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Nervosité et sentiments, un mélange complexe.

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MessageSujet: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptySam 5 Mar - 1:17

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. 317-icon-83Nervosité et sentiments, un mélange complexe. 317-icon-82

    "Tu vas faire quoi à manger ?"
    Va préparer ton sac.
    "C’est déjà fait. Alors ?"
    Je n’en sais rien.
    "Tu dois savoir, il est plus que temps là !"


    Soupirant, Andrew regardait les cinq livres de cuisine qu’il avait posés sur le plan de travail de la cuisine. Faisant des grimaces, il rangea deux livres, pour regarder les autres. Il demanda à sa fille, si départager les livres en tirant à pile ou face pourrait être une bonne idée, mais à son regard désespéré, il savait que non. Réfléchissant alors, il essaya de trouver une spécialité qu’il pourrait aimer. Fermant les yeux, il essaya de trouver le plus de souvenirs possibles par rapport à la jeune femme. Ouvrant alors les yeux, il reprit un des livres qu’il avait fermé. Souriant, il montra une recette à sa fille.

    "Il y a une heure quarante de cuisson, papa."
    Je sais, mais il n’est que … oh non, 18h.


    Fonçant prendre un sac, il laissa sa fille et il fonça chercher ce dont il avait besoin. Allant acheter tout ce dont il avait besoin pour sa recette, il rentra chez lui une demi-heure plus tard. Sa fille avait déjà sortit les ingrédients et il l’embrassa sur le front, rapidement, mais avec toute sa gratitude. Une fois près, il laissa sa fille lui passer son tablier et il commença donc sa recette. Une fois que ce fut près à mettre au four, il mit le tout au four et regarda sa fille, lui demandant si pour le dessert ils avaient tout également. Sa fille semblait avoir finie en effet le dessert, ce qui fit sourire Andrew. Elle avait voulue faire elle-même le dessert et il appréciait que sa fille se donne du mal pour lui et sa soirée avec Cheyenne. Regardant l’heure, il vit qu’il lui restait tout juste de quoi préparer les entrées et d’aller prendre une douche. Préparant donc les entrées, il les mit dans l’huile bouillante et il attendit quelques minutes, avant de tout mettre au chaud. Fonçant ensuite sous la douche, il fit au plus vite, pour ensuite aller dans sa chambre. Passant un pantalon de toile noir, il mit également une chemise blanche. Se regardant dans le miroir, rien ne manquait. Ah les chaussures ! Fonçant alors dans l’entrée, il attrapa ses chaussures et les passa. Bon tout semblait bien. Regardant l’heure, ça va il avait encore du temps devant lui finalement. Allant dans la cuisine, il vit que tout était prêt. La table ! Il se retourna et vit qu’elle était mise. Regardant sa fille, il sourit. Elle avait fait ça bien en plus. Elle avait également écrit sur une carte le dîner :


    Menu

    Beignets de crevettes

    ------------

    Canard laqué avec son riz, accompagné de pain blanc.

    ------------

    Mousse au chocolat et boules de glaces vanille, fraise, pistache, noix de coco et/ou mangue.



    Gardant son sourire, Andrew embrassa une nouvelle fois sa fille avant de la prendre dans ses bras pour la remercier. Puis, lui demandant d’aller chercher son sac, il alla avec elle jusqu’à la voiture de son amie qui attendait devant la maison. En effet, Alexis passait la nuit chez une amie pour son anniversaire. Souriant, il entra dans sa maison et soupira. Tout était prêt, il ne restait plus qu’à attendre Cheyenne.

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptyLun 7 Mar - 19:18



Je n'avais jamais été le genre de femme à passer 3 heures dans sa salle de bain à se pomponner jusqu'à l'excès. Non. Très loin de là, même; je préférais être naturelle, ne pas trop attirer l'attention par du glamour superflu qui ne me caractérisait pas, même si pourtant cette simplicité là avait su taper dans l'oeil de quelqu'un. Cela faisait un mois maintenant qu'Andrew et moi avions déterminé une nouvelle limite dans notre relation, limite qui s'était vu mise au défi plus d'une fois par des doutes qui m'étreignaient autant le coeur que l'esprit. Mais Edward s'était chargé comme un pro de ceux là, se décidant à me secouer un bon coup (métaphoriquement, évidemment) et à se risquer de me faire comprendre ce que je ne parvenais à m'avouer seule. Il instaura une nouvelle perspective, me fit comprendre bien plus que ce que je n'avais jamais su réaliser, et au final, me rassura plus qu'un 'simple' ami réussira jamais à me rassurer.

Il avait bien gagné le câlin affectueux et reconnaissant que je lui avais offert en récompense. Pour une fois qu'il était sérieux (bien que taquin de temps à autre suivant le fil de la discussion), il avait su faire profit de cette attitude pour mettre le gamin en lui de côté et me remettre la tête sur les épaules. Allégeant le poids des inquiétudes qui pesaient sur mon coeur. Bien sûr, dire que tout doutes étaient évanouis serait superflu, mais au moins, tout ce qui dépassait la norme en matière de relation avait disparu au gré de ses paroles rassurantes, m'arrachant un rire en ne laissant niché dans mon coeur qu'une seule question. Question qui, je l'espérais, trouverait réponse aujourd'hui.

Je l'ai dit. Je n'avais jamais été le genre de femme à exagérer sur le maquillage, j'étais juste coquette assez pour me sentir féminine, mais pas bimbo. Mais lorsque l'invitation à dîner que me glissa Andrew au creux de l'oreille eut tôt fait de s'enregistrer quelque part dans mon esprit, je comprenais également que je ne pouvais me présenter habillée comme si je sortais d'une salle de classe. Je ne passais jamais trop de temps devant mon miroir, mais aujourd'hui, je me sentais comme la plus narcissique des femmes de San Francisco. Je doublais le temps que je passais d'ordinaire sous la douche et ce n'était presque pas assez lorsque vint le moment de faire sécher mes cheveux, la tête penchée de côté alors que le sèche-cheveux hurlait son souffle brûlant. Mes pensées allèrent à 200 à l'heure, tâchant d'organiser quelque peu mon temps entre maintenant et l'instant où j'allais frapper à sa porte.

Peut-être aurais-je dû être plus généreuse sur le temps que je m'autorisais à me préparer parce que j'étais déjà occupée à déborder.

Telle coiffure ne convenait pas, ce maquillage là était trop foncé, inconvenant, je n'arrivais pas à me décider. Le choix de la tenue, lui, avait été bien plus facilement, parce que je devais m'avouer que je n'en possédais pas une myriade non plus. Chacune avait son propre caractère et induisaient à certaines pensées dans l'esprit de mes compagnons, mais je ne voulais rien de cela ce soir. Je voulais chic et simple et le choix s'imposa à moi de lui même...

Quelques heures plus tard...

J'étais reconnaissante de n'avoir eu de cours cet après-midi, et encore plus emplie de gratitude vis à vis de mon esprit pratique et désireux de ne pas trop tarder. A croire que je me connaissais bien mieux que je ne le pensais, parce que c'était bien la première fois que je me battais à ce point dans un combat de désirs et de choix pour pouvoir déterminer ce à quoi j'allais ressembler lorsque finalement il allait ouvrir la porte. Le plus amusant dans l'histoire, c'était que le résultat était tel que je l'avais désiré: simple et élégant. Le genre de tenue pour un repas entre amis mais pas le type de robe que l'ont pourrait porter à un gala. Peut-être qu'au plus simple je voulais paraître, au plus critique je devenais? Je n'en savais rien. J'étais juste ravie d'avoir pu obtenir une apparence qui me satisfaisait pleinement et qui, je l'espérais, lui conviendrait également.

C'était ce que j'allais bientôt savoir...

Pressant mon doigt contre le bouton de sa sonnerie, je laissais le temps s'écouler seconde par seconde alors que j'attendais patiemment qu'il vienne m'ouvrir, déglutissant légèrement et dansant doucement d'un pied à l'autre tout en me fustigeant mentalement pour tâcher de contrôler ma nervosité. Je commençais déjà à jouer des doigts avec mon sac lorsque la porte d'entrée s'ouvrit en grand, laissant apparaître l'homme avec qui j'allais passer la soirée. Un sourire timide se dessina lorsqu'il prit conscience de mon apparence, laissant ses yeux me scanner avec douceur et, le semblait-il, appréciation.

Je l'espérais, du moins.

Reculant doucement, il m'invita à entrer et je ne le fis pas attendre, un fumet délicieux frappant soudainement mes narines en les faisant frémir d'approbation alors que j'interrompais mon pas à l'orée de son espace "salon". Je n'avais pas vraiment eu l'occasion d'entrer chez lui, alors je laissais mon regard prendre appréciation de ce que je voyais, attendant qu'il retrouve sa place à mes côtés après avoir verrouillé l'entrée. Me concentrant encore sur l'arôme qui s'échappait, je souriais. Apparemment, le concept de "dîner chez Andrew" n'allait pas se terminer de manière si catastrophique que je l'avais initialement craint: l'homme savait apparemment bien cuisiner.

Il me fit sursauter et rire faiblement lorsque ses mains me frôlèrent pour récupérer la veste légère que j'avais pu récupérer et qui allait avec ma robe. Bientôt, j'apparaissais devant lui dans toute la simplicité qui m'avait pourtant pris des heures à préparer, déterminer, choisir et qui, selon tout apparence, faisait mouche là où j'avais désiré frapper. Il était sans voix et, pour quelqu'un qui avait probablement à le supporter plus souvent que n'importe qui d'autre, ça avait quelque chose d'extrêmement satisfaisant. Mordillant ma lèvre inférieure en réprimant un sourire taquin, je m'empêchais de dire ce qui me brûlait les lèvres, attendant avec une appréhension diminuant qu'il brise le silence, m'annonçant le reste de ce qu'il m'avait réservé...

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptyLun 7 Mar - 21:24

    Les mains dans les poches, Andrew marchait dans sa maison. En long, en large et en travers, il faisait les cent pas. Non pas que la jeune femme était en retard, elle était même dans les temps, seulement il était nerveux. Déjà il n’avait pas sû s’il devait l’inviter à dîner à l’extérieur, où chez lui. Finalement il avait opté pour chez lui. C’était plus intime et plus tranquille. Puis, il n’avait pas sû quoi cuisiner. Là on dit merci ma fille Alexis, parce que sinon j’aurais dû commander chez un traiteur. Enfin bref, ce soir, il avait fait de son mieux et il espérait que la jeune femme serait bien et agréablement surprise. Allant dans la cuisine, il regarda comment était la nourriture et il repartit vers le salon. Pensant alors aux conseils qu’il avait eus de Maria, il soupira. Finalement, il n’avait pas vraiment suivit ses conseils. Enfin si, il avait invité Cheyenne à discuter de temps à autres. Puis ce soir il l’attendait de pied ferme. On sonna à la porte et ça fit sursauter Andrew. Allant vers l’entrée, il fit un détour vers sa chambre et surtout la salle de bain. Costume, ok ! Cheveux, ok ! Sourire, ok ! Repartant dans le salon, il fronça ensuite vers la porte d’entrée et se calma. Inspirant et expirant doucement, il ouvrait la porte et esquissa un sourire.

    Heure du décès ? Andrew ? Fixant la jeune femme de la tête au pied, il se rendit compte qu’il ne l’avait pas fait entrer. Il fallait qu’il se reprenne au plus vite là. Se reculant, il laissa la place pour qu’elle entre. Fermant la porte quand elle fut entrée, il verrouilla la porte. Non pas qu’il avait peur qu’elle ne parte tout de suite, mais il ne préférait pas avoir de mauvaise surprise et seules les personnes ayant la clé pourraient entrer. Allant près de la jeune femme, il garda son sourire en coin et la laissa détailler sa demeure. Levant les bras, il alla prendre délicatement la veste de la jeune femme. Il la vit sursauter et il l’entendit rire légèrement. Se mettant à sourire de plus belle, il prit donc sa veste et se retourna pour aller la ranger dans le placard de l’entrée. Seulement, il se retourna à nouveau face à la jeune femme et il resta la fixer. D’accord, il n’avait pas bien vu qu’elle était habillée ainsi. Encore une fois on donne l’heure du décès ou pas ? Non, bon d’accord. Elle portait une magnifique robe bleu qui lui descendait jusqu’au dessus du genou. Avec la veste, il n’avait pas vu que la robe était vraiment sans manche. Il détailla les bras de la jeune femme et il posa son regard sur son décolleté. Andrew, reprends-toi bon sang ! Levant alors les yeux, il fixa la jeune femme et se mit à sourire. S’avançant, il garda son sourire et la prit par les hanches, doucement pour l’amener avec lui jusqu’à la table qui était dressée spécialement pour eux. Puis, lui donnant la carte du menu, il la laissa la lire. Se reculant et lâchant ses hanches, il alla vers la chaise et la tira.

    Si madame veut bien se donner la peine.

    Il garda toujours son sourire et la laissa donc prendre place. Puis, il fit le tour de la table et prit place face à elle.

    Qu’est-ce que tu voudrais boire ? J’ai préparé une bouteille de vin, mais tu préfères peut-être autre chose ?

    A vrai dire pour les boissons, il n’avait pas trop sû ce qu’elle voudrait boire. C’est pour cela qu’il préférait lui poser la question avant tout chose. De plus, il ne voulait pas parler de la robe qu’elle portait, sans quoi il savait qu’il allait vite déraper dans ses propos et ça n’était pas une bonne chose.

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptyMar 8 Mar - 19:11



Vous vous souvenez des cartoons de notre enfance? Ou de ces mangas dans lequel le héros fait toujours une tête mémorable avec des yeux en X.X parce qu'il hallucine sur ce qu'il voit? Vous pourriez dire d'accorder cette expression à celle qui s'affichait sur le visage d'Andrew en cet instant précis. Heureusement que la nervosité faisait battre mon coeur pour deux, parce que j'étais presque sûre que le sien avait dû sauter quelques battements; et cette simple pensée me fit légèrement rougir, baissant les yeux en souriant ce sourire megawatt que je ne semblais avoir que lorsqu'il n'était pas loin. Oui, bon, il était gamin assez pour me faire rire pour rien alors ça devait jouer aussi. Mais pas ce soir, ce soir, c'était comme si j'étais brusquement consciente de l'effet que j'avais sur lui et prendre conscience de cet état des choses accentuait dangereusement ma confiance en moi. J'étais fière. Parce que s'il était comme ça, c'était à cause de moi...

Non, mais c'était quoi ça pour une idée stupide? Adolescente en plein crise hormonale, encore? Je me demandais si le sentiment partirait jamais et à le voir, je n'étais pas sûre de le vouloir. C'était agréable de se sentir vivante de temps en temps, si enfantin et stupide cela puisse être...

Il verrouilla la porte sur mon entrée et silencieusement, je lui en fus reconnaissante. Bien qu'ignorant les raisons pour laquelle lui s'enfermait, je devais avouer que j'appréciais la sécurité d'un appartement où aucune surprise ne risquait de nous interrompre, même si la sécurité du lobby devait au moins filtrer pour la majeure part les visites impromptues. Lorsqu'il me débarrassa de ma veste, une nouvelle bouffée de fierté s'empara de moi au moment où il réalisa ce que je portais, me ravissant de son regard complimentant ma tenue... Je doutais qu'il soit en mesure de dire quoi que ce soit dans l'état où il était, de toute manière. Ses gestes parlaient toujours plus sagement que ses paroles, de toute façon...

Et pour preuve.

Lorsqu'il glissa un sourire dans ma direction avant de finalement m'emmener vers la table, j'étais persuadée qu'il n'avait pas conscience du choc électrique qui m'avait parcouru lorsque ses mains se posèrent sur mes hanches pour me guider là où il le désirait. Il me tendit une carte, comme un véritable menu, et je n'eus d'autre occasion que de sourire et de le complimenter sur le sérieux et le prestige apparent de ce qu'il avait préparé.

    Je vois que tu n'as rien négligé, dis-je en lisant la carte rapidement avant de mordiller ma lèvre à nouveau devant le détail qu'il avait placé dans la préparation de tout ça.

Il m'invita à m'asseoir et tel un gentleman se plaça derrière ma chaise pour m'aider à m'installer avant d'aller se placer face à moi lorsqu'il fut assuré que j'étais bien assise confortablement. Il sembla nerveux lorsqu'il aborda la question des boissons et je lui accordais un sourire rassurant cherchant à lui faire savoir qu'il n'y avait aucune raison d'être nerveux.... C'est ça, Cheyenne, fais ce que je dis pas ce que je fais, pas vrai? Mais je devais m'avouer que je me trouvais de plus en plus relaxée, bien que légèrement anxieuse quant à savoir ce que la soirée allait découvrir.

    Du vin, c'est parfait...

Ce n'était pas comme si j'en buvais à tous les repas, mais je n'étais pas opposée non plus à cet alcool non plus. Maintenant, je devais admettre que j'étais là et que je me laissais guider cette soirée, donc s'il avait suggéré quoi que ce soit d'autre j'étais sûre que j'aurais accepté sans hésitation. Levant le verre qu'il venait de me servir, j'attendais qu'il se serve à son tour avant de pencher doucement le mien pour qu'il entre en contact avec son verre dans un toast qui allait servir d'ouverture "officielle" à la soirée qui s'annonçait. Laissant le tintement singulier résonner quelques secondes, je portais un nom au toast que nous venions de faire.

    A nous..., dis-je doucement avant de boire une première petite gorgée de ce vin délicieux qu'il nous avait choisi.

Ne lâchant pas son regard, je fus -à nouveau, décidément- satisfaite de pouvoir plonger mon regard dans ses yeux bleus écarquillés de surprise avant de voir un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu'il répéta mes mots.

    Alors... Que nous as-tu donc préparé de bon? Le fumet m'a l'air délicieux..., je savais au même titre que lui que j'avais lu le menu et savais donc à quoi m'attendre, mais connaissant Andrew comme je le connaissais, le fait que je le complimente sur l'arôme du mets qu'il nous avait préparé allait le conforter dans la certitude qu'il avait bien fait les choses et une chose en entraînant une autre, il pourrait bien facilement virer fier comme un coq d'avoir pu préparer tout ça.
Ce n'était pas exactement le genre de repas qu'on se voyait servir à la cafétéria de l'université, si vous voyez ce que je veux dire....

Je l'admirais alors qu'il parlait, soudainement moins anxieux à l'idée d'ouvrir la bouche et d'en laisser des sons en sortir. Mais à y regarder de plus près, je me demandais: était-ce mon imagination ou bien semblait-il vraiment moins nerveux que tout à l'heure? Ne cessant de l'observer attentivement, je le laissais s'affairer en cuisine et s'assurer que le repas serait bientôt prêt et présenté comme il se devait. Moi, de mon côté, je ne m'empêchait pas de m'extasier sur le mystère de complexité que pouvait être Andrew Holden, l'homme-enfant. Quitte à sembler admirer son dos alors qu'il continuait à me parler des prouesses qu'il avait su faire en cuisine aujourd'hui, ramenant un sourire sur mes lèvres. Après tout, me concentrer sur lui permettait à ma propre nervosité de rester au large et je commençais à me dire que ça fonctionnait lorsqu'une ombre passa devant mon regard. Me secouant mentalement, je me suis concentrée à nouveau sur le sourire d'Andy qui venait apparemment de faire passer sa main devant mes yeux en me posant une question. Quand donc s'était-il ré-installé à sa place? Je pense que j'ai dû rater un épisode, là... Oh, à en juger par le regard qu'il m'adressait, ça devait lui plaire que je l'admire avec un regard rêveur. Au minimum, ça devait le flatter, même si le caractère incongru et malpoli d'une pareille action en plein dîner romantique, qu'elle ait duré une seconde ou une minute, me fit rougir jusqu'aux racines... chose sur laquelle il ne résista pas commenter à nouveau, taquin comme jamais, accentuant encore la rougeur sur mes joues au point que je pouvais désormais sentir la légère brûlure.

Moi qui voulais que l'atmosphère se détende, c'était bien parti...


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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptyMar 8 Mar - 22:22

    Andrew avait été habitué à voir la jeune femme bien habillée, mais là c’était encore mieux. Quelque part c’était aussi parce qu’elle était là pour lui et donc quelque part ça lui faisait vraiment plaisir et ça gonflait son égo. En plus des yeux avec des X.X, il fallait également ajouter la goutte d’eau qui coule du front. Il était à la fois mal à l’aise et en même temps, il avait l’impression de ne pas être à la hauteur. D’accord, il avait fait un effort vestimentaire, il avait fait la cuisine, il essayait d’être détendu, mais il se sentait au-dessous de tout. Fixant donc la jeune femme, il apprécia de la voir finalement mal à l’aise. Il alla donc ranger la veste de la jeune femme, avant de revenir vers elle et de la prendre délicatement par les hanches pour l’amener jusqu’à la table. Lui donnant la carte avec le menu écrit dessus, il se mit à sourire en la regardant.

    La carte, c’est l’idée d’Alexis. Selon elle ça met déjà dans l’ambiance et ça donne un avant goût du repas que tu vas pouvoir manger.

    Il préférait être franc et dire que c’était sa fille qui avait eu l’idée du menu. Invitant finalement la jeune femme à prendre place à table, il s’assura qu’elle soit à l’aise pour aller prendre place face à elle. Seulement une fois là, face à elle, il ne sû pas quoi dire. Vite, trouver un sujet de conversation, vite, vite ! Alors, il ouvrit la bouche pour parler et lui demander ce qu’elle voudrait boire. Oh bah bravo ! Quelle répartie Andrew ! Soupirant intérieurement, il se traita d’imbécile, mais il essaya de cacher sa gêne malgré tout. L’entendant alors dire que du vin c’était parfait, il sourit et se leva pour aller prendre la bouteille qu’il avait choisit. Il se servit le bouchon et ensuite il servit la jeune femme, avant de revenir à son verre. Posant la bouteille sur la table, il leva son verre pour suivre le mouvement que la jeune femme avait lancé et il l’écouta porter un toast. Il resta quelque peu surprit parce qu’elle venait de dire. Souriant finalement, il devait avouer qu’il était vraiment content d’entendre ça.

    A nous.

    Buvant à son tour une gorgée de vin, il posa son verre et regarda la jeune femme qu’il écouta parler.

    Comme tu as pû le voir sur le menu, j’ai voulu trouver quelque chose en rapport avec tes origines. Tu m’avais dit où tu es née, donc j’ai voulu essayer de faire un dîner dans ce thème là.

    Se levant, Andrew s’excusa et alla vérifier que tout allait bien en cuisine. Les entrées étaient sans doute prêtes et ils pourraient donc commencer à manger tranquillement.

    Je ne savais pas vraiment quoi faire au départ, mais finalement le canard laqué m’a semblé être une bonne idée. J’ai suivis la recette, donc normale ça devrait être bon, je l’espère en tout cas.


    Sortant le plat du four où il avait laissé au chaud, il sourit en le regardant. Ca semblait être la bonne cuisson, ce qui était parfait. Il était plutôt fier de lui, maintenant il espérait qu’à l’intérieur ça serait cuit également.

    J’espère en tout cas qu’avec ce que je te propose tu auras assez à manger. Sinon je pourrais te proposer de la glace en plus où des fruits, enfin autre chose quoi.

    Prenant le premier plat dans les mains, il garda son sourire.

    Il te manque quelque chose ou ça va pour le moment ?

    Mettant le tout en place dans un plat bien présenté, il fronça les sourcils.

    Cheyenne, ça va ?

    Il n’eu aucune réponse. Se retournant, il vit que la jeune femme le regardait. Souriant, il prit le plat et l’amena sur la table avec lui.

    Cheyenne ?

    Toujours pas de réponse. Il passa sa main devant les yeux de la jeune femme, toujours en souriante et il apprécia de la voir mal à l’aise.

    J’espère que c’est ma cuisine que tu regardais et pas mon corps superbement sculpté.

    Haussant un sourcil, il se mit à rire en la regardant. Il ne lui en tenait pas rigueur et par ses propos, il le lui prouvait. Lui montrant donc le plat, il lui demanda son assiette pour la servir, puis il se servit à son tour. Lui souhaitant un bon appétit, ils purent manger tranquillement, dans le calme et ça n’était pas plus mal. Buvant un peu de vin également, il regardait la jeune femme pour voir si ce qu’il avait fait était bon où si elle n’aimait pas du tout. Seulement elle semblait apprécier et il se mit à sourire. Passant de plats en plats, ils en arrivèrent au dessert. Andrew devait avouer que les heures qui venaient de passer avaient été plaisantes. Ils avaient parlés de tout et de rien, sans trop oser parler d’eux. Ils étaient restés à la limite, sans jamais la dépasser. Puis, ils avaient parlés travail, du livre d’Andrew, Andrew avait même prit des nouvelles de la chienne de Cheyenne. Mangeant la mousse au chocolat, Andrew fronça les sourcils en regardant la jeune femme.

    Cheyenne ? Tout va bien ?

    Elle semblait différente. Elle ne semblait pas aller bien et ça commençait à inquiéter l’homme qui se demandait si ça avait un rapport avec le repas.

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptyVen 11 Mar - 21:42



Je regardais Andrew avec une admiration mêlée d'étonnement que je ne pouvais secouer, ni retirer du sourire que je ne cessais de lui offrir depuis mon arrivée, voici maintenant quelques heures. Il avait toujours de quoi me surprendre, et ce soir ça prenait la forme d'un étonnement non feint à la découverte qu'il savait faire le con aussi bien que se montrer le plus fin gentleman dont on pouvait espérer bénéficier de la compagnie. Un homme aux facettes aussi multiples que moi, qui jusque là m'avait joué la carte de la perfection en agissant comme j'aurais pu l'attendre. Il ne décevait pas. Peut-être qu'Edward avait raison, peut-être qu'au final, si nous nous permettions l'effort, tout irait bien pour nous. Au moins, ça n'était pas par manque d'efforts de la part de celui que je venais de plus en plus facilement à comparer comme étant mon compagnon. Même si cette pensée seule me faisait rougir et sourire tout à la fois, arrachant un rictus ravi aux lèvres de l'intéressé.

La soirée avait été délicieuse, tant par les mets qu'il avait concocté que par la conversation qui les avait accompagné. Après tout, certaines discussions "de tout et de rien" pouvaient parfois s'avérer très impossible à vivre et gênantes dans le pire des cas. Ce ne fut le cas ici, j'avais vraiment passé un agréable moment en sa compagnie, chose qui m'étonnait légèrement si je voulais être totalement honnête avec moi-même. Généralement, nous ne tenions pas deux heures ensemble sans nous crêper le chignon -et tant pis si Edward trouvait ça trop cute.

J'avais été tout particulièrement touchée par l'attention discrète qu'il avait déjà placé dans le menu, et ça nous mena à parler brièvement de mon enfance à Kōbe avant de glisser brusquement sur le fait qu'il adorerait un jour vivre un combat de Sumo. Le narguant à quel point j'étais navrée de ne pouvoir le voir en kimono, je fus réduite au silence par le regard défiant et le sourire taquin qu'il trouva à répondre à ça. Oubliant qu'en tant que prof de théâtre, il avait accès à un bon nombre de tenues, j'évitais le rire qui menaça de s'emparer de moi alors que je l'imaginais soit dans cette tenue de Sumo gonflable, soit habillé comme un samouraï tout en essayant de faire usage de son sabre. Je l'imaginais plus dans le genre Star Wars que Bushido, de toute manière.

Tant qu'il ne s'imaginait pas me voir un jour en Geisha, hein?



D'ici à ce que nous arrivions au moment de savourer le dessert qu'il avait préparé, la nervosité avait été balayée par la bonne humeur confortable qui nous prenait désormais, nous englobant dans un bien être qui, je n'en doutais pas, mettrait au moins quelques jours à s'effacer. Enfin, c'était ce qu'il me semblait. Renfrognant une moue légère quelque part après ma troisième cuillerée de glace vanille, je tentais d'ignorer mon cœur qui se mit à battre la chamade sans raison particulière, surtout en me laissant l'impression de me sentir faible alors que je venais de manger plus que mon quota habituel de nourriture grâce à Andrew. Cela passa un instant, mais revint avec vengeance quelques instants plus tard, et j'ai compris que je ne pourrais le dissimuler à Andrew lorsque sa voix retentit dans un murmure, masquant à peine son inquiétude et ses propres questions.

    Ça va. Ça va passer, ne t'inquiète pas, dis-je dans un effort sincère de le rassurer, même si ma voix semblait essoufflée.

Cela n'était pas la première fois que ça m'arrivait, à vrai dire, et voyant sa tête alors qu'il commençait à passer en revue le moindre ingrédient du repas qu'il venait de préparer, je sentis monter en moi un besoin irrépressible de le réconforter. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert...

    Ton repas était délicieux, Andrew alors arrête ton listing des choses qui pourraient provoquer ça, dis-je avec un petit rire bien rapidement ravalé par une nouvelle vague de mal être. C'est déjà arrivé mercredi en salle des profs, il faut juste que j'aille un peu me rafraîchir le visage et il n'y paraîtra plus... Ta salle de bain est...? demandais-je en laissant la question suspendue dans l'air pour qu'il puisse lui offrir une réponse satisfaisante, arrangeant mon sourire le plus charmeur pour agrémenter tout ça.

Écoutant sa réponse et mettant la serviette de côté pour pouvoir me lever, je n'eus même pas de quoi arranger ma robe qu'un nouveau vertige m'épris, plus violent celui-là. Je n'eus pas le temps de comprendre ce qui se passait ou alors je ne le réalisais pas. Éprise d'une fatigue soudaine, je me sentais faible, et à peine me suis-je levée que toute force me laissa. Andrew fut à mes côtés en un instant, si vite en fait que j'étais persuadée qu'il s'était déjà à demi-levé à son tour lorsque je m'apprêtais à quitter la table. Mon cœur battait la chamade et curieusement assez cela n'était pas dû à la proximité soudaine d'Andrew; je n'eus pas le temps de me poser de plus amples questions, de toute manière, parce que tout autour de moi bourdonnait, comme si j'écoutais mon compagnon à travers un concert d'acouphènes qui m'assourdissaient progressivement. Lorsque je me sentis soudainement plus légère, mais uniquement parce qu'il m'avait récupérée et se mettait à me porter dans ses bras pour me conduire je ne sais où, j'eus la présence d'esprit de résister un instant, clamant toutes griffes sorties que j'allais bien et que ça ne nécessitait pas tant de chichi.

En vain.

Non seulement il n'en faisait qu'à sa tête mais je me trouvais à court d'argument ou de force pour l'intimer de me laisser aller. J'ignorais où il me conduisait mais quelque minutes après qu'il se soit mis à lentement marcher, je me devinais sombrer aux ténèbres, comme si un épuisement soudain s'était emparé de moi et me forçais à dormir.

...

Ouvrant les yeux, je réalisais que 5 minutes auraient pu passer, tout comme 5 heures auraient pu s'écouler. Légèrement ragaillardie, mais sans pour autant être au meilleur de ma forme, j'ouvris les yeux sur un Andrew totalement inquiet et vis à vis de qui je devinais qu'un sourire rassurant, aussi éclatant soit-il, n'allait pas parvenir à calmer son inquiétude. Alors je préférais le silence à l'hypocrisie avant de réaliser où nous étions. Et d'avoir la réaction la plus inattendue que je puisse conjurer.

Je l'ai embrassé.

Je voulais traduire dans ce geste ma reconnaissance, pour le repas et autre, mais je me doutais au regard qu'il me lança qu'il n'y voyait qu'une tactique de distraction pour éloigner la question de ce qui venait de se passer. Peut-être n'aurait-il pas si tort que ça à ce propos, mais je ne voulais même pas me poser la question. Il avait préparé un verre d'eau, je le voyais près de moi et au regard que je glissais, il dû comprendre que j'avais besoin de boire. Il porta le verre à mes lèvres et je lui décochais un regard de défi: je n'étais pas une enfant, je savais boire seule.

    Combien de temps est-ce que ça a duré? demandais-je d'une voix rocailleuse, comme si j'avais la gorge sèche malgré le verre d'eau que je venais de vider.

J'étais anxieuse d'en parler pour pouvoir mettre ce malheureux évènement derrière moi et j'étais navrée aussi d'avoir ainsi plombé le repas qui jusque là s'annonçait merveilleux et le coup d'œil désolé que je lui offris dû en dire autant parce qu'il m'offrit un sourire et des mots rassurants avant de finalement répondre à ma question...
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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptySam 12 Mar - 0:00

    Se sentir bien, vivant, souriant, c’était ce que ressentait Andrew. Selon lui la soirée se déroulait bien et il se sentait un peu bête d’avoir été tendu. La conversation était agréable et ils avaient parlés de la ville de naissance de Cheyenne, puis de la fille d’Andrew et de bien d’autres sujets. Andrew voulait vraiment connaître Cheyenne. Il essayait de faire au mieux pour cela. Même s’il savait qu’elle avait des secrets, tout comme lui, il ne voulait pas les connaitrent. Pas tout de suite en tout cas. Une part d’ombre et de secrets était toujours bonne à avoir. Tout savoir tout de suite n’est pas intéressant. En tout cas Andrew voyait cela comme ça. Il préférait découvrir beaucoup de choses et d’ailleurs, tout ce qu’elle voudrait bien lui dire d’elle, maintenant. Pour le reste, ils avaient le temps de voir venir et il espérait juste qu’un jour elle ait assez confiance en lui pour tout lui dire. Ayant parlé également de cuisine, il espérait qu’elle avait aimé ce qu’il avait préparé. Elle avait tout mangé et ça lui avait fait plaisir. Elle ne semblait pas non plus se forcer, donc c’était une bonne chose. Après avoir débarrassé un maximum, il pû amener le dessert, mais il remarqua, au bout de quelques minutes, que quelque chose n’allait pas. Cheyenne ne semblait pas dans son assiette, sans mauvais jeu de mot. Lui demandant donc si ça allait, fronça légèrement les sourcils, pour savoir ce qu’elle allait lui dire. Seulement il pensa à la nourriture. Il avait fait attention, essayant de ne pas ajouter quelque chose qu’elle lui avait dit ne pas aimer, donc normalement ça n’était pas ça, enfin il l’espérait. Il n’avait pas envie qu’elle fasse une indigestion à son dîner. Ca il devait avouer qu’il n’a l’avait pas du tout prévu et il n’aimait pas cette idée. Il voulait faire au mieux, donc si c’était de sa faute il aurait dû mal à l’admettre. L’entendant dire que le repas avait été bon, il esquissa un sourire, mais il vit que ça n’allait toujours pas. Elle avait déjà été malade avant et elle n’avait rien fait pour que ça s’arrange ? D’accord, elle était une grande fille qui savait prendre soin d’elle, comme elle le répétait souvent, surtout à lui d’ailleurs, mais là il voyait que ça n’allait pas. Ecoutant alors sa question, il leva le bras, pour lui indiquer l’endroit.

    Dans ma chambre, la porte derrière toi.

    La voyant se lever, il ne la vit pas faire un pas qu’elle vacillait.

    Cheyenne ?

    Fronçant les sourcils, il la vit s’écrouler. Fonçant alors vers elle, il réussit à la rattraper de justesse.

    Où as-tu mal ? Qu’est-ce qui se passe ?

    Fixant la jeune femme, il regarda son corps pour voir s’il y avait une blessure ou quelque chose qui pourrait le mettre sur la voie.

    Cheyenne, réponds-moi.

    Seulement elle ne disait rien et ça ne fait que paniquer encore plus Andrew. Il ne pouvait pas la laisser ainsi. Se redressant doucement, il attrapa la jeune femme pour la porter dans ses bras. L’entendant dire qu’elle allait bien, il ne répondit pas et ne la laissa pas prendre le dessus cette fois-ci. La déposant sur son lit, il lui enleva ses chaussures qu’il posa au pied du lit, seulement il remarqua qu’elle ne parlait plus. L’appelant à nouveau, il n’eu pas de réponse. La secouant doucement, il commença sérieusement à paniquer. Allant chercher son portable qui était dans le salon, il composa le numéro de son médecin. Il était tard, mais il s’en fichait royalement. Lui exposant alors la situation, il prit le pouls de la jeune femme et expliqua à son médecin qu’elle respirait plutôt bien. N’ayant pas de connaissances médicales, Andrew ne pouvait dire que ça. Son médecin lui demanda ensuite si c’était dû à la nourriture ou un effort extrême. Il parvint à lui dire que ça n’était apparemment pas à cause de la nourriture, vu qu’elle lui avait le lui avait dit. Pour l’effort, il répondit qu’elle s’était simplement levée de table pour aller dans la salle de bain. Le médecin ne voyait pas vraiment de quoi il pouvait s’agir. Il demanda à Andrew d’obliger la jeune femme à aller voir un médecin. Il était marrant lui, déjà qu’en temps normal il ne pouvait rien « l’obliger » à faire, alors pour aller voir le médecin, ça n’était pas gagné. Remerciant le médecin, il finit par raccrocher. Sentant une nouvelle fois le pouls de la jeune femme, il voulait s’assurer qu’elle respirait toujours. Seulement elle semblait être bien, détendue et il trouva cela étrange. Mais une autre image d’elle lui revint en mémoire. La nuit qu’ils avaient passée ensemble, elle était aussi paisible quand elle s’était endormie. Elle devait donc être en train de dormir. Allant tout de même dans la cuisine, il rempli un verre d’eau et il alla rejoindre la jeune femme dans la chambre. Enlevant ses chaussures, qu’il laissa à côté de celles de la jeune femme, il posa le verre sur la table de nuit et enleva sa veste, pour venir s’allonger aux côtés de Cheyenne.

    Ramenant les draps sur elle, il voulait qu’elle puisse se réchauffer. Ca n’était pas le moment qu’elle attrape froid. Déjà que le médecin ne savait pas ce qu’elle avait, pas besoin d’aggraver les choses. Le temps passa, 5 minutes, puis 10, puis un quart d’heure, une demi-heure et enfin une heure. La voyant ouvrir les yeux, il soupira de contentement. La regardant, il essaya de savoir, rien que comme ça comment elle allait et surtout ce qui avait bien pû se passer. Une heure qu’il était là à ses côtés, à se demander ce qu’il pouvait faire pour qu’elle se réveille. Se laissant embrasser, il apprécia cela, mais il savait que ça n’était qu’un mirage. Lui, il voulait comprendre pas se faire embrasser, aussi appréciable soit les baisers de la jeune femme. Au regard de la jeune femme, il attrapa le verre sur la table de chevet et le lui donna. La voyant le boire en entier, il fut assez surprit, mais reposa le verre et l’écouta alors parler. La voyant ensuite quelque peu désolé, il se mit à sourire.

    Une heure. Ca fait une heure que tu es là à dormir.

    Il ne lui reprochait pas de dormir. Bon c’est vrai qu’avoir un effet soporifique sur la jeune femme n’était pas vraiment ce qu’il recherchait, mais elle n’allait pas bien il avait besoin de savoir ce qui n’allait pas.

    J’ai appelé mon médecin pour qu’il m’aide à savoir ce que tu avais, mais il n’en sait rien et il m’a dit que tu devais aller voir un médecin.

    La voyant ouvrir la bouche, il hocha la tête négativement.

    Tu iras voir un médecin et je t’y amènerai s’il le faut. Tu me faire tous les regards noirs que tu veux, me traiter de tous les noms, tu iras voir un médecin.

    Il était plus que catégorique et il était vraiment près à l’y amener si elle refusait. Andrew ne voulait pas qu’elle joue ainsi avec sa santé. Il voulait qu’elle prenne soin d’elle et si elle ne le voulait pas, il serait là pour l’y obliger.

    Tu as encore soif, ou est-ce que tu veux autre chose ?

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptySam 12 Mar - 18:06



C’est d’un stupide, vraiment. Le verre d’eau qu’il m’avait donné avait certes éclaircit ma gorge suffisamment pour que cette impression étrange d’irritation disparaisse, mais ça n’empêchait pas que je me sentais groggy. Un grognement de protestation roula dans le silence de la pièce lorsqu’Andrew m’empêcha de boire l’entièreté de ce qu’il m’avait apporté, justifiant que je n’avais pas à y aller cul sec avec un simple verre d’eau. Soit. Pourquoi pas. Il me fallut quelques secondes pour réaliser où j’étais. Je m’étais attendue à tout, au sofa du living ou alors au sol où je serais possiblement tombée quand j’ai perdu connaissance. Mais me retrouver là, bien installée dans le lit d’Andrew, ça, je ne m’y attendais pas. Encore moins qu’il s’imaginait que je venais de piquer un somme.

    Je ne dormais pas !, m’exclamais-je avec véhémence, avant de soudainement comprendre que me relever pour lui faire face et le lui faire comprendre n’était pas une si bonne idée que ça.

La tête me tournait, et au lieu de me poser trop de questions, je préfère encore me laisser retomber sur l’un des nombreux coussins qui soutenaient ma tête alors que j’étais inconsciente. Grommelant encore un peu pour lui faire savoir que non, ça n’était pas du sommeil, je l’entendis ricaner doucement d’un rire sans amusement, comme s’il se forçait à admettre que le fait que je boude une de ses théories devait être un signe suffisant que rien ne fût trop sérieux, quoi qu’il se soit juste passé… Le fait que ça ait duré une heure me surprenait, et la culpabilité me prenait soudainement en voyant ses traits inquiets zébrer son visage.

    Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais c’est fini maintenant, alors ne t’inquièt…, commençais-je avant qu’il ne m’interrompe.

Indiquant qu’il avait appelé son médecin et qu’il était plus que suggéré que j’aille en consulter un moi-même, j’ouvris une bouche en « o » avant de me préparer à protester à nouveau. Je n’étais plus une enfant, si j’estimais qu’un médecin était nécessaire, je m’en occuperais mais là, c’était franchement vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, quoi… Je me relevais déjà doucement, m’appuyant sur mes coudes pour prendre un appui incertain avant de me voir précautionneusement rabattue sur le lit par la main d’Andrew, alors qu’il mettait un point à me faire comprendre que rien que je ne puisse tenter pourrais l’empêcher de s’assurer que j’obéisse aux directives que l’on m’avait confiée. Bougonnant sans cesse sur le fait que je n’étais pas une gosse, qu’il n’était pas mon père, qu’il n’avait pas de raison de se montrer si protecteur avec moi, que… je trouvais une infinité de choses à dire, insignifiante ou non, si tant est que ça me permettait de continuer de ronchonner.

Il était couché à mes côtés, sur les draps et couvertures alors que moi-même était installée dessous, et le fait que le tout soit des plus confortables je ne pus réprimer un frisson. Il dut s’en rendre compte, parce qu’il remonta les pans de tissu pour me protéger de ce qui me faisait frémir. Il était franchement adorable, quand il s’y mettait.

Il me demanda si je voulais quoi que ce soit d’autre, ce à quoi je ne trouvais rien à répondre. Je n’avais plus soif, je n’avais plus faim… Hell, je n’avais même plus mal au crâne. Hochant la tête pour lui faire savoir que je n’avais besoin de rien d’autre, je me tournais légèrement pour finir posée contre lui, la tête sur son épaule pendant que son bras entourait les miennes dans une prise qui se voulait protectrice. Je ne savais pas pourquoi, mais je me trouvais à ne rien vouloir d’autre, comme quoi les évanouissements « sans raisons » n’étaient pas si négatif s que ça. Capturée dans son étreinte, je me laissais aller à un soupir de contentement mêlé d’ennui tout en réfléchissant à tout ce qui avait mal tourné ce soir.

    Je suis désolée d’avoir gâché notre soirée, murmurais-je doucement, persuadée que ma mésaventure avait mis un point final au chapitre de Cheyenne et Andrew, chapitre qui n'avait même pas encore vraiment commencé, pour dire la vérité.

Je le sentis embrasser mes cheveux, ma tête étant posée contre son épaule il n’avait vraiment qu’à se pencher vers moi pour laisser ses lèvres entrer en contact avec ma chevelure. Curieusement, je trouvais ça plus réconfortant que n’importe quoi d’autre et là où d’ordinaire, je me serais rapidement éloignée pour me distancer de l’homme, je passais mon bras sur son abdomen avant de l’attirer un peu plus proche de moi, comme au matin de la nuit que nous avions passé ensemble, même si je n’étais pas d’humeur à ça aujourd’hui. Rassurée que c’était apparemment son cas également, je laissais un soupir satisfait s’échapper avant de se noyer dans le silence qui nous englobait progressivement. Le rythme cardiaque d’Andrew était calme, bien que légèrement plus rapide que d’ordinaire mais je mettais ça sur le compte de la frayeur que j’avais dû lui faire. Le son était confortant, et sans vraiment savoir pourquoi je me retrouvais soudainement réconfortée comme jamais je ne l’avais été auparavant. Le sentiment d’être seule disparaissait petit à petit pour inclure Andrew dans l’équation.

    Pas trop inquiet à l’idée d’avoir une petite amie carrément frappée ?, demandais-je soudainement avec un sourire dans la voix, le sentant soudainement se tendre sous mon toucher, son rythme cardiaque s’emballant tout d’un coup.

Me redressant doucement et m’asseyant de manière à pouvoir plonger mon regard dans le sien, je souriais à son air choqué. Bon, je réalisais maintenant que le fait d’avoir parlé d’inquiétude n’était peut-être pas le meilleur moyen pour moi d’alléger la situation, parce que je pouvais le voir qu’il était inquiet comme tout (même si j'étais certaine que c'était injustifié), mais peut-être, juste peut-être, le simple fait de me considérer désormais comme sa petite amie allait pouvoir occulter tout le reste. Deux mots qui laissaient la porte ouverte à une multitude de possibilités. Arrêter de courir et apprécier ce que nous possédions déjà. Devenir quelque chose de plus que les protagonistes d'un jeu du chat et de la souris qui avaient duré trop longtemps à mon goût; j'en avais assez de craindre, je préférais encore risquer le tout pour le tout, mais avoir quelque chose de vrai avec lui, plutôt que faire l'autruche et imaginer que ce qui nous reliait n'existait pas... J’avais passé un mois à me demander ce que nous étions, ce que nous avions fait, ce que nous pouvions devenir, et au plus j’y réfléchissais, au plus je me disais qu’il m’était absolument impossible de rester loin de lui trop longtemps. Même lorsque je l’évitais, je trouvais d’une manière ou d’une autre son chemin croisant le mien ; si ça, ce n’était pas un signe universel que la destinée nous voulais ensemble, hein ? Ses yeux sondèrent les miens à la recherche de la réponse à une question qu’il ne semblait pas oser demander à voix haute, et c’est un sourire timide mais radieux qui lui répondit. Quelque part, j’avais compris qu’il serait toujours là pour moi, au grand contraire des quelques autres qui l’avaient précédé. Il y avait quelque chose de différent chez lui que je commençais seulement maintenant à comprendre.

    Sauf si bien sûr…

J’avais les yeux baissés, la nervosité me faisant tracer des arabesques sur son lit sans vraiment songer au design de ce que je créais. Je lui laissais une porte de sortie avant d'engager la conversation sur le seul sujet que nous avions vraiment évité tout au long de la soirée... nous.. Seule sa main capturant ma mâchoire pouvait interrompre les craintes qui m’étreignaient encore à l’idée qu’il avait changé d’avis en un mois, que mes doutes l’avaient mené sur un chemin qui s’avérait différent du mien. Un toucher pour m’interrompre, un regard pour me réconforter. C’était tout ce qu’il me fallu.

Et venant de lui, c’était tout ce dont j’avais vraiment besoin en cet instant précis…

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MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. EmptySam 12 Mar - 22:57

    Comment décrire la réaction d’Andrew face au malaise de Cheyenne ? sauvequipeu Oui, c’est bien ça. Après avoir prit la jeune femme dans ses bras, il l’avait déposé sur son lit et plus précisément dans son lit. Il avait appelé son propre médecin pour avoir des conseils et tout ce qu’il devait savoir. Attendant donc une heure, il pû enfin voir la jeune femme se réveiller. L’entendant hausser le ton, il fut vraiment surprit. Puis, la voir se remettre dans les oreillers et ronchonner dans son coin, le fit rire. Elle n’arrêtait donc jamais ? Il avait l’impression de voir Alexis parfois. Reprenant tout de même son sérieux, Andrew regarda la jeune femme, pour être sûr que tout allait bien. Il ne voulait pas qu’elle refasse encore une fois la même chose. Seulement au lieu de la laisser parler, il expliqua qu’elle devait aller chez le médecin. De plus, il était prêt à l’amener lui-même si elle refusait de le faire. La voyant se redresser sur ses coudes, il l’obligea à se rallonger. Allongé, point barre ! Oui, elle était indépendante, forte et tout ce qu’elle disait habituellement, mais là elle était chez lui et il était responsable de ce qui pourrait se passer. Remontant les draps sur la jeune femme, il faisait de son mieux pour que ça aille. Même si le médecin et lui ne savait pas le pourquoi de toute cette histoire, il voulait qu’elle n’ait pas de problème supplémentaire. Lui demandant finalement si elle voulait boire encore un peu d’eau, ou si elle voulait manger quelque chose, ou même si elle voulait tout autre chose, il la vit hocher la tête pour dire qu’elle n’avait besoin de rien. Ne sachant pas ce qu’il devait faire, il n’eu même pas à bouger que la jeune femme vint contre lui. Souriant, il passa son bras autour des épaules de la jeune femme. Ecoutant ce qu’elle disait, il embrassa ses cheveux et caressa doucement son bras. La sentant passer son bras autour de lui, il se laissa faire et s’approche encore plus de la jeune femme.

    Tu ne l’as pas gâché et regardes, on est bien là.

    Gardant son sourire aux lèvres, c’est vrai qu’il était bien. Il appréciait de voir la jeune femme si câline. Il n’avait pas encore l’habitude, mais il appréciait cela. Elle était toujours dur, forte, mais il voulait l’être parfois. Il voulait qu’elle se repose sur lui, qu’elle lui fasse confiance et qu’elle se laisse aller à se montrer sous un jour différent comme maintenant. Continuant de caresser le haut de son épaule et son bras, il regardait devant lui. Seulement, il se crispa à l’écoute des propos qu’elle venait juste de tenir. La voyant se redresser et s’asseoir, Andrew la fixa dans les yeux. Il venait d’avoir une hallucination auditive ou pas ? Il avait besoin de savoir et si possible avoir une réponse rapide, sans quoi il allait faire une crise cardiaque et une nouvelle fois ce fut panique à bord. Elle ne disait rien de plus, seulement il avait besoin d’en savoir plus. De l’entendre à nouveau, enfin qu’elle lui confirme ses dires. Seulement quand elle recommença à parler, il préféra la rassurer tout de suite. Se redressant à son tour, il vint poser sa main sur la joue de la jeune femme pour que leurs regards puissent s’accrocher. Souriant, il fixa la jeune femme et se rapprocha un peu plus d’elle. Gardant son sourire, il vint embrasser la jeune femme. Puis, il la fixa à nouveau dans les yeux.

    J’aime les femmes qui sont frappés, mais il n’y a que toi pour être ma petite amie carrément frappé.

    Souriant de plus belle, il regarda l’heure. Il n’était pas si tard que cela, mais elle n’avait plus soif, ni faim. Se levant du lit, il expliqua à Cheyenne qu’il revenait. Prenant le verre d’eau, il alla en rajouter et il amena une bouteille, juste au cas ou. Revenant dans la chambre, il se stoppa net. Voyant la robe de Cheyenne tomber de ses épaules, vers sa poitrine, puis descendre jusqu’au sol, ça le laissa admiratif, contemplateur et complètement béat. Ayant du mal à déglutir, il se racla la gorge pour se donner une certaine contenance.

    J’ai amené de l’eau au cas ou pour cette nuit.

    Allant poser la bouteille au sol et le verre sur sa table de chevet, il tourna à nouveau la tête vers la jeune femme. La dévorant littéralement du regard, il se mit à sourire.

    Je crois que je suis en train de faire une crise cardiaque.

    Gardant son sourire, il s’allongea dans le lit, quand il vit la jeune femme froncer les sourcils. Fronçant les siens, il la vit se mordre la lèvre inférieure quand elle regarda sa chemise. Oh ! Se relevant alors, il enleva sa chemise et temps qu’à faire, son pantalon. Une fois en caleçon, il se replongea sous les draps et laissa la jeune femme venir le rejoindre. La prenant dans ses bras à nouveau, il se mit à sourire à nouveau.

    Au moindre problème tu me le dis.

    Ca n’était pas une question, mais une affirmation. Si elle n’allait pas bien au beau milieu de la nuit, elle n’avait qu’à le réveiller et il l’aiderait.


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