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| I remember yesterday when I hoped I'll adopt her | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mer 29 Sep - 19:47 | |
| Déprimait-elle ces derniers temps ?Pas vraiment non, cependant elle ressentait une très grande fatigue qu'elle pensait due au fait de la rentrée difficilement gérable cette année à cause des évènements médicaux de ces derniers temps. Rien de bien inquiétant en soi en fait, à moins que ses résultats médicaux n'indiquent quelque chose de peu positif ce qui,évidemment, commencerait à inquiéter un peu tout le monde. Enfin,il n'était pas nécessaire de se mettre des idées négatives entête sans qu'elle ne sache réellement ce qui l'attendait ou non médicalement parlant, peut-être allait-elle très bien aussi, même si c'est vrai il semblait étrange d'aller très bien en ressentant cependant une terrible fatigue et un manque d'appétit troublant.
« Chéri, est-ce qu'on peut commander des pizzas ce soir ? »
Même si l'appétit n'était pas encore vraiment là, Maria avait prit la décision de se reprendre sur ce qui était de manger. Ce midi elle avait opté pour une salade et même si cela n'était pas grand-chose elle s'estimer heureuse d'avoir déjà fait l'effort de manger quelque chose. Et même si Maria le faisait pour sa santé, elle le faisait également pour le bien-être de son compagnon et qu'il cesse ainsi de toujours se faire un véritable sang d'encre pour elle. Bien que cela soit adorable,Maria savait que la santé de son homme en pâtissait sévèrement et elle voulait éviter cela à tout prix.
« J'ai terriblement envie d'une pizza chèvre-miel ce soir. »
Le pire, c'est que c'était vrai et qu'elle n'était nullement en mesure d'expliquer cette soudaine bien que (très) étonnante sensation du moment. Maria avait tout simplement envie de manger une pizza au chèvre et au miel, point, il n'y avait guère besoin de chipoter, ses envies semblaient présentement assez claires. A première vue tout du moins. Rouvrant soudainement les yeux, la brunette releva un petit peu la tête pour croiser brièvement le regard de son compagnon qui semblait ravi qu'elle veuille manger quelque chose. Pour une fois, ça le changeait. Non, plus sérieusement il devait trouver cela fort étonnant mais en même temps, ça ne l'était pas tant que cela, mais ça, ils le comprendraient d'ici peu.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mer 29 Sep - 20:32 | |
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« Chéri, est-ce qu'on peut commander des pizzas ce soir ? » Maria venait de briser le silence d'un coup, sans prévenir. J'écarquillais les yeux. Elle voulait manger ? Elle voulait dîner sans que je n'ai à la forcer de le faire ? Non, impossible ! Je restais un instant figé sur place, surpris par cette prise de décision qui, dans le fond, n'est pas grand chose. « J'ai terriblement envie d'une pizza chèvre-miel ce soir. » Bien, bien. J'allais lui commander ça alors. Nos regards se croisèrent et je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire heureux, la remerciant également du regard de se forcer. Ça m'évitait de stresser davantage et de culpabiliser, même si ce n'était pas non plus miraculeux.
« D'accord ma belle, je vais commander ça. » Je déposais un baiser sur sa joue et me levais, sortant de la baignoire. J'attrapais une serviette au passage pour me sécher un peu et donc éviter de tremper le sol. Puis je me dirigeais nu jusqu'au salon. Maria le sait, j'adore me balader sans aucun vêtement dans la maison. La plupart des hommes adorent ça. C'est le seul endroit où l'on peut se le permettre, notamment quand il n'y a pas les enfants. J'attrape le téléphone, retrouve le numéro de la pizzeria, que nous appelons souvent, inscrit sur un bout de papier et commande deux pizzas. Et vas y que je me gratte les fesses en passant. Quoi ? Je suis un homme, ne l'oubliez pas. Et alors que je me rends compte que je suis devant la porte-fenêtre, je me retourne machinalement et croise le regard de la voisine, âgée de soixante dix ans, qui m'observe avec une certaine conviction. « Oh putain... » Et voilà, ça m'apprendra à me balader nu chez moi. Oh ! On n'est même plus à l'abri des regards indiscrets dans sa propre maison !
Ainsi, je reviens dans la salle de bain, une expression choquée sur le visage, les mains sur mon entre-jambes pour la cacher. Et, sous le regard interrogateur de Maria, je lui lance sur un ton blasé : « La vieille dame à côté à vu Edward Junior et... elle a eu l'air d'aimer ça. » Grimace. Beurk !
Les jours passèrent. Le week end fut plus agréable dans la mesure où nous avons pu en profiter sans être trop crevés l'un et l'autre. Nous nous accordâmes une longue grasse matinée pour se câliner au lit, un dîner au restaurant, une balade sur la plage, deux jours en amoureux en somme. Puis le début de la semaine repris, à notre grand désespoir. Maria devait aller à l'hôpital et avoir les résultats de ses examens. Je voulais venir avec elle, mais elle refusa catégoriquement en me répétant que ça ne serait certainement rien de grave. Et comme je prévoyais donc d'aller travailler un peu pour me remettre dans le bain des cours, elle m'avoua qu'elle allait me tenir au courant à peine elle serait arrivée à l'université. Je quittais donc la maison le matin avec une certaine boule au ventre, de peur qu'elle m'annonce une mauvaise nouvelle. Je comptais les heures jusqu'à ce qu'elle revienne.
J'avais donné plusieurs heures de cours avec mon remplaçant et tout ce passa assez bien. Je devais néanmoins m'asseoir à plusieurs reprises, moi, étant toujours habitué à bouger lorsque j'enseigne. Les étudiants firent l'effort d'être attentifs et de ne pas trop s'agiter, de peur de me fatiguer. C'était adorable et mon collègue m'en remercia infiniment, m'avouant qu'en ce moment, ils étaient très agités. Ah ! Ils ont toujours été ainsi. Enfin j'ai eu une pause. J'étais dans le couloir bondé d'étudiants et il était difficile d'y circuler. Question d'habitude.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mer 29 Sep - 21:11 | |
| Lundi matin, 9h, hôpital du Richmond District à San Francisco.
Marchant dans les couloirs de l'hôpital, la brunette se dirigeait doucement mais sûrement vers le cabinet d'une de ses amie ; Lucy Silvas qui était médecin ici.Depuis son appel la semaine précédente, la brunette devait bien avouer qu'elle n'était guère rassurée malgré que son amie lui ait assuré que ce n'était rien qui vaille la peine de paniquer. Arrivée devant le cabinet, elle frappa deux coups avant d'entrer. Lucy était à son bureau souriante lorsqu'elle la vit arriver. Maria elle, elle était crispée plutôt qu'autre chose, il fallait bien l'avouer.« Comment vas-tu ? » Lui demanda Lucy avec toute la gentillesse du monde. Maria se contenta de lui répondre « Bien. »même si elle ne se sentait pas si bien que cela et qu'elle aurait clairement préféré lui répondre quelque chose du style « Je suis aussi stressée que la veille d'un examen, mais sinon ça va. ».Delà s'en suivirent les bavardages féminins habituels lorsque deux amies se retrouvent, bref rien de bien important en soi, tout le monde s'en doute. Jusqu'à ce que Lucy décide de reprendre son rôle de médecin et que Maria retrouva cette chère et tendre boule au ventre qui l'accompagnait depuis quelques jours maintenant de peur de ce que le médecin qu'était Lucy allait bien pouvoir lui annoncer.Le médecin prit place dans son fauteuil de bureau pendant que Maria elle, prenait place dans l'une des deux fauteuils installés face au dit bureau.
« Maria, il y a la présence d'HCG dans ton sang. »
Malgré son bas niveau lorsqu'elle avait été étudiante en médecine, Maria n'était pas non plus si mauvaise au point d'en avoir oublié les bases apprises au lycée,ainsi elle savait parfaitement ce que représentait l'HCG dans le sang pour une femme. Sauf que cela était totalement impossible,improbable, impensable même.
« Ça n'est pas possible, tu le sais aussi bien que moi Lucy. » « J'ai vérifié deux fois Maria,il n'y a pas d'erreur possible. » « Tu t'es forcément trompée. » « Tu remets en doute la science maintenant ? »
Cette seule question fit sourire Maria malgré elle, comme si elle, elle qui avait fait la faculté de médecine était capable de remettre la médecine en question, non mais et puis quoi encore ? Il ne manquerait plus que cela aussi.
« Alors je... » « Prends soin de vous. »
Elle n'arrivait tellement pas à croire à ce qu'elle venait d'apprendre qu'elle ne ressentit même pas l'envie de verser la moindre larme de bonheur. Pas de suite tout du moins. Car une fois qu'elle fut dans sa voiture dans le but de quitter l'hôpital et de se rendre à l'université, les larmes se mirent à couler toutes seules. La pression qui se relâchait, le bonheur qui s'installait.
Une fois arrivée à l'université d'ailleurs, et qu'elle se soit redonné meilleure mine, la brunette avait tout de suite été voir sa secrétaire qu'elle lui dise où pouvait bien se trouver Edward en ce moment, elle lui indiqua l'amphithéâtre dans lequel il devait donner cours d'ici peu et Maria s'y rendit, heureuse, le sourire aux lèvres. Marchant jusque là, elle ne tarda pas à voir son homme, appuyé contre un mur essayant de décompresser avant un cours. Il avait recommencé à travailler mais doucement sous ordre de sa compagne.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Jeu 30 Sep - 18:56 | |
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J'ai cours dans trente minutes. Je suis incapable de rester en place, voilà pourquoi j'abandonne l'idée de me rendre dans la salle des professeurs, j'allais stresser tous mes collègues. Je ne voulais pas me rendre à l'extérieur dans la mesure où c'était ma petite habitude : sortir et fumer une petite cigarette devant le bâtiment, en compagnie de certains de mes élèves. Il fallait que je me calme, que je me retrouve seul dans un endroit où personne ne m'observerait avec des yeux étonnés.
Je me retrouvais donc à présent dans l'immense amphithéâtre mais vide d'humain. Ça fait bien longtemps que j'ai arrêté de stressé avant de donner un cours. En effet, c'est impressionnant lorsque des centaines de personnes viennent de leur plein gré pour vous écouter. Vous devenez l'objet de leur attention, de leur curiosité. On a peur de faire un erreur, un lapsus gênant, d'adopter des mimiques qui pourraient vous donner une réputation pendant des années. Néanmoins, j'ai réussi à me mettre à l'aise assez rapidement. Je ne suis pas le moins du monde timide, j'ai été habitué à être au cœur des regards dés mon plus jeune âge lorsque je faisais le clown.
Pourtant, aujourd'hui, je stresse. Je stresse d'être malade. Oh je ne suis pas devenu hypocondriaque, ne vous en faite pas. Néanmoins, on a toujours un peu peur, lorsque l'on est faible, de ne pas tenir le coup. Il faut quand même se souvenir que j'ai eu ma crise cardiaque durant tous mes étudiants, dans l'amphithéâtre juste à côté. Ça choque évidemment, ça traumatise même. On a peur que ça recommence, ou bien qu'on ne soit clairement pas en mesure de continuer le cours, être obligé de le stopper pour des soucis de santé. Heureusement que mon collègue est là. Ainsi, si je ne me sens pas bien du tout, il peut poursuivre tout seul et ça, croyez-moi, ça retire déjà beaucoup, mais vraiment beaucoup de stress.
Je stresse également pour Maria. Pourquoi ne m'a-t-elle pas encore appelé ? J'essaie de la joindre sur son portable depuis cinq fois environs, elle ne me répond pas. Pourtant, elle devrait déjà être sortie de l'hôpital, non ? Et si on avait dû la garder pour un problème grave ? Rah ! Avec toutes ces questions, je me sens mal. J'ai envie d'entendre sa voix, qu'elle me rassure, qu'elle me dise qu'elle est en parfaite santé, que son état n'est juste dû qu'à la fatigue. Je reste adossé contre le mur, inspire un bon coup puis expire l'air en un long soupir, comme si je laissais entrer dans mon organisme le bon, et rejetais aussi aisément le mauvais. Et d'un coup, comme si ça avait fonctionné, Maria fit son apparition. Mon nouveau cœur bat plus rapidement. Une expression inquiète siège sur mon visage. Qu'attends-t-elle pour tout me dire ? Elle va me rendre fou à lié.
« Je t'ai appelé au moins cinq fois sur ton téléphone. Alors raconte moi, qu'est-ce qu'ils t'ont dit ? », lui demandais-je d'une façon très rapide, alors que je m'étais avancé vers elle, presque affolé. Je ne remarquais qu'à présent qu'elle arborait un très charmant sourire. Pourquoi étirait-elle les lèvres de cette façon ? Parce qu'elle trouvait attendrissant que je sois aussi soucieux de sa santé, ou bien parce qu'elle allait bien ? Je ne préférais pas me faire de faux espoirs. Je l'observais dans les yeux, la suppliant de ne pas attendre plus longtemps, j'allais devenir réellement fou tellement je m'inquiétais.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Jeu 30 Sep - 19:39 | |
| Elle souriait en effet, et elle avait à vrai dire de bonnes raisons voire même d'excellentes raisons de sourire. Pour la première fois depuis plusieurs semaines maintenant Maria O'Berkeley se sentait réellement bien et ce sentiment l'envahissait de bonheur présentement et ce sentiment n'était pas prêt de la quitter dorénavant, c'était certain. Ce fut d'ailleurs en l'entendant lui demander la raison pour laquelle elle n'avait pas répondu à ses appels que Maria sut qu'il serait aussi heureux qu'elle pouvait l'être présentement même si cela ne se voyait pas forcément tout de suite, il suffisait de la connaître suffisamment pour savoir lorsqu'elle était heureuse ou non à vrai dire.
« Je t'aime. »
L'embrassant tendrement, la brunette prit avec délicatesse les mains de son compagnon dans les siennes et les posa tranquillement mais sûrement sur son ventre sous son chemisier. Edward n'allait sans doute pas tout de suite comprendre la signification de son geste, mais Maria savait pertinemment qu'une fois qu'il l'aurait comprit, tout s'accélèrerait. Leur vie s'accélèrerait déjà. Leur histoire, tout.
« Plus que tout... »
L'embrassant une nouvelle fois, la brunette rapprocha ses lèvres près de l'oreille droite de son compagnon afin de lui murmurer les mots suivants :
« ...avec lui. »
Pressant quelque peu les mains d'Edward contre son ventre, Maria lui fit de cette manière comprendre sa grossesse. Cette grossesse qui tenait quasiment du miracle. Certes,ils avaient eu dans l'idée de tout faire pour avoir un enfant, mais avec la quasi-totale stérilité de la brunette, cela semblait pratiquement improbable...et la voilà aujourd'hui qui attendait un heureux événement à quarante-trois ans passés. La magie de l'existence sans doute...
Lucy avait été très claire avec son amie après lui avoir annoncé sa grossesse. Il faudrait que Maria soit extrêmement vigilante quant à sa grossesse, il faudrait qu'elle n'en fasse pas trop, qu'elle arrête le travail avant les autres femmes pendant l'attente d'un enfant, il faudrait également qu'elle ait de nombreux rendez-vous chez son gynécologue. De divers ordres lui avaient été donné mais elle s'en fichait bien, elle les respecterait à la lettre tant qu'elle savait qu'elle allait devenir maman.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Jeu 30 Sep - 20:55 | |
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Je détestais lorsqu'elle avait ce petit sourire narquois alors que moi, je m'inquiétais comme jamais. Elle semblait s'amuser de mon comportement alors que je ne demandais qu'une chose, qu'elle me rassure pour ne pas que je me noie dans ma solitude. « Je t'aime. » Mh ? Pourquoi me disait-elle cela ? Mon Dieu il arrivait quelque chose de grave ! Et alors que des films commençaient à se former dans mon esprit, mes mains finirent à plat sur le ventre de Maria. Je ne comprenais plus rien du tout. Comptait-elle jouer alors longtemps avec mes nerfs ? Non parce que bon... vue comme c'était parti, je n'allais pas tenir très longtemps. Puis elle m'embrasse.
« Plus que tout... » Nouveau baiser. J'en ai marre, je veux savoir. Chaque seconde où elle me fait patienter me donne l'impression d'attendre une éternité. Finalement elle approche ses lèvres de mon oreille pour chuchoter la fin de ses paroles : « ...avec lui. » Je ne vous cache pas le fait que j'ai pris un moment à saisir. Non pas que j'ai un quelconque problème de compréhension avec l'accent des américains, mais je me demande ce que tout cela veut dire. Je fronce les sourcils, voulant un peu plus d'explications quand soudain...
… mon esprit rassemble toutes les pièces du puzzle. Elle... elle est enceinte ? Je me fige sur place à cause de la surprise. C'est une blague ? C'est la réalité ? Mes yeux s'écarquillent. Jamais je n'aurais pu imaginer une telle chose. « C'est... c'est vrai ? Si... si c'est une blague... elle est de très mauvais goût... » Je la regarde dans les yeux et comprends bien assez vite qu'elle ne plaisante pas. Pourquoi plaisanterait-elle sur ce sujet qui l'a toujours tant fait souffrir. Bon sang, je vais devenir papa. Je... je vais avoir mon troisième enfant. « Oh putain... » Je sens les larmes de joies monter instantanément jusqu'à mes yeux pour les humidifier. Je passe mes mains dans mes cheveux qui ont repris un peu de longueur. C'est merveilleux. Je n'aurais pu espérer meilleure nouvelle. Dans un élan de joie, je passe mes bras autour de ce corps qui abrite ma descendance. Je cale ma tête contre celle de la brunette et laisse les larmes couler le long de mes joues, larmes de bonheur. « Je suis trop content... je vais être... papa ! » Quelle émotion ! J'en ressens tellement que j'ai l'impression que mes jambes vont me lâcher. Un rire s'échappe néanmoins de ma gorge. « Ah je t'aime... ! » J'essuie mes larmes d'un maladroit revers de la main alors que je serre Maria doucement contre moi.
La brunette va enfin réaliser son rêve le plus cher, celui de devenir maman. Je suis tellement heureux pour elle, pour moi, pour nous. Elle qui souffrait tant de sa quasi-stérilité. Comme quoi, les miracles existent. Beaucoup de tuiles peuvent nous tomber dessus, mais on ne peut pas nier avoir tout de même de la chance. Elle est tombée enceinte alors qu'elle a la quarantaine passée et de gros problèmes de stérilité. J'ai survécu et n'ai eu aucune séquelle suite à ma crise cardiaque. Donc je pouvais clairement dire que quelque part, nous avions une bonne étoile, ou bien que quelqu'un veillait sur nous deux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Jeu 30 Sep - 21:33 | |
| Ce qu'elle venait de lui faire comprendre était absolument tout ce qu'il voulait excepté une blague. Jamais Maria n'aurait pu “délirer” là dessus, vraiment pas. Elle avait tellement rêvé de ce jour qu'elle ne réalisait même pas encore totalement. Elle attendait un enfant, elle, MariaO'Berkeley attendait un tout petit être qui pointerait le bout de son petit nez d'ici huit mois. Car oui, elle était à vrai dire déjà enceinte d'un mois, et elle n'avait rien remarqué, elle n'avait àvrai dire même pas fait attention au fait qu'elle n'ait pas eu ses règles, si c'est pour dire. Son manque de vitamines était finalement une grossesse.
Les larmes d'Edward lui firent énormément de bien car cela fit comprendre à la brunette qu'il était heureux. Évidemment, ce n'était pas des larmes de tristesse non plus, il ne fallait pas plaisanter non plus. Elle savait pertinemment qu'il souhaitait aussi avoir un enfant même s'il partait du principe que ce n'était pas si nécessaire que cela pour lui tout du moins. L'entendre soudainement lui dire qu'il allait être papa la rendit définitivement heureuse. Il était heureux, elle l'était aussi.
« Moi aussi je t'aime. »
Lui répondit-elle alors qu'il venait de lui exprimer avec joie et larmes ses sentiments. A croire qu'ils voyaient finalement le bout de ce tunnel d'ennuis interminable. Il savaient enfin le droit à un petit morceau de ce gâteau si délicieux que l'on appelle “bonheur”. Depuis le temps que Maria attendait cela...pas seulement cette fabuleuse grossesse, non, tout ce bonheur...voilà ce qu'elle attendait depuis six longues maintenant.Depuis la perte de Matthew en somme.
« Je n'arrive même pas à y croire... »
Avoua la brunette en se pinçant par la suite les lèvres. C'était un véritable petit miracle, il fallait bien dire ce qui était après tout. Embrassant une nouvelle fois son compagnon, elle passa par la suite ses bras autour de son cou, le sourire aux lèvres. Ils allaient être parents. Tout du moins si la grossesse se déroulait bien. Maria avait bien conscience que cette grossesse allait être difficile...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Ven 1 Oct - 19:09 | |
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J'allais avoir un bébé. Un bébé ! Quelle magnifique nouvelle ! J'adore m'occuper des enfants, mais également des nouveaux-nés. Ils sont tellement minuscules, avec une frimousse angélique. Comment résister ? Je me souviens des premiers pas qu'on fait Seth et Jade. Ah ! J'allais pouvoir revivre ça, entendre le premier « papa ». Pour moi, être père est quelque chose de fantastique. On dit que les mères ont un instinct maternel. Pourquoi ne parle-t-on pas de celui des père ? On a tellement l'image de celui qui est moins présent pour ses enfants, qui ne va pas souvent les prendre dans ses bras, etc... qu'on en oubli qu'il y a aussi des hommes impliqués dans la vie de famille, notamment dans celle de ses adorables rejetons. Je fais parti de l'un d'eux. J'aime être présent pour mes gosses, être là pour les grands moments, les spectacles de fin d'année qu'ils font à leur école, absolument pour tout. Après tout, je suis une des personnes qui construit leur passé et je veux qu'ils rêvent lorsqu'ils repenseront à l'enfance qu'il ont eu. Je n'ai pas eu la même relation avec mon père. Non pas que nous étions en mauvais terme mais sincèrement, si je voulais un câlin, ou un simple geste ou signe affectif, je pouvais me le mettre là où je pense accompagné d'un coup de pied au derrière. Il n'a jamais aimé montré ses sentiments et je ne l'ai vu que très rarement pleurer. Pourtant, il aime plus que tout chacun de ses enfants, ça, je n'en doute pas. Néanmoins, il se montre très affectif avec les petits enfants, même si ça, je n'ai jamais vraiment comprit pourquoi. Peut-être parce qu'il n'a pas à les éduquer ? Il a le bon rôle, celui du papy gâteau. Ma mère m'a appris à être quelqu'un de doux, de câlin. Lui, en contrepartie, il m'a appris à être un homme, à m'affirmer, à faire en sorte que je me fasse entendre, à me battre, à séduire, à être quelqu'un de viril tout en restant un gentleman.
« Moi aussi je t'aime. » Nous allions avoir notre enfant, fruit de notre amour, de notre passion. Un gamin qui nous ressemblera, quelque chose que l'on aura créé à deux. Je ne peux retirer ce sourire qui s'est désormais incrusté sur mon visage, creusant ces fines rides au coin de mes yeux bleus que l'on qualifie de charmantes. « Je n'arrive même pas à y croire... » C'était tout de même étonnant. Elle n'arrivait pas à avoir un enfant à cause de ses graves problèmes de stérilité, et maintenant, après quarante ans, alors que les choses de concevoir sont fortement réduites, le miracle se produit. Tant mieux ! Je n'ai jamais ressenti le besoin d'avoir un nouvel enfant. Je n'aurais jamais osé faire culpabiliser la brunette sur le fait qu'elle ne pouvait pas m'offrir un troisième gosse. Néanmoins, comme elle venait de tomber enceinte, autant saisir cette chance, non ? La question ne se poserait jamais, à savoir si on le veut réellement. Bien sûr ! Pas besoin de se consulter. Notre bébé... mon Dieu, je n'arrive pas non plus à y croire.
Je respire la joie de vivre et mon visage en témoigne. Je recule doucement la tête et pose mes mains avec délicatesse sur les joues de la brunette. « Tu viens d'illuminer ma journée. Ma vie aussi en fait. » Elle allait avoir de la chance. Maria sait à quel point je suis protecteur et serviable lorsqu'elle est malade. Imaginer comment je vais me comporter en la sachant enceinte ? Elle allait devoir apprendre à se ménager, et je serais là pour ça. Elle n'aura rien à faire, je m'occuperais de tout, absolument tout. « Je me disais bien que tes seins avaient un peu grossi... et je ne te parle pas de tes fesses. » J'esquisse un sourire espiègle, le regard malicieux, avant de rire. Bien évidemment, je plaisante et elle le sait bien. « Je t'avais bien dit que les O'Malley sont très fertiles. » Expression fière et victorieuse. Nouveau rire de bonheur.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Ven 1 Oct - 20:44 | |
| L'entendre lui dire qu'elle venait d'illuminer sa journée était vraiment quelque chose de très agréable, qui plus est lorsque cela s'avérait étrangement vrai. La sienne aussi était tout de suite beaucoup plus belle en apprenant sa grossesse. Ils avaient avoir un enfant...un petit bébé qu'elle pourrait chouchouter à sa guise parce qu'elle serait sa mère. Mon dieu, Maria allait être mère, son rêve allait enfin se réaliser.Quel bonheur, quel miracle aussi ! C'est alors qu'elle l'entendit lui dire qu'il était vrai qu'elle avait prit de la poitrine ces derniers temps. Non mais quel idiot pouvait-il être de temps en temps...mais c'était aussi cela qui faisait le charme d'Edward. Lui souriant, ses dernières paroles la firent rire. En effet, les O'Malley étaient très fertiles. C'était le moins que l'on pouvait dire.
« Je t'aime tellement. »
L'embrassant une énième fois, la brunette se mit à sourire lorsqu'elle aperçut du coin de l'œil deux élèves qui se trouvaient à l'une des portes d'entrée de l'amphithéâtre, elles semblaient légèrement amusées de voir la directrice et leur professeur enlacés, amoureux, heureux aussi.Pourtant, il n'y avait rien d'extraordinaire à cela. Edward et Maria allaient tout bonnement être heureux parents et il n'y avait rien de plus beau présentement pour eux, ou tout du moins pour Maria. Son rêve devenait enfin réalité, après des années d'attente et d'horreur.
« Moment privé, dehors mesdemoiselles. »
Leur signala la brunette très gentiment, Maria ne voulait pas qu'on les dérange maintenant, elle était tellement heureuse que même si elle aurait voulu crier la nouvelle sur tout les toits, pour le moment elle souhaitait juste garder ça pour elle, pour lui, pour eux tout simplement. Ce moment leur appartenait, à eux seul d'ailleurs. Ils allaient avoir un enfant et ils étaient heureux, alors qu'on ne les ennuie pas tout de suite. Bien évidemment, lorsque le cours d'Edward commencerait, elle retournerait dans son bureau et tâcherait de se remettre convenablement au travail, avec le sourire cependant. Ce fameux sourire qu'elle n'avait pas eu depuis un long moment maintenant...enfin Maria allait retrouver la joie de vivre, l'envie de profiter de ce que la vie lui offrait. Bref, Maria O'Berkeley allait faire son grand come-back comme on dit. Pour le plus grand bonheur de ses proches, certainement.
« Il faut que j'appelle mes parents pour leur annoncer. »
Elle entendait déjà sa mère, elle allait être tellement heureuse, comme tout le reste de la famille d'ailleurs.
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