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| I remember yesterday when I hoped I'll adopt her | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mar 5 Oct - 20:45 | |
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J'ai toujours été un peu plus libéré sexuellement et je n'en ai pas vraiment honte. Effectivement, Maria a toujours été plus posée et depuis peu, elle se lâche davantage et succombe à chacun de ses désirs. Je n'en ai jamais été étonné. Les femmes sont beaucoup plus sensibles que les hommes à ce niveau là. Ainsi, j'ai fait comprendre à la brunette que je n'étais pas là pour la mettre mal à l'aise, que je ne l'obligerais jamais à faire des choses qu'elle ne souhaiterais pas. Je la respecte, je respecte son corps, j'ai ce soucis de la satisfaire, et depuis qu'elle l'a compris, on est devenu très complices au lit. Elle a su également me mettre à l'aise et ça, dés le début. Je déteste mon corps parsemé de cicatrices plus ou moins visibles – dont la plus récente est celle à hauteur de mon cœur, encore fraîche et douloureuse –. Elle n'y prête pas vraiment attention. J'ai toujours eu peur qu'elles écœurent mes partenaires. Apparemment, je me fais des idées, mais les choses que l'on n'aime pas chez nous deviennent rapidement de gros complexes. Tout ça pour dire que Maria et moi sommes très complices et aimons le corps de l'autre. Nous n'émettons aucun jugement si ce n'est positif.
« Serait-ce ma grossesse qui te met dans cet état Edward ? » Croyait-elle vraiment ça ? Bon d'accord, cette nouvelle me donnait envie de faire la fête et avait scotché un sourire sur mon visage qui ne partira pas avant longtemps. Sinon, j'ai toujours plus ou moins agit de la sorte. Je désire Maria tout le temps, que ce soit dés le matin au réveil, la journée au travail, le soir quand nous rentrons. J'ai envie de lui faire l'amour quand nous passons notre soirée dans un bar avec des amis, quand je la vois siroter une boisson, ou bien pendant un dîner, j'ai à la fois envie de rester et de partir pour lui sauter dessus. Toujours. C'est énervant car j'ai l'impression de me faire passer pour un obsédé ayant soif de relations sexuelles. Disons simplement qu'en plus d'être amoureux à un point inimaginable, je trouve cette femme terriblement sexy et oui, j'ai envie d'elle. Le contraire serait malheureux n'est-ce pas ? Pourquoi aller voir ailleurs ? D'une, j'ai toujours été fidèle. De deux, Maria me comble plus que nécessaire. Mais je savais calmer mes ardeurs. Sinon, à m'entendre, nous ferions l'amour une à deux fois par jour et ce, jusqu'à la fin de notre vie. Je reste un homme que voulez-vous ? Mais je m'entends tellement bien avec la brunette à ce niveau là que forcément, ça donne envie. « Évidemment... qu'est-ce que ça pourrait être d'autre après tout ? » Je l'observe dans les yeux avec cet habituel petit sourire qui en dit long. J'adore lorsqu'elle utilise ce ton sérieux. Mes mains agrippent le haut de sa jupe et l'attire contre moi. « Ce que ça pourrait être d'autre ? Mh... ton corps de rêve, ton sourire coquin ou bien tes baisers ? Ça pourrait même peut-être parce que tu es la femme que j'aime, non ? » Et pendant que j'ai prononcé ces mots, mes mains font déjà une excursion sous sa jupe et caresse ses fesses par-dessous son sous-vêtement.
Mes lèvres parcourent sa mâchoire avec sensualité. « Bon d'accord, j'avoue que le fait de savoir que tu es enceinte me donne envie de fêter la nouvelle aussi. » Je lève les yeux au plafond avec un élan d'innocence puis la lâche sans même la prévenir. « Mais on verra ça après manger ! » Comment ça je suis énervant et sadique ? Oh, juste un petit peu. J'adore provoquer Maria, la faire languir. Souvent elle se venge mais que voulez-vous ? Ça m'amuse toujours énormément. Je vole un baiser à ma brunette quand elle ne s'y attend pas et la nargue gentiment.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mer 6 Oct - 18:51 | |
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Maria aimait à penser qu'il se comportait de la sorte à cause de sa grossesse, bien évidemment la brunette se doutait bien que ce n'était pas entièrement le cas. C'est alors qu'il lui énuméra les raisons pour lesquelles il pouvait tout à fait se comportement de la sorte, hmm que c'était bon d'entendre ce genre de choses, vraiment. Maria se sentait véritablement importante aux yeux de son compagnon et ce sentiment lui donnait réellement la pêche, il fallait bien dire ce qu'il en était. Lorsque vous entendez l'une des personnes que vous aimez vous faire une liste comme celle que venait de faire Edward envers elle, il ne faut pas se mentir, on se sent tout de suite beaucoup, ou tout du moins un minimum, sinon...non, il n'y avait pas « sinon », il est impossible de ne pas se sentir mieux après ça. Bref. Sentant les mains de son compagnon se faufiler à un endroit peu approprié sur le moment, elle ramena ses mains sur les siennes pour les sortir de là. Il était mignon, mais il ne fallait pas trop en faire non plus, à moins qu'il souhaite vraiment qu'elle craque maintenant, dans cette cuisine, et sans aucune retenue qui plus est. Se laissant en plus embrasser avec sensualité, elle se mit à rire de bon cœur en l'entendant lui avouer que la nouvelle de sa grossesse lui donnait bien des idées, mais après le dîner. Cette bonne blague ! Il chauffait clairement sa compagne et la lâchait, d'un seul coup en prétextant l'importance du dîner. Ah, les hommes, on ne les changera plus de toute façon, alors autant faire avec. Étant de nouveau embrassée mais très brièvement cependant, la brunette se détacha ensuite de son compagnon, il était incorrigible décidément.
« Parfois, tu es insupportable mon amour. »
Lui souriant, elle fila ensuite dans la chambre, elle avait besoin de se changer. Elle en avait marre de porter cette tenue de working woman. Elle portait ce genre de vêtements bien trop longtemps dans une journée déjà. Une fois dans la chambre, la brunette ôta son chemisier en se regardant dans les portes coulissantes de sa penderies qui étaient en glace. Elle souriait. Depuis combien de temps n'avait-elle pas eu ce fameux petit sourire au coin des lèvres comme maintenant ? Quel bonheur, elle vivait présentement un véritable conte de fée. Bref, son regard ne tarda pas à dériver de son visage jusqu'à son ventre. Mon dieu, dire que d'ici quelques semaines, on remarquerait le fait qu'elle attendait un enfant. Posant malgré elle ses mains sur son ventre, elle soupira...elle n'arrivait toujours pas à y croire, ça semblait trop beau pour y croire à vrai dire...et pourtant. Elle était vraiment enceinte.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Mer 6 Oct - 20:05 | |
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« Parfois, tu es insupportable mon amour. » Insupportable ? Mais c'est ce qu'elle aime chez moi, n'est-ce pas ? Si j'étais cet homme parfait, sérieux avec un peu d'humour seulement, qui ne se lâche jamais, est-ce que je continuerais à lui plaire ? Oh elle m'aimerait tout autant physiquement. Mais je sais qu'elle adore me voit faire l'idiot. C'est en parti pour cela que je le fais aussi. Certes, c'est dans ma nature, mais je fais parti de ceux qui se donnent en spectacle, uniquement pour avoir le droit à un sourire amusé. On a l'impression d'avoir gagné une bataille, d'avoir conquis un cœur. C'est agréable, même plus que ça. Je reste cet éternel enfant et si je décidais de changer du jour au lendemain – chose dont j'étais incapable, qu'on se rassure –, elle dirait apprécier, le temps de quoi ? Quelques jours ? Elle finirait par désespérer et me trouverait certainement trop ennuyeux. Elle m'aime comme je suis, c'est bien une des choses que j'ai compris depuis que je la connais. Aucune chance pour me faire croire le contraire.
Je lui adresse ce sourire craquant qui la rend folle et l'observe se diriger vers notre chambre, afin de se changer. Pour ma part, je me mettais à la préparation du dîner. Oui, j'avais très faim. Mon appétit commençait à revenir ce qui était très bon signe. Ainsi, j'allais pouvoir sérieusement reprendre des forces. De là, je pourrais tout gérer lorsque Maria sera trop avancée dans sa grossesse pour faire quoi que ce soit. Il fallait juste prier pour ne pas que je vomisse tout. Ça m'arrivait encore assez fréquemment et d'après les médecins, même si ça allait se produire moins souvent, j'y aurais le droit encore un moment. Prendre son mal en patience. Ça allait être plus facile maintenant que la vie nous souriait davantage à Maria et à moi.
Il fallait désormais attendre que ça cuise. Je me dirigeais donc vers notre chambre, me demandant pourquoi la brunette était aussi longue. Je n'entrais pas, préférant rester discret face à ce spectacle. Elle était là, sans son chemisier, se caressant le ventre, heureuse, prenant peu à peu conscience de ce miracle qu'est sa grossesse. J'étais très heureux de la voir aussi pétillante. Ça me réchauffait le cœur. Puis une idée me vint. Il fallait que j'immortalise ce moment. Je retournais donc aussi discrètement dans le salon pour prendre mon réflex. Cet appareil photo, ma foi d'une très grande qualité, me servait à prendre mille et une choses en photo. Une habitude que j'avais eu après ma greffe. J'avais probablement pris conscience de la beauté de la vie et tout ce qui suscitait mon émerveillement, je le saisissais avec cet objet pour le rendre immortel. Je me dirigeais derechef dans la chambre et, restant à la porte, je portais l'appareil à hauteur de mon visage et le flash illumina tel un éclair toute la pièce, attirant ainsi l'attention de la brunette qui se retourna surprise. Laissant retomber mon bras le long de mon corps avec le réflex, je m'avançais vers elle, toujours avec ce sourire attendrissant que dévoilait avec perfection mes fossettes. Le regard amoureux, je l'observais, avant d'approcher ma tête de la sienne pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
« Je serais le meilleur père dont tu puisses rêver pour cet enfant. » Je lui adressais un nouveau sourire et dénouais ma cravate pour la poser sur un meuble. Ah ça faisait du bien. Je dénouais le deux premiers boutons de ma chemise et reposais mon regard sur la brunette. « Et je crois que je n'ai pas finit de te prendre en photo. » Le visage malicieux, je déposais l'appareil photo dans sa main et plaçais les miens sur son ventre avec délicatesse. Difficile d'imaginer qu'un petit bout de chou allait grandir à cet endroit, c'est tellement minuscule.
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| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Ven 8 Oct - 17:26 | |
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Non pas que Maria soit en quoique ce soit quelqu'un de narcissique, seulement elle ne pouvait s'empêcher de se trouver plus rayonnante que d'habitude. Évidemment, elle avait bien conscience que sa grossesse en était la cause principale, mais elle se plaisait également à croire qu'elle reprenait enfin réellement goût à la vie. Bref, laissant ses mains sur son ventre tout en prenant véritablement conscience de sa grossesse, la brunette fut soudainement interrompue dans son moment quelque peu personnel par un flash d'appareil photo. Se tournant alors, elle vit Edward se tenant au pas de la porte, appareil en main qui venait de la prendre en photo donc. Elle ne s'en étonna même pas dans le sens où Maria savait combien Edward appréciait de pouvoir prendre des photos comme ça, question d'immortaliser certains moments de sa vie. D'ailleurs, il le faisait plus souvent depuis qu'il était sorti de l'hôpital. Comme si il s'était rendu compte qu'il pouvait à tout moment perdre les siens, ceux qu'il aimait plus que tout, ou bien aussi qu'il pouvait oublier certaines étapes importantes – ou moins – de sa vie.
« Salut... »
Murmura t-elle tout en le voyant se rapprocher pour finalement l'embrasser. Cet homme était un romantique invétéré, tout ce que Maria avait toujours désiré. Évidemment, cela ne voulait pas pour autant dire qu'elle souhaitait qu'Edward soit un homme terriblement fleur bleue qui pleure tout le temps en voyant un film triste ou des choses comme cela, non. Ce qu'elle voulait c'était un homme qui sache montrer ses sentiments, ses vrais sentiments, ce qu'Edward faisait à la perfection à vrai dire.
Se retrouvant finalement avec l'appareil photo de son compagnon en main, elle le laissa venir poser à son tour ses mains sur son ventre. Quelle douce et agréable sensation que se retrouver là présentement en compagnie de l'homme qu'elle aimait et de leur futur enfant à naitre. Tout ceci paraissait tellement irréel sur l'instant que Maria semblait avoir encore un peu de mal à y croire, et pourtant, tout ceci était bel et bien vrai, réel, tout ce qu'il y avait de plus réaliste dans la vie était présentement réuni ici, dans cette chambre.
Maria n'avait pas vraiment trouvé important de lui répondre lorsqu'il lui avait dit qu'il serait le meilleur père au monde, elle le savait déjà alors que pouvait-elle répondre d'intéressant si ce n'était « je le sais » ? Rien. D'où le fait qu'elle se soit tout simplement tût. C'était encore ce qu'elle avait de mieux à faire en ce moment ; profiter de l'instant sans se poser trop de questions, elle en aurait suffisamment à se poser d'ici peu, trop peu de temps d'ailleurs.
« Une fille.... »
Elle se mit à sourire en regardant Edward à travers la glace de la penderie.
« ...j'aimerai une fille. La cajoler, lui apprendre tout ce qu'une fille doit savoir, la protéger à en mourir, lui expliquer les joies et les peines de la vie, être présente pour elle lorsqu'elle aura son premier petit ami, lorsqu'elle se mariera... »
Elle voyait très loin dans l'avenir là, mais ça lui faisait du bien.
- Spoiler:
HJ : Désolée de ne pas t'avoir répondu hier, mais je n'ai pas eu le temps et je suis restée très peu de temps sur l'ordinateur.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Ven 8 Oct - 20:21 | |
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Je me voyais déjà en train de porter le nouveau né dans mes bras à peine sorti du ventre de sa mère. J'avais grandement envie de revivre cet instant. Se dire que le petit bout de chou qui serre notre index est notre enfant, celui qu'on a conçu, il est notre chair, notre sang, c'est merveilleux. C'est une étrange sensation lorsque l'on est parent pour la première et là, on comprend à quel point la nature est bien faite. Notre vie prend un tout nouveau sens, et même si on a toujours eu des objectifs, celui de combler ce petit être, l'élever, l'aimer, le rendre heureux, ça devient le plus important. Il n'y a aucune comparaison. Maria disait m'aimer plus que tout ? Les sentiments qu'elle éprouvera pour son enfant seront beaucoup plus forts, même si son amour pour moi est déjà d'une importance inimaginable.
« Une fille.... » Alors que j'étais en train de caresser le ventre de la brunette tout en l'observant d'un regard attendri, je relevais la tête en haussant un sourcil, une expression à la fois sérieuse et heureuse sur le visage. « … j'aimerai une fille. La cajoler, lui apprendre tout ce qu'une fille doit savoir, la protéger à en mourir, lui expliquer les joies et les peines de la vie, être présente pour elle lorsqu'elle aura son premier petit ami, lorsqu'elle se mariera... » J'esquissais un sourire. Elle voulait donc une fille. Souvent, les femmes veulent avoir des filles et les hommes des garçons. Certainement pour avoir la majorité du sexe dans la maison, je n'en sais rien. Une mère veut pouvoir cajoler, habiller, protéger son enfant, avec une fille, c'est donc plus facile. Les hommes, eux, veulent apprendre à leur gosse le sport, comment se battre, bref, tout ce qu'ils connaissent. De là, un garçon serait la meilleure solution. Pour ma part, là, j'étais incapable de dire ce que j'aurais préféré. J'avais déjà les deux, donc peu importe. Une fille pour pouvoir être l'homme de sa vie jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse ? Ou bien un garçon pour pouvoir être son modèle ? Difficile de choisir. Néanmoins, je répondais bien volontiers à Maria, sur un ton amusé : « Non, un garçon ! Jade, Ambre et toi, ça fera déjà trois femmes. S'il y en a une quatrième, nous les hommes, on va être en minorité. Les O'Malley, c'est avant tout une majorité d'hommes un peu fous qui jouent au rugby dans un salon... Si ça devient un salon de coiffure, on va perdre toute notre virilité. »
Je lui adresse un large sourire. Oui, les hommes O'Malley, c'est un peu le stéréotype des types durs et virils, bons vivants, qui aiment faire la fête et qui sont très soudés, cherchant à rendre leur famille heureuse au maximum. Hommes un peu brutaux, grands enfants qui enchaînent les idioties, qui ne contrôlent pas leur force et qui détruisent un peu tout sur leur passage à cause de leur maladresse. Dans le fond, ce sont des nounours ambulants. Comme référence, on pourrait donner la famille de Marshall dans How I Met Your Mother. Les garçons qui s'amusent à se battre, qui se font des coups foireux. Les femmes qui, elles, sont désespérées mais qui aiment tout de même leur caractère. Oui, Maria allait rejoindre cette famille même si officieusement, elle en faisait déjà parti. Elle savait que j'étais un cas, mais elle avait dû bien être surprise de voir que finalement, tous mes frères étaient pareils, mes sœurs aussi en partie, et mes parents.
De plus, je venais clairement de lui faire comprendre que malgré le fait qu'elle soit enceinte, j'étais toujours d'accord pour qu'on tente d'adopter Ambre. Je vous avoue que ça ne sera pas une affaire facile. Si on y parvenait, on aurait un nouveau né sur les bras, et une nouvelle arrivante, sans compter mes deux enfants en plus. Ça risquait d'être épuisant en sachant qu'ils seront tous en bas âge. Maria allait devoir s'accrocher, car dans le métier de parents, on ne peut malheureusement pas faire grève, même si ce n'est pas l'envie qui manque parfois.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Sam 9 Oct - 16:07 | |
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A notre époque, les femmes désirent bien souvent avoir une fille alors que les hommes eux, évidemment, souhaitent avoir un garçon. On pourrait se demander qui a plus de raisons d'avoir ce qu'il désire vraiment. La femme. Pourquoi ? Parce que c'est elle qui endure les neuf mois de grossesse, les nausées, les douleurs infernales dans le bas du dos, le congé prolongé forcé au bout du cinquième mois de grossesse – dans certains cas. Pour toutes ces raisons, les femmes devraient avoir ce qu'elles désirent, cependant, lorsqu'elles donnent vie à un petit garçon, bien que ce ne soit pas forcément ce qu'elles aient tout d'abord désiré, elles ont vite fait de changer d'avis et de se mettre à aimer ce petit bonhomme comme personne. Il devient le centre du monde, ce qui a le plus d'importance sur toute la planète, il devient simplement celui qu'elles doivent protéger quitte à se sacrifier pour se faire. Ainsi, l'homme deviendrait grand vainqueur, mais en somme, dans le cas inverse, il le serait également puisqu'il verrait sa fille comme la prunelle de ses yeux. En clair, qu'importe le sexe que cet enfant aura, Maria et Edward l'aimeraient plus que leur propre vie, sans compter. Rien de plus normal en soi donc.
C'est alors que la brunette prit véritablement conscience des propos de son compagnon. Il avait parlé d'Ambre. Ambre, le bébé... Il n'en oubliait pas Ambre malgré le bébé. Edward pensait encore à l'adoption. Évidemment Maria aussi mais elle n'avait pas osé dire quoique ce soit au vu du fait que la grossesse représentait déjà quelque chose d'incroyable en soi. Et malgré tout Edward n'en avait nullement oublié Ambre, bien au contraire. Bon sang mais qui était-elle pour mériter un homme de la qualité d'Edward O'Malley franchement ?
« Tu ne regrettes rien ? »
Lui demanda t-elle simplement après avoir posé l'appareil photo sur le rebord du lit. Sa question pouvait paraître très étrange à première vue et franchement, elle l'était. A vrai dire si elle se permettait de lui poser cette question, c'était pour être sûr qu'il ne regrette pas d'avoir quitté son statut de célibataire à peine divorcé pour se remettre en ménage avec une femme plus âgée que lui qui attendait dorénavant un enfant de lui et qui – en prime – voulait adopter une petite fille de quatre ans.
« Je veux dire...il y a encore quelques mois, tu étais célibataire tranquille qui pouvait draguer tout ce qui bougeait, tu n'avais pas toute ces responsabilités pénibles...il y aurait de quoi regretter. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 10 Oct - 15:15 | |
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Ambre était attachée à Maria et les sentiments qu'elle avait pour elle étaient plus que réciproques. Pour ma part, j'ai également craqué pour cette petite de quatre ans qui a un sourire angélique et de grands yeux. La brunette voulait l'adopter car elle aimait cette gosse. Ce serait monstrueux de sa part, sous prétexte d'être enceinte, de rejeter la gamine alors que cette dernière place beaucoup d'espoir dans ce projet. Elle avait promis à Ambre de tout faire pour devenir sa mère, et même si elle n'a que quatre ans, la brunette doit tenir sa promesse. De plus, ce n'était pas comme si elle n'en avait plus envie. Non, elle continue de vouloir l'intégrer à la famille. Que voulez-vous que je dise face à ça ? Je me suis déjà fait à l'idée d'avoir trois enfants. Si on avait déjà adopté la gosse, et si par la suite, Maria était tombée enceinte, nous n'aurions pas abandonné la petite de quatre ans. Et bien là, c'est pareil. Si on venait à devenir ses parents, nous aurions quatre enfants, point final. Si la brunette n'avait plus voulu d'elle, je lui aurais découvert un côté très égoïsme que je ne lui connaissais pas.
« Tu ne regrettes rien ? » Je posais mes yeux d'un bleu intense sur elle, les sourcils légèrement froncés, ne semblant pas comprendre de quoi elle parlait. Regretter ? Regretter quoi ? Je l'interrogeais du regard pour avoir davantage d'explications. « Je veux dire... il y a encore quelques mois, tu étais célibataire tranquille qui pouvait draguer tout ce qui bougeait, tu n'avais pas toutes ces responsabilités pénibles... il y aurait de quoi regretter. » Je ne pus retenir un rire, un rire joyeux et amusé, bien que léger. Maria avait parfois des remarques ou bien des questions bien stupides. Croyait-elle vraiment que je regrettais tout ça ? Bien sûr que non, elle était de loin ce qui m'étais arrivé de mieux depuis ces dernières années. Je prenais sa main et m'asseyais avec elle sur le lit, face à face. « Tu es stupide. », lui lançais-je sans aucune gêne, sur un ton gentiment arrogant. Finalement je poursuivais, sur un ton un peu plus sérieux que de coutume. « Tu penses réellement que la vie de célibataire est bien à ce point ? Enfin ma belle... je ne pourrais jamais regretter d'être avec toi. Tu m'as apporté tellement de choses, tu n'es même pas consciente de l'ampleur de l'effet que tu as eu sur moi. Alors qu'importe les responsabilités, tu m'as permis de retrouver l'amour, de rentrer à la maison avec le sourire en sachant que je vais y retrouver la femme avec qui je veux finir ma vie. Je n'aurais jamais pensé vivre ça à mon âge. Tu... »
Je ne la quittais pas des yeux, le visage sérieux, le regard amoureux. « … tu m'as donné envie de me battre, tu m'as appris à faire des projets d'avenir, tu m'as rendu cette sérénité que j'avais perdu. Tu sais, toutes les femmes de cette Terre ne valent pas autant qu'une seule nuit dans tes bras. » Je caressais sa joue du bout des doigts, les descendant jusqu'à son menton. « Crois-moi, si je regrettais, je ne serais pas ici en ce moment. Tu penses que je suis amoureux de toi, et bien multiplie ça par un milliard, au moins, pour obtenir le vrai résultat. » Je lui adressais ce sourire qu'elle aimait tant. « Je suis au naturel quand je suis avec toi. Souvent, quand on est avec quelqu'un, au début, on tente de faire montrer de nous ce que l'autre veut voir. Mais ce n'est pas le cas pour nous. Pas besoin de porter un masque comme la plupart des nouveaux couples. » Mes bras enroulèrent son corps frêle alors que je la serrais doucement contre moi pour un petit moment câlin. Finalement je me levais et lui tendais la main, une expression involontairement enfantine sur le visage. « Allez, viens, on va dîner. Tu as des forces à prendre. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 10 Oct - 16:34 | |
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Maria avait bien le droit de se poser la question à savoir si Edward avait des regrets ou non. Tellement de personnes après s'être mises en couples se mettent à regretter cela...elle préférait être sûre avant tout. Le fait même qu'elle se demande si Edward doutait était idiot, certes, mais ne valait-il pas mieux cela qu'autre chose comme le fait d'être déçue d'ici quelques mois ou quelques années ? Cela méritait réflexion malgré tout selon la brunette. Cependant, entendre son compagnon lui expliquer tout ce qu'elle représentait pour lui, tout ce qu'elle avait changé en lui fit énormément de bien à Maria qui se rendit alors véritablement compte que ses doutes n'étaient nullement fondés et qu'ils n'avaient finalement pas lieu d'être. Tant mieux. Il disait que leur couple était différent des autres dans le sens où ils n'avaient jamais cherché à porter de masque pour plaire à l'autre au début. Vrai. Jamais Maria ne se serait permise d'adopter ce genre de comportement faux avec Edward tout en sachant qu'il la connaissait déjà très bien depuis leur rencontre. Il avait été durant une année entière son confident, celui à qui elle téléphonait lorsqu'elle avait un gros coup de blues, bref Edward s'était toujours montré extrêmement présent pour Maria et cette dernière avait tenté de faire de même pour lui. Y était-elle réellement parvenue ? A en croire les dires de l'homme, oui.
Dans les bras d'Edward, Maria ferma les yeux un court instant cherchant de cette manière à profiter autant que possible du moment présent. La vie semblait tellement éphémère qu'elle pensait dorénavant primordial le fait de devoir profiter de chaque instant. Finalement, Edward se leva soudainement et lui tendit la main en lui expliquant qu'elle avait des forces à prendre, en somme ; qu'ils devaient manger. Prenant donc sa main, Maria se leva avec son aide avant de lui dire :
« Tu es l'homme que j'ai toujours voulu avoir dans ma vie Edward, ne doute jamais de ça. »
Déposant un bref baiser sur les lèvres de son compagnon, elle alla prendre un débardeur dans la penderie. Un débardeur noir qui dévoilait encore sa minceur qui ne tarderait d'ailleurs pas à disparaître. C'était peut-être bien cela le « pire » dans une grossesse ; le fait de perdre sa taille svelte. Qu'importe, elle la retrouverait avec des entrainements sportifs une fois qu'elle aurait accouché, enfin si elle allait jusque là tout du moins. Bref, une fois habillée comme elle le désirait – c'est-à-dire en débardeur et jeans – la brunette quitta la chambre en compagnie d'Edward pour se rendre ensemble dans la cuisine. Ils étaient heureux, qu'importe tout le reste, tout du moins ce soir. Après évidemment, ils devraient commencer à se poser une tonne de questions quant à l'avenir les attendant, mais pas maintenant, pas ce soir. Ce soir, ils profitaient de la grande nouvelle qu'était la grossesse de Maria, point.
- Spoiler:
HS : Coucou :) Désolée, mes posts ne sont pas bien longs en ce moment. La cause : la fatigue. --"
Dernière édition par Maria O'Berkeley le Dim 10 Oct - 18:23, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her Dim 10 Oct - 18:16 | |
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Je ne m'imaginais vraiment pas vivre ma vie loin de Maria. À mes yeux, tout était déjà sûr. Notre destin était tracé. Nous nous aimions comme il est rare d'aimer. Je construisais mon avenir avec elle et je ne pouvais pas en faire autrement. Il y a un an, si on m'avait dit que la brunette deviendrait la femme de ma vie, j'aurais été très étonné car pendant longtemps, je ne préférais la voir que comme ma meilleure amie. Pourquoi ? Parce que je sortais d'une histoire d'amour sérieuse, qui a duré des années et des années. Et même si je n'avais plus de sentiments amoureux pour Sarah, je n'aurais décidément pas pu me mettre avec quelqu'un juste après. Ça aurait été un manque de respect total pour cette femme qui est la mère de mes enfants, mon premier amour. De plus, je n'avais pas envie de commencer une histoire un minimum sérieuse dans la mesure où j'avais des problèmes cardiaques bien trop importants. Enfin, sincèrement, je me plaisais beaucoup dans cette forte amitié qui nous unissait. On a toujours peur que lorsque l'on tente quelque chose de plus sérieux, tout cela se brise. Nous avons pris le risque et ce n'est pas plus mal. Nous avons eu de la chance là-dessus.
« Tu es l'homme que j'ai toujours voulu avoir dans ma vie Edward, ne doute jamais de ça. » Je lui adressais un beau sourire en coin dévoilant ainsi les fossettes sur mes joues légèrement barbues. Déposant un baiser sur sa joue, j'approchais par la suite mes lèvres de son oreille pour lui chuchoter : « D'accord, et toi, ne doute jamais que tu es la femme avec qui je veux finir mes jours et ça, même quand on passe notre temps à se disputer. Je t'aime quoi qu'il arrive. » Nouveau sourire et nouveau baiser mais cette fois-ci sur la mâchoire. Nos mains s'unissent, nos doigts s'entremêlent alors que nous nous dirigeons ensemble jusqu'à la cuisine.
Oui, Maria et moi pouvons souvent nous disputer, nous savons tout deux que ça ne suffira jamais à briser notre couple. Il arrive un moment où les sentiments sont bien trop forts pour seulement penser à se quitter. Si une grosse dispute frappe notre couple, dans le pire des cas, nous nous éviterons un petit moment, le temps de se calmer, de changer un peu d'air, puis nous reviendrons tout aussi rapidement l'un vers l'autre et ce, uniquement parce que nous ne pouvons envisager de rompre pour si peu. Il faut savoir faire des concessions. Si parce exemple Maria a tord et refuse vraiment de s'excuser, nous ne nous parlerons plus un petit moment. Et, même si c'est moi qui ai raison, je finirais par faire le premier pas car il faut bien qu'un de nous deux s'y colle. Et si je dois demander pardon en premier, je le ferais. Bien évidemment, cela marche pour le sens inverses aussi. Dans le fond, on s'en fiche de savoir qui a raison ou bien qui a tord. Tant qu'on finit par se réconcilier. D'autre part, il nous arrive également de nous crier dessus et ça reviendra à voir celui qui a la voix qui porte le plus. Finalement ça finit en claquements de porte. Puis, on peut faire le décompte. Trois... deux... un... nous nous retrouvons en nous excusant mutuellement et, dans la plupart des cas, la réconciliation continue et se termine de façon très intime.
Je laisse Maria s'installer à la table alors que je sers son assiette de pâtes à la carbonara avec un œuf mais sans lardon. Elle ne perdra pas ses habitudes et ne mangera définitivement pas de viande. Quoi qu'il en soit, je m'en sers, assumant pleinement mon côté carnivore. « Demain soir, je t'invite au restaurant pour que l'on fête la nouvelle dignement. » Je lui adresse un beau sourire en coin. « Bon appétit. »
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