Les chatouilles ne sont peut-être pas agréables mais ça restent marrant à les faire, aux autres. Je déteste qu’on me les fasse, je détestais lorsque mes parents m’en faisaient, ou encore mon ex, mais ce que j’adorais c’était de me venger en faisant la même chose. Je crois bien que c’est la seule chose qui n’est pas agréable mais qui fait rire. Il faut avouer que ça faisait bien longtemps que je n’en avais pas fait. Des souvenirs remontaient en moi. J’essayais de ne pas trop y penser, et de projeter tout mon esprit sur la jolie femme qui était en ma compagnie sur mon lit. Ca faisait aussi très longtemps qu’une femme était sur mon lit sans rien par la suite. Juste sur le lit, comme de bons vieux amis, à jouer à se chatouiller. Jeux totalement innocent pour les enfants, mais lorsque ce sont les adultes qui s’y mettent, ça peut aller bien plus loin. Et j’avais failli franchir cette ligne. Seulement, c’était moi qui me retenais. Je pensais qu’Alice me repousserait, mais elle ne semble pas vraiment le faire. Ce n’est pas pour autant qu’il faut que je profite d’elle. Oh non. Il faut juste que j’ai sa permission. Que ce soit directement ou indirectement. Qu’elle m’envoie au moins un petit signe pour me dire que je peux aller plus loin. Sur le ton de l’humour, elle me dit que je ne pouvais pas avoir toutes ses premières fois. Oui je l’avoue, j’ai ri. Au moins ça prouvait bien qu’elle prenait sur le ton de l’humour ce que je lui avais dit auparavant. Sauvé le Kevin. (…) Alors qu’on se fixait, elle mit fin au silence en me demandant où est ce qu’on allait. « Eh bien… on peut aller sous la couette… ou encore sortir de la chambre, rejoindre mon salon, ou encore sortir complètement de mon appartement. Profiter du temps. » Évidemment que je savais ce qu’elle avait voulu vraiment demander par cette question, seulement j’étais aussi perdu qu’elle. Je n’avais pas de réponses à lui fournir. Alors pour ne pas rester sans voix, je décidais de répondre totalement à côté de la place. Ca la ferait surement sourire. Ma main se posa sur sa joue, et je rajoutais. « Sauf si tu préfères qu’on reste là… à se faire des câlins, pour apprendre à se connaitre un peu mieux. » J’en oubliais totalement qu’elle était marié, et que quelque part dans la ville, un mari serait surement en train de l’attendre, cette belle blonde. Je n’y pensais pas, et je ne voulais pas y penser. Je souhaitais profiter au plus de sa compagnie. Oui, je souhaite vraiment la connaitre un peu plus.