Sujet: Les chiens ne font pas des chats, quoique... Lun 28 Juil - 2:23
« Les chiens ne font pas des chats, quoique... »
Anastasia & Teddy
Dans une semaine j’allais enfin aller au Summer Camp m’occuper l’esprit avec ce qu’on qualifiait d’ados à problèmes vraiment n’importe quoi. Les gens vous jugeaient sans cesses, il faut être ni trop grosse ni trop maigre, ni trop intelligent ni trop bête. Il y avait des choses que je ne comprenais j’avais beau faire des études poussées la psychologie des hommes étaient pour moi l’une des choses les plus hasardeuse. Vous pouviez prendre deux personnes différentes ayant la même famille vivant dans les mêmes conditions et le même âge et entre les deux ça serait le néant, aucun rapport. Enfin. Je n’étais pas en psychologie et c’était tant mieux pour les autres. Je ne pouvais pas aider les autres, fallait que je m’aide moi-même d’abord. Pas égoïste pour un sous, mais fallait pas que j’aide les autres j’étais trop méfiante. J’allais juste leur dire de se méfier que la vie n’est pas un long fleuve tranquille que tout ça ce n’était que de la merde. Que la vie c’est une chienne elle donne sans vous laissez reprendre la main une vraie garce. Puis quand vous allez mieux, elle reprenait tout en double voir en dix fois pire pour vous faire réaliser que vous n’êtes pas maître de votre destin. Voulant me changer une nouvelle fois les idées j’allais dans un bar siroter un mojito. Ayant déjà passé une mauvaise soirée il y a quelques jours avec un certain Aiden je ne voulais pas recommencer, alors j’avais juste enfiler un jean et un simple tee-shirt. Puis je voulais un peu éviter Adrian aussi, le temps de remettre tout ça au clair. Il est 19h, presque personne au bar je commande mon mojito dans mes pensées, je prends un verre et je me casse de toute façon alors autant le savourer. Puis après quelques secondes de silence j’entendis une jeune femme à côté de moi demandant la même chose que moi. Mon dieu. Je ne pouvais pas être tranquille je connaissais cette voix entre milles. Teddy la cochonne. Elle aurait s’appeler Peggy cette garce. SI je me retenais pas je lui cognerais un beau pain dans la gueule. Mais je ne disais rien la détaillant de haut en bas. Elle était toujours aussi magnifique mais ça ne changeait rien à ce qu’elle était. Une petite nympho qui avait osé briser le cœur de mon meilleur ami. Je l’avais pourtant toujours porté dans mon cœur cette fille, la trouvant différente, sympa et drôle. Puis je voyais qu’elle et Adrian semblait heureux et sérieux alors à l’époque je ne me serais jamais douté de sa faute. Même si on a tous droit à l’erreur, elle non. Adrian était le mec parfait pour toutes les filles, il ne faisait jamais de mal il donnait tout sans rien demander en échange. Juste qu’on ne se foute pas de sa gueule. Et c’était ce qu’elle avait fait en le trompant. J’avais mis fin immédiatement et elle aussi du coup à cette amitié. Je l’appréciais vraiment je jouais pas avec elle. Mais je me sentais trahie aussi, elle aurait pu me dire qu’elle avait des doutes j’aurais pu l’en empêcher même mais on allait pas changer le monde comme ça en un claquement de doigt. Passant ma langue sur mes lèvres avant de lâcher un magnifique :
Oh tiens une nympho, quel plaisir.
Ironique jusqu’au bout des ongles, elle me lança ce regard que je ne connaissais que trop bien. Dans un sourire un brin trop niais je continuais :
Bah vas-y dis que tu n'es pas contente de me voir, moi je suis ravie.
Vas-y que j’enfonce le couteau dans la plaie. Qu’elle pleure, qu’elle crève même. Elle n’était pas là quand elle avait brisé le cœur d’Adrian. Même si je ne le consolais pas comme je le devrais il avait Leyna aussi on avait tout fait pour le calmer et plus penser à cette brune incendiaire. Le regard menaçant, je posais ma main sur son bras pour ne pas qu’elle parte. Même si j’étais franche et chiante je voulais comprendre. Toujours en la regardant en reprenant mon visage naturel je lui lâchais froidement :
Je veux comprendre Teddy. Et tu n’as pas le choix n’essaye pas de te barrer je ne te lâcherai pas.
Lui soufflais-je entre mes lèvres tout en buvant une gorgée de ma boisson. C’est partit Teddy, quelle sera ta bonne excuse ? Qu’est ce qui me redonnera un jour confiance en toi ? Est- ce que même on pourrait avoir ne serrait-ce qu’une once d’amitié à nouveau. Rien n’était sûre. Mais je me devais de la provoquer, de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix cette fois-ci.
Sujet: Re: Les chiens ne font pas des chats, quoique... Ven 8 Aoû - 16:15
On ne détruit pas la personne qu'on aime (grey's antomy - callie)
Onze jours. Onze interminables jours. Depuis la fin de son histoire avec Adrian, Teddy n’avait plus mis un pied dehors. Cloitrée dans sa chambre universitaire du département alpha, elle préférait de loin s’affaler sur son canapé et commencer des séries en vois tu et en voilà plutôt que d’affronter le monde extérieur. Teddy s’isolait de plus en plus. Les préjugés des uns ou les regards curieux des autres, très peu pour elle. Elle voulait à tout prix fuir la réalité. Oublier ses problèmes. Ses satanés problèmes. Elle aurait voulu les piétiner et ne plus jamais les revoir. La jeune brune se torturait intérieurement. Pourquoi avait-elle fait une chose pareille ? Pourquoi avait-elle réduit une si belle histoire à néant ? Tant de questions qui restaient sans réponse. Elle avait beau se maudire, rien n’y faisait. Heureusement que Teddy pouvait compter sur sa meilleure amie, Milena. Rencontrée il y a un an et demi, les deux jeunes femmes étaient devenues ce genre de duo inséparable capable des pires comme des meilleures. « Teddy, arrêtes de te torturer ainsi. Tu vas oublier tout ça et redevenir la fille que je connais maintenant ! Je te sors d’ici, je ne peux plus te voir dans cet état ». L'alpha ne se fit pas prier. Milena était ce genre de fille auquel on ne pouvait pas dire non. Teddy aurait pu faire sa mule comme elle en avait l’habitude. Mais là, non. Elle n’en avait tout simplement pas envie. Elle ne voulait pas perdre la seule personne qui comptait pour elle à ce moment précis. Elle ne voulait pas perdre une personne de plus. Il était temps de sortir de cet endroit si petit et qui plus est, manquait de clarté. Teddy allait devenir un zombie, si ça continuait. Il était temps de tenter d’oublier toute cette histoire si morose. D’un geste, la jeune femme suivit sa meilleure amie prenant sa veste en cuir, son sac et les clefs de l’appartement sur sa table de chevet. En passant devant le miroir de l’entrée, teddy se contenta d’un trait de rouge à lèvre rouge sur ses lèvres. Sa chevelure si brillante était ramenée dans un chignon lasse. La jeune femme n’avait pas besoin de plus, elle était ce genre de beauté naturelle jalousée. Une fois descendue, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers un bar réputé de San Francisco.
Le bar était plein. Voyant toutes ces têtes, Teddy regretta soudain sa décision. Elle voulu fuir et retourner dans son cocon où elle se sentait bien mieux au final. La jeune femme n’eu pas le temps de tourner les talons puisque Milena l’agrippa par le bras. Elle la força à prendre un verre. Puis finalement, tout se passa bien. Teddy oublia un temps soi peu ses problèmes. Elle rigola même à une blague. Mon dieu que cela faisait du bien. Après une heure à siroter quelques bières, Milena du partir d’urgence. Teddy ne le lui en voulait pas. Puis elle allait partir de toute façon. D’un revers de la main, elle avala les dernières gorgées restantes dans son verre. Soudain elle entendit la voix d’ana. « Oh tiens une nympho, quel plaisir ! » balbutia-t-elle. Plaisir partagé ? Loin de là cette idée. La tête de Teddy en disait long sur son état. La jeune brune ne pris pas la peine de répondre. Un regard suffisait largement. Teddy n’avait pas envie de rester avec la jeune femme, celle-ci lui rappelant beaucoup trop Adrian et sans doute lui remettra-t-elle tout en plein face. Elle n'était pas là pour ça. Lorsque Teddy voulu prendre ses clics et ses clacs et s’en aller, elle en fut empêché. Sa volonté ne voulait pas s'exauser. Le bras de la jeune femme lui barrait le passage. Elle était obligée de répondre. « Tu veux comprendre ? Mais il n’y a rien comprendre Ana ! Tu crois vraiment que je t’en confierais l’exclusivité ? Dans tes rêves ! ». Comme si Teddy allait se confier à la meilleure amie de son ex petit ami et qui plus est, qu’elle a trompé. Il faudrait être fou pour même l’envisager un instant. Se serait comparable à la fausse au lion. Malgré l’annonce qu’elle ne la lâcherait pas d’un poil, Teddy était doublement têtue. « Oh mais d’ailleurs, j’oubliais, tu as ma bénédiction désormais à moins que tu sois déjà passé à l’action ? ». Ce petit pique était du Teddy tout craché. Dans une situation où elle se sentait piégé, quoi de mieux que de déstabiliser son adversaire. Même si l’idée l’horripilait parce qu’Adrian était sa propriété, teddy avait ressenti le besoin de glisser ce pique dans la conversation. Bien sûr que Teddy l’avait grillé. Ana avait ce regard qui ne trompe pas. Teddy pouvait discerner ce regard entre mille. Elle le connaissait si bien. Teddy ne croyait tout bonnement pas en l’amitié entre fille et garçon. Tout était forcément ambigu et complexe. Sa réflexion et son air de fille satisfaite, il n’en fallu pas moins pour que Teddy lui lâche ce qu’elle pensait en pleine figure. Jalousie quand tu nous tiens.
Invité
Invité
Sujet: Re: Les chiens ne font pas des chats, quoique... Mar 12 Aoû - 16:17
« Les chiens ne font pas des chats, quoique... »
Anastasia & Teddy
En ce qui concerne l'amour je ne m'y connaissais pas mais je savais reconnaître quand deux personnes étaient amoureuses l'un de l'autre. Je l'avais connu quand mes parents adoptifs m'avaient adopté, je l'avais vu dans leurs yeux. Ce regard qui était remplit d'amour pour ma personne alors qu'ils ne me connaissaient pas ou encore quand dans la cuisine mon père l'a prenait dans ses bras pendant qu'elle nous faisait à manger. Rien que d'y penser me monter les larmes aux yeux. C'était trop tôt, pourquoi on me donnait autant pour tout m'enlever. C'était injuste. Je buvais une nouvelle gorgée de mon cocktail. Comme si tout ça allait me faire oublier cette tragédie. Très vite mon attention se portait vers la jeune femme à côté de moi. Teddy. La belle brune ne semblait pas non plus dans son assiette, après tout elle aussi elle avait perdue quelqu'un son amour Adrian. Même si c'était de sa faute, elle devait avoir de la peine. Je me souvenais quand je les voyais tous les deux ensemble, ils étaient craquants. Mon amitié envers Adrian me poussait à être désagréable envers elle alors qu'en ce moment même je voulais lui dire que ça allait le faire. Qu'elle pouvait le reconquérir si elle se rachetait. Mon humeur trop massacrante ne pouvait pas être gentille ce soir alors je la dévisageais. Sa remarque me serrait le coeur comme si j'allais balancé à Adrian ce qu'elle me dirait. Je n'étais pas comme ça, je voulais comprendre tout simplement. Je reprenais une gorgée avant de lui balancer sans ménagement :
Ton hystérie tu te la gardes, pour une fois que je te laisse parler pour me dire ce que tu ressens. Laisse tombé noies-toi dans l'alcool si ça te chante.
Finalement je n'avais plus envie de parler, elle me rendait folle. Je ne voulais pas la vexer mais je n'étais pas gentille avec tout le monde alors quand on me cherchait fallait s'attendre à des réprimandes. Je levais les yeux aux ciels à sa seconde remarque. Je n'étais pas comme elle. -Bien que j'ai embrassé Adrian il y a moins d'une semaine- ce n'était pas pour son célibat c'était toute autre chose. Terminant mon verre pour me donner un semblant d'entrain je la fixais d'un regard impitoyable en lui disant :
Je ne suis pas une salope contrairement à toi, je cours pas après les mecs pour avoir du bon temps. J'ai d'autres chats à fouetter.
Lâchais-je sans ménagement. Tiens en voilà une pour toi Teddy. J'en avais rien à faire de ce que pouvait dégager l'amitié que j'avais avec Adrian. Il était important pour moi, nous étions proches peut-être un peu trop mais avant ce baiser je n'avais jamais rien ressentit pour lui. Sûrement que mon regard pouvait me trahir car je le regardais comme un objet précieux, comme la prunelle de mes yeux.
Si je voulais tant avoir Adrian j'aurais fait les choses avant qu'il te rencontre Teddy.. ça fait quatre ans que je le connais.
Sujet: Re: Les chiens ne font pas des chats, quoique... Mer 3 Sep - 21:02
On ne détruit pas la personne qu'on aime (grey's antomy - callie)
J’admettais que l’amitié entre Adrian et Anastasia me rendait jalouse de temps à autres. J’avais pris énormément sur moi durant notre relation. Ma jalousie maladive n'arrangeait rien à la situation. Je savais pertinemment que celle-ci aurait conduit tout droit à une rupture immédiate avec Adrian. Cette jalousie était le pire de mes défauts. Je l’avais appris aux files des années et de mes précédentes relations. On me l'avait toujours reproché. Alors quand tout avait commencé avec Adrian, j’avais voulu être la petite amie parfaite sans le quelconque défaut. Pendant des jours et des jours, j’avais travaillé là-dessus. Même si je bouillonnais de l'intérieur, j'étais neutre. Tout ça, je l’avais fait pour lui parce que je ne voulais pas perdre une fois de plus une personne qui me comblait de bonheur. Par exemple, lorsque je rejoignais Adrian et Anastasia ou que je le laissais partir avec elle, j’avais toujours ce petit creux dans l’estomac qui ne se dissipait qu'après un long instant. Je ne crois pas qu’Adrian était conscient de ma jalousie maladive. Je ne lui avais jamais rien dit. Evidemment, il y avait des réflexions ou des regards qui me trahissaient mais je dois dire que ça rentrait dans la case « comportement normal », le genre de jalousie présente dans la vie de tous les couples. Lorsque je vis Anastasia dans ce bar, j’avoue que je n’avais pas été des plus exemplaires ni des plus tendres. Mais je n’y pouvais rien, mon tempérament revenait au galop suite à ses différentes réflexions me jugeant comme n'importe quoi. Il faut dire qu’Anastasia n'avait pas le don de lancer une conversation tout à fait paisible. Les quelques mots suivants ne fut guère mieux. Le mot "salope" attira particulièrement mon attention. J’allais rugir mais je me maitrisais dans la minute et je décidais de prendre mon ton des plus diplomates. « Oui, j’avoue, mais j'opterais plutot pour une seconde option, tu as surement déjà essayé et il n'a jamais voulu de toi, après tout, on n’est pas le même genre de fille ». Voilà c'était la dernière pique que je lui lançais de la soirée, j'avouais que "le salope" m'était resté à travers de la gorge. J'étais dans la défense.
Après quelques secondes, je décidais de commander un nouveau verre. Tout compte fait, je ne voulais plus écourter la soirée. Il se passa quelques minutes sans que je ne daigne ouvrir ma bouche ou la regarder. C’est vrai que si je l’ouvrais à nouveau, j’aurais répondu et ça serait parti en vrille. Toutefois, je n’étais pas cette fille là. Je voulais reprendre à zéro et reprendre mon calme. Alors quelques minutes de silence par après, « Tu as vu Adrian dernièrement ? Tu sais, s’il va mieux ? » demandais-je d’un ton inquiet. Osée de ma part me direz-vous puisque je l’avais moi-même mis dans cette position. Je le savais. Cette question était quelque peu idiote puisque j’en connaissais déjà la réponse. Et pourtant, j’avais réellement besoin de la réponse d’Anastasia. J’avais terriblement besoin d’avoir des nouvelles d’Adrian. J’étais habitué à en avoir tous les jours alors là, passez du tout à rien, j’avais beaucoup de mal. Adrian n’avait répondu à aucun de mes messages et il avait pris soin d’esquiver le moindre de mes appels. Il n'avait démontré aucun signe de vie depuis que je lui avais avoué mon horrible comportement. Je comprenais ces absences mais je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Par conséquent, pour avoir la moindre information au sujet d’Adrian, que je le veuille ou non, je devais passer par Anastasia. Elle était la seule à véritablement savoir son état à cet instant présent. Je savais pertinemment qu’Adrian lui avait parlé de toute notre histoire. Ils ne se cachaient rien, strictement rien.
Invité
Invité
Sujet: Re: Les chiens ne font pas des chats, quoique... Mar 9 Sep - 12:46
« Les chiens ne font pas des chats, quoique... »
Anastasia & Teddy
Aujourd'hui je me rendais compte que ma relation avec Adrian n'était pas normale. Il m'aura fallu près de cinq ans pour me rendre compte que je l'appréciais plus que je ne le pensais. Je n'étais pas le genre de fille briseuse de couple et profiteuse. Du coup je n'avais rien vu venir. Je savais que Teddy ne m'aimait pas et d'une certaine façon redouter notre amitié. Mais je m'étais comporté de façon exemplaire et je n'avais rien fait pour lui faire naître le doute. Tout était différent aujourd'hui et quand j'entendais son pique ma gorge se nouait. Si elle savait, non ce n'était pas à moi de lui dire que j'avais couché avec son ex. Non vraiment pas le bon moment, je ne disais rien. Je l'avais cherché perdue dans mon verre il m'aura fallu un certain temps avant de cacher la peine qui pouvait se lire sur mon visage. Elle avait touché le point sensible. Adrian se sentait sûrement seul et c'est pour ça que ça avait dérapé entre nous. Rien de plus. Je commandais un second verre que je buvais d'une traite. Ne faisant pas attention à Teddy, elle était là je la sentais elle et son parfum sucré qui saupoudrer mes narines de jalousie. Perdue dans mes pensées, je voulais partir au moment où j'allais me lever et partir car j'allais craqué ici pas devant elle. Mais sa voix retentissait comme ma punition ultime. Le souffle court je reprenais ma respiration recommandant un verre, je la regardais un instant, et je voyais sa souffrance. Le fait qu'elle me pose cette question à moi, prouvait que tout ça la faisait souffrir. Et personne ne méritait de souffrir sur terre même pas la pire des personnes. Je reprenais ma respiration en buvant une gorgée de mon verre en lui disant le plus sincèrement possible. .
Je suis désolée Teddy qu'il ne t'ai pas répondu.. Je lui ai dit de te répondre mais il ne voulait pas et tu connais mieux Adrian que moi quand il est borné..il le reste.. Puis il y a eu un accident de voiture j'ai perdu mes parents et mes frères...Du coup je t'avoue qu'il m'a aidé pour l'enterrement et tous les papiers..Je pense qu'il ne voulait pas se prendre la tête..
Lui disais-je en raclant ma gorge, je ne voulais pas reporter le problème sur moi mais je me devais de lui dire que c'est un peu ma faute si Adrian ne lui répondait pas ces derniers temps du moins je le pensais. La gorge nouée, je la regardais elle l'aimait et je n'avais pas le droit de me mettre à travers de leur bonheur. Je savais qu'Adrian allait la récupérer un jour ou l'autre et ce jour là ça serra la fin de cette amitié qui n'en serra pas une..
Du coup à cause de cette merde il a pas pu trop se confier se concentrant sur mes problèmes. Mais ce que je sais c'est qu'il était amoureux de toi et il l'est encore. Quand j'ai essayé de lui parler de toi il était tout retourné et a changé de sujet. Bavard comme il est t'imagines que ça le touche.. Je sais que tu n'étais pas dans ton état normal..mais si un jour tu veux le récupérer va falloir qu'il te fasse de nouveau confiance et c'est une chose des plus délicates tu sais..
Je terminais mon verre encore d'une traite, je ne pouvais pas jouer les entremetteuses entre celui que j'aimais et celle qu'il aimait. C'était trop dur. Je me pinçais les lèvres avant de dire à Teddy les larmes aux yeux.
Sache que si tu retourne avec lui, je ne ferais plus partie de sa vie. Tu avais raison je crois que je le considérait plus qu'un ami. Et je n'ai pas le droit de faire obstacle en me comportant comme ça, j'espère sincèrement qu'il va ranger sa fierté, et s’apercevoir qu'il t'aime encore. Vous étiez tellement heureux ensemble. Les problèmes ça arrivent..sinon ça serait trop facile.
Une larme coulait sur ma joue. Et je me dérobais d'elle je ne pouvais plus la regarder, j'avais mal. Trop mal parler du décès, parler d'Adrian non je ne pouvais pas rester une seconde de plus a côté d'elle. Me retrouvant aux toilettes, en train de me débarbouillait je me laissais aller.
Accueil 
Dans une semaine j’allais enfin aller au Summer Camp m’occuper l’esprit avec ce qu’on qualifiait d’ados à problèmes vraiment n’importe quoi. Les gens vous jugeaient sans cesses, il faut être ni trop grosse ni trop maigre, ni trop intelligent ni trop bête. Il y avait des choses que je ne comprenais j’avais beau faire des études poussées la psychologie des hommes étaient pour moi l’une des choses les plus hasardeuse. Vous pouviez prendre deux personnes différentes ayant la même famille vivant dans les mêmes conditions et le même âge et entre les deux ça serait le néant, aucun rapport. Enfin. Je n’étais pas en psychologie et c’était tant mieux pour les autres. Je ne pouvais pas aider les autres, fallait que je m’aide moi-même d’abord. Pas égoïste pour un sous, mais fallait pas que j’aide les autres j’étais trop méfiante. J’allais juste leur dire de se méfier que la vie n’est pas un long fleuve tranquille que tout ça ce n’était que de la merde. Que la vie c’est une chienne elle donne sans vous laissez reprendre la main une vraie garce. Puis quand vous allez mieux, elle reprenait tout en double voir en dix fois pire pour vous faire réaliser que vous n’êtes pas maître de votre destin. Voulant me changer une nouvelle fois les idées j’allais dans un bar siroter un mojito. Ayant déjà passé une mauvaise soirée il y a quelques jours avec un certain Aiden je ne voulais pas recommencer, alors j’avais juste enfiler un jean et un simple tee-shirt. Puis je voulais un peu éviter Adrian aussi, le temps de remettre tout ça au clair. Il est 19h, presque personne au bar je commande mon mojito dans mes pensées, je prends un verre et je me casse de toute façon alors autant le savourer. Puis après quelques secondes de silence j’entendis une jeune femme à côté de moi demandant la même chose que moi. Mon dieu. Je ne pouvais pas être tranquille je connaissais cette voix entre milles. Teddy la cochonne. Elle aurait s’appeler Peggy cette garce. SI je me retenais pas je lui cognerais un beau pain dans la gueule. Mais je ne disais rien la détaillant de haut en bas. Elle était toujours aussi magnifique mais ça ne changeait rien à ce qu’elle était. Une petite nympho qui avait osé briser le cœur de mon meilleur ami. Je l’avais pourtant toujours porté dans mon cœur cette fille, la trouvant différente, sympa et drôle. Puis je voyais qu’elle et Adrian semblait heureux et sérieux alors à l’époque je ne me serais jamais douté de sa faute. Même si on a tous droit à l’erreur, elle non. Adrian était le mec parfait pour toutes les filles, il ne faisait jamais de mal il donnait tout sans rien demander en échange. Juste qu’on ne se foute pas de sa gueule. Et c’était ce qu’elle avait fait en le trompant. J’avais mis fin immédiatement et elle aussi du coup à cette amitié. Je l’appréciais vraiment je jouais pas avec elle. Mais je me sentais trahie aussi, elle aurait pu me dire qu’elle avait des doutes j’aurais pu l’en empêcher même mais on allait pas changer le monde comme ça en un claquement de doigt. Passant ma langue sur mes lèvres avant de lâcher un magnifique :