the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyLun 24 Fév - 11:42

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Aie, ça doit faire mal. C'est son haleine qui a dû la stresser à mon avis  The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 277800 
C'est fou à quel point je hais les braconniers, bravo, tu as touché mon point faible  :meditate;  

Finalement, je suis en train de me demander si j’ai eu une bonne idée en lui demandant de redescendre. Parce que si n’importe qui pouvait grimper à un arbre, la façon d’en descendre de certains, et dans le cas présent de certainEs, laissait vraiment à désirer. Heureusement qu’elle portait un pantalon ma foi, parce que sinon … En attendant, je n’avais pas l’intention de bouger d’un pouce. Elle aurait beau crier, rouspéter, me frapper si ça lui chante, il est hors de question que je laisse une fille tout seule en plein milieu de bois. Surtout une fille aussi …hum… débrouillarde qu’Aengus O’Griffin. Veillant juste en dessous en m’apprêtant à la rattraper en cas de chute inopinée, je pousse un soupir amusé lorsqu’elle me demande de monter. C’est une blague, c’est ça ?  Elle a sans doute vu un écureuil, je parie. « Aengus, je ne peux pas mon…ter... » terminai-je dans un murmure en scrutant les alentours. Le sol tremble, un bruit sourd et sauvage qui me fait aussitôt froncer les sourcils. J’entends un grognement et plusieurs gémissements rauques et plaintifs. Un ours. Pas de doute possible, je reconnais ce cri entre milles. « Chut, pas un bruit. » soufflai-je en grimpant à mon tour sur l’arbre jusqu’à n’être qu’à une dizaine de centimètres de la jeune femme. Quelques minutes plus tard, et l’animal s’essouffle juste au dessous de nous. Sans doute notre odeur l’affole t’elle au point qu’il ne sait plus où aller. Le voilà qui reprend sa route vers le sud. Je ne bouge pas et ne prononce pas un mot, observant silencieusement la bête qui s’éloigne en claudiquant. Songeant à la raison pour laquelle elle semble aussi paniquée, je repère bien vite la cause de sa cavalcade. Des chasseurs. Il y en a deux qui viennent de passer. J’entends encore le rire du plus âgé. « Reste ici. Ne bouge pas un muscle, ne fais pas un seul bruit. Je reviendrai te chercher d’ici une heure. » ordonnai-je soudainement à Aengus en la fixant intensément. « Quoiqu’il arrive, quoique tu entendes, Aengus, ne quitte surtout pas cet arbre. Tu es plus en sécurité ici que nulle part ailleurs dans cette forêt. » achevai-je en empruntant le chemin inverse. Pour quelqu’un qui prétendait le contraire il y a dix minutes à peine.

Quelques mètres me séparent encore du sol, juste avant que je ne fasse un bond dans le vide pour atterrir sur mes pieds. Aussi souple qu’un chat. Un dernier regard en arrière, un regard lourd de rancœur, et je disparais à travers la forêt, à la poursuite des braconniers. Pendant que je les piste, mon cœur s’emballe. Mes souvenirs remontent à la surface sans prévenir. Cet enfant qui a vu son père mourir sous ses yeux sous les balles des braconniers. Son père et tellement d’animaux dépecés, écorchés, oubliés. Les petits qui ne survivaient pas parce que leurs parents avaient été tués. La rage au ventre, je ne réfléchis même plus, me concentrant uniquement sur les traces que leurs bottes ont laissé ici et là, jusqu’à apercevoir l’ours. Epuisé, peut-être même blessé, il s’est arrêté dans sa course. La truffe levée, il sent l’odeur de l’homme et même si son instinct le pousse à repartir, il sait qu’ils le retrouveront quoiqu’il en arrive. Là. Je les vois. Ils ont décidé de se séparer. L’un à gauche, l’autre à droite, pour l’encercler et parer à toute nouvelle fuite. Cette technique typique du chasseur s’apprêtant à attaquer sa proie me met hors de moi. Profitant de l’effet de surprise et de mon expérience du terrain, je contourne, rampe et repère finalement le premier homme. Dos à moi, visant de son fusil la pauvre créature, il n’a que le temps de m’entendre arriver avant qu’un craquement sinistre suivi d’une voix étouffée ne prévienne son collègue. Un coup de feu fend l’air. Manqué. L’ours a détalé. Le chasseur a maintenant une nouvelle cible. Moi.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyMar 25 Fév - 19:33

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Tumblr_mvvkumi83l...nio1_400-4424b5e
En faite, j’en avais déjà touché un autre avec Faith laugh mais c’est vrai que je m’attendais pas à partir à la chasse aux braconniers.
Pour la paix entre les chiens et les tortues investissons dans des bonbons à la menthe xD


Quel idiot ! Le propos aurait été celui-ci si elle avait eut l’opportunité de parler. A deux hommes armés contre un idéaliste de Delta, la blonde ne misait pas sur lui. Peut être qu’elle envisagerait l’idée de faire une petite prière pour lui, un jour, si elle avait le temps. Mais que faisait-il ? Ou partait-il ? Pourquoi devait-elle lui obéir ? La colère gagnait en puissance poussant son sang à battre plus vivement contre ses tempes. Le bruit que ce phénomène provoquait lui rappelait celui des boites de nuit. Néanmoins, rien ne l’empêchait de ruminer.

Ce qu’elle pouvait les détester lorsque les mâles décidaient de jouer les héros, quitte à mettre tout le monde en danger et cela sans prendre la peine de lui demander son avis. Elle n’était pas prête à troquer sa peau contre celle de l’ours, pas plus qu’elle l’était de voir un homme se faire descendre. Mais le besoin de savoir la poussait à se tordre le cou pour tenter d’apercevoir un indice sur la tournure que prenait la situation.

Frustrée, d’être aveugle, elle remonta sur une autre branche avec souplesse et discrétion. Elle ne remarquait rien ni Aro ou ni un éventuel chasseur. Les branchages dérangeaient sa vue. S’il s’en sortait vivant, elle lui logerait son poing dans la figure ou pire, son sac dans le coin de la gueule, non mieux son indifférence après lui avoir logé son poing dans la figure. Que personne ne tente de la dissuader en prétendant qu’elle était trop petite pour atteindre son visage. Jamais sa taille ne lui avait causé souci pour frapper un homme ! JAMAIS !

Mais pour l’instant, la situation exigeait une autre réflexion. Aro traquait un homme armé et un autre qui ne tarderait pas à s’en mêler.  Néanmoins, elle n’avait pas la moindre envie de se mêler à cette affaire. D’une part, les hommes avaient des armes à feu, d’autre part, l’ours en furie ne la tentait pas. Et pour finir, elle ne saurait pas quoi faire des braconniers une fois le tour réglé, s’il se réglait en la faveur d’Aro. C’était bien mignon de jouer les supers héros, mais elle avait bien assez d’ennuis sur le dos sans avoir à rajouter deux braconniers, potentiellement reliés à un trafic plus gros. Pourtant, l’envie de voir Aro mort ne la tentait pas plus. Tout ça se bousculait dans sa tête blonde alors qu’elle se figeait, n’osant plus bouger d’un pouce. Appelez ça l’instinct car elle se sentait soudainement particulièrement menacée. La jeune femme espérait se faire discrète. Raté, pensa-t-elle en entendant un bruit en contre bas.

« Je parie que tu cherches un grand black. » Ricana la femme de l’autre côté du fusil. Si ses deux compagnons n’avaient pas remarqué Aro, elle, elle l’avait parfaitement vu descendre de son perchoir.  

De son côté, Blondie était mal. En haut ou en bas, Aengus savait que ses chances de survie venaient de se crasher pour commencer à agoniser au moment où elle posa pied à terre. Etrangement, la sensation d’être face à une arme à feu lui sembla familière. Cependant, se regarder ainsi dans le blanc des yeux avec un canon de fusil ne le ferait pas fondre. Il était si froid, si dur, si braqué et surtout chargé !

« Aller ! Avance on va jouer un peu. » Railla la chasseuse en poussant le dos d’Aengus du bout de son arme. «  Ton ami devrait pas tarder à rappliquer docilement avec la prise que je viens prendre. La peau de l’ours ou la tienne ? »

Pour Aengus, c’était plutôt, la sienne ou les trois peaux qui se jouaient là. Cette bonne femme lui faisait penser à un personnage de dessin animé : Cruella ! Quelle idée ! Elle maudissait réellement Aro pour avoir ainsi foncé tête baissée. Qu’importe si elle faisait de même durant toute sa vie, aujourd’hui, elle aurait voulu être tranquille. Et maintenant ses méninges remuaient dans tous les sens pour trouver des idées toutes plus improbables les unes que les autres. Pourtant, Aengus restait sûre d’une chose. La position de la fille derrière elle était idéale. Impossible de lui sauter dessus sans que son doigt n’appuie sur la gâchette et explose la cervelle de la blonde, impossible de redresser son arme sans qu’elle ne tire, impossible de lui foncer dessus, impossible de tout en réalité. Même son tazer restait inutile puisqu’il crisperait les muscles de l’assaillante qui appuierait donc malgré elle sur la gâchette. Aengus se croyait foutue, une fois encore.  

Mais un coup de feu la raidit. Est-ce qu’on lui avait tiré dessus ? Aucune douleur ne la traversa et la blonde compris qu’elle n’avait pas été la cible. Plus haut, l’ours détalait à toute vitesse, leur fonçant droit dessus. Aengus poussa un hurlement qui détourna l’attention de l’homme prêt à prendre Aro en joug.  En réaction, Cruella visa l’ours libérant ainsi Aengus de sa prise. Le coup de feu électrisa la blonde. Paralysée, elle ne réalisa pas réellement des réactions d’Aro. De son côté, une étrange impression l’envahit. Elle se voyait agir, comme si elle avait été à l’extérieur de son corps, impuissante face aux réactions de son propre être. Elle se voyait bondir pour mieux rouler au sol avec Cruella. Des coups, des douleurs et finalement ses coups, à elle, sur cette femme inerte au sol. Aengus n’était plus capable de s’arrêter. Ses phalanges se fracassaient sur elle alors que Cruella semblait inconsciente. La respiration saccadée, le corps frissonnant et le regard presque fou, elle ne s’arrêterait pas, pas tant qu’elle  tremblait si fortement, pas tant qu’elle ne serait pas calmée et sûre d’être en sécurité. Qu’importe qui approcherait, elle serait incapable de le reconnaître. Probablement qu’elle l’attaquerait à son tour dans une force et férocité peu commune. A croire que seul l'animal la possédait encore, que toutes traces d'humanité l'avait quittée. Bestiale, violente et déchainée, la blonde ne montrait pas ses meilleurs atouts dernièrement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyMer 26 Fév - 14:09

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

A l'anis, plutôt !! J'aime pas la menthe --' 

Occupé à éviter les balles du chasseur number two et ayant pensé un peu trop rapidement qu’Aengus pouvait pour une fois obéir sans protester, je courus dans la forêt pour me protéger, sans me douter qu’au bout de ma route, je les découvrirais toutes les deux. L’une au bout du fusil de l’autre, des gouttes de sueur perlant le long de son visage, tétanisée, tandis que l’autre, une expression narquoise sur ses traits attendait le moment propice pour faire feu. L’ours fut plus rapide que moi, mais moins que le fusil, hélas. Le chasseur et moi sommes restés immobiles sans comprendre l’espace d’une seconde ou deux, avant de reprendre notre course en direction du hurlement de la forêt, et du coup de feu qui venait de retentir. Mon avance et ma vitesse aidant, je fus le plus rapide à atteindre le sommet de la colline, là où reposaient deux corps. Pauvre bête. Une balle entre les deux yeux, elle n’avait eu aucune chance. Au moins était-elle morte sans souffrir. Plus loin, une autre espèce d’animal se déchaînait sur le cadavre inerte d’un monstre à bottines. « Aengus ! » Deux enjambées suffisent pour que je sois à sa hauteur. Mes bras l’empoignent, tyrant sur sa taille et maîtrisant ses avant-bras pour l’empêcher de battre en retraite. « Aengus, calme-toi, calme-toi ! » ne cessai-je de rugir en l’éloignant de la chasseresse morte. « AENGUS ! » criai-je encore une fois en la plaquant pratiquement contre un tronc d’arbre et l’obligeant à me faire face. Mes mains se plaquent sur son visage et mon regard croise le sien, pénétrant. « Stop. C’est fini. Elle est morte. » soufflai-je pour qu’elle reprenne conscience de la réalité. « Il faut partir. L’autre n’est pas très loin derrière ! » En remontant sur les sommets, on avait peu de chance de se faire rattraper par l’homme au fusil. Si lui connaissait sans doute ces bois comme sa poche, j’avais pour moi mes origines africaines qui jouaient contre lui. Les animaux, la nature nous offriraient un abri plus sûr que n’importe quel habitat urbain, pour peu que la jeune femme qui m’accompagne daigne me faire confiance. « Que s’est-il passé ? Je t’avais dit de rester cachée ! » grognai-je en l’attrapant par le poignet pour que l’on se mette à courir dans la direction opposée.


CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyMer 26 Fév - 18:20


Ca ne servait à rien. Les mains sur son corps, les entraves dans son dos et cette voix qui grognait plus fort qu’elle. Tout ca n’apportait rien, ni apaisement, ni calme, ni solution. Il l’avait laissée seule une fois, perchée en haut d’un arbre qu’il n’avait pas prit soin de sécuriser. Il était parti se faire tuer pour un ours. Il avait fait des choix qu’elle finissait par comprendre mais qu’elle ne parvenait pas à digérer.

Le regard coula sur le corps au sol. Elle n’était pas morte et le soulagement de la voir cracher son sang dans une toux grasse fut assez pour calmer Aengus. Un meurtre en moins sur les mains n’avait rien de négligeable. Se laissant emporter au loin par cette main inconnue, Aengus jeta un regard en arrière sur les deux corps au sol. Est-ce que le braconnier prendrait le risque d’abandonner l’ours aux charognards ? Est-ce qu’il prendrait en chasse deux personnes alors que deux de ses compagnons étaient au sol ? Prédire l’avenir ne faisait malheureusement pas parti de ses aptitudes.

« C’est ça ouais… » Pesta Aengus dans un grognement. Il la provoquait ? Il cherchait à la pousser à bout ? Impossible de le savoir. Mais elle n’avait toujours pas envie de lui adresser la parole. La rancœur infestait son cœur et les plaies de son égo cicatrisaient avec peine. La douleur avait prit trop d’importance pour parvenir à passer outre. La terre entière semblait responsable de son malheur, ou aveugle à sa peine. Peut être qu’elle en demandait de trop, tout simplement, qu’il était temps de rendre les armes, qu’elle ne serait jamais à la hauteur de ses exigences et que ses émotions n’avaient pas d’importance. Gérer sa colère, sa haine, sa rancœur devenait capital. La solution ne lui tombait pas du ciel et elle peut importe sur quel arbre elle montait, la méthode de gestion des émotions n’était toujours pas à portée de main.

Ils auraient mieux fait d’aller en boite de nuit, trainer dans les bars ou même faire les boutiques, Aengus aurait trouvé le moyen de tout maîtriser et non de devenir un petit chien qu’on promène. Depuis combien de temps galopaient-ils comme ça ? Aengus était fatiguée maintenant et la ville ne pointait toujours pas le bout de son nez. Les points de repère semblaient bien loin à présent.

« Ca suffit ! C’est bon ! Arrête ! » Ordonna Aengus en se stoppant subitement. Ras le bol ! « Ca va. T’as pu jouer les héros de pacotilles, maintenant lâche moi ! »

Aucune idée si le chasseur avait suivi ou non, s’il était toujours là, s’il les traquait. Elle savait qu’elle aurait dû se précipiter en ville pour avertir les autorités compétentes ou même laisser cette affaire derrière elle mais Aro avait d’autres idées en tête.

« J’espère pour toi que t’as une explication qui tient la route pour m’avoir mise en danger ! Non mais sérieusement à quoi tu pensais ? Je veux bien que parfois on a des idées à la con mais alors celle là ! T’as deux minutes pour expliquer pourquoi tu te lances dans la chasse aux chasseurs. Je te préviens que si l’explication ne me convient pas ou que je remarque que tu me mens, j’irais immédiatement raconter à qui le voudra que tu agresses les gens dans la forêt et que tu m’as kidnappée pour m’amener ici. »

Grosse chieuse ? Oui ! Et alors ? Il était fort probable qu’elle ne retrouve jamais la sortie de la forêt alors la menace ne semblait pas concrète et pourtant, elle mettait tout son cœur à l’ouvrage.

« J’ai une famille raciste et qui se fera un plaisir de réduire en miette un grand noir, métisse… rappeur enfin ca va j’ai pas le vocabulaire alors m’emmerde pas et passe à table ! »

Là, elle croisa les bras sur sa poitrine pour sortir son détecteur à bobard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyLun 3 Mar - 18:37

the greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

.

Comment ça « arrête-toi » ? Au cas où tu l’aurais oublié, il y a trois chasseurs qui nous courent après. Or, je n’ai pas l’intention de rester ici au risque de me faire à nouveau tirer dessus comme un lapin. Cependant, son intonation et les grimaces qu’elle faisait eurent raison de ma logique, tant si bien que je me stoppais dans ma course et l’observais un temps sans comprendre ce dont il retournait. « Premièrement : je ne t’ai pas mise en danger. Je t’avais dit de ne pas descendre de l’arbre ! » corrigeai-je en fronçant les sourcils. La colère n’était pas un sentiment que j’affectionnais ou auquel j’avais l’habitude. Cependant, les accusations véhémentes de la jeune femme contribuaient peu à peu à la rendre de moins en moins supportable. « Je t'interdis de me donner des ordres. Je n’ai pas à t’obéir ici ! » grognai-je alors sans être totalement conscient des mots que je venais de prononcer. « Ici », notamment. Ou le seul endroit au monde où je me sentais bien et libre et que je n’autoriserais personne à venir profaner. Un ricanement s’échappe alors des mes lèvres tandis que je m’installe à califourchon sur un énorme rocher. « Vous n’êtes capables que de ça vous les blancs, de toutes façons. Accuser et vous plaindre sans jamais vous remettre en question. » murmurai-je pour moi-même avant de baisser les yeux après m’être rendu compte que j’étais allé trop loin. Blessé par les accusations de la Gamma, je n’en fus pas moins conscient, après mûre réflexion, qu’elle avait peut-être raison. Je n’aurai jamais dû la laisser seule. Non seulement parce qu’à défaut d’être prise par les chasseurs, un accident aurait pu lui arriver, et parce que contrairement à moi, elle ne connaissait pas cette forêt, ni le chemin pour rentrer. Quoiqu’elle puisse me faire croire, d’ailleurs. « Je déteste les braconniers. » soufflai-je en relevant finalement les yeux vers elle, la fixant sans ciller. « Quand j’étais petit, mes parents et moi vivions à Moshi. C’est…une petite ville au Nord de la Tanzanie, en Afrique. On habitait dans un petit village, on vivait de l’agriculture, de la pêche et de la chasse. » Cette histoire, je ne l’avais jamais raconté à personne avant elle. Allez savoir pourquoi aujourd’hui, je me sentais obligé d’entrer dans les détails pour qu’elle comprenne. « On est très respectueux de l’eau, de la terre, des arbres, de la Nature en général. Même quant on chassait, on faisait très attention que l’animal ne souffre pas. On faisait attention à veiller à ne pas détruire certaines espèces que l’on savait les plus fragiles à se développer. » Pendant que mes souvenirs remontent à la surface, un sourire illumine mes joues au souvenir de ma meilleure amie. « Il arrivait même que les animaux nous acceptent comme l’un des leurs. » Tara. Une jeune louve grise de 2 ans à peine. « Un jour, j’ai découvert que toute une famille de loups avait été tuée par balles dans la nuit. Les chasseurs de mon peuple n’utilisaient que des lances et des piques, jamais on n’aurait utilisé le métal. Les métaux broient les os et empoisonnent le sang des animaux. » Mon amitié avec Tara cependant est une histoire trop intime pour que je puisse la partager avec Aengus. Elle ne pourrait pas comprendre, non sûrement pas. « Les hommes du village se sont lancés à la poursuite des braconniers pour les livrer aux autorités. » Là, un silence s’installe et dans un dernier soupir, je murmure en regardant ailleurs l’espace de quelques minutes. « On a retrouvé leurs cadavres le lendemain matin, tués par balles eux aussi. Et les braconniers n’ont jamais été inquiétés de rien. Je suppose qu’ils étaient parvenus à acheter les autorités. » Je ne fais pas non plus référence à mon père, au fait que comme eux, il était mort ce jour-là, ni que j’avais été présent pour le voir mourir, ni que j’avais failli y passer moi aussi. Ce souvenir-ci est indélébile. « Depuis ce jour, je me suis promis de faire payer à tous les braconniers que je croiserais. » achevai-je en me levant du rocher, les sourcils froncés. « Mais tu as raison, je n’avais pas le droit de te laisser seule. Ce n’est pas ton combat. Je te demande de bien vouloir me pardonner. »  



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyVen 7 Mar - 22:43


La distance entre eux fut salvatrice. Pas une seule fois Aengus ne pu envisager la possibilité de lui coller son poing en travers de la figure. Le comportement d'Aro concurrençait  celui des pires machos qu’elle avait eut l’occasion de rencontrer. Aussi, Aengus bouillait intérieurement. Son nez se plissait au fil des mots qu’elle avait le désagrément d’entendre. Les doigts serrés sur les bretelles de son sac essayaient d’apaiser sa frustration en s’imaginant entourer la gorge de son interlocuteur. Il ne lui inspirait que du dégout.

« Je t’assure que tu sais faire mieux que nous. Maintenant, c’est mon petit cul blanc qui te va te répondre. » Affirma Aengus en pivotant pour prendre n’importe quelle direction pourvu qu’elle s’éloigne d’Aro et de son comportement de plus en plus désagréable.

Rien à faire des braconniers, rien à faire de la forêt, rien à faire de la solitude, du danger et de tout le reste par ailleurs. Aengus avait toujours été impulsive, mais surtout une grande solitaire. Faire confiance aux autres n’apportait que des ennuis. Jamais elle n’avait accordé de confiance à quiconque. Seul Benedikt et Kirby en possédaient une grande partie. Benedikt avait su en plus acquérir une forme de crédit non négligeable.

Mais Aro reprenait. Le son de sa voix avait changé. Aussi, le regard pivota vers l’arrière pour entrevoir l'homme. La moue boudeuse se figea dans une réflexion intensive. Devait-elle le croire ? Son récit de respect de la nature passait moyennement. Tout ça ressemblait beaucoup trop à un Disney comme Pocahontas. Bientôt, il lui chanterait une petite chanson pour écouter le vent et la rivière. Chez Aengus, il n’existait pas de monde parfait.

« Ouais… » Grommela-t-elle peu convaincue avant de faire un pivot pour revenir devant Aro.

Le pas s’arrêta assez loin, mais assez près pour ne pas avoir l’air désagréable. Que dire après tout ca ? Une forme de retenue bridait Aengus depuis bien longtemps. Petit à petit, des entraves la réduisaient à n’être plus rien, juste une pâle copie de ce qu’elle aurait dû être. Aengus étouffait ses émotions. Ca n'avait pas d'importance. Aussi, elle préféra hausser les épaules. Ce qu’elle ressentait avait été trop mal sain pour se dire. Elle le savait.

« Tss, laisse tomber. T’as fait ce que tu avais à faire. C’est tout. »

Voilà comment clôturer la conversation avec la pire maladresse qu’il puisse exister au monde. Evidemment que la colère déchirait encore son cœur, mais elle savait qu’Aro n’en était pas responsable. Cette rage avait toujours été là. Elle habitait sa poitrine, agitait ses tripes et endormait son esprit. Petit à petit, Aengus devait vivre avec ce parasite qui la tuait lentement. Comment gérer ? En l’ignorant telle était la réponse qu’avait trouvé Aengus. Un sourire s’offrit à Aro comme pour le pousser à passer à autre chose.

« Tu crois qu’ils nous suivent ?»

Parler des braconniers et du potentiel danger lui permettait de s’assurer que la conversation suivrait le cours qu’Aengus préférait la voir emprunter. Non, ils ne suivaient pas et Aro n’avait pas besoin de lui dire pour le savoir.

« Je préfèrerai rentrer maintenant, s'teu plait. » Annonça Aengus sans détour.

Hors de question de rester ici. Ce n’était pas chez elle. Aro se sentait peut être dans son univers, mais Aengus, elle, ressentait une forme de vide intense. Avec cette affaire de braconniers, elle ne voulait plus rester.  Personne ne pouvait lui reprocher d’avoir peur. On avait braqué une arme sur elle, tué un ours et elle s’était battue. La forêt était dangereuse. Certes, la ville était une jungle qu’elle avait mit trop de temps à dompter. Durant des mois, Aengus avait posé divers points de repère et cachettes de secours pour se rassurer. Le vide de son passé se comblait doucement par de nouvelles expériences, des moments sombres mais qui lui permettaient de tenir. Dans cette forêt, elle n’avait rien, hormis cette terrible expérience et la sensation d’être faible et fragile. Cependant, il faudrait une bonne journée de marche pour rentrer en ville sans passer par la zone où l’ours avait été tué. Il serait plus prudent de ne pas croiser à nouveau les braconniers.  Avec toutes ses histoires, le temps avait passé et le début de l’après midi sonnait déjà. Il faudrait manger et marcher moins rapidement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyJeu 20 Mar - 10:18

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do


« Je ne dis pas que je regrette d’avoir fait ce que j’ai fait. Mais je n’aurai pas dû te laisser seule, ni te mêler à cette vie que je mène. » Ainsi, je ne faisais pas seulement référence ici aux braconniers, à mon choix de les chasser, mais aussi à ma solitude, à mon désir d’échapper le monde des hommes qui m’avait conduit ici, dans cette forêt. Cette forêt dans laquelle je me rendais toujours seul depuis fort longtemps, et qui pour une fois accueillait une autre personne qui n’avait, pour ne rien arranger, pas demander à se retrouver dans un tel pétrin. « J’espère que non. L’un d’eux est sérieusement blessé. Et celle qui t’a agressé a été bien amochée aussi. Si j’étais lui, je rebrousserais chemin ne serait-ce que pour soigner mes camarades mal au point, et je reviendrai demain avec des renforts. » Non, je n’essayais pas de lui faire peur, ni de me montrer encourageant quant au fait que le chasseur ait pu nous oublier le temps d’un jour ou deux. Ce ne sont que des hypothèses. « Maintenant ? » Certes, j’étais aussi de son avis, il fallait que nous rentrions. Le seul problème c’est qu’entre nous et la sortie de secours, il y avait ce type. Et même si je savais me défendre, je ne dirais pas tout haut la crainte que j’avais qu’il ne blesse Aengus pour mieux me faire payer d’avoir assommé son associé. « Il vaudrait mieux attendre que la nuit tombe, c’est plus prudent. Je ne sais ce qu’ils ont l’intention de faire, mais les braconniers ont souvent des planques dans la forêt. Tu sais, ces sortes de petites maisonnées en bois. » lui expliquai-je en montant sur un rocher pour tenter de distinguer un repère quelconque devant nous. « On ne sait pas où ils sont et ce qu’ils vont faire. Mais crois-en mon expérience, la nuit nous offrira une meilleure sécurité pour s’en aller qu’en plein jour. » Décidément, les jours de repos que j’avais prévu n’auront jamais été aussi peu reposants. « Il faudrait qu’on continue à grimper, pour que je puisse repérer un autre sentir de là-haut. » D’ici, on ne voyait rien du tout si ce n’est le sommet des sapins.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyJeu 20 Mar - 16:33


Plus il parlait et plus son poing rêvait de s’enfoncer profondément dans son nez. Les mots aidaient à tisser des liens, à se comprendre, à communiquer en somme. De son côté, Aengus restait muette. Cette tare entraînait bien des quiproquos et complications pour la cerner, savoir ce dont elle avait besoin et interpréter ses réactions. Sa colère ne retombait pas. Aro l’énervait avant de la dégoûter. Certes, il avait réussi à obtenir un morceau de sa confiance. Pourtant, la rage bouillonnait toujours. S’il y avait bien une chose qu’Aengus faisait savoir, c’était sa haine envers un tiers.

« Je te déteste. A chaque fois que tu parles. Je te déteste un peu plus encore. Alors arrête de parler un moment, ca ira mieux. »

Aro avait été rangé dans la catégorie : mâle prétentieux et égoïste. Le genre de gros bras prêt à rouler des mécaniques et à prendre tout en main, toujours sans l’avis des autres. Malheureusement, Aengus restait une solitaire, particulièrement lorsqu’il était question de faire des choix pour sa propre survie. Jusqu’à preuve du contraire, elle se débrouillerait toujours mieux seule. Après tout le dicton disait qu’il était mieux de vivre seul que mal accompagnait. Elle, elle le pensait sincèrement. Toutes les fois où sa confiance avait été délaissée aux mains d’hommes peu scrupuleux, il l’avait balancé dans la merde pour mieux s’essuyer les pieds dessus.
Inspirant profondément pour reprendre son calme, Blondie sursauta en entendant une voix à l’arrière.

« On vous entends à des kilomètres à la ronde, gamins. » S’amusa un homme d’un certain âge.

Aengus avait bondit si violemment qu’elle manqua de tomber les fesses les premières sur l’un des rochers. Heureusement, l’une de ses mains s’agrippa à l’un des troncs d’arbres.

« On se détend… » Marmonna une dame presque semblable à un homme. Si Aengus n’avait pas entendu sa voix, elle aurait jurée qu’elle était pourvue d’une sacrée paire de bourses.

Au vu de la tenue, il faisait partie des rangers ou une chose dans le même genre. L’autorité du parc en quelque sorte. Pourtant, Aengus les observa d’un air méfiant. Pourquoi se trouvaient-ils ici exactement ? Les braconniers se trouvaient plus bas non ? L’ours était mort. Ils arrivaient en retard, trop tard, beaucoup trop tard ! L’explication suivie rapidement. Alerté par un coup de feu non loin de leur campement, les rangers avaient appréhendé des braconniers. D’autres membres s’occupaient d’eux à l’heure actuelle. A présent, ils étaient à la recherche d’une grotte. L’ours, une femelle, avait été aperçue plus tôt avec un porté de deux oursons. Malheureusement, elle avait dû bouger les petits de la grotte habituelle pour les protéger des braconniers. Maintenant seuls, les petits ne passeraient pas l’hiver, surtout une fois sortis de leur hibernation. Aussi, ils tentaient de chercher où les oursons avaient pu être conduit. Ils avaient remonté des traces jusqu’ici avant de les perdre, probablement effacés au cours de la nuit dernière avec la pluie. Les recherches semblaient compromises, chose bien dommage puisqu’ils avaient espéré pouvoir faire adopter les petits par une autre femelle de l’autre côté de la montagne.

« Je peux vous aider ? » Demanda Aengus plus enthousiaste à chercher les oursons qu’à se coltiner l’ours mal léché qui l’accompagnait.

« Vous êtes trop bruyants ! » Grogna la femme à moustache.

« Mais vous ne serez jamais assez pour couvrir toute la forêt ! » Protesta Aengus en hochant vivement la tête avant de donner un coup de coude dans le flanc d’Aro pour le contraindre au silence. « Il fera moins de bruit à l’avenir. Faut pas lui en vouloir il s’emporte rapidement. » Un regard sur Aro surveillait ses réactions. « C’est un delta vous savez… » Ajouta-t-elle comme si elle confiait le pire défaut d’Aro.

Les deux rangers hochèrent la tête d’un air compréhensif, plaignant presque Aengus de se coltiner un Delta, réputé pour être de véritable Ken. Aengus eut une moue navrée, les lèvres pincés et les sourcils relevé, tandis qu’elle hochait mollement la tête de haut en bas.

« Il ne sait même pas grimper à un arbre. Mais il est solide. » Continua Aengus en envoyant un peu trop rudement son poing dans le flanc de Delta. Ca servirait de démonstration.

Pas de quoi lui faire mal, bien sûr, juste assez pour le sentit. Elle le provoquait ouvertement autant pour l’embêter lui que pour se mettre les rangers dans la poche et avoir un moyen d’aider à la recherche. Une longue argumentation suivit, laissant cette fois à Aro l’occasion d’avancer des arguments. Lorsque le ranger déplia sa carte pour leur montrer quel secteur ils leur laissaient, Aengus sourit doucement. Gagné !

[HRP: J'espère que ca te va. Je me suis dis que ça apaiserait un peu le tout ^^ ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 EmptyVen 21 Mar - 10:05

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do


Elle me détestait, pourquoi ? Parce que je l’avais laissé seule ou simplement parce qu’elle n’aimait pas ma voix, voire toute ma personne pour une raison absolument pas objective ? Fronçant légèrement les sourcils, surpris mais désireux de ne pas envenimer la situation, je demeure donc silencieux face à la jeune femme, cherchant dans ma mémoire le moment où tout avait dérapé à ce point. Un bruit en arrière attira alors mon attention. Crispé dans une attitude de loup prêt à fendre sur sa proie pour la mordre au cas où le chasseur nous eut retrouvés, je me détendis presque instantanément devant le code vestimentaire reconnu des Rangers. Nous apprîmes alors que les braconniers avaient été appréhendés, et qu’ils étaient à présent à la recherche, après la découverte du cadavre de l’animal, de sa portée. A la recherche d’une nouvelle grotte, forcément. En apprenant que l’ours avait une famille, mon cœur loupa un battement et la rage me reprit. Je ne lui avais pas fait suffisamment mal, à ce monstre. J’aurai dû… quoi ? Le tuer. Hélas, je ne suis pas un meurtrier.  

Quant à Aengus, elle venait de leur proposer son aide. Loin de moi de me montrer grossier, mais si déjà elle sursautait au moindre bruit et si en plus elle avait besoin de mon aide pour rejoindre l’orée de la forêt, je ne conseillerai à personne de la laisser s’enfoncer plus en avant à travers les arbres, sauf si on avait envie qu’elle se perde pour de bon. Moi ? Je ne pouvais pas l’accompagner, puisqu’elle me détestait. Premier coup de coude, que je n’ai pratiquement pas senti. Je baisse les yeux pour tenter de comprendre. Trop tard. C’était sans doute une façon de parler en langage des signes. Dommage que je n’ai pas le mode d’emploi sous la main. Quant à ma confrérie, il faudra qu’un jour quelqu’un m’explique ce qu’il y a de mal à satisfaire la vue et les sens d’une femme – ou d’un homme, pourquoi pas – en usant de son corps. Quelle bande d’hypocrites, tout de même ! Tout le monde agissait de la sorte, Aengus la première. La seule différence, c’est que les Delta eux, le crient haut et fort alors que les autres jouent les oies blanches. « Je sais grimper à un arbre. »  l’interrompis-je en fronçant les sourcils pour la seconde fois. Elle cherchait quoi au juste ? A me provoquer, c’est ça ? A m’insulter peut-être ? Un autre coup de poing accroche mon flanc. Cette fois, je l’ai senti. Un chouia. Et pour éviter qu’elle ne recommence et qu’elle ne finisse par se casser un ongle, ma main s’était aussitôt empressée de lui agripper les deux poignets – elle était suffisamment large pour eux deux – tandis que je fournissais à mon tour des explications aux Rangers, sûrement plus convaincantes que celle de Aengus la forcenée. « Je connais cette forêt, j’y viens souvent. J’ai grandi dans ce genre d’endroits et je sais faire attention à où je mets les pieds, à ne pas me faire remarquer par ses habitants, et à retrouver ma route sans boussole. »  Je jette un coup d’œil sur la Gamma. C’était peut-être une solution pour tenter de retrouver sa confiance et son amitié, si tant est qu’elle n’en ait jamais eu à mon égard ? « Elle n’aura rien à craindre avec moi. Je vois que vous avez des talkie-walkie, si vous nous en donniez un, on pourrait plus facilement garder contact et je vous appellerai dès que j’aurai trouvé la grotte ? Malheureusement, mon amie a raison. Sans nous, vous ne pourrez pas couvrir tout le territoire, et vous diminuerez vos chances de retrouver les petits à temps pour les sauver de l’hiver qui approche. » Finalement, nos arguments convainquirent les deux Rangers. Aengus reçut une carte pour se repérer – ce que je regretta presque immédiatement en songeant à son sens de l’orientation que j’aurai tendance à qualifier d’inexistant – et moi le talkie walkie ainsi qu’une corde et un pic au cas où l’on devrait escalader une paroi plus en altitude. Enfin, chacun prit une direction opposée, afin d’élargir son champ de recherche. Marchant depuis dix bonnes minutes, comme me l’avait demandé auparavant la jeune femme, j’avais décidé de faire silence tout du long.




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do. - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas

The greatest pleasure in life is doing what people say you cannot do.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 4 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sujets similaires

-
» ESTEVAN&STIYZANNA ★ I'll be the greatest fan of your life.
» My life Numerical life turns around those what I love and that I detest
» that's what life is about: people come and go (adriel)
» Some people never go crazy, what truly sad life they must have?
» Most people have never learned that one of the main aims in life is to enjoy it (+) joveyna

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-