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I remember yesterday when I hoped I'll adopt her

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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptySam 16 Oct - 22:00

I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 7x01icon45byvanyx I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 Bc12




Me retrouvant avec la brunette dans la chambre, j'eus le droit à quelques avances assez explicites qui me firent doucement sourire. Ah ? Oh et bien, j'étais toujours partant, sans vouloir paraître pour un adolescent qui se voit titillé par ses hormones. J'avais pris place par-dessus Maria, alors que je voyais ses longs doigts fins s'attaquer à ma chemise qui céda en quelques secondes. La large cicatrice due à ma transplantation cardiaque était bien plus propre qu'au début. Ainsi, je ressentais un peu moins de dégoût lorsque je la voyais le matin, ou bien le soir. Elle était encore fraîche et douloureuse, mais tellement plus calme qu'il y a plusieurs semaines. Elle ne semblait néanmoins pas gêner la jeune femme qui n'y attardait finalement plus beaucoup d'attention. Ainsi, je me plaisais à croire que, même balafré de toutes parts, je restais le plus séduisant à ses yeux. C'est important vous savez, de savoir que la femme que l'on aime nous trouve beau. L'Amour c'est une chose. L'attirance, c'en est une autre. Le premier est plus important que le second, mais pourquoi pas allier les deux si cela est possible ?

Maria se retrouva bien vite dénuée de haut. Je l'observais ainsi, uniquement vêtue de son jeans ainsi que de ce soutien-gorge. Qu'avait-elle à acheter des sous-vêtements aussi sexys ? Rouge. Ma couleur favorite. Entre le glamour et le sexy. Je la désirais uniquement à cette vue. J'aimais tellement son corps, sa poitrine pas assez grosse pour faire fantasmer les plus pervers, et pourtant assez généreuse. En somme, je me fichais de la taille. J'aime les seins. Petits, gros. Enfin, plus petits que gros en fait. Les siens sont parfaits. Mais je ne m'étendrais pas sur le sujet, car je serais capable de faire une thèse sur ce qu'on appelle couramment « boobies ». Mes lèvres adorent voyager sur ce corps de déesse. Mes mains finalement expertes avaient une facilité presque étrange pour dégrafer ces bouts de tissus. Un simple pincement de doigts. Des années de dur labeur, à penser qu'il faut presque un code secret pour réussir à arracher un soutient-gorge à une femme. Je la dévore littéralement de baisers, de quelques mordillements sensuels, de caresses appuyées ou plus tendres. Une certaine fièvre en somme pour deux corps en ébullition. C'est tellement plus que du sexe. C'est tout un art. Un instant de plaisir intense que seules des personnes s'aimant d'un amour sincère peuvent ressentir. Non, ce n'est pas donné à tout le monde. Je ne troquerais ça pour rien au monde.

Je mentirais bien sûr si je disais qu'il ne m'arrive pas d'observer d'autres femmes dans la rue. C'est humain. Ce n'est pas parce qu'on est au régime que l'on ne peut pas regarder le menu. Des tas de personnes de la gente féminine sont désirables à souhait. Certaines ont ce petit quelque chose qui rend la scène totalement érotique. Ça ne veut pourtant pas dire que l'on voudrait aller plus loin avec elles. Le fantasme peut-être, le fruit interdit. Je ne suis pas assez stupide pour faire du mal à celle que j'aime, uniquement parce qu'une femme peut susciter chez moi le désir. J'estime avoir déjà le summum avec Maria. Je ne ressens pas le besoin d'aller voir ailleurs. C'est inconcevable. Tout homme flippe à l'idée de ne plus connaître d'autres vagins. Ma foi... ça ne me dérange pas dans la mesure où l'intimité de ma belle a su me fidéliser. Qu'est-ce que je raconte, son corps, sa personnalité, tout m'a fidéliser. Mais, au risque de paraître pour un salop fini, je ne pourrais clairement pas me passer de lui faire l'amour. Oh, je suis clairement d'accord qu'il n'y a pas que ça dans un couple, et d'ailleurs je prône cette idée. Pourtant, c'est tellement parfait avec elle, sexy, au-delà du sexy, meilleur que ces films romantiques avec ses passages fondus dans l'érotisme. Ça m'intrigue parfois cette complicité car je ne me souviens pas avoir ressenti ce genre de choses de façon aussi importante. Il m'arrive de laisser mon esprit vagabonder, se souvenir de la nuit derrière, lorsqu'on ne faisait plus qu'un. Je pars loin dans ces souvenirs et je rentre dans un état d'excitation un peu gênant. Bon sang ! Mais pourquoi me fait-elle autant d'effet ?!

J'étais à présent endormi, sur le ventre, comme si le lit m'appartenait. Un peu en mode étoile en somme. Une main posée sur Maria, là où le fœtus se développait, une jambe entremêlée aux siennes, j'étais dans un doux sommeil. Je sentis une certaine activité chez la brunette, ce qui m'alerta un peu, bien que je ne partais pas pour autant des bras de Morphée. « Agna... nié... euh... mh ! » Furent les seuls sons qui sortirent de mes lèvres, alors que je m'approchais volontiers du corps de la jeune femme, laissant ma tête prendre place contre son épaule. Nouveau geste, tout aussi gracieux : je portais une main jusqu'à ma fesse droite, que le drap ne couvrait plus, et la grattait. Ah ! Ça fait du bien ! Puis je remontais cette main jusqu'au sein gauche de la brunette. Oh ! Ça aussi c'est moelleux !
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptySam 16 Oct - 22:43

I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 7994037x01icon17byvanyx I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 605819bradley11_littlehutt



    Avec Edward, tout était possible. On pouvait passer de la sensualité à l'état pure à...un état de mâle abrupt absolument étonnant. Ah mais vraiment. Mais c'était également ce qui faisait tout le charme de cet homme-là, Maria ne le niait pas, bien qu'elle se serait finalement bien passé du côté trop abrupt de son compagnon, bref. Souriant malgré tout, la jeune femme se passa une main dans les cheveux et décala la main d'Edward, qui était jusque là posée sur son sein gauche, sur le matelas et remonta carrément le drap sur son corps nu. Non pas qu'elle soit tellement pudique, mais un peu quand même, comme chaque femme en somme. Soupirant, la brunette tourna la tête vers la table de chevet et observa le radio réveil qui affichait six heures du matin. Seulement ?! Elle qui aurait pensé qu'il était bien plus tard que cela...elle en fut finalement quelque peu étonnée.

    « Il faut que je me lève... »

    Annonça t-elle d'une voix malgré tout déjà lasse. Il fallait bien dire ce qui était, Maria n'avait aucune envie d'aller à l'université aujourd'hui, seulement ce n'était pas tellement comme si on lui laissait le choix. Berkeley n'allait pas se gérer toute seule, sinon Maria n'aurait plus de job, tout le monde en avait bien conscience et elle la première. Se repassant une main dans les cheveux, la brunette se tourna vers son compagnon, l'embrassa sur l'épaule et s'installa sur le borde du lit, dos à Edward donc. Prenant la chemise de son homme qui était posée au bout du lit, ou plutôt balancé au bout du lit, elle la passa et s'en alla direction la cuisine. Pour une fois, ce serait elle qui ferait l'effort de préparer un petit quelque chose pour manger le matin, bien qu'elle n'ait absolument pas faim. Le risque – dont elle avait, en plus, conscience présentement – était qu'elle ait une subite envie de vomir en voyant la moindre chose à avaler ce matin. Non, ça ne pouvait pas commencer à peine savait-elle qu'elle attendait un enfant, ce serait purement psychique. Ou tout du moins, c'est ce qu'elle osait – naïvement – penser. Jusqu'à ce qu'elle ouvre le réfrigérateur et qu'elle aperçoive toute une multitude d'aliments qui ne lui donnèrent vraiment pas une bonne impression. Posant une main soudainement bien mal assurée sur sa bouche, elle ferma les yeux un court instant étant bien décidée à prendre sur elle en ce moment. Alors soit le psychisme jouait beaucoup – pour ne pas dire trop – soit l'enfer de la grossesse commençait à pointer le bout de son nez. A chacun sa vérité, à chacun celle qui l'arrange en fait. Rouvrant finalement les yeux, elle ôta sa main devant sa bouche et la posa contre le frigo après avoir refermé la porte de celui-ci. Alors là non, c'était au dessus de ses forces. Elle se contenterait de faire le café. Et c'est ce qu'elle fit, ce qui ne lui prit pas bien longtemps il fallait le dire. Puis, attendant qu'il coule, Maria décida de retourner dans la chambre où elle vit Edward qui semblait être en train d'émerger progressivement.

    « Je ne peux plus ouvrir le frigo. Non. Je rectifie, je ne veux plus ouvrir le frigo. »

    Et s'assit au bord du lit en soupirant en repensant à ce qu'elle venait de vivre. Comment le fait d'ouvrir un réfrigérateur pouvait-il mettre une femme dans un état pareil franchement ? C'était d'un pathétique.
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptySam 16 Oct - 23:21

I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 7x01icon45byvanyx I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 Bc12




Je suis un homme. Un homme qui peut être romantique, qui aime préparer le petit déjeuner et l'apporter au lit pour faire plaisir à la femme qu'il aime, lui laisser des mots doux dans la salle de bain, organiser des dîners aux chandelles, lui faire couler un bain, lui offrir des roses, lui faire l'amour avec une douceur et une tendresse extrêmes. Mais je suis et je reste un homme. Un homme qui aime se gratter les fesses, pourquoi pas les bijoux de famille, victime de l'érection matinale, qui rote, qui pète, qui apprécie bien volontiers une bière et une pizza quand il regarde la télévision affalé sur le canapé, qui se passerait avec joie de la douche s'il appréciait un minimum l'odeur de la sueur. Je reste un homme avec un gros manque de pudeur et de grâce, qui me remonte le paquet lorsque je juge ce geste nécessaire, c'est à dire assez souvent. Oui, vivre avec un mâle, ce n'est pas que des points positifs. Un trop gros taux de testostérone, et ça vous change un type... Merde ! Les hommes O'Malley en ont trop !

J'ai toujours du mal à émerger, et pourtant, je suis quelqu'un de très matinal. Néanmoins, la partie qui commence au réveil et qui s'étend jusqu'au levé, elle, elle est d'une difficulté à toute épreuve. Je préfère reculer l'échéance, trouvant bien plus intéressant le fait de m'enrouler dans la couette moelleuse qui m'a donné trop chaud toute la nuit. Mon cerveau redémarre doucement. Que l'on ne me brusque pas. Je laisse mon réveil neurologique sonner. Si c'est quelqu'un ou quelque chose d'autre qui s'en charge, ça ne marche pas beaucoup. À moins bien sûr d'avoir eu son quota d'heures de sommeil, et partir des bras de Morphée en se faisant tendrement câliner. Là, je ne dis pas non. Mais cette fois-ci, la brunette est déjà sortie de la chambre. M'aurait-on abandonné ? Pas de chance ! J'ouvre doucement mes yeux bleus et comprends que j'ai le matelas pour moi tout seul. Oh ! Le bonheur ! Et vas y que je me prélasse sur toute l'étendue de lit, nu comme un ver ! Non... il ne faut pas grand chose pour amuser et rendre heureux un homme de bon matin...

Alors que j'écrase sans aucune gêne l'oreiller sous le poids de ma tête, et que j'arbore une charmante marque de cette dernière sur ma joue, j'observe Maria qui revient dans la chambre avec une mine certainement aussi décomposée que la mienne. J'aime la taquiner le matin en lui disant « T'as vu ta tête ? », gentiment moqueur. Finalement, elle m'envoie balader en m'expliquant qu'elle paraît beaucoup plus fraîche que moi. Je pourrais l'insulter de menteuse... si elle avait tord. Mais ce n'est pas le cas. En fait, je la taquine, mais je la trouve tout aussi séduisante et charismatique dés le réveil. L'air endormi lui va comme un charme, comme les larmes rendent terriblement désirables certaines femmes. Elle a ma chemise sur les épaules. Tellement plus large que son corps. Mais c'est sexy. Elle descend juste sous ses fesses, à raz la conscience comme j'aime dire. « Je ne peux plus ouvrir le frigo. Non. Je rectifie, je ne veux plus ouvrir le frigo. » Je fronce doucement les sourcils alors qu'elle s'assoit sur le bord du lit. Je l'observe un court instant, tentant de comprendre pourquoi elle s'écriait une telle chose. Si elle commence à me donner des énigmes dés le matin, ça va être difficile... très difficile !

Je pense comprendre, en vue de la blancheur de son visage et à l'entente de ses paroles, qu'elle a eu des nausées. Oui, c'est bien ça. J'arbore un sourire tellement amusé qu'un rire léger s'échappe de ma gorge. Je me redresse, de façon à m'asseoir sur le matelas. Ma main puissante caresse le dos de la brunette et je dépose un baiser sur sa ride du lion marquée par le froncement de ses sourcils, comme pour tenter de l'apaiser. « C'est une habitude à prendre. Tu vas devoir attendre un petit moment avant de prendre ton petit déjeuner. Sarah, elle, devait attendre deux heures, afin d'être beaucoup plus réveillée. C'est bien connu, beaucoup de personnes sont écœurées de la nourriture au réveil. Alors imagine avec des nausées matinales. » Je la gratifie d'un tendre sourire. Je passe mes bras autour d'elle et l'attire contre moi alors que je m'allonge de nouveau sur le matelas. Je dépose ma tête contre la sienne en fermant les yeux pour cette petite pause câlin. « J'ai pas envie d'aller travailler... », lançais-je en baillant, une moue enfantine sur le visage.
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptyDim 17 Oct - 11:47

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    Le frigo et elle, c'était une histoire que l'on pouvait considérer comme terminée. Ou tout du moins pour le moment. Pourtant, ce qui venait de se passer n'était pas non plus catastrophique, mais cela lui avait clairement suffit pour remettre en question ses allers et venues vers le réfrigérateur, et encore, c'était peu dire. Comment était-il possible de ressentir un tel dégout face à de la nourriture ? Maria n'était pas en mesure de l'expliquer, mais en tout les cas, elle l'avait véritablement vécu et c'en était assez pour elle, pour aujourd'hui tout du moins. D'où son retour rapide dans la chambre à coucher où son compagnon était – encore – tranquillement en train d'émerger. Le sentant finalement venir près d'elle en la rassurant quant à ce qui venait de se passer, la brunette soupira légèrement et finalement avec une certaine discrétion lorsqu'il fit référence à Sarah. Non pas qu'elle n'aimait pas l'ex-femme de son compagnon, bien au contraire, seulement Maria ne se voyait pas être comparée pendant neuf mois – si ce n'était plus – à elle. Sarah avait fait ci, Sarah avait ressenti ça. Bien, ravie pour elle, mais en quoi cela regardait-il Maria et en quoi cela la concernait-elle surtout ? En rien. Cependant, comme la brunette n'avait nullement envie de contrarier Edward, elle ne dit rien, se contentant d'écouter ou plus exactement de feinter une certaine écoute. C'est alors qu'elle se retrouva allongée, aux côtés de son homme qui lui avoua ne pas avoir l'envie d'aller travailler aujourd'hui. Pensait-il réellement qu'elle en avait envie elle ? Maria, si elle avait eu la possibilité, serait bien restée pour jouer les marmottes dans le lit, seulement elle avait une Université à diriger. Voilà toute la différence entre les professeurs et le corps administratif de l'établissement, les professeurs pouvaient décider de ne pas aller travailler un jour comme ça, de temps en temps, mais ceux travaillant au cœur de l'administration de Berkeley ne le pouvaient nullement. Ça touchait leur état de conscience beaucoup trop rapidement sinon. Jamais Maria n'aurait le courage de “sécher” car elle culpabiliserait beaucoup trop après coup.

    « Moi non plus, mais je n'ai pas le choix. Des tonnes de paperasses m'attendent gentiment sur le bord de mon bureau et si personne ne s'en occupe, c'est tout Berkeley qui serait dans une sale position. »

    L'embrassant sur le temps brièvement, la brunette se leva subitement, attrapa ses vêtements éparpillés autour du lit et les mit en boule entre ses mains, direction le bac de linge sale. Cela lui fit penser qu'il lui faudrait mettre une machine en route le soir en rentrant, la survie de ses chemisiers en dépendait sérieusement. Une fois le tout mit au sale dans la salle de bain, la brunette retourna dans la chambre où Edward était toujours, dans la même position. Mais quel pacha, c'était incroyable ça. Un homme, me direz-vous.

    « J'ai fais couler du café, je crois que c'est la seule chose que mon estomac accepte encore. Je vais prendre une douche. »

    Pourquoi se sentait-elle subitement quelque peu agacée ? Ça n'était vraiment pas dans son genre de prendre la mouche pour rien dès le matin comme en ce moment. Là, elle n'en doutait plus un seul instant, le psychisme jouait énormément sur son état maintenant qu'elle se savait enceinte, c'était du grand n'importe quoi. Elle était persuadée du fait que, si elle n'avait pas été mise au courant de sa grossesse, elle ne serait pas dans cet état-là. Pathétique. Trop facile aussi.
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptyDim 17 Oct - 13:33

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Je sentais avec une certaine facilité que Maria était quelque peu agacée. Par quoi ? Je n'en savais cependant strictement rien. Les femmes en somme. Il arrive à tout le monde de se lever du pied gauche. J'ai seulement l'impression que les plus grognons restent les femmes à cette heure-ci. Quoi qu'il en soit, je n'y prête pas énormément d'attention. Lorsque la brunette est agacée de cette façon, je préfère laisser l'eau couler. Pourquoi faire autrement ? Ça va passer et puis, si je commence à m'en mêler, je vais réussir à m'énerver et ça va finir en dispute mémorable, chose que je peux facilement éviter. Si elle préfère bougonner, qu'elle le fasse dans son coin. Lâche ? Non, pas du tout. Elle sait que sa santé et son humeur sont très importantes pour moi. Néanmoins, je savais qu'elle allait finir par prendre tout mal vue la façon dont ça commençait. Quand je me réveille de mauvais poil, Maria sait qu'il est préférable de me laisser me calmer dans mon coin. Ça marche toujours. À priori pour elle aussi.

« Moi non plus, mais je n'ai pas le choix. Des tonnes de paperasses m'attendent gentiment sur le bord de mon bureau et si personne ne s'en occupe, c'est tout Berkeley qui sera dans une sale position. » Je ne répéterais jamais assez que Maria est trop à fond dans son travail. C'est une qualité comme un défaut. Accorder beaucoup trop d'importance à quelque chose provoque le plus grand des stress. Il allait falloir qu'elle se ménage un peu, surtout d'ici quelques mois. Mais là, je serais présent pour m'en assurer. À contrario, on ne pouvait nier le fait qu'elle prenne son travail au sérieux, qu'elle y passe du temps et le fait bien. On ne peut pas négliger son boulot, elle est douée dans son domaine et ceux qui disent le contraire sont uniquement jaloux d'un tel succès. Certains sont encore sexistes, assez pour être énervé face au fait qu'une femme puisse diriger une des plus grandes universités des États-Unis. Pour ma part, je reste très fier de cela. C'est une pro.

Je l'observais quitter la pièce. Calme Maria... la terre ne va pas s'écrouler si tu prends deux minutes pour te réveiller davantage... La brunette est perfectionniste et donne parfois l'impression que son rôle est d'une importance capitale au bon fonctionnement de tout un peuple. Elle pouvait se stopper un peu, il n'y aurait pas mort d'homme pour autant. Mais que voulez-vous ? Ça, ça relève du caractère. Nous sommes deux extrêmes. Pour ma part, je prends mon temps, parfois même un peu trop. Lorsqu'il s'agit d'aller en cours, je n'hésite pas à arriver en retard s'il y avait trop de monde à la machine à café. Il me faut mon gobelet de ce liquide chaud, sinon, ça va être difficile. « J'ai fais couler du café, je crois que c'est la seule chose que mon estomac accepte encore. Je vais prendre une douche. », me lança-t-elle alors qu'elle venait de faire de nouveau apparition dans la chambre. Sans vraiment savoir pourquoi, j'avais l'impression que le fait que je ne bouge toujours pas mes fesses du lit avait tendance à l'exaspérer voir même à l'énerver. Cela me fit froncer les sourcils. Je n'avais pas envie qu'on me prenne la tête alors que la journée commençait bien pour moi. Je l'observais dans les yeux, comme pour y déceler la raison de son comportement. Les hormones sans doute. Le point négatif, c'est que j'allais devoir supporter les sautes d'humeur pendant neuf mois et surtout, fermer ma gueule du mieux possible étant donné que ce n'est pas réellement de sa faute. Dommage, je ne risque pas d'y arriver dans la mesure où s'il faut crier, je suis bien le premier à élever la voix. Un soupir s'échappa de mes lèvres.

Je sortais donc du lit, nu, attrapais un boxer, un jeans ainsi qu'un T-shirt afin d'aller en direction de la cuisine. Mais, juste avant, en passant à côté de la brunette, je lui lançais avec un ton calme qui m'était habituel : « Prends toi deux minutes, on n'est pas pressé, il est encore tôt. » Et pour cause, il n'était que six heure passée. Arrivé dans la cuisine, je m'attrapais un bol de lait que je faisais chauffer, le mélangeais avec du chocolat en poudre. Je saisissais le paquet de céréales, une cuillère et posais le tout sur la table basse du salon. M'asseyant sur le canapé, Tiago m'y rejoint à une vitesse folle afin d'avoir quelques caresses que je lui donnais avec sourire. Ma peluche vivante. Finalement j'allumais la télévision. Petit réflexe du matin, je mettais une chaîne qui donnait diverses informations sur le monde entier pour connaître l'actualité. Ça ne valait pas le journal, mais c'était agréable pendant le petit déj'.
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptyDim 17 Oct - 17:53

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    Prendre son temps, c'était une chose que Maria ne connaissait pas. Depuis longtemps maintenant elle travaillait sans cesse, ne comptant plus les heures en plus qu'elle effectuait question d'être certaine de faire correctement son métier. Bien souvent, on la félicitait pour ce comportement, mais parfois aussi – et comme maintenant – on le lui reprochait légèrement prétextant qu'elle ne prenait jamais de temps pour elle et son petit confort. Était-ce si important ? Pas selon Maria qui avait toujours eu dans l'idée de privilégier son travail pensant finalement que c'était ce qu'il y avait de plus important dans la vie à défaut d'avoir une vie privée et plus exactement une vie de famille active. La question était maintenant de savoir si le fait d'avoir des enfants allait réellement la faire changer ou bien si elle comptait continuer exactement de la même manière, à savoir de travailler d'arrache-pied. Peut-être. Mais Edward serait sans aucun doute là pour la calmer, ou tout du moins essayer.

    Dans la salle de bain, Maria poussa un long soupir. Elle était enceinte. Et tout ce qu'il avait finalement trouver à faire avait été de la comparer à son ex-femme, alors oui, la brunette était légèrement agacée de cette comparaison. Elle ne tiendrait pas longtemps avec ce genre de choses. Sarah avait sa vie, sa personnalité, et Maria avait les siennes aussi, mais de son côté. Se regardant quelques instants dans la glace, la brunette prit par la suite une douche qui ne dura que quelques minutes. Étant une vraie pile électrique, Maria ne voulait surtout pas perdre de temps sous la douche bien que cela soit fort agréable de temps à autre, il lui fallait bien l'admettre. Une longue serviette autour de son corps encore humide, les cheveux montés en chignon pour éviter qu'ils ne soient également mouillés, elle sortit de la salle de bain et entendit le bruit de la télévision.

    « C'est pas vrai... »

    Soupirant une nouvelle fois, elle leva les yeux au ciel. Mais pourquoi le comportement de son compagnon la rendait-elle comme ça aujourd'hui ? Ce n'était pas non plus comme si c'était nouveau. Edward était un véritable gamin qui mangeait encore des céréales et qui regardait la télévision le matin à peine levé. Elle le savait, elle le connaissait beaucoup trop bien pour oser s'en offusquer. Alors pourquoi avait-elle envie de le tuer en ce moment ? Elle-même ne le comprit pas et préféra encore filer dans la chambre pour s'habiller, ensuite, elle irait boire un petit peu de café si son estomac le lui permettait, bien évidemment.

    Quelques minutes plus tard, Maria fila comme une furie dans la cuisine pour se servir une tasse de café, Edward lui était – encore – sur le canapé en train de regarder la télévision comme si plus rien n'avait d'importance. Oh les hommes, décidément...irrécupérables. Coiffée d'une queue haute, elle était à peine maquillée, allez savoir pourquoi. Encore une de ses pulsions à la con. Tout ce qu'elle espérait présentement, c'était que cet état d'énervement s'en aille aussi rapidement qu'il n'était arrivé au réveil. C'était tellement absurde...qui plus est, Maria n'aimait vraiment pas fulminer contre l'homme qu'elle aimait tout en sachant que ça n'avait aucun sens.
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptyDim 17 Oct - 18:18

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Je mangeais tranquillement sur le canapé, dans un silence reposant à côté de la télévision. En fait, ne pas avoir Maria à côté de moi qui fronce sans cesse les sourcils depuis qu'elle s'est réveillée m'apaise. Je sais bien qu'aujourd'hui, je l'énerve, même si je n'ai rien faire de plus ou de moins que d'habitude. Je n'ai pas envie de me prendre la tête avec elle, alors autant qu'elle reste dans son coin et moi dans le mien. Je n'avais rien contre elle mais comme ça ne semblait pas réciproque, cette situation semblait rester la meilleure. Tiago, lui, était tranquillement allongé sur le canapé, sa grosse tête posée sur ma cuisse. Faldo, lui, se promenait dans la maison, visiblement de bonne humeur, même s'il ne semblait pas comprendre la raison pour laquelle sa maîtresse adorée traversait le couloir comme une furie.

Je porte la cuillère à mes lèvres. J'entends la brunette se diriger vers la cuisine, qui donne sur le salon. Je me sens un peu épié, mais je n'y prête pas plus d'attention que cela. À quoi cela sert-il ? À l'affronter ? Je n'en vois pas l'intérêt dans la mesure où il ne s'est rien passé de mal. Je ne l'ai peut-être pas assez comblée hier soir qui sait ? Cette pensée me fait sourire, légèrement amusé. Mes yeux bleus ne quitte pas l'écran et j'y reporte un regard sérieux, à l'écoute. J'aime avoir ma petite pause le matin pour écouter les actualités... ou bien les dessins animés, si je suis en présence de mes enfants. Je déteste me presser le matin. Pourquoi faire ? Pour me stresser ? Non. Je préfère prendre mon temps, même si je suis en retard.

Je termine mon bol de céréales et me lève. Je savais bien que Maria était dans la cuisine en train de se servir du café. Peut-être que la douche lui a fait du bien. Ainsi, saisissant tout ce qui m'avait servi pour un petit déjeuner, j'allais tout ranger. Mon regard croisa celui de la brunette, visiblement toujours exaspérée par mon comportement. Mais putain ! Qu'est-ce que j'ai encore fait ? Non, sincèrement, je n'aime pas la façon dont elle me regarde, comme si je l'insupportais, ou bien comme si j'étais un idiot fini. « Qu'est-ce que tu as à la fin ? », lui lançais-je avant de soupirer. Non, je ne prends pas des pincettes. Si j'ai quelque chose à lui dire, je ne vais pas tourner autours du pot. J'ouvre le lave-vaisselle, y met mon bol et ma cuillère, vais ranger le paquet de céréales dans le placard, ainsi que le chocolat en poudre, alors que je poursuivais sur un ton un peu agacé. « Tu t'es peut-être levée du pied gauche, mais souris un peu au lieu de passer ton temps à soupirer ou bien à froncer les sourcils à chaque fois que tu me regardes, comme si je t'exaspérais. Ou bien explique moi ton problème, ça serra peut-être plus rapide. » Ben quoi ? C'est vrai à la fin. Encore, j'aurais fait quelque chose de mal, d'accord, mais là, je suis incapable de dire ce qui, chez moi, la met dans cet état. C'est parce qu'elle est en mode furie dés le matin, qui se dépêche et que moi, je ne la suis pas dans son élan ? Si c'est le cas, il me semble que j'ai le droit de prendre mon temps, surtout qu'il est encore tôt...
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MessageSujet: Re: I remember yesterday when I hoped I'll adopt her I remember yesterday when I hoped I'll adopt her - Page 8 EmptyDim 17 Oct - 18:54

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    Le fait est que, lorsqu'une femme est comparée à une autre, elle se sent clairement dévalorisée bien que cela soit très stupide. Voilà pourquoi Maria était complètement partie en vrille aussi rapidement. Il fallait qu'Edward lui pardonne cela, bien qu'il ne semblait pas comprendre la petite bourde qu'il avait fait une petite demie heure avant. Alors, lorsqu'il arriva dans la cuisine excédé, et qu'il lui demanda clairement ce qui lui prenait présentement, elle décida de lui expliquer la vérité.

    « Est-ce que tu te rends compte que la première chose que tu as fait ce matin quant je t'ai dit que j'avais des nausées, ça été de me comparer avec ton ex-femme ? »

    Elle avait pourtant bien conscience qu'il ne l'avait pas fait méchamment mais qu'il souhaitait plutôt lui expliquer que ce qu'elle vivait était absolument normal, mais le fait restait le même, elle n'appréciait pas tellement d'être comparé avec Sarah bien qu'elle l'adore – au risque de trop le dire. Se passant une main quelque peu maladroite dans les cheveux, elle baissa les yeux se sentant malgré tout quelque peu idiote d'avoir réagir de la sorte avec l'homme qu'elle aimait.

    « Je suis désolée, c'est absurde. Mais ça m'a fait mal... »

    Imaginez, vous apprenez que vous allez avoir un enfant, et là, votre conjoint parle de son ex. Il y a tout de même de quoi...déchanter en quelque sorte. C'est comme si Maria avait évoqué sa première grossesse en pensant de la sorte à Matthew. Edward ne se serait sans doute pas senti très bien, et il aurait eu tout à fait raison.

    « J'ai besoin de prendre l'air. »

    Sur ces mots, la brunette quitta brutalement la cuisine en oubliant complètement sa tasse de café, et sortit en dehors de la maison, allant s'installer sur les marches qui menaient jusqu'à sa porte d'entrée. Assise, elle posa son visage entre ses mains et soupira, une énième fois. A croire qu'elle ne savait plus faire que cela aujourd'hui. Pathétique, elle se trouvait réellement pathétique présentement et elle avait finalement bien raison. Maria savait pourtant bien qu'Edward ne pensait pas à Sarah depuis qu'ils étaient ensemble, seulement là, il fallait qu'elle se rende à l'évidence, les mois à venir allaient rappeler à son compagnon les mois qu'il avait vécu avec son ex-femme, et il transposerait forcément les deux grossesses et les comparerait. En clair ; l'horreur pour Maria. Elle ne disait pas obligatoirement qu'il allait toujours songer à Sarah, mais elle le craignait malgré tout.

    « Tu es pathétique ma pauvre fille. »

    Murmura t-elle en regardant par la suite la rue, encore vide, ce qui était peu étonnant au vu de l'heure qu'il était. Il est rare que des gens se promènent à six heures et demies du matin dehors.
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« Est-ce que tu te rends compte que la première chose que tu as fait ce matin quant je t'ai dit que j'avais des nausées, ça été de me comparer avec ton ex-femme ? » C'était donc ça ? Je fronçais les sourcils, à la fois surpris et désespéré. Elle était en train de me chier une pendule parce que j'avais parlé brièvement de Sarah ? C'était uniquement pour la rassurer, la conseiller sur ses nausées matinales tout simplement parce que... parce qu'elle était la seule femme enceinte dont j'ai pu suivre entièrement la grossesse. Elle était mon expérience. Pourquoi est-ce que cela la gênait. Je ne la comparais pas vraiment. Ah si, pour les nausées matinales, comme je pourrais la comparer à toutes autres femmes. Ce n'était pas comme si je lui disais des choses comme « Sarah, elle, elle était moins grognon que toi. ». Là, ça serait de la vraie comparaison. C'était énervant de se faire passer pour le méchant alors qu'il n'y avait rien de mal dans ce que j'avais dit.

J'ai un passé, comme Maria a le sien et je l'accepte. Elle a connu un autre homme. J'ai connu une autre femme. Je n'allais pas renier Sarah uniquement pour lui faire plaisir. Oui je parlais d'elle peut-être souvent. Mais j'ai passé tellement d'années avec elle. Ne jamais prononcer son nom, c'était comme faire une croix sur une longue partie de ma vie allant de mes années étudiantes à l'année dernière. Tout de même, il fallait qu'elle me comprenne là-dessus. Après oui, je continuais de la voir, de lui téléphoner, de passer du temps avec elle. Nous sommes restés très amis et c'est également nécessaire pour les enfants. Et ça, étrangement, Maria ne me le reproche pas, alors que c'est décidément ce qu'elle pourrait prendre le plus mal. Parfois, je n'arrive pas à la comprendre, même si je la connais comme ma poche.

« Je suis désolée, c'est absurde. Mais ça m'a fait mal... » Pour être absurde, oui, ça l'est. Si dorénavant je devais prendre des pincettes avec elle, de peur de désamorcer la bombe à retardement qu'elle a, bonjour l'ambiance. Je préfère mettre ça sur le compte hormonal. Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle choisit la fuite, prétextant le fait qu'elle doit prendre l'air. Je fronce à nouveau les sourcils. Aucune discussion possible ? Elle ne me laisse même pas le temps de m'expliquer, elle préfère s'écarter du problème juste après l'avoir évoqué. C'est tellement simple. Et je me fais encore passer pour le fautif. C'était énervant, ça oui. J'entends la porte claquer avec une force qu'elle ne souhaitait certainement pas. Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres. Les femmes, je vous jure... Bon, laissons tomber. Elle va se calmer. Et pour ma part, je préfère éviter que l'on se prenne la tête.

Mon téléphone se mit soudain à sonner. Mh ? Qui ça peut-être à cette heure là ? Je prends le cellulaire posé sur le comptoir, et Sarah apparaît sur l'écran. Ah... quand on parle du loup. Je le prends sans hésitation et réponds. « Oui ? » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Je l'ai prévenue hier du fait que Maria soit enceinte. Elle est ma confidente et, même si elle m'a dit être très heureuse pour nous, j'ai senti une toute petite jalousie dans sa voix. Ça, c'est normal après tout. Enfin... on est toujours un peu jaloux quand son ex nage dans le bonheur avec quelqu'un d'autre, et ça, même si on ne ressent plus d'amour pour lui. Quoi qu'il en soit, la pilule semblait être beaucoup plus passée. Elle m'expliqua que Jade était malade et donc qu'elle n'allait pas pouvoir aller à l'école. Et, comme elle avait une réunion importante et pas moi, elle me demanda si je pouvais l'emmener chez le médecin dans la journée. La petite allait devoir rester avec moi à l'université dans la mesure où nous n'avions personne pour la garder. Un peu embêtant, mais je préférais ça, plutôt que de la savoir à l'école, totalement assommée par un rhume et une angine. J'acquiesçais donc, sans aucune surprise.

Nous discutâmes un peu plus longtemps que prévu. Je n'avais même pas fait attention à la porte qui s'était de nouveau ouverte. Nous étions en train de nous remémorer quelques moments amusants de notre vie de couple. Finalement, notre complicité ne s'était jamais détruite comparée à notre amour. Je riais parfois. « Ah oui ! Oh ! Et tu te souviens de la fois où on a laissé les enfants à la babysitter pour nous accorder un petit week end tout les deux, et qu'on s'est fait appelé en milieu de soirée parce qu'elle avait perdu Seth ? » Nous rîmes de bon cœur. « Ça oui tu l'as dit, on en a pas vraiment profité pour le coup. A peine arrivés, déjà repartis en trombe. »

Deux minutes plus tard, je raccrochais avec un petit sourire en coin. Bon, il allait falloir que je me prépare pour aller chercher la petite Jade.
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