murmurai-je en caressant l’écorce de l’arbre en question de ma main libre. « Si tu écoutes bien, tu peux entendre ses ronflements à travers son feuillage. » ajoutai-je avec un bref sourire. Les puritains parleraient eux, du bruit du souffle du vent contre ses branches. « Tu devrais peut-être rentrer chez toi. Il va pleuvoir sous peu. » La météo et moi, une longue histoire. Et je ne me trompais jamais, soit dit en passant. Mes origines hawaïennes et africaines, sans doute, qui faisaient de moi un « medium » hors pair dans ce domaine.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyVen 17 Jan - 11:47

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Aengusarbre-435c6d2
Si l'arbre avait réellement parlé

Il était grand, comme ses cheveux. Pourquoi un homme portait des cheveux longs ? Déjà Benedikt avait de jolies frisettes qu’il avait fait couper. Il avait choisi de rentrer dans les rangs, au moins physiquement. Mais celui là, de bonhomme, il avait l’air dans un autre monde. Est-ce dans le même qu’elle ? Dur de savoir.  Sortie de sa contemplation par un geste du jeune homme, elle se raidit. Que faisait-il ? Ses doigts s’approchaient un peu trop près, beaucoup trop près… Tournant le visage en direction de son index, la blonde fit claquer ses dents non loin de la chair du jeune homme. Non, la morsure n’aurait jamais abouti. Mais la mise en garde semblait particulièrement claire. On ne touche pas ! Ce garçon ne devait pas avoir l’habitude de fréquenter des personnes dans son genre, à elle. Dans cet état, l’alcool et son esprit dérangé ne savaient absolument pas ce qui était réel ou non, pire. Ils étaient incapables de réagir sainement, comme éternellement sous le coup d’un danger.

Mais rapidement, Aro trouva la réponse appropriée. Entrer dans son monde et son petit univers de poésie s’avérait à double tranchant. D’un côté, il gagnait en sympathie et domptait la belle en détournant son attention. Aussitôt, son nez se redressait vers la cime de l’arbre pour mieux entendre les ronflements.

« Booooonne nuiiiiiit ! » Chuchota Aengus en caressant l’écorce de l’arbre d’un geste tendre. « Il pleut déjà depuis longtemps. » Annonça Aengus sans plus vraiment oser détacher son regard de son arbre.

Des larmes, de la pluie… C’était pareil non ? Depuis combien de temps est-ce qu’il pleut sur son cœur ? A croire que tout dégouline de son palpitant, une pluie salée dans laquelle elle craint de se noyer. Mais un haussement d’épaule se résignait à accepter la situation.

«Je suis chez moi. » Précisa Aengus sans avoir l’air plus alarmée que ça.

Dans sa tête, la confrérie des gammas ressemblait à sa maison. Pourtant, être Aengus ne lui apportait qu’une sensation  étrange, celle d’être une usurpatrice.

« C’est loin chez toi ? » Demanda Aengus en s’arrachant à la contemplation de son arbre qui dort. « Je vais te raccompagner pour pas qu’on te mange. On dirait que t’as une crinière et que t’es un lion… Les gens y aiment pas les lions !  Chez moi, y a des sangliers… C’est pas trop pareil mais c’est pas sympa un sanglier. C’est comme un gros cochon mais avec des défenses ! Comme ça qui mangent Obélix et Astérix ! Ca te gêne pas pour manger, ta crinière ? Ca doit faire ramasse miettes non ? Ca pique pas les gens quand tu leur fais des bisous ? Ca chatouille peut être… Je n’aime pas. Je sais pas pourquoi ca m’énerve. J’ai jamais touché un lion et tout mais j’ai déjà mangé du sanglier… Enfin je crois. J’ai vu ça sur les photos de l’album de chasse de mon grand père !»

Son don de passer du coq à l’âne pour ensuite revenir au coq avait un côté fascinant ou exaspérant, au choix. Aro n’avait rien de familier, rien d’étranger non. Sa famille l’aurait lynché pour sa couleur de peau mais du point de vue d’Aengus il avait juste un peu brûlé, prit trop de coups de soleil, des coups de la vie.  Mais sans lui laisser le temps de répondre, elle se souvînt. La joie d’avoir des souvenirs…Certes, ça ne remontait qu’à un ou deux voir trois mois mais c’était la preuve que sa mémoire fonctionnait.

« ARO ! Tu t’appelles Aro !!! Même que mon rat, il s’était caché dans ton sac ! Il est mort en mangeant du fromage. C’est plutôt une jolie mort pour un rat… »

C’était plutôt sa mère qui l’avait empoisonné, lasse de devoir le supporter. Laissons Aengus croire qu’il avait eut une belle mort.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyLun 20 Jan - 18:41

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Les chats ont vraiment tendance à bondir comme des ressorts pour pas grand chose, j'ai remarqué  laugh 

Je savais depuis longtemps que cette fille était différente. Comment ? Faut qu’il y ait une raison ? Les gens ont coutume de croire que si l’on sort du lot, c’est forcément qu’il est arrivé un jour, quelque chose de pas ordinaire qui nous est arrivé. D’affreux, d’insolite, de trompeur, qui nous a changé. Dans mon cas, je dois admettre que ça se tenait. J’étais autrefois un enfant enjoué, trop curieux et insouciant. Aujourd’hui… aah aujourd’hui, tout a changé. Etait-ce la même chose pour Aengus ? Avait-elle été marquée par le destin ? Cela n’expliquerait pas tout, cependant. Cet effluve qui me fait froncer le nez. A-t-on forcément besoin d’avoir souffert pour se mettre à l’alcool ? Non, sur ce point, je suis catégorique. Mais la boisson aide à oublier… et la nuit offre une couverture parfaite à ceux qui, comme nous, sont des marginaux. Mais seule… elle était seule. Même si sa situation ne me regardait pas, même si nous ne nous connaissions pas assez pour que j’osa lui faire part de mon sentiment – encore que même si j’avais eu son autorisation, je n’aurai pas osé le lui dire de vive voix – j’estimai qu’il était dangereux pour une jeune fille, ou même un jeune homme … pour toute personne malhabile de ses poings, de traîner dans les rues, une fois la nuit tombée.

Il pleut ? Ah … je n’avais pas remarqué. Sûrement ma crinière et mon long manteau qui me protégeait du vent, de la pluie… des autres. Sa remarque, lâchée très négligemment me fit froncer les sourcils. Serait-elle sans abri, vraiment ? N’avait-elle point de famille qui pourrait l’héberger ? Même un ami ? Je ne peux croire qu’elle ne connait personne dans cette ville qui pourrait l’aider à quitter ce parc. Aussi, elle n’est là que parce qu’elle le veut bien, c’est son choix. Elle n’est donc pas sans abri, juste libre. Un sourire s’égare sur mes lèvres. Ce que j’aimerai être libre, moi aussi. Tu me fais une petite place ? Chez moi ? Mes yeux se portent sur le ciel, noir d’encre. Puis s’éloigne vers le noir des rues désertes. Pas un chat, pas un vivant, personne. Je m’arrête sur ce feu rouge clignotant, et ce panneau stop. Je renifle le pavé des routes goudronnées et pleure en silence de ses arbres qu’on a déracinés. « Je suis très loin de chez moi. » murmurai-je, rêveur en songeant à l’Afrique, ma mère, mon amie. Même après plus de vingt ans à ne pas l’avoir vue, je la porte encore dans mon cœur. Ma précieuse terre natale. Un joyau que je garde en moi en me promettant qu’un jour, oui un jour, je la retrouverai.

Cette fille est étrange. Ah, je l’ai déjà dit, pardon. Tout ce qui sort de l’ordinaire m’effraie et m’attire. Je me plais à m’imaginer avoir une discussion sérieuse avec Aengus. Est-ce possible ? Son esprit me semble tellement loin parfois, que je me demande si la Lune elle-même ne se met pas à sourire, attendri, à chaque fois que ses lèvres épellent un mot, prononcent une phrase censée être sensée. « Si, ça m’arrive d’avoir des miettes dans ma … crinière. » Elle parle de ma barbe, évidemment. Moi qui au départ pensais qu’elle faisait référence à mes cheveux. « Je… n’en sais rien. C’est une bonne question. Je ne leur ai jamais demandé, en fait. » Est-ce que je pique, lorsque j’embrasse ? Oh, c’est donc ça. J’ai tout embrassé. Les bras, les seins, les jambes, les cuisses, et même … mais jamais mes lèvres n’ont effleuré sa bouche. Est-ce ce baiser dont elle parle ? Celui de deux personnes amoureuses, ou tout du moins, aimantes ? Si c’est bien celui-ci, alors non, je ne pique pas. Parce que je n’ai jamais embrassé. « Tu penses que je devrais l’enlever ? » Ma barbe… elle me sert de protection contre le froid, et me rend plus vieux que je ne suis en vérité. Sans dire qu’elle me va, elle est disciplinée et ne m’a jamais fait faux bond, jusque-là. « Oui, je m’appelle Aro. Et toi, tu t’appelles Aengus. » répliquai-je, en dissimulant mon amusement derrière un léger froncement de sourcils. « Il y avait un rat dans mon sac ? » Je tente de me souvenir. Je ne m’en souviens pas. Qu’importe, une heure est passée, et je suis encore trop près. « J’ai été… heureux de te revoir, mais il faut que je m’en aille, maintenant. » La pluie a commencé. De fines gouttelettes qui perlent sur mes cheveux ramenés en une queue de cheval que je viens d’attacher. « Tu es sûre que tu n’as personne chez qui passer la nuit ? » Malgré la route que je dois emprunter, je ne peux me décider à l’abandonner ici, seule. La culpabilité me rongeait éternellement si jamais il devait lui arriver malheur. « Je …me retire quelques jours de la ville, tu peux m’accompagner si tu en as envie. » finis-je par ajouter. Il y avait une forêt, pas loin d’ici. Une forêt qui donnait sur un lac, encerclée par d’innombrables falaises. Oui, il fallait le connaitre cet endroit. Fort heureusement pour moi, j’avais eu un bon guide, le jour où je l’avais découverte pour la première fois. Depuis, elle est un peu mon lieu de culte. Ma bulle. Mon sanctuaire. Je n’y avais jamais emmené personne. Et pour cause, lorsque je me retirais du monde, c’était pour escalader les montagnes, dormir à la belle étoile, manger cueillettes et poissons de la rivière, ou encore, m’extasier devant le silence et la sécurité du monde de la forêt. Bref, tout le monde n’apprécie pas un tel voyage.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyMar 21 Jan - 23:18

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Tumblr_mz1jv0wnch...kao1_500-4373c75
Arooooooo
Et bienvenue chez les bleus de la part de Cailin!


S’il devait la couper, la tondre… ? Un temps, son imagination galopait sur les traits imaginaires et perdus en dessous de cette broussaille. Réflexion poussée à son comble et la femme riait de la multitude d’idées lui passant par la tête. Tantôt le menton formait une montagne sinueuse, tantôt la mâchoire se terminait en pointe et parfois même, les traits se pliaient à la forme de la barbe, comme une partie imbriquée dans le corps du garçon. L’envie de toucher pour connaître la tenta l’instant de s’interroger sur la profondeur de cette pilosité. Mais les doigts se rangèrent sagement au fond des poches de sa veste en jean tout au moins pour quelques secondes.

  « Je sais pas trop…  Ca m’irait bien à moi ? » Demanda Aengus en frottant son menton comme pour toucher une barbe imaginaire.

Le froid rongeait son corps jusqu’à l’os, marquant sa silhouette de la raideur caractéristique de la chair congelée. La température chutait presque autant que la palette des teintes présentes sur son visage de poupée alcoolisée. Les lèvres bleuies s’étiraient pourtant dans un sourire alors qu’il annonçait son départ. A trop se perdre dans les méandres de la réflexion et des longues interprétations qu’imposaient l’alcool, Aengus avait pu sembler absente, presque vide de toute étincelles de vie. Ses réponses silencieuses avaient probablement scellées la fin de leur conversation et de sa torpeur. Entrainée dans le mouvement par le départ d’Aro, Aengus s’anima. Frottant la plante de son pied nu contre son tibia, elle espérait un peu de chaleur. Marcher sous la pluie n’avait jamais été recommandé pour réussir à revenir en pleine forme. Elle fini par sautiller un peu, prête à marcher dans n’importe quelle direction. Seulement, une voix prit de court la blonde. Bizarre… le vent devait porter des mots lointains, comme un murmure, une confidence. Mais la deuxième question la laissa pantoise. Le regard remonta sur la montagne de muscles qui lui faisait face. Le suivre ? Ne devait-il pas partir ?

Pourtant dans cette tête remplie de vapeur éthylique et de questions en suspension, rien ne parvenait à naître dans la normalité. Le seul besoin primaire qu’elle parvenait à ressentir lui gelait les extrémités, excuse parfaite pour expliquer ses absences et raisonnements puérils.

« Y a des chaussures là où tu vas ? » Demanda Aengus en levant légèrement son pied pour montrer ses orteils qu’elle tortillait l’un contre l’autre. Ce geste avait pour but de la réchauffer sans pour autant parvenir à ses fins.

Autant, ses mains frottaient ses bras dans une tentative de rallumer sa flamme, autant l’eau qui dégoulinait lentement contre sa chevelure s’évertuait à tuer toute étincelle. Le cou se tordait mollement pour mieux analyser Aro. Au cas où il n’aurait aucune chaussure pour elle, Aengus fouillait sa petite tête dans l’espoir fou qu’une paire de chaussures lui tomberait sous le nez.

« C’est mouillé… » Annonça t elle pitoyablement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyJeu 23 Jan - 16:07

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Merci !  :cadeaucoeur:  De Caitlin ? Pourquoi, Aengus n'aime pas le bleu ?  The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. 277800 

Je souris, en l’imaginant porter une barbe, ou même une barbichette. Je ne crois pas que sa question appelait à une réponse, ce pour quoi, je me tais, en gardant cette image amusante en mémoire. Il faisait froid, et moi, je ne ressentais rien. Parce que j’étais plutôt bien couvert, et sans doute que ma pilosité et mes muscles contribuaient à me procurer une couverture satisfaisante. Ce pour quoi je n’avais pas entendu les claquements de dents de la jeune femme, jusque-là. Ni les frissons qui se propageaient à travers tout son corps, ni même la bruine qui se posait sur ses cheveux ou qui faisait dresser les poils de ses bras nus. Non, je n’avais rien remarqué de tout cela. Ni même qu’elle avait durant tout ce temps, les pieds découverts. Pas de chaussures, comment est-ce possible ? Lorsque je le remarquai enfin, mes sourcils se froncèrent pour la énième fois. Se pourrait-il qu’elle soit réellement à la rue ? Qu’il n’y ait personne pour l’aider ? Sur le moment, je ressentais de la pitié. Pas de celle que l’on trouve chez les gens riches face aux pauvres, mais celle d’une personne qui est déjà passée par de telles épreuves, et qui ne peut que se rebeller lorsqu’il se retrouve à nouveau face à elles. Et Aengus semblait si fragile, en comparaison, qu’elles finiraient forcément par la soumettre. Ainsi donc, je n’avais pas fait cinq mètres que la demoiselle m’interpella. Là, par la distance que j’avais instaurée entre elle et moi sans doute, je fus surpris de mon constat, et peiné de savoir que je n’avais rien dans mes maigres affaires, qui auraient pu l’aider. Faible, sale sûrement aussi, ruisselante, frissonnante. Elle me rappelait cette petite fille dans un livre que j’avais lu il y a des années déjà. La petite fille aux allumettes. Hélas, la fin ne fut pas celle espérée. « Tu te promènes souvent déchaussée ? »  Là non plus, je n’attendais pas de réponse. Ce n’était qu’un constat, amer et terrible. Sans prévenir, je fis donc demi-tour. Mes jambes s’affaissèrent, mes genoux se plièrent, et bientôt, mon dos se présenta à elle comme seul rempart à la souffrance que pouvaient lui causer les tourments du froid et des ampoules à ses pieds. « Grimpe, allez… »  murmurai-je avec douceur, en lui offrant un vague sourire pour la mettre en confiance. « Enfile ça, ça te tiendra chaud, à défaut de te protéger de la pluie. »  ajoutai-je en retirant ma veste en cuir pour la déposer sur ses frêles épaules. « Tu viens avec moi, ou je te dépose quelque part où tu seras à l’abri ? »  Non pas qu’avec moi, elle ne le serait pas, il y avait suffisamment de grottes dans le coin où je comptais me rendre pour nous protéger du mauvais temps, mais je préférais avoir son autorisation, avant de prendre une quelconque décision.  


CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyDim 26 Jan - 10:45

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Tumblr_mvrvnsh2si...zxo1_500-4388d07
Aengus: FAIT FROIIIIIIIIIIID!

Se promener déchausser ? Non… enfin si, peut être. Un haussement d’épaule répondit à sa question. En réalité, pas un seul instant l’importance de porter des chaussures lui était passé par la tête jusqu’à ce que le froid lui saisisse les entrailles. D’ailleurs, le regard qu’il posait sur elle lui déplaisait. Sentir ses pensées devenait aussi simple que ressentir la morsure du froid !

Le regard, penché sur son dos trop large, s’interrogeait sur les raisons qui poussaient un homme à ainsi s’incliner. A son tour, sa tête se courba pour mieux remonter le long de sa colonne. Un doigt atterrit dans les mèches de ses cheveux. Ils étaient doux. Une chape chaude et lourde tombant sur ses épaules lui arracha un sursaut. Sa veste ? Aussitôt, la blonde s’emmitoufla dans son nouveau cocon tout chaud.

« Merci. Je ne te montrais pas dessus. » Annonça-t-elle simplement avant de tendre la main pour attraper celle, immense, d’Aro. Hors de question de se servir d’Aro comme d’une bourrique ! Son poids ne l’aurait probablement pas réellement entravé mais elle tenait à rester éveillée. La chaleur de la veste et l’inaction qui l’attendaient sur le dos de son compagnon risquaient de la précipiter directement entre les bras de Morphée.

Tout en expliquant à Aro qu’elle devait à tout prix se réchauffer pour éviter de mourir ou de se changer en glaçon –ce qui revenait au même au final- elle entraina le garçon en direction de la confrérie des gammas.
Le hall n’était pas encore franchi que le bordel se faisait déjà sentir. Un véritable brouhaha assailli les oreilles de la blonde. Bizarre, elle n’avait rien entendu en partant.

« T’avais l’air d’un zombie quand t’es partie ! T’es somnambule ? » Demanda l’un des gamma, une clope au bec.

Lui arrachant sa cigarette pour la porter à ses lèvres, la blonde décida d’ignorer les autres. En serrant un peu plus la veste d’Aro, elle fut contente de l’avoir autour d’elle. Dans le fond son intimité se trouvait sauvé de la sorte. Pourtant, l’homme assit sur la table, attrapa le bras d’Aengus avec fermeté.

« Hey ! Ma clope ! Et c’est qui lui ? Qu’est-ce qu’il fou là ? »

Mais Aengus tira le col de la chemise pour jeter le mégot à l’intérieur.

« L’est avec moi. Taggle. » Affirma t elle, soudainement de mauvaise humeur.

Le garçon se dandina mollement pour faire tomber le tube incandescent, tout en pestant. Habituellement, Aengus était de meilleure compagnie, pensa-t-il avant que son attention ne tombe sur la carrure de l’homme qui accompagnait la présidente. Finalement, il allait retourner s’amuser avec les autres.

« Pavel doit être occupé dans l’autre piaule. On va aller dans celle de la présidente. » Expliqua Aengus à Aro, sans plus lâcher sa main. « Puis, après les questions…parce que là… »

Et bien elle comprenait qu’elle ne comprenait rien. Le cerveau déconnecté la poussait à agir de manière agressive, comme menacée. Le froid, la fatigue, la redescente… tant de chose la bouleversait. Probablement qu’elle se serait montrée aussi désagréable avec Aro s’il n’avait pas été calme et prévenant. Voilà, elle arrivait devant la porte de la chambre de présidente. La porte n’avait pas été fermée et on devinait aisément que le lit avait été occupé un temps plus tôt.  

Bien sûr, elle aurait pu le laisser tranquille, le laisser partir et suivre sa route. Pourtant, la veste sur ses épaules appartenait au garçon et Aengus tenait à lui rendre, mais une fois au chaud. Concrètement, même ses os semblaient congelés. Et puis dans le fond, il avait l'air aussi pommé qu'elle alors....

[HRP: j'ai pas mal avancé, mais si tu veux couper, y a pas de souci, suffit d'ignorer la suite =) ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyDim 26 Jan - 21:35

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

PTDR  laugh  
La réaction de Aro après avoir suivi Aengus.

Ah non, et pourquoi ? Est-ce que je suis encore trop haut pour qu’elle puisse grimper ou avait-elle peur que dans cette position, elle ne soit plus à même de pouvoir contrôler le moindre mouvement ? Silencieux et cherchant à comprendre, je me relève donc, non sans me demander où ses pas nous conduisent désormais que sa main s’est emparée de la mienne. Ce n’était pas par là. Non, pas par là que je devais, que je SOUHAITAIS me rendre. Où m’emmenait-elle ? Je comprends que nous retournons sur nos pas, à l’université, lorsque le préau de l’établissement me pique les yeux. Non pas ici. Je n’ai pas envie d’y retourner. Pas ce soir. J’ai besoin de réfléchir. Les études à domicile étaient tellement plus apprenantes pour moi. Personne pour me regarder comme une bête curieuse, aucun prof qui viendrait à m’interroger, pouvoir penser sans entendre constamment les chuchotements tout autour. Tiens, je ne le connais pas ce bâtiment… Une confrérie. Je ne les connaissais pas toutes, encore moins leurs résidences, mais cela ne faisait aucun doute. Ces regards belliqueux, ses mines patibulaires, cet air rebelle. Les Gamma. Pourquoi m’emmenait-elle ici ? Faisait-elle partie de cette confrérie elle aussi ? D’ordinaire, j’avais une bonne mémoire, mais là, elle me manquait. En cours de route, Aengus m’explique qu’elle cherche simplement un coin pour se réchauffer. Soit, mais moi, qu’est-ce que je viens faire dans cette histoire ? Je n’ai pas besoin de me réchauffer, je vais très bien. Tout juste quelques frissons depuis que je lui avais prêté ma veste, rien de bien méchant. Je ne suis pas à mon aise dans la foule, j’aurai peut-être dû l’en avertir. Et lui, qui c’est ? Ce type qui nous observe, une cigarette à la main. J’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. La cigarette elle, a déjà changé de propriétaire pour ma plus grande surprise. Tiens, elle fume. Rien de plus banal apparemment de nos jours. Je dois être l’un des seuls à ne pas pouvoir supporter sa fumée, je suppose.

Soudain, le Gamma à la cigarette lui agrippe le bras. De la surprise, mes sourcils se froncent, et je me rapproche instantanément de la jeune femme. Je ne suis pas violent, pas du tout. Mais ma carrure suffit souvent pour que les gens le croient et comprennent qu’il ne vaut mieux pas me chercher des poux. J’en abuse donc ce soir, pour faire comprendre à cet individu que s’il ne la lâche pas tout de suite, il se pourrait bien qu’il ait affaire à moi. La menace est inutile, Aengus semble parfaitement capable de se défendre seule. Etonnant. D’où lui viennent toutes ces cicatrices sur les jambes, les bras et le cou si elles n’avaient pas été faites par une main coupable ? Peut-être éprouvait-elle du plaisir dans la souffrance, qui sait. Je n’en saurais pas plus ce soir, ni tant que nous serons aussi éloignés l’un de l’autre, je suppose.

Plus tard, nous arrivons dans une chambre. Celle de la présidente de confrérie si j’ai bien compris. Immobile tel un piquet de tente, je reste campé devant la porte en me demandant pour la centième fois au moins ce que je faisais ici. Si jamais la propriétaire de la chambre entrait et me trouvait ici, je suis certain que j’aurai droit au conseil de discipline voire une plainte pour je-ne-sais quel motif. Or, j’ai suffisamment de soucis en ce moment pour ne pas vouloir en provoquer de nouveaux. « Aengus…je dois y aller, vraiment. » Ma démarche pouvant passer pour incongrue voire même irrespectueuse aux yeux de la jeune femme qui m’a si gentiment invité dans sa confrérie, je poursuis en restant le plus vague possible sur mes motivations. « Ce n’est pas ma chambre. Je n’ai pas le droit de me trouver là. Ni toi, d’ailleurs. » Ce n’était pas un reproche. Je ne me serais jamais permis. Avec elle ni avec personne d’autres. Juste un constat.  



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. EmptyDim 26 Jan - 23:32


Quoi ? Voilà ce qu’Aengus signifiait par le coup d’œil qu’elle jetait à Aro. Dans un haussement d’épaule, l’idée de comprendre l’abandonna. Non, ce garçon était trop bizarre. Revigorée par la chaleur ambiante, la blonde se porta sur la pointe des pieds.

« Tu vas me mettre de mauvais poils. J’ai froid. Alors si tu rentres pas… j’irais dire à la présidente de confrérie que t’es venu fouiller dans ses petites culottes. Je sais pas si tu connais la présidente des gammas mais moi oui. C’est une barjo complet la nana. La dernière fois, elle a failli faire cramer le labo de chimie. Imagine ce qu’elle ferait à tes cheveux. »

Puis, alors qu’elle remarquait la mine déconfite d’Aro, Aengus pouffa de rire. Pénétrant dans la pièce, elle secoua la tête négativement. Ce mec était vraiment bizarre.

« Elle les mangerait. Mais non, je blague ! Sauf pour la présidente. Note le bien, la présidente des gamma est folle et dangereuse ! Ne l’approche jamais !» Annonça t elle en le pointant du doigt avec un air grave sur le visage.

Finalement, d’un coup de pied, la blonde ouvrit la porte de l’armoire qui n’était pas censé être la sienne dans la tête à Aro. La jeune femme piocha une ou deux tenues avant de s’éclipser dans la salle de bain. Poussant le vice plus loin, un pivot la tourna face à Aro.

« Je compte sur toi pour monter la garde. Si la présidente barjo arrive t’auras qu’à aboyer ! C’est facile de la reconnaître, elle est bandante. Je t’en prie fais comme chez toi ! »

Bah oui, super description… La blonde abandonna le pauvre Aro à son triste sort. Quand il allait savoir que c’était elle, la présidente, il risquait de se fâcher ? Ca pouvait être amusant ! Une bonne douche chaude plus tard et la demoiselle offrait à nouveau sa présence à Aro. Qu’il se rassure, elle avait été rapide. Un jean, des chaussures chaudes et un pull épais avaient été choisi. Dépareillés et absolument pas glamour l’ensemble ne devait jamais remonter aux oreilles de Rayan. Il risquait de la tuer sur place autrement. Si Aro était toujours là, elle lui lancerait habilement sa veste dans un remerciement.

« Alors ? On va où maintenant ? Je vais taxer le sac à la barjo. » Demanda la blonde en ouvrant son armoire pour attraper un sac à dos qu’elle plantait sur ses épaules.

Elle, elle ne sortait pas en terrain inconnu sans son sac ! PLUS JAMAIS !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. Empty

Revenir en haut Aller en bas

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 6Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sujets similaires

-
» ESTEVAN&STIYZANNA ★ I'll be the greatest fan of your life.
» My life Numerical life turns around those what I love and that I detest
» Some people never go crazy, what truly sad life they must have?
» we're the sun greatest memories
» Most people have never learned that one of the main aims in life is to enjoy it (+) joveyna

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-