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les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass.

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MessageSujet: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyJeu 6 Sep - 22:21

Il parait que j’ai fait du mal autour de moi. Beaucoup de mal même. Chaque fois que je croise quelqu’un que j’apprécie moyennement, voire pas du tout soyons clair, je m’en prends plein la figure, c’est toujours moi le méchant blablabla. Foutaises ! J’ai mon caractère, j’en suis conscient et j’assume, mais faut pas pousser non plus. Remy couche avec Nattéo et c’est moi le méchant parce que je couche avec Timae ? La bonne blague. Si je suis allé me perdre dans les bras de la brune, ce n’est pas pour rien chère Remy. Oh et puis de toutes façons à quoi bon … on se trompait mutuellement autant de fois qu’on le souhaitait, et elle ne me fera pas avaler le contraire comme elle essaie de le faire depuis des semaines. Je l’avais aimée du plus profond de mon être, bien que je sois sûr qu’elle ne l’a pas forcément vu, et je récoltais les fruits de cet engagement. Depuis ma période Bradford, plus rien, plus personne. Il ne se passe pas une nuit sans que je change de partenaire sexuel. Au moins je ne m’installe pas dans la routine, chacun ayant ses petites habitudes. Mais est-ce que je voulais encore de cette vie de débauche, de cette vie sans dessus dessous où ma literie s’épuisait au bout de quelques mois seulement ? Après réflexion, oui, bien entendu que j’en voulais encore. Chacun pratique le sport qu’il souhaite. Pour ma part, c’est le sport de chambre. Pourquoi s’amuser à aller transpirer sur un court de tennis, sur un terrain de football, sur un parquet de basket quand on peut le faire chez soi, dans sa chambre ? Ah … je ne changerais donc jamais. Même si j’étais certain qu’un jour ou l’autre il allait falloir que je stabilise ma vie, je n’allais certainement pas commencer maintenant. D’ailleurs, un bruit de pas dans le couloir me retira de mes songes et une tête apparu dans l’encadrement de la porte. « Bonjour toi. » Je venais de lui faire ce regard qui incitait au viol toute femme se trouvant en face de moi. Ce regard que Remy avait tant apprécié et dont elle avait tant abusé. Au lieu d’elle, je me trouvais face à une fille qui avait très certainement couché avec moi dans l’optique de toucher quelques dollars et de gagner un peu de popularité. Cette perspective me fit tout de suite perdre mon sourire et mon regard s’assombrit. « Dehors. » Passer de Remy à ce genre de femmes, de créatures, ne me plaisait absolument pas. Une partie de mon cerveau ne voulait pas qu’elle voit ce que j’avais fait de ma vie sentimentale, ne voulait pas qu’elle voit qui était passé après elle. Mais, bien entendu, ce qui me dominait intérieurement était le fait de lui en mettre plein la tête en lui énumérant la liste de mes conquêtes par exemple. La rendre jalouse était l’une des meilleures choses qui pouvaient m’arriver. Et Remy n’aimait pas ça. Car contrôler ses émotions et ses sentiments n’est pas forcément la chose la plus simple au monde. Alors elle s’énerve. La jeune femme qui avait eu le privilège de passer sa nuit en ma compagnie changea tout de suite d’attitude. Elle passa du mode provocatrice au mode déroutée. Elle se demandait ce qui venait de se passer. Elle qui arrivait à mettre tous les hommes qu’elle voulait dans son lit rien qu’avec son petit minois, venait de se rendre compte que moi, je ne voulais plus d’elle. Je voulais qu’elle déguerpisse sur le champ. Je n’aurais pas voulu être à sa place, je n’aurais pas voulu être celui qui me regardait, mon visage étant devenu dur. Elle comprit qu’il ne fallait pas me chercher sinon on me trouvait, et reprit la direction de la chambre pour rassembler ses affaires. Claquement de porte assourdissant. Enfin seul. Pas pour longtemps mais un peu de solitude ne fais de mal à personne. Téléphone. Je regarde l’écran pour voir apparaître le nom de Valentina. Nous avions une mission aujourd’hui, et j’étais parfaitement en place pour la mettre à bien. Nous allions nous venger de nos deux exs, amants, petits-amis, ennemis, enfin appelez les comme vous le souhaiter. Il est clair que les relations Avery/Remy et Valentina/Lenny n’étaient pas les plus simples au monde, loin de là même ! Il était même parfois difficile de situer notre relation. Aujourd’hui, nous avions décidé de nous jouer d’eux, de nous amuser à les voir rager, à les voir se décomposer devant nos têtes. Je pris donc la direction de l’endroit où vivait Valentina, plus que prêt même. Comme à mon habitude, ma vieille Jeep grilla trois stops, quatre feux, dépassa de plus de quinze kilomètres heure la vitesse maximale et manqua de percuter plusieurs véhicules et piéton. Quand j’étais au volant, comme dans la vie d’ailleurs, c’était tout le monde s’écarte et laisse passer le Roi. Merci. Le premier qui se mettait en travers de son chemin s’en prenait une, voiture ou poing. Non sans encombres je par vins tout de même à me garer sur le parking mit à ma disposition et quelques secondes plus tard, ouvrit la porte qui menait au sanctuaire Jaslang. Pas question de frapper, nous n’avons pas le temps. « Bon, on s’y met tout de suite où on se fait un scrabble ? » Ni bonjour, ni merde, ni rien d’ailleurs. Je la connaissais trop bien pour savoir que ma journée ne l’intéressait absolument pas, comme la sienne à moi d’ailleurs. « J’envoie à Remy, tu envoies à Lennon, ok ? » De toutes façons ma petite, même si t’es pas d’accord c’est comme ça, qu’on se le dise. Je pris mon téléphone portable et entrepris d’écrire un sms à mon ex préférée. Elle qui me détestait, il fallait que je trouve la bonne phrase pour la faire venir chez Valentina. Dur. Au lieu de chercher durant des heures, je mis le premier truc qui me passa par la tête. A savoir, si tu as encore une once de sympathie pour moi, 157 North Street, now. C’était mesquin. Je jouais avec ses sentiments pour la faire venir. Méchant Avery. Mais ça ne me déplaisait pas le moins du monde, j’allais pouvoir me moquer d’elle comme elle s’était foutue de ma gueule par le passé. C’est donnant donnant.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptySam 8 Sep - 22:05

Now, yes or no ? It's up to you, of course. I will merely confine myself to remarking that a "no" will be regarded as a declaration of war. A single word is all that's required.
All right. War.
(vicomte de valmont & mrs de merteuil, dangerous liaisons)


La rentrée venait à peine de débuter, et déjà, elle apportait son lot de bonnes et mauvaises nouvelles. Mon bilan de rentrée était franchement mitigé, et la nouvelle que je venais d’apprendre aujourd’hui m’avait assené un mauvais coup. Plus je ruminais cette nouvelle, plus la déception grandissait. Une amie à moi, une Bêta à l’œil affuté, venait de me rapporter, selon ses propres mots, « le scoop de l’année ». Grande commère qu’elle était, elle s’était empressée de venir me raconter la petite aventure qu’elle avait vu, quelques temps plus tôt. Dans les moindres détails, elle m’avait expliqué que Lennon, mon fiancé, avait été aperçu en compagnie de Remy. La Sigma, une garce sans nom, figurait sur ma liste noire. Mais désormais, elle avait l’honneur de fixer en tête de liste ; la pauvre, elle n’allait pas tarder à subir un retour de flammes. Et je ne parlais pas de Lennon ; nous venions de passer des vacances relativement calmes et heureuses, et il se payait le luxe de me planter un couteau dans le dos. Moi qui avais songé, pendant un temps, lui pardonner son erreur passée… Mes bonnes résolutions étaient désormais bien loin. Je me sentais vraiment mal, et j’avais une furieuse envie de fondre en larmes. Profondément agacée par cette ultime trahison, j’ai dégluti, avant de plonger ma main au fond de mon sac, à la recherche de mes lunettes de soleil. Les larmes bordaient mes yeux, et menaçaient de couler à tout instant. J’étais blessée, trahie, humiliée. Une fois de plus, une fois de trop. J’en voulais à Lennon, de s’être affiché aussi clairement au bras d’une autre. Pire encore, de s’être affiché au bras de Remy Bradford-Duma. Lui qui savait pourtant à quel point je pouvais l’exécrer… La déception envahissait chaque parcelle de ma peau, lentement, progressivement. Je ne pus retenir un premier sanglot, tandis que je franchissais la porte d’entrée du bâtiment de confrérie des Bêta. Par chance, il n’y avait personne dans les parages, et ma détresse ne s’étalait pas aux yeux de tous. J’ai passé une main rapide sur les perles salées qui dévalaient le long de mes joues, avant de m’enfermer dans ma chambre. Ecœurée, recroquevillée sur moi-même, ma déception laissait désormais place à une colère intense. L’idée de me venger m’effleura l’esprit. Lennon avait voulu jouer dans la cour des grands ? Très bien, j’allais en faire tout autant. Il avait voulu faire son malin, parader devant son pire ennemi ? Il avait vu là l’unique occasion de se venger d’Avery ? Bien, très bien. Il n’allait pas regretter le voyage. L’idée de vengeance se transforma ensuite en une envie, puis une soif presque intarissable. Et l’objet de ma vengeance était tout trouvé ; j’ai attrapé mon portable, avant d’appeler une personne que je ne pensais jamais devoir contacter : Avery. Pour une fois, j’étais prête à mettre de côté ma haine et mon dégoût pour lui. Un grand pas, en ce qui me concernait. Un bip, deux bip, puis une voix grave à l’autre bout du fil. Et enfin, une trace de sourire machiavélique sur mes lèvres. « Avery ? J’ai eu une idée qui devrait te plaire. » Déclarais-je d’une voix calme, presque trop sereine. Le plan était en marche.

Perchée sur mes hauts talons, je frôlais d’un pas ferme et déterminé le carrelage de la cuisine d’une amie Bêta, qui habitait dans le centre. Comme je m’y étais attendu, Avery avait accepté mon plan, y voyant là une bonne occasion de mettre en rage son ennemi. Tous deux gagnants dans cette affaire, aucun de nous n’avait rechigné à conclure ce pacte. Impatiente d’accomplir enfin cette délicieuse vengeance, je faisais les cent pas. Je soupirais, nerveuse. J’ai vérifié qu’Avery était toujours partant ; connaissant le salopard, il aurait été capable de me faire faux-bond. Un coup de fil me rassura sur ses intentions, et il m’indiqua qu’il n’était plus très loin. Parfait. C’est avec une délectation non feinte que je suis allée prendre place sur le canapé du salon, pour attendre mon invité improbable… Qui ne tarda pas à entrer avec fracas. Nerveusement, j’ai passé une main dans mes cheveux, avant d’aller à son encontre. « Un scrabble, sérieusement ? Je ne pensais pas que tu avais le niveau intellectuel pour te permettre d’y jouer. » Dis-je en croisant les bras sous ma poitrine. Parfaitement indifférente à la carrure du Gamma, je l’observais un instant, histoire de vérifier qu’il était toujours le petit merdeux du passé. Apparemment, son sens de la politesse n’avait pas évolué – l’inverse m’aurait surpris, à vrai dire – et le reste ne semblait guère mieux. Si Avery avait l’habitude d’enflammer son public, de rendre les filles totalement hystériques, et d’être suivi de près par des groupies au quotient intellectuel inférieur à celui d’une poule, on pouvait clairement dire qu’il n’avait pas du tout le même effet sur moi. Il faut dire que nos antécédents communs n’avaient rien de bon ; je n’aimais ni celui qu’il était, ni ce qu’il représentait. Les boys bands à succès, très peu pour moi. Je ne courrais ni après la gloire, ni après la popularité : je possédais déjà tout ça. « Tu m’as prise pour une débutante ? » Demandais-je en haussant les épaules, les bras toujours croisés. « C’est fait depuis quelques secondes déjà. » Précisais-je en roulant des yeux. Monsieur se croyait arrivé, débarqué, sous prétexte qu’il avait eu la fabuleuseeeee idée d’envoyer un sms à son attardée d’ex ? Franchement, il était ridicule. Pendant une fraction de seconde, il avait dû oublier à qui il avait à faire. J’avais tout organisé, de A à Z. J’avais imaginé ce plan diabolique dans les moindres détails, et je ne doutais pas de sa réussite. J’ai esquissé un pas pour sortir du salon, puis je me suis retournée vers Avery. « Tu comptes camper là ? Je te signale qu’ils ne vont pas tarder à arriver. » Lâchais-je en posant un regard glacial sur le Gamma. « Si on veut être un minimum crédible en tant qu’amants, mieux vaut affûter notre pratique. » Autrement dit, allons sur le palier sur le champ, et faisons semblant d’être deux êtres ravis et épuisés par la nuit qu’ils viennent de passer ensemble. « Et ne crois pas que cela m’enchante, chéri. » J’anticipais sur les éventuelles réactions d’Avery, tout en insistant bien sur le surnom. Si ça pouvait l’énerver un minimum, tant mieux : j’en serai comblée.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyDim 9 Sep - 2:39

❝ You left me. You made a pet out of me, and then you left me.
If love were food, I would have starved on the bones you gave me.❞
« Remy, t'écoutes ce que je dis ? » Je levai la tête et mon regard se porta sur la nouvelle doyenne des Sigmas. Je haussai les sourcils, piteuse, traduisant d'un simple signe que non, je n'avais pas écouté un seul traître mot de ce qu'elle venait de dire. Mon esprit était occupé à virevolter dans les méandres de la torture que je m'infligeais en pensant à Avery, m'empêchant de me concentrer sur quoique ce soit d'autre, si passionnant fût-il. Les souvenirs brûlants de notre dernière rencontre me perturbaient toujours autant, même des jours plus tard. « Navrée, j'avais la tête ailleurs ». Aleyna secoua la tête, désespérée de me voir aussi peu passionnée par la conversation. Pourtant, le sujet était fort intéressant. Je venais tout juste d'être élue présidente de confrérie et nous tentions de mettre en place une stratégie pour l'année à venir. Nous voulions préserver nos Sigmas de l'impact néfaste que provoquait le retour des Omegas et cela n'était pas une mince affaire. Nous voulions également rester dans le top cinq des confréries les plus convoitées et mieux, arriver jusqu'en haut du podium, ce qui passait par l'élaboration du plan de la rush week, cette semaine fatidique où nous verrions défiler un tas de personnes désireuses de rejoindre les artistes. « Bon, je reprends. Il faut que blablabla... » Mon esprit était déjà reparti ailleurs, et mes yeux furent attirés par ce qui se passait à l'extérieur. La reprise des cours sonnait le retour de l'animation sur le campus et les gens défilaient sur le chemin des Grecs, rieurs, apeurés, pressés. C'était intéressant, de les observer. Les êtres humains me fascinaient toujours autant. Aleyna me fit des gros yeux, comprenant que j'étais toujours aussi inattentive. « Tu me le dis si je t'ennuie, hein... » fit-elle avant de lever les yeux au ciel. Je lui adressai un sourire penaud. Si ça continuait, je n'allais pas garder mon poste de présidente bien longtemps. « Ca t'embête si on remet ça à demain ? Je ne me sens vraiment pas bien... » Son air exaspéré vira à l'inquiétude, tandis qu'elle posait sa main sur mon épaule, se voulant réconfortante. « Qu'est-ce qui t'arrives ? T'es bizarre en ce moment... T'es pas enceinte, rassure-moi ? » Cette fois-ci, ce fut à mon tour de faire les gros yeux, choquée par une telle question. Bien sûr que non je n'étais pas enceinte – encore que, ça aurait pu être possible, même si dieu merci ce n'était pas le cas. Je secouai précipitamment la tête de droite à gauche, lui assurant que non, je ne suis pas enceinte, t'es malade ou quoi ? Elle parut soulagée et ne posa pas plus de questions, me laissant prendre la fuite pour retourner dans ma chambre. Des cartons traînaient ça et là, disséminés aux quatre coins de la pièce. Mon rôle de présidente provoquait de grands chambardements, à commencer par un déménagement pour l'étage au-dessus, réservé à la tête de la confrérie. Je quittai à regret ma chambre, petite, certes, mais qui avait été mon lieu de refuge l'année passée. Je soupirai, songeant qu'il était grand temps que je mette de côté ladite année passée, qui avait été source de bon nombre de tourments, à commencer par cette rupture avec perte et fracas. Nouvelle année, nouvelle chambre, nouvelle vie, c'était ainsi qu'il fallait que j'envisage les mois à venir. Mes doigts se mirent en quête de mon téléphone, avant de pianoter prestement un message à l'adresse de ma meilleure amie. « Tyler, on peut se voir dans la journée ? Je crois que je suis en train de vivre la déprime post 'j'ai recouché avec mon ex'. Puisque toi aussi t'es déprimée, déprimons ensemble. » Le message envoyé, je me couchais dans mon lit, avec la furieuse envie de m'endormir jusqu'au lendemain, en espérant que la journée soit meilleure. Je sentis plus que je n'entendis mon portable vibrer. Je le saisis, m'attendant à une réponse de mon amie. Mon cœur manqua un battement en voyant l'expéditeur. Exit les cheveux blonds et la moue rieuse, je venais de recevoir un texto d'Avery. Je le lus attentivement, curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien avoir à me dire. 'si tu as encore une once de sympathie pour moi, 157 North Street, now' . Ce message très évasif souleva beaucoup d'interrogations, à commencer par un énorme dafuq ? Sans même parler du fait que le peu de sympathie que j'avais encore pour lui s'était évanoui lorsque j'avais claqué la porte de sa chambre, le fait en lui-même qu'il me propose de venir le voir dans un endroit qui de toute évidence n'était pas chez lui me laissait perplexe. Que me voulait-il ? M'humilier une nouvelle fois ? C'était la réponse la plus probable, la plus évidente, la plus cohérente même. Si j'avais un jour eu l'espoir de retrouver l'Avery de notre couple, cet espoir s'était définitivement envolé quelques jours plus tôt. Je restai plantée devant mon téléphone, à ne pas savoir quoi dire. Je pouvais décider de ne même pas me donner la peine de répondre et de continuer à me morfondre. D'un autre côté, je pouvais aussi décider de prendre le taureau par les cornes, de soigner le mal par le mal en allant directement à la source de mes tourments. Et entre nous soit dit, la curiosité était un de mes pires défauts et quitte à ce que j'en souffre plus encore, j'étais prête à faire le déplacement et régler mes comptes une bonne fois pour toutes avec lui. J'irais, je lui balancerais ses quatre vérités en pleine face et je partirais avec ma dignité intacte, bref, tout ce que je n'avais pas été capable de faire la fois précédente. Je ne répondis pas à son texto, néanmoins, je me contentai de me rendre légèrement plus désirable en gommant de vilaines cernes et un teint légèrement cireux, témoin de ma fatigue. Je n'eus aucun mal à trouver l'adresse, inconnue au bataillon. Où est-ce qu'il m'emmenait encore, cet énergumène ? Je me garai, non sans mal – les créneaux avaient toujours été ma bête noire – avant de sortir du véhicule, lunettes de soleil sur le nez, pour me donner l'air assuré. Ma curiosité monta d'un cran encore lorsque j'aperçus le véhicule de Lennon. Oh que ça sentait le plan foireux. Lennon, Avery et moi dans un endroit que je ne connaissais pas, c'était très mauvais signe et pire, c'était surtout une très mauvaise idée, si l'on considérait la façon dont leur dernier entretien s'était terminé. Avais-je vraiment envie de me retrouver face à deux gamins immatures dont le seul moyen d'attaque était l'utilisation des poings ? Pas sûr. Malheureusement, la curiosité prit une nouvelle fois le dessus sur la suspicion et je me contentai d'avancer vers l'entrée, à la fois inquiète et impatiente, avec l'horrible impression de me jeter volontairement dans la gueule du loup.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyVen 14 Sep - 22:22

S'il était une chose que je savais parfaitement, c'est que l'on ne pouvait être déçu au plus haut point, que par les gens auxquels on tenait particulièrement. J'en avais souvent fais la dure expérience, et les frais, par la même occasion. Dés mon plus jeune âge, j'avais connu l'abandon, celui de mon père, et même si je ne l'avais pas montré à ma mère, pour ne pas la faire se sentir plus mal qu'elle ne l'était déja, j'avais très mal vécu de voir mon géniteur m'abandonner pour sa secrétaire, pour ensuite aller l'engrosser et me faire des putains de demi-frères et demi-soeurs. Le comble, c'est qu'il avait voulu que ceux ci entrent dans ma vie, que je les considère comme mes frères et soeurs, au même titre que Zeppelin, ma jumelle adorée. C'était se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, assurément, et je lui avais rapidement fait comprendre, qu'il pouvait gentiment aller se faire mettre, et plus jamais tenter de revenir dans ma vie. Je le détestais du plus profond de mon être et il pouvait crever que je n'en aurais rien à faire, pour moi, le seul père que j'ai jamais eu, était mon beau-père, le père de Valentina. Puis, il y avait eu Koda, qui m'avait croire du plus profond de mon être qu'elle m'aimait, pour me planter mille couteaux dans le dos, alors que je ne m'y attendais pas du tout. Comme on dit, ce n'est pas la chute qui importe, c'est l'atterrissage. Et quand on tombe d'aussi haut, ca fait mal. Très mal. Puis, Avery m'avait à son tour, fait un vrai coup de pute. Timae partagé entre nous deux, groupie qu'elle était devenue avec le temps, il n'avait pas hésité un instant, celui que j'avais toujours considéré comme mon meilleur ami et même presque comme mon frère, à me virer du groupe, à se barrer en tournée sans moi, en surfant sur la vague qu'avait fait son passage dans les magazines, à lui et à Remy. Depuis toujours, j'avais eu l'habitude que les gens n'hésitent pas à me sacrifier, à me planter un coup de couteau dans le dos, me laissant en plan, le coeur en morceaux. Jusqu'à Koda, toutes ces trahisons étaient restés en moi, enfouies sous des tonnes de refoulement de ces sentiments difficiles à comprendre et à vivre. Être habitué à souffrir, ne signifiait pas qu'on ne souffrait plus. Bien au contraire. Elle avait jusqu'ici été la seule à ne jamais m'avoir trahi, à toujours avoir été là pour moi et maintenant, cela ne serait plus le cas. Maintenant, cela ne serait plus jamais pareil. Avant même d'en savoir plus, je savais que plus jamais cela ne pourrait être pareil entre elle et moi, cela semblait réellement logique. Je restais là, assis devant la porte de cet endroit qui m'était inconnu mais qui était le théatre de mon pire cauchemar, assurément. Le visage dans les mains, je n'osais pousser la porte de cet endroit, sincèrement, je n'avais pas l'impression d'en avoir la force ou le courage. La voiture de Valentina et celle d'Avery, cela n'était pas bien difficile à comprendre. Seul l'arrivée de Remy m'obligea à me lever de là, mais me conforta dans l'idée qu'ils avaient tout prévu et qu'elle faisait ça dans le seul but de me faire souffrir. « C'est lui qui t'a demandé de venir, n'est ce pas... ? » Lâchais-je, totalement dépité par ce qui était en train de m'arriver. Je ne comprenais pas ce qui la motivait à me faire cela, nous avions passé de belles vacances tous les deux, et maintenant, elle me faisait ça. Je ne comprenais pas, je n'arrivais pas du tout à comprendre pourquoi il fallait qu'elle me fasse cela, pourquoi aujourd'hui et pourquoi avec lui. « J'ai peur de ce que je vais voir là-dedans Remy, sincèrement, j'ai très peur.» Je grelottais, de froid et de déception aussi. Je l'aimais tellement, et elle me blessait tellement. Comme toutes les autres. Finalement, je n'eus d'autre choix que de pousser la porte, et d'assister à ce terrible spectacle, qui se déroulait sous mes yeux. Et là, plus que jamais auparavant, je voulais tout simplement mourir.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyLun 17 Sep - 20:56

Je n’avais pas encore réfléchi à la manière de mourir qui me plairait le plus mais en ce moment j’étais certain que si j’étais amené à mourir dans les semaines qui allaient suivre ce que nous préparions avec attention avec Valentina, ce serait par empoisonnement et la coupable serait Remy. Elle me déteste, je la déteste, l’équation est simple je crois. Mais je ne pouvais rechigner le fait qu’elle exerce sur moi quelque chose que je n’arrive pas à décrire. Loin de là l’idée que je sois encore amoureux d’elle, si un temps soit-il je l’ai été, mais chaque fois que je la vois mes lèvres ont cruellement envie d’aller embrasser les siennes. Cela s’était produit il y a quelques jours. Pour repousser ce sentiment, j’avais fait preuve de sarcasmes, j’avais été égocentrique, méchant, vicieux, enfin Avery quoi, et je n’avais pas éprouvé grand-chose au départ. Mais il en faut bien un pour rattraper l’autre non ? Et Remy s’était jetée sur moi pour m’embrasser comme elle ne l’avait pas fait depuis de nombreux mois. J’ai craqué. Totalement craqué. Sentir ses lèvres fraîches se déposer sur les miennes, je n’oublierais pas cette sensation de sitôt. Et puis il y avait eu cette nuit oubliée ou nous avions certainement du abuser de la boisson et replonger dans ce que nous nous étions interdits. Coucher avec Remy m’avantageait grandement par rapport aux bras de fer auquel nous nous livrons. Je n’avais jamais caché le fait que cela ne me dérangerait aucunement de recoucher avec elle, une de plus ou de moins dans mon lit ne change que très peu la donne au final, mais elle c’est différent. Je la dégoute au plus haut point, enfin c’est ce qu’elle raconte à qui veut l’entendre, je suis soit disant l’être le plus méprisable, le plus détestable, le plus idiot du monde. Mais elle couche avec moi. Vous saisissez la contradiction dans ses propos ? Certes, elle devait être en deux et trois grammes lorsque cela s’est produit mais je m’en fiche, je ne manquerais pas une occasion de lui rappeler que j’avais pu la posséder il y a à peine quelques jours. De plus, j’allais vraiment m’amuser à le faire puisque mademoiselle avait préférer faire la maligne avec moi. Lorsqu’elle s’était rendue compte que nous allions remettre le couvert, une fois de plus, elle m’avait balancé à la gueule la chose que je redoutais le plus au monde, celle qui pouvait le plus me blesser je pense. Lennon. Ce connard de Lennon. Il hantera ma vie jusqu’à ce que je rende mon dernier souffle, j’en étais certain. La Sigma connaissait parfaitement mes points faibles et elle m’avait touché en plein cœur lorsqu’elle avait quitté précipitamment ma chambre pour aller rejoindre Camden. Je ne pouvais les imaginer tous les deux, se bécotant ou plus. C’était trop pour moi. Dans ma tête, Remy m’appartenait et m’appartiendrait pour toujours et l’idée que mon pire ennemi, la personne que je détestais le plus au monde, puisse passer après moi me rendait fou. Donc elle avait voulu jouer, nous allions jouer ma petite. Valentina et moi avions eu la grandiose idée de les rendre jaloux, de les rendre blêmes, comme jamais ils ne l’avaient étés. Et puis, par la même occasion, si je pouvais mettre mon poing dans la gueule de Lenny, ça m’arrangerait. Mes poings sont en manque d’affection et le nez de mon cher ami allait en prendre pour son grade. Oui, j’aimais pardessus tout poussé à bout le Gamma. Comme ça, il craquait, il me frappait, je le frappais, et je passais pour la victime. Bon, si c’est Valentina et Remy qui sont dans les parages, je doute de passer pour la victime, m’enfin ça ne coute rien d’essayer. J’entrais donc dans l’humble demeure de cette chère Valentina qui m’accueillit à bras ouverts. « Je crois que tu ignores beaucoup de choses sur moi chérie. » dis-je avec en esquissant ce magnifique sourire qui faisait tomber raide dingue n’importe quelle fille normalement constituée. Or Valentina n’était pas une fille normalement constituée, vous saisissez la nuance ? Bref, apparemment j’arrivais avec un train de retard puisque mademoiselle avait déjà eu la brillante idée d’envoyer un sms. C’est bien ma petite, tu sais prendre une décision. « C’est qu’on croirait presque tu as quelque chose derrière ce joli minois. » J’aurais voulu lui toucher la joue mais je ne sais pas quoi, une intuition peut être, me dit que j’allais me prendre une claque en pleine figure si nous avions un seul contact physique avant le moment fatidique. Alors j’envoyai mon sms en silence et une fois cela fait, me reconcentrai sur mon interlocutrice. « On est tellement en phase tous les deux que j’ai cru que nous étions crédibles sans rien faire. » Effectivement, valait mieux faire quelques essais avant de se lancer dans le grand bain. Il était hors de question que Remy et Lenny arrivent et se foutent totalement de notre gueule en ne croyant pas à notre bonne blague. « J’ai hâte de gouter tes lèvres mon cœur. » Ceci était une manière de l’inviter à nous rapprocher encore un peu plus. « Fais pas cette tête. » Quelques secondes plus tard nos langues s’entremêlaient. Test réussi, Valentina n’embrasse pas trop mal. Enfin elle a tout juste la moyenne quoi. Un instant j’essayais de penser au baiser que j’avais le plus apprécié mais en me rappelant lequel c’était, je balayai de suite cette idée de ma tête. N’oublie pas pourquoi tu es là Avery, surtout ne l’oublie pas. Nous ne pûmes pas nous préparer plus longtemps, la sonnerie de l’immeuble retentit, nos deux ex petits amis devaient à présent être dans l’escalier et ne savaient probablement pas ce qui les attendait. Je lançai un regard plein d’impatience à Valentina et me frottait les mains inconsciemment. Du bruit se fit entendre dans le couloir, en guise de départ à notre baiser langoureux. Je pris donc Valentina dans mes bras et l’embrassait comme si nous étions passionnément et éperdument amoureux. Je crois que j’aurais pu recevoir un Oscar à Hollywood tellement notre prestation fut convaincante. Une fois cette dernière terminée, je me retournais pour me trouver nez à nez avec un Lenny qui avait envie de m’en tourner deux et ma chère Remy. Bon saaaaaaang ce que j’aimais cette journée. « Je ne vous embrasse pas, j’ai peur d’être un peu en sueur si vous voyez le truc. » Allez mes petits, ça va aller, vous allez vous en remettre j’en suis sûr.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyDim 23 Sep - 22:55


Je méditais sur ma vengeance depuis de longues heures. J’avais tout prévu, tout calculé, tout anticipé jusque dans les moindres détails. Cet affront se devrait d’être de taille, et surtout, parfaitement réussi. Cependant, je ne doutais guère du succès de notre petite aventure, avec Avery : s’il fallait bien lui reconnaître une qualité, c’était qu’il était au moins aussi manipulateur et stratège que moi. Qui se ressemble s’assemble, dixit le proverbe. Mes doigts tapotaient nerveusement le marbre de la table de la cuisine, tandis que je scrutais d’un œil sévère l’heure sur mon portable. Ce crétin de Gamma n’avait pas intérêt à être en retard, ou il risquait de tout foutre en l’air. Nerveuse, mes pas me portèrent jusqu’au canapé. Avachie, j’attendais une arrivée qui ne viendrait peut-être jamais. J’ai soupiré, tandis que j’imaginais le pire : et si Avery avait décidé de me la faire à l’envers ? Et si en fin de compte, il avait voulu se venger de mes petites dénonciations ? J’ai froncé les sourcils, réfléchissant à cette éventualité. Oui, c’était tout à fait probable. Et tout à fait son genre, aussi. Mais j’avais un atout de taille en ma possession : l’objet de ma vengeance, à savoir Lennon. Parce que j’étais sure d’une chose : s’il y avait bien une personne qu’Avery aimait encore moins que moi, c’était bien Lenny. Et je ne me trompais pas ; en effet, un instant plus tard, j’entendais la porte d’entrer claquer. Toujours aussi discrète, la rock star. Perchée sur mes hauts talons, j’esquissais un pas en sa direction. Hello beautiful, moi aussi je suis ravie de te revoir. Non, je déconne. Hello gros con, moi aussi j’ai hâte d’en avoir fini avec toi. Surtout s’il commençait, d’entrée, à m’agacer avec ses remarques débiles. « Crois-moi, je préfère rester complètement ignorante à ton sujet. » Avouais-je en haussant les épaules. Oui mon cher, je sais, c’est étrange de voir qu’il reste quelqu’un sur terre qui ne t’adule pas, mais c’est comme ça. Avery avait tout du stéréotype ; la vie, l’allure, l’accoutrement, l’égo. Alors certes, il suscitait de vives passions et des commentaires déchaînés, mais pour ma part, je restais totalement perméable, voire indifférente à sa petite personne. Il était de notoriété publique que nos relations étaient tendues, pour ne pas dire houleuses. Il était donc impensable que je ne sois soudainement touchée, admirative, ou sous le charme d’un mec pareil. De plus, le fait de connaître l’envers du décor – c’est-à-dire toutes les petites manies d’Avery, son comportement, ses réactions – m’empêchait de tomber dans l’illusion. Il n’était rien d’autre qu’un coureur de jupons, prêt à tout pour écarter ses adversaires. Le parfait petit arriviste, qui se croyait tout permis parce qu’il était connu et adulé par la gent féminine. « Tu as l’air d’être surpris. » Lâchais-je en arquant un sourcil. Bien évidemment, il jouait la carte de la provocation. Il voulait m’exaspérer, me faire sortir de mes gonds. Manque de bol pour lui, j’étais parfaitement concentrée sur ce qui allait suivre. Néanmoins, je ne résistais pas à l’idée de lui rappeler quelques souvenirs communs. « Je pensais que tu l’avais compris, le jour où je me suis montrée bavarde auprès de la presse. » Déclarais-je à voix basse, comme s’il s’agissait d’une anecdote sans réelle importance. Sauf que ça n’était pas le cas. Ma blondeur angélique cachait des attitudes bien vicieuses ; Avery en avait fait les frais. Sans pour autant en tirer les leçons, visiblement. « On est crédibles, et on sera crédibles. » Lâchais-je, sure de moi. « Il ne peut pas en être autrement. » Ajoutais-je, un peu moins sure de moi. Remy et Lennon savaient pertinemment qu’Avery et moi étions en de mauvais termes. Pourtant, je misais tout sur notre duo improbable. Il n’aurait pas été difficile d’inventer un odieux mensonge, si nos deux victimes se doutaient de quelque chose. « Je me disais bien que ça faisait des années que tu attendais ça. » Soufflais-je à voix basse, alors que j’étais à quelques malheureux centimètres du Gamma. J’étais plus nerveuse que jamais, et je tentais de me détendre par tous les moyens. En sachant que « tous les moyens » incluait aussi le fait de plaisanter avec mon ennemi. Je grimaçais un instant, réalisant ce que j’étais sur le point de faire. Mon dieu, seigneur, épargnez-moi. « Excuse-moi de faire cette tête, mais je ne pensais jamais devoir embrasser quelqu’un que je déteste. » Lâchais-je froidement. Allez Valentina, fais un petit effort, et pense à quelque chose de positif. Comme la tête de Lenny quand il te verra dans les bras d’Avery. C’est avec un sourire satisfait que j’ai comblé les millimètres qui me séparaient du Gamma. Le résultat en vaudrait la peine, j’en étais persuadée. Quelques instants plus tard, nous nous détachions l’un de l’autre ; premier essai réussi haut la main. L’heure fatidique approchait ; nos deux victimes ne devaient plus être très loin. Dans un silence absolu, nous attendions patiemment qu’ils daignent arriver. Et ce fut vite le cas ; une sonnerie stridente retentit, puis le bruit d’une porte qu’on ouvre. Une fraction de seconde plus tard, je me retrouvais dans les bras de l’ennemi. Toute trace de dégoût, de timidité, ou d’exaspération s’était envolée ; nous jouions la carte des deux amants, qui se quittent après une nuit de folie. Passion, tel était le mot d’ordre. Alors, dans un souci de crédibilité, j’ai passé mes mains sous son tee-shirt, caressant son dos avec une tendresse à peine feinte. Et puis, soudain, le bruit des pas s’arrêta. Nos invités venaient tout juste d’arriver. D’un même geste, Avery et moi avions tourné la tête vers eux. Ouuuups ! Ils étaient médusés, défaits par la vision qu’ils avaient eu. Pari réussi ! « Arrête Avery. » Soufflais-je en le regardant, avant de retirer mes mains de son dos. « Je te rappelle qu’on ne voulait pas que ça se sache. » Continuais-je, faussement bouleversée, et surtout, faussement désolée. Par là, je sous-entendais clairement que cette situation durait depuis un petit moment déjà. Manipulatrice jusqu’au bout des ongles, je jouais la carte de la pauvre petite fille prise en flagrant délit. Mais intérieurement, je jubilais. Je tenais enfin ma vengeance.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyLun 24 Sep - 22:15

Je craignais le pire. Instinct, sixième sens, je n'aurais su le dire, mais à l'instant même où j'avais garé ma voiture, j'avais su que je commettais une grave erreur. Rien que d'avoir cédé au message d'Avery constituait en soi une grosse erreur. A quoi est-ce que je m'attendais, en débarquant ici ? A le voir transi d'amour et me faire une magnifique déclaration ? Allons, soyons sérieux cinq minutes, les seuls mots qui franchissaient la barrière de ses lèvres étaient des sarcasmes, toujours des sarcasmes. La présence de Lennon ne me rassurait en rien, tout juste me permettait-elle de montrer un peu plus d'assurance que ce que je ne ressentais vraiment. Mes yeux se promenèrent autour de moi, à la recherche d'un signe, d'un détail, de quoi que ce soit m'offrant la possibilité de comprendre un peu mieux ce qui se tramait. Je fronçai les sourcils en distinguant une voiture qui m'était familière, bien malgré moi. La seule personne de ma connaissance à en posséder une de ce genre se nommait Valentina Jaslang et était loin de figurer dans la liste de mes grandes copines. Mon appréhension monta encore d'un cran. Oublié le mince espoir d'une belle déclaration, il était du genre à pousser le vice jusqu'à m'amener chez quelqu'un que je ne supportais pas et réciproquement pour je ne sais quelle magouille. Seule la curiosité me poussait encore à ne pas faire demi tour et prétendre n'être jamais venue ici. J'acquiesçai à la question de mon acolyte Gamma. Evidemment. Qui d'autre aurait pu me faire faire le déplacement sinon Avery. De toute évidence, j'étais encore assez stupide pour répondre à ses demandes, aussi étranges soient-elles. « Pourquoi est-ce que tu poses même la question. Quant à toi, j'imagine que tu es là pour Valentina ? Suis-je la seule à sentir le plan foireux se dessiner ? » Question rhétorique, je n'étais certainement pas la seule, à en juger par son air dépité. Sa relation avec la Beta m'indifférait complètement, même si la part la plus humaine de ma personnalité ne pouvait s'empêcher de compatir avec lui. Both on the same boat. Ce serait probablement notre seul avantage, à deux contre deux, au moins j'avais une bonne raison de ne pas craquer. « Moi je n'ai pas peur. Au point où j'en suis, un peu plus, un peu moins, qu'est-ce que ça peut bien me faire. » répondis-je, laconique, et profondément lasse de ce jeu immature que mon ex petit ami avait délibérément instauré. Avec une assurance sortie de nulle part, prête à affronter le pire, je fis mon entrée dans la demeure, suffisamment polie pour sonner, pas assez pour attendre qu'on ne m'ouvre la porte, suivie de très près par Avery, beaucoup moins confiant que moi. Mon regard observa les moindres détails de l'entrée avant d'avancer, prudemment, très prudemment, comme si je me trouvais dans un mauvais film d'horreur et qu'un monstre allait se matérialiser pour m'égorger. Quelques pas de plus, et je me retrouvais face à Avery et Valentina, en plein baiser langoureux. Mon sang ne fit qu'un tour, sans même parler de mon cœur qui manqua un battement, prise de court par la scène. De nouveau, je n'étais plus maîtresse de mes émotions, et je me sentis d'autant plus stupide. A quoi m'attendais-je, en débarquant ici ? Une colère sourde m'envahit, colère que je tentais avec peine de maîtriser, tentant tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Au fond, j'avais presque envie de rire tant la situation était ridicule. Ils voulaient qu'on les trouve en train de s'embrasser, c'était évident, et tout chez eux, jusqu'à leurs paroles, sonnait faux. Le visage de Lennon était livide et le mien ne devait pas mieux se porter. « Vous êtes pathétiques » répondis-je froidement. « L'un comme l'autre. Encore que ce n'est pas comme si je n'étais pas au courant » ajoutai-je, rictus mauvais aux lèvres. Avery connaissait mes points faibles mieux que personne et ce n'était pas un hasard qu'il ait choisi précisément Valentina, vu sa relation chaotique avec Lennon. Pathétiques. Je ne voyais pas grand-chose de plus à dire pour les qualifier, ce mot résumait parfaitement ma pensée. Une vengeance minable, qui ne me donnait même pas envie d'attaquer. Blessée, je l'étais, pas par ce que je voyais, mais par le fait d'avoir cru une seule seconde qu'il ne chercherait pas à me blesser. De toute évidence, il avait encore beaucoup de mal à digérer le fait que j'entretienne des relations intimes avec son ancien meilleur ami. Well, you should have thought of that before dumping me. Et voilà à quoi il en était réduit. Il était de notoriété publique que lui et Valentina ne s'appréciaient pas des masses, c'est dire s'ils devaient tous deux nous haïr pour monter un tel scénario. Mon regard se durcit plus encore. S'ils avaient eu droit jusqu'à présent à une Remy relativement compréhensive, encore un peu trop amoureuse, ils allaient vite comprendre que je ne laissais pas tout passer et qu'ils le paieraient très cher. « J'hésite à faire l'amour avec Lennon juste sous vos yeux, vu qu'apparemment vous avez un gros problème avec ça » commentai-je avec sarcasme. Ma main chercha la sienne, pas uniquement pour le plaisir de les emmerder, simplement pour me donner un appui, une aide, avant que la prochaine répartie ne franchisse mes lèvres. « Alors c'est à ça que vous en êtes réduits ? Pactiser avec l'ennemi pour nous blesser ? Wahou, mission réussie, je me meurs de désespoir, comme vous pouvez le constater. Au moins ça me prouve une chose, Richard, t'auras beau raconter à qui veut l'entendre que tu te fous complètement de moi, la vérité c'est que ça te rend malade de ne plus pouvoir m'avoir alors que lui le peut. » Je m'avançais un peu, voire j'exagérais légèrement, probablement que ce n'était pas tout à fait son ressenti, mais ça s'en rapprochait à coup sûr. Leur sourire triomphal me rendait malade. Si nous en étions réduits à revenir à la maturité de gosses en maternelle, alors qu'il en soit ainsi. Je lâchai brutalement la main de Lennon avant de m'avancer à leur hauteur, toisant Valentina de ma petite taille. « Quitte à essayer de me blesser, t'aurais pu en choisir une qui ressemble à quelque chose. Moi au moins je fais les choses bien » déclarai-je à l'attention d'Avery, sans me donner la peine de lever les yeux vers lui. « Lennon, si tu as envie de le frapper, ne te prive pas, pour une fois, je t'encouragerai même. »
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptyMer 3 Oct - 16:50

J'aurais voulu me réveiller, à cet instant précis, tout ce que je voulais, c'était que cela ne soit qu'un mauvais rêve, que j'avais juste fait un cauchemar et que ce n'était jamais arrivé, qu'elle ne me faisait pas cela. Mais je fus obligé de revenir à la réalité, comme toutes les autres, elle finissait par me trahir et par me briser le coeur. Je n'étais pas énervé, j'étais dépité, dépité de me dire que depuis tout ce temps, j'avais pensé qu'elle était différente, que j'étais important pour elle et que jamais elle ne me ferait du mal par plaisir, ou par vengeance, qu'en sais-je. Et là, comme toujours, il fallait que la vie me remette les pieds sur terre, il fallait que la vie me montre que depuis le début, encore une fois, j'avais tout faux, que j'avais faux sur toute la ligne. Avec elle comme avec toutes les autres avant. Mon corps était là, dans cette pièce, mais mon esprit était déja loin, terré dans les méandres de la tristesse qui parcouraient tout mon corps, avec une rapidité fulgurante, avant d'atteindre mon coeur. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Et là, plus rien, c'était comme si il avait arrêté de battre, tout simplement. C'était comme si je savais que plus jamais, je ne serais le même. Autant en amitié qu'en amour, quelque chose venait de se briser, en mon sein, et rien n'était plus pareil. Elle n'était plus la Valentina que je connaissais, je ressentais cela depuis quelques mois déjà, mais, j'en avais la preuve désormais. C'était une autre Valentina, ici à San Fransisco. Et celle-ci, je l'aimais pas. Quelques instants auparavant, j'avais réussi à lâcher un très léger "oui" pour répondre à Remy, mais, ma bouche était sèche, et j'avais l'impression qu'aucun mot ne voulait en sortir, j'étais tétanisé par ce qui m'arrivait, j'étais un spectateur dans le théatre de la trahison, et je savais que plus dure serait la chute. Je n'avais pas peur, habituellement, mais avant de mettre les pieds dans cet endroit, j'étais glâcé par la peur de ce que j'étais sur le point de voir. Et je savais que souvent, la peur allait avec les crises, c'était un élément déclencheur. La peur, et la colère. J'avais une sensation étrange dans le bras droit, et ma main me faisait affreusement mal. Elle était la seule qui réussissait à ma calmer, et là, elle semblait vouloir provoquer les crises, qui avait mis une telle distance entre nous. Elle ne m'aimait pas. Si elle m'avait un tant soit peu aimé, elle n'aurait pas pu faire ça. Pour la première fois de ma vie, je la détestais, de tout mon être, je la détestais aussi fort que je l'aimais auparavant. Le paradoxe de ma vie. Je passais, bien trop rapidement, de l'amour à la haine, du bonheur au malheur, du calme à la tempête. C'était un volcan ensommeillé qui dormait en moi, et je ne voulais pas qu'il se réveille. C'aurait été si facile, mais je ne pouvais pas. Je les entendais parler, mais, leurs mots n'avaient tout bonnement aucun sens dans ma tête, leurs lèvres bougeaient, des sons sortaient, mais je ne comprenais rien. J'en étais malade, de le voir ainsi, avec son sourire triomphal. Et je sentais la colère, monter, encore et encore. Puis, je compris finalement, que Remy m'intimait de le frapper, ce que je voulais faire, mais j'avais quelque chose à faire avant. Je retirais la bague de fiancailles, que je portais, au contraire de Valentina, avant de la lancer en direction. « Comme c'est ce que tu sembles désirer Valentina, j'te rends cette bague, et tu peux aller en enfer. Sors de ma vie, putain, je veux plus rien avoir à faire avec toi, tu m'as jamais aimé de toute façon, tu peux aller au diable. Comment tu peux me faire ça putain.. Va te faire foutre Valentina, j'te déteste, va te faire foutre... J'aurais du écouter ton père, c'était une putain de mauvaise idée.»[b] Lâchais-je, la voix tressaillante, obligeant les mots à sortir de ma bouche, avant de reprendre, à l'attention du gamma cette fois-ci. [b]« Et toi, Avery, t'es vraiment qu'un fils de pute.» Crachais-je, avant de m'approcher de lui, et de lui décocher une droite en pleine figure. Valentina savait très bien ce qui était en train de se passer, car c'était elle qui l'avait provoqué. Avery glissa à terre, cela du à la violence de mon poing, et il put à peine se défendre quand je lui assénai une, deux, puis trois droites avant que Remy ne réussisse à m'arrêter. « C'est de ta faute Valentina, tout ça c'est de ta putain de faute...» Lâchais-je, sans toutefois oser la regarder. « T'as qu'à porter plainte si tu veux, je serais pas mieux en prison qu'ici...» Dis-je, dépassé, avant de sortir en claquant la porte. J'avais été tellement dégoûté par ce qui était arrivé ce soir, qu'une fois dehors, je ne pus me retenir de vomir contre le mur de cette maison, tandis que tout mon corps tremblait comme une feuille.
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MessageSujet: Re: les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass. EmptySam 13 Oct - 23:41

Remy et Lennon étaient mes victimes favorites. Pour moi, ils n’étaient que des têtes à claques. D’ailleurs, l’un des deux se ramassait assez souvent des droites en pleine face. Il ne semblait pas être rassasié puisqu’à chaque fois que nous nous voyions, il m’énervait encore plus que la précédente. Il faisait le malin puisqu’il a réussi à ramasser mes miettes en couchant avec Remy, alors j’allais lui prendre Valentina. C’est de bonne guerre j’ai envie de dire. Bradford, on touche pas. Bradford elle est à moi qu’on se le dise les gars. Cela me fait bizarre de penser comme cela, m’enfin je dois reconnaître que c’est la vérité. Une minuscule part de moi restera pour toujours attachée à Remy, quoique j’en dise. Elle a été la première personne à me faire découvrir ce que c’est que l’amour, et elle est encore ce jour, la seule personne que j’ai pu aimer. « Ne joue pas à la coincée, je suis persuadé que tu brûles de toucher la moindre parcelle de mon corps. » Je la regardai avec ce regard que l’on me connaissait tant. Je savais pertinemment qu’il ne se passerait jamais rien entre Valentina et moi, quoique si elle change d’avis je ne suis pas contre, mais cette situation me faisait mourir de rire. Nous ne nous aimions pas, et pourtant nous voilà obligés de faire équipe pour enfoncer plus bas que terre nos amours respectifs. Malgré tout ce que l’on peut penser sur elle et moi, nous allions former une grande équipe, j’en étais certain. « Je le suis. Pour tomber amoureuse de Lenny, faut vraiment avoir un petit pois dans la cervelle. » Et je le pense vraiment. Pour moi, tout ce qui touche à Lenny est ridicule, ne vaut rien et cette étiquette allait coller à la peau de Valentina pendant longtemps. Et oui ma belle, avant de coucher avec le premier clochard qui passe devant la porte de ta chambre, renseigne toi sur ce qu’il a dans la crane. J’avais ruiné les chances de Lennon de devenir un jour célèbre, de devenir quelqu’un. Même si au départ une once de culpabilité avait pu se dessiner sur mes traits, il n’en est plus rien actuellement. Ayant décidé de me pourrir la vie, le Gamma avait facilité ma guérison. Lorsque Valentina évoqua les ragots qu’elle avait balancés à la presse, mon visage se décomposa et je me rappelai que finalement, il n’y aurait jamais rien entre elle et moi, quoiqu’il se passe. Ma haine pour elle se fit encore plus grande. Sauf que je ne pouvais pas m’énerver contre elle. Pas aujourd’hui en tout cas. Nous devions mener une mission à bien et quoiqu’il se passe, je me devais de rester le plus calme possible. « Si tu appelles ça être intelligente, il va falloir que tu réouvres un dictionnaire chérie. » Aujourd’hui était d’ailleurs la dernière fois que je ferais confiance à Valentina. Je m’étais déjà juré cela auparavant et visiblement je n’avais pas tenu ma promesse. Cette fois, tout allait être différent. En mettant plus bas que terre Remy, je n’allais plus avoir besoin d’elle avant un bon bout de temps, et je n’allais que bien m’en porter. « Oui je pense à toi chaque jours, Valentina. » Nos visages étaient de plus en plus proches, si elle ne m’aurait pas inspiré autant de dégout, j’aurais approché son visage du miens pour que nos langues s’entremêlent. Je me rappelai que je la détestais et je fis machine arrière. Tu n’auras le droit qu’à un seul baiser, je ne suis pas faible, contrairement à certaines. « Nous sommes au moins d’accord sur un point. » Nous nous écartâmes l’un de l’autre et attendîmes que les deux plus beaux pointent le bout de leur nez. Lorsque ce fut enfin le cas, je poussais un soupir et me mis en place, face à Valentina, prêt à lui donner un baiser dont elle se rappellerait pendant longtemps. Quoi ? Quitte à l’embrasser, autant que ce soit agréable, non ? Les bruits de pas se firent de plus en plus forts, ils arrivaient. Mon cœur battait fort, très fort même et, quelques instants plus tard, nous nous mîmes en action devant le regard médusé de nos deux amis. Valentina m’ordonna de m’arrêter et me rappela que nous ne voulions pas que le bruit s’effrite. « J’ai bien l’impression que nos rêves de discrétion viennent de s’envoler. » Petit sourire moqueur adressé à nos deux invités. Bienvenue chez nous. Remy chérie, qui semblait toute retournée, prit la parole. Après un petit sermon qui me passa au-dessus de la tête, elle décida d’essayer de me piquer au vif en parlant de ses projets amoureux qu’elle avait avec Lennon. Je la laissais continuer, je la laissais s’empêtrer dans ses explications, je me contrefichais de ce qu’elle pouvait bien dire ou penser. Elle veut faire l’amour avec Lenny sur le paillasson de Valentina ? Vas-y, y’a aucun soucis ma belle. « Je me demande qui est le plus pathétique de nous deux, Remy. Ce n’est qu’un baiser après tout. Tu es juste au mauvais endroit au mauvais moment. Si tu es aussi en manque que ça, ne vous gênez surtout pas pour nous. Simplement, si tu pouvais garder tes vêtements, Lenny, je ne suis pas d’humeur à vomir aujourd’hui. » J’aimais me foutre de sa gueule, j’aimais avoir le dessus sur elle, ce n’était pas nouveau. De façon générale, j’aimais avoir le contrôle sur chaque situation de ma vie. Voilà peut-être pourquoi Lenny ne faisait plus partie de cette dernière, parce qu’il avait un peu de répartie. D’ailleurs, en parlant de réparti, je me pris un poing dans la gueule d’un Lennon survolté qui me mit pratiquement KO. Bien joué, je dois l’avouer, c’est bien visé. Quelques secondes plus tard, il était déjà dehors. Alors ? On se dégonfle ? Tu sais que je déteste ceux qui se dégonflent, Lenny. Je me relevai, tant bien que mal. Mon nez me faisait horriblement mal. « Dure journée. »
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