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| I remember yesterday when I hoped I'll adopt her | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Ven 1 Oct - 21:51 | |
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« Je t'aime tellement. » C'était un plaisir de voir Maria être aussi heureuse. Son sourire la rendait rayonnante, pétillante, joyeuse à un point inimaginable. Ainsi, je ne pouvais qu'être dans le même état. Qu'est-ce que je peux l'aimer. Tout se concrétise, notre couple avance, surmonte les obstacles souvent difficiles. On reste main dans la main, quoi qu'il arrive et ça finit par payer. Je commence réellement à croire en le karma. Une suite de malheurs, pour aboutir à quelque chose de bien ? Pourquoi pas ? Après tout, c'est bien ce qu'il s'était passé, non ?
Nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois en un fabuleux baiser mêlant amour, passion et joie. Et alors que nous l'amplifions, je fais glisser mes doigts sous son menton, tandis que mon autre main se trouve une place contre sa nuque. D'un coup, je sens que la brunette a posé son attention sur quelque chose. Nous stoppons ce baiser délicieux, alors qu'elle observe deux de mes étudiantes qui observent la scène, amusées et certainement attendries. Oups... « Moment privé, dehors mesdemoiselles. » Je ne peux retenir un sourire. Ça va rapidement faire le tour des élèves. En effet, mon cours va débuter dans quelques minutes seulement, donc ils commencent à s'approcher et à attendre devant l'amphithéâtre pour que je les laisse entrer, en admettant seulement qu'ils ne décident pas de s'installer à peine arrivés. Donc, tomber sur la directrice adjointe en train de partager un baiser plus approfondi qu'un bisou rapide, avec leur professeur d'Histoire, ça ne peux qu'attirer leur attention. Néanmoins, les deux étudiantes s'éloignent un peu de l'entrée de la grande salle, alors que je repose mes yeux bleus sur la brunette. Nouveau sourire. Je la regarde avec amour, visiblement satisfait pas la situation.
Je l'imagine déjà, avec un ventre tout rond, important. Les femmes enceintes sont les plus belles, contrairement à ce qu'elles peuvent penser. Elle allait retrouver cette joie de vivre également, ce qui était loin d'être négligeable. « Il faut que j'appelle mes parents pour leur annoncer. » Oh ! Il faut que j'appelle les miens aussi ! Les deux familles allaient être surprises mais très heureuses. Pourquoi ne le seraient-elles pas ? Les O'Malley adorent Maria. Les O'Berkeley semblent beaucoup m'apprécier. Ils sont déjà heureux de notre couple. J'approche mon visage de celui de la brunette et pose doucement mon front contre le sien, laissant nos nez s'effleurer avec délicatesse. « Je vais devoir aussi prévenir les miens. Ils vont être trop heureux. » Encore un sourire, ça n'en finissait plus. Je dépose un bref baiser sur ses lèvres, l'observe, puis un deuxième. C'est fou comme une telle nouvelle peut faire oublier tous les soucis et tracas de la vie quotidienne ! Ça paraît tellement simple d'un coup.
Soudain j'entends un sifflement, puis deux, suivi d'un brouhaha. Je n'avais même pas fait attention à l'arrivée des étudiants alors que j'observais tantôt Maria dans les yeux, me perdant dans ces derniers, tantôt je partageais avec elle un délicieux baiser qui signifiait tout l'amour que nous ressentions l'un pour l'autre. Je revenais donc à la dure réalité : je devais donner un cours. « Ben alors ! On essaie de faire comprendre aux étudiants qu'ils ne doivent pas se lécher sans cesse la poire dans l'enceinte de l'établissement, et vous ne donnez même pas le bon exemple tout les deux ! », lança mon remplaçant sur un ton ironique alors que des élèves ayant entendu riaient. Je sentis mes joues prendre une petite couleur rougeâtre. Bon et bien, pour ceux que ne le savait toujours pas, oui, le professeur O'Malley est en couple avec la directrice adjointe.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Sam 2 Oct - 13:53 | |
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Les parents des futurs parents justement allaient sans doute être très heureux mais également très étonnés, tout comme Edward et Maria pouvaient l'être présentement. En même temps, ce n'est pas tout les jours qu'on annonce à une femme ayant passé la quarantaine et ayant de graves soucis de stérilité qu'elle attend un enfant. Maria entendait déjà sa mère lui demander si elle se sentait bien, si elle faisait bien attention à elle ainsi qu'à l'enfant qu'elle portait, bref toutes ces questions qu'une mère se doit de poser à sa fille lorsque celle-ci se trouve être enceinte.
Embrassant une nouvelle fois son compagnon, Maria se mit à rougir en entendant le remplaçant d'Edward leur faire une remarque qui n'avait rien de méchante en soi mais qui se révélait véridique. Ils ne donnaient définitivement pas le bon exemple présentement, mais qu'importe, ils allaient être parents, chose qu'ils ne pensaient même pas possible quelques heures encore auparavant. Ils avaient donc bien le droit de profiter un peu maintenant. Souriant, elle regarda Edward et lui chuchota, de manière à ce qu'il soit le seul à entendre ses paroles, la chose suivante :
« Je tâcherais de rentrer plus tôt ce soir. »
L'embrassant pour la dernière fois, la brunette quitta ensuite précipitamment l'amphithéâtre sous quelques regards amusés d'étudiants. Alors là, il fallait bien dire ce qui était, elle devait de se taper l'affiche de l'année, et pas qu'un peu en plus. Qu'importe, Maria était heureuse présentement et ne comptait pas se prendre la tête avec la bonne image qu'elle se devait de donner aux étudiants de cette université. Elle allait être maman...
Retournant donc à son bureau, la brunette ferma précautionneusement la porte de la pièce derrière elle et alla tranquillement prendre place dans son fauteuil. Elle n'y croyait pas encore totalement, mais comme le lui avait ironiquement dit Lucy ; elle ne tarderait pas à s'en rendre compte avec les nausées matinales et tout ce qui suivrait. Déjà, le fait qu'elle se sente fatiguée et qu'elle ait légèrement perdue l'appétit aurait dû la mettre sur la voix d'une possible grossesse, mais comme elle était toujours partie du principe qu'elle ne pourrais plus jamais avoir d'enfants, il ne lui était même pas venu à l'idée un seul instant qu'il pourrait s'agir des symptômes d'une grossesse. Et pourtant...
Dix-sept heures vingt
Ils ne s'étaient pas revus de la journée, et comme promis Maria avait fait son possible pour rentrer plus tôt ce soir. Mission accomplie. Il n'était même pas encore dix-sept heures trente qu'elle était déjà dans l'entrée de chez elle, posant sa mallette de travail contre le mur. Tendant l'oreille, Maria ne tarda pas à percevoir la voix de son compagnon, une voix décontractée, heureuse même. Se rendant donc au salon, elle vit son homme au téléphone. Il devait sans doute parler avec un ami. Peu de chance en revanche qu'il soit au téléphone avec l'un des membres de sa famille au vu du fait qu'il devait être dans les environs d'une heure et demie à Dublin présentement. Quoique...connaissant Edward, il aurait été tout à fait capable d'appeler ses parents à cette heure-là pour leur annoncer la bonne nouvelle.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Sam 2 Oct - 15:39 | |
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« Je tâcherais de rentrer plus tôt ce soir. » Elle m'embrassa une dernière fois, de façon plus brève, mais sans manquer de tendresse, ce qui m'arracha un sourire sincère. Je l'observais dans les yeux avec amour, me fichant totalement que les étudiants m'attendaient pour commencer le cours. Après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir les membres du personnel de l'université se conduire ainsi, se donner des gestes affectifs devant tout le monde. Oh ! Nous avions une bonne raison. J'approche mes lèvres de son oreille pour lui répondre dans un charmant chuchotement : « J'espère bien, il faut qu'on fête ça comme il se doit. »
A peine le cours fut terminé, alors que j'étais totalement à côté de la plaque étant donné que mon esprit n'arrêtait pas de me rappeler que j'allais être papa, je m'apprêtais à sortir dans les premiers de l'amphithéâtre pour aller appeler ma famille. Mais mon remplaçant me stoppa bien vite, curieux de savoir ce qui me mettait dans un tel état. D'ailleurs, certains de mes élèves semblaient en vouloir également la raison. « Je... je vais être papa pour la troisième fois. ». De là s'en suivit un « Ah ! » accompagné d'une accolade purement masculine avec l'homme qui était devenu, au fil des jours, un bon ami. Nous ne nous connaissions pas depuis bien longtemps mais au final, on s'était découvert beaucoup de points communs et nous passions beaucoup de temps ensemble. J'ai le droit à quelques « Félicitations ! » qui me faisaient sourire. Oui, j'allais être papa. Mon Dieu, je n'arrivais pas encore totalement à me faire à cette fabuleuse idée.
Lorsque je l'ai annoncé au téléphone à ma mère, alors qu'ils se faisaient une petite soirée en amoureux, cette dernière est rester un instant silencieuse au téléphone, apparemment agréablement choquée par mes paroles. Elle me demanda avec son fort accent irlandais – que je n'avais jamais remarqué dans la mesure où je l'avais aussi mais depuis que je m'habituais à l'accent américain, tout semblait différent – « Vraiment... ? » Je répondais par l'affirmative et elle fondit en larmes en s'exclamant « Chéri ! Tu vas être encore grand-père ! Maria est enceinte ! » C'est un plaisir d'annoncer une nouvelle qui illumine les gens. William O'Malley s'esclaffa de bonheur et avait déjà saisit le téléphone pour me parler. C'était agréable, vraiment.
Dix-sept heure. J'étais déjà chez Maria, toujours le sourire aux lèvres. Comment ce dernier pourrait-il me quitter de toute façon ? Je me trouvais au téléphone avec un très bon ami à qui j'avouais la bonne nouvelle. Au final il en conclut que nous devions fêter ça ensemble très bientôt, une soirée dans un bar à faire les idiots, en bons hommes que nous sommes. Puis la brunette fit son apparition dans sa maison. Je venais à peine de terminer la conversation téléphonique avec mon ami. Ainsi, une fois raccroché, je déposais mon téléphone portable sur la table basse du salon et me dirigeais vers Maria. Je l'observais dans les yeux, souriant, me mordillant la lèvre inférieure.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Sam 2 Oct - 17:19 | |
| A peine fut-elle arrivée qu'Edward termina sa conversation téléphonique, en espérant que ça ne soit pas à cause de son arrivée soudaine qu'il ait mit fin à sa discussion avec celui qui devait sans doute être un ami, la brunette se rapprocha de son compagnon tout comme il le fit vers elle. Il avait ce regard qui pétillait, ce regard qui l'avait fait littéralement craqué plusieurs mois avant maintenant. Ce petit regard d'enfant heureux qui le rendait tellement sexy. Il se mordillait la lèvre, ce qui le rendait doublement mignon. Lui souriant en retour, la brunette l'embrassa tendrement.
« Tu m'as manqué. »
Lui avoua t-elle avec amour. Passant ses bras autour de la taille de son compagnon, elle le regarda droit dans les yeux en pensant au fait qu'ils allaient être parents. Bon sang, si on lui avait dit cela quelques jours plus tôt, elle aurait bien rit et n'y aurait évidemment pas cru un traitre mot...et pourtant. Aujourd'hui, elle était bel et bien enceinte d'Edward,heureuse, se sentant revivre après six ans de galère.
« Tu as pu trouver le temps d'appeler tes parents ? »
Peut-être n'en avait-il pas encore eu le temps à cause du travail, chose que Maria comprendrait très bien après tout. Elle, elle n'avait pas encore eu le temps de le faire par exemple, mais son cas était légèrement différent de celui de son homme puisque Lisa et Nathan vivaient à un état d'ici, pas à des heures d'avions comme sa belle-famille.
« Il faut encore que j'appelle ma mère, et ma sœur. »
L'embrasant une nouvelle fois, la brunette fit ensuite un câlin bien agréable à Edward. Profiter de cet instant était primordial pour la directrice adjointe qui aimait se retrouver quelques instants comme maintenant avec Edward sans se soucier de rien.
« Ils vont être fous de joie. »
Oh oui, et encore, c'était peu dire.Lisa allait sans doute avoir grand besoin de s'asseoir lorsqu'elle apprendrait le fait que d'ici huit mois elle serait heureuse grand-mère d'une petite fille ou bien d'un petit garçon. Nathan lui, allait sans doute jouer les hommes durs, bref faire celui qui est heureux mais qui ne le montrera pas plus que cela. C'était aussi l'un des gros traits de caractère de Nathan O'Berkeley ; ne pas trop se montrer émotif même si Maria savait pertinemment qu'il craquerait une fois qu'il n'aurait plus sa fille au bout du fil.Quant à Ève, elle n'allait sans doute pas en revenir, puis Dimitri l'aiderait à prendre conscience du fait qu'elle allait devenir tata contre toute attente.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Sam 2 Oct - 18:09 | |
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Je ne me passerais jamais de ces baisers que nous échangeons pour nous saluer, pour nous retrouver, pour nous montrer que nous nous aimons. En somme, je suis sur mon petit nuage à chaque fois que je suis avec elle, à chaque fois que nos lèvres se rencontrent tantôt avec amour, tantôt avec passion, tendresse, douceur, malice, bestialité. Je ne me passerais jamais non plus de ces mots doux qui résonnent parfaitement à mes oreilles. Un simple « Tu m'as manqué. » qui réchauffe le cœur. Cette envie de lui prouver mon amour est fort et pourtant, aucun mot n'est assez important pour exprimer l'ampleur de mes sentiments. Un « Je t'aime » ? C'est plus que ça. Tellement plus. J'aime la façon dont elle me regarde avec amour. J'aime l'air exaspéré qu'affiche son visage lorsque je joue l'enfant. J'aime son rire quand j'ai réussi à monter son exaspération à un trop haut niveau, elle finit par craquer. Je n'aime pas la savoir triste, mais bon Dieu comme elle est belle lorsque des larmes coulent le long de ses joues. J'aime ses défauts, ses qualités. Enfin, je ne me passerais pas de ces moments que nous passons tout les deux où je la serre doucement contre moi, enroulant son corps frêle de mes bras puissants. J'aime l'observer et pourrais le faire pendant des heures sans m'en lasser. J'aime tellement les traits de son visage. Maria fait partie de ces femmes dont on retient le physique tellement il est attrayant et peu commun. Ce genre de physique, que je peux croiser chez n'importe quelle femme n'importe où, je n'arrive pas à décoller mes yeux d'elles. Que ce soit dans un bus, dans la rue, où tout autre endroit.
Un baiser de la part de Maria c'est du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, Quel pied ! C'est mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, sniff, pet, ganja, Marie-Jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasie... Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise, mieux que le Nutella au beurre de cacahouètes, et le milk-shake banane, mieux que toutes les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Muppets show, la fin de "2001"... Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marylin, la Schtroumfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford, mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix. Le petit pas de Neil Armstrong sur la lune, le Space Mountain, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzie, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda, mieux que la liberté, mieux que la vie !
« Tu as pu trouver le temps d'appeler tes parents ? » Je sors de mes pensées et abandonne peu à peu ce petit sourire idiot que mon visage affiche depuis quelques minutes déjà. J'ai l'air d'un crétin ainsi. Je la regarde dans les yeux, ces magnifiques perles bleues. Notre enfant sera magnifique s'il vient à lui ressembler. Un garçon ? Une fille ? Je ne sais même pas ce que je préférerais. On a beau dire « Qu'importe, c'est notre enfant », l'humain a toujours une petite préférence. Il veut une fille pour pouvoir la cajoler, la rendre angélique, studieuse, pouvoir la coiffer, l'habiller en princesse. Il veut un garçon pour lui apprendre à devenir un homme, quelqu'un de viril, la mécanique, le sport, la bagarre. Mais un seul but commun : qu'il soit heureux avec, en prime, pouvoir pas un doctorat en droit ? Là, j'avoue que j'étais incapable de dire ce que je préférais. Un deuxième O'Malley junior ? Une deuxième petite puce ? Tout me comblait déjà. Je n'avais pas eu ce problème avec les jumeaux. Deux bébés, de sexe différent. Ça tranche. Pas de déception. « Ils sont prévenus. Ils n'en reviennent pas. Mon père veut voir le bébé à la minute même où il sera né. » Nouveau sourire.
« Il faut encore que j'appelle ma mère, et ma sœur. » Mes bras se refermèrent autour d'elle. Sa mère sauterait de joie. Quoi que plus important que de savoir que son enfant réalise son rêve ? Qu'il s'épanouit dans sa vie ? Absolument rien. Je ne pouvais que m'en réjouir d'avance. « Ils vont être fous de joie. » Mes fines lèvres se déposèrent sur celles de la brunette. Je lui donne un baiser rapide et lui réponds dans un chuchotement : « C'est le moins que l'on puisse dire. Alors, file les appeler. » Je lui donne un nouveau baiser et souris. Je me pose sur le canapé, où plutôt m'y allonge et patiente qu'elle agisse. Je glisse mes mains sous ma tête toujours souriant.
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| | | Invité Invité
| Sujet: /list] Sam 2 Oct - 18:40 | |
| Entendre Edward lui dire que son père voulait voir le bébé à peine serait-il né fit rire Maria qui n'était même pas surprise. Elle s'était bien doutée que tout les O'Malley voudraient voir la descendance lorsqu'elle serait née. Ses parents réagiraient sans aucun doute de la même manière d'ici quelques minutes d'ailleurs, bon sans doute moins Nathan mais Lisa elle, oh Lisa...elle allait faire la fête avec tout leurs amis,Maria le sentait venir gros comme une maison ça. Mise à part cela,non Maria ne connaissait pas du tout sa mère par cœur.
Bref, se laissant embrasser une énième fois, elle fila par la suite téléphoner à ses parents puis à sa sœur. Mais d'abord, ses parents vivant à Las Vegas. Son téléphone en main, elle composa tout d'abord le numéro fixe de ses parents,cependant, ils ne répondirent pas. Étrange. Elle essaya alors le numéro de sa sœur. Aucune réponse non plus. Génial pour l'effet de surprise, s'ils n'étaient même pas fichu d'être tous chez eux.Légèrement contrariée pour le coup, elle réessaya de joindre ses parents. Une...deux...trois sonneries plus tard une voix se fit enfin entendre ; sa mère.
« Salut maman...tu vas bien ? »
Maria O'Berkeley ou “comment démarrer une conversation téléphonique de la manière la plus basique qu'il soit ?”. Lisa apprit à sa fille que tout le monde allait bien, que Noah avait commencé à jouer le petit rebelle à peine Edward et elle avaient-ils quittés le Nevada lors du mois d'août. Cette nouvelle fit rire Maria de bon cœur en imaginant parfaitement d'après les détails de sa mère le petit garçon piquer ses crises de nerfs et mener la vie dure à ses deux parents. Les pauvres. Qui plus est, la brunette prit des nouvelles de sa jument qui se portait de mieux en mieux, une bonne nouvelle de plus dans l'esprit de Maria en soi. Puis, ce fut au tour de la directrice de donner des nouvelles...tout d'abord, elle commença par expliquer qu'Edward allait beaucoup mieux mais qu'il avait encore besoin de se ménager et qu'elle faisait donc attention à son chéri. Et puis...vînt la grande révélation, des cris s'en suivirent, des cris de bonheur chez les O'Berkeley. L'aînée était finalement enceinte, elle allait enfin donner naissance à un petit être tant attendu dans la famille après bien des obstacles. Un pur moment de bonheur chez lesO'Berkeley qui donna les larmes aux yeux à la brunette. Ce fut d'ailleurs à ce moment-là qu'elle sentit deux bras puissants entourer sa taille fine ainsi que deux mains se poser avec délicatesse sur son ventre. Edward. Posant sa tête contre le torse de son homme, elle continua la conversation jusqu'à ce que Lisa demande à avoir son beau-fils au téléphone ce qui n'étonna même pas la brunette. Elle adorait Edward.
« Elle veut te parler. »
Déclara la brunette en passant le téléphone à son compagnon, souriante.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 3 Oct - 1:14 | |
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Je me demandais comment allaient réagir mes enfants en apprenant la nouvelle. J'étais incapable de savoir s'ils seraient heureux de pouvoir cajoler un nouveau né. Ou bien si, au contraire, il détesterait de ne plus être les uniques chouchous de leur père. Quoi qu'il en soit, on ne pouvait pas vraiment tenir compte de leur avis. Comme si Maria allait avorter uniquement pour leur petit confort. Ils allaient devoir faire avec, que ça leur plaise ou non. Néanmoins, connaissant mes gamins comme ma poche, même si à cet âge là, ils restent assez imprévisibles, j'étais quasiment persuadé qu'ils accepteraient l'idée assez facilement, même si ça allait les embêter de ne plus être les plus petits. J'avais peur aussi qu'ils mettent l'enfant à l'écart. Ayant Alice, que je considérais comme ma sœur jumelle même si elle restait plus jeune, en vue de notre relation fusionnelle, je peux aisément dire qu'avoir un jumeau revient à s'enfermer dans une bulle. On invente son propre monde, son propre langage. On se ferme parfois aux autres car seule la fraternité importe et ce, parce qu'on arrive à ressentir les sentiments de l'autre, ses pensées, comme si nous étions deux corps différents avec un seul esprit. On ne dit jamais « Je », mais un « Nous ». Faire quelque chose seul ? Jamais. C'est inconcevable. On n'a pas ses propres jouets. On ne fait pas quelque chose sans l'accord ni sans la présence de l'autre. C'est beau oui, cette relation est magnifique mais parfois dangereuse. Si l'on perd cette personne qui nous est si chère, c'est comme perdre ses membres, ses organes vitaux. Quand Alice tombait malade, je ne mangeais plus. Je veillais sur elle et me laissais aller dans un état de faiblesse car je n'avais envie de rien d'autre que de rester à ses côtés et essayer de partager son « malheur » pour qu'elle souffre moins. Souvent ça marchait. C'était réciproque. Quand je passais mon temps à l'hôpital à cause de mes problèmes cardiaques, elle ne se nourrissait plus, s'en rendait même malade. Et je retrouvais cette relation entre Seth et Jade. Je sais que pour le moment, je peux les laisser avoir cette relation de fraternité intense. Mais quand ils grandiront, je serais dans l'obligation de sévir un peu pour qu'ils apprennent à être séparés l'un de l'autre. Ils ne suivront certainement pas les mêmes études et quand une séparation devra se faire, je voudrais qu'elle soit la moins douloureuse possible. Donc oui, j'avais peur qu'ils restent dans leur bulle et mettent totalement à l'écart leur petit frère ou leur petite sœur. Si ça devait être le cas, j'aurais une sérieuse discussion avec eux. La famille O'Malley est une famille unie, solidaire et respectueuse. Et, à part un de mes frères qui ne donne plus aucun signe de vie depuis qu'il est jeune adulte, personne n'a échappé à cette règle. En pensant à tout cela, je repense à mon frère qui a quitté la maison quand j'étais encore jeune adolescent. Il était mon modèle, même s'il était clairement mauvais. Je tiens peut-être de lui ce petit côté bad boy et bagarreur. Il a tellement fait souffrir ma mère. Ma famille en général. Il est parti du jour au lendemain, sans même chercher à nous prévenir, sans grande raison valable. Il a arraché toute la communauté O'Malley. Puis ce frère, que je chérissais tant, était devenu un être détesté. Je me souviens de la dépression de ma mère, des cuites de mon père pour tenter d'oublier ce passage. Est-il vivant ? Est-il mort ? Je n'en sais rien. Ce dont je suis sûr néanmoins, c'est qu'il s'est attiré mes foudres en franchissant le seuil de la porte d'entrée. Depuis, nous pouvons nous considérer comme frères ennemis. Je ne sais clairement comment je réagirais si je devais le revoir. Probablement je le soumettrais à une pluie de coups. Un coup de poing ou bien à coup de pied dans l'estomac pour chaque larme que ma mère a laissé couler, pour chaque goutte d'alcool que mon père a avalé. À mes yeux, il était déjà mort et enterré. Je ne suis pas quelqu'un de méchant et je peux dire avec sincérité que je n'ai jamais ressenti cette envie d'être violent au point d'avoir envie que cette personne crève sous mes coups. Mais lui, sincèrement, j'aimerais l'égorger de mes propres mains pour tout le mal qu'il nous a fait. Quand je pense à lui, j'ai l'impression de devenir sadique ou je ne sais quoi. Je ne me reconnais même pas dans une telle haine. Ma foi, si je le déteste autant encore aujourd'hui, ça doit vouloir dire que je lui accorde encore trop d'importance, plus qu'il ne le mérite. Quelle tête a-t-il maintenant ? Est-ce que je pourrais le reconnaître ? Il doit certainement être une épave alcoolique qui croupit sous un pont et qui mange dans les poubelles. Ça serait bien fait... Maria a vaguement connaissance du fait que j'avais un autre frère qui a quitté la maison. Elle n'en sait pas plus. Pourquoi demander davantage de détails ? Je perds tout sourire quand le sujet atterri sur le tapis. Je déteste parler de ça. Je m'étais à présent levé et avait passé mes bras autour du corps de la brunette. Mes mains prirent place sur son ventre encore plat. Il ne tarderait pas à grossir. J'entendais déjà Maria crier au désespoir qu'elle est laide et grosse, qu'elle ressemble à un cachalot échoué dans un Macdonald. À mes yeux, elle sera encore plus belle qu'elle ne l'est déjà. Elle cale sa tête contre mon torse. Elle prend toujours soin de ne pas l'appuyer contre ma blessure due à l'opération. Cette dernière n'est pas encore totalement cicatrisé mais d'une laideur infâme. J'en garderais une marque toute ma vie. C'est frustrant. La brunette tente de me rassurer en disant que ça donne un côté sexy, genre l'homme qui revient avec des blessures de guerre. Sincèrement, je m'en serais passé. Dans cette blessure correspond toute la laideur de ma vie à cause de ses problèmes cardiaques. « Elle veut te parler. » Petit air surpris. Oh, ce n'était pas si étonnant que ça en fait. J'attrapais le combiné, tout en restant contre Maria, dont je caressais le ventre de ma main libre, machinalement. Elle me félicitait et je pouvais aisément lire la sincérité et la joie immense qu'elle ressentait à cette instant précis, dans sa voix. Puis elle me demanda comment je me sentais. Le sujet revenait inlassablement sur le tapis mais je ne pouvais pas vraiment en vouloir aux gens qui avaient besoin d'être rassurés sur ce point. Je lui avouais donc qu'à part la fatigue, ça allait mieux, que je serais apte à m'occuper de tout lorsque Maria devra se ménager à son tour. Nous nous amusâmes en nous disant que c'était chacun son tour. La brunette a tout le travail en ce moment, puis c'est moi qui prendrait la relève pour qu'elle soit cajolée. Lisa est une femme que j'apprécie énormément. Contrairement à beaucoup de personnes, je peux crier haut, fort et avec sincérité que j'aime ma belle-mère. Enfin, je lui demande qu'elle dise bonjour à son mari de ma part, puis interroge Maria du regard pour savoir si elle veut reprendre le téléphone pour continuer de lui parler. - Spoiler:
HJ : désolée pour le pavé xD mais j'étais étrangement très inspirée !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 3 Oct - 13:30 | |
| Le fait que sa mère souhaite parler à Edward n'étonna même pas Maria qui se doutait bien qu'elle souhaitait exprimer toute sa fierté à son gendre. Comment pouvait-elle lui reprocher cela ? Lisa devait se sentir énormément fière de savoir qu'elle allait être de nouveau grand-mère, surtout en sachant que c'était sa première fille qui – ayant de gros problème de fécondité – allait finalement être maman après avoir traversé de bien difficiles épreuves au cours de sa vie qui était loin d'être terminée cependant. D'abord, il y avait eu la mort de son grand-père qui avait créé chez la brunette un réel malaise lorsqu'elle avait grandit, son grand-père étant un vrai pilier pour Maria. Malheureusement pour elle, il était parti bien trop tôt emportant avec lui bien des choses qu'il tenait pourtant tellement à enseigner à sa petit-fille. Puis il y eut le décès, également prématuré, de Matthew. Un accident tragique qui avait rendu la vie de Maria horrible dans le sens où elle avait fait une grave dépression nerveuse, pensant que la vie n'avait plus aucun sens sans l'homme qu'elle aimait à ses côtés. Ensuite, il eut sa fausse-couche. La perte de ce seul petit être lui rappelant d'une certaine manière son amour avec Matthew. Un foutu chauffard aussi bête que ses pieds qui avait jugé bon de ne pas faire attention en roulant et qui avait brutalement renversé Maria provoquant chez elle la perte de son enfant. Enfin, il y avait eu Maxence. Maxence Delacre, cet homme qui marquerait également sa vie jusqu'à la fin de celle-ci d'ailleurs. Ils avaient fait connaissance en France des années auparavant, avaient clairement succombé au plaisir de l'enivrement ainsi qu'au plaisir le plus simple et naturel qu'il soit ; le plaisir charnel. Ils s'étaient finalement quittés précipitamment pour se retrouver quelques mois auparavant et retenter l'expérience qui s'était finalement révélée d'un échec puisant. Cependant, Maria n'oubliait pas – et n'oublierait d'ailleurs jamais – que c'était d'abord grâce à lui qu'elle avait ouvert les yeux sur la nature de ses sentiments envers Edward. S'il n'avait pas été là pour lui faire comprendre la vérité, Edward et elle en seraient très certainement au même point aujourd'hui qu'ils ne pouvaient l'être lors de leur arrivée en Irlande cet été. Bref, autant d'épreuves vécues qui avaient fait de Maria la femme forte et sûre qu'elle était aujourd'hui.
Jusqu'alors perdue dans ses pensées qui lui avaient permit un énorme retour en arrière dans sa vie, la brunette se rendit finalement compte que son compagnon lui tendait le téléphone pour qu'elle puisse ainsi reprendre la discussion avec sa mère. Depuis combien de temps était-elle perdue dans ses pensées exactement ? Elle venait de perdre tout idée de marque temporelle...qu'importe. Reprenant le téléphone en main, elle parla encore quelques minutes avec sa mère se refusant cependant à quitter le bien-être dans lequel elle était contre Edward qui se montrait présentement très protecteur envers elle, et surtout envers leur futur enfant à naitre. Mon dieu...ils allaient réellement devenir parents. Évidemment, Edward connaissait déjà les joies de la paternité, cependant Maria elle, n'y connaissait rien du tout, et encore « rien » était peu dire. Edward allait devoir l'aider sur ce point, la rassurer également.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que la brunette pressa la touche du téléphone qui mettait ainsi fin à une discussion téléphonique. Parler avec sa mère lui avait, à vrai dire, fait le plus grand bien, comme si elle avait soudainement ressentie le besoin de se rapprocher de sa mère en se rendant compte qu'elle-même allait devenir mère d'ici quelques mois. Quelques mois durant lesquels Maria aurait tout le temps et le loisir de retrouver une véritable complicité avec sa mère. Ou tout du moins, c'est ce qu'elle espérait. Elle avait tellement dérivée de l'esprit familial au cours de ces dernières années qu'elle en avait presque oublié comment se montrer proche et aimante envers ceux qu'elle aimait.
« Elle va prévenir Ève. »
Tant mieux. Maria n'avait pas réellement envie de s'attarder au téléphone en ce moment, à vrai dire ce qu'elle désirait présentement, c'était de rester avec Edward, dans leur bulle. Rien de plus, rien de moins que cela.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 3 Oct - 14:14 | |
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Je laissais la brunette reprendre le téléphone alors qu'elle semblait totalement ailleurs. Je n'y prêtais pas vraiment attention dans la mesure où je suis bien le premier à partir loin, très loin dans mes pensées et ce, assez souvent. J'ai un énorme problème de concentration et sincèrement, malgré mon intelligence apparemment hors norme, on m'a toujours dit que je n'arriverais jamais à faire de grandes études parce qu'il faut un minimum de concentration, ce dont je suis souvent incapable. Finalement, ils avaient eu tord. J'avais tout de même réussit à percer dans les études d'Histoire et étais aujourd'hui professeur-chercheur, docteur en Histoire également, avec un beau doctorat. C'était ma petite vengeance face aux paroles vexantes que j'ai eu de la part de certains de mes professeurs lorsque j'étais petit. On disait de moi que je n'étais bon qu'à faire des bêtises, que je fatiguais tout le monde en leur en faisant voir de toutes les couleurs et que je finirais ma vie avec un métier minable en admettant seulement que j'arrive à en décrocher un. Je pouvais m'exclamer haut et fort dorénavant : « Je vous ai tous baisé ! ».
Alors que Maria parlait de nouveau avec sa mère, j'avais posé ma tête au-dessus de celle de la brunette et fermais un court instant les yeux, profitant de cet instant. Je me répétais que j'allais devenir papa, encore une fois. Cela la rassurerait certainement un peu d'ailleurs. En effet, lorsqu'on devient parent pour la toute première fois, on stresse, c'est inévitable, on se demande comment on doit élever l'enfant, si on sera bon, si on ne fera pas de graves erreurs. J'étais passé par là. Maria pourra ainsi se reposer sur mes acquis et voir de quelle façon il faut s'y prendre, même si sincèrement, l'instinct maternel repousse toutes leçons. Elle va avoir peur au début, jusqu'à ce qu'elle croise le regard de ce petit bout de chou qui sera le sien, ce bébé qui aura sa chair et son sang. À cet instant précis, tout deviendra beaucoup plus clair pour elle. Elle comprendra ce qui est le meilleur pour lui, comment elle doit agir, tout.
Quel bonheur de voir son enfant pour la toute première. Je me souviens de cet instant comme si c'était hier. J'ai été présent lorsque Sarah a mis les jumeaux au monde. Je ne vous cacherais pas que j'ai essayé de feinter. En effet, je n'avais pas trop envie de voir ma femme souffrir le martyr et prendre conscience que nos gamins sont en train de détruire son entre-jambes, endroit que je chérissais particulièrement... soit. J'ai été donner mon sang. Puis je suis revenu. Alice était présente, dans la salle d'attente. Résultat, j'ai atterri dans la salle d'accouchement avec un coup de pied dans le derrière, malgré moi. Oui, un homme, un vrai, ne doit pas fuir, il doit soutenir sa femme dans les instants les plus difficiles. Ma main s'en souvient encore parfaitement. Elle a été broyée, maltraitée pendant plusieurs heures. On m'a demandé si je voulais voir les bébés en train de sortir. J'ai refusé. Non mais c'est vraiment le coup à vous dégoûter pour toujours du sexe. Si je regardais le « spectacle », ma libido à coup sûr allait chuter pour ne plus jamais remonter. Beurk !
Puis Seth est arrivé le premier. Je l'ai pris dans mes bras alors qu'il hurlait à la mort, n'appréciant certainement pas d'être sorti de son univers liquide, soit, dans le ventre de sa mère. Il était magnifique. Il a cessé bien vite de pleurer et m'a observé. Là, tout a été très clair. Il était devenu ma vie, ma raison de me lever chaque matin. J'étais père, cet enfant était le mien. Puis ce fut au tour de Jade de pointer le bout de son nez. Je m'étais dit que l'élan d'émotion que j'avais ressenti en présence de Seth ne pourrait pas être aussi fort pour un autre bébé. J'avais faux. Ce fut exactement pareil pour ma fille. Du bonheur à l'état pur. J'ai pleuré de bonheur. J'allais revivre ça une nouvelle fois. Sincèrement, ça valait le coup de les supporter au moins dix-huit ans, vingt-et-un ans ici.
« Elle va prévenir Ève. » Je la gratifiais d'un sourire. « Je t'aime. » Me mettant désormais face à elle, je l'observais dans les yeux. Puis, je l'attirais avec moi sur le grand canapé. Prenant une position confortable, soit allongé, au côté de la brunette, je continuais de croiser son regard d'un bleu intense à donner des frissons. J'ai toujours le sourire aux lèvres, mais aujourd'hui, il était accentué, pétillant. « T'aimerais plus un garçon ou une fille ? », lui demandais-je avec un certain amusement. Je savais qu'elle allait me répondre qu'elle s'en fichait, tant qu'elle allait avoir un bébé. Mais j'avais envie de savoir si elle avait tout de même une petite préférence. Ah ! Il allait falloir choisir des noms. Intéressant. Difficile mais amusant.
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