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tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit

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MessageSujet: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyJeu 26 Mar - 18:00

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«  Pourquoi donc le nier, il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! » Edea & Noah  



Flashback
« Au fait, ça te dirait qu’on aille manger un bout, tous les deux un soir ? » Noah s’était lancé, comme ça, sans crier gare au cours d’une discussion des plus anodines, un jour après le boulot. Il avait pris l’habitude de se rendre dans le bar dans lequel Edea travail, régulièrement le soir après le travail. La jeune femme et son accent british avaient fini par faire craquer l’homme de loi. Depuis plusieurs mois désormais, ils se côtoyaient régulièrement, mais leur relation n’allait pas forcément plus loin que celle d’une barmaid et d’un de ses clients habituels. Bien qu’ils aient déjà eu de nombreuses longues discussions et que le courant passait plutôt bien entre eux, Noah n’avais aucune certitude que la demoiselle accepte. « Tu veux dire, comme dans un rendez-vous ? » avait-elle demandé, esquissant un sourire du coin des lèvres. Pourquoi fallait-il cataloguer les choses ? Manger au restaurant, rien de plus rien de moi, on verra bien ce qu’il en adviendrait. « Appelle cela comme tu voudras, mais demain soir, tu es avec moi ! » lui-dit-il en lui adressant un clin d’œil après avoir payé sa commande. Sûr de lui, il ne lui laissait pas le choix. Il avait pris la peine de choisir un jour où elle n’avait pas à se rendre à ses cours du soir, pour être sure qu’elle n’ait aucune excuse. Amusée, elle avait accepté.
Après un premier rendez-vous concluant, les deux jeunes gens avaient fini par s’embrasser. Mais ne voulant pas forcer les choses et faire les choses bien, Noah avait raccompagné la demoiselle chez elle, en parfait gentleman. Deux semaines avaient passé depuis leur premier diner, et ce soir le policier avait décidé d’emmener la demoiselle au cinéma. Grande amatrice de longs métrages, il savait qu’il ne se tromperait pas en choisissant cette option. Il lui avait laissé le choix du film et elle ne s’était pas trompée. Durant la projection, la température entre eux avait monté en flèche et Noah fini par lui proposer de finir la soirée chez lui.

Today
Ils ne se fréquentaient que depuis quelques semaines et elle était désormais dans son lit. La belle blonde endormie avait des allures d’ange. La veille, ils avaient passé une grande partie de la soirée à rire et à partager des anecdotes sur leur vie respectives. Ils formaient un  sacré duo, et ne cessaient pas une seconde de se marrer lorsqu’ils étaient tous les deux. Bien loin des rendez-vous gnangnan et romantiques, ils passaient le plus clair de leur temps à partager des blagues et des bons moments. Malgré ses grands airs de filles superficielles, Edea avait une attitude de fille simple, et ne se prenait pas vraiment la tête. Tout ce qu’on Noah avait besoin en ce moment. Néanmoins, cela n’était pas du goût de Woody qui n’appréciait que très peu la blonde. Lorsqu’ils se trouvaient tous les deux, ils s’amusaient à l’appeler « Barbie », comme pour se moquer de son style un tantinet frivole.
La demoiselle dormait encore, quant à lui, il ne trouvait plus le sommeil, il décidait alors de se lever pour préparer petit déjeuner. La barbie n’étant pas en plastique, il fallait bien qu’elle mange ! Eternel enfant, il avait décidé de tuer l’amour en dessinant, un beau sexe masculin, au sirop d’érable sur la pile de pancakes. Pour le romantisme, on repassera. Revenant de la cuisine, tout content de sa bêtise, il sautait sur le lit avant de chatouiller la belle au bois dormant. Au départ, ses chatouilles ressemblaient plutôt à des caresses, mais peu à peu elles s’amplifiaient dans le but de réveiller la douce. «  C’est l’heure de se réveiller Barbie ! » Il n’avait plus qu’à espérer qu’Edea soit du matin, et ne soit pas trop grognon.

«  Merci pour cette soirée » lui-dit-il en lui tendant le plateau sur lequel se trouvait leur petit déjeuné, avant de s’esclaffer. Il était fier de sa blague, qui aurait très bien pu être commise par un enfant de dix ans. Ils n’étaient pas « ensemble » à proprement parlé, Noah agissait donc sans aucune gêne avec elle.  Ils passaient de bons moments, appelez ça comme vous voudrez, amis ? amant ? Qu’est-ce qu’il s’en foutait le garçon des mots, et puis de toute façon tout ça, ça ne sert qu’à cataloguer les gens, ça ne sert à rien à part à s’embrouiller et à tout faire foirer.


18h, pile quand tu reprends le boulot tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit 277800
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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyDim 29 Mar - 23:32


    Noah & Edea

    « tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit »

    La Nouvelle Orléans était bien plus prometteuse pour moi que je ne l’avais pensé. Professionnellement, je venais d’être engagée en tant que collaboratrice dans la marque de WalMart d’Andrew Walton, mes vues sur YouTube avaient explosé en un temps record, et je revenais de passer un entretien sur New York pour un long métrage toujours en tant que maquilleuse. Si mon oncle avait connaissance de tout ça, il serait enfin fier de moi. Chose qui ne lui ait pas arrivé souvent. Enfin il fallait dire que je ne lui avais pas donné les raisons de l’être, et ça m’importait peu qu’il le soit en fait. Je ressentais pour mon oncle et pour le reste de ma famille la même chose que si je croisais un chien errant perdu en plein désert. Autant dire : je m’en foutais royalement. La seule personne de ma famille à qui j’accordais de l’importance était ma cousine chez qui je vivais, avec Calista. Je me considérais un peu comme elle et moi contre le monde entier. Sentimentalement, je me retrouvais dans une histoire sans trop savoir comment en être arrivée là. Noah. Un néo-orléanais dont je ne pensais en aucun moment m’éprendre. Un client habituel du bar où je travaillais, on parlait de temps en temps, mais ça restait qu’un client. Jusqu’à ce qu’on se voit quelques fois en dehors du boulot et où le contact passait plutôt bien. De fil en aiguilles il y avait eu un restaurant et un premier bisou. Pouvait-on en conclure que j’étais en couple ? Aucune idée ! Hors mis un amour de jeunesse, le seul et unique que j’avais aimé un jour, je ne connaissais pas de vrai relation avec un homme de mon âge. Alors on se voyait, et je laissais voir jusqu’au tout ça m’emmènerait.

    « Cali’ je ne dors pas là ce soir alors ne m’attend pas. Passe une bonne soirée. » J’embrassais sur la joue ma cousine et partie avant même qu’elle ne puisse poser la moindre question. Si je quittais la maison pour la nuit, s’était pour New York. Il n’était jamais question de découcher pendant que j’étais à la Nouvelle Orléans. Je ne me cachais pas avec Noah, mais sans trop savoir ce que nous étions vraiment – même après deux semaines – je ne m’engageais en rien de le présenter à ma cousine, ou une niaiserie du genre. Enfin si, bien sûr qu’on était en couple, mais je n’étais pas assez nunuche pour l’appeler « mon chéri » ou encore « l’homme de ma vie ». J’étais tellement loin de ça. Des fois, je me disais que j’avais le cœur d’un vrai mec pour penser comme cela. Mais je savais agir comme une parfaite « petite amie ». Je m’étais apprêtée avec une belle robe rouge arrivant au genou et près du corps avec des talons aiguilles noirs. Rarement avec des marques vestimentaires, je n’avais pas les moyens pour ça. Pourtant, je savais être très classe et élégante. Dans un sac, j’avais embarqué un long tee-shirt pour passer la nuit, des vêtements de rechange et tout mon set pour me refaire une beauté, évidemment.

    Après une jolie soirée, et une nuit des plus agitée, je ne pensais même pas à mettre un réveil pour me redonner un coup de brosse à cheveux pour être jolie au réveil. Je souriais, pensant à un doux rêve, ou alors à mon partenaire qui voulait remettre le couvert au réveil – ce qui ne m’aurait pas déplu – mais je sentais mon corps se contracter au fur et à mesure de son assaut. Au final, je rigolais au éclat dès le réveil malgré le surnom débile qu’il venait de me trouver. Barbie, il avait craqué ou quoi ? Je tacherais de m’en souvenir à l’avenir afin de lui faire la réflexion. Je n’aimais pas me prendre la tête au petit déjeuner, il avait de la chance. « Je pense.. Je pense être réveillée… arrêteeeeeee. » dis-je en me tortillant sous ses chatouilles. De vrais gamins, mais s’était drôle.
    Je prenais son plateau déjeuné « Tu déjeunes avec moi ? » Je n’aimais pas mangé seule donc j’aurai préféré qu’il me dise oui. Je regardais ce qu’il m’avait préparé, avant de sourire. « Alors ça s’était d’une finesse, merci le romantisme. » Je me moquais un peu. Il n’avait jamais été question de romantisme entre nous, même si les restaurants, les cinémas, pouvaient laisser croire que oui, mais non. « Tu voudrais pas plutôt me montrer plutôt que de m’en faire un dessin ? » Moi qui réclamais un second round de cette nuit ? Ce n’était pas impossible. Seulement, j’avais une autre idée en tête. Je mettais le bout de mon doigt dans le sirop d’érable et en mettait plein la joue de Noah me faisant rire fière de moi presque. Au final, s’était ce que j’aimais dans cette relation avec le policier, tout était simple, je vivais une deuxième enfance que j’avais pas eue.
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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyLun 30 Mar - 21:59

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«  Pourquoi donc le nier, il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! » Edea & Noah  



Le réveil de Noah avait été doux. Quoi de mieux que de se réveiller aux côtés d'une belle femme avec laquelle on a passé la nuit ? Elle devait avoir bon nombre de prétendants la jolie blonde, mais c’était dans les bras du policier qu’elle avait dormi cette nuit. Peut-être était-ce cela qui l’avait attiré chez lui, au premier abord, son statut d’homme de l’ordre, sa figure rassurante et ses gros bras. Ou tout simple son torse bien taillé et ses épaules carrées. Qui plus est, le courant était tout de suite bien passé entre les deux jeunes gens.

Les deux tourtereaux avaient passé la soirée au ciné, mais seraient malheureusement incapable de faire le moindre résumé du film tant ils ont été distrait durant la séance. Ces deux-là passaient le plus clair de leur temps à se chercher. Lequel d’entre eux finira le plus vite un mètre de shooters de tequila, lequel fera le mieux le poirier ou encore le fameux « serais-tu capables d’embrasser un sergent de police » qu’avait lancé Noah le premier soir où ils étaient sorti. Lorsqu’il avait une idée derrière la tête, il n’y allait pas par quatre chemins. Et même si son défi pouvait paraitre enfantin, au moins il avait eu ce qu’il souhaitait, et c’est ainsi que tout avait commencé. Elle n’avait pas eu besoin qu’il lui lance un nouveau gage pour l’embrasser à nouveau. Bien loin du couple niai comme on en voit dans les films, les deux amants vivaient au jour le jour sans trop se poser de questions.
Mais se réveiller aux côtés de la demoiselle semblait procurer un sentiment de bonheur auquel Noah ne refuserait pas à s’habituer. Il arrivait à un âge où il se disait qu’il ne lui serait pas défavorable de trouver une femme pour partager son quotidien. Maintenant qu’il avait un emploi stable, et qu’il n’avait plus à partir en mission à l’autre bout du monde, l’idée de fonder une famille lui avait plusieurs fois traversé l’esprit. Mais dans la situation actuelle il était bien trop tôt pour s’avancer dans ce sentier glissant qu’est l’engagement. Ils ne s’affichaient que très peu tous les deux. Ou du moins ils n’avaient pas vraiment prévenu grand monde de leur relation naissante. Mais le fils Mckinley finirait bien par évoquer son histoire à sa sœur, qui le découvrirait forcément un jour ou l’autre. Et Noah le savait bien, il était fort préférable qu’elle l’apprenne par lui, que par des bruits de couloirs.

La blonde qui n’eut pas vraiment le choix, ouvrait doucement les yeux et semblait plutôt bien prendre le réveil sans douceur du jeune homme. Pour lui c’était important de partager du temps avec une femme qui ne se prenait pas la tête. Et contre toutes attentes, elle ne semblait pas déstabilisée par le fait que Noah la vit sans maquillage. La demoiselle aux allures mannequin cachait en réalité bien son jeu. Elle lui demanda alors s’il acceptait de prendre le petit déjeuné avec elle. « Manquerait plus que je cuisine et que je ne mange rien ! » râlait-il pour rire. Ne savait-elle pas qu’un homme a besoin d’être nourri pour être heureux ? Et qui plus est quand l’homme en question s’avère être aussi gourmand que Noah. « Ne prend pas de trop bonnes habitudes, c’est parce que c’est ta première nuit dans mon chateau que tu es traitée comme une princesse. La prochaine fois c’est toi qui passe en cuisine ! » Toujours sur le ton de l’humour, il ne pouvait pas s’empêcher de la charrier. Il avait évoqué qu’il y aurait une prochaine fois sans réallement s’en rendre compte, tout naturellement. Il ne la considérait vraisemblablement plus comme un « coup d’un soir » ou autre aventure sans lendemain. Même s’il ne voulait pas pour autant s’engager sur le long terme dès maintenant avec elle, l’idée de partager quelques petits moments en sa compagnie lui plaisait bien.

La demoiselle ne put s’empêcher un commentaire à la vue de ce qu’il lui avait préparé. Un cœur, ça aurait été bien trop kitch. A son tour elle entreprit de lui lancer un petit pique, en lui disant qu’elle n’avait pas besoin d’un dessin, et qu’elle aurait préféré le voir, en vrai. Amusé, Noah se glissa à ses côtés. « C’est une proposition ? Madame en redemande ?! » Dit-il en rigolant. Alors qu’il reprenait place dans le lit ; Edea en profita pour venir jouer de ses doigts pleins de sirop d’érable sur son visage.« Ah tu veux jouer à ça ? » Lui lançait-il. Ni une ni deux, il retirait la couverture qui couvrait le corps de la demoiselle et pris la chantilly qui avait servi à décorer ses pancakes. Il tartinait alors la barmaid de crème, puis bondit du lit pour s’échapper avant qu’elle ne tente de se venger à son tour. Elle qui avait le plateau sur les genoux se trouvait légèrement bloquée ce qui donnait un avantage de quelque seconde au policier. Il courait rapidement jusqu’à la cuisine, en caleçon, le visage tout collant pour récupérer la bombe de chantilly avant de retourner dans sa chambre, la bombe à la main, en direction de sa Barbie. « Je suis armée, tu ne fais pas le poids ! » disait-il, sans aucune crédibilité.



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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyMer 1 Avr - 14:05


    Noah & Edea

    « tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit »


    Comment reconnait-on quand on aime quelqu’un ? La seule fois où je pensais avoir eu cette sensation, c’était avec Evan, le fils du patron de l’auberge de jeunesse où j’étais restée de mes seize à dix-huit ans. Deux de relation, deux ans où nous étions tout le temps ensemble j’avais vraiment la sensation d’avoir aimé avec lui. Durant ma jeunesse, c’était peut-être la seule période où en la présence d’un homme, je me sentais bien. Même si notre relation ne s’était pas bien terminé, pleine de disputes, de reproches et de jalousie. Je ne lui en tenais pas rigueur pour autant, d’autant plus que j’étais plus fautive que lui dans cette histoire. Des fois, je me demandais ce qu’il était devenu, s’il était aussi heureux qu’il y a quatre ans, s’il était de nouveau avec quelqu’un. C’était tout ce dont je lui souhaitais, même si j’imaginais ma vie différemment si nous étions restés ensemble. Je n’aurai surement pas bougé de l’Angleterre, peut être que je serais fiancée. Mais ma carrière serait resté plantant dans ma petite chambre à faire des vidéos, je n’aurai surement pas autant de vues sur mes vidéos qu’à l’heure actuelle. J’avais fait un choix entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Et le professionnelle, j’étais au moins sûr de le réussir contrairement à ma vie privée.

    Avec Noah, j’imaginais notre relation de base comme étant de simple sexfriend, on se voyait, on couchait ensemble et chacun repartait chez soi. Mais au cours de ses deux dernières semaines, je restais souvent chez lui, on faisait tous ses petits trucs de couple que je ne pensais pas faire. Tout s’était fait simplement et naturellement. Etait-ce ça une relation d’adulte ? Pourtant un petit truc était différent des autres couples qu’on voyait dans les rues, Noah et moi étions de vrais gamins la plus part du temps. Toujours en train de se chercher, de se taquiner. Je m’amusais quand j’étais avec lui, oubliant toute pression du reste du monde.
    Allongée dans le lit, s’était repartie pour un tour. Je rigolais sous sa torture du réveil avant qu’il ne ramène le petit déjeuné. Evidemment je ne m’attendais pas à ce que tout soit des plus romantiques, on parlait de Noah tout de même. Je tapais alors sur le lit comme pour l’inviter à côté de moi. Je l’invitais dans son propre lit, la blague. « Et si j’avais fait au point de tout manger ? Tu n’aurais rien eu nah ! » dis-je en tirant la langue comme une gosse de cinq ans. D’autant plus que ça sentait vraiment bon, mon ventre grouillait de faim. A croire que je n’avais pas mangé depuis plusieurs jours, alors qu’hier on avait été au restaurant ensemble. Noah avait surement des talents pour la cuisine et, s’était pas plus mal. « Tu veux vraiment que je prépare le repas ? Tu n’as pas peur toi ! » dis-je en rigolant. Il était vrai que moi et la cuisine, ça faisait deux. C’était souvent un des seuls reproches que Calista me disait, que je n’étais pas une femme d’intérieur. Et c’était vrai. Tout ce qui relevait du ménage, de la cuisine, lessive et j’en passais, je ne m’y mettais que seulement en cas de nécessité. Je ne laissais pas non plus l’appartement devenir un taudis, mais quand il fallait nettoyer, souvent, je ronchonnais. Quand je disais que je relevais plus d’être un bonhomme qu’une femme, des fois je me faisais peur.
    D’autant plus que je profitais d’avoir une assiette avec du sirop d’érable pour en mettre sur le visage de celui que je devais considérer comme mon petit ami. Un nouveau jeu sexuel… un peu trop collant pour ça, mais pourquoi pas finir sous la douche pour lui retirer. Noah m’avait fait passé une nuit de rêve, je n’étais pas contre un nouveau round. « Tu sais bien que je ne suis jamais contre... Mais là tu colles… d’ailleurs il t’en manque un peu là… » dis-je en remettant du sirop sur l’autre joue. Elle était jalouse l’autre joue, je n’allais pas lui refuser non plus. Je n’avais pas le temps de réagir que Noah me menaçait à coup de « tu veux jouer à ça ? » Sur le coup, je n’étais plus très sûr. Noah était sur son terrain, dans son appartement. La vengeance allait être terrible. Il avait retiré la couverture. Heureusement pour moi, j’étais au minimum en sous-vêtement. Je regardais par la porte laissait ouvert. Je me mettais à rire en imaginant Mr Coincé-du-cul passait par là et me voir dans la chambre de Noah. Il râlerait que je sois là, qu’on rigolait trop fort, que c’était le bordel dans l’appartement. Je ne comprenais pas comment un homme simple et joyeux comme Noah pouvait être en collocation avec Woody. Surement un défi perdu, ce n’était pas possible autrement.
    Et Noah revenait avec une bouteille de chantilly. Ah non non non… Surement pas ! « Tu n’oserais pas ? Je suis dans ton lit quand même ! » J’avais un sourire jusqu’aux oreilles, mais parce que je ne savais pas s’il allait vraiment osé. La chantilly s’était ignoble à laver, et j’avouais que pour le coup, je pensais un peu en fille superficielle : j’aurais à faire vingt shampooing pour tout retirer de mes cheveux. Je prenais un air plus coquin pour le dissuader de faire ça. Je baissais une de mes bretelles de soutien-gorge avant de parler. « Et si on faisait autre chose avec la chantilly… » dans un regard plein de sous-entendu. Je n’étais pas sûr d’être aussi sérieuse que ça sur l’idée de remettre le couvert tellement je m’amusais.

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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptySam 11 Avr - 22:41

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«  Pourquoi donc le nier, il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! » Edea & Noah  





Normalement du genre à se faufiler entre les draps, dans les bras d’une douce jeune fille et à filer à l’anglais au matin, Noah n’avait pas l’habitude d’entretenir une relation très sérieuse. Certainement car il n’avait jamais vraiment trouvé chaussure à son pied. Avec son caractère bien trempé il fallait aussi quelqu’un qui arrive à le supporter, une personne qui puisse le suivre et ne soit pas perdu en cours de route. Ce dont il avait besoin dans la vie c’était une alliée, une partenaire. Pas une niaise pour des bisous-poutous à longueur de journée. Une fille qui aime l’aventure et qui n’a pas peur d’écailler son vernis en s’amusant.
Lorsqu’il avait rencontré Edea, il ne s’attendait pas à la fréquenter de cette manière, mais la joie de vivre de la blondinette avait eu raison de lui et il n’avait pas pu s’empêcher de vouloir la connaitre d’avantage. En débarquant à la Nouvelle Orléans il ne connaissait personne, en quelque mois sa vie avait totalement basculé. Sa sœur l’avait rejoint, il avait pris une maison en colocation avec trois personnes qu’il adorait, et désormais une jolie demoiselle partageait son lit. Restait-encore à savoir pour combien de temps celle-ci allait elle vouloir partager sa vie. Serait-ce uniquement pour quelque temps ou le début d’une grande histoire ? Ca seul l’avenir nous le dira.  A dire vrai, l’homme de paix ne se posait pas encore trop de question et souhait profiter de l’instant, plutôt que de négliger le présent à trop penser au futur. Lui qui avait durant trop longtemps vécu avec un pied dans le futur, refusait de commettre à nouveau cette erreur et de ne pas chérir chaque moment.
«  Je suis sensé faire comment moi, si t’es pas bonne aux fourneaux ? »  Rétorquait le jeune homme lorsqu’Edea fit allusion au désastre qu’elle était en cuisine. Légèrement macho, il lui arrivait de rêver à la femme idéale, et en plus d’être son parfait acolyte, elle se devait de satisfaire ses besoins. Comme on dit, l’amour passe avant tout par le ventre. Puis par le bas ventre. «   T’as de la chance d’être bonne tout court hein ! »  Dit-il en rigolant. Il respectait les femmes et employait ce type d’expression, uniquement car il savait que la jeune femme avait conscience de la plaisanterie.
Le petit déjeuné avait pris une toute autre tournure. Les aliments étaient devenus de véritables outils de jeux et ils s'amusaient avec rien. À dire vrai, leur relation avait été depuis le début, basée sur le jeu. Elle annonçait la couleur en avouant qu'elle n'était jamais contre remettre le couvert pour une nouvelle partie de jambes en l'air. Coquine. Mais c'était un bon point. La nuit dernière avait été leur première nuit passée en tant que couple, et il était important pour Noah de savoir que même s'ils s'amusaient bien, ils pouvaient aussi passer de bons moments en jouant à de tous autres jeux. Mais la nuit passée lui avait donné un petit avant-goût de ce à quoi il pouvait s'attendre s'il s'engageait dans une réelle relation avec mademoiselle Gatling, et ça ne lui déplaisait absolument pas. Quelques idées commençaient à lui venir en tête, et il s'imaginait comment la situation pouvait prendre un tout autre tournant, un tournant plus sexuel. Mais elle en avait pour l'instant décidé autrement, ce pourquoi elle continuait de le badigeonner de sirop d'érable, comme si ça n'était pas suffisant. C'est alors pour cela qu'il s'était levé et s'était dirigé vers la cuisine pour s'armer contre son affront gourmand. Ni une, ni deux, il revenait les mains chargées d'une bombonne de chantilly en la menaçant. Il essayait de garder son sérieux, pour lui faire peur. La Barbie qu'elle était n'aimerait surement pas que son 'petit-ami' lui ruine son brushing avec de la crème. Et c'était tout ce qu'il voulait, la faire douter. En serait-il capable ? Alors qu'elle se trouvait dans ses draps et qu'il faudrait tout laver s'il décider de s'attaquer à elle. Il s'approchait dangereusement d'elle, pour faire monter la pression.
Elle arborait un grand sourire, mais au fond, elle ne devait pas en mener large. Amusée par la situation, qui jouait pour l'instant en sa faveur, elle ne savait pas jusqu'où l'homme en face d'elle serait prêt à aller. Mais Barbie semblait avoir une autre idée derrière la tête, lorsqu'elle tentait de faire changer le jeune homme d'avis. Elle entamait de faire glisser lentement la bretelle de son soutien-gorge sur son épaule, avant de lui donner l'idée de faire autre chose avec la chantilly. Ses yeux étaient pleins de sous-entendus, il fallait être bête pour ne pas comprendre ce qu'elle attendait de lui. Mais Noah jouait à l'enfant et fit mine de ne pas saisir, restant une longue minute, chantilly en guise d'arme à la main, braquée sur elle.

Puis il céda. La tentation était trop forte. Ou du moins c'est ce qu'il voulut lui faire croire. Après l'avoir attrapé par la taille, il l'embrassait fougueusement. Le baisé fut sucré, merci le sirop d'érable. Ce qui le fit rire. Mais le goût ne lui déplaisait pas, et il l'embrassait à nouveau, tout en lui caressant tendrement le bas du dos et la taille D'une main habile, il fit alors lentement glisser la deuxième bretelle sur son épaule avant de dégrafer totalement le tissu qui cachait sa jolie poitrine. Il lança alors le vêtement sur lit, la demoiselle se retrouvait à présent très légèrement vêtue. Il prit alors la bombonne de chantilly et vint en déposer un peu au creux de son cou. Il commença alors à lécher la crème, lentement sur le corps de sa belle, tout en continuant de balader ses doigts sur son corps. La température montait doucement, mais le jeune homme était encore d'humeur taquine et après avoir secoué dans son dos la chantilly, vint en recouvrir le corps et le visage de la demoiselle. Fier de sa bêtise, il éclata de rire. Elle qui s'attendait à un moment romantique, c'était raté, elle se retrouvait maintenant pleine de crème et ça risquait de ne pas la faire trop rire. « Tu disais que je n’oserais pas ? »



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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyLun 20 Avr - 17:02


    Noah & Edea

    « tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit »


    Cela faisait maintenant quatre ans que j’enchainais les relations d’une nuit. A la rigueur, s’il s’avérait être plutôt pas mal, je lui en accordais une deuxième mais c’était tout. Pendant mes années à New York, où j’avais travaillé dans les bars, je trouvais les trois quart de mes conquêtes là ou alors en sortant dans les boites, ou ailleurs avec mes amis. Je ne l’avais d’ailleurs pas caché à ma psychologue que voulait que je vois mon oncle. Pour elle, ce n’était ni plus ni moins que mon inconscient qui se vengeait des hommes. En même temps, vu le nombre d’année où j’avais été abusé par mon père, il était normal que je ne porte pas les hommes dans mon cœur. Cela restait assez paradoxale pour moi tout de même, j’avais beau avoir été abusé durant ma jeunesse, une femme normalement constituait ne devrait pas supporter qu’on la touche. Enfin ce n’était pas comme si c’était de l’amour sensuel quand j’étais avec mes partenaires, mais plutôt une baise sans scrupule qui impliquait que ça allait souvent très vite. Avec Noah, je n’avais sincèrement pas vu les choses arrivaient. Pour moi, on partait juste d’un simple échange entre amis, du sexfriend comme c’était dit de nos jours. Mais au fur et à mesure du temps, je ne m’étais rapprochée que de lui en homme. J’avais même refusé certaines avances d’hommes qui venaient au bar. Jusqu’à maintenant, je ne m’étais pas spécialement questionnée sur le pourquoi du comment. Mais là, je me réveillais le matin dans ses draps, certes avec un petit déjeuné qui tournait à la bêtise comme toujours entre Noah et moi. Cependant, le fait était là. Il ne restait plus qu’à ce l’avouer, mais ça c’était une autre histoire. Je préférais encore me dire que pour l’instant, nous étions des amis en amitié améliorée. J’adorais me voiler la face très clairement.
    L’instant était à la rigolade entre nous, et c’était surement pour ça que j’appréciais ces moments avec Noah. Il y avait ce petit truc qui me faisait oublier le quotidien, les petits tracas de la vie quotidienne. Même si je n’en avais pas des masses, hors mis le boulot au Starbucks, très souvent épuisant quant à son affluence. Je laissais enfin tomber mon armure de fer que je m’étais forgée pour redevenir une enfant. Noah serait-il capable de me réconcilier avec la gente masculine ? Etait-il qu’une transition pour retrouver l’enfance que j’avais perdue dans les agissements de mon père ? Je n’en avais aucune idée, et je ne souhaitais pas me prendre la tête à ce moment précis.
    Surtout que là, il évoquait des possibles talents de femmes au foyer, autant prendre cela à la rigolade. « Comment tu fais ? Change de copine peut être alors… » J’avais dit cela comme si je m’en foutais, mais ce n’était pas totalement le cas. J’étais bien quand j’étais près de Noah – j’étais bien partout – mais un autre bien être ici que ça m’ennuierait de perdre. Enfin s’il y en avait bien un qui serait content, c’était son ronchon de colocataire qui m’avait dans sa ligne de mire sans comprendre pourquoi. Enfin, je savais bien lui rendre aussi. Il m’envoyait chier, je l’envoyais chier. Ça n’allait pas plus loin que ça. Et je m’en moquais, ça ne m’empêchait pas de venir chez Noah pour profiter de moment avec lui, ou de me balader en sous-vêtement. Quitte à ce que Woody me trouve superficielle, autant qu’il voit l’étendu du reste du corps. « Disons que j’ai de l’expérience dans ce domaine derrière moi… » Je lui tirais la langue comme une gamine de cinq ans en disant cela. Noah ne connaissait que les bons côtés de ma personnalité, il ne connaissait pas mon passée ou qui je pouvais être. La seule chose dont il se doutait, c’était que j’étais loin d’être une sainte. Il ne connaissait juste pas le pourquoi. Et en même temps, c’était ma façon de tester les réactions du jeune policier face à cette phrase. Parce que oui, j’avais été ce genre de femme, et que s’il y avait un après Noah, je retournerais à mes vieux démons sans problème.
    Ce type de jeu m’amusait, et cette proximité avec mon beau brun me donnait des idées qui allaient bien au-delà de la rigolade. J’avouais qu’avec cette chantilly dans les mains, j’aurais préféré qu’il s’en serve autrement. Jusqu’à même ce que Woody en vienne à utiliser des boules Quies pour ne pas nous entendre prendre notre pied. J’étais une charmeuse dans toute sa splendeur. Alors oui, j’étais prête à retirer mon soutien-gorge dans un pseudo strip-tease s’il le fallait. Et je pensais que Noah avait cédé quand je le voyais s’approcher de moi, pour m’embrasser avec ferveur. Je lui rendais son baiser, et je le laissais retirer le haut de sous-vêtement. Je ne laissais aucune partie de mon corps sans contact avec le sien. Je collais mon bassin contre le sien, glissant mes doigts le long de ses muscles de ses bras, le haut de son dos. A ce moment-là, je n’avais plus envie de jouer, enfin plus de la même façon. Le baiser à la chantilly dans le cou était exquis, mais me retrouver avec de la chantilly sur tout le visage en guise de vengeance, beaucoup moins. « Tu sais quoi ? C’est bien tu as gagné, félicitation. » dis-je avec une froideur sans pareil. Je m’essuyais le visage dans ses draps sans même avoir le moindre regret de les tâcher. Pour le coup, je me sentais entre vexer et frustrer, je ne savais lequel des deux choisir, pendant que je cherchais mes vêtements un peu partout dans la chambre. J’aimais jouer, mais il y avait un temps pour tout. Et là, ce n’était plus le moment. « Soit plus utile, aide moi à retrouver ma robe.. » Dans tout cela, je n’arrivais pas à la retrouver. A l’intérieur, je me doutais qu’il n’y avait pas que la chantilly sur le visage qui venait de me rendre irritable, je n’arrivais cependant pas à mettre de mot sur la raison réelle.

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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyMer 6 Mai - 0:10

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«  Pourquoi donc le nier, il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! » Edea & Noah  


Pour une fois, depuis longtemps il avait décidé d’accepter de s’attacher, de ne pas jeter sa belle au matin, de ne pas changer la fille en même temps que les draps, mais même
Elle a tout ce dont tout homme normalement constitué peut rêver. Elle est jolie, ambitieuse, drôle et en plus de ça, elle a tout ce qu’il faut où il faut. Elle saurait certainement rendre n’importe quel homme heureux. Elle possédait plus qu’il n’en fallait pour faire craquer Noah, mais c’est avant tout leur relation, d’abord amicale qui avait favorisé ce rapprochement. Ils étaient déjà très proches avant que tout cela ne commence, avant que ça ne devienne « sérieux » entre eux. Et pour une fois, il avait voulu faire les choses bien, parce qu’il sentait qu’elle en valait la peine. Une part de lui en avait assez de changer de fille toute les semaines. La paresse de « partir à la chasse » tous les soirs y était sans doute pour quelque chose mais c’était surtout car il avait besoin de tendresse et d’affection, ce genre d’affection que ses amis ne pouvaient pas lui apporter. Il voulait vivre quelque chose avec une personne qui ferait un peu plus partie de sa vie. Il voulait vibrer, ressentir son cœur  battre au travers de son corps musclé. Certes l’amour passionnel n’était pas pour l’instant à l’ordre du jour ; mais s’il n’essayait pas, ça ne lui tomberait pas dessus. Et s’il n’y mettait pas un peu du sien, il allait finir sa vie avec Woody ou Lamar. Il avait besoin d’une femme dans son quotidien, il en était certain. L’affection qu’il recherchait, ce n’était pas ses histoires sans lendemain qui lui en apporteraient, et elles ne lui feraient pas non plus de bons petits plats. En ce qui concernait la deuxième partie, Edea lui avait bien fait comprendre qu’elle était d’accord pour être Carla Morgane dans son lit, mais pas Maité dans sa cuisine. « Ce serait dommage, ça voudrait dire que je renonce à tout ça ! » dit-il en faisant la moue, lorsqu’elle lui annonça que s’il n’était pas content il n’avait qu’à changer de copine. Copine ? Elle avait donc prononcé ce qu’il n’avait pas réussi à dire lui-même. C’était donc officiel désormais. Sans même s’en rendre compte, tout naturellement elle avait rendu leur relation « réelle » et ça, ça faisait beaucoup pour un seul mot. Il ne s’agissait plus  d’une histoire dans lendemain, ou d’une histoire de fesse, elle avait mis un mot sur cette relation et désormais il avait un engagement envers elle. Quant à elle, elle n’avait certainement pas réfléchi à ce qu’elle venait de dire, la blondinette avait lâché ça spontanément et cela rendait la chose encore plus mignonne. Il lui sourit alors, comme un enfant. Changer de copine, il n’en avait pas envie, il sentait qu’avec elle le courant passait bien et qu’éventuellement cela pourrait peut-être durée. Mais une autre partie de lui avait envie de crier, dans quoi tu t’embarques mec ? Etre en couple ce n’est pas pour toi. Pourtant cette fois il avait envie d’essayer.
Le problème était tout autre, lorsqu’il se lançait dans quelque chose, il ne faisait jamais les choses à moitié et avait tendance à ne pas savoir s’arrêter. Tant il s’amusait avec la chantilly, il ne s’était pas rendu compte que la demoiselle ne riait plus. En temps normal, il se serait moqué de son manque d’humour mais pour une fois il avait décidé de faire profil bas. Il ne dit rien alors qu’elle s’essuyait littéralement dans ses draps, les ruinant totalement, mais de toute façon il était déjà trop tard pour intervenir. Alors qu’elle s’était levée, énervée pour trouver sa robe il la rattrapa par la main. Cette fois ci, se dit-il fini le jeu et place à un peu de tendresse. « Reste, s’il te plait » lui dit-il d’une voix douce, se voulant rassurant, il n’allait pas recommencer ses enfantillages. Il lui caressait l'épaule, en essayant d'enlever le surplus de crème qu'elle n'avait pas ôté. Mais en voyant qu'elle avait plutôt l'air bien décidée à partir, il couru en direction de la'entrée de sa pour se loger dans l'encadrement et faire barrière devant la porte. « Si tu veux partir, tu devras d'abord me passer sur le corps » De toute façon, il ne la laisserait pas s'en aller, et elle ne faisait pas le poids.Il fit une moue qui se voulait mignonne, celle de l’enfant qui venait de se faire gronder mais qui voulait négocier un bonbon. « Prends au moins une douche » fini-t-il par lui proposer. Il la regardait avec insistance, son regard en disait long sur ses intentions, c'était promis il lui ferait oublier tout le reste, et puis, il ne leur rester plus grand chose à retirer. Elle était pleine de crème et elle allait ruiner sa robe si elle partait comme ça. En plus, la douche ça leur offrait de nombreuses possibilités, et comme elle n’avait pas d’obligations ce matin, elle ne pourrait pas refuser.



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MessageSujet: Re: tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit EmptyLun 18 Mai - 22:16


    Noah & Edea

    « tirer des plans sur la comète c'est plus facile quand on vit la nuit »


    Avec Noah, je venais de mettre un terme au fait d’être sans attache avec personne. Je ne disais pas que si demain il me disait ‘’ça se termine’’ je finirai par partir en dépression. Je n’en étais pas à ce stade là, mais j’avais envie d’avoir Noah à mes côtés pour un long moment. L’ennuie n’existait pas avec lui, avec nous en fait. Nous étions deux gamins cherchant perpétuellement à se taquiner, et c’était à celui qui fera la pire vacherie à l’autre. Cela restait toujours bon enfant bien sûr. Quand je l’avais rencontré dans ce bar où je travaillais, je n’aurai pas pu dire qu’on en arriverait à être bien plus intime avec Noah. Les personnes que je côtoyais dans ce bar, bien souvent lourd et sans grand intérêt, Noah avait su se démarquer. Je dirai que c’était peut-être pour ça que j’avais accepté de le voir en dehors du bar, mais je n’en étais plus très sûr. En plus d’être sacrément sexy. J’avouais ne pas avoir un réel penchant pour les agents de police. Je n’avais pas de problèmes avec eux, mais je préférais les tenir à distance tout de même. Bien que j’avouais que j’aurai grandement aimé lui parler de ce que je pourrais faire pour claquer mon père derrière les barreaux, mais je n’avais pas envie de Noah connaisse mon passé. Il n’appartenait qu’à moi, et aux personnes vraiment proches comme ma cousine ou mon meilleur ami d’enfance. Mais personnes d’autres. Peut-être qu’un jour je lui dirai, sauf que je savais qu’une fois qu’il serait au courant, son regard changerait envers moi. Et j’aimais que trop bien la complicité qu’on avait pour que ça change. Alors je me taisais, et je profitais juste de l’instant présent avec Noah. Ce qu’il s’avait déjà, s’était que j’étais loin d’être une fée du logis attendant gentiment que son petit homme rentre du travail. Je préférais encore me flinguer que de finir comme ça. A genoux sur le lit, je prenais une pose des mannequins, les mains sur les hanches, le tout en sous-vêtement. La grande classe Madame ! « Et je sais que tu n’as pas envie de renoncer à tout ça. » dis-je en montrant mon corps avec mes mains. Je plaisantais bien sûr, je n’étais pas de celle qui profitait de son corps. Après je l’avais en atout, je n’allais pas cracher dessus non plus. Je le voyais perdu dans ses réflexions, et je me demandais bien ce que j’avais dit qui pouvait autant le faire réfléchir. Aucune idée, vraiment. Bref, je ne m’attardais pas là-dessus, préférant reprendre nos jeux favoris.
    Je voyais Noah revenir avec la chantilly et je pensais que nos idées se joignaient. Je jouais, mais là j’avais envie de faire fusionner nos corps, pourquoi pas avec la chantilly en guise de jeu. Seulement, l’idée de l’homme qui m’accompagnait dans ce lit était tout autre. Et pour une rare, je le prenais très mal. Je sortais du lit en deux trois mouvements, m’essuyant dans les draps. Je le laissais me prendre la main quand il me demandait de rester. Son ton de voix avait changé. C’était-il rendu compte pour le coup c’était le jeu de trop ? Que finalement ce n’était pas le bon moment pour jouer ? On avait tellement l’habitude de s’amuser lui et moi qu’au final, aucune règle n’avait été posée entre nous. On manquait peut-être de cela : de règle. Je ne répondais pas, et je me levais pour chercher ma robe. Noah ne semblait pas l’entendre de la même façon. « Je te rappelle qu’il y a même pas deux minutes, je voulais que tu me passes sur le corps, et tu n’as pas voulu. Alors pourquoi ça serait à moi de le faire ? » Je lui parlais sans même le regarder. Mais où avais-je balancé ma robe hier en rentrant dans cette chambre en folie ? Encore un peu, et je finirais par croire que je l’avais abandonné ailleurs que dans cette chambre. Puis mon bel amant me proposait une douche avant de m’habiller. Ce qui ne me semblait pas être une mauvaise idée quand je voyais l’état de mon corps, collant de chantilly. « D’accord » J’avais dit ça simplement passant devant lui pour rejoindre la salle de bain de la colocation. Toujours en sous-vêtement, tant pis si ces colocataires passaient, ou même si ça trouvait l’un d’entre eux était dans la salle de bain. Mais personne. Je ne fermais pas la porte, j’espérais que Noah me suivrait. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien. Malgré cette pseudo-dispute, je ne me sentais pas très bien de tout ça. Par chance, quand je commençais à retirer le reste de ce qui me restait de mes sous-vêtements, Noah passait la porte. « Désolée… » A l’instant même où les mots sortaient de ma bouche, je les regrettais, c’était à lui d’être désolée. C’était lui qui venait de gâcher un moment qui aurait été agréable pour nous deux. Mais j’étais désolée d’avoir réagi de la sorte aussi. « Ce n’était plus le bon moment pour jouer, ou du moins pas en me couvrant la tête de chantilly. » Comme si je tentais de me justifier. Je n’avais jamais été en couple en tant qu’adulte, tout ça était nouveau pour moi. Surtout que je n’aimais pas m’attacher à quelqu’un. Ça devait être ça les fameuses « concessions » dont les couples parlaient. Là, je faisais un sacré effort sur mon caractère tout de même. Je fermais la porte à clé juste derrière Noah, pour lui faire comprendre de rester ici avec moi. Puis je passais dans la douche, sans l’allumer. J’espérais qu’il viendrait avec moi. Soit pour parler, ce qui manquait entre nous, ou pour penser à autres choses.

     

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