And we could be together baby as long as skies are blue ~ cenred
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Sujet: And we could be together baby as long as skies are blue ~ cenred Lun 23 Juin - 0:05
When I met you in the summer To my heartbeat sound We fell in love As the leaves turned brown
Le soleil californien réchauffait les jambes parfaitement galbée de la petit australienne. Vingt-trois étés sur sa petite tête, vingt-trois ans passé à se battre encore et encore. Pourquoi ? Pour un amour impossible à trouver quand on ne sait pas s'aimer sois même. Elle avait tellement de problèmes à comprendre qui elle était et pourquoi elle était comme ça qu'elle avait fini par essayer de trouver l'amour qu'elle ne se donnait pas chez les autres. La petite sirène était en manque d'attention, d'amour et de compréhension. Mais il était hors de question qu'elle éclate comme avec Rayan. Elle devait apprendre à ne pas hurler et se venger quand elle était en échec. Du moins, essayer. Il était difficile de changer quand on avait plus de vingt-ans, mais pour Arielle, c'était quasiment lui demander de décrocher la Lune. Pourtant, elle allait s'y efforcer. Elle allait essayer, encore et encore. La petite capricieuse qu'elle était allait apprendre à faire de compromis. La tâche allait être longue et très difficile. Arielle était impulsive, spontanée, complètement imprévisible. Elle agissait, constatait et réfléchissait après. Et c'est un peu cette philosophie qui faisait qu'elle était une jeune femme très sociable, capable de s'adapter dans n'importe quelle communauté ou milieu social. Être une garce à plein temps, c'est pas marrant. Elle avait ses périodes, ses moments, des instants où elle lâchait tout et restait une personne différente afin de ne pas trop encaisser d'un coup. Elle regardait, se moquait, flirtait, et se cassait en courant. Bref, elle faisait sa petite peste et ensuite redevenait elle. La fille sociable, agréable, magnifiquement charmante avec son sourire d'ange et son rire qui sonnait comme des clochettes. La petite sirène un peu maladroite et particulièrement surexcitée. Elle, tout simplement. Avec Cenred, drôle de prénom de son avis, elle avait ce renouveau. Une nouvelle rencontre est toujours très agréable. Ils sont nouveaux l'un pour l'autre et malgré que Cenred soit très sérieux comparé à la brune, ils s'entendent bien. C'est agréable pour la jeune fille d'avoir une personne complètement nouvelle dans sa vie qui ne connaît pas toutes les misères que la vie lui a donné. Enfin, pour le moment. De plus, il est séduisant, parfaitement à son goût et elle compte bien le lui montrer. Mais bon, déjà, il faudrait le trouver dans cette foule de personne complètement épuisé mais voulant avoir chaque minute de musique possible. C'est Calvin Harris qui chante et mixe à présent. A défaut de l'avoir trouver avec Catalina, elle l'avait aujourd'hui la jeune fille et allait profiter de la fin de la journée pour aller le voir. Elle avait des projets dans la chanson, un petit sage lui a dit qu'elle avait une belle voix un jour et ça lui a toujours trotté dans la tête depuis. Des projets, c'est exactement ce qu'il lui faut à la jeune fille. Elle voit alors une tête reconnaissable entre tous, son petit anglais pas si petit que ça qu'elle cherche depuis plusieurs minutes. Elle avait revêtue une longue robe blanche et fluide, complètement dans le tête du festival avec ses broderies et ses spartiates de la même couleur, ses cheveux dans un flou total et ses lèvres teintes en rouge profond mais pas tape à l'oeil. Elle était belle Arielle, elle le savait. Elle en jouait quand il le fallait, sinon, elle se contentait d'une paire de jean et d'un t-shirt agréable à porter mais beau. Hey Cenref, ça va ? Je te cherche depuis tout à l'heure. Elle disait ce qui lui passait par la tête. Et elle avait soif. Très soif. Trois jours qu'elle était au festival, autant dire pas très longtemps, mais trois jours où elle buvait du champagne, de la bière, et de la vodka pomme en plein soleil. Autrement dit, elle était dans un état qui pouvait être très ambiguë selon les circonstances. Il lui fallait de l'eau, bien fraîche et désaltérante. Bref, une bonne bouteille d'eau bien fraîche. Et bien évidement, Cenred en avait une juste à la main. Les yeux de la jeune femme zigzaguait entre le visage du jeune homme et la bouteille qu'il tenait à la main. Heeeeeu, ça te dérange de me donner un peu d'eau, je suis assoiffée, j'ai l'impression que Charlotte n'a rapporté que de la bière et du champagne avec de la vodka pour tout le festival. Elle était désespérée et désespérante. Du Arielle Braster-Rivers tout craché. Avec ses petits yeux pleins d'espoirs et sa moue boudeuse, elle espérait que l'anglais tombe sous le charme. Espérait. Beaucoup. Peut-être un peu trop. Cen était un peu joueur quand il le voulait, Arielle l'avait remarqué quelque fois. Son regard était joueur, même si il ne voulait pas l'admettre. Ah les anglais et leur éducation beaucoup trop stricte. Jamais la jeune fille ne se marierait ou aurait une relation longue durée avec un british. Ils sont trop coincés. Mais s'amuser un peu avec, ça ne faisait pas trop de mal. Il résistait le Cen, c'était cute du point de vue de la petite fêtarde. Elle aimait qu'on lui résiste, le jeu, la légèreté. Elle aimait ça mais pas trop longtemps. S'il te plait. Les mains dans le dos, le regard chaud, les cheveux qui lui fouettait le visage de manière assez jolie, bref, Arielle jouait à son jeu préféré. Séduire. Elle aimait séduire, elle aimait charmer et elle aimait qu'on l'aime et qu'on la charme. Le jeu avec Cen lui donnait envie de plus. Elle sentait qu'avec lui, il n'y aurait pas d'ambiguïté, qu'il n'y aurait que ça, du jeu. Un jeu qui ne serait pas fatal pour l'un, ni pour l'autre. Un jeu où seul l'amusement serait de mise et aucuns coeurs brisés. Du rire, de la joie et c'est tout. Soudain, Arielle éclata de rire. Un rire franc, sans doute un des premiers depuis qu'elle avait passé cet horrible bal. Elle était heureuse d'avoir rencontré le jeune homme peu de temps avant d'arriver à Coachella. Il était une bouffée d'air frais. Mais ce rire, il était étrange car nouveau. Un rire qui lui donnait envie de rire. Arielle ne l'avait jamais eu. D'habitude, son rire était plus rauque, moins délicat, comme quand on force les clochettes à s'entre choquer, pas comme quand c'est une douce brise de vent qui les pousse. Ce rire là, celui qu'elle avait en cet instant, c'était les clochettes poussés par le vent. Il était beau, jolie, enfin elle respirait vraiment. Mais le mec derrière Cenred qui lui faisait les oreilles de lapins risquait de ne pas sourire aussi largement encore très longtemps.
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