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L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney

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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptySam 25 Aoû - 6:02

Fronçant les sourcils, regardant à droite puis à gauche sans bouger la tête, James chercha à comprendre la métaphore qui se cachait derrière cette annonce aussi surprenante qu'inconcevable. Au final, il en conclut à un nouvel effet des hormones de grossesse et préféra passer l'éponge, non sans prendre au préalable quelques médicaments avec lui, ne sait-on jamais si Sydney refaisait une nouvelle crise une fois les pieds sur Terre. « Bon ? Tu aimes cette chaleur ? » James en revanche, suffoquait. Ou presque. Parce que comme tous les riches hommes d'affaires, on avait l'impression qu'un climatiseur invisible le suivait partout où il allait. Même son costume était impeccable malgré le climat et la poussière sableuse du pays des Pharaons. Il ne fallait pas oublier qu'il était Irlandais et avait donc grandi dans les rudes contrées nordiques, là où l'été n'est une saison que pour faire valoir et ne peut jouer son rôle que deux mois, voire moins, dans l'année. Pourquoi croyez-vous que James soit aussi blanc ? Oui bon, j'admets que les roux ont tendance à être plus clairs que la plupart des gens, en général. Mais ce n'était pas seulement un effet de la génétique, croyez-le bien. « Je ne crois pas que nous aurons le temps. » avait-il répondu le plus sérieusement du monde, sans comprendre au final, l'ironie dont avait fait preuve Sydney. A présent qu'ils étaient sur le sol égyptien, James restait sur ses gardes. Une fois passés les portes de l'aéroport, et non plus demeurés sur la piste d'atterrissage, le milliardaire s'attendait déjà à ce qu'on lui pose toute une série de questions quant aux motifs de sa présence – un homme aussi reconnu et influent – sur les terres égyptiennes. Et il ne pouvait tout simplement pas avouer les véritables raisons qui l'avaient poussé à quitter les Etats-Unis. D'une part, parce qu'on l'empêcherait de débarquer, d'autre part, parce qu'il mettrait sa vie, ainsi que celle de tous ceux qui l'accompagnaient, en danger. Aussi allait-il devoir mentir, en espérant que Sydney garde sa langue bien au fond de sa gorge à ce moment-là. Elle avait tendance à babiller ces derniers temps. La faute au bébé, sûrement. « Pas que du rêve, chérie. » Il aimait la taquiner, malgré son sérieux. Ils avaient été amants, logique que James connaisse sa fausse épouse de but en blanc, et se permettre quelques amabilités à son égard. « Oui, on en a trouvé une. Une seule d'ailleurs, ce qui me fait dire que c'est la bonne. » Aucun système de sécurité n'avait jamais résisté au génie de son homme de main. Pas même celui de l'armée. Une chance.

Ils étaient maintenant dans le hall, observés de toute part par les gardes de sécurité. Pas étonnant vu le nombre impressionnant de valises de Sydney, sans compter l'escorte princière de notre Irlandais. « Maintenant, chérie, tu me laisses parler, et reste à côté d'Ollister... Mac ... » Puisqu'il l'avait autorisé à utiliser cet autre qualificatif. « Bonjour. James O'Malley. Porte 3. Entrée Ouest. » « Misieur O'Malley, bienvenue en Egypte, à vous et à votre … pitite-amie ? » « Femme. » « Pardon Misieur, votre femme, biensûr. Misieur, êtes-vous ici pour affaires ou pour des vacances ? » « Vacances. » « Quel genre de vacances, Misieur O'Malley ? » « La mère de ma femme est Egyptienne, nous sommes venus passer quelques jours en sa compagnie, afin de ... » se détachant du comptoir pour aviser Sydney, en retrait. « ...lui annoncer une heureuse nouvelle. » « Toutes mes filicitations à vous deux ! Je vais faire appeler un taxi pour ... » « Inutile, j'ai mon propre véhicule. Merci. » « Je vous en prie, Misieur. » Un accueil pas aussi chaleureux que l'on pouvait le croire, mais qui au moins, lui avait permis de passer sans encombre la sécurité. « Ollister, je veux que tu gardes un oeil attentif et exclusif sur Sydney. » « Oui, ça me paraît évident que dans son état …. » La grossesse était décidément un fardeau aux yeux de notre ancien tireur d'élite. « Voilà notre chauffeur. Sydney, à vous l'honneur. » A défaut d'une seule voiture, plusieurs les attendaient. Deux au devant, deux derrière. Celle du milieu était pour notre trio.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptySam 25 Aoû - 21:07



Sydney avait formé un léger "oh" avec sa bouche, surprise qu'ils aient fini par trouver une adresse aussi facilement. Tout compte fait, elle avait vraiment eu la bonne intuition en faisant appel à James et toute son armada de génies costauds plutôt qu'à quelqu'un d'autre. Aucun de ses amis n'avait les moyens dont disposait l'Irlandais pour percer un tel mystère et des défenses de ce genre autour de Nora Khelos, à part éventuellement Joe, l'Anglais avait tendance à bien cacher son jeu sous couvert d'être un "simple" éditeur. Toutefois, jamais son oncle n'aurait daigné l'aider, du moins c'est ce qu'elle s'était imaginé. Ce à quoi elle n'avait pas songé, c'est la subtilité et la pudeur des sentiments de Shark pour sa famille : pas une seule fois elle n'avait réfléchi à l'identité de la personne qui avait pu lui transmettre ces pistes de recherche de façon anonyme... Bref, maintenant qu'ils étaient dehors, Sydney ne cessait de penser au rôle qu'elle devait jouer si elle souhaitait pouvoir bénéficier de l'appui de toute cette escorte, avec James en tête de file. Il ne fallait pas commettre de bourde, le savon qu'elle avait pris dans l'avion lui avait suffi pour comprendre qu'ils prenaient des risques dans ce pays. Ne suivant que très rarement l'actualité - exception faite de la mode et des people - elle n'avait aucune idée des troubles de la société égyptienne depuis maintenant plusieurs années, avec d'ailleurs un problème de contrôle quasi exclusif de l'armée sur le pays. Pour elle, l'Egypte, c'était encore ce qu'on pouvait en lire dans les manuels : la terre des Pharaons, le monde des pyramides, les hiéroglyphes et tout ça. Dieu merci, James était un homme qui baignait dans l'actualité, idem sans doute pour Ollister. La blondinette resta donc un peu en retrait alors qu'ils traversaient tous l'aéroport, scrutés par un grand nombre de gardes armés pour la plupart. Un étrange sentiment d'insécurité commença lentement à l'envahir, ou peut-être était-ce un sentiment de doute. Avait-elle bien fait de se rendre ici ? Elle aurait peut-être dû se contenter de sortir quelques idioties au médecin pour avoir la paix et ne plus devoir se soucier de cette histoire d'ascendance familiale. Par réflexe, sa main s'était posée sur son ventre rebondi. Postée à côté d'Ollister, elle le regarda en silence comme le lui avait demandé James. Mac avait l'air calme, concentré. Ailleurs tout en étant particulièrement attentif à ce qu'il y avait autour de lui. Là, comme ça, sans trop savoir pourquoi, elle lui aurait bien tenu la main comme une fillette l'aurait fait pour rester postée et accrochée à son père ou sans grand frère, mais quelque chose aurait sonné faux. Et vu la froideur qui se dégageait de lui à son égard, mieux valait tenir la main de James si l'occasion se présentait. Lui, au moins, quand il mord, elle ne s'en était jamais plainte autrefois.

Une fois le comptoir passé, Sydney se surprit à pousser un long soupir de soulagement. Pourquoi ? Elle n'en savait rien, mais ça avait l'air d'être de circonstance. Elle colla ensuite exclusivement au train de James en se disant que désormais, plusieurs minutes la séparait d'une rencontre avec sa mère biologique. A la sortie, elle se figea en fronçant les sourcils. "Cinq voitures ? J'ai l'impression d'être une vraie star qui va à Cannes pour le festival." Est-ce que cela la dérangeait ? Non. A vrai dire, il ne manquait que le tapis rouge et les paparazzis pour faire son bonheur. Enfin bref. Elle sourit à Mac qui la laissa passer devant puis monta à bord de la voiture, près de la vitre pour pouvoir observer le paysage pendant le trajet. Une fois tout le monde à bord, les voitures démarrèrent et s'engagèrent sur la route. Sydney restait silencieuse. Du moins, elle le resta pendant au moins trois minutes d'affilée - un record - avant de regarder Mac et James avec un brin de curiosité. "Lookés avec des turbans et tout, je suis sûre que vous auriez l'air trop chou tous les d... Oh tiens, une grue !" s'exclama-t-elle pour changer brutalement de sujet en voyant des regards sombres - surtout un - s'abattre sur elle. Elle ne pouvait vraiment pas s'en empêcher. Au fond, heureusement que James avait pris son escorte car autrement, il se serait déjà retrouvé au milieu d'une boutique de vêtement locale pour qu'elle l'habille comme un vrai émir du pétrole. S'il était un peu moins pâlot, l'illusion aurait fait merveille. "Alors, on va où, maintenant ? Hôtel pour déposer les affaires puis café chez m'man, ou tu vas voir cette fameuse personne maintenant, chéri ? D'ailleurs, tu ne m'as toujours pas dit qui c'était." releva-t-elle, sans prendre conscience que toute autre personne à sa place aurait déjà été foudroyée par l'impitoyable O'Malley. "Si c'est une fille, je te boude pendant tout le séjour. Me faire des infidélités alors qu'on est mariés pendant au moins quelques jours, c'est moche, tu sais." Une petite mine faussement vexée et surtout amusée prit place sur son visage.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptyDim 26 Aoû - 14:09

« Sauf que ce n’est pas à Cannes, que nous allons. » répondit aussitôt Ollister sans détourner un seul instant son regard de la route. Le chemin qu’ils allaient emprunter, la ville dans laquelle ils se rendaient n’était pas de celle qu’empruntait généralement les célébrités. Nombreux sont ceux qui l’auraient évité s’ils avaient pu. Les dangers de l’Egypte. Nul doute que Sydney, aux yeux de l’agent de communication, n’en avait pas conscience. Il se demandait même comment il se faisait qu’une Egyptienne de souche ne s’était jamais rendue dans son pays d’origine. Tout le monde n’a pas ton salaire, Ollister, ni ton influence pour traverser plusieurs pays sans se faire remarquer, ou interpeller. Et d’après ce qu’il avait pu voir du caractère de la jeune femme, elle était plutôt repérable. Il lui arrivait de se dire que son meilleur ami avait bien du mal à choisir ses amis, pire encore, ses amantes. Car il était plus qu’évident que cette fille avait fait partie de ses maîtresses. Différente, cependant, de celle pour qui il avait l’habitude d’avoir le béguin d’un soir. Pas moins superficielle, mais peut-être plus proche. Qu’avait-elle donc de si exceptionnel pour avoir su charmer l’homme d’affaires ? Il avait du mal à mettre le doigt dessus, mais ce qui était certain, c’est que James tenait à cette excentrique jeune personne. Peut-être le fait qu’elle soit enceinte y était pour quelque chose ? Non, preuve en est de ce que le milliardaire avait été prêt à faire – kidnapper un garçon de 8 ans – lorsqu’une intrigante, sa sœur, avait tenté le tour de force de voler ses coffres. James ne s’embarrassait pas de pareils sentiments lorsqu’il s’agissait de sa sécurité, celle de sa famille, ou de sa vie intime. Décidément, il n’en savait rien, et cette situation l’exaspérait au plus haut point. Il n’était pas en train de dire qu’il n’appréciait pas cette fille. Sous certains côtés, elle devait sûrement être charmante. Sauf qu’en tant qu’homosexuel très discret sur sa vie privée – à la différence d’une autre – porté sur les affaires et la politique plutôt que des futilités telles que la mode ou les peoples – peu enclin à montrer une once d’émotion en public, Gabriel ne pourrait jamais être copain avec la Bêta. Il la respectait, uniquement parce qu’il y avait James. Ne lui ferait jamais aucun mal pour les mêmes raisons. Mais il ne voyait en elle qu’une gamine qui se satisfaisait de peu, et dont on avait du mal à se débarrasser. Comme le chewing gum. Collant et pourtant qu’on avait du mal à recracher une fois qu’on l’avait en bouche. « Ces turbans ne sont pas là pour … » Cause toujours, tu m’intéresses … Sydney était déjà centrée sur autre chose et ne faisait même plus attention à ce qu’elle venait de sous-entendre, malgré le regard incendiaire de l’homme d’affaires. Et en plus, elle avait la concentration d’une moule. On va bien s’amuser enfermer tous dans cette voiture, youpi ! Qu’elle l’eut fait exprès ou non n’y avait rien changé, seule les yeux de James, qui s’était un court instant posé sur son ami était parvenu à calmer ses nerfs. Dire qu’il parvenait à garder son sang froid dans des situations extrêmes, notamment lorsqu’il fallait tenir une arme, et que devant Sydney, il perdait toutes notions du temps et de l’espace pour n’espérer que de passer quelques secondes avec elle, histoire de lui faire ‘chauffer le cuir’ comme on dit. Pitoyable, mais amusant à observer.

A la question de la jeune femme, Ollister s’était brusquement tourné dans sa direction, avant de lancer un regard entendu à James, dans un silence absolu. Mieux valait qu’elle ne sache rien de toute cette affaire. Il ne prétendait pas qu’elle ne savait pas tenir sa langue, mais pour sa propre sécurité, c’était la meilleure solution. « Non, nous n’allons pas à l’hôtel. J’ai … un ami qui a accepté de m’héberger, le temps de notre séjour ici. » Devait-il précisément que l’ami en question était aussi riche que crésus et qu’il était en outre, un magnat du pétrole et des informations en tous genres ? Non, inutile. « Quant à mon …ami, c’est une vieille connaissance que je n’avais pas revu depuis mon enfance et à qui je dois absolument dire bonjour, avant de repartir. » Bref, sincère – en partie – mais surtout pas très flou dans les détails. « Et ce n’est pas une femme, je te rassure. » Regard à présent excédé d’Ollister qui préfère se réfugier dans ses vieux dossiers plutôt que de prendre part à la conversation. « Comment pourrais-je être plus comblé qu’en ta compagnie, ma chère Sydney ? » ajouta même le business man avec un sourire énigmatique tandis qu’ils arrivaient, environ une heure plus tard, devant un somptueux palais immaculé, dont les murs semblaient ornés de pierres d’or et de symboles égyptiens antiques. Trop pompeux et voyant pour lui. « James, Mac, ….mes amis… salam alikoum !! » « Alikoum salam, Ahmed ! Je te présente Sydney, une amie. »
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptyDim 26 Aoû - 18:04



Blonde, ok. Dans tous les sens du terme, ok. Mais de là à être aveugle, il y avait quand même des limites. Le dialogue silencieux des regards entre Ollister et James ne lui avait pas échappé, bien au contraire. Déjà qu'elle se doutait de quelque chose lorsque l'Irlandais était resté très vague sur son objectif avant de changer de sujet, autant dire que maintenant, elle savait qu'il lui cachait quelque chose. Rien ne lui garantissait qu'elle finirait par savoir de quoi il pouvait bien s'agir, mais elle était fixée. Tous ces moments passés à le regarder avec autant d'attention avaient fini par lui donner quelques indications sur la façon d'être de James O'Malley. Deviner ce qu'il avait en tête ne lui semblait pas réellement faisable, elle n'était pas encore suffisamment perspicace et ne le connaissait pas assez. En revanche, deviner qu'il ne voulait pas lui dire certaines choses, c'était un jeu d'enfant. Pour toute réponse, elle arqua un sourcil en croisant légèrement les bras sur sa poitrine. "Un... ami ?" releva-t-elle avec une insistance qui ne manquerait pas d'être remarquée. Oui, Sydney était curieuse, elle n'y pouvait rien. Il fallait toujours qu'elle se mêle de tout, surtout de ce qui ne la regardait pas. En même temps, si elle n'était pas aussi fouine, elle croirait encore que ses défunts parents adoptifs étaient ses parents biologiques. "Tu sais, tu pouvais aussi simplement me dire que tu ne voulais pas que je sache ce que tu vas vraiment fabriquer ici. Comme si tu traversais la planète juste pour un petit coucou à un copain d'enfance... Je ne suis pas totalement gourde. Vous, la ferme." ajouta-t-elle en levant son index en direction d'Ollister qui n'aurait sans doute pas raté l'occasion de sortir une brève réplique pour rebondir là-dessus. La future mère déposa ses mains sur son ventre arrondi et regarda dehors après un léger soupir exaspéré. Elle avait l'impression qu'on la traitait parfois comme une vraie gamine. D'accord, elle était un peu - beaucoup - irresponsable et gaffeuse, mais de là à l'infantiliser... Oui, Sydney Satis Khelos était enceinte et grâce aux hormones, elle changeait d'humeur comme le vent pouvait tourner. De la taquinerie, elle passait maintenant à la suspicion et la vexation. "Et oui, il n'y a pas mieux que moi dans le secteur." ajouta-t-elle sans regarder les deux hommes, toujours dans son rôle de demoiselle effarouchée et vexée. Et voilà, maintenant elle avait envie de chocolat et de sardines pour faire passer sa frustration.

Au terme de ce voyage, ils arrivèrent au niveau d'une grande bâtisse qui avait tout d'un palais digne des contes des mille et unes nuits. James le trouvait tape à l'oeil, ce palace ? En conclusion, Sydney bavait donc bien évidemment dessus. On arrivait d'ailleurs très bien à le remarquer à en juger par sa bouche grande ouverte qu'on distinguait malgré le voile qui la masquait, et ses yeux écarquillés. Ajoutez-y le "Ouaaaah..." qui va bien et vous aurez la panoplie de la parfaite touriste qui s'émerveille devant la première pierre brillante raccrochée à une demeure de plusieurs kilomètres carrés. Elle avança jusqu'à cet homme qui les accueillit avec une énergique bonne humeur. Toutefois, l'étudiante marqua un léger temps d'arrêt en fronçant les sourcils. Une amie ? Elle observa la bague qui lui servait d'alliance puis posa ensuite son regard sur James. Comment ça, son amie ? Ils n'étaient pas sensés faire semblant, là aussi ? Quoique si ce type était un ami, il aurait sans doute été au courant que James O'Malley s'était marié et qu'il avait mis son épouse enceinte il y a bientôt six mois. Elle haussa les épaules, décidée à ne plus trop se poser de questions. Au pire, si elle gaffait, elle rejettera la faute sur James. "Holaaa..." Le dénommé Ahmed fronça légèrement les sourcils. "Ah non, ça c'est de l'espagnol." se reprit-elle en éclatant de rire devant sa bévue. Elle ne vendait pas TOUJOURS du rêve. Quoique, d'un point de vue comique, c'était le cas. La fashionista se rapprocha un peu du palais pour en détailler les murs. Pour être exact, elle était scotchée à l'une des colonnes pour la caresser avec avidité. "J'adooooore votre palais, il est magnifique ! Qui c'est qui l'a construit ? Et ces symboles, ça veut dire quoi ? Je suis à moitié Egyptienne, vous savez, mais je ne comprends rien à tous ces dessins de moineaux et de bonshommes à tête de chacal. Vous si, peut-être ?" Ca, c'est la version de Sydney pour parler d'une religion vieille de plusieurs millénaires et d'une écriture sacrée qui l'était tout autant. Elle ne savait pas si James voulait passer plus ou moins inaperçu, mais maintenant que Sydney était lâchée, elle allait vouloir tout savoir sur l'Egypte. Mieux que la notice Wikipedia, en tout cas.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptyMar 4 Sep - 18:06

Mais pourquoi fallait-il qu’elle soit aussi … curieuse ? Fouineuse même, en de rares occasions, et concernant son ami Irlandais. James n’avait pas envie d’en parler, cela ne se voyait peut-être pas – si si, ça se voyait très bien étant donné qu’il avait omis de répondre – et ce ne serait certainement pas une blondinette, même aussi charmante, qui pourrait lui faire changer d’avis. Encore qu’il avait toujours détesté le mensonge. A quoi bon mentir puisque la vérité finissait toujours par se savoir ? Sans compter qu’elle, avait bien voulu lui parler de l’objet de son voyage, à savoir : maman Khelos. Certes, mais ce n’était qu’une fois dans l’avion qu’il avait obtenu certaines informations à ce propos. L’on pouvait donc penser qu’ils étaient quittes, non ?! Sérieusement, c’était surtout pour ne pas mettre en danger la vie de Sydney et de sa petite que James préférait garder le silence sur les motifs de son excursion en Egypte. Tout ce qu’elle avait besoin de savoir, c’était qu’il serait là quoiqu’il arrive et qu’il ne lui arriverait donc rien au cours de ce voyage. Enfin, c’est ce qui est prévu en tous cas. « Inutile, je ne te dirai rien de plus. » Et, pour éviter qu’elle ne s’offusque davantage de son silence. « C’est pour ton bien, chérie. Crois-moi. Est-ce que je t’ai déjà menti, une seule fois ? Non. Alors fais-moi confiance : moins tu en sauras, mieux ça vaudra. » souligna le milliardaire en continuant d’observer le paysage qui défilait à toute allure à travers la vitre couleur fumée de la limousine, jusqu’à l’arrêt complet du véhicule près de la villa d’un véritable ‘prince’ égyptien, et ami.

Quant à Gabriel, il avait bien entendu ouvert puis refermé la bouche aussitôt que Sydney avait cru bon de pointer un doigt dans sa direction – c’est qu’elle commençait à le connaître la donzelle – riant dans sa barbe en passant aussitôt à autre chose, les yeux toujours vissés sur son ordinateur portable. « C’était quoi ça ? » réalisa t-il après coup en entendant le « ouahh… » stupéfait et ravi de Sydney. Des exclamations ravies n’étaient jamais aussi ‘démonstratives’ dans l’univers de Gabriel. Il se serait d’ailleurs fort bien entendu avec Joe Shark qui considérait que sa nièce avait du chemin à faire si elle voulait un jour ressembler à une véritable lady, plutôt qu’à une poupée barbie ordinaire. Et voilà que s’avançait vers eux un homme qui devait avoir le même âge que James, peut-être légèrement plus vieux, un semblant de moustaches et une barbe d’un jour, un long pardessus blanc, vêtement symbolique des cheiks sur les épaules, et des babouches comme chaussures. A ses doigts et autour de ses poignets, des bijoux en or, la plupart sertis de pierres précieuses. Nul doute qu’il était homme à aimer s’entourer de richesses et ne le dissimuler aux yeux de personne. Le haut de son crâne était recouvert par une sorte de foulard blanc lui aussi, épais, que retenaient quelques mèches brunes.

James présenta Sydney. Comme une amie, plutôt que comme sa femme. C’est que, Ahmed qui le connaissait depuis des années, n’était pas dupe au point de ne pas l’avoir connu marié. Même ici, James faisait parfois les gros titres des magasines financiers, notamment lorsqu’il contractait avec un empereur de l’or noir : le pétrole. Et Ollister de hausser d’abord un sourcil devant l’éloquence manifeste de Sydney, et de soupirer en levant les yeux au ciel, exaspéré deux minutes plus tard, face à pareille ignorance. « Rappelle moi pourquoi nous l’avons emmené, au juste ? » souffla t-il à l’oreille de James qui eut un sourire en lui lançant un regard entendu, avant de poser une main sur la taille de Sydney, pour l’encourager à le suivre, après leur hôte, au travers la demeure luxueuse. « Ouuhh, je vous aime bien, vous ! Très très naturelle, c’est bien c’est bien… les filles d’ici, elles sont pas comme vous, bavardes et tout ça… » Ahmed en tous cas, paraissait conquis par le naturel enthousiaste de Sydney. « Ces symboles, là ? Ci sont des hiéroglyphes… y’en a beaucoup par ici. Hi hi … c’est le symbole de mon pays, yallah… Ca raconte notre histoire, à nous, les Egyptiens … » Ils avancent progressivement jusqu’à une salle illuminée de toute part. Le salon. Des fauteuils qui feraient presque office de lit. D’abord, il est possible de s’y allonger, tradition ancestrale que l’on pouvait comparer à celle des Grecs qui avaient la même pratique. Il n’y a aucune porte, ni à droite, à gauche, ou tout droit. Chaque entrée donne sur une autre partie de la villa. On peut même apercevoir une immense piscine plus au Sud. « Ce sont des symboles sacrés, ici. Mademoiselle Khelos. » Cette fois, Gabriel n’avait pas pû s’en empêcher. Il fallait qu’il fasse taire cette impertinente. Parler ainsi d’une culture, elle voulait qu’ils soient limogés ?!! « James … ! » « Oui, Ollister. » soupira simplement le milliardaire en s’apprêtant à conseiller – plus posément que son ami – la jeune femme sur ce qu’il ne fallait pas faire ou dire à certains propos, interrompu aussitôt par Ahmed. « Ohh, laissez-la … elle est jeune, et étrangère. Ce n’est pas de sa faute. Même si je vous conseille, mademoiselle, de faire plus attention à ce que vous dîtes. D’autres que moi pourraient mal prendre que vous parliez ainsi de nos ancêtres. Là, par exemple, c’est Râ. Le dieu soleil. Représenté avec une tête de faucon, parce que le faucon est un animal très noble et celui qui symbole la royauté et la puissance pour les Egyptiens. Il est le Dieu qui veille sur nous et représente la justice pure. Lui, c’est Anubis, dieu des morts. Il amène les âmes des morts sur le Nil, et les fait traverser jusqu’à l’au-delà… »
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptyVen 7 Sep - 9:01



Lorsque Ahmed sembla se réjouir du comportement qu'elle avait eu - enthousiaste et naturelle, comme d'habitude - un sourire immense étira les lèvres pulpeuses de Sydney. Pour une fois qu'on lui reprochait pas d'être aussi enjouée, ou qu'elle n'était pas la cible de quelques moqueries plus ou moins exaspérées, la voilà donc ravie. Près de James, elle rebondit donc sur ce compliment et ce sans étonner qui que ce soit. "Oooh, pauvre chou... les filles doivent être tellement ennuyantes dans votre coin !" lança-t-elle avec une simplicité hors normes. Evidemment, elle n'avait pas idée des coutumes profondément incrustée dans l'histoire de ce pays, notamment en ce qui concerne les femmes. James lui avait fait un rapide descriptif dans l'avion - ce à quoi elle avait répondu par une crise d'anthologie, comment l'oublier ? - mais de là à imaginer que les femmes se baladent toutes voilées afin de n'offrir la vue de leur corps qu'à leur mari... incompréhensible pour une jeune femme pétrie d'une culture diamétralement opposée. Chez Sydney, le tissu ne couvrait qu'une très infime partie de son corps, en règle générale. Si on omet la grossesse, les jupes ou robes courtes envahissaient sa penderie, les dos nus également, sans parler de certains décolletés et autres hauts à manches courtes voire inexistantes... Bref, loin d'elle l'idée qu'on ne puisse pas admirer son corps. "Ca raconte votre histoire, alors ? Quand on sait lire ça, c'est sûrement plus distrayant... chez nous, les livres ont trop de mots et pas assez d'images, vous savez. Alors qu'ici, les images remplacent les mots, c'est super !" Extasiée et ravie de découvrir une culture qui promouvait enfin les images pour une lecture plus divertissante, la belle n'avait pas idée de l'embarras dans lequel elle pouvait mettre ses compagnons. Entre un homme d'affaires immensément plus cultivé qu'elle, et un homme de main allergique au sexe féminin et non moins cultivé que son Irlandais de patron, c'est presque le jeu du "cherchez l'intrus".

Elle ne fit presque même pas attention à l'attitude profondément outrée de Mac, se contentant de rouler des yeux en l'entendant râler à côté d'elle. "Ooooh, ça va, décoinces chéri. Prada, c'est sacré aussi, donc un partout la balle au centre." Non, vous ne rêvez pas, Sydney comparait sans complexe une écriture vieille de plusieurs millénaires à une marque de haute couture vienne d'un siècle à tout casser. Chacun ses principes, chacun ses références. Si elle ne prêta guère de crédit à l'homme de main de James, elle fut en revanche bien plus attentive à leur hôte qui, d'une manière différente, essaya de la recadrer. Pour bien voir ce qu'il lui expliquait avec des exemples illustrés, elle s'approcha et se pencha un peu avant de passer son bras autour de celui d'Ahmed. Sans complexe, une fois encore. "Ah, tu vois Mac ? Au moins le monsieur, il m'explique gentiment, lui ! Tu devrais prendre exemple, au cas où quelqu'un serait un jour assez désespéré pour se caser avec un ronchon comme toi !" lança-t-elle avec un sourire avant de regarder plus attentivement ce qu'Ahmed était en train de lui montrer. Suicidaire ? Nooon, juste inconsciente. Sydney écouta donc tout ce qu'il lui expliquait, se sentant absorbée dans la mesure où cette culture faisait à moitié partie de son héritage, en théorie. "C'que c'est joliiii... c'est plus sympa à regarder que les vieilles églises poussiéreuses qu'on a par chez nous ! Oh là là, mon pauvre, si seulement vous pouviez voir ça : c'est sombre, il fait toujours froid et les prêtres vous culpabilise sans arrêt dès que vous posez une question, c'est pénible ! Alors que là, avec le bonhomme à tête de faucon, c'est bien plus intéressant ! Râ, le dieu-soleil, c'est ça ? Et puis l'histoire est plus palpitante que l'autre gros bouquin, là, comment ça s'appelle... la Bible, voilà !" se souvint-elle. Le bouton "off", s'il vous plait ? Non, rien du tout ? Ah, il a été oublié lors de l'assemblage à la naissance, ok... dommage.

Passionnée par les explications sur les hiéroglyphes, elle se mit à les observer les uns après les autres avec une fascination comparable à celle d'une petite fille. Presque autant que si elle s'était retrouvée devant une vitrine de Jean-Paul Gaultier pendant la période des soldes. "Anubis, mmm... il est flippant, celui-là ! Enfin, si c'est le dieu des morts, en même temps. Vous en avez beaucoup des dieux, dites donc !" Elle se redressa puis posa ses mains sur ses hanches. "Et vous avez un petit mémo pour apprendre à lire les hiéroglyphes ? J'adooorerai apprendre à lire ça ! Ou même à dessi... Ooooooh, une PISCINE !!" s'exclama la belle en marchant dans le palais comme si de rien n'était. C'est ce qui est bien quand on s'appelle Sydney : on a le niveau de concentration d'un furet. Autant laisser les hommes gérer la suite des évènements entre eux.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptySam 15 Sep - 6:05


Et Ollister de lever les yeux au ciel ou de menacer d’étrangler une bonne fois pour toutes cette intrigante créature venue de l’enfer à chaque fois que Sydney ouvrait la bouche, pour le plus grand plaisir et l’amusement discret de son ami Irlandais. Ahmed lui, souriait toujours, parfois surpris, notamment lors de la première remarque de la jeune femme, par son naturel un tantinet naïf concernant les égyptiennes ‘ennuyantes’. Il est vrai que pour un milliardaire dans son genre, mieux valait une femme qui avait non seulement de la conversation, mais saurait le distraire par sa sensualité, son sex-appeal, bien dissimulé derrière son voile – oui, il était aussi pratiquant de la religion musulmane, malgré sa légèreté à en parler - mais surtout, apte à le divertir par son humour ou son sens de la décoration, des arts ou quelque autre loisir. Au final, Sydney lui plaisait beaucoup. Et si elle n’était pas enceinte, et que James ne l’accompagnait pas – signe qu’elle avait quand même des amis hauts placés – Ahmed aurait sans doute tenté de la séduire pour qu’elle rejoigne … son harem. Encore un petit détail que la Bêta ignorait sur son hôte, qu’il était marié à 3 femmes, et qu’il était en quête de sa quatrième épouse. Nombre limite. « Oui, tout à fait, ça raconte notre histoire. » répondit l’homme en continuant d’avancer, donnant parfois des ordres en arabe à ses serviteurs qui se prosternaient sur son passage. « Nous avons aussi des livres, par chez nous, madimoiselle, avec des mots et des images. Mais nos livres, s’appellent des papyrus, et nos écritures ressembleraient sans doute plus à des vagues pour vous que vos … comment vous appelez ça … ah oui, des lettres. » Froncement de sourcils de Ollister qui regardait James, exaspéré de savoir qu’il ne ferait rien pour faire taire la pie bavarde, et réplique de Sydney qui, à son sens en tous cas, n’avait aucun rapport avec le sujet en cours. Comparé des vêtements, certes de hauts couturiers, mais tout de même de simples habits, à une écriture sacrée de plusieurs milliers d’années … Allah ne nous le ferait sûrement payer ! « Qu… quoi ? C’est quoi le rapport ? James, tu as compris le rapport ? » l’interrogea alors son homme de main, les yeux ronds comme des soucoupes, les mains levées en signe évident d’incompréhension, et face au milliardaire qui se retenait de ne pas rigoler devant leur hôte. Veiller sur Sydney et Ollister allait être une véritable partie de plaisir quant on sait l’aversion naturelle de ce dernier pour la jeune femme. Tellement étrange, et fascinant, de constater qu’elle avait un impact, même infime sur ce qu’il pensait et faisait. Lui qui avait toujours la parfaite maîtrise de ses émotions, voilà qu’il semblait au bord de la dépression nerveuse à cause d’un petit bout de femme. Touchant, et navrant à la fois. « Je … je ne sais pas comment tu as fait pour coucher avec cette fille. J’ai des envies de meurtre rien qu’à l’entendre parler. » souffla Ollister en se tournant vers l’Irlandais qui reprit instantanément son sérieux. « Si elle avait été de sexe masculin, son comportement t’aurait tout autant dérangé ? » La question avait le mérite d’être posée, et d’ailleurs, elle avait déclenché la mauvaise humeur et la surprise chez le principal intéressé qui préféra de loin bouder, plutôt que de répondre. Même s’il avait le béguin pour le milliardaire, James connaissait par cœur les goûts de son agent. A ce propos, une rencontre allait s’imposer avec un certain éditeur de sa connaissance, et son jeune assistant : Marc. Sûr que Gabriel ne resterait pas longtemps indifférent. « La Bible ? Vous n’êtes pas croyante, si je comprends bien ? » demanda tout à fait Ahmed en s’arrêtant et dévisageant longuement la jeune femme. On n’aurait su dire s’il était déçu, ou furieux de l’apprendre. Dans tous les cas, les deux hommes qui les suivaient de près, s’étaient eux aussi arrêtés, conscients sans doute du danger. Même si Ahmed était un ami de longue date, il restait un égyptien de souche, et n’acceptait sûrement pas que l’on puisse mettre à mal ses croyances, surtout sous son propre toit. « Elle croit en sa destinée, comme bon nombre d’Américains. » James s’était avancé, posant sa main sur la taille de Sydney, et fixant son ami avec un sourire qui se voulait rassurant. Cela avait suffi pour calmer Ahmed, qui reprit sa route, l’air de rien, laissant la Bêta dans son admiration indiscrète de l’histoire égyptienne. « Sydney ! » « Laisse la, ce n’est pas grave, mes serviteurs s’occuperont bien d’elle. Déméj, conduis nos invités jusqu’à leur chambre. Je dois m’absenter quelques heures, faîtes comme chez vous, mes amis. » « Merci, Ahmed. » « Merci. » Et sur ce, le trio se retrouva pratiquement seul dans la demeure luxueuse.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptyDim 16 Sep - 20:50



L'imperturbable Ollister qui ne peut s'empêcher de siffler de colère et d'exaspération rien qu'à voir Sydney. Est-ce qu'elle en avait peur ? Que nenni. Dans sa tête, Sydney était d'ailleurs ravie de constater que d'une façon ou d'une autre, elle arrivait à faire de l'effet même à ceux qui se défendaient de s'intéresser aux femmes, et plus particulièrement à elle. Elle avait conscience que cela n'avait absolument rien de sexuel, mais à partir du moment où elle arrivait à capter toute l'attention autour d'elle, c'était tout ce qui comptait. Plutôt étrange, comme façon d'être, mais James y était bien plus habitué. Extravagante et ayant un besoin maladif qu'on fasse attention à elle, l'ignorance était la seule arme efficace dont on pouvait se servir pour l'atteindre. La colère l'amusait, c'est désespérant.
"Euh, pas vra..." Sydney n'eut pas le temps de répondre avec un naturel naïf à Ahmed sur son athéisme complet, James prit le relais en entourant sa taille avec son bras. "Quoi, j'ai dit une bêtise ?" avait-elle demandé en haussant un peu les sourcils. Ma pauvre Sydney, si seulement tu n'avais dit qu'une seule bêtise. Demandes donc à Ollister, il pourrait presque t'en faire une liste exhaustive. La seule religion à laquelle Sydney se conformait totalement, c'était la mode. Ses lieux de culte, c'étaient les boutiques haute couture. Ses divinités portaient les noms d'Anna Wintour, Gucci, Dolce & Gabbana, Jean-Paul Gaultier, et j'en passe... un sacré panthéon, quand on y pense. Quant à sa Bible personnelle, c'était Vogue. Voilà ! Comme quoi, la miss Khelos était bel et bien une fervente croyante, et pratiquante. D'ailleurs, elle aimait aussi rappeler qu'elle favorisait les bonnes actions. Elle participait activement à la relance de l'industrie textile... c'est une façon remarquable de dire qu'elle fait du shopping.

Lorsque Sydney revint après son propre tour d'inspection des lieux - ouais, même pas besoin d'un guide, Sydney fait toujours comme chez elle - en faisant claquer ses talons aiguilles, allumant même quelques hommes qui passaient par là avec sa démarche naturellement chaloupée. Ahmed était parti, dommage, elle l'aimait bien et espérait le revoir d'ici peu. Malgré quelques gaffes dont elle n'avait absolument pas conscience, la blondinette était ravie d'avoir fait sa connaissance, cet homme était charmant. Elle ne connaissait certes pas les coutumes polygames de ce pays, et c'était tant mieux... Sydney Satis Khelos n'est pas une femme parmi d'autres femmes. Elle est LA femme, point barre. Pour ça, elle était plus occidentale que jamais. En revenant donc vers l'Irlandais et son homme de main, la Bêta se colla entre eux, poussant Ollister d'un petit coup de bassin pour avoir de la place et pour le taquiner. Ou vraiment pour l'embêter, elle ne savait pas encore. En revanche, cela ne l'empêcha pas de lui accorder un immense sourire qu'il devait rêver de lui faire ravaler. "J'adooore tes amis, chou. Quand tu veux, tu m'en présentes d'autres, des princes aussi sympas !" A une époque, Sydney lui aurait demandé ça avec des idées plus ou moins catholiques derrière la tête... peu catholiques, à vrai dire. Mais maintenant qu'elle se sentait de plus en plus proche de Noah, c'était tout simplement pour faire des rencontres, sans plus. Par exemple, elle pourrait rentrer à San Francisco en disant qu'elle avait appris deux ou trois petites choses sur l'Egypte grâce à un prince natif de son pays. C'est tout. "Bon, c'est quoi la suite du programme ? Oh, je sais ! Il n'y a que deux chambres disponibles et comme j'ai pitié de mon pauvre petit Mac chéri, je partage une chambre avec lui pour qu'il ne soit pas tout seuuuul !!" ajouta-t-elle en tapotant une fois le bout du nez de l'intéressé avec son index. Attention, Sydney, il pourrait te mordre, l'animal. D'ailleurs, on aurait presque pu croire qu'il était en train de grogner. "Quand est-ce qu'on part pour retrouver ma mère ? Et toi, quand est-ce que tu pars à l'aventure pour aller dire "bonjour" à ton soi-disant ami...?" insista-t-elle en faisant un signe de guillemets avec ses doigts. Non, elle ne le croyait toujours pas, mais elle ne lui posait pas de question indiscrète pour autant. Pénible comme elle était et mesquine par nature, elle voulait simplement en rajouter une petite couche.
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MessageSujet: Re: L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney L'Egypte, c'est le pays des chats. || Sydney - Page 3 EmptySam 29 Sep - 14:11

« Toi, dire une bêtise ? Non. Non, jamais de la vie. » répondit James sur le ton de l’ironie en l’accompagnant à l’intérieur, pendant qu’Ollister était en train de prendre les mesures de Sydney d’un simple coup d’œil. Non, ce n’était pas pour lui confectionner un joli vêtement, ce qu’elle aurait certainement apprécié au vu des goûts du business man, mais pour que son cercueil soit à la bonne taille une fois qu’il l’aurait tuée. Et maintenant qu’Ahmed avait disparu de la circulation, elle recommençait la bestiole. Quelqu’un a une bombe insecticide ? Oui, du Tupic, ça ira très bien. « C’est un émir, Sydney. Pas un prince. Il est comparable à un roi, si tu préfères. » souligna James qui aimait toujours que l’on appelait un chat un chat. « Et il est déjà marié. » avait-il même continué en songeant, tout naturellement, que Sydney s’intéresse à son ami, non pas pour sa garde robe – un voile blanc et un turban, pas de quoi attiser l’intérêt de la jeune femme – uniquement pour obtenir de lui ses faveurs. Sexuelles et financières, au cas où vous n’auriez pas compris. En outre, James avait remarqué depuis quelques temps le rapprochement entre le britannique … comment s’appelait-il déjà ? Ah oui : Noah T. Clives, et l’Egyptienne. Mais de là à croire qu’ils puissent être plus proches que des amis, l’idée lui paraissait inenvisageable. D’une part, parce que Joe, oncle de la jeune femme, et meilleur ami – s’il avait bien tout compris – du britannique, aurait tôt fait de détruire une telle union – il l’avait prouvé au gala de charité – mais qu’en plus, et ce n’était pas là une question d’impolitesse que de l’avouer, ni d’un stéréotype, juste son unique opinion : ils n’allaient pas ensembles. Pas sur le plan physique, mais bien au niveau de leurs personnalités diamétralement opposés. Noah paraissait être quelqu’un de calme, solitaire ou aimant la solitude, sociable sans être populaire, doux comme un agneau, un peu naïf quoiqu’il suspectait que cet aspect de son caractère ne soit qu’une façade, et surtout, plus âgé et donc, plus expérimenté que la Bêta. Sydney elle, était fêtarde, aimait jouer et manipuler les gens, était populaire du fait de son caractère par trop désinvolte et frivole par moments, et n’hésitait pas à vous sauter à la gorge si vous osiez faire une minuscule tâche sur sa robe. Bref, pour que ces deux là se trouvent, il y avait tout un monde à franchir.« QUOIII ? » La réaction d’Ollister, occupé à trifouiller son portable ne s’était pas faite attendre. Yeux ronds, regard noir et limite paniqué, il avait aussitôt attrapé le bras de James pour l’obliger à l’écouter, sans lâcher Sydney une minute des yeux, au cas où elle lui ferait encore un mauvais tour, mission Team Rocket Powa ! « Alors ça, c’est HORS DE QUESTION ! Tu m’entends James !? Tu te débrouilles, je dormirais avec les chameaux s’il le faut, mais je refuse d’être dans la même pièce que cette … furie. Ne le prenez pas mal, la franchise a toujours été ma principale qualité. » ajouta t-il dans un même temps avec un sourire blasé au possible. « Je pense, qu’elle plaisante. » souligna alors James en se retenant de peu de ne pas rigoler devant l’effroi évident de son agent. Ce qui aurait été franchement drôle aurait été de suivre la proposition de Sydney. Le problème étant qu’il n’en resterait plus qu’un dans la chambre le lendemain matin. « Ah mais moi je ne plaisante pas. Et puis … » Regard langoureux et sourire carnassier. « …elle est enceinte. Et donc, a priori, sauf si le père a déjà pris le large, ce qui ne m’étonnerait absolument pas soit-dit en passant … » Ce qu’il pouvait être horrible parfois. « …mariée ou sur le point d’être casée. Donc, ce ne serait vraiment pas de très bon goût de dormir dans la même chambre qu’elle. Tu imagines si les médias venaient à découvrir que tu as partagé le lit d’une future mère ? Je n’ose imaginer la réaction de tes proches. » « Ollister, si tu as quelque chose à dire, je suis tout oui. » Et de retrouver son sourire en se plaçant à son tour entre Sydney et James, lui lançant un regard meurtrier au passage dans le cas où elle s’aviserait encore de les séparer de son popotin. « …hum, j’y viens, j’y viens. Je me disais donc que la meilleure solution pour tout le monde, serait que Sydney dorme dehors. Mais je sais que tu vas refuser, donc, dans une chambre, et que tous les deux, nous dormions dans l’autre chambre. » Sur le coup, James avait gardé le silence, observant pendant une seconde à peine son agent, avant d’éclater d’un rire grave. « Ollister, combien de fois t’ais-je répété que je n’étais pas gay ? » Voilà Sydney, maintenant tu es au courant. « Mais moi non plus ! Et je ne vois pas quel est le rapport, de toutes façons. » Ben voyons, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. « Le rapport ? Je n’ai pas envie de découvrir que j’ai été violé le lendemain matin, voilà le rapport. » grogna James en se dirigeant vers leur chambre, sous le regard incrédule de son ami. « Tu insinues que … ? Oh, voyons James, je n’oserai jamais ! » C’est ça, et moi je veux devenir un fer à repasser. « Donc, ce gel lubrifiant que je t’ai vu mettre dans ta valise, à côté des préservatifs, c’est pour la décoration, je présume ? » Faisant mine d’être scandalisé, Ollister ouvrit la porte de la chambre, galanterie oblige, afin de les laisser passer les premiers, avant d’y entrer à son tour. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. Tu es si méfiant, O’Malley. Il va falloir que tu apprennes à faire plus confiance aux gens qui te sont proches. » Avant d’ajouter, dans un murmure quasi-inaudible. « …et puis tu vois au moins, que je suis digne de confiance. Je sors toujours couvert. » « Je dormirai avec Sydney. » Et de lui dire en souriant. « Je te laisserai le lit, ne t’en fais pas. Je prendrai le canapé. »Plus tard, alors qu’ils étaient toujours en train de visiter les chambres, Sydney reprit la conversation. Plus sérieuse cette fois. « Demain matin, si cela te convient. On ira d’abord trouver ta mère. Je m’occuperai de mon…. ‘ami’ plus tard. » poursuivit James en gardant un visage tout à fait neutre, quoique son regard ne puisse tromper personne quant à l’animosité qu’il ressentait vis-à-vis de ce soit disant ‘ami’.
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