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« won't see me closing in »

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MessageSujet: « won't see me closing in » « won't see me closing in » EmptyVen 26 Juin - 16:15



Le ciel de New York est parfaitement dégagé, à peine voilé par l'immensité des gratte-ciels qui se disputent les hauteurs de la ville. Lunettes de soleil sur le nez, j'arbore un très léger sourire en coin à mesure que je marche en direction de la voiture privée qui est supposée m'amener sur mon lieu de rendez-vous. J'ai beau ne pas habiter dans cette ville, elle se révèle être ma deuxième maison avec Las Vegas. Vais-je dormir à l'hôtel ce soir ? Certainement pas. Ce cher Rayan va se faire un plaisir de me céder une place dans son lit et s'empêcher d'aller fréquenter je ne sais quelle pimbêche qui lui aura fait les yeux doux dans la soirée. Sinon, je le menace d'aller passer le peu de mon temps libre avec Ebony… En général, ça le fait percuter directement. "Monsieur, bienvenue à New York." Je salue d'un altier mouvement de tête le pingouin qui me tient la portière, puis je rentre à l'intérieur du véhicule aux vitres teintées. A peine arrivé ici et déjà mes pensées s'enfuient vers le Pakistanais. Les émotions humaines, quelle plaie, sincèrement… Vivement que je parvienne à me synthétiser sous la forme d'un androïde, histoire de m'épargner les désagréments de l'espèce à laquelle mes gènes me ramènent. Sur la route, je consulte les dernières informations en direct des réseaux sociaux à propos de l'évènement où je me rends. Un salon de l'innovation technologique comme il en pullule partout dans le monde. Si certains aiment à s'y promener, j'y suis avant tout pour une démonstration de force. Il est grand temps pour tous ces géants de la cybernétique et du numérique de céder leur place au véritable génie de toute une génération. En consultant la liste des personnes présentes, c'est en cherchant le nom d'Ebony que je constate qu'il y a une personne que je connais bien : Charlotte. J'esquisse un nouveau sourire en coin. Ebony, Charlotte et moi, ce sont un peu les trois pires terreurs de la confrérie Gamma du temps de Berkeley… et qui s'en est le mieux sorti, sur nos camarades de promotion ? Comme quoi, les études, il faut s'y consacrer avec parcimonie pour vraiment percer. Si une part de moi est crispée à l'idée que la jeune femme ait partagé les draps de Rayan – et en vidéo, qui plus est – l'autre est ravie de retrouver cette comparse de méfaits en cascade. Reformer le trio infernal, c'est comme demander aux Gorgones de remplacer Hadès sur le trône des Enfers. Nous arrivons et, à peine ai-je posé le pied sur le tapis rouge, que les flashs se mettent à crépiter. Je salue les manants à la manière d'un prince bienveillant… ou qui sait cacher le mépris qu'il éprouve à l'égard de ses sujets. Dire qu'il y a encore quelques années, je n'étais qu'un délinquant fou à lier et aussi soumis à ses drogues qu'à ses délires mentaux… On adule vraiment n'importe qui, pourvu que ce n'importe qui présente bien, décidément. J'entre au sein du quartier général des Nations Unies, non sans promener un regard à la fois conquérant et diabolique sur l'architecture. Humilier ces gros bonnets aux yeux du monde dans un endroit si symbolique, c'est toucher à la tentation la plus délicieuse. Dans plusieurs salles aménagées pour l'occasion, les stands et les inventions se disputent l'attention des spectateurs. Du dernier produit Apple à un frigidaire intelligent, je me promène avec une coupe de champagne à la main. Critique, détaché, et avenant juste ce qu'il faut. Plusieurs enfants courent, les yeux brillants d'émerveillement, en lorgnant une petite scène où se produit un chient robotique. Des enfants… quelle horreur. Je tourne la tête vers les deux gorilles en costume chargés de ma protection, l'un d'eux arque un sourcil en hochant la tête avec un sourire en coin. Si un gosse me touche, il a ordre de lui briser le bras. Et lui dire que le Père Noël n'existe pas. Au détour d'un couloir, j'aperçois enfin la cible du jour : Charlotte. Une robe à tomber – ou à faire tomber, au choix – et une coiffure mettant son visage aux angles si délicats en valeur. Je profite de son inattention et me glisse dans son dos avec une extrême discrétion, puis j'effleure le bas de son dos, non sans approcher mes lèvres de son oreille. "Laisse tomber, ce n'est pas la plus belle pièce du salon, poupée." murmurai-je avec un accent russe facilement identifiable. J'attends qu'elle se retourne pour la gratifier de mon plus beau sourire. Faut-il donc que les pires diablesses de ce monde soient aussi les plus charmantes ? Tremblez, misérables : they're back, now.
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MessageSujet: Re: « won't see me closing in » « won't see me closing in » EmptyVen 18 Sep - 23:27

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