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The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 18:31

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Aengus qui escalade une montagne  The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 277800 

Evidemment que je suis entré. Fouillé dans ses petites culottes, il n’y avait que cette fille pour inventer une histoire pareille. Et même si c’était ma parole contre la sienne, cela n’expliquerait hélas toujours pas ce que je faisais dans cette chambre de « fille » à une heure aussi tardive. Bref, je n’avais pas le choix. J’ai obéi, non sans pousser un long et profond soupir de désappointement. Mes…mes cheveux ? Mes yeux s’écarquillent devant le portait de la présidente que Aengus est en train de me dresser. Elle plaisante, oui, encore heureux. Il n’empêche que j’ai entendu pas mal de choses sur cette confrérie. Des évènements parfois insolites ou dangereux qui se seraient produits alors qu’il y avait toujours un Gamma dans les parages. Ces gens ne sont pas normaux, j’en suis sûr. Alors mieux vaut éviter de réveiller l’eau qui dort, si vous voulez mon avis. « C’est noté. » Même si intérieurement, je suis curieux de savoir si le portait de la présidente est fidèle à son descriptif, je n’en approcherai jamais de peur de devenir chauve du jour au lendemain. « Bandante ? » Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ? Trop tard, Aengus a déjà disparu dans la salle de bain, tandis que je fais le guet, le cœur battant la chamade. Les goûts et les couleurs, elle ne devait pas connaître ça. Ma propre définition du terme « bandante » n’était sans doute partagé par aucun autre que moi-même. Encore faut-il que je sache parfaitement ce dont il retourne. Sexy ? Attirante ? Oui, mais sur la base de quels critères ? La nudité, peut-être. J’ai cru comprendre que les Américains ont un penchant pour les filles qui s’habillent de façon légère. Ou en tous cas, qui n’ont pas beaucoup de pudeur. Aengus revenue, je finis par comprendre qui est la barjo de l’histoire. C’était très drôle, vraiment hilarant. « C’est de cette façon que les gens te qualifient en règle générale, ou c’est toi qui t’es auto-désignée « barjo » ? articulai-je en mimant l’ombre d’un sourire. « Pour ma part, je te trouve sympathique, malgré un déplorable sens de l’humour. » ajoutai-je en faisant, pour une fois, preuve de sincérité de vive voix. « J’ai pour projet d’aller me ressourcer dans la forêt de Muir Woods, tu connais ? Je vais y rester durant trois jours. » annonçai-je comme s’il s’agissait d’un camp de vacances. Mais pourquoi voudrait-elle m'accompagner au juste ? A la base, elle ne cherchait qu'un peu de compagnie en dormant contre un arbre, non ?! La pluie l'ayant surprise, elle s'était retrouvée trempée et avait dû trouver un abri. Or, maintenant que j'étais certain qu'elle irait bien, qu'elle avait les pieds chaussées et qu'en plus, elle était au chaud dans sa propre chambre de confrérie, qu'est-ce qui m'empêche de la quitter ? Et pourquoi s'était-elle habillée dans le but de m'accompagner, je ne comprends pas. Est-ce qu'elle avait envie de faire une randonnée ? Je devrais peut-être lui expliquer que de marcher dans les rues n'a rien à voir avec le fait d'escalader des montagnes. Que l'air de la ville n'est pas aussi teinté d'odeurs de pins, de sapins et de fleurs des vallées que l'est l'air des forêts. Qu'on ne croisera sûrement personne à des kilomètres à la ronde, pas d'être humains, en tous cas. Des animaux, sûrement. Et bien que j'ai acquis depuis longtemps l'expérience de l'aventure, de savoir dormir à la belle étoile sans craindre le vent, la pluie ou la fraîcheur de la nuit, je doute que ce soit le cas pour tout le monde. En particulier pour une jeune fille qui n'a jamais mis les pieds en dehors de sa ville natale. Mais peut-être me trompais-je sur son compte ? Après tout, que savais-je d'Aengus si ce n'était son seul prénom et sa manie de s'attirer des ennuis qui apparemment, allait de paire avec un caractère bien trempé ? Rien du tout.



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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyMar 28 Jan - 14:00

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 Tumblr_inline_mwl...h1s6p6g2-43962be
Aro avec Aengus qui lui colle aux pattes.

La blonde s’amusait en douce. Riant sous cape en sortant de la salle de bain, la première vision fut celle d’un Aro anxieux ! Son temps de réflexion s’allongeait non ? Il avait paru plus alerte dehors, à moins que se soit elle qui réfléchissait plus vite à présent.  

A sa question, un  de ses sourcils se rehaussa. A son tour, ses méninges utilisèrent toutes leurs ressources pour trouver la sens profond de la réponse.

« C’est parce que tu ne me connais pas bien, encore. Tu riras moins quand je t’aurais fait des tresses ou des couettes avec des petits nœuds roses. » Affirma-t-elle simplement dans un haussement d’épaule. Quelle importance ? Elle savait bien que son cerveau ne fonctionnait pas comme ceux des autres. Les voix dans sa tête ou les cauchemars éveillés le pouvaient amplement.

Un bois ? Une forêt ? L’inquiétude marqua son visage durant un court instant. L’idée de quitter son cocon de sécurité se trouvait tiraillée entre un désir profond d’aventure et la peur de ne pas tenir. Finalement, elle sautilla un moment sur place, indiquant la carte de la ville sur l’un des murs.

« Je suis allée dans tous les points rouges. » Précisa-t-elle avec fierté. « Toute seule. »

L’idée pouvait paraître anodine pour une personne dîtes normale. Mais la gamma  avait eut peur d’une bouche d’égout, ne connaissait rien au monde extérieur à l’hôpital et se savait en danger. Aussi visiter des points dont les plus éloignés restait la maison de James et Noah relevait du défi. Elle se souvenait de ses expéditions, armée de papier, de son téléphone, de sa bouteille et sa petite carte ainsi que de sa bombe au poivre.  Elle s’était alors prise pour une grande exploratrice. Loin de la grande aventure, en sommes.

Mais la blonde était prête, patientant que le garçon lui montre le chemin. Malheureusement, le sommeil ne tarderait pas à se faire sentir. Faire une nuit blanche ne serait pas une première, mais elle sous estimait probablement la difficulté de la marche qui allait suivre. Aro lui servirait de guide. Peu importe dans le fond, tout ce qu’elle désirait tenait en une phrase : fuir. La folie grandissait crescendo dans cette trop grande ville. L’espoir de perdre en chemin les fantômes qui la hantaient avait été trop forte, particulièrement lorsqu’il avait évoqué la forêt. Cette potentielle nouvelle découverte éveillait une forme d’excitation en elle.

« Sauf si tu veux dormir avant… il est tard. » Proposa-t-elle en tendant la main vers son lit.

Après tout, savoir accueillir ne demandait que peu d’effort. Simplement, tendre la main pouvait paraître étrange, à présent. Les mœurs avaient changé. Elle ne faisait que supposer. Elle qui ne se souvenait de rien, ne parvenait qu’à se faire une vague image de la meilleure façon dont pouvait agir les hommes entre eux. Parfois, elle aspirait à un peu plus de simplicité.
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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyMer 29 Jan - 11:36

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Aengus & Aro, photo souvenir  OSO  

C’est ça. Compte là-dessus fillette. Si c’est ça, je ne te laisserai approcher de ma crinière. JAMAIS. « Doonc, tu as visité… la plupart des quartiers de la ville. C’est bien déjà. »  résumai-je en observant chaque petit point rouge à la loupe. Elle avait contourné la forêt, pour tout dire, sans jamais y pénétrer. Remarquez, ce n’était pas étonnant. Sans avoir un bon guide ou une bonne endurance, elle aurait risqué de se perdre et on ne l’aurait retrouvé qu’agonisante trois jours plus tard, en train de quémander un poisson à un ours brun. « Tu es plus courageuse que moi. Je sors rarement seul, en ville. »  avouai-je avec le sourire. Quand certains préfèrent la compagnie des hommes et la trouvent plus « sociale », d’autres tels que moi, lui préfèrent celle des bêtes. Au moins ne sommes-nous pas jugés sur nos apparences. Il n’y a d’ailleurs aucun jugement de valeur, juste nous, face à mère Nature. Aengus, si elle n’avait jamais vécu dans une famille à l’écart de toutes civilisations, si elle avait toujours connu le confort moderne, ne pouvait pas comprendre. « Non, je… merci mais il faut absolument que je m’en aille avant que le jour se lève. »  Pourquoi ? Parce qu’il me serait plus difficile de quitter cette ville lorsque tout le monde serait réveillé, pour éviter qu’on me suive ou que mon tuteur ou même la police après ce qui s’était passé, ne cherche à m’arrêter, et tout simplement parce que je me sentais plus vivant la nuit que le jour. Sans compter que…je ne pouvais décemment pas dormir dans son lit, ni même dans sa chambre. C’est interdit. Parce que je suis un homme, et elle une femme, et que nous n’avons aucun lien de parenté, ni d’affinités. Je sais, mes règles peuvent paraître archaïques, mais ce sont les miennes. Il ne me viendrait jamais à l’esprit de m’incruster dans le lit d’une jeune femme, ou d’un homme d’ailleurs. Et pourtant, j’avais toujours de multiples amants et maîtresses. Je pars du principe que ma couche n’est qu’éphémère, qu’elle ne me correspond pas, qu’elle n’est qu’un moyen pour certains d’obtenir ce qu’ils sont venus chercher. Ainsi, je n’y mets rien de précieux, et je m’autorise à coucher, dans mes propres draps. Coucher ailleurs, dans ceux de mes partenaires, reviendrait à dire, à mon sens, que je me plie à leur volonté. Je suis un territoire conquis, et je ne peux rien y changer. Or, à défaut de pouvoir me défendre dans un lit, je veux au moins avoir le choix de la couche. « Mais toi, restes si tu as sommeil, je ne t’en voudrai pas tu sais. On ira…une autre fois, si tu en as envie. »  soufflai-je pour la déculpabiliser au cas où elle voulait sincèrement se joindre à moi pour cette aventure. Il faudra d’ailleurs qu’elle m’explique ce pour quoi elle tenait tant à m’accompagner. Cherchait-elle, comme moi, à échapper à son destin ?  

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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyMer 29 Jan - 21:43

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 Tumblr_mzuc9e4fv9...epo1_400-439c0e1
Aengus derrière Aro "AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! "
Oh cette image. Dans ma tête " Gouzi gouzi. Oh le ninouuunouuuuu"  The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 2921736968 

Courageuse ? Hum, si on ignorait les multiples crises d’angoisse qui l’avait agité et le nombre de fois ou elle était défoncée, on pouvait effectivement jouer d’ironie pour traiter son acte de brave. Des milliers de gens visitaient la ville sans avoir peur. Aussi, elle se contenta d’un petit air pincé devant ce qu’elle supposait être une moquerie. Une chance, elle n’avait pas la force de se lancer dans une joute verbale.

De plus, il semblait pressé, ce garçon. Un sourcil se leva.  Pourquoi ? La question lui brûlait les lèvres. Il fallu contenir toute son impertinence pour ne pas la voir naître dans l’air. L’interrogation la poussa à douter un moment. Et s’il devait fuir, mais bien plus que ce qu’elle pensait. La justice ? Un créancier ? Finalement, l’accord trouva forme.

« Pourquoi ? Tu fuis les flics ou des gens dangereux pour être si impatient de fuir la ville ? » Demanda-t-elle de but en blanc. Hors de question de trouver un peu plus d’ennuis en le suivant. Récemment, elle en avait eu assez et sa précipitation pour accepter l’offre d’Aro puisait sa source dans une profonde envie de tranquillité. Alors sa première réaction fut égoïste, particulièrement égoïste. «  Si c’est le cas, j’ai le droit de savoir si je risque de me faire tirer dans le gras du cul si je te suis ! »

Son sac trouvait le sol, juste à ses pieds, comme un bon chien bien dressé. Pour marquer sa détermination, ses bras se croisèrent sur sa poitrine dans une mine boudeuse. Parfaitement, son désir d’aventure la poussait à bien des bêtises, néanmoins, aujourd’hui, elle préférait largement réfléchir un minimum avant de foncer tête dans le guidon. N’était-ce pas mignon ? Le petit bout de femme qui faisait face à une grande montagne…presque touchant. Mince alors, il avait trop de muscle pour qu’elle puisse faire le poids avec ses multitudes de questions. Si elle l’avait énervé, elle risquait de le sentir passer. Pourtant, elle ne démordait pas, drapée dans son orgueil et sa détermination. Focalisée sur les réponses qu’elle attendait, elle oubliait qu’elle aussi fuyait et qu’Aro pouvait aussi s’interroger sur les raisons de cette évasion.

Une autre fois… Cette expression signifiait qu’elle n’aurait jamais d’autres occasions pour partir en forêt avec lui. C’était maintenant ou jamais. Maintenant !

« Et autre chose… Si je viens, tu ne dis à personne et surtout pas à Rayan Clives, » Son index se leva d’un air menaçant. « que j’ai pas mis de crème sur ma peau, de maquillage, que j’ai pas mit de soin sur mes cheveux, que j’ai pas fait tout les trucs des filles durant quelques jours, sinon il risquerait de faire une crise cardiaque d’abord, » Elle montrait alors son pouce, comme si elle s’apprêtait à dresser une liste. «  ensuite de ne plus vouloir me faire de bisous durant au moins une semaine ou pas avant de m’avoir plongé de la tête aux pieds dans divers soins qui puent, qui collent et qui me font perdre du temps ! »

Aengus ne savait pas comment faisait Rayan ou tous les autres individus qui passaient leur temps à se pouponner. Elle, ca la gonflait. Un coup de crème, de crayon et de rouge à lèvre, un pétard dans ses cheveux et le tour était joué. S’il fallait s’en passer, elle ne rechignait pas.

« Alors ? » Finit-elle en attendant le verdict. Elle venait toujours.
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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 20:10

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Aengus & Aro, photo souvenir  OSO  

Et toi, pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? Es-tu toujours aussi curieuse ? Quoiqu’en y songeant, elle avait toutes les bonnes raisons de l’être. On ne se connaissait pas, j’étais bien plus grand et plus âgé qu’elle et non, corrélativement, plus menaçant, elle n’avait jamais visité l’endroit où je comptais l’emmener, … « Je n’ai rien fait de mal, si c’est ce que tu crois. » Ma voix était calme, même si dans mon regard on pouvait lire une certaine forme d’amertume. Oui, les flics pouvaient me rechercher s’ils constataient ma disparition. Ce qui ne sera pas le cas puisque je serais revenu d’ici trois jours. « Et je ne suis pas poursuivi. » lui assurai-je pour la rassurer encore. « J’ai simplement besoin de faire le point. Et il n’y a que dans l’environnement dans lequel j’ai grandi que j’y arrive. » continuai-je en attrapant ma veste posée maintenant en évidence sur le lit, depuis qu’elle s’était changée. Le gras du cul, à propos, ça veut dire quoi ? Encore une expression américaine, c’est ça ? « Tu n’es pas grosse, pourtant. » Non, je ne suis pas naïf, et je n’avais pas cherché à la complimenter, ni à la dénigrer. Je ne comprenais pas encore toutes les manies et expressions du pays, voilà tout. « Aucun risque, je ne lui ai jamais parlé. » Je le connais parce que ce Rayan faisait non seulement partie de ma confrérie mais qu’en plus, toutes les femmes lui tournaient autour comme des mouches autour d’un pot de miel, mais ça s’arrête là. Et puis, je ne suis pas ce genre d’hommes : les commérages, je n’en ai que faire. La mentalité, sans doute. « Mais pourquoi est-ce que tu fais tout ça si t’aimes pas ça ? C’est pour lui, c’est ça ? Parce qu’il te plait ? » Là encore, je ne cherchais à la piéger par ma question. J’apprenais le fonctionnement de ces êtres venus d’Amérique. « A propos, pourquoi est-ce que toi, tu veux tellement m’accompagner ? Est-ce que tu es poursuivie toi aussi ? » la taquinai-je avec un sourire en empruntant la porte de sa chambre pour me diriger hors du campus.

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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 21:26

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 Tumblr_n0a8o8hFo31sji7f2o1_400
:/ Je la vois pas l'image que tu as mise !
Pour tenir chaud...

La curiosité se pavanait comme un vilain défaut. Et alors ? Il n’était pas le seul qu’elle possédait.  La réponse d’Aro éveilla une vive protestation en son for intérieur. Elle se fichait bien de savoir s’il avait commis des erreurs ou pas. Avec toutes les horreurs qu’elle avait faites, elle se moquait de celles des autres. Seul le potentiel danger et les conséquences de sa présence l’intéressaient. Alors le reste apaisa la blonde. Uniquement le besoin de se ressourcer ? Alors pourquoi lui proposait-il de venir avec lui ? Un temps, l’idée de lui poser la question la perturba. Mais la suite  coupa court à tout cet incessant flot de questions .Ainsi donc, il avait grandi dans une forêt. Etrange. Dans sa tête, les hommes vivaient tous dans des maisons avec des routes, des voitures et des magasins. Comment avait-il pu se perdre dans une forêt. Est-ce qu’il vivait en mangeant des arbres ? Aro avait rapidement reprit la conversation en main. A présent, il l’interrogeait à son tour, plus bavard que jamais.

« Pourtant rien ne t’empêchera de lui parler à l’avenir. » rétorqua-t-elle en se penchant vers son sac à dos.
Alors il partait pour l’aventure avec elle ? Avant même qu’elle ne réalise la question d’Aro, Aengus riait déjà. Rayan ? Lui plaire ? Elle ne pouvait même pas le cogner sans qu’il ne prenne peur qu’elle n’abime son beau visage. Aengus brulait trop fort pour se risquer à consommer quoique se soit avec Rayan. Tout le monde connaissait la réputation de la blonde. Nombre de ses compagnons de débauche l’avaient vu séduire un homme en soirée pour terminer leur entretien dans les toilettes. Ensuite, elle s’en retrouvait un autre pour suivre le même schéma. Parfois, elle réitérait avec un troisième. Une fille facile, disaient les plus mauvaises langues. Libertine ou hédoniste pensaient les plus ouverts d’esprits. Ceux qui la connaissaient un peu mieux comprenaient simplement que la gamma ne savait pas entretenir une relation, qu’elle était tout bonnement allergique à toutes formes de relations. Pour elle, elle était simplement comme ça.

« J’aime pas manger non plus…pourtant je mange tous les jours. »

Enfin presque pensa t elle. Cependant, ce détail restera confidentiel. Nul besoin de préciser qu’elle n’était pas réellement une adepte des repas et qu’elle se rendait toutes les deux semaines à l’hôpital pour palier à ce problème. Et puis, il la trouvait déjà maigre, nul besoin de confirmer.

« Ouais…et d’ailleurs j’espère que t’as pas peur des vieux démons. » Déclara-t-elle en refermant la porte de sa chambre à clef.

Une précaution bien inutile puisque la majorité des personnes vivant ici savait forcer une serrure. Finalement, une profonde inspiration chassa la fatigue. S’il fallait fuir les démons d’Aro de nuit, alors elle suivrait le mouvement. Les siens n’apparaissaient pas de façon ordonnée. Ils pouvaient surgir de nul part et plus encore dans le sommeil. Alors, elle choisissait d’ignorer les signes d’endormissement plutôt que de se reposer. Ca passerait, comme toujours.

« On va mettre combien de temps avant d’arriver ? » Interrogea t elle un poil curieuse.

Il fallait quitter la ville pour pouvoir regarder les étoiles. Les lumières de la nuit restaient trop fortes en centre ou en banlieue pour pouvoir admirer les points lumineux dans le ciel. Aurait-elle l’occasion de les voir ce soir ?
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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptySam 1 Fév - 10:42

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Oh les chatss  :plop:  
Aïe, et tu la vois cette image-ci ?

C’était vrai. Rien ne m’empêchait de parler à Rayan, si ce n’est que nous n’avions pas énormément de points en commun. Pour ainsi dire : aucun, si ce n’était notre confrérie. Et si le jeune homme était tel qu’Aengus venait de le dépeindre, je craindrais trop pour la sécurité de mon corps et de ma santé mentale à ses côtés, une fois qu’il aurait compris que je ne porterai jamais de ces fringues chics et classes que semblent adopter tout ceux de ma confrérie. On m’avait toujours dit, sans que je n’ai rien fait pour que ce soit le cas, que je savais quel vêtement porter pour être à la fois à mon aise, et faire son petit effet. C’est tout ce qui importe. En outre, je ne connaissais pas la réputation d’Aengus. Et même si la rumeur avait enflé jusqu’à mes oreilles, je n’y aurais sans doute pas prêté attention. Comment se considérait-elle et était-elle heureuse dans la vie qu’elle menait, voilà qui était important. Les autres pouvaient bien colporter des ragots, ces ragots là ne devraient jamais nous atteindre. Nous vivons pour ce que nous sommes, et non pour les autres. Quelle ironie que je sois aussi porté sur la théorie et pourtant incapable de mettre en pratique son enseignement pour ma propre destinée ! « Je ne crois pas, non. Ma mère m’a dit un jour que lorsqu’on a peur, il nous suffit de fermer les yeux très fort, et de tourner, tourner au point de croire que l’on s’envole et jusqu’à ce que la peur disparaisse. » C’était peut-être simpliste, l’explication d’une mère à un enfant tout juste âgé de 6 ans, mais son explication m’avait marqué l’esprit. A défaut de toujours agir comme je le faisais à cet âge, je n’avais jamais été moins courageux qu’aujourd’hui. « Une heure, peut-être deux. » Tout dépend de ton rythme. De ta fatigue aussi, puisque moi je ne dormirais pas avant des heures encore. « On n’atteindra pas le point de vue que je souhaite atteindre ce soir. C’est trop loin, et de nuit, c’est risqué. On campera dans une grotte pour dormir quelques heures  avant de repartir. Il y a de nombreuses cavités creuses dans ce secteur. » lui expliquai-je alors que, trente minutes plus tard, nous étions enfin arrivés à l’orée de la forêt. Plus aucun bruit de moteur, ni de lumières incandescentes de feux rouge, vert ou orange. Plus d’odeur de poubelles ou de voitures à moitié carbonisées sur notre route. L’air aussi, sentait meilleur. Pas de pollution, juste le bruit du vent qui pliait les branches des sapins et autres espèces d’arbres qui ne vivaient qu’ici, à l’écart de la folie des hommes. « Tiens, j’en ai toujours deux au cas où l’une tombe en panne. » Je tends une lampe torche à Aengus, en prends une également, car la voûte étoilée n’aurait jamais suffi à nous guider à travers bois.  

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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptySam 1 Fév - 13:45

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 Tumblr_n080uq6f211tnwpamo1_400
Oui *.*

Chacun sa façon de voir les choses après tout. Aengus ne partageait pas réellement l’idée de fermer les yeux et de tourner. Imaginez si vous tourniez trop et que la menace soit réelle…  Au fur et à mesure de l’avancée, Aengus commençait à se tendre. Le noir approchait mais il n’était pas la seule chose qu’elle redoutait.  Plus ils avançaient et plus Aengus retrouvait ses esprits. Il faudrait bien plus de temps avant que l’alcool ne soit définitivement évacué de son organisme. Pourtant, la situation s’éclaircissait.  Elle allait suivre un parfait inconnu dans un lieu reculé de toute civilisation et qu’elle ne connaissait pas. La dernière fois qu’elle s’était risquée à une telle chose, elle avait fini morte puis amnésique. Son passé n’avait jamais refait surface et dans le fond, elle préférait ne pas savoir. Un an plus tard, serait-elle prête à prendre un tel risque ? Est-ce qu’une mise en garde ne suffisait pas ? James était venu chez elle pour la prévenir d’un danger. Même s’il l’énervait, ignorer son avertissement la conduirait à commettre une nouvelle erreur.

Et si, le danger, c’était Aro ? Il était sorti de l’ombre sans prévenir. Il la conduisait dans un recoin isolé. Il était bien plus grand et plus fort qu’elle. Aucun doute sur le fait qu’il serait plus rapide et plus agile qu’elle. Tout le monde pouvait l’être à l’heure actuelle. Pourquoi lui avait-il proposé de venir avec lui ? La paranoïa d’Aengus s’avérait réelle. Mais qui ne le serait pas à sa place ? Quelqu’un avait tenté de la tuer une fois, peut être même plus.  James l’avait prévenue que quelqu’un lui en voulait. Elle ne savait ni où il interviendrait, ni quand, ni comment. Tout ce qu’elle savait c’était l’existence d’un danger et que la peur ne la quittait plus depuis des mois. Elle avait à peine réussi à la maîtriser depuis sa sortie de l’hôpital. A présent, elle cumulait angoisse sur angoisse. Jouer les fortes têtes ne sauvait que les apparences. En réalité, elle était effrayée à l’idée de sortir de son périmètre de sécurité.

D’où sortait-il sa lampe torche ? Enfin, inutile de chercher plus loin. Le monde dehors la menaçait déjà assez nul besoin se risquer plus encore à l’affronter sans lumière.  Dans un faible remerciement, la blonde attrapa l’objet. Peu de conviction, peu de mot, peu de présence de la part de la gamma. On l’avait connue bien plus hystérique. Aengus avait calculé trois heures pour arriver où Aro semblait désirer se rendre. Rajouter une heure à cause de sa présence semblait plus qu’évident. Peut être que deux seraient de mise. La Iota qu’elle avait été s’était envolée à coup de comprimés, de fumées, de verres d’alcool et de blessures. La fatigue l’épuisait. La marche l’avait déjà crevée… Non. Elle ne tiendrait pas la progression et s’il fallait fuir, elle serait incapable de retrouver le chemin du retour. Elle ne voulait pas mourir. C’était l’idée d’Aro. Il mijotait quelque chose. Elle n’irait pas là dedans.

Impossible. La fête, l’alcool, les gens, la musique, les lumières… c’était là bas son univers, là bas qu’elle serait en sécurité. Aro avait avancé, sans bien réaliser que la blonde s’était soudainement arrêter, juste à l’entrée du bois. Ils passaient une petite clairière avant d’atteindre les sapins. Elle devait tout de même le prévenir qu’elle comptait faire demi-tour ? Un pas suivi un autre jusqu’à l’apparition d’un bruit qui la paralysa aussitôt. Etrangement, même sa mémoire défaillante avait associé ce son à une menace imminente. La lampe se dirigea en direction du bruit, fouinant parmi les herbes pour en trouver la source. Hors, la chose s’avérait bien planquée. Elle avait le camouflage idéal à vrai dire.

« A…ro ? » Appela Aengus lorsque la bête fut enfin visible. Maintenant qu’elle bougeait pour former une sorte de S,  Aengus flippait. « ARO ! »

Dressée dans cette position qu’Aengus jugeait être une menace plus qu’un désir d’attaque, le serpent, une femelle, mesurait plus d’un mètre de long. Elle signalait sa présence par ce que les Américains appelaient la sonnette. Aengus aurait bien reculée pour lui signaler qu’elle n’avait pas l’intention de la déranger mais elle était totalement paralysée. Ce machin allait la bouffer. Impossible de savoir d’où la donnée provenait mais tout le pédigrée du reptile lui revînt en tête : Crotale des prairies: animal agressif, morsure pouvant être fatale, même après les soins adéquats. Avec la réduction de leur espace de vie, ils se réfugiaient dans les cultures et les petits espaces herbeux.
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MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 2 EmptyDim 9 Fév - 22:58

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

P'tites bouilles  :mimi: 

Loin devant, je n’avais pas entendu ni vu Aengus s’immobiliser soudainement, pas plus que je ne me doutais du fil de ses pensées et de la confusion qui y régnait. Occupé à bien observer la nature environnante pour être certain d’apercevoir la dite grotte dont je lui avais parlé, ce n’est que passées quelques minutes que je fis marche arrière, après avoir entendu la voix tremblotante de la jeune femme épeler mon prénom. D’un pas vif et alerte, je la rejoins et constate qu’elle est immobile et crispée de la tête au pied. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu t’es foulée la cheville ? » lui demandai-je peu de temps auparavant. J’espérais bien que non, je n’avais pas emmené de pommade avec moi. J’aurai dû y penser, remarque. Aengus ne me parait pas être une excellente grimpeuse, malgré sa fine silhouette. C’est à ce moment-là que j’aperçus la cause de son immobilisme. Un serpent. Je ne connaissais pas toutes les espèces existantes, mais vu sa couleur et sa « forme », j’opterai pour un venimeux. Qu’il le soit ou non, de toutes façons je devais agir vite et bien car je le sentais nerveux. Sans doute qu’il n’appréciait pas d’avoir été dérangé sur son territoire. Il devait être en train de chasser lorsqu’Aengus lui a fait peur. Oui, pour le moment c’est elle qui a peur, je sais. Mais les animaux sont très différents de l’homme sur ce point. Preuve en est que le serpent ne faisait que la menacer depuis que leurs chemins s’étaient croisés. L’homme lui, dans une telle situation, aurait déjà attaqué. Une attitude que j’ai beaucoup de mal à comprendre et à adopter soit-dit en passant, est celle de l’agressivité humaine pour tout et n’importe quel motif. Passons, l’heure n’est pas à la réflexion philosophique. « Ne bouge surtout pas. Et ne t’inquiète pas, il ne va pas t’attaquer. Il défend simplement son territoire de chasse. » murmurai-je à la jeune femme en attrapant un bâton pour attirer l’attention du reptile. Je ne crois pas que cette information ait le moindre intérêt pour la Gamma à l’heure actuelle, qui n’avait qu’une seule envie : celle de prendre ses jambes à son cou. « Làà… » Cette technique d’approche, c’est mon père qui me l’avait enseignée. J’étais encore très jeune à l’époque, mais c’était à lui que je devais le fait d’être un inconditionnel aimant de la faune et de la flore. J’appuie sans me presser le bâton sur la base de la tête de l’animal, afin de l’obliger à rester tranquille, et ce n’est qu’une fois qu’il ne peut plus se mouvoir que mon autre main attrape le bout de sa queue, tandis que l’autre maintient sa tête à la place du bout de bois. Désormais inoffensif, je m’éloigne de quelques mètres, le temps de trouver un endroit sûr et suffisamment éloigné pour reposer le serpent, avant de revenir vers Aengus, le plus naturellement du monde. « Est-ce ça va ? » Sans la toucher, je me rapproche cependant de la jeune femme, et baisse légèrement la tête vers son visage pour voir si ce face à face ne l’a pas traumatisé. Non, elle semble un peu choquée mais ça devrait aller. « J’ai repéré une caverne est un peu plus haut. On passera la nuit dedans, si tu n’y vois pas d’inconvénients. » Remarque c’était ça ou dormir à la belle étoile. Et vu que la pluie commençait à tomber, je gage qu’elle préfèrera la première idée. « Je vais aller chercher du bois pour qu’on fasse du feu et qu’on se réchauffe. Toi, il vaut mieux que tu restes ici. C’est plus prudent. » annonçai-je quelques minutes plus tard, une fois dans la fameuse caverne. Un creux de cinq mètres sur une dizaine de mètres de longueur. Bref, suffisamment grand et sec pour nous abriter pour la nuit. « Il y a des barres céréales dans mon sac, si tu as faim. » ajoutai-je en ressortant de la caverne pour m’engouffrer dans les bois.  

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