Entendre Edward lui demander de façon si idiote si elle « déconnait » fit bien de la peine à Maria considérant alors si peu les craintes de la brunette pourtant tellement réelles. Il était sans doute idiot de la part de Maria de douter des « envies » de son compagnon vis-à-vis d'elle, seulement comme le lui avait expliqué Gwenaëlle, pour une femme qui se trouvait dans l'attente d'un enfant, c'était finalement tout ce qu'il y avait de plus normal. Maintenant, le simple fait qu'Edward prenne avec si peu de sérieux les peurs de Maria, il ne fallait pas abuser non plus, si elle lui avait dit avec un tel sérieux, c'était forcément que cela l'était à un moment donné, et ce moment était maintenant ! Haussant alors un sourcil en l'écoutant, Maria eut envie de pousser un soupir qu'elle retint finalement, ne voulant pas qu'il pense qu'elle le trouvait complètement ignorant non plus, ça n'était pas cela, c'était seulement qu'elle aurait préféré qu'il la prenne au sérieux pour la simple et bonne raison qu'elle l'était.

« Je n'ai jamais été aussi sérieuse à vrai dire, mais je suis ravie de voir que tu prennes cela à la rigolade. Après tout, ma grossesse, les changements que subit mon corps ne sont que supercheries, tout le monde le sait bien. »

Maria avait finalement était piquée au vif, et il reprit de plus belle en lui disant tout bonnement que c'était tout à fait stupide de penser ces choses-là. Mais ça semblait tellement facile pour Edward dans un sens. Ce n'était pas lui qui devait porter cet enfant qui serait le leur. Ce n'était pas lui non plus qui devait subir les nausées subites que l'on dit matinales mais qui durent finalement toute la journée. Ce n'était pas lui qui devait s'acheter de nouveaux vêtements à cause de sa prise de poids de plus en plus voyante. Ah non, en effet, tout cela, il ne le vivait pas.
De plus, il était déjà le père parfait, dont tous les gamins rêvent, alors évidemment, monsieur ne paniquait pas franchement à l'idée de l'arrivée de ce bambin. Bien-sûr, il l'avait déjà vécu tout cela ! D'une facilité – navrante – en somme pour Edward.

« Ce n'est pas n'importe quoi, non Edward. J'ai peur, d'accord ? Tous ces changements m'effraient, je ne les comprends pas, je ne les contrôle pas surtout. Est-ce que tu vois maintenant que mes craintes sont bel et bien réelles, qu'elles ne viennent pas en simple guise de « salut je veux faire chier mon monde ! » ? J'ai les sens qui sont mis en éveil, évidemment tu m'attires toujours autant, et ton fils fait tout pour que j'ai d'autant plus envie de toi, mais il n'y a pas que cela malheureusement. J'ai les nerfs à fleur de peau, et bien que ta sœur me dise que ce soit normal, je ne trouve pas cela normal. »

En fait, elle en avait gros sur le cœur et aurait simplement souhaité que son compagnon la réconforte, la rassure. Oh elle le contredirait en lui disant que c'était facile pour lui qui avait déjà vu une femme enceinte et vécu avec, mais au moins, Maria se sentirait mieux car il serait là et la consolerait.

« Je n'ai jamais été aussi sérieuse à vrai dire, mais je suis ravie de voir que tu prennes cela à la rigolade. Après tout, ma grossesse, les changements que subit mon corps ne sont que supercheries, tout le monde le sait bien. » Un soupir s'échappa de mes lèvres. Pourquoi s'énervait-elle ainsi ? Je n'avais pas pour projet de la vexer en disant cela. Ça me paraissait tellement stupide en même temps qu'elle se trouve laide et non désirable. Elle était enceinte. Qu'espérait-elle ? Garder sa ligne tout au long de la grossesse ? S'est-elle dit une seule fois en voyant une femme enceinte dans la rue « C'est trop moche de telles formes ! » ? Je suis sûr qu'elle l'aurait trouvée particulièrement belle et charmante. Et bien, là, c'est pareil. Maria a un potentiel monstre, donc qu'elle se plaigne de son physique pourrait en faire rager plus d'une, ça, c'est certain. Je ne répondais cependant pas pour le moment, me contentant de l'écouter.

Apparemment, elle avait besoin de soutien, que je la réconforte même si ça me paraissait étrange, surtout à ce niveau là. Oh, bien sûr, on répétera toujours quelque chose du genre : « Oui, mais ce n'est pas toi qui porte l'enfant. ». En attendant, les hommes n'y peuvent rien s'ils ne peuvent pas être enceints. Si on avait le choix, peut-être qu'on ferait des relais avec les femmes pour les aider, je n'en sais rien. Mais on est fait ainsi. Ce sont les femmes qui portent l'enfant. Dommage pour elles, mais personne n'a encore trouvé la solution à ce problème.

Elle m'expliqua par la suite qu'elle avait toujours aussi envie de moi et ça, sincèrement, ça me donna l'impression qu'un poids énorme venait de quitter mes épaules. Ouf ! Ça me rassurait. Bien évidemment, j'évitais d'afficher un large sourire, sinon, elle allait croire que son mal être ne m'intéressait pas, ce qui, dans le fond, n'est pas du tout le cas. Je me retenais donc, me contentant de la regarder dans les yeux. Quand elle eut terminé, je hochais vaguement la tête en signe d'approbation, puis je fis un pas vers elle. Mes mains agrippèrent les siennes et je l'attirais tout contre moi, tandis que mes bras puissants enroulaient son corps avec une grande tendresse alliée à de la protection. Mes lèvres se déposèrent sur sa joue, afin de chuchoter à son oreille : « Quand tu vois des femmes enceintes dans la rue, tu les trouves laides à cause de leurs formes ? Toi, c'est exactement pareil, à la seule différence, tu es encore plus charmante et délicieuse que toutes les autres. »

Je reculais un instant la tête et lui adressais un beau sourire en coin. Néanmoins, je la gardais dans mes bras. Je savais qu'elle ne pouvait que bien s'y sentir. « Quoi que je te dise, tu ne changerais pas de point de vue. Mais c'est normal que tu ais peur, chaque future maman passe par là. Pourtant, si ça peut te rassurer, j'ai toujours très envie de te faire l'amour et ça, au moins deux fois par jour. » Nouveau sourire en coin. Je lui volais un doux baiser. « Tu crois quoi ? Edward Junior est toujours très poli. Quand il voit Maria junior, il se lève directement pour lui souhaiter la bienvenue. » Léger rire. Je la resserrais doucement contre moi. Ma tête se cala contre la sienne. « Je t'aime, je te désire. Tu pourras croire ce que tu veux, ces derniers temps, j'ai cru que c'était toi qui ne me trouvait plus à ton goût. »

Bon, d'accord. Ses craintes étaient complètement idiotes, mais elles étaient apparemment pourtant bien fondées et normales. Gwenaëlle le lui avait bien dit « C'est normal que tu aies peur de ne pas être parfaite de ce côté-là avec Edward, ne t'en fais pas Maria, il suffit de lui en parler même si ça peut paraître difficile. » donc Maria voyait ses craintes comme quelque chose d'on ne peut plus normal, bien que très effrayant. Cependant, maintenant qu'elle lui avait dit la vérité, Maria se sentait encore plus idiote qu'avant, et il ne se fit pas prier pour lui faire comprendre qu'elle se faisait des illusions. Il l'aimait et la désirait toujours autant. Certes. Mais cela n'empêchait pas le fait qu'elle avait peur, peur de le décevoir, tout simplement.

« Mais Ed... »

Se laissant embrasser par son compagnon, la brunette ferma finalement les yeux en appréciant le contact des lèvres de l'homme contre les siennes. Mon dieu, c'est comme si elle avait presque oublié avant maintenant la douceur de ses lèvres. Ne rouvrant pas les yeux tout de suite, la brunette écouta alors son compagnon lui avouer le fait que ces derniers temps il avait eu peur que ce soit elle qui ne veuille plus de lui. Vous parlez d'un quiproquo vous.

« Je t'aime. »

Murmura t-elle à l'oreille de son homme avant de placer ses deux mains sur les joues d'Edward, et de l'embrasser, les yeux toujours fermés soit dit en passant. De cette façon, c'était comme si elle avait la possibilité d'encore mieux ressentir les choses. Ne dit-on pas que la meilleure manière de ressentir les choses ait d'avoir les yeux clos pour éviter ainsi de se concentrer sur autre chose que sur ce que l'on vit ? Et bien voilà la raison première qui faisait qu'elle avait décidé de fermer les yeux. Bref.

J'espérais faire prendre conscience à Maria qu'elle se trompait réellement à ce sujet là. Je ne pouvais même pas comprendre comment elle pouvait avoir de telles pensées. Elle est d'une beauté phénoménale et je ne dis pas ça uniquement parce que je suis tombé amoureux d'elle à un point assez étrange. Elle est, en toute sincérité une des plus belles femmes que je n'ai jamais vu. Si elle était actrice ou chanteuse connue, elle ferait, à mon avis et sans aucun doute, le bonheur de ces hommes qui passeraient leur temps devant la télévision pour pouvoir se rincer l'œil. Sa beauté m'hypnotise à chaque fois qu'elle entre dans mon champs de vision. Que ça soit au réveil, les cheveux ébouriffés, le visage marqué par la fatigue, ou bien pendant la journée, dans l'enceinte de l'université, dans une tenue à la fois stricte et terriblement glamour, elle met tous mes sens en éveil. Je sais que je ne suis pas le seul à être ainsi touché par son charme et par sa beauté. Combien d'hommes se retournent dans la rue quand ils la croisent ? Elle ne fait peut-être pas attention, mais moi, je le vois très bien. On la regarde avec envie, avec un beau sourire, on aimerait pouvoir lui parler, on me lance quelques regards assassins ou désespérés. Et je ne parle même pas des étudiants qui clament haut et fort avoir la directrice la plus sexy des États-Unis et peut-être même plus. Mais ça, elle l'ignore totalement. Encore, si elle n'était pas très gâtée par la nature physiquement, je pourrais comprendre qu'elle se pose des questions et encore... mais ce n'est pas le cas. Elle me fait penser à ses bombes qui lancent à chaque fois des : « Pfff, je suis trop moche. » ou bien des squelettes dire à longueur de journée : « Je suis grosse ! ». La plupart tiennent ce genre de propos pour qu'on leur garantisse le contraire. Sincèrement, cette attitude m'énerve. Maria sait très bien que je la trouve très agréable physiquement, et si elle ne me croit pas, je peux aussi aller dans le vulgaire en m'écriant bien fort : « Mais putain ! Tu me fais bander ! ». Mais ce n'est pas mon genre. Après elle peut continuer à se plaindre, mais qu'elle n'espère pas que je lui répèterais mille et une fois qu'elle n'a aucun soucis à se faire, car dans le fond, elle connait mon point de vue.

Et alors qu'elle émettait une légère contradiction avec un « mais », je m'approchais d'elle et déposais mes lèvres contre les siennes pour la faire taire deux minutes. Ce geste sembla marcher, car elle profita de ce baiser pour y répondre. Mes mains glissèrent dans son dos. C'était agréable. Néanmoins, elle décolla un instant sa bouche de la mienne pour me chuchoter un « je t'aime. » qui me fit sourire. Oui, il ne me faut pas grand chose de sa part pour être touché. « Je t'aime encore plus. », lui lançais-je avec amusement et malice, alors que nous partagions un nouveau baiser. Le bout de ma langue venait à l'encontre de la sienne, je mordillais sa lèvre inférieure avec une certaine sensualité. Oui, j'adore mordiller tout ce que je vois chez elle. Sa langue, sa lèvre, son menton, ses hanches, son cou, sa peau en général. Souvent, ce comportement de ma part la fait rire.

Je me montrais un peu plus avenant dans mes gestes, car ce baiser éveillait mes sens et j'avais également envie de lui faire comprendre que je n'étais pas insensible à son charme. Comment pouvait-elle en douter après toutes les avances que je pouvais lui faire ? Quoi qu'il en soit, mes mains descendirent jusqu'à ses fesses plus volumineuses que de coutume, mais tout de même très intéressantes. Je l'attirais sur le lit, sans cesser de l'embrasser. Mes doigts remontèrent, jusqu'à ce que je caresse un de ses seins tout en embrassant avec passion et sensualité son cou. Ma respiration se faisait déjà haletante, alors que je bataillais avec les boutons de ma chemise qu'elle portait présentement en guise de pyjama. Ça lui donnait un air encore plus sexy. Et quand je réussis à l'ouvrir, mes lèvres descendirent sur son corps. Sa peau était d'une douceur incroyable. Et alors que mon visage s'approchait à un endroit propice alors que je la sentais doucement gigoter sous moi, quelqu'un tapa contre la porte, me coupant dans mon élan. Maria et moi nous observèrent dans les yeux, sans bouger.

« Papa ! » Je fronçais les sourcils, quelque peu énervé et exaspéré par la situation. Pourquoi arrive-t-il toujours quelque chose quand je suis dans le feu de l'action ? J'hésitais un instant. Peut-être que Seth allait vite abandonner. Faites qu'il parte et que je puisse reprendre ce que j'ai commencé... Ainsi, je continuais d'embrasser l'intérieur des cuisses de Maria avec espoir. Je la sentais frémir sous mes caresses et ça, c'était une sensation très agréable. « Papa ! Tu dors encore ?! T'avais dit qu'on ferait une partie de Basket aujourd'hui ! » Je lâchais un léger grognement. Me levant alors du lit en sachant pertinemment qu'il ne lâcherait pas prise aussi facilement, je laissais à la brunette l'occasion de reboutonner la chemise. Quand ce fut fait, j'ouvrais la porte pour trouver la petite tête enfantine de mon fils, l'air boudeur, les bras croisés contre son torse. « Si tu fais cette tête là, tu vas jouer tout seul, crois moi. » Oui, je n'aimais pas particulièrement que Seth arbore cette moue d'enfant capricieux alors qu'il ne l'est pas du tout. Je n'avais qu'à lui lancer un regard sévère pour qu'il arrête très rapidement. Un soupir s'échappa de ses lèvres, puis il opta pour le visage triste, les yeux dignes du Chat Potté dans les dessins animés Shrek. Ce môme m'énerve, vraiment... ! Je le prenais dans mes bras et il passa rapidement les siens autour de mon cou, enfonçant son visage dans celui-ci. « S'il te plaît mon papa chéri que j'aime à la folie... », lâcha-t-il avec désespoir. Soupir de ma part cette fois-ci. « Ok. » Rapidement un large sourire se dessina sur son visage. « Super ! »

Je le redéposais sur le sol, alors qu'il filait vers Maria en courant. Sautant sur le lit, il passa derrière la brunette et enroula ses petits bras autour d'elle pour lui faire un câlin et l'embrasser sur la joue. « Salut ! » Oui, Seth était particulièrement attaché à elle, Jade aussi, même si elle le montrait un petit peu moins. Mon regard bleu azur observa la scène. Fin sourire. Très touchant. Puis, aussi rapidement qu'il était venu, il sauta du lit et reparti en courant, en bon hyperactif comme son papa. Mais juste avant, il se stoppa net à ma hauteur, reniflant bruyamment. Petite grimace sur son visage angélique. Il leva ses yeux bleus vers moi. « Papa, tu devrais aller prendre une douche, tu chlingues ! » Han ! Quel petit enfoiré ! Je fronçais les sourcils et fis un seul pas en avant, ce fut assez pour qu'il file comme une flèche en dehors de la chambre en riant. Et bien oui, je reviens d'un footing, c'est normal que je ne sente pas la rose.

Me retournant vers Maria, avec une expression mi-amusée, mi-exaspérée sur le visage, je restais un instant à l'observer. « On leur donne la vie et c'est comme ça qu'ils nous remercient. Ah les gosses ! Regarde ce qu'il t'attend. Tu vas vite y prendre goût... ou pas ! » Léger sourire en coin. Bien sûr, je la taquinais. Elle sait mieux que quiconque que j'aime mes enfants plus que tout au monde et que je ferais n'importe quoi pour eux, comme me sacrifier ou bien tuer, et ce, sans l'ombre d'une hésitation. Ils sont une des mes raisons de vivre et ça, même si parfois, je me passerais volontiers de leur présence pour rester en amoureux avec la brunette. Et oui, c'est ça aussi d'être parents. Le manque d'intimité se fait très vite ressentir et je ne savais pas encore comment nous allions le gérer. Tout sera nouveau pour Maria. Elle risquait de se trouver plus mère que femme. Plus mère qu'épouse ou amante. Ça me déprimait un peu comme idée, mais c'était dans l'ordre des choses. C'est ainsi. On ne pourra faire l'amour que dans son bureau désormais !

Je m'approchais de nouveau d'elle et lui volais un baiser. Petite grimace. « C'est vrai que je pue, il faut que j'aille me doucher là, c'est urgent... »

Finalement, peut-être n'était-il pas trop tard pour se rattraper. Peut-être avaient-ils (elle ?) encore la possibilité de se rattraper dans leurs erreurs bien que totalement involontaires. Oui, peut-être. Peut-être pourrait-elle sentir les doigts doux et professionnels de l'homme qu'elle aimait parcourir son corps alors comme embrasé par cet assaut d'envie qui les submergeait finalement. Peut-être avaient-ils malgré tout le temps de se donner charnellement l'un à l'autre sans penser au reste, que ce soit aux enfants, aux parents, aux frères et sœurs, à demain... Et si, au bout du compte, tout ceci leur était permis ? Maria en rêvait secrètement depuis un petit bout de temps, seulement, morte de peur de décevoir grossièrement son compagnon au vu des changements de son corps, elle avait préféré passer un tissu sur ses désirs – parfois les plus fous – et alors penser à autre chose qui, bien que beaucoup moins attrayant, serait quelque chose qui serait alors en mesure de l'occuper, ou plus exactement d'occuper assez longtemps son esprit pour qu'enfin, l'envie cesse et que la vie reprenne son court.

Et en effet, cela arriva. Les doigts doux et professionnels d'Edward trouvèrent doucement refuge le long de son corps alors en soif de plaisir, ses lèvres partirent ensuite à la conquête identique de celle de ses doigts et Maria fondit. D'accord, maintenant elle savait, elle comprenait. Il avait toujours envie d'elle, toujours. Il venait de lui redire. Ainsi, pourquoi devait-elle se faire des frayeurs ? C'était absurde, et finalement, après bien des minutes de « J'ai raison ! » « Non, c'est moi ! », elle capitula et accepta l'indéniable.

Mais bien évidemment, comme un bonheur n'arrive jamais seul, nos deux – très – futurs mariés ne tardèrent pas à être brutalement coupés dans leur élan pourtant si enivrant. Les yeux jusqu'à présent fermés dans l'espoir de profiter encore mieux de chaque instants aux côtés de son compagnon, la brunette qu'était Maria ne tarda pas à rouvrir ses deux beaux yeux gris-vert bien obligée d'admettre qu'ils allaient malheureusement devoir remettre cela pour la simple et bonne raison que les obligations parentales d'Edward se faisaient présentement entendre et rappelaient à l'ordre l'homme qu'il était. Bien que déçue, il fut bien entendu hors de question pour Maria d'empêcher son compagnon de s'occuper de Seth, son petit bonhomme adoré comme il disait parfois. Rares étaient les jours où Edward se permettaient ce genre de niaiseries, excepté lorsqu'il s'agissait des enfants qui étaient évidemment tout aux yeux de l'homme. Quoi de plus normal...

Se rhabillant alors, aussi légèrement qu'au départ, Maria ne tarda pas à être assaillie par un petit bonhomme qui vînt l'embrasser brièvement mais suffisamment tendrement pour que le bonheur de voir les enfants de son compagnon lui revienne à son bon souvenir. Elle esquissa alors un sourire en entendant l'enfant se plaindre de l'odeur de son paternel. Et boom. Dommage Edward. Se laissant par la suite embrasser avec toujours énormément de tendresse par l'homme qu'elle avait accepté d'épouser d'ici quelques mois, Maria sourit contre le visage de ce dernier en l'entendant à son tour parler. Les hommes.

« File. »

Le voyant alors partir vers la sortie de la chambre, Maria lui chuchota un « Je t'aime. » qui valait finalement tout l'or du monde.


Fin.