I guess it's just bad luck (+) adrian et harper

Invité

" I guess it's just bad luck "

adrian & harper

Le temps passait à une vitesse folle, Harper ne cessait de se le dire. Elle avait l’impression d’avoir fêté Noël hier, d’avoir revu sa famille la veille. C’était fou, ce que sa mère lui manquait. N’avoir pas pu connaître son père lui faisait mal, pensant à tous les moments de sa vie qu’il avait manqué et allait encore manquer par la suite. Ses premiers pas, son premier mot, ses premiers pleurs. Il n’aura même jamais fait connaissance avec ses filles. Car oui, Harper a une sœur, qui ne lui ressemble pas du tout ; elles sont ce que l’on appelle de fausses-jumelles, paraît-il. Harper est celle qui ressemble à son père, chose qu’elle avait pu vérifier sur les quelques photos de lui que sa mère lui avait gentiment données. Avant de décéder, il était un journaliste reconnu notamment au Etats-Unis, d’où la passion de la demoiselle pour l’écriture et la presse. Double cursus en stylisme ? Sans doute dû à son côté fille uniquement. D’ailleurs, elle n’était pas entrée chez les bétas pour rien : jeune femme véritablement coquette et féminine, elle y avait tout à fait sa place. En revanche, elle n’était pas idiote et aussi simple d’esprit que le cliché ‘béta’ veut bien le laisser entendre. Elle voulait que cela se sache. Se faire prendre pour une moins que rien ne lui plaisait pas tellement, d’autant plus que suite à ses problèmes d’anorexie, son médecin lui avait recommandé de prendre davantage confiance en elle et de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Ainsi, en arrivant à Berkeley – après gagné une fortune de plusieurs millions au loto sud-américain – elle s’était demandé ce qu’elle pouvait faire de bien. Pas juste pour sa conscience, mais réellement, que pouvait-elle faire pour faire le bien autour d’elle, pour aider quelqu’un, pour faire une différence. C’est en discutant avec d’autres personnes et grâce à du bouche-à-oreille qu’elle eut l’opportunité de travailler à l’Hôpital principal de San Francisco en temps que bénévole. Concrétement, elle n’a aucune formation médicale ni quoi que ce soit, mais son sourire et sa bonne humeur suffisent visiblement à améliorer la journée de ces enfants malades. Et eux l’aident également à se rendre compte de la chance qu’elle a. Certes, elle n’a pas connu son père parce qu’il s’est fait assassiné. Certes, elle a des problèmes avec la nourriture qui ont failli lui coûter la vie. Certes, elle a des soucis et tout n’est pas toujours rose. Mais rien de comparable à ces pauvres petits êtres atteints des cancers les plus foudroyants qui soient. Elle avait beau être une béta, et être censée être superficielle, ce n’est pas elle. Harper, c’est une fille avec ses défauts, certes, mais elle n’est pas égoïste. Au contraire, c’est une personne très généreuse qui fait toujours passer les autres avant elle. Coûte que coûte. Ainsi, lorsque l’université de Berkeley organisa une vente aux enchères lors de la Saint-Valentin afin de récolter des fonds pour une association de charité, elle se dit que c’était l’occasion de faire une bonne action et de commencer cette nouvelle année sur une note positive. Elle s’était rendu à la soirée des enchères et ne connaissait pratiquement aucun des hommes qui se présentaient. Après tout, tant pis, cela n’allait pas l’empêcher d’enchérir, d’autant plus qu’elle avait toujours adoré rencontrer de nouvelles personnes. Un des jeunes hommes lui avait paru particulièrement sympa, raison pour laquelle elle avait décidé de miser sur lui. Sauf que les règles n’étaient pas des plus simples puisque les enchères étaient en réalité plutôt aléatoires. Elle dû donc faire plusieurs propositions pour gagner le droit de passer un moment en compagnie de l’homme en question. « Adrian Browning va à Harper Richards pour la superbe somme de 800 dollars ! » clama haut et fort le maître de la soirée. Super, se dit-elle dans sa tête. Elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et pourtant, elle se réjouissait déjà du moment qu’ils allaient passer ensemble. Après avoir réfléchi longuement, Harper décida d’emmener Adrian au San Francisco General Hospital afin de lui montrer un peu son travail de bénévole. Elle aimait cette idée puisqu’elle restait dans le domaine de la charité et le don. Dans l’idée de faire du bien et de faire passer les autres avant soi. Adrian avait l’air de faire partie de ces gens là, même s’il se pouvait qu’elle se trompe. Le jour-J, ils se donnèrent rendez-vous devant l’hôpital en question. « Hey, tu dois être Adrian, j’imagine ! » lança Harper d’un ton qui se voulait chaleureux et amical, souhaitant mettre son ‘date’ à l’aide. Après tout, il s’agissait tout de même d’un rendez-vous de Saint-Valentin. « Viens, suis-moi » ajouta-t-elle, bien décida à ne pas perdre une minute. Comme ce n’était pas son jour de bénévolat habituel, l’hôpital lui avait proposé de rendre dans un autre service, exceptionnellement. C’était dans un autre bâtiment et elle n’était pas très sûre de l’endroit où elle allait atterrir. Ni une ni deux, voilà qu’ils se retrouvèrent tous les deux dans l’ascenseur. Après hésitation, Harper appuya finalement sur un des boutons : la feuille qu’elle avait sous les yeux disait de se rendre à l’étage -1. Bizarre. Elle s’exécuta, puis, une fois arrivé en bas, les portes s’ouvrirent. Adrian et Harper se dirigèrent d’un pas hésitant jusqu’à la première salle qui se présenta à eux, puis après avoir ouvert la porte, ils restèrent sans voix. Un cadavre était allongé sur une table, juste devant leurs yeux. Ils étaient visiblement à l’étage de la morgue, et l’ascenseur demandait une carte d’accès pour pouvoir remonter aux étages supérieurs. « Et ben, ça commence bien… » marmonna-t-elle, gênée vis-à-vis d’Adrian. Voir un corps ouvert lui donnait la nausée, et ils risquaient gros si on les trouvait là. La jeune cubaine n’eut pas le temps de s’expliquer qu’elle entendit une clé tourner dans la serrure. « Merde, ça doit être le légiste ! Il faut qu’on se cache ! » chuchota-t-elle, totalement paniquée. Elle n’avait plus qu’à espérer qu’Adrian fasse preuve de plus de sang froid.

Invité

I guess it's just bad luck

Harper ∞ Adrian

« Adrian Browning va à Harper Richards pour la superbe somme de 800 dollars ! » Adrian se souvenait tout à fait de la phrase qu'avait prononcé le mettre de soirée il y a de cela quelques semaines, il c'était mis alors à regarder partout dans la salle, pour voir la réaction des jeunes femmes et donc pour essayer de découvrir qui était cette mystérieuse gagnante, mais impossible de voir quoi que ce soir. Alors certes durant la semaine suivante il aurait put chercher son nom sur les réseaux sociaux ou même demandé à l'université si quelqu'un la connaissait mais finalement il se dit que ce serait une surprise. Bon il fallait juste espérer que elle elle le reconnaisse sinon le jour-J il pourra attendre son rendez-vous pendant un moment. En parlant du rendez-vous où se faisait-il ? Et bien au début il n'en avait aucune idée puis finalement elle lui donna rendez-vous à l'hôpital, ce qui sortait bien de l'ordinaire il faut l'avouer. Mais après tout Adrian n'était pas quelqu'un d'ordinaire alors il accepta volontiers le rendez-vous se disant que si elle l'emmenait là-bas c'était surement pour une bonne raison, surement parce que cela lui tenait à cœur, et il était heureux de pouvoir découvrir une infime partie de sa vie alors qu'ils ne se connaissent pas encore. Le jour-J arriva donc et Adrian se fit tout beau sans pour autant en faire des tonnes puis il se rendit devant l'hôpital lieu qu'elle avait choisi. En arrivant là-bas il descendit de sa voiture après s'être garé et il marcha vers l'entrée, et alors qu'il regardait l'immensité du bâtiment il ne put s'empêcher de se revoir il y a 16 ans. Il n'était qu'un enfant et il c'est réveillé dans une chambres comme celle-ci, dans un lit qui n'était pas le sien, et ce jour-la il se souviens que sa tante était la à côté de lui et qu'elle pleurait. Il n'a pas eu besoin de demander quoi que ce soit, il savait que l'accident de voiture venait de tuer ces deux parents. Soudain une voix féminine le sortir de ces souvenirs et apparemment elle intervenait pile au bon moment car il sentit ces yeux le brûler comme à chaque fois que les larmes lui montent aux yeux et qu'il résiste. Il la regarda alors avec un sourire, elle était encore plus belle qu'il ne l'avait imaginé, oui parce que dans un coin de sa tête il se disait que c'était une fille laide et désespéré qui avait gagné un rendez-vous avec lui et il aurait été un peu déçu il faut bien avouer. Et avant qu'il puisse dire quoi que ce soit elle lui dit de le suivre « Euh oui, bien sur » Il marcha donc à côté d'elle, la regardant de temps à autres avec discrétion et en un rien de temps il se retrouvèrent dans un ascenseur et lorsque les portes s'ouvrirent à nouveau Adrian ne put s'empêcher de se dire que ces couloirs était sombres pour des couloirs d'hôpital m'enfin il n'y prêta pas plus attention que ça. La première porte s'ouvrit et le spectacle auquel ils assistèrent était loin d'être réjouissant, un cadavre était étendu la, devant eux, sur une table en acier froid. Le brunet eu un léger haut le cœur puis il se reprit et ne put s'empêcher de faire une légère touche d'humour « Je pensais que nous ne serions que deux pour ce rendez-vous, enfin au moins il ne nous coupera pas la parole » Il essayait de la faire rire même si la situation était loin de l'être car ils n'ont aucunement le droit d'être ici, et si quelqu'un les trouvent croyez-moi que ce ne sera pas une partie de plaisir. Soudain ils entendirent un bruit Adrian ne put s'empêcher de dire «M*rde ! » Son cerveau ce mit alors à bouillonner en à peine quelques centièmes de secondes, il regarda rapidement autour de lui et il vit un grand placard sur leur droite qui était assez haut et large, il se mit alors à prier pour que ce soir le genre d'endroit qui à une penderie à l'intérieur auquel cas sinon ils ne pourront pas se cacher. Il attrapa alors la main de Harper et ouvrit la porte avec soulagement ils logeaient largement tous les deux il la fit donc rentrer la première et fit de même juste après, à peine eut-il refermé la porte que le légiste entra dans la pièce grognant car sa salle n'avait pas été fermé à clé. Adrian tourna la tête vers la jeune femme et en posant un doigt sur sa bouche il murmura « Chuuut, t'inquiète il finira par ressortir » En tout cas il priait pour qu'il ressorte au plus vite car il ne comptait pas rester des heures dans ce placard, même si en la compagnie d'une belle jeune femme c'était très agréable mais il était sur qu'elle ne devait pas être très à l'aise.

Invité

" I guess it's just bad luck "

adrian & harper

Décidément, les choses commençaient sur des chapeaux de roues pour les deux étudiants, qui ne se connaissaient que depuis deux minutes, montre en main. Sérieusement, Harper n’aurait jamais pu imaginer que les choses allaient tourner au vinaigre aussi rapidement. Si elle avait décidé de miser sur un jeune homme lors de la soirée, c’était dans le but de faire une bonne action envers une œuvre caritative. Et qui plus est, peut-être pour avoir l’opportunité de rencontrer quelqu’un de bien. Un jeune homme qui la mériterait. Avec Erwan, les choses étaient compliquées. Elle était consciente qu’il ne la traitait pas correctement, mais elle ne pouvait s’empêcher de tenir à lui et se sentait comme attirée inéluctablement par lui. C’était plus fort qu’elle : la demoiselle ne pouvait pas lutter. Elle aimait penser que la raison était qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, tout en sachant au fond d’elle qu’elle méritait mieux que quelqu’un qui lui mentait régulièrement et qui couchait avec à peu près tout ce bougeait. Elle a beau être une béta : elle se respecte tout de même et ne s’envoie pas en l’air le premier soir avec le premier venu. Enfin, à part quelques rares exceptions, mais n’en parlons pas. Adrian était charmant, avec son sourire et ses quelques fossettes qui devaient certainement en faire tomber plus d’une à ses pieds. Il avait un petit quelque chose qui plaisait à la jeune femme. Il tenta d’ailleurs de faire de l’humour pour tenter de détendre la situation. Harper pouffa doucement à sa remarque, inquiète de se faire remarquer par le légiste. « Arrête de dire des bêtises, on va se faire griller par le médecin ! » souffla-t-elle doucement à l’attention de son rendez-vous galant. Le ton qu’elle avait employé était bien évidemment rempli de douceur et de sympathie, bien loin d’un ton autoritaire et agressif. Harper Richards était connue pour sa gentillesse, malgré sa confrérie. Coquette, croqueuse d’homme et un brin superficielle et matérialiste, elle l’était. Et voulait bien l’admettre. Mais elle était profondément gentille, presque trop. D’ailleurs, elle préférait parfois mentir, si cela voulait dire préserver les sentiments de la personne en face. En anglais, on appelle cela les ‘white lies’. Ces petits mensonges sans conséquences que l’on dit pour ne pas blesser la personne concernée. Le légiste courrait partout dans la salle et avait l’air stressé. Il râla en disant qu’il avait oublié de fermer la salle. « Merde, en plus d’avoir besoin d’une carte spéciale pour remonter avec l’ascenseur, on va finir enfermer dans cette salle morbide ! » chuchota-t-elle. Le pauvre, Harper espérait qu’il n’avait pas la phobie de la mort ou des cadavres, car il semblerait qu’ils allaient rester coincé ici un certain moment. « Je... je suis vraiment désolée, c’est pas du tout ce que j’avais en tête pour cette journée.. particulière, disons » ajouta-t-elle avec un sourire en coin, légèrement gênée par la situation. « J’espère que tu n’as rien contre les cadavres sanguinolents, sinon, on est mal barré ! » dit-elle en tentant de tourner la situation à la rigolade. Une chose est certaine : ils allaient se souvenir longtemps de cette journée, parti comme cela l’était. Lorsqu’Adrian la prit par la main pour l’attirer dans un placard destiné à cacher leur présence, elle ne pu se sentir légèrement gênée par ce contact physique relativement soudain. Sa main était chaude et la faisait se sentir en sécurité. Enfermés à deux dans ce tout petit placard, serrés l’un contre l’autre, la jolie cubaine ne pu s’empêcher de se dire qu’Adrian devait penser qu’elle avait fait exprès pour se retrouver ici. Après tout, quelles étaient les chances qu’ils se retrouvent coincés là, comme des sardines, alors que le but initial était de s’occuper d’enfants malades afin de leur redonner le sourire le temps d’une journée. D’ailleurs, ces pauvres petits êtres savaient qu’Harper devait venir aujourd’hui et devait sûrement être en train de se demander où elle était. Bénévole quasiment tous les jours à cet hôpital, elle commençait à être proches de ces petits patients, tous si fragiles. Les voir malades lui brisait le coeur à chaque fois, mais voir que sa présence pouvait leur changer les idées le temps d’un après-midi suffisait à la réconforter. Tout d’un coup, la porte claqua et plus aucun bruit ne se fit entendre. « Je crois qu’il est parti » susurra-t-elle à l’oreille de son co-équipier. Le son d’une clé tournée à double tour dans la serrure suffit à confirmer ses dires. C’était officiel : ils étaient coincés dans une salle remplies de morts.

Invité

Bon le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'attendait à toute sorte de rendez-vous certes, surtout dans un hôpital il se demandait dans quel service elle allait l'amener mais croyez-moi il ne s'attendait surement pas à finir dans une pièce avec un cadavre devant lui, puis à être enfermé dans un placard avec une fille qu'il avait rencontré il y a à peine cinq minutes. Oui c'était un peu prématuré comme relation Adrian est du genre à faire des blagues pour tout et rien et la il c'était dit que rigoler un peu ne leur ferait pas de mal pour détendre la situation. Et apparemment ça avait l'air de marcher puisqu'elle ne put s'empêcher de rire légèrement. D'ailleurs sans comprendre pourquoi il adorait son rire, il semblait être vraiment sincère et son sourire lorsqu'elle riait était des plus magnifique. Mais bien loin de lui l'envie de la dévisager, qui aurait put lui faire peur il ne la regarda que quelques secondes à peine. Avant de revenir à leur préoccupation principale qui n'était autre que eux, coincé dans cette salle. « Je suis rassuré de savoir que tu ne comptait pas m'amener ici au départ, car sinon je pense que je t'aurais vraiment trouvé un peu dérangé » Ben oui parce que peu importe si elle avait adoré les cadavres il espérait tout de même qu'elle ne l'aurait pas amené la pour leur première rencontre. Quoi que bon au moins il aurait été fixé directement et comme ça il ne se serait pas fait de fausse idées sur elle. « Non ça va j'adore les films d'horreurs puis il a pas trop la tête de quelqu'un qui c'est fait égorger par un tueur en série donc c'est assez rassurant.» Elle ne semblait pas spécialement mal à la vue de ce corps ou du moins elle le cachait bien ce qui le rassura car apparemment ils allaient rester la un moment et comment dire il n'avait pas vraiment envie qu'elle fasse une crise d'angoisse ou quelque chose de ce genre, car le peu de fois ou lui il en a fait il n'a jamais su comment les faire s'arrêter. Alors il serait un peu embêter s'il devait réussir à la calmer. Lorsque Adrian entendit la clé dans la serrure il réagit immédiatement et la pris par la main pour l'amener dans un placard dans un coin de la pièce. La situation était légèrement gênante puisqu'il ne se connaissait même pas et Adrian décida donc une fois de plus de marquer cela par une touche d'humour il chuchota donc pour ne pas se faire repérer « C'est un peu prématuré tout de même comme relation je n'ai pas l'habitude d'aller aussi vite» Il la regarda alors et pria pour qui ne se fasse pas remarquer. Pendant le temps qu'ils restèrent coincé la ils ne dirent aucun mot et au bout d'un moment, assez rapidement d'ailleurs le médecin ressortit mais la clé qui tourna dans la serrure n'était pas une bonne nouvelle. Voila que maintenant ils étaient définitivement coincé ici. Après quelques secondes pour être sur qu'il était bien partit Adrian ouvrit la porte du placard et sortit le premier avant de tenir la porte pour que sa coéquipière sorte à son tour. « Bon bah cette fois on est bel et bien coincé apparemment. » Adrian se mit à regarder un peu partout autour de lui, leva la tête en l'air on c'est jamais il y avait peut être une trappe caché, mais non seulement une plaque de bouche d'aération « Je t'aurais bien dit d'essayer de sortir de la par cette bouche d'aération mais je crois que ce genre de truc ça ne marche que dans les films alors on ferait mieux de trouver une autre idée. » Peut être y avait-il un moyen d'ouvrir la porte, il s'approcha alors de celle-ci et s'agenouilla pour regarder la serrure avec intention « J'avoue que maintenant je me dit que les James Bond m'aurait surement plus servit aujourd'hui que mes films d'horreur »

Invité

" I guess it's just bad luck "

adrian & harper

Les choses peuvent prendre une tournure hallucinante, ce n’est plus à prouver. Harper avait beau ne pas apprécier le fait de se retrouver enfermée dans une salle sombre remplie de cadavres, elle était contente d’y être accompagnée. Cela rendait l’expérience moins flippante, et plus, Adrian était plutôt sympa. Son humour faisait rire Harper comme une idiote. Il allait certainement croire qu’elle en pinçait pour lui. D’ailleurs, sa prochaine remarque la fit rigoler une fois de plus. « Oh, c’est pas pour autant que je suis pas dérangée, crois moi ! » pouffa-t-elle. C’était vrai, elle avait une personnalité haute en couleur et souvent, on la prenait pour une dingue. « Arf les films d’horreur, moi j’ai horreur de ça, je fais des cauchemars après. Rien qu’après une épisode d’esprits criminels, faut que je regarde un truc de bisounours pour être sûre de trouver le sommeil... tu vois un peu » continua-t-elle sur le ton de la confidence. « Mais t’inquiètes, je sais garder mon calme » le rassura-t-elle. Pas besoin de paniquer, elle n’allait pas lui faire une crise de panique en pleine morgue. Harper fut étonnée de voir à quel point la salle était propre : elle brillait même. Elle était bien consciente qu’un légiste est avant tout un médecin et que cela requiert une certaine hygiène, mais elle ne pouvait s’empêcher d’associer mort et cadavre avec saleté et puanteur. Bon, propre, ça l’était, mais il était clair qu’une odeur étrange flottait dans l’air, et il ne s’agissait pas de son parfum. Ni de celui d’Adrian, fort heureusement. Désormais, ils étaient tout deux coincés dans le placard très étroit au fond de la salle, attendant que le médecin quitte la salle. S’ils se faisaient remarquer, il risquaient gros. Malgré l’ouverture d’esprit d’Harper, c’était tout de même gênant pour elle de se retrouver aussi près d’un ‘inconnu’ - par chance, Adrian n’était pas un goujat puisqu’il était étonnamment discret et silencieux en cet instant. On aurait presque dit qu’Harper lui faisait peur, pourtant, avec son charme et son humour, nul doute qu’il devait avoir une grande expérience de la gente féminine. Perdue dans ses pensées un instant, elle ne pu s’empêcher de se dire qu’elle ferait mieux d’être avec un type comme lui plutôt que de batifoler avec Erwan. Le pire : les deux jeunes doivent certainement se connaître puisqu’ils fréquentent la même confrérie. C’est alors qu’une fois de plus, il fit une blague : « C'est un peu prématuré tout de même comme relation je n'ai pas l'habitude d'aller aussi vite ». Décidément, c’était un petit rigolo. « Ah oui ? Tu me rassures, cela veut dire qu’il reste encore des hommes dignes de ce nom dans ce bas monde. Des hommes gentils, pas des goujats... qui l’eu cru ! » dit-elle en levant les yeux au ciel. Elle aurait pu s’empêcher de faire cette remarque, mais c’était plus fort qu’elle. Erwan occupait ses pensées. Tandis que le médecin repartit de la salle en verrouillant la porte à double, voire triple tour, pour leur plus grand malheur, les deux étudiants tentèrent de s’extirper du placard. « On est foutus, grillés, cuits... » râla Harper, appuyant les propos de son nouvel ami. « Ah ouais, la bouche d’aération, je te laisse tenter si t’as envie mais moi, non merci » répondit-elle. Après tout, c’était une fille. Et une bêta. Elle tenait bien trop à son apparence, à ses chaussures et à ses habits pour tout foutre en l’air la bas dedans. Même si elle avait le compte en banque nécessaire pour se racheter cinquante même paires de Jimmy Choo. « Alors, sérieusement, on fait quoi ? » demanda-t-elle on ne peut plus sérieuse. Tandis qu’elle termina sa phrase, elle fut prise d’une grosse crampe abdominale. Un genre de crampe qui vous fait vous recroqueviller sur vous-même et vous assoir au sol. La pauvre, elle était enceinte de presque trois mois mais ne le savait pas. Pas encore. Adrian s’approcha d’elle en panique, tandis qu’Harper ne disait plus un mot.

Invité

Il lui dit qu'il était heureux qu'elle ne soit pas dérangé mais lorsqu'elle répondit que pourtant elle l'était il ne put s'empêcher de sourire car il était sur qu'il allait adoré ce côté. Oui tant que son délire ce n'est pas les cadavres sanglants il était presque sur de pouvoir apprécier tout ce qui émanait d'elle. Et puis elle ne semblait pas être une pur détraqué alors il était certain que si elle disait être dérangé cela ne pouvait être que dans le bon sens. Alors comme ça elle détestait les films d'horreurs, pour être franc cela ne l'étonnait pas plus que ça, après tout 80%des filles n'aiment pas ça « J'aurais du m'en douter que tu n'aimais pas ça, je crois que en tout dans ma vie j'ai du rencontrer aller 5 filles qui aimait ça, en réunissant mes amis, ma famille etc...donc bon. » Il avait préféré dire que dans les 5 certaines faisaient partie de sa famille car il avait soudain peur qu'elle ne le prenne pour un Don Juan qui a plus de 50 conquêtes à son compteur. Car ce n'est absolument pas le cas, Adrian n'est pas spécialement du genre à aller draguer ou à sauter sur tout ce qui bouge, il ne recherche pas spécialement quelqu'un et surtout il respecte bien trop les femmes pour leur sauter dessus comme ça. Alors qu'il était enfermé avec Harper dans ce placard toujours très respectueux ne tentant rien du tout il se mit à penser à cette fille qu'il venait de rencontrer il y a seulement quelques minutes. En y réfléchissant bien il appréciait ce rendez-vous même si pour l'instant il n'avait rien d'un rendez-vous traditionnel. Il avait déjà réussi à la faire rire, avait appris quelque chose sur elle. Finalement il se rendit compte que cela faisait des mois et des mois qu'il n'avait pas eu un vrai rendez-vous comme ça. D'ailleurs combien de personnes aujourd'hui ont encore ce genre de rendez-vous ? Le genre ou on découvre la personne, une parfaite inconnue qui nous a juste plu. Maintenant tous ces beaux rendez-vous sont remplacés par les sorties en boîtes de nuits, les sites de rencontres, les discussions sur internet. Mais rien n'est plus réel car un rendez-vous comme aujourd'hui. A sa remarque dans le placard il ne trouva rien à répondre, car elle avait raison aujourd'hui le monde était entouré de goujats, et il n'en n'était pas un mais pas besoin de s'en vanter puisque apparemment elle semblait l'avoir compris toute seule. Alors il se tut tout simplement. Une fois en dehors de ce cagibi il tenta plus ou moins de faire de l'humour mais le fait d'être coincé ici commençait à l'inquiéter de plus en plus « Alors, sérieusement, on fait quoi ? » Excellente question bien sur mais à laquelle il n'avait aucune réponse pour le moment et à vrai dire il eut à peine le temps d'y réfléchir quand il vit soudainement Harper se recroqueviller sur le sol, il pensa d'abord qu'elle paniquait mais non c'était autre chose. Elle semblait avoir été prise d'une forte douleur au niveau du ventre, il s'accroupit à côté d'elle, paniqué mais ne sachant pas quoi faire. Il ne pouvait pas les laisser la comme ça, il fallait qu'il fasse quelque chose « Ça va aller » Et sans réfléchir une minute de plus il se mit à crier et à frapper désespérément contre la porte de la salle en espérant que quelqu'un l'entende et viennent leur ouvrir au plus vite. Heureusement après seulement quelques minutes à peine Adrian entendit une clé dans la serrure il se recula immédiatement et lorsque la personne entra, ce n'était pas le médecin de tout à l'heure mais un jeune homme qui semblait un peu dépassé par la scène mais qui lança sur un ton de reproche après avoir regardé le cadavre sur la table et la tenue des deux jeunes gens « Qu'est ce que vous foutez la ! Vous savez que vous aller avoir de sérieux problème, il est fortement interdit de rentrer ici, cet endroit n'est pas un lieu de visite ! Je vais chercher mon supérieur » Alors qu'il s'apprêtait à sortir Adrian lui bloqua le passage et lui dit « Bon écoutes-moi on c'est retrouvé ici par erreur, les morts c'est pas ma tasse de thé d'accord. Cette jeune femme est recroquevillé sur le sol avec une forte douleur au ventre alors tu va m'aider à la lever et tu va venir avec moi pour remonter de deux étages et l'emmener voir un médecin tout de suite d'accord ! » Le jeune homme regarda Harper, plutôt hésitant puis après quelques secondes il sembla être d'accord avec cette idée et aida le brunet à mettre Harper debout « T'inquiète pas on aura pas d'ennui, et on t'emmène voir un médecin »

Invité

" I guess it's just bad luck "

adrian & harper

La tournure des événements était pour le moins inattendue. Absolument rien ne se passait comme prévu : le pauvre Adrian devait fort regretter que la bêta ait enchéri sur lui. En se présentant à la vente aux enchères, il ne devait sûrement pas avoir ce genre de rendez-vous en tête. Enfin, si on peut appeler cela un rendez-vous. Adrian semblait être une homme bien et était physiquement au goût d’Harper : c’était déjà une bonne chose. Tandis qu’elle fut prise d’une terrible douleur au ventre, elle se recroquevilla par terre. Le jeune homme ne tarda pas à venir à sa rescousse, en vérifiant qu’elle allait bien. Il posa sa main sur son front. « Je crois que ça va aller, j’ai juste très mal ici, en bas du ventre » lui répondit-elle, totalement dépassée par la situation. La douleur était intense et tellement soudaine ; la demoiselle n’avait aucune idée d’où cette dernière pouvait bien venir. « Je suis vraiment désolée, je ne t’attire que des ennuis… je me doute bien que ce n’est pas ce que tu avais en tête quand tu t’es inscris à la vente aux enchères… » ajouta-t-elle, tentant de détendre l’atmosphère. Une nouvelle crampe pointa le bout de son nez. « Aïe » gémit-elle alors. Il n’en fallut pas plus pour qu’Adrian réagisse : il la rassura rapidement, se leva d’un coup et alla tambouriner à la porte de la salle. Ils savaient tout deux que si on les trouvait ici, ils risquaient gros. Quoi exactement, Harper l’ignorait, mais elle savait qu’elle risquait – pour sa part – de se faire virer de son rôle de bénévole. Et elle s’en voudrait, car travailler avec des enfants malades lui plaît énormément. Il est évidemment difficile parfois de voir certains de ces petits êtres s’en aller, mais voir d’autres aller mieux voire même s’en sortir, il n’y a rien de tel. En travaillant à l’hôpital, la demoiselle a appris à relativiser et surtout, à beaucoup se remettre en question. Elle a beau être une bêta invétérée, elle sait désormais qu’il n’y a pas que les chaussures, le maquillage et les hommes dans la vie. Il y a des personnes avec de réels problèmes. Des personnes malades, mourantes. Souvent, il lui arrive d’imaginer ce que doit être la perte d’un enfant, et elle se dit que ce doit être la pire chose au monde. On doit se sentir personnellement visé par l’univers. Puni. Mais peut-on réellement faire quelque chose de si terrible qui fait que l’on mérite ce châtiment ? Pas sûr. Toujours couchée par terre, Harper tenta de respirer profondément mais lentement. La douleur lancinante qui la parcourait ne cessait toujours pas. Rapidement, un homme entendit les bruits fait par Adrian et vint ouvrir la porte. Il n’avait pas l’air content du tout. Pas du tout, même. Il ne perdit pas une seconde pour s’énerver, les menaçant d’appeler son supérieur, tout en leur promettant toute une série d’ennuis. Adrian épatait Harper : il maîtrisait totalement la situation et gardait son sang froid comme personne. Sans une once d’hésitation, il prit la défense de sa ‘compagne’ et expliqua rapidement la situation à l’homme inconnu. Sans doute convaincu par ses propos, l’homme tourna la tête et vit Harper au sol. Il s’approcha d’elle et sortit son stéthoscope. « Respirez profondément » dit-il à la jeune femme, tout en essayant de l’apaiser. Un regard inquiet s’imprima sur son visage. Il se retourna et s’adressa à Adrian : « Regarde dans le couloir, il devrait y avoir une chaise roulante, normalement ». L’alpha s’exécuta et revint rapidement avec l’objet recherché. « Allez, viens, on va t’installer là dessus et t’emmener à dans une chambre, ça va aller ! » dit l’homme. [color=#669966]« Dis moi, comment tu t’appelles ? Moi, c’est John » dit-il à sa patiente histoire de la calmer et de la faire penser à autre chose. « Harper » susurra-t-elle péniblement. « Je travaille ici… comme bénévole » ajouta-t-elle, bien que le visage de John ne lui dise absolument rien. Adrian semblait effaré par la situation, le pauvre. Une dizaine de minutes plus tard, Harper était installée dans un lit avec une perfusion dans le bras. « Mademoiselle, on va faire une échographie, histoire de voir ce qui se passe là dedans » dit-il d’une voix douce et rassurante en désignant le ventre de la brunette. « Monsieur, est-ce que vous pourriez attendre dehors ? » demanda-t-il alors à Adrian. « Non, j’aimerais mieux qu’il reste » l’interrompit-elle. « Enfin, si tu es d’accord… » ajouta-t-elle alors à l’attention d’Adrian en le regardant droit dans les yeux. Elle passa sa main dans ses cheveux et releva la mèche qui trainait devant ses yeux, avant de lui sourire. Elle le voulait à ses côtés, bien consciente que sa présence la rassurait. « Fermez la porte, alors, s’il vous plaît » demanda John, avant de verser un gel très froid sur le ventre d’Harper. La pauvre n’avait aucune idée de ce qui l’attendait puisqu’elle avait eu ses règles trois jours avant. « Vraiment… je suis désolée, je sais pas quoi te dire, j’ai honte » chuchota-t-elle à Adrian, à bout de force. Elle ne savait plus où se mettre. Elle était à moitié à poil dans une robe d’hôpital avec un jeune homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures et dont elle ignorait à peu près tout. Une chose était sûre : il ne risquait pas d’oublier ce rendez-vous de si tôt.

Invité

Comme si ce rendez-vous n'était pas déjà un désastre complet voila qu'Harper était prise d'une importante douleur au niveau du ventre. Il espérait qu'elle ne fasse pas un malaise ou quoi que ce soit car il avait passé son brevet de secouriste il y a des milliards d'années à ses yeux si bien qu'il ne se souvenait quasiment de rien. « Arrête je suis très content que tu ai enchérit sur moi, j'aurais juste voulu que tout ça ce passe mieux » Il était sincère il était heureux qu'elle ai gagné le rendez-vous avec lui car pour le moment il l'a trouvé sympathique, il avait réussi à rire avec elle et en plus de ça elle était extrêmement belle. Après ces mots il se précipita vers la porte pour que quelqu'un vienne les chercher il fit le plus de bruit possible, tout en jetant des coup d'oeil rapide vers Harper, il avait peur qu'elle ne tombe dans les pommes ou que sais-je. Finalement un médecin arriva et après une brève altercation Adrian c'était apparemment montré bien assez convaincant pour que le jeune homme décide de les aider. Ou du moins il semblait vouloir aider Harper qui était vraiment très mal. Lorsqu'il le vit s'approcher d'Harper Adrian ne perdit pas une miette et s'exécuta rapidement aux ordres du médecin. Il ramena immédiatement le fauteuil roulant et aida l'homme à relever Harper pour qu'elle s'assoit dans le fauteuil. Adrian ne comprenait pas ce qui se passait tout ce qu'il savait c'est qu'il était complètement effrayé, il ignorait ce qui arrivait à la jeune femme, il avait peur que ce soit grave. Il s'inquiétait sincèrement pour elle même s'il ne la connaissait que depuis à peine une heure. Lorsqu'ils furent installé dans la chambre, le médecin demanda à Adrian de sortir, il ne voulait pas la laisser seule, et à sa grande surprise apparemment elle ne le voulait pas non plus ce qui donna un léger sourire au jeune homme. Le brunet acquiesça d'un signe de tête et d'un sourire avant de répondre « Bien sur que je reste » Il ferma donc ensuite la porte et se rapprocha de la jeune femme, et sans hésité une seconde il attrapa alors la main de la jeune femme. Il avait peur qu'elle ne le repousse mais ce ne fut pas le cas. Il comprit alors que le fait qu'il soit la avec elle la rassurait. « Calmes-toi tu n'y est pour rien » Le médecin regardait les deux jeunes gens comme si un film se déroulait devant ses yeux avant de se remettre au travail, et au bout de quelques minutes à peine il lâcha « C'est bien ce que je pensais » A ces mots Adrian paniqua, bon sang mais qu'avait-il découvert... Il reprit en souriant « J'ai le plaisir de vous annoncez que vous êtes enceinte mademoiselle, félicitations » Immédiatement le brunet tourna la tête vers la jeune femme pour voir sa réaction et à en croire l'expression de son visage le moins que l'on puisse c'est qu'apparemment elle aurait préféré qu'on lui annonce n'importe quoi d'autres que ça. Soudain le jeune homme ne se sentait plus du tout à sa place, il avait l'impression d'être de trop ici, il n'aurait pas du être celui qui apprend cela en premier, il ne devrait surement pas être l'homme à ces côtés « Est-ce que tu veux que je parte ? »

Invité

" I guess it's just bad luck "

adrian & harper

Décidemment, rien ne se passait comme prévu. Tandis que le médecin avait finalement décidé d’aider Harper au lieu de réprimander les deux jeunes étudiants pour leur présence illégale à la morgue, voilà que les crampes se faisaient de plus en plus forte. Couchée dans un lit d’hôpital, la demoiselle était désormais tranquillement attelée dans sa propre chambre. Elle avait la douce impression que le docteur avait une vague idée de ce qu’il se passait, et elle avait raison, bien qu’elle ne le sache pas encore. Avec ses troubles alimentaires, elle avait l’habitude d’avoir des maux de ventre – en revanche, ce qui l’inquiétait, c’est qu’ils n’avaient jamais été aussi violents. Jamais, même quand elle ne faisait plus que 29 kilos à l’âge de quatorze ans et demi. Ses troubles duraient depuis longtemps et elle l’avait bien compris : jamais elle ne guérirait entièrement. Pourtant, sa relation avec Erwan allait bien ces derniers temps et elle n’avait pas l’impression d’avoir manger n’importe comment. Au contraire, elle avait plutôt l’impression d’avoir pris du poids ces dernières semaines. Elle se sentait serrée dans ses habits, c’était peu dire ! « Monsieur, je vous jure, j’ai bien mangé ces derniers jours pourtant ! Promis, c’est vrai ! » dit-elle d’une seule traite, paniquée à l’idée de devoir passer ne serait-ce qu’une nuit dans cet hôpital. Harper avait l’habitude d’arriver dans un centre de soin pour une broutille, puis de se faire garder en observation pendant des semaines absolument interminables. Qu’est-ce qu’elle s’ennuyait, seule dans ces chambres à moitié vide et dont les chaînes télévisées ne sont même pas réglées. « Oh bon sang, promettez moi que vous n’allez pas garder ce soir… j’ai bien trop de choses à faire » enchaîna-t-elle, tandis que le médecin semblait amusé par ses propos. Adrian, lui, était toujours là, à côté d’elle. Devant sa panique absolue, il lui prit la main et lui murmura quelques mots pour l’apaiser. Elle se contenta, dans un premier temps, de lui sourire. Elle l’appréciait vraiment : Adrian semblait profondément gentil et il fallait le reconnaître : il gérait parfaitement la situation. « Merci d’être là » répéta-t-elle pour la quarantième fois. Elle ne le dirait probablement jamais assez. C’est alors que le médecin les interrompit. « C’est bien ce que je pensais… » commença-t-il en plongeant son regard de les yeux de la bêta. « J’ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes enceinte, Mademoiselle. Félicitations ! » ajouta-t-il ensuite. Totalement choquée, Harper resta stoïque, sans pouvoir dire quoi que ce soit. Il ne fallu pas plus de deux secondes et demi pour que John – si elle avait bien retenu son nom – comprenne que cette grossesse était pour le moins inattendue. Non, elle n’avait pas prévu de devenir mère célibataire à 23 ans. « Vous êtes le père, j’imagine ? » demande John. Malaise. « Euh, non, ce n’est pas lui » répondit Harper, préférant couper court à cette question. Elle n’avait pas envie de rendre l’alpha plus mal à l’aide qu’il ne l’était déjà. Le jeune homme confirma la chose rapidement. Puis, alors qu’Adrian serra une nouvelle fois la main d’Harper – comme pour lui dire qu’elle n’était pas seule - une larme coula sur sa joue. Qu’allait-elle faire à présent ? Malgré sa réputation de fille facile, elle ne couchait pas avec dix mecs différents chaque week-end, et elle savait très bien qu’un seul homme ne pouvait prétendre être le futur père de ses enfants. Adrian, probablement gêné par la situation, proposa de quitter les lieux et de la laisser seule pour digérer la nouvelle. « Non, reste. Je suis contente que tu sois là, vraiment… » répondit-elle à demi-mot. « Et pour l’avortement, ça se passe comment ? » demanda-t-elle de but en blanc au médecin, qui fut plus que dérangé par cette question. Il changea presque de couleur. « Comment dire, Mademoiselle… vous avez dépassé le… le délai. Avorter n’est plus une option… » commença-t-il à dire, bien conscient du fait qu’Harper voyait son avenir de journaliste styliste défiler devant elle. « Je peux toujours vous donner des informations concernant l’adoption, si vous êtes intéressée » ajouta-t-il. « Mais… comment c’est possible, je ne m’en suis même pas rendue compte… » dit-elle, en repensant au fait qu’avec ses troubles alimentaires, ne pas avoir ses règles était pour elle une banalité. Elle tourna son regard avec Adrian et semblait totalement perdue. « Mais, qu’est-ce que je vais faire ? » lui demanda-t-elle, comme si l’alpha avait toutes les réponses à ses questions. « Il faut que je sorte de cet hôpital, immédiatement ! » hurla-t-elle alors, les larmes coulant à flot sur ses joues. « Vous ne pouvez rien faire pour moi, je n’ai donc rien à faire ici ! » lança-t-elle en criant telle une furie et en arrachant sa perfusion. Le moins que l’ont puisse dire, c’est que cette nouvelle avait eu l’effet d’une bombe. Comment allait-elle bien pouvoir annoncer la chose au principal intéressé ?

» Walice • Good luck, little children.
» i guess everyone has a little bit of sadness in them (cara)
» Just a little misunderstood I guess [pv Cedric]
» Noelynn Guess Hildebrand • 415 - 826 - 6419
» (Harper&Erwan) the best things come to an end

I guess it's just bad luck (+) adrian et harper

I guess it's just bad luck (+) adrian et harper

Sujets similaires

Sujets similaires