La nuit s’était emparée entièrement de la ville, comme à son habitude, Aubrey sortait. Cette soirée promettait d'être inoubliable pour Aubrey comme pour Rosélia. Ce soir-là, la drague n’était pas prévue, à moins que… On pouvait s'attendre à tout avec les deux jeunes filles. Rien n'allait les empêchaient de s'éclater jusqu'au bout de la nuit ! La jeune fille allait rejoindre sa tendre amie, Rosélia. Elle l'a connaissait depuis quelques années désormais, et tout c'était passé pour le mieux. Elles avaient pris l’habitude de se voir de temps en temps entres amies, rien de tel. Rosélia était l’une de ces meilleures amies, elle avait toujours était quand personne autour d’Aubrey n’avait su la réconforter, elle savait toujours quoi dire, quoi faire. L’amie idéale selon Aubrey, et elle ne se trompée pas : Rosélia était tout ce qu’il y a de plus gentille. Aubrey savait que dès à présent, il fallait qu'elle soit présente, toujours. Et cela de lui ne déranger pas, au contraire, ce dire qu'elle pourrait prendre soin de son amie qu'elle elle n'irait pas bien, lui ferait du bien. Elle l'aimait énormément, et ça Rosélia le savait, du moins, Aubrey l'espérait. Jamais l'une sans l'autre, elles se l'étaient promis, et quoi qu’il arrive.

La brune s’était vêtue d’une robe claire, l'une de ses plus belles, il faut le dire. Elle lui arrivait au-dessus des genoux, et elle m’était en valeur ses atouts féminins, qui selon les hommes, étaient plutôt généreux. Ses cheveux étaient impeccablement relevés en une queue-de-cheval tendance qu’Aubrey apprécié. C’est sa sœur jumelle, qui lui avait appris à en faire de si beaux. La jeune fille, comme son amie, aimaient se mettre en valeur, et être regardée par tous. Assise devant sa coiffeuse, elle examinait les derniers détails à effectuer avant de rejoindre Rosélia au DNA Lounge. Elle voulait être parfaite, être aussi belle que Rosélia.

« Ça va être dur d’être aussi belle que Rosélia ! » Pensa-t-elle

D’un geste vif et entreprenant, elle s’emparait de la poignet de la fenêtre afin de l’ouvrir. Celle-ci ouverte, elle enfournait sa main droite dans la poche de sa veste pour en sortir son objet favori : une cigarette. Aubrey ne pouvait pas s’en passer, c’était devenu une réelle drogue, au plus profond d’elle-même elle se haïssait d’aimer tant cette saloperie, mais à quoi bon lutter ? Pourquoi ne pouvait-elle plus sans passer ? Qu’elle belle bêtise avait-elle fait de commencer ? Elle se rongeait les doigts en y pensant. Après avoir inspirait la dernière bouffée de la cigarette, elle déposa le mégot dans l’un des cendriers le plus proche. Elle se rapprocha, très vite, de la glace disposait pas très loin. Elle rectifia quelques petites choses, et elle attrapa ses escarpins, et les enfilaient. La soirée allait commencer !

Elle marcha deux minutes tout au plus, et rejoignait sa voiture garait sur le parking de Berkeley. Un cadeau de ses parents pour sa majorité, elle les avait remerciés de nombreuses fois, mais mademoiselle Hammersmith n’était pas encore convaincue de leur avoir dit assez de fois… Aubrey se demander même comment la voiture avait-elle pu tenir jusqu’ici ? Cela relevait du miracle ! Elle mit le contact, et roula en direction du DNA Lounge où, son amie, devait déjà l’attendre. Elle avait pris du retard, mais pour être belle, rien n’est trop beau ! Quelques minutes de voiture, et la brunette se trouvait au bon endroit, juste devant l’entrée de ce bar fréquenté par tous les étudiants de Berkeley. Elle défit sa ceinture, et s’extirpa de l’engin à une vitesse éclair. C’était parti pour une nouvelle soirée arrosée ou pas, mais une belle soirée l’attendait elle en était sûre, puisque Rosélia serait là. Quand elle posa ses pieds dans l’enceinte du bar, elle reconnut son amie au loin, celle-ci sembla la reconnaître aussi, elle lui adressa un sourire. Rosélia avait un cocktail devant elle, elle me fit signe de la main pour la rejoindre. Je m’exécutai sans attendre. Elle m’enlaça, je lui rendis cette petite attention suivit d’un nouveau sourire aussi grand que le sien. Du moins, elle tenta d’en faire un aussi grand que le sien. Rosélia était magnifique, Aubrey savait que même si elle avait mis bien plus de temps devant sa coiffeuse qu’elle, elle ne lui arrivait même pas à la cheville. Cette pensée l’a fit rire.

« J'ai cru que tu n'allais pas venir à un moment donné. Je sais même pas pourquoi j'ai imaginée ça... Enfin bref, ça va ? Tu veux quelque chose à boire ?
- Pour rien au monde je n’aurais loupé ça ! Je vois que tu as commencé sans moi ma belle. Un Monaco s’il te plaît, on y va mollo »

Elles explosèrent de rire ensembles.

Rosélia laissa échapper un rire lorsque qu’Aubrey lui confiai qu’elle avait commencé sans elle, chose qu’elle ne tarda pas à reproduire. Son verre à la main, elle le descendait à une allure folle, accompagné de sa plus fidèle amie. Qu’est-ce qu’elle était bien, là, à profiter de la vie, en compagnie d’une amie qu’elle ne regretter nullement de connaître. Le destin fait bien les choses, parfois, songeât-elle. Aubrey était bien décidait à profiter de la soirée, et surtout de profiter de Rosélia. L’alcool allait sûrement couler à flot, et allait sûrement s’emparait de certains, voir tous, les souvenirs de cette nuit-là. Tant pis, tout ce qu’elle savait c’était qu’elle allait s’éclater.

Assise aux côtés de sa copine de soirée, elle avalait, de nouveau, le liquide alcoolisé qu’elle avait commandé un peu plus tôt. Qu’était une soirée sans alcool désormais ? Aubrey ne pouvait pas y penser. Certes, avec Rosélia, sans alcool, une soirée tranquille lui convenait très bien. Mais elle savait aussi bien, que l’on s’amuser beaucoup plus après avoir ingurgité cette boisson « remède », comme elle disait. D’un coup, Aubrey se remémora la journée de demain qui l’attendait… Pour une quatrième année, il n’était pas très bon de ne pas se présenter en cours. Comme pour tous les autres étudiants, me direz-vous. Mais Aubrey compte bien réussir ses études à la perfection, elle veut prouver à ses parents qu’elle en est capable. Se permettrait-elle de louper les études qui l’attendaient le lendemain ? Ou irait-elle en cours munie d’une gueule de bois phénoménal ? Ses pensées s’interrompirent par Rosélia.

« Oui, je sais... Je ne t'ai pas attendu pour commencer les festivités. Mais tu sais les SAMPIS, c'est comme les OMEGAS en moins extrêmes bien évidemment. Avec des boissons à perte de vue, on a dû mal à se contrôler. Et le nom du cocktail m'inspirait... Paradise... Comment veux-tu que je ne goûte pas à ça ? Et il vaut bien son nom... Si le paradis est aussi merveilleux que le goût de ce truc... Je veux bien mourir tout de suite »

Aubrey émit un rire que lui rendit son amie. Rosélia avait toujours eu ce don d’être pardonnée grâce à ces jolies paroles toujours plus scotchantes les unes que les autres. La brune ripostât immédiatement à la réponse de sa collège de piste :

« Je t’interdis de mourir, et même pour un cocktail qui te fais limite t’extasier sur place ! »

La musique s’accaparait de leurs tympans plus les minutes défilaient, et l’alcool commençait à gagner leurs corps. Discrètement, elle inspectait la pièce. Tout comme Rosélia, elle avait remarqué les garçons qui pouvaient être leurs prochaines proies. Aubrey avait beau être en couple, elle ne se considérer pas comme tel, et ce n’est pas pour autant qu’elle n’allait pas draguer qui bon lui semblerait. Elle aperçut le regard qu’avait posé Rosélia sur ce fameux garçon… Elle remit sa tête en sa direction et elle lui lançait un regard interrogateur. La jeune femme y répondit :

« C'est rien... Juste mon ex qui m'a larguée par texto et qui traine sa face de malheureux dans tous le campus pour faire croire que c'est moi qui l'ait laissée tombée. Je sais même pas si il appartient à un confrérie d'ailleurs... De nouveau seule face à l'immensité de la solitude... Je suis poète même dans ces conditions-là. Et toi, ma belle ? Les amours ? Toujours avec le même ?
- Tu sais que je suis là si tu veux parler, Rose ! Pour ma part… On ne parle pas des sujets qui fâchent dans un aussi chaleureux bar, où il grouille d’homme à draguer, beauté ! »

Son amie commandait une autre boisson, Aubrey s’empressait de faire de même. Le serveur apporta nos boissons et afficha un sourire en direction de Rosélia. Celle-ci le lui rendit. Qui avait-il entre ces deux-là ? Rosélia s’enfila son verre en quelques secondes, contrairement à Aubrey qui elle, l’a savourait pleinement. Suivit de sa première commande, Rose commanda un autre verre, mais cette fois ci elle ne le bu pas d’une traite.

« Je me suis promis de ne pas aller jusqu'à l'excès mais je sais pas si je vais tenir ma promesse... Enfin, au pire, je squatte chez un client du bar ou le serveur au choix. Je crois que je lui plais. Heureusement que je n’ai pas cours demain. J'ose même pas imaginer le spectacle... On va se réveiller avec un mal de crâne digne des plus grosses soirées, Aubrey. En tout cas, moi. Dernièrement, cette semaine... Quand j'ai revu un ami d'enfance de la même confrérie que toi, d'ailleurs, je me suis réveillé dans la chambre d'un confrère qui m’avait gentiment ramené dans la confrérie, une aspirine déjà prête. Solidarité entre SAMPI, ya pas à dire c'est la meilleure confrérie. Même si je pense que chaque groupe à ses atouts et particularités. C'est là-bas que je me sens le mieux. Comme une seconde famille, tu vois ? Enfin je m'emporte... Je vais finir par te saouler à parler de n'importe quoi...
- Les promesses à quoi bon ? On est là pour s’éclater chérie. Y’a pas de au pire, t’inquiètes tu dormiras dans ma chambre si tu ne peux pas rentrer, on trouvera un moyen, te tracasse pas pour ça ! Il t’en arrive des choses à toi ! »

Les deux jeunes filles s’échangèrent un sourire avant de continuer de plus belle :

« Que raconte tu de beau sinon, ma thêta favorite ?
- Eum… ! Je t’ai raconté ce qu’il m’ai arrivé le week-end dernier ? J’ai fini dans le lit d’un gars dont je ne connais ni le nom, ni la confrérie… Rien. A peine si je pourrais le reconnaître… »