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L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney

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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyDim 5 Aoû - 9:36



Noah et Joe ? Malgré les explications - tout de même assez sommaires - dressées par l'écrivain, Sydney n'avait toujours pas réussi à percer ce mystère. Les deux hommes étaient le jour et la nuit, pourtant il y avait une sorte de lien indéfectible et indéchiffrable entre eux. Le coeur a ses raisons que la raison ignore : ce genre de petite phrase, c'est extrêmement pratique quand on veut s'épargner une migraine à vouloir comprendre toutes les raisons d'une relation aussi particulière. En tout cas, à choisir, elle aurait largement préféré que Noah soit son oncle. Quoique non... elle aurait eu sans doute plus de scrupules à s'amuser à le surprendre dans sa salle de bains en mimant une crise de somnambulisme passagère alors qu'il prenait un bain. Oh oui, la maison Clives ne manque pas d'animation depuis que la tornade Khelos y a posé ses bagages. D'ailleurs, pourquoi n'avait-elle rien demandé à James ? Parce qu'il n'aurait pas tenu trois jours au château sans avoir une brutale envie de déménager en Alaska. Le pauvre homme avait peut-être été l'amant régulier et principal de Sydney pendant un moment, mais il n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait être de vivre sous le même toit que la blondinette. Enceinte, de surcroit.
La reprise de Mac lui fit arquer un sourcil. "Et susceptible, avec ça, c'est mignon." lâcha-t-elle sans trop faire attention au ton autoritaire du bras droit de James. Elle ne voulait pas le vexer, mais tout le monde sait qu'elle a l'art et la manière de sauter à pieds joints dans le plat. Une fois dans l'appareil et la cabine réservée au grand patron et ses éventuels invités, la belle avait déjà pris ses aises sans se soucier un seul instant de demander l'autorisation. Comme dans chaque atmosphère luxueuse, Sydney faisait comme chez elle en se sentant comme un poisson dans l'eau. "C'est un peu kitch, les boiseries, mais ça a son charme." dit-elle en passant sa main sur un élément de décor pour le moins soigneux et étudié. Une main tortillant l'une de ses mèches, elle écouta très attentivement les recommandations de James afin qu'elle évite au maximum de faire la moindre gaffe à l'avenir. Le puissant milliardaire avait d'ailleurs très vite compris qu'avec Sydney, il était souvent de rigueur d'imposer quelques règles afin de limiter les dégâts, un peu comme avec un enfant. "Ooooh, il est gay, alors ?!" s'étonna-t-elle en formant un 'o' avec sa bouche. Impossible pour elle de comprendre qu'il existe des hommes insensibles à son charme et à ses manières. Tant pis, elle avait déjà un homme séduisant avec lequel parader pendant son séjour, de toutes manières.

Cependant, comme devait le redouter le businessman, la suite fut bien moins attrayante. Elle arqua un sourcil avec une mine profondément choquée et outrée, se levant ensuite d'un bond tout en plaquant ses mains sur ses hanches. "QUOI ?!" Si avec ce cri, tout l'aéroport de San Francisco, y compris le douanier sourd avec son chien renifleur, n'entend pas Sydney... "Non mais d'où j'ai l'air d'une égyptienne soumise et silencieuse ?! Et ça veut dire quoi, ça, les cris 'à la Khelos', comme tu dis ?! Ah mais si ma voix te gêne autant, formidable, merveilleux ! T'as pensé à acheter un casque pour éviter les nuisances sonores quand je suis avec toi ?!" Courage, James, courage... "Passer pour ta femme, ça pourrait éventuellement se faire... encore faudrait-il que tu m'aies achetée une fabuleuse bague en or avec un diamant minimum 4 carats que je pourrais exhiber à tout va, autrement personne n'y croira..." acheva-t-elle sur une voix un peu plus calme pour marquer sa réflexion qui lui parut extrêmement pertinente. Non, elle ne perdait jamais le Nord. Ni aucun autre point cardinal, au passage. "Ca fait déjà plus de cinq mois entiers que je passe inaperçue à cause de ce fichu ventre rond, et tu penses que je devrais me gommer encore davantage en mettant un voile ?! Et ma coiffure, tu y penses à ma coiffure ?! Il ne faut pas croire que j'arrive à donner du volume à mes cheveux en claquant des doigts, ça représente un travail de longue haleine que tes cheveux courts n'auront jamais à endurer, figures-toi !! Si je mets un voile, ils vont s'aplatir et je ne vais ressembler à rien !" La Troisième Guerre mondiale ? Non... on peut négocier un armistice, quand on fait une guerre. Tandis qu'avec la miss Khelos, c'est de l'ordre de l'impossible. "C'est ça que tu veux, hein...? Que j'ai l'air d'une clocharde au moment où je v... vais rencont-t-rer ma... môôoôman..." Voilà enfin l'acte final de la pièce : une Sydney qui fond en larmes en se laissant aller dans les bras de James, le visage collé contre son torse pour sangloter.

Deux explications très simples à cette crise fugace mais non moins intense. Premièrement : quelques maladresses de la part de James. « Soumise et silencieuse », pour ne citer que cela... Personne n'a jamais réussi à faire taire Sydney, encore moins avec un tel vocabulaire. Enfin, deuxième explication bien plus conséquente : les hormones. Avec un caractère naturellement expansif, les hormones n'arrangeaient rien du tout. La blondinette se détacha doucement de l'Irlandais en séchant ses larmes avec un mouchoir, puis elle leva ses yeux humides vers lui avec un petit air contrit. "Qu-quelle couleur le... le v-voile...?" concéda-t-elle sur une petite voix encore entrecoupée.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyLun 6 Aoû - 21:53

Apparemment, vu le silence de sa voisine de droite, elle était aussi perplexe que lui quant à l’amitié entre Joe et Noah. A croire que ces deux là avaient eu une vie à la limite du surnaturel avant qu’on les connaisse. Ils étaient diamétralement opposés. Une raison suffisante pour que Sydney veuille se méfier de son oncle comme de la peste, mais contradictoirement, à ce qu’il soit plus digne de confiance qu’il ne le laissait paraître. Après tout, si un homme aussi droit que Noah Clives le gardait dans ses contacts, ce n’était sûrement pas par simple intérêt. A moins qu’il y ait anguille sous roche, qui sait. En attendant, James jeta un œil à Ollister, histoire d’apaiser ses nerfs qu’il sentait sur le point d’entrer en ébullition à cause de la tornade Khelos. La plupart des gens qui côtoyait et connaissait l’homme en costume sombre, savait qu’il ne fallait pas le taquiner de la sorte. Il avait de l’humour, certes, mais un humour très noir. Certainement pas celui de Sydney. Et pour éviter que la situation ne dégénère, mieux valait que le milliardaire prenne la jeune femme sous son aile le temps du vol. « Je te laisserai refaire la décoration, si tu veux. » annonça James avec le plus grand sérieux en rangeant certains dossiers classés confidentiels dans son attaché-case. « Cela, il faudrait le lui demander toi-même. » Il n’était pas poli de parler d’un ami dans son dos, c’est bien connu. Et il ne lui avait pas échappé que Sydney fasse preuve de narcissisme – comme si cela pouvait encore l’étonner, voyons – en pensant automatiquement que son bras droit ne soit pas hétérosexuel. Si cela avait été faux, il ne se serait sûrement pas gêné pour faire une remarque à l’attention de sa jeune amie, trop hâtive dans ses jugements. Car, en effet, Gabriel était homosexuel, et fier de l’être. Avec un penchant affectif pour son patron qui n’avait jamais vu en lui qu’un simple ami, malgré sa propre bisexualité. L’une des raisons pour lesquelles l’homme donnerait sa vie pour sauver celle de son boss, et qu’il soit aussi tranchant vis-à-vis des femmes que le milliardaire côtoyait au quotidien.

Sitôt après avoir donné quelques recommandations d’usage à la jeune femme, James se demanda s’il n’aurait pas mieux fait de se jeter sous un pont. La souffrance au moins, serait de courte durée. Car, comme d’ordinaire, Sydney était forcément montée sur ses grands chevaux. Son cri fut d’ailleurs entendu par Gabriel qui, ouvrant la porte à la volée vérifier qu’il n’y avait aucun problème, la referma aussitôt et s’était empressé de rejoindre la cabine de pilotage, en priant le ciel pour que dieu fasse taire cette pervenche aux cris suraïgues. « Sydney … » « Non mais d'où j'ai l'air d'une égyptienne soumise et silencieuse ?! Et ça veut dire quoi, ça, les cris 'à la Khelos', comme tu dis ?! Ah mais si ma voix te gêne autant, formidable, merveilleux ! T'as pensé à acheter un casque pour éviter les nuisances sonores quand je suis avec toi ?! » « Sydney, s’il te plait … » Autant s’adresser à un mur. Décidément, la grossesse, quelle partie de plaisir ! « Passer pour ta femme, ça pourrait éventuellement se faire... encore faudrait-il que tu m'aies achetée une fabuleuse bague en or avec un diamant minimum 4 carats que je pourrais exhiber à tout va, autrement personne n'y croira... » « Justement je … » « Ca fait déjà plus de cinq mois entiers que je passe inaperçue à cause de ce fichu ventre rond, et tu penses que je devrais me gommer encore davantage en mettant un voile ?! Et ma coiffure, tu y penses à ma coiffure ?! Il ne faut pas croire que j'arrive à donner du volume à mes cheveux en claquant des doigts, ça représente un travail de longue haleine que tes cheveux courts n'auront jamais à endurer, figures-toi !! Si je mets un voile, ils vont s'aplatir et je ne vais ressembler à rien !  Vous voulez de l’exagération, appelez Sydney à la rescousse. Pour l’instant, lui tentait maladroitement de placer un mot. Sans résultats. Et il ne voulait pas la bousculer non plus. Qui sait ce qu’elle allait bien pouvoir lui reprocher encore si cela se produisait. « Sydney… » « C'est ça que tu veux, hein...? Que j'ai l'air d'une clocharde au moment où je v... vais rencont-t-rer ma... môôoôman... » Et voilà, elle pleurait maintenant. Et lui passait pour le salop de service. Parfait. « Mais non…Sydney…calme-toi. Chutt….tiens, prends-le, ton eye-liner s’en va … » Oui, il connaissait ce qu’était un eye-liner – il avait vécu avec une femme pendant deux ans, rappelez-vous – et non, il n’était pas en train de se moquer d’elle lorsqu’il lui tendait ce mouchoir.

Patient, le temps qu’elle reprenne ses esprits, et cesse par la même occasion de tremper sa chemise alors qu’il lui tapotait doucement dans le dos pour la calmer, James eut un sourire compatissant lorsqu’il entendit sa dernière question. Décidément, elle ne changerait jamais. « La couleur qui te fera plaisir, chérie. » répondit-il en déposant un baiser sur son front. « Bon, reprenons depuis le début, tu veux bien ? Premièrement, tu as une voix qui porte, c’est ce que je voulais dire par ‘les cris à la Khelos’. Ne le prends pas mal, parce que ce n’était pas un reproche, juste une constatation. Ensuite, pour ce qui est de la bague. » Il attrape sa veste qu’il avait laissé sur le siège d’à côté en arrivant, et ressort de sa poche une petite boîte en velours, qu’il tend à Sydney, toujours souriant. « 8 carats, tu penses que ça suffira ? » Oui, il avait pensé à tout. Forcément, puisqu’il fallait que tout soit parfait une fois qu’ils seraient en Egypte. « Enfin, tu es superbe Sydney. J’ai rarement vu une jeune mère aussi épanouie. Quant à tes cheveux, tu ne seras pas obligée de les couvrir. Le voile en question ne couvre que le bas du visage. » souligna pour finir le milliardaire en posant son index sur le bout du nez de cette insurgée. « Alors, ça va mieux ? »

L’avion avait pris de l’altitude, tandis que notre couple était toujours en pleine discussion à l’arrière.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 14:34



Arriver à en placer une avec Sydney tient déjà du record. Elle était tellement bavarde et expansive par nature qu'il fallait s'accrocher pour tenir une conversation digne de ce nom... mais quand elle commençait à partir dans ses grands délires de diva en puissance comme elle venait de le faire, autant dire que la chose était quasiment impossible. On saluera pourtant les efforts soutenus de la part de James qui tenta tant bien que mal de s'exprimer. Après avoir utilisé la chemise - sûrement hors de prix, au passage - de James comme un vulgaire mouchoir afin d'épancher ses larmes, elle s'était redressée en arquant un sourcil en l'entendant parler d'eye-liner. En silence, elle s'empara du mouchoir et tapota très doucement sur ses joues en sortant un petit miroir de nulle part. Sydney, ou la plus grande prestidigitatrice de tous les temps dès qu'il s'agissait de planquer un nécessaire à maquillage ou un miroir... En plus de son naturel boulimique lorsqu'elle stressait ou déprimait, elle avait également des tendances cleptomanes lorsqu'elle était contrariée, d'où son don unique pour savoir comment voler ou planquer des accessoires. Elle avait d'ailleurs économisé des centaines de dollars grâce à cette faculté. Mieux valait que James n'en sache rien, autrement il risquait de ne plus vouloir l'emmener dans des endroits 'un peu trop' fabuleux. Quant à Noah, elle ne lui avait rien dit non plus, de peur qu'il préfère protéger ses bibelots plutôt que de la laisser poser ses bagages chez lui.

La belle écouta les explications beaucoup plus calmes et sensées de l'Irlandais tout en se retenant bien d'hocher la tête pour lui reconnaitre raison. C'est qu'en plus d'être capricieuse, notre miss Khelos avait sa fierté. Elle s'empara de l'écrin avec une telle vivacité que James manqua d'ailleurs d'y laisser sa main. Il y a des gens qui tergiversent pendant des heures devant des présents parfois trop somptueux... Sydney, elle, c'était l'inverse : plus c'est luxueux, plus vite elle s'en empare sans vouloir le lâcher. Sa corruptibilité et son goût des belles choses était une faiblesse remarquable que son neveu, entre autres, savait très bien exploiter. "Arrêtes de m'appeler comme ça..." murmura-t-elle en caressant le diamant de la bague. Jeune mère. Elle voulait qu'on l'appelle Sydney. Qu'on la voit comme Sydney. Tout simplement. Elle en avait justement marre qu'on lui dise que la grossesse épanouit une femme, la rend jolie... elle était déjà jolie, pas besoin de rajouter qu'elle l'était à cause de cette petite fille. Elle avait l'impression que, désormais, on la voyait d'abord au niveau de son ventre avant de s'intéresser au reste, alors qu'avant en la voyait dans sa silhouette entière pour ensuite s'attacher à certains détails particuliers. "N'empêche qu'on ne verra pas mon brillant à lèvres..." bouda la blondinette. La mauvaise foi, ou l'art et la manière de ne jamais totalement lâcher le morceau. Elle prit la bague pour l'observer près d'un hublot et constater que le diamant capturait à merveille la lumière. "Mmm..." Ca, c'est un « oui, ça va mieux » made in Khelos. Elle passa le bijou à son annulaire gauche et observa sa main de loin en se collant contre le torse de James. "Ouaaaah... Dis, tu ne trouves pas que le diamant est un peu trop gros...? Non ! Non, c'est pas grave, je me laisserai pousser les ongles !" Huggy les bons tuyaux, sors de ce corps ! "Madame James O'Malley... ça, c'est la classe. Caches ton émotion, je suis sûre que tu frémis de fierté, toi aussi." Elle passa son index sous le menton du milliardaire puis s'éloigna d'une démarche chaloupée et excentrique sans lâcher sa main des yeux, comme si de rien n'était. Narcissique jusqu'au bout.

Elle s'assit sur un fauteuil puis sortit le dossier sur sa mère avant de le tendre au milliardaire. "C'est tout ce que je sais sur ma mère. Elle s'appelle Nora, elle habite quelque part à Memphis et..." La Bêta préféra s'arrêta là en voyant que James s'apercevait de lui-même qu'il y avait vraiment très très peu d'informations. Voire presque pas. "Ne me cries pas dessus, tu vas faire peur à la bague, chou..." dit-elle en caressant le diamant comme si c'était la tête d'un enfant. "Ok, en fait le dossier est si maigre parce que toutes les informations sur ma mère ont l'air bloquées. Je ne sais pas encore pourquoi, mais c'est comme si on voulait prévenir quiconque de pouvoir apprendre quoique ce soit sur elle. Du coup, je me suis dit qu'un de tes agents secrets à la James Bond partirait en éclaireur, ou bien que tu passerais un de tes coups de fil magiques de businessman super-puissant pour en apprendre plus...?" Elle avait tendance à idéaliser James dans la mesure où elle ne savait pas de quoi il était capable. Ou plutôt, de quoi il n'était pas capable, nuance. Il donnait l'impression d'un homme extrêmement influent et toujours au courant de tout, prévoyant ses coups à l'avance comme un véritable devin. C'est aussi pour cela qu'elle l'avait choisi lui et pas un autre : parce qu'avec James, il y a peu de place à l'imprévu. Il est si méthodique qu'on ne peut le surprendre que très rarement.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptySam 18 Aoû - 8:57

D’ailleurs, lui-même avait eu un air surpris en découvrant le miroir, sorti de nulle part. Mais Sydney ne serait pas Sydney sans sa dose de ‘secrets’ absolument farfelus. Non, la question que James se posait actuellement était : « où l’avait-elle caché pendant tout ce temps ? » Elle avait laissé son sac un peu plus loin sur l’un des sièges de l’avion. Alors, à moins d’avoir des dons de télépathie. Quoiqu’il est vrai que depuis que la jeune femme était enceinte, certaines de ses formes avaient doublé, voire triplé de volume. Je parle du haut du corps, au cas où vous n’auriez pas compris l’allusion. Et dieu sait à quel point le sexe opposé ne manquait pas d’atouts et d’imagination pour dissimuler sur certaines parties de leur anatomie, les objets auxquels toute femme tient, en règle générale. Donc, si l’on suivait cette logique, Sydney avait encore sous ses vêtements, du rouge à lèvre, déodorant, parfum, et j’en passe … Et après elles se demandaient encore pourquoi les hommes les trouvaient aussi compliquées. « Et je devrais t’appeler comment ? C’est ce que tu es, Sydney. Au moins pendant encore 4 mois. Il faut te faire une raison, ma belle. » soupira James en levant les yeux au plafond, l’air exaspéré à l’idée que son amie soit toujours en train de se plaindre, indirectement, de son ventre. Et non, ce n’était pas parce qu’il la voyait par son ventre, mais plutôt parce que James s’intéressait à ce bébé qu’elle portait, et qu’il voulait qu’elle prenne elle aussi pleinement conscience de l’impact de cet enfant sur sa vie future. En tant que parent, et parce qu’il avait suivi la grossesse de sa compagne pendant neuf mois, le milliardaire savait mieux que la jeune femme ce qu’engendrait la venue au monde d’un enfant. La peur, le déni, les crises de nerf, le sourire béat devant tout ce qui était petit, rose ou bleu, et fragile, … tout ce que Sydney expérimentait à petite échelle à ce jour, mais qui allait prendre toute son importance lors de l’accouchement. Peut-être qu’il se trompait au fond. Peut-être que ce Noah Clives veillait tellement sur la mère et l’enfant qu’elle n’avait en rien besoin de ses services. Mais James ne voyait pas les choses sous cet angle. Tant qu’il serait aux côtés de Sydney, il veillerait personnellement sur sa petite personne, et sur celle de sa fille. Qu’elle le prenne bien ou mal, n’y changerait rien. « Tu n’auras cas changer de brillant à lèvres. » répliqua aussitôt James en ouvrant un journal qui traînait, sans se formaliser au cas de la jeune femme. Si vous écoutiez Sydney S. Khelos, il y avait toujours quelque chose qui n’irait pas, de toutes façons. Ce n’était pas une manière détournée de ne pas s’épancher sur la demoiselle, mais plus de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à s’en faire, de un, et qu’il contrôlait parfaitement la situation, de deux. « Sydneyy… » Un autre soupir et les paupières closes du business man qui commençait à perdre patience. Trop gros, ce diamant ? Si elle savait le prix qu’il lui avait coûté … Mais n’entrons pas dans les détails. Tout ce qui comptait pour la diva, c’était le résultat, pas l’opération. « Oui oui, je suis très fier. » Voix neutre, ton indifférent, pour un peu on aurait pu croire que James n’avait pas entendu ou écouté un seul mot du flot de paroles de son amie. Une tête en proie à la réflexion la plus profonde, qui se réjouit aussitôt que Sydney avait glissé un doigt sous son menton, l’obligeant aussitôt à lever les yeux de ses pages pour la contempler se trémousser face à lui. « Une vraie reine égyptienne. » ne put s’empêcher de proclamer James avec humour avant de reprendre sa lecture, et de l’oublier quelques secondes plus tard pour s’intéresser plus particulièrement à la mère de Sydney. Nora, Memphis…jusque là, on avance. Et l’adresse exacte ? Et son métier ? Elle avait un compagnon ? Une famille ? Un chien ? « Hum, Sydney, tu te moques de moi là, n’est-ce pas ? Ne me dis pas que tu ne sais rien d’autres à son sujet ? » Non. Non. Noonn, c’était impossible. Elle ne l’aurait pas embarqué dans cette histoire sans un minimum de renseignements. Et si. Connaissant Sydney, il était même étonnant qu’elle ait des informations à lui fournir. « SYDN… !! » Au diable cette fichue bague, ne voyait-elle donc pas qu’il avait d’autres affaires plus urgentes à régler ? Comme de retrouver l’adresse précise où résidait sa chère maman, par exemple. Mais non, Sydney et les priorités, ça fait deux. « Mes agents sec... ? » Passant une main sur son visage, le milliardaire fit silence pendant quelques secondes, observant son amie comme s’il cherchait quelle punition il allait bien pouvoir lui donner. « Oh, mais oui mon ange, ça se fait comme ça. Tout est aussi simple. Il me suffit de passer un coup de fil et le dossier Nora Khelos tombera du ciel, comme par enchantement. » Au cas où elle n’aurait pas encore compris : c’était cela, un sarcasme. « Sydney, j’ai beau être un homme influent, je ne peux pas tout avoir en claquant des doigts. Il y a certains dossiers, encore plus lorsqu’ils viennent des pays comme l’Egypte, qui ne me sont pas accessibles. Tu sais pourquoi ? Parce que ces pays possèdent leur propre vision du monde, parce qu’ils ne sont pas aussi ‘civilisés’ que l’Europe. Parce qu’ils n’hésiteront pas à tuer un business man, aussi puissant soit-il, s’il s’avise de mettre son nez dans leurs affaires. Je n’ai pas envie de déclarer la troisième guerre mondiale, ma chère. » Rechercher des informations derrière son bureau était une chose. Le faire en territoire conquis en était une autre. Cependant, Sydney semblait tellement tenir à ce cas. Pour elle et le bébé. C’était là l’argument qui jouait en sa faveur et dont elle refusait catégoriquement de faire étalage : son enfant. Sans lui, James n’aurait sans doute rien tenté pour retrouver cette femme. Lui aussi avait une famille à protéger. Et il savait déjà ce qui allait lui en coûter de ramener avec lui – ou pas, il n’avait pas encore décidé – le meurtrier de son père, alors si en plus il devait s’occuper de la mère de Sydney … « Bon, attends-moi ici, je vais voir ce que je peux faire. Mais je ne te promets rien, c’est bien compris ? » ajouta t-il aussitôt d’une voix grave pour qu’elle ne vienne pas se plaindre ensuite s’il n’avait aucune réponse positive à lui offrir. « Tu aurais dû m’en parler bien avant. Ollister, viens, j’ai besoin de toi. Oui, tout de suite. » Raccrochant le téléphone de sa cabine, le milliardaire patienta le temps que son agent de communication vienne à eux, et s’approcha à nouveau de Sydney. « Tu as tout lui, tout ce que tu sais, même un infime détail, ça peut toujours servir. Moi de mon côté, je vais passer quelques coups de fils. D’accord ?! » Inutile de l’accabler davantage. Encore une fois : Sydney n’avait pas inventé le fil à couper le beurre. Et comment aurait-il pu lui en vouloir ? Elle n’était pas dans le métier, et ne savait donc rien des manipulations d’usage pour obtenir certains renseignements.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptySam 18 Aoû - 21:16



Oui, elle devait se faire une raison, mais si Sydney ne pouvait lus râler sur ses rondeurs, elle allait finir par s'ennuyer. On ne cessait de lui répéter qu'elle n'avait pas à toujours prendre exemple sur des filles trop minces, ou qu'elle était aussi très jolie avec ses rondeurs... La seule chose qu'elle reconnaissait à sa grossesse, c'était une poitrine volumineuse qu'elle n'avait pas en temps normal. En revanche, elle détestait qu'on essaye de la rassurer sur ses formes car Sydney se préférait elle-même lorsqu'elle était mince. Sa période "surpoids", elle l'avait très mal vécue et du jour où elle avait acquis la taille mannequin - tout en se gardant bien d'être l'un de ces affreux squelettes en haute couture - elle avait pris de l'assurance. Ses courbes harmonieuses et parfaitement entretenues, c'était son équilibre, elle en avait besoin pour se sentir bien. A force d'accorder tant d'importance au regard des autres, les gens pensaient que Sydney n'avait plus d'intérêt que pour ça. Faux. Elle s'aimait bien plus en était fine, c'était son choix... voilà pourquoi elle avait horreur qu'on lui dise qu'elle demeurait séduisante avec son ventre rond : sous cette apparence, elle ne s'aimait pas elle-même. Enfin, à quoi bon s'échiner à essayer de se faire comprendre ? Elle préféra laisser courir. Elle avait beaucoup plus important à gérer, comme la colère à peine contenue de James. A la manière d'une enfant prise en flagrant délit par son père, Sydney s'était assise sagement sur un fauteuil et attendait toute penaude que l'Irlandais se calme... ou qu'il ait au moins fini de déverser sa rage sur elle. En même temps, elle n'allait pas lui dire ce qu'elle avait avant qu'ils ne décollent car, connaissant l'animal, il n'aurait jamais voulu l'emmener. Pas folle, la guêpe. Enfin, pas totalement car, d'une certaine manière, elle jouait avec la patience d'un homme qu'il faudrait être suicidaire pour vouloir énerver. "C'est vrai ?" demanda-t-elle avec un grand sourire. Ah non, ce n'était pas aussi facile que ça, le dossier ne tomberait pas du ciel. C'était du sarcasme. Sydney avait un mal fou avec le second degré, bien souvent. Du coup, il était peut-être mal venu d'avouer à James que ce dossier lui avait été remis de façon parfaitement anonyme et, qu'au fond, rien de tout ce qui s'y trouvait n'était peut-être exact... Non, elle allait encore en prendre pour son grade si jamais elle lui disait ça. En réalité, elle était sûre de ces deux choses : Memphis et son identité, car elle les avaient repérées du temps où elle avait découvert la vérité cachée par ses parents adoptifs. "Te tuer ? Mais tu peux pas mourir, toi..." fit-elle remarquer d'une petite voix timide. James était capable de tellement de choses et avait une telle prestance que Sydney avait parfois tendance à le surestimer un peu. Un peu comme Logan : un grand gaillard tout en muscles qui n'avait pas hésité à mettre sa liberté et sa vie en jeu pour la protéger, c'est forcément quelqu'un d'indestructible. Elle et sa manie de voir certains hommes forts comme des Superman en puissance...

La belle se contenta donc d'hocher docilement la tête, tant pis pour elle s'il ne trouvait rien de plus. En même temps, elle avait quelques détails en tête qui échappaient à ce dossier, mais qu'elle n'avait pas pu vérifier vu le peu de moyens ou de contacts qu'elle avait en comparaison du milliardaire. Après, elle reconnaissait s'y prendre un peu à la dernière minute. Le truc, c'est d'essayer de se faire tout petite pendant le reste du voyage... voilà qui serait bien complexe vu sa personnalité, mais passons. En voyant Ollister revenir, elle eut un sourire aux lèvres et sentit même poindre certaines questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres. Malheureusement, le moment n'était peut-être pas approprié pour lui demander s'il était gay... quoique... "D'accord, n'importe quel détail." répéta-t-elle en fermant les yeux pour se concentrer. La chose à ne pas dire à la miss Khelos. Lui demander de parler de n'importe quel détail revenait à lui donner l'autorisation de parler à tort et à travers sans faire le tri dans ce qui pourrait éventuellement servir ou non. La fashionista croisa les jambes, repoussa ses cheveux en arrière, vérifia une dernière fois son maquillage - essentiel quand on veut simplement discuter - puis regarda Ollister. "Ma mère, Nora Khelos, a dû rencontrer mon père, Bradford Shark, il y a dix-neuf ans." Instant de silence, elle roula des yeux puis soupira. "Ok, vingt-et-un ans." Si elle se mettait dès maintenant à mentir sur son âge, qu'est-ce que ce sera dans dix ans où elle affirmera avoir toujours vingt-et-un ans. Bref. "Ils se sont rencontrés à un séminaire d'affaires, au Caire. Je crois que ma mère était serveuse pendant une soirée et c'est là qu'ils ont dû faire connaissance. Tout ce que je sais, c'est qu'ils ont passé quelques mois ensemble, avant qu'elle ne tombe enceinte. Après, ma mère a accouché à Memphis et m'a déposée immédiatement au service d'adoption." Et c'est tout. C'est tout ce qu'elle avait réussi à tirer à son oncle Joe qui, lui, avait accompagné son grand frère Bradford pour ce séminaire... mais qui ne savait rien de plus étant donné qu'il avait passé son temps à courir les égyptiennes, et pas seulement pour des visites de pyramides si vous voyez où je veux en venir. "Peut-être qu'elle a laissé des traces, des formulaires sur lesquels s'appuyer... non ?" demanda-t-elle d'une voix hésitante et très timorée. "Ah oui, et je crois qu'elle travaille dans l'armée parce qu'il y avait un verrou informatique qui venait de l'armée quand je voulais chercher des infos sur internet. Est-ce que vous êtes gay ?" Non, elle n'avait vraiment pas pu s'en empêcher. Elle avait dit tout ce qu'elle savait, mais après, elle avait craqué.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyDim 19 Aoû - 10:00

Innocente Sydney qui tentait dèsormais de l'amadouer avec un sourire d'ange et en restant sagement assise sur son siège. Comme si cela allait suffire … Oui, en vérité, cela suffisait amplement. Tant qu'elle était sage, Sydney ne se comporterait pas avec lui, ni en diva, ni en enfant espiègle comme il y a quelques minutes, et James pourrait donc faire ses affaires en toute tranquillité sans avoir à la surveiller. « Tu as raison, je suis immortel. D'ailleurs, je viens de Crypton, je ne te l'ai jamais dit ? » maugréa James en lui jetant un regard noir avant de soupirer et de s'éclipser dans une autre cabine. C'était touchant au fond, de savoir qu'elle le considérait comme Superman. Sauf que ce n'était pas le cas et qu'ils risquaient tous les deux de se faire tuer si elle ne prenait pas les choses un peu plus au sérieux. Heureusement que l'un d'entre eux avait de l'influence et des contacts, sinon, cela faisait longtemps que James aurait rebroussé chemin. « Quand je dis n'importe quel détail, Sydney ... » Oui, mieux valait être clair, et se répéter cinquante milles fois pour être compris. Il n'avait pas envie qu'elle lui parle d'une chèvre qu'aurait eu sa mère lorsqu'elle avait 3 ans et qui aurait engendré un lapin, à moins que ce soit une vache, qu'elle était bleue et que c'était pour cela que Sydney avait décidé de l'appeler bleuette. Aucun intérêt. « ...c'est tout ce qui peut nous aider à retrouver ta mère. Ce dont tu peux te souvenir. » Ca y est, il avait été suffisamment clair cette fois ? Ou on recommence au risque qu'il pète une durite ?

« James ? » « Sydney va te parler de sa mère. » « Pourquoi faire ? » Oui, effectivement, dit de cette manière, cela pouvait porter à confusion. « James, tu sais que je ne suis pas psy, pas vrai ? Je n'ai pas que deux trimestres et le prof m'a tellement énervé que ... » « C'est pour la retrouver. Il nous manque certains élements. » C'est à dire ? « Mais je croyais qu'elle ... » « Moi aussi. Allez, va. » soupira James en lisant dans les pensées de son homme de main qui se retrouva bien vite aux côtés de la jeune femme, son ordinateur portable face à lui, son portable et un calepin de l'autre. « Bon, je vous écoute. » Faisons vite. Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas cette fille, mais les femmes en général l'horripilaient alors imaginez-vous une femme, avec un bébé en route. « Dix-neuf ans, dîtes-vous. » Il venait de hausser un sourcil, l'air suspicieux. Cette fille n'était pas encore majeure ? Impossible. James ne l'aurait sûrement pas embarqué dans un tel voyage si tel avait été le cas. Sans compter qu'elle ne faisait vraiment pas son âge. Attention Sydney, il n'y a pas plus indélicat qu'Ollister avec une femme, tu es prévenue. « Vous êtes certaine que … » Ah, je me disais aussi. Bon, par contre, si tu commences à me mentir ma petite, ça va mal aller. A la différence de ton protecteur, je suis pas là pour jouer les baby-sitters. « Shark ? » « Oui, comme le business man. C'est son oncle. » « Félicitations. » De toutes évidences, Joe faisait grand bruit dans le métier. Et l'air impressionné d'Ollister voulait tout dire quant à l'opinion qu'il avait pour cet homme. Autant que l'observation silencieuse qu'il avait fait de Sydney, de haut en bas, à ce moment-là, laissant suggérer qu'il avait en revanche du mal à comprendre comment une fille dans son genre pouvait avoir le moindre lien de parenté avec l'éditeur. « Donc, vous avez été adoptée. C'est noté. » La performance d'un ordinateur portable et l'imperturbabilité d'une statue de marbre que cet Ollister. Deux qualités qui convenaient parfaitement à James, soit-dit en passant. « Je vérifie en ce moment. L'armée ? Ce n'est pas un problème, en ce cas. » répondit l'homme de main en parvenant, au bout de quelques minutes à peine, à décrypter les codes qui l'empêchaient encore d'accéder au site. Un génie informatique en prime, et oui. « Répétez-moi ça ? » « Calme-toi Ollister. » Le ton grave et le regard noir de l'homme venaient de croiser celui de Sydney. Si James n'avait pas été présent à ce moment-là, nul doute qu'il lui aurait fait comprendre ce qu'il en coûtait de se mêler de sa vie privée. « Je vais faire des recherches sur cette Nora Khelos, je te tiens au courant. » « Parfait, merci. » Il n'avait même pas pris la peine de lui répondre qu'il avait déjà disparu dans une autre cabine, laissant le soin à James de rassurer Sydney qu'elle ne finirait pas à son menu ce soir. « Je t'avais dit qu'il était réservé. Tu devrais te reposer un peu en attendant. Tiens, tu vois ce bouton ? Il te permets d'appeler l'hôtesse si tu veux manger quelque chose ou boire ...enfin, ce qui te ferait plaisir. Les toilettes sont tout au fond, sur ta droite. Je vais te laisser, j'ai des appels à passer. Je te réveillerai dans quelques heures, quand nous serons arrivés, d'accord ?! »
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyDim 19 Aoû - 20:29



Félicitations ? Pour quoi faire ? Ooooh, ça y est, elle avait compris : Mac avait un faible pour Joe mais comme celui-ci est un hétéro confirmé, il n'a jamais osé l'aborder. Ce ne pouvait être que ça car autrement, elle ne voyait pas en quoi elle pouvait se réjouir d'avoir un oncle de la trempe de cet homme. Un être insensible, qui prenait même plaisir à se nourrir de la misère des autres, tout en prenant soin de l'enfoncer dès qu'il en avait l'occasion... Bref, il n'y a bien que sur le plan du business qu'il pouvait estimer avoir quelques admirateurs car, sur le plan humain, c'était une véritable calamité avec une pierre à la place du coeur pour pomper la glace qu'il avait dans les veines. Soit Ollister ne le connaissait que comme éditeur, soit il avait des tendances masochistes. A creuser. La blondinette attendit - presque - sagement que l'homme de main de James s'occuper d'enregistrer ces informations pour ensuite entamer quelques recherches sur son ordinateur. C'était un petit génie informatique, alors ? Geek et gay... pauvre garçon, il avait peut-être besoin qu'on reprenne sa vie sociale en main. Sydney, tu es en train de t'aventurer sur une pente savonneuse, attention. "Je vous ai juste d..." James venait de l'interrompre et, à en juger par le regard particulièrement mauvais qu'il lui adressa, mieux valait ne pas insister. En même temps, c'était bien lui qui lui avait dit de demander à Ollister s'il était gay, non ? Elle n'avait fait que suivre son conseil à la lettre ! Le jeune homme se leva et se retira dans sa cabine pour aller mener ses recherches. "Merci, Mac ! Je vous revaudrai ça !" En d'autres termes, elle allait tenter de lui arranger un rendez-vous avec son oncle... avec un peu de chance, ça allait lui changer de toutes ces femmes qui passaient dans son lit. Suicidaire ? Non, l'Egyptienne était simplement un peu trop entreprenante par nature. Veut bien faire, mais ne sait pas comment s'y prendre.

La fashionista se contenta d'hausser les épaules suite à la remarque de James. "Je dois l'impressionner, ça doit être pour ça." Oui, bien sûr Sydney, c'est forcément à cause de ça que tu risques à chaque fois de te faire dépecer par Ollister sans t'en rendre compte. Dans un sens, ça changeait de son cousin qui, lui aussi, avait souvent quelques crises de colère dès que Sydney se montrait assez collante. Elle resta attentive à ce que lui indiqua James pour être certaine de ne pas se tromper de cabine quand elle aurait envie d'aller aux toilettes... quant au bouton pour appeler l'hôtesse, Sydney le lorgnait déjà avec un sourire qui ne promettait rien de bon. Pour l'hôtesse, évidemment. Vous vous rendez compte un peu, de la portée de ce jouet interactif ? On appuie sur un bouton et une dame se plie en quatre pour vous... Pour Sydney, c'était le summum de l'amusement. Elle n'écoutait même presque plus ce que James était en train de lui dire vis-à-vis de ce qu'il allait faire pendant le vol, trop occupée à imaginer toutes les folies qu'elle allait pouvoir exiger. Diva un jour, diva toujours. "Oui, oui, c'est ça, bisous." s'était-elle contentée de répondre sans même regarder l'Irlandais, observant le bouton comme Gollum observerait son 'précieux'. Il aurait même pu lui dire qu'il s'apprêtait à aller sauter en chute libre de l'avion qu'elle n'y aurait pas fait attention.

Une fois seule, la Bêta s'installa plus confortablement dans son fauteuil près du hublot puis sortit son téléphone. En fond d'écran, il y avait Max, Noah, Connor et Benedikt. Certains souriaient, d'autres étaient crispés et d'autres tiraient vraiment la tête. Mais cette photo, elle l'aimait beaucoup. La jeune femme se mit à sourire puis déposa sa main sur son ventre avant d'appuyer pour la première fois sur le fameux bouton magique. "Que puis-je faire pour vous ? - Ouaaaah, rapide en plus ! J'aimerai avoir du caviar sur un toast avec du beurre de cacahuète." L'hôtesse arqua un sourcil avec un air à la fois surpris et gêné. "P... pardon ? Excusez-moi, mais nous n'avons pas de beurre de cacahuète? En revanche, nous avons du b... - De la confiture, alors ? - Oui, aux fraises. Mara des bois. - Si vous le dites ! Et n'oubliez pas le caviar avec, chérie !" lança Sydney avant de prendre son téléphone pour jouer au casse-briques. L'hôtesse repartit, un peu décontenancée, pour aller préparer la commande de l'invitée du businessman. Sydney mit environ une heure à s'endormir. Une heure pendant laquelle elle avait fait faire exactement trente-sept allers et retours pour des exigences toujours plus farfelues... L'hôtesse put enfin crier 'Victoire !' lorsque la demoiselle s'était enfin laissée aller dans les bras de Morphée. Ca, il ne fallait pas lui dire qu'elle avait une 'esclave' avec un bouton magique.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyMer 22 Aoû - 9:19

Forcément qu’elle ne voyait pas où Marc voulait en venir puisqu’ils n’avaient non seulement pas du tout la même conception du monde, mais qu’en plus, Sydney n’était pas une femme d’affaires aussi averti que l’était McOllister. Joe et lui n’avaient jamais eu de discussions en tant que business men et pourtant, les deux hommes se seraient sûrement très bien entendus. Ils étaient très similaires, quoique James suspectait son agent d’être encore plus dénué d’humanité que le grand Shark. Preuve en est que ce dernier avait une sainte horreur des enfants, à la différence de Joe qui lui, cachait bien son jeu. Sans compter que Gabriel, ne sautait pas sur tout ce qui bouge, mais semblait n’avoir de sentiments, ni de pulsions sexuelles pour nul autre que James O’Malley. Une relation qui ressemblait étrangement à celle qu’entretenaient justement Joe et Marc, quoique le milliardaire n’avait jamais eu aucune preuve de ce désir à son égard, à la différence de ce dernier pour son patron, puisque Gabriel était une véritable énigme en terme de sentimentalité. « Inutile. » avait immédiatement réplique l’homme en costume sombre en jetant un dernier coup d’œil à Sydney. Il n’aimait pas avoir de dettes et il ne considérait aucunement que ce qu’il venait de faire pour la jeune femme, en soit une. Sans compter que, connaissant un peu la demoiselle maintenant, Gabriel craignait le plus le cadeau qu’elle comptait lui offrir pour preuve de sa reconnaissance. « Oui, c’est sûrement pour cela. » ironisa en revanche James avec un grand sourire entendu, tout en terminant son dernier coup de fil. Sur ce, l’Irlandais s’éloigna, après ses quelques informations adressées à son amie, et non sans prier pour le salut de l’hôtesse de cabine, après qu’il eut remarqué le regard particulièrement envieux que Sydney jetait sur le bouton d’appel. Pauvre fille …elle n’avait même pas idée de la soirée qu’elle s’apprêtait à passer.

ENVIRON TROIS HEURES PLUS TARD

« Sydney…Sydney chérie, réveille-toi. Nous sommes arrivés. » Un homme tentait par quelques tapes au dos de la main de sa passagère, de la sortir du sommeil léthargique dans lequel elle avait plongé des heures plus tôt, tandis que l’hôtesse s’éloignait d’un pas rapide après avoir déposé une enveloppe brune sur l’un de sièges, près de la mallette noire de notre business man. « Bienvenue en Egypte, ma chère. » Ses paupières s’étaient soulevées, une ou deux fois. Le temps qu’elle s’extirpe totalement des bras de Morphée. « Tu crois qu’elle en a encore pour longtemps ? » « Ollister … » « Ca va, j’ai compris. Je vais voir si la voiture est prête. » avait-il lâché en observant Sydney à la dérobée, avant de quitter le jet, plusieurs dossiers sous les bras, et escortés par deux ‘gardes du corps’, qui lui faisaient office d’amis, à l’occasion. « N’oublie pas l’enveloppe. »
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 2 EmptyMer 22 Aoû - 21:43



Les rêves. Tout le monde sait que c'est un univers où seul le subconscient règne en maître absolu, un univers où le farfelu est le seul code de conduite. C'est pourquoi Sydney avait l'habitude de s'abandonner à des songes bien souvent étranges et dont la compréhension échapperait même sans doute au plus fin psychologue de la création. Ici, elle était sur le dos d'un saumon géant, au milieu d'une mer de lave, et James en tenue de Tarzan tenait une sorte de fer à repasser pour combattre le lama à tête de caniche cracheur de glue qui voulait les atteindre depuis une éolienne en barbe à papa bleue. Voilà... va trouver une explication logique et rationnelle à un délirium pareil. La blondinette remuait doucement dans son sommeil, fronçant les sourcils de temps à autres, jusqu'à ce qu'elle sente une sorte de mouvement. Une voix s'insinua peu à peu pour troubler les images qui envahissaient son esprit, tandis qu'un contact régulier au niveau de sa main la sortait de sa torpeur. Une paupière, puis une deuxième. Elle les referma et fit le point. Qu'est-ce qui tenait le plus du réel ? James en Tarzan qui chevauchait un saumon géant sur une mer de lave, ou James en businessman qui lui annonçait leur arrivée en Egypte ? Grosse hésitation. Après tout, qu'est-ce qui prouvait que l'un était plus valable que l'autre ? Bon, d'accord, c'est sûrement l'avion. La Bêta s'arracha à ses rêveries déjantées pour voir le visage de l'Irlandais penché au-dessus du sien, souriant et aimable. Elle se redressa lentement puis s'étira en lâchant un petit couinement de bien-être, comme une fillette qui s'éveillerait après un long voyage dans la voiture sur la route des vacances. Sauf que là, ça n'avait rien de vraies vacances, a priori. "Mmm... Si un jour tu veux te déguiser en Tarzan, n'hésites pas : ça te va très bien, chéri." lui dit-elle d'une voix encore un peu endormie, tout en tapotant gentiment sa joue alors qu'elle quittait le siège. James n'y comprendrait peut-être pas grand-chose, mais si tout le monde comprenait ce qui sortait de la bouche de Sydney, en même temps...

La belle rassembla enfin ses esprits puis regarda à travers le hublot. C'était bien la piste d'atterrissage d'un avion, pas de doute. A ce moment, l'hôtesse de cabine passa devant elle... et s'enfuit rapidement de peur qu'elle ne lui fasse encore une commande sortie d'on ne sait où. Entre Ollister qu'elle avait agacé et l'hôtesse qu'elle avait épuisée voire déprimée, le personnel de James semblait parfois être à moins rude épreuve face à leur boss plutôt que face aux exigences incongrues de l'Egyptienne. Elle prit son petit sac à main, laissant aux hommes de James le soin de s'occuper de ses valises, et descendit à son tour en sa compagnie. Si la cabine était climatisée, l'extérieur, lui, ne l'était pas du tout. Pas de doute, ils étaient arrivés à bon port et ce n'était pas sans réjouir la future mère. "Aaaah, il fait bon, ici !" s'exclama-t-elle en s'étirant une nouvelle fois avec un très large sourire. Une fois encore, ses racines britanniques semblaient bien loin car elle avait toujours adoré la chaleur et le soleil. Ca, elle le devait à une enfance passée en Australie ainsi qu'à ses racines natales qu'elle s'apprêtait à découvrir. "Chiche de se faire une pyramide avant de partir !" Non Sydney, ce n'est pas une expédition tourisme... Dommage. Elle sortit un voile brun et opaque de son sac à main, ayant demandé à l'hôtesse de lui ramener sa valise "accessoires". Oui, il lui fallait une valise entière rien que pour ça. Logique, les hommes ne peuvent pas comprendre. Comme James le lui avait demandé, elle passa soigneusement ce voile de façon appropriée pour se conformer aux coutumes locales. La jeune femme s'observa dans son miroir avant de prendre une pose de mannequin devant l'Irlandais. "Alors ? Elle te vend du rêve, ta Madame James O'Malley de voyage, pas vrai ?" Prétentieuse ? Narcissique ? Noooon, c'est tellement pas Sydney, ça... "Vous avez trouvé une adresse à Memphis, finalement ?" hasarda-t-elle sur un ton plus douceureux, pour revenir sur le sujet épineux de la mère aux informations soigneusement protégées par l'armée.
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