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L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney

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MessageSujet: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptyMar 31 Juil - 6:47



FLASHBACK

« Quand ? A quel endroit ? Très bien. Tâchez de le retenir, je prends le premier vol. Pardon ? Je me fiche totalement de la raison que vous lui donnerez tant que je le retrouve à mon arrivée ! Oui, l'Emir est au courant. Hum ? » Un éclat de rire résonna dans le bureau du grand chef alors que son regard luisait d'une jouissance sadique. « Ça, c'est mon affaire. Je vous paye pour ce job, alors ne me décevez pas, compris ? Bien. » Annotant quelques mots sur son calepin avant de le fourrer au fond de sa veste, James s'était relevé de son siège, s'apprêtant à quitter les lieux dans la précipitation, sans se douter un seul instant, puisqu'il était manifestement de dos, que son majordome venait de cogner à la porte, et d'entrer sans se faire inviter. « Je serais sur place aux environs de 18h. Oui, je prends le jet. C'est ça. Au revoir. »

« Maître James ? » Les yeux plissés, le châtelain se retourna aussitôt vers le vieil homme qui l'observait en silence. A son air grave, il comprit exactement où il voulait en venir. « Inutile Alfred, j'ai pris ma décision. » « Mais maître James, ce n'est pas la solution. La vengeance est ... » « ...un plat qui se mange froid, mon cher Alfred. » l'interrompit aussitôt le milliardaire en rajustant le col de son veston avec un sérieux implacable. « Surveillez bien ma fille, je compte sur vous. » « Bien, maître James. » Il s'apprête à refermer la porte derrière lui, mais jette un dernier coup d'oeil sur l'homme qui l'a pratiquement élevé durant toutes ces années. « Il faut que je le fasse, Alfred. Ce n'est pas seulement l'envie qui m'y pousse. Je lui ai fait cette promesse, et je la tiendrai. Je sais que vous n'approuvez pas ma décision, que je vous voyez sûrement comme un monstre de ... » « Non, monsieur. Jamais je ne vous regarderai comme un monstre. » Il s'était avancé, posant une main sur l'épaule de son protégé, sans sourire cependant. « Mais je déplore que vous pensiez qu'une promesse d'enfant suffise à vous rendre ce que vous avez perdu. » Il n'avait pas tort. Comme toujours, Alfred se révélait être philosophe et fin psychologue. « Je sais ce que vous pensez, mon cher Alfred. Mais rien ne pourrait changer ma décision aujourd'hui. J'espère que vous pourrez me pardonner un jour. » soupira James en refermant la porte de son bureau sur ses pas, conscient que le regard de son majordome ne l'avait pas quitté une seule seconde le temps de son discours. « Je l'espère aussi, monsieur. » murmura alors Alfred pour lui-même avant de se laisser tomber dans le fauteuil, alourdi par le poids des années et par ce qu'il savait être l'avenir de celui qu'il avait veillé depuis près de 10 ans.
FIN DU FLASHBACK
L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney Figxw10 L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney 34et3d10

Un premier coup fut donné à la porte d'entrée. Une charmante petite maison située à l'autre bout de la ville. Depuis quand Sydney habitait-elle chez cet anglais qu'il avait vu à cette soirée il y a un mois de cela ? Etaient-ils ensembles ? Il n'en savait rien. A vrai dire, James n'avait plus de nouvelles – et n'en donnait pas non plus, il l'admettait – de sa jeune amie qui fut un temps, sa maîtresse, depuis qu'elle semblait s'être amourachée de son ami britannique. Et inutile de dire le contraire, il se trompait rarement sur ce genre de choses.

Patientant devant la porte d'entrée, en espérant ne pas avoir affaire au fameux Monsieur Clives qu'il avait la désagréable impression d'agaçer lorsqu'ils se croisaient, mais surtout pour ne pas avoir à expliquer la raison de sa présence auprès de Sydney, ainsi que leur voyage, James en profita pour guetter les alentours en toute discrétion.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptyMer 1 Aoû - 9:29



Sydney reposa son téléphone sur sa table de chevet, elle avait deux heures devant elle pour se préparer avant que James ne passe la prendre. Assise sur son lit, elle prit le dossier qui s'y trouvait et l'ouvrit pour le regarder à nouveau, chose qu'elle faisait régulièrement depuis une semaine. A l'intérieur, des informations ultra-confidentielles sur le profil de Nora Khelos, laissées anonymement dans la boîte aux lettres de la villa qu'elle avait quitté il y a de cela quelques temps. Nora Khelos, sa mère biologique. A l'intérieur, il n'y avait aucune photo, à peine quelques informations sur son statut actuel. Quarante ans, domiciliée à Memphis (sans plus de précision), possédant une résidence secondaire à New York dont l'adresse reste introuvable, sans emploi, célibataire... sans enfant. Sans enfant "connu" aurait ajouté Sydney en caressant du bout de son index cette partie d'un formulaire plus remarquable par ses cases vides que par les informations qu'il renseignait. Pourquoi tant de mystère autour d'une femme certainement commune ? C'est ce qui trottait dans sa tête. Si elle avait décidé de retrouver sa mère, c'était uniquement parce que son gynécologue le lui avait demandé. Le fait qu'elle perde une des jumelles pouvait toujours fragiliser la "survivante", aussi était-il nécessaire d'anticiper toute anomalie éventuelle, comme de possibles problèmes génétiquement transmissibles. Du côté paternel de la famille, rien à signaler d'après Joe qui s'était contenté de lui faire parvenir un bout de papier par son assistant afin de daigner lui répondre. Rien non plus du côté d'Andrea, à part la propension à faire un nombre incroyable de bêtises sous l'emprise de l'alcool, comme elle l'avait fait remarquer en présence de l'Epsilon. Mais du côté maternel, il y avait peut-être quelque chose... impossible de rester dans le flou artistique.

La porte de sa chambre s'ouvrit sur Max, Sydney avait juste eu le temps de cacher le dossier dans son sac à main sans que l'enfant le voit. "J'veux pas rester avec Noah. Je viens avec toi. - Max, chéri... je t'ai déjà dit que ce n'était pas possible. Tu es trop petit. - Mais je vais avoir six ans la semaine prochaine ! Et j'ai déjà pris l'avion quand Logan et toi m'avez ramené ! - C'est différent, mon chaton. Tu veux bien m'aider à faire ma valise ?" Bon gré mal gré, l'enfant obtempéra et donna un coup de main à sa tante pour apporter les dernières touches à ses quatre valises déjà pleines à craquer. D'accord, ils ne partaient que pour quelques jours... mais bon, Sydney ne serait pas Sydney si elle n'avait pas autant de valises à transporter que Cléopâtre du temps où elle voyageait d'un palais à l'autre de son territoire. Et quiconque s'aviserait de la contrarier subirait les foudres d'une fashionista enceinte ne tolérant pas la moindre fâcheuse remarque. "Pourquoi tu veux pas que j'aille chez Logan ? Entre hommes, on s'entendrait super bien ! - Il faut que tu passes un peu de temps avec Noah, Logan a aussi une vie et des choses à gérer sans toi. Tu sais, Noah va être là pendant un moment, il va bien falloir que tu t'y habitues... le plus tôt sera le mieux, tu n'es pas d'accord ? - Sur le plan de la stricte logique concernant nos rapports suite à l'arrivée prochaine du bébé, c'est recevable, mais ton argumentaire reste faible face à ce que je considère comme étant le mieux pour moi." Sydney arqua un sourcil, un peu surprise, jusqu'à ce que le petit lève la tête et roule les yeux devant l'incompréhension de sa tante face au vocabulaire qu'il venait d'employer. "C'est bon, j'essaierai de faire un petit effort..." résuma-t-il sur un ton résigné avant de recevoir un baiser de la blondinette sur le front.

Quelqu'un frappa à la porte. Sydney n'entendit pas ce son, mais plutôt les aboiements répétés du bouvier bernois qui avait déménagé en même temps que le neveu et sa tante chez l'écrivain. Le jeu préféré de ce chien était d'ailleurs de vouloir jouer avec le chat de Noah... un chat qui passait son temps à le snober ou à courir pour échapper au grand canin un peu foufou. "C'est bon, j'y vais !!" cria Max pour tenir la maisonnée au courant. Le gamin ouvrit et leva la tête vers l'homme qui se tenait dans l'entrée. "Tiens... Bonjour, Monsieur O'Malley." Contrairement à Noah - et bien que le milliardaire ait pourtant été intime avec sa tante même s'il l'ignorait totalement - Maxwell gardait en souvenir ce passage à l'hôpital où il avait "causé affaires" avec ce puissant businessman qui avait eu le bon goût de ne pas l'infantiliser et lui parler normalement. L'Irlandais lui plaisait déjà un peu plus, même s'il restait sur ses gardes par précaution. "Syyyyyd', magnes-toi, vous allez être en retard !!" cria-t-il à nouveau alors que le chien venait saluer James en l'approchant, langue sortie et l'air tout à fait sociable comme à son habitude. Max s'excusa auprès de James puis alla chercher quelques bagages de sa tante pour éviter qu'elle ait à tout porter. Celle-ci arriva vers le businessman, le saluant d'un large sourire en déposant une bise sur sa joue. "Bonjour, James ! Très chic, tout ça..." dit-elle en aventurant un doigt sur le revers du veston du cousin d'Edward. "On est dans les temps ?"
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptyMer 1 Aoû - 15:26

« Bonjour, Max. Comment vas-tu ? Tu as pris quelques kilos, on dirait. » le taquina James en lui serrant la main. Non, il n’infantiliserait jamais ce petit bonhomme qui avait réussi une négociation du tonnerre, presque à ses dépens. Il avait de l’esprit, de l’orgueil, de la répartie, bref, tout ce qui fallait pour être un homme distingué, et redoutable. Des qualités qui le rendaient plus adulte que la plupart des enfants de son âge, aux yeux du milliardaire. Quant à sa prise de poids, il se doutait bien que Sydney, quoique appréciant les mets raffinés, mais n’excellant pas pour autant aux fourneaux, n’avait rien à voir dans cette histoire. Il suggérerait plutôt ce Noah. Allez savoir pourquoi … « Ta tante est prête ? » « Syyyyd, magnes-toi, vous allez être en retard !! » « Apparemment pas. » songea intérieurement James en se retenant de rire face à la démonstration d’affection de Max à l’égard de sa tante. Le jour où Louna lui crierait de se dépêcher, et encore plus de cette manière, la fessée ne serait pas loin. Sévère, vous trouvez ? Si peu. En fait, il aimait l’ordre, et les manières. Certes, beaucoup trop, mais il était un gentlemen irlandais. Cela se comprend donc. « Heyy, bonjour le chien. » Une petite tape sur la tête, avant de reculer de quelques pas face au bouvier qui menaçait de lui baver sur le pantalon. « N’y pense même pas. » James et les canidés, une grande histoire d’amour. Si si, je vous assure. Et voilà pourquoi notre homme était aussi doué pour se faire obéir. Tu me touches, je te mords, voilà sa devise en la matière. Quant au bouvier, c’était sans doute l’odeur, imperceptible pour les humains, de ses deux dogues qui devaient l’avoir fait réagir. Pas de quoi fouetter un chat. « Bonjour, Sydney. » Comme à son habitude, la demoiselle ne manquait pas d’entrain. Une attitude qui l’avait toujours rendu admiratif. Il faut dire qu’il ne connaissait pas beaucoup de monde qui pouvait se permettre un tel naturel sans se targuer de ridicule. « Merci, mais toi aussi. Et oui, nous sommes dans les temps. Encore une heure de route, et nous serons à l’aéroport. Max, ce fut un plaisir de te revoir. Peut-être qu’une fois prochaine, tu nous accompagneras. » Se tournant vers sa tante, un grand sourire sur les lèvres. « Si ta tante est d’accord, naturellement. » Oui, il était sérieux, et en plus de cela, il pouvait se le permettre. Sauf qu’en général, James ne se montrait pas aussi enclin aux voyages, ni à se familiariser avec un gamin de cet âge. La raison était ailleurs. Peut-être dans le fait que Max lui paraissait responsable, intelligent, et soucieux du bien-être des gens qui lui sont chers. Bref, des qualités qui intéresseraient tout père pour sa fille unique. hé hé… « Donne-moi tes valises, je vais les mettre dans le coffre. »

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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptyMer 1 Aoû - 18:11



Max regarda son ventre en fronçant les sourcils suite à la taquinerie de James. Grossi ? En même temps, ils avaient une bonne cantine depuis qu'ils avaient emménagé chez Noah. C'est à croire que l'Anglais ne sortait jamais de sa cuisine : il y avait toujours un gâteau qui trainait et par moments, l'enfant se demander s'il ne voulait pas gaver Sydney comme on gaverait un canard pour en faire un foie dont les gens raffolent en période de fêtes de fin d'année... "La nourriture ne manque pas, ici." fit-il remarquer avec une dignité assez amusante. En d'autres termes, il n'était pas du genre à se goinfrer de tout et n'importe quoi... mais qu'on avait tendance à le faire manger un peu plus ces derniers temps. Et même s'il avait beau répéter qu'il n'était pas enceinte, il était difficile de se débarrasser de la manie qu'avait Noah de vouloir le faire manger sans arrêt. La dernière fois, il avait même voulu lui mettre un bavoir... si Sydney n'était pas intervenue, l'écrivain aurait fini manchot par morsure. L'enfant aida ensuite sa tante à porter quelques valises, quand bien même elles seraient plus grandes et lourdes que lui. Toutefois, lorsque les paroles de James lui parvinrent, il leva les yeux vers sa tante, outré. "Ah !! Tu vois que j'suis assez grand pour venir !" Sydney tourna la tête vers James en lui accordant un sourire... vous savez, ce sourire qui veut dire 'je suis à deux doigts de t'étrangler avec ton fabuleux noeud de cravate'. Elle se pencha légèrement et passa une main dans ses longs cheveux blonds. "Tu as entendu Monsieur O'Malley. Une prochaine fois... pas cette fois." Le jeune garçon pinça ses lèvres et prit une profonde inspiration, jugeant qu'il était préférable de ne pas les retarder en voulant contredire sa tante. Il leva les yeux vers l'Irlandais puis lui fit un sourire en hochant la tête. "Moi aussi j'ai été content de vous revoir. Prenez soin de Sydney." Regard de killer made in Max, le message était passé : s'il arrivait quoique ce soit à sa tante, il en tiendrait le businessman pour responsable, quand bien même il appréciait cet homme pas tout à fait comme ceux qu'il avait l'habitude de croiser. Alors que James prenait les valises pour les mettre dans le coffre de la voiture, Sydney serra le petit blond contre elle en déposant un baiser appuyé sur chacune de ses joues. "Tu vas me manquer mon chaton. Promis, j'essaye de te ramener un souvenir. Et surtout, sois gentil avec Noah ! Si tu lui fais des misères, je le saurais même avant qu'il me le dise." dit-elle en lui faisant un clin d'oeil. L'enfant acquiesça avec un sourire puis fit rentrer le chien dans la maison. Un dernier regard pour sa tante et il referma la porte.

Sydney se rendit jusqu'à la voiture et s'installa côté passager en prenant bien soin de passer la ceinture de sécurité. Son regard se porta vers la maison et elle baissa les yeux. C'était la première fois qu'elle partait loin de son neveu... Pour une jeune femme qui avait eu l'habitude de profiter de la vie sans s'attacher à qui que ce soit, elle prenait conscience que cet enfant avait pris une importance majeure à ses yeux. James, lui, devait être un peu plus habitué à ce genre de choses vu les déplacements qu'il faisait continuellement en tant que businessman voyageant aux quatre coins de la planète. Elle prit une profonde inspiration et la voiture démarra enfin lorsque James se trouva au volant. "Je suis contente que tu aies accepté de m'emmener à Memphis, t'es chou. Tu as quelque chose à y faire aussi ?" James avait accepté rapidement de l'accompagner. Très rapidement. Peut-être trop, quand bien même il lui avait promis qu'il serait là si elle avait besoin de quoique ce soit.

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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptySam 4 Aoû - 6:29

James ne s’était pas douté un seul instant que sa proposition aurait eu un tel effet sur le jeune Max. Alors comme ça, il aurait aimé les accompagner. Serait-ce pour le plaisir de voyager et de découvrir l’Egypte ? Un pays qu’il n’avait sans doute visité qu’au fil des pages d’une encyclopédie, ou pour échapper à l’attention de son protecteur anglais ? James avait sa petite idée sur la question. Max était un garçon plein de ressources, et d’après ce qu’il avait pu voir à la soirée de charité, Noah était un homme aussi attentionné envers Sydney, qu’envers les enfants. Il l’imaginait très bien jouer les papa poules pour eux deux. Autant qu’il comprenait que Max puisse le trouver étouffant par moment. A moins qu’il ne s’agisse de jalousie pure et simple du fait que le petit veuille garder sa tante pour lui tout seul. Ils en rediscuteraient sûrement dans l’avion. « Je te le promets mon garçon. Et toi, tâche de ne pas trop abuser de la gentillesse de monsieur Clives. » ironisa James avec un clin d’œil adressé au petit. Une façon de lui faire comprendre qu’au vu de la bonté naturelle de l’Anglais, il aurait, de toutes manières, fort à faire s’il voulait le faire dégager de la vie de Sydney. Ajouté à cela les dernières paroles de sa tante, et Max allait sûrement capitulé. Du moins fallait-il l’espérer pour le pauvre Noah.

Ils s’installèrent tous deux dans un siège. La dernière fois qu’il était venu la rendre visite, c’était en limousine, et Sam conduisait. Aujourd’hui, il n’y avait que lui, uniquement pour la liberté de mouvements, et parce que son chauffeur avait une mission plus urgente à effectuer. Le véhicule démarra, direction l’aéroport, là où le jet les attendait. En général, James préférait favoriser les transports en commun, même en première classe, afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Sauf que ce jour-là, l’objet et la destination de son voyage ne regardait que lui. Hors de question de rameuter une horde de médias à l’aéroport, comme d’ordinaire. Il n’y avait que ses hommes, Sydney et lui qui étaient au courant pour l’Egypte. Et pour cause. « Oui. » répondit simplement le milliardaire. Il aurait pû se contenter de répondre à sa question, sans plus de détails. Sauf que James connaissait trop bien la jeune femme. Elle n’allait sûrement pas le lâcher aussi vite, surtout s’il se montrait aussi peu loquace. « J’ai quelqu’un à voir. » ajouta t-il, le plus naturellement du monde avant de changer subtilement de sujet. « Et toi alors ? Tu ne m’as rien dit sur l’objet de ton voyage ? Y’aurait-il un rapport avec tes origines égyptiennes ? »

Pas d’embouteillage, heureusement. Il détestait attendre derrière un bus, un camion ou un vélo. La route distribuée en tournants devint rapidement droite. Le temps venait de virer vinaigre. Quelles gouttes de pluie s’écrasaient déjà sur le pare-brise. « J’espère que nous aurons un meilleur ciel une fois sur place. » soupira James en déclenchant l’essuie-glace, le ton monocorde.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptySam 4 Aoû - 7:23



En voyant le ciel se noircir au fur et à mesure que quelques gouttelettes tombaient ici et là, Sydney poussa un soupir tandis qu'elle déposait sa tête dans le creux de sa main, un air boudeur sur le visage. "Si on traverse la moitié de la planète pour se taper de la pluie dans une région au milieu du désert, je fais un scandale." lâcha-t-elle sur un ton mauvais, un peu comme celui d'une petite fille contrariée. Sydney avait toujours eu une sainte horreur de la pluie. On pourra sûrement lier cela à ses origines égyptiennes ainsi qu'aux seize premières années de sa vie passées au beau milieu de l'Australie, dans une région très peu réputée pour ses averses, en comparaison de son climat aride. Vous me direz, elle était à moitié britannique... mais quand on la regarde, on se demande parfois ce qu'il y a de typiquement british chez elle. Elle n'aimait pas les régions humides ou sujettes à la grisaille, les températures en dessous de vingt degrés la frigorifiaient littéralement, elle ne connaissait de Londres que les grands bus rouges, le nom de la Reine et Big Ben... Bref, des connaissances de touriste. Pendant un instant, la fashionista ne put s'empêcher de penser à Noah qui lui, au contraire, adorait la pluie. Depuis qu'elle vivait chez lui, elle avait pris soin d'observer chacune de ses attitudes souvent toutes plus étranges les unes que les autres. Autant dire que la fois où elle l'avait surpris dehors, en pleine averse, chemise ouverte et sourire béat plaqué sur le visage, elle avait mis un petit temps à réagir. Cet homme est une énigme, tantôt sérieux, tantôt complètement ailleurs. Chercher à percer le mystère Clives revient à passer sa vie à étudier ce cas en particulier.

Tandis qu'elle tortillait une mèche de ses cheveux entre ses doigts, la blondinette posa ses yeux sur James. « J'ai quelqu'un à voir. » Et il avait besoin de traverser un océan et un continent juste pour 'quelqu'un' ? Ce quelqu'un doit être important... N'a-t-on pas dit que la curiosité est un vilain défaut ? Comme quoi, même Sydney n'était pas parfaite. Elle garda ceci dans un coin de sa tête, n'insistant pas pour le moment. Elle préférait attendre qu'ils soient dans l'avion et que James n'ait plus la possibilité de faire demi-tour. Piégé à plusieurs milliers de kilomètres au-dessus de sol, il se montrera sans doute un peu plus bavard, peut-être. Sydney avait appris à lui faire confiance et à ne pas trop le questionner... mais elle partait du principe qu'elle était elle aussi digne de confiance. Elle ne gaffait pas. Enfin, pas trop. "Oui, il va falloir que je retrouve ma mère. Au départ, je n'en avais pas envie, mais vu ce qui s'est passé pour les jumelles..." La blondinette tourna la tête vers l'Irlandais puis lui adressa un sourire un peu triste. "Le père des deux filles, Andrea, et moi avons eu un accident à cause d'un conducteur ivre mort qui nous a foncé dessus à contresens. J'ai perdu une des jumelles." Voilà, c'était dit. Presque automatiquement, elle reposa ses yeux sur le paysage maussade de la ville qui défilait derrière la vitre humide, soulignant de loin quelques lumières clignotantes annonçant la proximité de l'aéroport de San Francisco. Depuis qu'elle vivait avec Noah, elle arrivait à gérer un peu mieux cette mélancolie qui l'habitait continuellement du jour où elle s'était réveillée dans cette chambre d'hôpital pour qu'Andrea lui apprenne la terrible nouvelle, lui aussi éploré malgré sa solidité de caractère. L'écrivain l'entourait de tant d'attention qu'au fond, elle en venait à ne plus avoir le temps de penser à sa lassitude, en quelque sorte.

La tante de Max prit une profonde inspiration et se remit à sourire, chose qu'elle faisait sur commande sans le moindre problème afin de masquer sa tristesse. "Le médecin veut prévenir toute complication en se renseignant sur les antécédents familiaux. Maladies, problèmes mentaux, et tout... Rien à signaler du côté paternel, à part un cas de psychopathie manipulatrice avancée sur fond de cruauté mentale." ironisa-t-elle en faisant référence à son oncle Joe qu'elle ne pouvait décidément pas voir en peinture, encore moins depuis le gala où elle avait fait la connaissance de Maëlle, accompagnant James à ce moment-là. "Mais comme je n'ai aucune idée de ce qui se trame dans la branche maternelle et que le médecin ne veut vraiment rien laisser au hasard, il va falloir que je mette la main sur la responsable de ce chef-d’œuvre." dit-elle en désignant sensuellement ses formes, un air arrogant et amusé sur le visage. La voiture arrivait près de l'aéroport et quelque chose lui fit froncer les sourcils. "Oooooh, je crois qu'il y a une personnalité qui va arriver sur l'aéroport ! T'as vu l'avion privé et les hommes en costume autour ? Tu veux pas te rapprocher, dis ?!" demanda-t-elle avec une petite voix surexcitée, Sydney et sa manie d'admirer les people. Si seulement elle savait qui était le propriétaire de cet avion et les passagers qu'il allait accueillir d'ici quelques minutes, le temps que James se gare...
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptySam 4 Aoû - 17:42

Effectivement, Sydney était davantage égyptienne qu’anglaise. Voilà qu’il découvrait qu’elle n’aimait pas la pluie maintenant. Vous me direz : il n’y a pas grand monde qui apprécie d’être mouillé. Personnellement, cela ne le dérangeait pas outre mesure. Et son ami british aussi, s’il avait bien suivi. A défaut de Noah qui aimait boire les gouttes de pluie qui tombaient du ciel ou se balader sans parapluie, James lui appréciait d’être à l’abri, dans son château, ou près de la cheminée, en compagnie de sa fille – et à l’époque, de sa mère – lorsqu’il pleuvait, et lorsque l’orage résonnait dans le ciel. Il avait alors l’impression qu’ils étaient seuls au monde, qu’il se devait de la protéger d’un danger invisible, qu’ils pouvaient tout faire sans jamais être dérangés. En attendant, le commentaire de la jeune femme lui avait arraché un haussement de sourcils, alors qu’il se retenait de rire. Sydney boudeuse, une vision absolument adorable à regarder. Elle avait toujours eu, à son sens, ce petit quelque chose qui la rendait ‘innocente’, un peu comme une enfant qui avait grandi trop vite et qui cherchait sa place dans le grand et méchant monde.

Sa mère ? Sydney ne lui avait jamais parlé de sa famille, exception faite de Max. Mais James se doutait bien que l’histoire familiale était plus complexe qu’une simple fuite impromptue de la madonne. Il n’avait jamais posé trop de questions à son sujet, jugeant que cela ne le regardait pas. Cela dit, il se rendait compte, ce soir, de l’importance que cette femme pouvait avoir pour sa fille. « Que s'est-il passé ? » Et voilà qu’elle parlait de ses bébés maintenant. A son timbre de voix, marqué par la tristesse, grave, il devinait que quelque chose s’est passé. Qu’elle en avait sur la conscience. James avait beau surveiller Sydney de loin, la protéger en cas de problèmes majeurs, il n’en était pas au point de la faire suivre. Voilà pourquoi il ignorait tout de cet accident tragique. « Je suis vraiment désolé, Sydney. Si je peux faire quoique ce soit … » Il lui aurait bien proposé de l’héberger quelques jours au château, quelques mois même, afin de pouvoir veiller sur elle, mais il avait comme l’impression que sa proposition ne serait pas perçue de la même façon par Noah. Qui plus est, l’Anglais avait l’air très attaché à leur amie commun. Aussi ne doutait-il pas qu’il prendrait soin d’elle, comme elle le méritait. « Et le conducteur ? » demanda tout de même le milliardaire en fronçant les sourcils. Si ce type s’en était sorti, à défaut de pouvoir s’occuper à temps plein de Sydney, il lui rendrait une petite visite de courtoisie. « Tu parles de Shark ? Je ne le connais que de réputation, et effectivement, c’est un requin. Mais de là à dire qu’il est ‘sadique’, permets-moi d’en douter. Nous autres business men avons nos petites manies et un franc caractère, il ne faut pas nous en vouloir pour si peu. » tenta de la raisonner James sans se douter un seul instant de la relation entre la nièce et son oncle, et de la raison – évidente – qui la poussait à le détester autant. « Je comprends. Et tu l’as appelé ? Ta mère, je veux dire …tu sais où elle habite ? » Normalement, c’était la moindre des choses si elle voulait la retrouver. Mais Sydney avait parfois une logique très …personnelle.

L’aéroport se dressait maintenant sous leurs yeux. Le jet les attendait à quelques mètres de là. Ainsi que son comité d’accueil. Car oui, en Egypte, plus que dans bien des pays, il fallait se montrer prudent. James avait beau être une sommité reconnue dans de nombreuses patries, il préférait aller au devant des problèmes plutôt que d’avoir à les solutionner. « Si, nous allons nous rapprocher. Et pour cause : c’est ici qu’on embarque, ma chère Sydney. » Voilà pourquoi ces hommes les attendaient, tous de noirs vêtus, tous armés, aucun sourire sur les lèvres, exception faite de l’un d’eux qui se dirigeait déjà vers le couple, une fois la voiture garée un peu plus loin. « O’Malley, il était temps. J’ai cru que tu avais changé d’avis. Et vous devez être Sydney Khelos. Enchanté, Gabriel Mc Ollister. Mais vous pouvez m’appeler Mac. » Elle n’en avait pas encore conscience, mais celui qui venait de se présenter, était le bras droit et l’agent de communication, ainsi que le meilleur ami de James. Un homme énigmatique, souvent souriant, mais auquel il ne fallait se frotter sous aucun prétexte. Car sous cet immense sourire, se cachait un requin bien plus carnassier que tous ceux qu’elle avait déjà eu le malheur de rencontrer. « Ollister, tout est prêt ? » « Oui, je l’ai appelé, ils sont en route. » « Parfait. » « Sydney, je vous en prie, laissez-moi vous aider à porter vos bagages. » Cela sonnait davantage comme un ordre que comme une demande. « Veuillez me suivre, s’il vous plait. » Là encore, mieux valait ne pas décliner. James lui, moins rigide dans ses faits et gestes, s’était contenté d’un sourire en direction de son amie, la raccompagnant jusqu’à leur jet, suivi de près par les hommes en noir.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptySam 4 Aoû - 18:40



Sydney s'était contentée d'hocher la tête en silence. Elle préférait ne pas trop se focaliser sur cette perte... elle avait déjà passé plusieurs jours consécutifs à broyer du noir entre le pillage de frigidaire et la télévision pour se refaire toutes les séries possibles et imaginables, inutile d'y revenir. C'était une plaie ouverte que le temps allait refermer petit à petit, bien que la cicatrice sera certainement présente à vie. "Le conducteur est mort sur le coup. Tant mieux, dans un sens, car au moins il n'aura pas souffert : s'il avait survécu, Andrea avait juré de le massacrer de ses mains sur son lit d'hôpital. Déjà qu'il a promis d'aller danser sur sa tombe et piétiner les fleurs que sa famille aura déposé..." Il fallait voir l'Epsilon, quand il s'y mettait : fou de rage, il avait fallu un bon paquet de calmants, de médecins et de paroles made in Sydney pour arriver à calmer le chagrin et la haine de ce futur père. Elle tourna la tête vers James et fit un banal geste de la main. "Il est Italien, ils ont l'art et la manière de tout faire dans l'excès, ces gens-là..." lâcha-t-elle avec un petit sourire. Dixit la femme qui pourrait crier 'Youhoooouuuu' à la Reine d'Angleterre si elle la croisait. Peu importe de qui cette petite fille allait tenir car, que ce soit de son père ou de sa mère, elle allait hériter d'un caractère hors du commun. Andrea, c'était parfois le Sydney au masculin... mais avec beaucoup plus de cerveau et de sens des responsabilités, bien sûr. La blondinette déposa sa main sur celle que James avait sur le levier de vitesse et lui fit un sourire. "Tu fais déjà bien assez, chéri." lui dit-elle gentiment en tapotant le plat de sa main. C'est vrai, il l'emmenait en Egypte pour retrouver sa mère, entre autres choses... ceci étant une grande étape à vivre pour elle, les épaules solides de l'Irlandais étaient exactement ce qu'il lui fallait pour arriver à tenir le coup. "Par contre, toi tu es un businessman qui arrive à faire preuve de... d'humanité. Tu veux une preuve de son sadisme ? L'autre jour, son assistant m'a raconté qu'il lui avait demandé d'aller lui chercher deux muffins. Le premier, il l'a mangé devant l'une de ses secrétaires qui suit un régime drastique depuis deux mois... elle a rechuté cinq minutes après l'avoir vu. Et le second muffin, il l'a mangé juste devant un sans-abri en train de mourir de faim... le pauvre homme n'a eu droit qu'au petit papier qu'il lui a lancé sur le front." Sydney soupira en secouant la tête. Que son oncle biologique ait du culot, du charisme et un fort caractère, elle pouvait le concevoir. Mais on ne lui ôtera pas de la tête qu'il y avait quand même une grande part démoniaque chez un homme qui n'a d'humain que le corps. Et encore. "Toi, il t'arrive de sourire pour autre chose qu'une jolie femme, un contrat juteux ou une humiliation menée en règle." Elle lui fit un clin d'oeil et regarda à nouveau la route. Elle lui parlait de sa mère quand ils seraient dans l'avion.

Lorsqu'ils arrivèrent près de l'avion, Sydney écarquilla les yeux. Elle qui pensait qu'ils prendraient un vol sur un avion tout à fait classique - mais en première classe, il y a quand même un standing à respecter - voilà que James lui réservait encore une surprise de taille. "Un jet privé ?! Ouaaaah, mais ja-mais j'aurais imaginé ça !" lança-t-elle sur un ton surexcité. Une hésitation ? L'impression d'abuser ? L'envie de compenser en trouvant une façon de remercier James ? Peut-être plus tard... focalisée sur l'instant présent, Sydney se contenta d'être traitée comme une princesse. Et autant dire qu'elle adorait ça. Un homme se présenta à eux. Charmant d'apparence, sûrement un employé ou un ami du milliardaire. "Bonjour, oui, je suis bien Sydney... Mais appelez-moi Syd', Mac !" Elle lui mit une petite tape taquine dans l'épaule tout en regardant les grands hommes en costard, l'air toujours aussi émerveillé. Elle avait l'impression de voyager avec un chef d'état. Lors de leurs précédents voyages, jamais elle n'avait eu droit à un tel traitement. La fashionista passa son bras autour de celui de James, juste pour crâner un peu et faire genre 'c'est moi qui me balade avec le boss, les gars'. Inimitable. "Il y en a encore trois autres aussi chargées dans la voiture, chou." annonça-t-elle à Mac qui était pourtant déjà très chargé avec les deux valises pleines à craquer qu'il avait dans les mains. Non, Sydney ne s'installait pas à Memphis, mais ça pouvait en donner l'impression. Le petit escalier se déplia devant eux pour leur permettre de monter à bord. Sydney s'arrêta, bouche bée. "Oh la la, c'est si classe... Si j'avais su, je me serai habillée un peu plus chic. J'AI UNE IDÉE !! Allez, tout le monde se met devant l'escalier et fait un joooooli sourire, je vais faire une photo souvenir !!" lança-t-elle joyeusement en sortant son téléphone de son sac à main. Elle voyait déjà le portrait : James et Mac au milieu, les bodyguards répartis autour, et tout le monde fait une grimace pour rendre le tout plus drôle. L'ennui, c'est que les principaux intéressés semblaient bien moins enthousiastes vu leurs mines sceptiques, voire même blasées. "Quoi ? Ooooh, c'que vous pouvez être coincés, vous, les Irlandais ou les Européens... Quel manque de fantaisie, c'est consternant !" Théâtrale et excentrique comme à son habitude, la blondinette roula des yeux dans son grand numéro de diva puis monta enfin à bord de l'appareil comme on l'y invitait avec insistance.

Une fois à l'intérieur, le show se poursuivit. "Oh mon dieu, quel luxe, c'est dingue... Tu vois, James, chéri... Tu ne savais pas quoi m'offrir à mon anniversaire, maintenant tu le sais !" s'amusa-t-elle à lui dire en tapotant le bout de son nez avec son index. La belle s'assit sur l'un des sièges et croisa gracieusement les jambes, prenant naturellement une pose de mannequin sans s'en apercevoir. "Et dire que je voyage avec un milliardaire dans son jet, et je n'ai même pas le droit au champagne... J'espère au moins qu'il y a du caviar et tous ces trucs hors de prix à déguster !" Oui, tout le monde doit se dire à peu près la même chose : si elle est comme ça à seulement vingt-et-un ans, vous imaginez à quoi va ressembler sa progéniture...? Dieu nous préserve de l'Apocalypse, les enfants.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney EmptyDim 5 Aoû - 8:51

Il est toujours triste lorsqu'une personne mourrait dans un accident, qu'il s'agisse d'un adulte, ou d'un enfant. A ce moment-là, les réactions ne se font pas attendre. Certains, plus philosophes, réussissent à surmonter le choc. D'autres ne pensent qu'à se venger de celui ou celle qui leur a dépossédé de l'être aimé. James n'en était pas arrivé au point d'Andrea, à penser que la mort du chauffard allait suffire à calmer sa peine. La réaction du père était prévisible, et toute naturelle. Quoiqu'au fond, aller piétiner les fleurs sur la tombe du défunt lui semblait outrancier, voire imprudent. Sans compter la souffrance qu'il ferait endurer à la famille. Certes, il avait perdu sa fille. Mais ce chauffard, lui aussi devait-être le fils de sa mère. Y avait-il songé ? Non, parce que dans la douleur, nous ne voyons guère plus que nos propres intérêts. « Ah, c'est pour ça. Je me disais aussi. » ironisa James pour détendre l'atmosphère et qu'ils passent à un sujet de conversation un peu moins déprimant. « Je te le propose malgré tout, chérie. » répondit-il sur le même ton taquin alors qu'ils arrivaient enfin à l'aéroport, privé et éclairé pour l'occasion. Sydney ne se doutait pas qu'il possédait également son propre jet. Et oui, rien de tel pour arriver plus rapidement sur son lieu de travail qui se situait aux quatre coins du globe. Sauf qu'il ne l'empruntait qu'en de rares occasions : l'urgence et l'envie d'être seul étant ses deux principales motivations.

C'est ainsi que Sydney lui fit la description de la personnalité sado-masochiste de son oncle. D'abord amusé par son premier exemple – non, ce n'était pas drôle, mais amusant, si avouez-le. A moins qu'il ait lui aussi de l'humour noir, comme tous les Anglais – ses sourcils se fronçèrent au deuxième, comme s'il avait du mal à en croire ses oreilles. Il connaissait Joe R. Shark depuis des Lunes. Il savait que l'Anglais avait un goût prononcé pour la compétition, les bonnes manières, le business, la manupulation, et bien d'autres défauts qui font l'apanage de tous commerçant qui se respectent. Toutefois, à en croire Sydney, l'estime qu'il avait de l'éditeur venait subitement de dégringoler. Heureusement, ils n'étaient que deux hommes, deux business men qui se respectaient mutuellement. Ils n'étaient pas de grands amis, plutôt des confrères. « Si cela peut te rassurer, je ne pense pas que ton enfant sera aussi ...inhumain que ton cher oncle. A ce propos, cela m'étonne qu'un homme tel que lui soit ami avec Clives. Ils sont sensiblement opposés, d'après ce que j'ai pu voir. » soupira James en se garant au parking sud, et serrant amicalement la main de son bras droit une fois celui-ci à ses côtés.

« Syd', c'est noté. » Gabriel n'était pas du genre à se formaliser sur les détails, tel que James ou Joe Shark. La politesse, oui, un peu. Exagérement, elle lui paraissait plus ridicule qu'un canard au milieu du désert. Il faut dire qu'il était lui aussi homme d'affaires, mais n'avait pas le même statut social lui donnant une importance médiatique comme son meilleur ami. Et pour cause, puisqu'il était encore plus énigmatique et discret que ce dernier. « Il y en a encore trois autres aussi chargées dans la voiture, chou. » C'est quoi ce surnom encore ?! « Non, ne m'appelez pas comme ça, s'il vous plait. » avait-il brusquement tonné en plongeant son regard azur dans celui de la jeune femme. Et il était on ne peut plus sérieux. Certains hommes appréciaient qu'on les materne, qu'on les plaigne, qu'on les caline. Lui avait tout cela en horreur. Et Sydney aurait tôt fait de comprendre qu'il valait mieux lui obéir si elle ne voulait pas se retrouver éjecter de l'avion. Claquement de doigt de l'homme en direction des siens pour qu'ils s'occupent des valises de la diva. Non, ce n'était pas non plus lui qui s'occupait des bagages de madame. Et puis quoi encore ! « Oh la la, c'est si classe... Si j'avais su, je me serai habillée un peu plus chic. J'AI UNE IDÉE !! Allez, tout le monde se met devant l'escalier et fait un joooooli sourire, je vais faire une photo souvenir !! » Deux agents s'étaient immédiatement tournés l'un vers l'autre pour se regarder derrière leurs lunettes noires, songeant intérieurement que cette fille était complètement folle. James lui retint un sourire, avant de poser une main sur la taille de la jeune femme pour la raccompagner à l'intérieur du jet. « Ils sont tous américains, Syd'. » murmura t-il avec humour une fois à l'intérieur. « Je m'en souviendrai. » Sydney et ses manières délurées, il les aurait presque oubliées. Gabriel de son côté, ne cessait d'observer la jeune femme en se demandant si son ami avait eu une très bonne idée de l'emmener dans ses bagages. « O'Malley ... » « Plus tard. Préviens le pilote. Je veux qu'on ait décollé d'ici cinq minutes. » « Ok. » Sur ce, l'homme s'éloigna, lui permettant de refermer la porte de leur 'cabine privée', celle des hommes étant plus à l'arrière, et de donner quelques recommandations de base à son invitée. « Sydney, tout d'abord, je tiens à t'informer qu'Ollister ...Mac, est un homme à prendre avec des pincettes. Je sais que tu aimes redoubler de séduction. Je le connais très bien, et je te préviens qu'il ne vaut mieux pas t'amuser à cela avec lui. Premier point. Ensuite, tant que nous sommes dans cet avion, tu peux me donner tous les noms que tu souhaites. Cependant, une fois arrivés en Egypte, qui je te le rappelle, fait partie des pays les plus dangereux au monde, nous nous comporterons comme mari et femme. Ça ne te pose pas de problème ? Je m'explique. Mari et femme, est très différent d'amants. Les Egyptiens ne sont pas friands des démonstrations d'affection en public, ni des cris à la Khelos, si tu vois ce que je veux dire. Il faut également que tu portes un voile si tu veux passer inaperçue. Oublie les boutiques. Je te promets que nous y reviendrons plus tard et que tu pourras choisir tout ce qui te fera plaisir. Mais au départ, sois une véritable égyptienne : soumise et silencieuse. » Troisième guerre mondiale dans trois ...deux ...un ...

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