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| I remember yesterday when I hoped I'll adopt her | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 17 Oct - 20:14 | |
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Son attitude avait été absolument idiote, et Maria s'en rendait bien compte, voilà pourquoi elle décida après quelques minutes de rentrer dans la maison et d'aller s'excuser auprès de son compagnon. Pensant qu'il était encore dans la cuisine ou bien dans le salon, elle fut quelque peu surprise de l'entendre au téléphone...et pas avec n'importe qui en plus, il était au téléphone avec Sarah ! Et ils parlaient de leur passé, génial, tant qu'à faire, vas-y Edward enfonce le couteau dans la plaie tu as bien raison, Maria avait tellement besoin de cela en ce moment. Espèce d'abruti fini qu'il était parfois ! La boule au ventre, la gorge lui faisait soudainement affreusement mal, Maria fonça comme une furie dans sa chambre pour prendre sa veste de travail, ensuite elle ressortie, prit ses talons hauts, les passa en un coup de cuillère à pot comme on dit et prit sa mallette de travail ainsi que ses clefs. Puis, en quittant la maison, elle claqua la porte de la maison comme cela n'était pas permit. Edward avait raccroché mais qu'importe, elle ne voulait surtout pas le voir. Cet imbécile ne comprenait rien, rien et rien du tout ! Dire qu'elle l'avait ménagé en lui cachant les risques de sa grossesse ! Trop bonne, trop conne comme on dit si bien. Ah oui, pour être conne, Maria battait des records présentement. Ce n'était vraiment pas croyable ça. Ce ne fut qu'une fois dans sa voiture que la brunette se rendit compte qu'elle avait oublié son téléphone portable dans la chambre.
« Et merde !! »
Lâcha t-elle au volant de sa voiture. Ah géniale la journée ! Elle commençait vraiment bien, il fallait dire ce qui était. Elle aurait encore mieux fait de rester couchée aujourd'hui. Oh oui. Posant la tête contre le pose tête de son siège, la brunette ferma les yeux pensant de cette manière empêcher les larmes de couler, mais ce fut malheureusement trop tard. Son mascara commençait déjà à marquer ses joues. Cela lui apprendrait à ne pas avoir acheter un mascara waterproof. Passant ses deux mains sur ses cheveux, elle ôta d'un seul coup l'élastique qui les maintenait en une queue de cheval haute. Autant avoir les cheveux détachés, ses larmes se verraient un peu moins. Mais seulement un peu. Quelle imbécile elle devait faire en ce moment, installée au volant de sa voiture, pleurant comme une madeleine ôtant de cette manière tout son maquillage à peine posé, pensant déjà aux risques d'hospitalisation dont elle allait certainement être l'actrice principale d'ici quelques semaines et tout ça...tout ça avec le fait que son compagnon pense à sa première paternité sans même prendre conscience du mal que cela pouvait lui faire. D'accord, Maria n'avait aucune raison de paniquer, mais ça, c'était ce qu'il croyait car il n'était au courant que de la moitié des faits. Maria n'avait pas été en mesure de lui dire qu'elle risquait gros au vu de son âge et de ses antécédents médicaux. Comment voulez-vous qu'elle en vienne à lui dire « Chéri, tu vas être papa si j'arrive à aller au bout de cette grossesse, par contre, je ne suis pas certaine qu'il soit bien prudent de t'engager avec moi au vu des risques... » Non, elle ne pouvait pas lui dire ça de cette manière. Alors elle s'était tout simplement tût.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 17 Oct - 20:41 | |
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Nouveau claquement de porte, ce dernier encore plus violent que le précédent. Maria avait dû entendre la conversation et l'avait mal prise. Ainsi, elle s'était dépêchée de prendre ses affaires afin de partir de la maison comme une furie, sans même me dire au revoir, sans même me dire à quelle heure elle comptait rentrer. Elle était complètement énervée contre moi et son comportement m'exaspérait au plus haut point. Rah ! Ça m'énerve ! Pourquoi les femmes sont aussi compliquées et fatigantes ?! Si seulement j'avais pu être gay, ça aurait certainement été plus simple. Je restais immobile un instant, fulminant dans mon coin, les joues rougies par la colère. Je tentais de garder mon calme, de positiver. Si c'était comme ça jusqu'à la fin de sa grossesse, on aller se fendre la gueule... c'est moi qui vous le dit !
Je finis par me lever du canapé pour la seconde fois. Je m'inquiète un peu à l'idée qu'elle ait pris la voiture dans cet état là. Ainsi, je prenais mon téléphone portable et décidais de l'appeler. Surpris, j'entendis sa sonnerie non loin de moi. Et merde ! Elle a oublié son cellulaire ici. C'est ça de partir en trombe... Je prenais l'objet dans les mains et soupirais. C'est dans ce genre de moments que je serais sur le point de craquer, d'aller au tabac du coin pour m'acheter un paquet de cigarettes et fumer... Oh bon Dieu ! C'est idée me faisait saliver d'envie. Pourtant, je ne devais pas céder à la tentation. Oui mais bon, Maria ne m'aide franchement pas avec ses sautes d'humeur !
Soudain mes yeux bleus se posent à la porte fenêtre et je vois qu'elle n'est toujours pas partie. En effet, elle est dans la voiture, visiblement désemparée. Je fronce les sourcils. J'arrive à distinguer le fait qu'elle pleure. Les hormones mon Dieu... Je n'ai pas envie qu'elle conduise dans cet état. Et puis, il lui faut son téléphone portable. Sans une seconde d'hésitation, je sors de la maison. Je suis en T-shirt et les poils de mes bras se voient hérissés légèrement au contact du vent froid. L'automne arrive à grands pas. Je me dirige donc vers la voiture, ouvre la portière côté passager et m'y installe sans un mot. La chaleur de l'habitacle est bien plus agréable que l'extérieur. Silencieusement, je lui tends son téléphone portable. « Tu as oublié ça... », sont les seuls mots qui sortent de mes lèvres.
Mes yeux bleus se posent sur elle un instant, afin de l'observer. Je me mordille la lèvre inférieure. Même si je n'estime pas être en tord, je m'en veux tout de même un peu de l'avoir mise dans cet état. J'ai beau me répéter que c'est elle qui donne trop de valeur à de si petites choses, je ne peux m'empêcher de culpabiliser. Je déteste la voir pleurer. Mais que voulez-vous ? Maria est aussi fragile que forte. Oui, très paradoxale. La brunette est paradoxale en elle-même. Une des raisons pour lesquelles j'ai parfois un mal de chien à la comprendre, elle ou bien son comportement. « Ne me dis pas que tu pleures pour si peu... », lui lançais-je sur un ton bas et calme. Si je me fais gifler, je serais en mesure de dire que pour elle, ce n'est pas « si peu ».
Je ne cesse de l'observer. « Explique moi concrètement ce qu'il ne va pas. S'il te plaît Maria... » Je me gratte l'arrière de la tête, visiblement nerveux. Cette conversation risque d'être longue et peu agréable, mais au moins, tout ceci sera régler.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 17 Oct - 21:29 | |
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Mais comment pouvait-elle lui dire la vérité ? Lui dire qu'elle avait malheureusement peu de chance d'aller au bout de sa grossesse sans que sa vie ou celle de leur enfant soit mise en danger ? Maria tenait beaucoup trop à Edward pour lui faire cette révélation, il serait tellement mal par la suite, non vraiment, Maria tenait beaucoup trop à lui pour lui faire une chose pareille. Bien que, le connaissant, Maria savait qu'il n'apprécierait guère le fait qu'elle lui ai caché les risques qu'elle encourait avec cette grossesse. L'entendant alors lui demander de s'expliquer, la brunette ne voulant surtout pas croiser son regard tourna volontairement la tête vers la fenêtre de sa portière.
« Rien, j'ai simplement l'impression que cette grossesse ne va pas être de tout repos. Excuse-moi pour tout à l'heure, c'était tellement idiot de ma part. C'est normal que tu fasses référence à la grossesse de Sarah. »
Prenant sur elle pour se montrer forte et ne rien laisser paraître à son compagnon, la brunette tourna ensuite la tête vers Edward et lui sourit faussement, comme si cela pourrait exceptionnellement la sortir de la panade, bien qu'elle voit difficilement comment elle allait pouvoir cacher bien longtemps son état de santé à l'homme qu'elle aimait. Il lui faudrait faire divers tests médicaux assez souvent pour s'assurer que tout allait bien et que le bébé et elle ne risquaient rien, il lui faudrait peut-être aussi faire quelques séjours à l'hôpital si les choses ne se passaient pas exactement comme prévu. Comment annoncer ça à Edward ? Il fallait qu'elle le protège, il fallait qu'elle le ménage et qu'elle ne l'inquiète surtout pas. Elle l'aimait beaucoup trop pour vouloir lui faire du mal, et elle lui en ferait forcément en lui annonçant les risques qu'elle encourait dorénavant.
« J'ai...tout simplement eu un peu peur que tu ne te dises que les choses étaient plus faciles avec Sarah, c'est tout con...les hormones je pense. Ne t'en fais pas. »
L'embrassant brièvement sur le joue gauche, elle le gratifia d'un sourire toujours aussi faux mais qui se voulait vrai pour rassurer l'homme. S'il savait combien elle était terrifiée autant qu'elle pouvait être heureuse d'être dans l'attente de cet enfant. Un paradoxe, encore un, dans la vie de la brunette, que voulez-vous, elle était comme ça. C'était du Maria O'Berkeley tout craché ça, bien que, pour le coup, elle ne l'ai nullement souhaité.
« Ne t'en fais pas. Ça va me passer. Tu me connais, je suis un peu étrange parfois. »
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Lun 18 Oct - 20:19 | |
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« Rien, j'ai simplement l'impression que cette grossesse ne va pas être de tout repos. Excuse-moi pour tout à l'heure, c'était tellement idiot de ma part. C'est normal que tu fasses référence à la grossesse de Sarah. » Ce n'était pas l'unique raison de son état. Ce qui me mettait la puce à l'oreille ? Le fait qu'elle tourne la tête en disant cela. Si elle était totalement franche avec moi, elle n'aurait pas hésité une seule seconde à me regarder dans les yeux. Je fronçais un instant les sourcils. Mais que se passait-il à la fin ? J'avais l'impression d'être à côté de la plaque, qu'on était en train de me cacher quelque chose d'une certaine importance. Je sens ce genre de cachoteries, mais je serais incapable de les deviner. Si seulement elle pouvait y mettre du sien également... Finalement elle tourna la tête pour m'observer. L'expression sur son visage sonnait faux. Je la connaissais comme si c'était moi-même qui l'avait faite. Je devais avouer que son sourire paraissait presque réelle et n'importe qui la connaissant vaguement ou pas du tout n'y aurait vu que du feu. Ce n'était pas mon cas. Je la regardais donc dans les yeux et lui demandais silencieusement un peu plus d'explications.
« J'ai... tout simplement eu un peu peur que tu ne te dises que les choses étaient plus faciles avec Sarah, c'est tout con... les hormones je pense. Ne t'en fais pas. » Nouveau froncement de sourcils. Et ben voilà, moi aussi je l'avais cette ride du lion. Qu'est-ce qu'il lui prenait de douter comme ça de tout et de rien ? Maria se pose et se posera toujours beaucoup trop de questions. À croire qu'elle n'a pas confiance en elle. Comme si... comme si j'étais un dieu et qu'elle avait peur de ne pas être à la hauteur. Qu'elle ne me mette pas sur un piédestal. J'étais loin d'être parfait. Et, au contraire, dans ma tête, c'était moi qui avait une chance énorme d'avoir le droit à l'amour d'une femme comme elle. Elle mérite pourtant mieux. Mais que voulez-vous ? L'amour ne se contrôle pas. « Ne t'en fais pas. Ça va me passer. Tu me connais, je suis un peu étrange parfois. », termina-t-elle après m'avoir donné un baiser sur la joue. Je restais assez sceptique et cela se voyait assez aisément. Un soupir s'échappa derechef de mes lèvres.
« Arrête de t'inquiéter pour si peu. Je ne t'ai jamais comparée à Sarah et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Vous êtes deux femmes totalement différentes. Elle est mon passé. Toi, tu es mon présent et mon futur. Mets toi ça dans la tête. » Je venais de lui avouer cela tout en la regardant dans les yeux. Il fallait qu'elle reprenne confiance en elle. Quelque part, cette attitude me vexait. En effet, son doute relevait-il du fait que je ne lui prouve pas assez l'amour que j'éprouve pour elle ? Lui donnais-je l'impression que j'étais avec elle par dépit et que je préférais cent fois ma relation avec Sarah ? Si c'était le cas, j'étais un très mauvais compagnon... « Et puis, comment veux-tu que je trouve ta grossesse difficile ? On ne le sait que depuis hier. Et sincèrement... tu n'as pas besoin d'avoir un gamin dans ton ventre pour qu'on se prenne la tête. », je lui adressais un bref sourire amoureux.
Néanmoins, quelque chose continuait de me chiffonner. Je savais qu'elle ne me disait pas tout et ça me rendait fou... « Il y a autre chose que tu ne veux pas me dire. Je le sais. Après qu'est-ce que c'est, je t'avoue que j'aimerais bien le savoir... » Elle n'allait peut-être pas vouloir me le dire. Ou bien me le dira-t-elle peut-être plus tard ?
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 19 Oct - 3:37 | |
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On dit bien souvent que le cœur et la conscience ne font jamais la paire. C'était exactement cela en ce moment pour Maria qui hésitait entre dire la vérité à l'homme qu'elle aimait, à savoir qu'il y avait bien plus de risques qu'il ne pouvait le penser au sujet de cette grossesse. Il était tellement heureux depuis qu'elle lui avait annoncé qu'elle attendait un enfant...qui était-elle pour oser penser à détruire son bonheur de se dire « je vais être à nouveau papa » ? Non, elle ne pouvait pas lui faire une chose pareille. Bien que le fait de lui cacher la vérité n'était pas quelque chose d'acceptable non plus dans le sens où, lorsqu'Edward apprendrait la vérité, il allait très mal prendre le fait qu'elle ait pu lui cacher sa situation, même pour le protéger. Maria avait malheureusement bien conscience que faire cela était horrible de sa part. Mais avait-elle réellement le choix si elle souhaitait le protéger ? La voilà la véritable question à se poser.
Intérieurement, Maria se trouvait affreusement stupide. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle se rendait compte dorénavant que l'euphorie étant passée, elle s'inquiétait de nouveau, comme quoi il ne lui avait pas fallu longtemps avant de passer d'un état d'excitation total à un autre se résumant à une trouille phénoménal de...de quoi exactement ? De mourir ? De perdre l'enfant qu'elle portait en elle présentement ? Il y avait un peu des deux à vrai dire.
« Je... »
Prenant une profonde inspiration, il ne fallait pas être devin pour comprendre que la brunette ne se portait pas au meilleur de sa forme en ce moment, et finalement, il y avait de quoi, bien qu'elle soit toujours extrêmement heureuse de se savoir enceinte, évidemment.
« ...Ed' je...je ne t'ai pas tout dit. » Le connaissant, il allait de suite sentir le problème, et paniquer, c'était tout lui, tout eux plus exactement. « Lorsque Lucy m'a annoncé ma grossesse elle, elle m'a également dit que...enfin que tout ne serait pas rose durant cette grossesse justement. »
Elle appréhendait déjà la réaction de l'homme qu'elle aimait, seulement, Maria avait eu besoin de se décharger un minimum de ce poids qu'elle portait en elle depuis la veille. Bien que cela ne fasse pas longtemps qu'elle ait été mise au courant, la brunette avait déjà bien du mal à gérer tout cela. Ce qui, franchement, se comprenait parfaitement. Cependant, le fait d'annoncer de cette façon les choses à l'homme qu'elle aimait ne plaisait pas le moins du monde à la directrice présentement. A qui cela plairait-il en même temps ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 19 Oct - 12:02 | |
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Maria devait m'expliquer le problème, la raison pour laquelle elle était dans un tel état. Si c'était important, comme je pouvais le penser, j'allais bien le découvrir un jour ou l'autre. Après, il valait mieux effectivement que je l'apprenne par elle, plutôt que je sois pris au dépourvu. Sinon, je risquais de réellement lui en vouloir, bien plus que d'avoir entendu présentement. Je suis un homme à la fois trop et peu rancunier. Si on agit contre moi, ça m'énerve bien entendu, mais j'en tiendrais responsable la personne fautive de façon assez brusque. Très rancunier en effet. Néanmoins, ça ne dure pas éternellement non plus. Quelques jours au maximum, et ça me calme, je relative. Sauf si, bien entendu, la crasse qu'on a pu me faire s'avère vraiment dégueulasse, auquel cas on se passera volontiers de ma présence un très, très long moment, si ce n'est plus. Si tu me trahis, honte à toi. Si tu me trahis une seconde fois, honte à moi.
« … Ed' je... je ne t'ai pas tout dit. » Il n'en fallut pas plus pour que mon tout nouveau cœur batte la chamade. Je sentais déjà les ennuis commencer. Lesquels ? Aucune idée. Mais ça commençait à me stresser. Quand est-ce que cela terminera-t-il ? Et le karma dans tout ça ? J'ai le droit de souffler un peu ou je ne suis finalement qu'un damné en plus ? Je n'osais plus rien dire. Je me contentais uniquement d'attendre que Maria continue de parler, tout en tentant de réguler mon rythme cardiaque. Je ne voulais pas qu'elle voit que je commençais sérieusement à stresser. « Lorsque Lucy m'a annoncée ma grossesse elle, elle m'a également dit que... enfin que tout ne serait pas rose durant cette grossesse justement. » Et bim ! Prends toi ça dans la gueule O'Malley ! Mes sourcils se froncèrent à nouveau. Elle n'allait pas s'arrêter là tout de même, si ? Elle ne faisait que confirmer les doutes sur le fait que j'étais de nouveau en train de me noyer dans la merde la plus crasseuse. Je voulais plus d'explications.
Je suis conscient que tomber enceinte à son âge peut prétendre à certains risques pour le bébé. Mais je voulais avoir la confirmation de ce problème, afin d'être sur que je n'étais pas à côté de la plaque. Si c'était le cas, je le savais, et je comptais bien prendre toutes les mesures nécessaires pour la ménager et faire tout ce que le médecin conseillait, afin que le nouveau-né n'est aucun soucis de santé. Mais Maria savait que j'étais au courant de tout cela. Pourquoi affichait-elle cette tête alors ? Peut-être étais-je complètement en train de me tromper. Glissant mes deux mains dans mes cheveux, dans un geste fatigué et nerveux, je finissais par reposer mes yeux bleus dans les siens, le visage sérieux et grave. « Continues ton explication... » Je n'avais pas besoin de prononcer plus de mot. Je venais de résumer mon désir. Qu'elle accouche, sans aucun jeu de mot. Elle sait que je déteste lorsqu'elle tourne autours du pot, et c'est ce qu'elle était en train de faire présentement.
Pourquoi avais-je l'impression que cette journée allait être tout le contraire de celle d'hier ? Pourquoi avais-je l'impression que j'allais souffrir, me sentir mal, alors qu'hier, je sautais et pleurais de joie en l'entendant m'annoncer que j'allais de nouveau devenir papa ? Saloperie d'intuition. J'en ai marre d'attendre. Pourquoi hésite-t-elle autant à prononcer de simples mots ? Ça va me rendre fou bordel !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 19 Oct - 12:42 | |
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Bien qu'elle soit une femme en général avec une force de caractère incroyablement puissante et qui paraissait souvent indestructible, Maria se sentait en ce moment comme un enfant lâché en plein océan Pacifique qui doit apprendre à nager tout de suite pour se donner un peu plus de chance de survivre à l'horreur dans lequel il se trouve. Drôle de comparaison, mais pourtant tellement véridique. Maria devait annoncer à l'homme qu'elle aimait qu'il risquait de la perdre ou bien de perdre leur enfant. Comment pouvait-elle lui dire des choses pareilles en gardant son calme ? Pas moyen. Déglutissant assez violemment, la brunette vit dans le regard de son compagnon qu'elle n'avait certainement pas intérêt à lui cacher quoique ce soit présentement, qu'elle n'avait finalement plus le droit à l'erreur, bien qu'elle ne sache pas vraiment ce qu'était l'erreur ici. Les mains très légèrement moites, Maria se les passa nerveusement sur sa jupe en regardant soudainement droit devant elle. Elle ne pouvait pas lui dire de telles choses dans une voiture, définitivement pas.
« On peut...rentrer ? »
Hors de question de dire qu'elle risquait sa vie lors de cette grossesse dans une voiture, il n'y avait rien de plus impersonnel bon sang ! Soupirant, elle le vit simplement hocher de la tête, alors elle se détacha et quitta son véhicule tout comme lui. Une fois de nouveau dans la maison, Maria fila directement dans la chambre, s'assit tout naturellement sur le bord du lit pensant qu'il n'existait pas un “meilleur” endroit pour lui exprimer ses craintes. Le voyant s'asseoir près d'elle, Maria inspira un grand coup comme pour se donner du courage et décida qu'il était grand temps de se lancer dans un récit qui risquait de déclencher bien des choses – négatives – dans leur vie. Comment pouvait-elle commencer ? En lui disant qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, qu'elle l'aimait plus que tout au monde et que delà il devait lui faire confiance, que tout irait au mieux ? Non, puisqu'elle savait pertinemment que tout risquait de ne pas aller au mieux, bien au contraire même. Alors quoi ? Se devait-elle simplement de lui balancer la vérité en pleine gueule sans prendre de gants avec l'homme qu'elle aimait ? Et puis quoi encore...jamais elle n'oserait faire une chose pareille à Edward, jamais.
« Avoir un enfant à mon âge ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire en soi puisque des milliers de femmes sont dans le même cas que moi, seulement...Lucy m'a bien expliqué qu'il risquait d'y avoir des complications. »
Le regard d'Edward sembla changer d'un seul coup. Non. Pas maintenant, par pitié, pas maintenant, qu'il la laisse terminer avant de dire quoique ce soit, c'était déjà assez difficile comme cela, elle n'avait pas en plus besoin qu'il la coupe ou bien qu'il fonde en larmes ou elle ne savait quelle autre chose parmi des dizaines de possible.
« Le fait que j'ai été victime il y a quelques années d'une fausse-couche qui a elle-même engendré une fertilité importante chez moi complique les choses. Le fait est que je vais devoir passer de multiples tests durant ma grossesse pour être certaine que tout va bien pour...moi. On dit souvent que ce sont les bébés qui risquent le plus gros dans une grossesse tardive mais ce n'est pas le cas, c'est la mère qui se trouve être le plus en danger Ed'. »
Avait-il envie, besoin d'en entendre davantage ou bien avait-il comprit ce qu'elle essayait de lui dire présentement ? Elle espérait tellement qu'il comprenne. Maria ne se voyait en aucun cas lui dire « je risque de mourir », alors s'il pouvait lui éviter une chose pareille, ce serait tant mieux, vraiment.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 19 Oct - 13:29 | |
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J'observais la brunette. J'avais vraiment besoin qu'elle m'explique tout en détail. Je n'en pouvais plus de faire défiler les multiples raisons de son comportement dans mon esprit. C'était fatiguant, stressant et désagréable. « On peut... rentrer ? » Un léger soupir s'échappa de mes lèvres. En effet, elle était en train de me faire languir. D'habitude j'aime ça, mais dans d'autres circonstances. Je ne réponds pas, préférant de loin garder le silence. Je me contente d'ouvrir la portière et de retourner avec elle au niveau de la maison. Pieds nus, je m'avance jusqu'à la porte et, en bon gentleman, la laisse passer en première. Nous nous dirigeons ensemble dans notre chambre à coucher. Son manque de paroles me fait frémir de peur. Je m'assois et dois ressembler à un gamin qui écoute, comme si on était sur le point de lui annoncer une très mauvaise nouvelle, comme la mort d'une personne proche de lui. Horrible... Je respire un bon coup. J'en ai besoin pour garder mon calme.
Elle me répéta, d'une façon néanmoins différente, que la grossesses aller connaître sans aucun doute des complications. Mais je le sais ça ! J'aurais tout donner pour pouvoir lire dans ses pensées et ainsi connaître sans plus attendre le reste de ses craintes. Je fronce les sourcils, ma foi un peu agacé. J'attends, encore et toujours. J'entre-ouvre mes lèvres, dans le but de lui dire quelque chose du genre « Bon, tu vas cracher le morceau oui ou non ? », mais je me retins et elle, de son côté, me coupe car elle décide enfin de reprendre la parole. « Le fait que j'ai été victime il y a quelques années d'une fausse-couche qui a elle-même engendré une infertilité importante chez moi complique les choses. Le fait est que je vais devoir passer de multiples tests durant ma grossesse pour être certaine que tout va bien pour... moi. On dit souvent que ce sont les bébés qui risquent le plus gros dans une grossesse tardive mais ce n'est pas le cas, c'est la mère qui se trouve être le plus en danger Ed'. »
Finalement, j'aurais peut-être voulu un peu plus de temps avant qu'elle ne me dise ce genre de choses. Je n'y étais pas préparé. J'ai eu cette désagréable impression que le ciel se dérobait sous mes pieds, également celle que je recevais un violent coup de poignard en plein cœur. Elle était en train de me dire de façon la plus explicite possible qu'il y avait des chances pour qu'elle y laisse la vie ? Ça non ! Je le refusais ! Mon visage se crispait sous les longues secondes qui défilaient. J'avais cette envie de hurler, hurler à la mort. Il était hors de question que Maria prenne le moindre risque. Et ça, même si ça voulait dire qu'elle devrait me détester. Mes mains tremblaient, un peu comme mes jambes en somme. Mes yeux bleus se posèrent sur mes doigts qui venaient de se rejoindre, comme pour se bloquer mutuellement. Les joues rougies par la colère et par la peur, on comprenait aisément que je retenais mes larmes, complètement terrifié. « Je ne veux plus de ce bébé. », lançais-je sur un ton à la fois sérieux, et étonnamment brutal.
Pourtant, c'était en partie vrai. Être père me réjouissait. Pas assez pour prendre le risque de perdre la femme que j'aime. Mon cœur s'habituait peu à peu à battre dans un rythme doublé. Je pris mon visage entre mes mains dans un grand désespoir et une angoisse violente. « Je... je ne veux pas que tu prennes ce risque. Avorte... s'il te plaît. » Je lui en voulais autant que ça me faisait mal. Elle m'avait laissé me réjouir de cette nouvelle, comme pour mieux me blesser par la suite en m'apprenant cette nouvelle. C'était dégueulasse. Comme si on tendait un steak délicieux à un chien abandonné et affamé, pour le lui retirer à la seconde même où il se serait approché pour le manger. Néanmoins, ma peur prenait assez le dessus pour que ma colère éclate maintenant au grand jour.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 19 Oct - 17:20 | |
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Le fait est que Maria s'était attendue à ce qu'il réagisse mal, ou plutôt qu'il réagisse au quart de tour. Cependant, ce à quoi elle ne s'était pas du tout attendue c'était bien au fait qu'il ose lui dire qu'il ne voulait plus de leur enfant à venir et qu'il ose surtout lui demander d'avorter. Avorter ?! Après tout ce qu'elle avait vécu il osait lui demander d'avorter ? Non mais et puis quoi d'autre encore ? Elle avait eu tellement de mal à attendre un enfant, Edward pensait-il réellement qu'elle penserait à mettre un terme à sa grossesse ? Alors là, jamais ! Quitte à prendre des risques, elle le ferait jusqu'au bout car cela était – selon elle – juste. Choquée, Maria regarda Edward dans le blanc des yeux bien décidée à lui faire comprendre les choses à sa manière. Il n'était pas question qu'elle stop sa grossesse, certainement pas.
« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me demandes ?! Edward !! J'ai toujours voulu un enfant, et toi tu...parce qu'il y a des risques tu me demandes d'avorter ? »
Il pouvait toujours compter là dessus, il n'était pas prêt d'obtenir satisfaction de ce côté-là. Maria avait toujours rêvé de ce qui lui arrivait présentement – bien qu'elle n'ait jamais souhaité prendre des risques, mais comme cela faisait parti du contrat apparemment – alors il était hors de question qu'Edward se mette en tête de la faire renoncer. Elle n'avorterait pas. Évidemment cela sous-entendait le fait qu'elle risquerait sa vie en dépit de celle de l'enfant, qu'elle risquerait de perdre tout ceux qu'elle aime mais, pouvait-on réellement lui reprocher dans le sens où Maria avait toujours souhaité un enfant ? Certes, si elle venait à mourir, il semblait évident qu'elle ne pourrait en aucun cas profiter de ses enfants mais...elle ne se voyait pas non plus avorter, c'était trop difficile, pas après tout ce qu'elle avait vécu. De plus, Lucy lui avait dit qu'il y avait des risques, et pas qu'elle allait obligatoirement mourir ! Il leur fallait relativiser aussi.
« Je...je ne peux pas faire ça Edward...je suis désolée. On m'a dit qu'il y avait des risques, mais je préfère tenter le coup plutôt que de ne rien faire du tout. Est-ce que tu peux comprendre ça ? »
Évidemment, il allait considérer son idée comme totalement idiote dans le sens où prendre des risques ne devait avoir aucun sens pour lui. N'en avait-il pas prit lors de sa greffe cardiaque ? Si, et Maria l'avait soutenu du début jusqu'à la fin bien qu'elle n'ait pas toujours été d'accord avec les idées qu'il avait. Elle avait eu affreusement peur de le perdre mais voilà, aujourd'hui il était bien là, et bien vivant qu'elle sache, alors pourquoi n'en serait-il pas de même pour elle après tout ? Maria et Edward n'étaient pas si différents.
« J'ai bien conscience que ce soit difficile à admettre pour toi mais...je t'ai toujours soutenu Edward, et là j'ai besoin que tu le fasses. »
Au vu du regard d'Edward en ce moment, Maria avait bien conscience que les choses n'allaient pas bien se passer par la suite entre eux. Le fait est qu'elle refusait la solution de l'avortement, qu'il l'accepte ou pas.
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