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sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo)

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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyDim 23 Nov - 10:55



J'hausse légèrement les épaules à la remarque de Rayan selon laquelle j'ai l'art et la manière de dire tout ce qui me passe par la tête. Au moins, je ne me fais de mal nulle part à force de garder les choses enfouies... même si on m'a souvent répété qu'un peu de "mystère" fait parfois plus de bien que de mal. Pour ça, nous sommes radicalement différents, lui et moi. Rayan a cette ténacité dans le fait de se renfermer sur lui-même qui, à mon sens, lui vient tout droit de William. D'ailleurs, plus je passe du temps avec l'un et l'autre, plus je me dis que j'ai la version jeune et vieille d'une seule et même personne à la fois. Bref, le twin bro' ose enfin me raconter la manière dont les choses se sont passées pour lui, de la conception de Sara - sans les détails, j'en demande pas autant - à son arrivée à San Francisco. Je ne l'interrompt pas une seule fois, tachant d'engranger un maximum d'informations et d'imaginer quels ont pu être les ressentis de mon jumeau, mais aussi de sa fille. Pendant un instant, mes pupilles bleues quittent le regard de Rayan et se posent sur l'enfant avec un soupçon de compassion nettement visible. Je préfère ne rien ajouter pour le moment car, rien qu'au ton de sa voix, le frangin aurait du mal à m'entendre dire que la situation ne doit pas être évidente du tout pour cette enfant. Une mère partie trop tôt, une famille qui la rejette dans les bras d'un homme qu'elle ne connaît pas et qui s'avère pourtant être son père, sur un tout autre continent... Je me redresse et presse doucement l'épaule de mon frère avec un sourire qui se veut confiant et rassurant. "C'est pas facile pour toi, autant de me le dire que de le vivre... Mais t'as pas à affronter ça tout seul. J'suis là, et même si c'est pas à moi de tout faire, tu sais que dès que j'peux t'aider à quoique ce soit, je le fais." L'aider avec sa fille ou tout simplement être une oreille attentive et sans jugement pour qu'il vide son sac, ça fait partie de mes attributions. À l'observer de plus près, je constate qu'il est en effet très affecté par cette situation, mais que sa satanée pudeur l'oblige à faire bonne figure et à tout cacher. À son insu, je l'embrasse même affectueusement et brièvement sur la joue. Kenzo bisounours passe à l'attaque. Sapira nous invite à table, je m'installe là où on m'y attend et je me retrouve en face de Rayan ainsi que de sa fille. Je me plait à la regarder d'un peu plus près, réalisant soudain - un peu tard - qu'elle va pouvoir m'appeler "Tonton Kenzo". Ce sont les odeurs du plat préparé de main de maître par la matriarche Harabo qui m'extirpent de ma rêverie... et quelles odeurs ! Je passe négligemment ma main au coin de ma bouche en l'entendant, rougissant légèrement au passage. "Bon appétit !" À peine la fourchette entre mes doigts que j'ai déjà la bouche pleine. Mes yeux se ferment, mon palais absorbe les saveurs, mon nez s'enivre des parfums, ma gorge chauffe sous l'effet des épices... Orgasme culinaire. J'en soupire même d'aise sans chercher à m'en cacher ou à brosser Sapira dans le sens du poil. "La vache, c'est juste trop bon... Merci, c'est un super plat..." ajoutai-je en essuyant le trop plein de sauce au coin de ma bouche avec une serviette. Feu mes parents adoptifs en Inde ont tenté de m'inculquer les bonnes manières à table, mais j'ai gardé les "mauvaises" habitudes entre le Pakistan et le bidonville de Dharavi où on mangeait sans trop se soucier des convenances. J'allais reprendre une bouchée lorsque Rayan fut appelé à la rescousse. "C'est trop mignon que tu l..." Un regard en coin suffit à m'interrompre pour que je plonge à nouveau le nez dans mon assiette. Oups. J'imagine que je ferai mieux de ne pas tout commenter sous peine de recevoir un coup de pied dans le tibia de la part du twin bro' incessamment sous peu. Il est visiblement contrit, j'ai l'impression de le revoir à la villa, avec nos grands-parents, Noah et William. Une soirée où il n'a pas été particulièrement loquace. Je décide donc de faire dévier l'attention ailleurs que sur lui en m'intéressant davantage à ma voisine de table. "Vous disiez tout à l'heure que vous éduquiez les chiens guides d'aveugle, c'est ça ? Ça doit être drôlement difficile, il faut commencer quand ils sont tous petits, non ?" demandai-je avec curiosité avant de prendre une bouchée. Autant garder une conversation qui ne concerne pas la nouvelle paternité de Rayan car cela mettrait aussi Sara très mal à l'aise. "Et qu'est-ce qu'ils sont capables de faire, au juste, ces chiens ? Ce sont des races particulières ?" Bonjour, je suis très curieux et très bavard. Enchanté. Pendant ce temps, je garde le père et la fille à l'œil, essayant de décoder leur relation au travers de leurs regards et leurs gestes.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyMar 2 Déc - 15:50

sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 Tumblr_static_tumblr_mllzdn21ij1qe04alo4_r1_250 sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 Tumblr_ncd4jfMIUY1te5jrzo4_r1_250 sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 Tumblr_n0eubsCITq1snbyv4o5_250
Rayenzo. + « In order to regain control, we must sometimes relinquish it. By doing so, we believe we are protecting the ones we love, the ones we cannot live without. But the most dangerous truth of all is that control is merely an illusion. »

Si je suis capable d'accepter la main de mon jumeau venant à presser mon épaule afin de me rassurer, il n'en est pas de même lorsque je sens ses lèvres s'approcher trop près de ma joue. Alerte rouge, tous à couvert, il va y avoir du sang sur le tapis. Je ne cache en rien une grimace tandis que j'essuie ma joue d'un revers de manche. Sait-on jamais si les microbes de Bisounours peuvent s'incruster dans la peau. Je n'ai jamais aimé tous ces gestes tactiles et attendrissants, sauf lorsqu'ils me permettent d'épater la galerie ou d'arriver à mes fins, ce qui n'est en rien le cas ici. Et il n'y a qu'une seule que je me suis laissé aller à des câlins et autres marques d'affection : lorsque je me trouvais à l'hôpital après cette querelle avec William. Kenzo a eu des câlins à la pelle pendant quelque temps, mais une fois remis sur pied, la donne avait bien vite changé. « J'te la refilerais de temps à autre, puisque t'insistes tant pour m'aider, autant en profiter. » Et ça, frangin, ça veut dire que la Sara, tu l'auras sur le dos tous les jours. Car oui, je serais très bien capable de refiler ma fille à Kenzo afin d'en être un peu débarrassé. Pas sûr que cela plaise à ma mère, en contrepartie. Ce n'est pas un cadeau qu'à eu cette petite, bien au contraire, elle doit nager dans un véritable enfer. Je ne suis en rien taillé pour ce rôle de père, bien trop égoïste dans bien des circonstances et je déteste les gosses. Il n'y a qu'à voir avec Charlie. Je ne lui ai apporté de l'affection que lorsque j'avais une bonne excuse pour le faire, autrement, je ne me daigne qu'à lui accorder un regard hautain et ce n'est certainement pas parce qu'il est le fils de Meleya et d'un type qui n'est pas mon frère, mais bien parce que ces bambins puants me répugnent. D'un côté, je n'ai pas trop à me plaindre, Sara a passé l'âge de la boule puante, même si elle fait toujours partie de la catégorie microbe résistant. Une fois à table, je sens ma mauvaise humeur faire surface, comme toujours lorsqu'une dispute avec ma mère vient se profiler à l'horizon. Si je m'écrase assez facilement devant elle, ce n'est pas vraiment le cas lorsque nous discutions de ma fille. Autant dire que les disputes étaient quotidiennes et que je retardais toujours mon arrivée à l'appartement, même si cela engendrait encore bien plus de haussements de voix. Je fusille littéralement mon jumeau, ne pense même pas à dire quoi que se soit concernant ma manière de faire avec Sara. J'apprends à m'occuper d'elle jour après jour, bien que je suis loin d'en avoir envie. Elle est malgré tout ma chair et mon sang. Tandis que je coupe donc le poulet avec des gestes assez hasardeux, la discussion entre Kenzo et ma mère reprend de bon train. Sara m'adresse un vague merci plus que timide et se jette sur son assiette avec grand appétit. Je ne peux cependant m'empêcher de lui jeter quelques coups d'œil furtifs à maintes reprises, tout comme cette dernière, mais pas une seule fois nos regards ne viennent à se croiser. « Oui, c'est quelque chose qui demande beaucoup de patience. Leur éducation commence dés l'âge de deux mois où ils sont placés dans une famille d'accueil qui se chargera de leur apprendre certaines bases de travail. Et c'est à partir d'un an qu'ils sont vraiment éduqués pour être guides d'aveugle. » J'écoute la discussion avec une oreille très attentive, toujours aussi passionné par le métier qu'exerce Sapira. Maman disait toujours qu'elle était fière d'avoir deux choses dans sa vie : son travail et son fils, même si parfois, je doute qu'elle ait toujours pu être fière de moi, mais quoi qu'il en soit, je sais que travailler avec les humains et les animaux lui a grandement permis de rebondir suite à son divorce. « J'ai essentiellement travaillé avec des labradors pour ma part, même s'il n'est pas rare de découvrir d'autres races. » Si à proprement parler nous n'avions pas d'animal à la maison, maman ne pouvait s'empêcher de ramener de temps à autre les chiens qu'elle éduquait, autant dire que j'en avais vu plusieurs défiler à la maison, de différentes races et de différentes couleurs. Par moment, tout cela me manque, car c'était bien avant mon arrivée en Californie, bien avant l'arrivée de mon beau-père et bien avant que je rejoigne l'armée. Autant dire des années en arrière. « Ces chiens sont capables de bien des choses, comme éviter aux personnes malvoyantes tous les obstacles qu’ils sont susceptibles de rencontrer, une autre personne, un lampadaire ou tout autre objet. Ils arrivent également signaler la présence de trottoirs, d'escaliers ou d'espaces vides qui peuvent être assez dangereux, mais ils savent aussi mener leur propriétaire vers des endroits stratégiques comme les passages piétons, les guichets, les caisses ou encore vers les différentes zones de transports communs tels que les arrêts de bus ou les quais de gare. En fait, ils sont assez autonomes et feront tout pour assurer la sécurité de leur maître. » Un vague sourire vient à étirer les lèvres de Sapira alors que ses yeux se mettent à pétiller. Je m'arrête un instant de manger rien que pour l'observer et sourire à mon tour. Elle me faisait bien souvent jouer à l'aveugle afin de mettre les chiens dont elle s'occupait à l'épreuve et je ne peux à cet instant m'empêcher de repenser à ces nombreuses fois où Sapira rayonnait en voyant ces bêtes réussirent. « Sara, tu vas bien ? » Tournant mon visage vers ma fille, j'en viens à froncer les sourcils, cette dernière fixant Kenzo avec insistance. « Kenzo il ressemble beaucoup à papi Willi. » Ma main se lève à hauteur de mes yeux et je baisse la tête, presque par honte. « Papi Willi il a aussi de beaux yeux, il est tout blond et il est tout gentil. » J'peux avoir un fusil, s'il vous plaît ? « Je peux vous expliquer ! » Oui, vous, puisque ma mère non plus n'est pas au courant que Sara a rencontré son grand-père il y a quelques jours à peine.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyMer 3 Déc - 8:19



L'idée de me retrouver avec la garde de Sara de temps en temps ne me dérange absolument pas, d'autant plus qu'elle est une petite fille. Je n'en ai jamais parlé à qui que ce soit, mais j'aimerai fonder une grande famille à mon tour, je me suis toujours imaginé me roulant dans l'herbe d'un parc, entouré de plein d'enfants qui joueraient à leur tour. Sans avoir jamais eu la moindre famille stable et biologique pendant presque deux décennies, les rêves que je nourris ne sont clairement pas les mêmes que ceux de Rayan. Tandis que nous mangeons, je m'amuse de le voir couper la viande de sa fille, à la fois agacé, embarrassé et précautionneux. Mignon à souhait. Ça fait bizarre de le voir ainsi, mais je suis convaincu qu'avec le temps, il saura adopter de bons réflexes. Ca a du bon d'être un Kenzo : là où les autres sont fatalistes, je suis positif. Défenseur des causes perdues. Il n'y a qu'à voir le nombre de moches que j'ai pris la peine de relooker... parfois sans leur demander leur avis, c'est vrai. Bref, je tourne la tête vers Sapira et j'écoute attentivement ce qu'elle raconte sur son métier. Ce n'est pas un job commun, j'ai toujours été fasciné par ceux qui travaillent avec les animaux. En Inde, Thalia et moi avions réussi à nous cacher dans un bus de touristes pour ensuite s'incruster en fraude au zoo, et voir les animaux. J'avais été scotché par les membres du personnel passant des enclos des girafes à ceux des tigres sans peur aucune. Il faut avoir de sacrées qualités humaines pour apprivoiser et éduquer des animaux, c'est pourquoi je suis à peine surpris que la mère adoptive du twin bro' exerce un tel métier. J'en pose ma fourchette - fait remarquable, il faut bien le dire - et je bois ses paroles avec un grand sourire. "Ah oui, j'en ai vu des chiens comme ça, à San Francisco ! Au début, je me suis demandé s'il fallait avoir des lunettes de soleil moches pour avoir le droit d'en avoir un... mais une copine m'a expliqué que non, en fait." Non, ne soyez pas choquée, madame. C'est juste le jumeau de votre fils. A priori, Rayan a hérité du bon sens à la naissance... Il a laissé la créativité et la beauté à Kenzo. Toujours est-il que je continue de l'écouter, non sans remarquer la fierté dans le regard noisette du président des Delta. "Vous faites un métier formidable, j'espère que vous allez vraiment pouvoir trouver le moyen de poursuivre votre carrière ici." répondis-je en hochant la tête. Soudain, il y a un autre regard que je croise, c'est celui de Sara. La petite me dévisage avec insistance, elle me scanne de ses yeux profonds, je m'applique donc à l'observer en retour avec un petit sourire en coin. Ca y est, elle m'aime bien ? Sapira s'en aperçoit aussi et s'interroge... Mais lorsque l'explication tombe, un malaise s'installe, entre l'incompréhension de Sapira et la culpabilité empressée de Rayan. J'adore les enfants, je me sens moins seul quand je mets les pieds dans le plat. A ce niveau-là, je n'ai pas grandi, on peut le dire. De tout ce qu'elle vient de dire, la première chose que je retiens n'en surprendra pas beaucoup. "Tu trouves que j'ai de beaux yeux et que je suis tout gentil ?" Un large sourire accompagne mon torse qui se gonfle comme celui d'un rouge-gorge en parade. En outre, me dire que je ressemble à mon père est un compliment que j'apprécie énormément. Ma question n'attendant pas spécialement de réponse - c'était juste pour souligner une évidence, soyons honnêtes - je tourne la tête vers Rayan. "Tu en as parlé à Papa ? Juste vous deux ?" Moment de silence... Puis un haussement d'épaules avec un air réjoui. "Il a dû être content. Enfin, content à sa façon..." Non, vous ne verrez jamais William Clives sauter au plafond pour une raison X, il est trop contenu et pudique pour ça. En revanche, je suis ravi de constater que Rayan et lui ont pu discuter sans se taper dessus, à plus forte raison si c'est d'un sujet aussi délicat que celui de Sara. Je me tue à la tâche pour prouver à l'un et à l'autre qu'ils peuvent construire une belle relation, alors si je vois la moindre petite progression, je suis prêt à sortir une bouteille de champagne sur-le-champ. Tandis que le twin bro' explique les choses à sa mère, je me penche en avant pour parler avec Sara, un air un peu canaille sur le visage. "Tu verras, Papi Willi, comme tu dis, il fait parfois son ronchon, mais t'as bien raison de dire qu'il est tout gentil. Par contre, c'est comme pour ton papa : faut pas lui dire, sinon il va se vexer. C'est plus rigolo de le surprendre à être mignon..." Je lui glisse un clin d'œil et je continue de manger. L'air de rien, j'évite même soigneusement de regarder Rayan avec un visage parfaitement innocent. Je me réjouis aussi pour notre père car je sais qu'il regrette intérieurement qu'on ne lui ait pas laissé jouer son rôle de père. S'il peut se rattraper avec ses petits-enfants, alors le mieux est de le laisser faire à sa manière. Il a beau dire qu'il n'est pas très porté sur l'affectif et le démonstratif, je lui confierai Charlie les yeux fermés. En revanche, Sapira a-t-elle la même opinion sur William ?
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptySam 6 Déc - 17:48

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Rayenzo. + « In order to regain control, we must sometimes relinquish it. By doing so, we believe we are protecting the ones we love, the ones we cannot live without. But the most dangerous truth of all is that control is merely an illusion. »

Kenzo et sa connerie éternelle, autant dire que je retiens un rire au fin fond de ma gorge en l'entendant, tandis que ma mère tourne son regard en ma direction, affichant de gros yeux le temps de quelques secondes. Les remarques de mon frère jumeau lui rappellent une chose : moi, avec dix ans de moins. Cependant, elle ne juge pas le Delta, elle se doit juste d'apprendre à le connaître et elle finira bien par s'habituer à son comportement de gamin prépubère. Presque émue, elle le remercie en posant délicatement sa main sur son bras pendant un instant. Pour le moment, elle ne compte pas partir. Sara et moi avons une relation bien trop chaotique pour que Sapira puisse relâcher tous ses efforts et je ne doute pas quant au fait qu'elle et moi avons bien du mal à couper le cordon ombilical. Après presque deux années entières passées à l'armée à ne rentrer que très rarement et cette année écoulée que je viens de passer en Californie, elle comme moi, nous sommes rendus compte que nous avions inévitablement besoin de l'un et de l'autre. Même si par moment, notre relation n'est pas au beau fixe comme ces derniers temps, plus encore maintenant, alors que Sara vient de révéler qu'elle a vu son grand-père pour la première fois. Sapira se pince les lèvres et coule sur moi un regard qui me provoque un frisson se répandant de ma tête jusqu'à la pointe de mes orteils, si bien que je m'enfonce un peu plus dans ma chaise en fixant nul autre point que mon assiette. Évidemment, la réplique de Kenzo ne me choque en rien. Les flatteries, il n'y a que ça qui peut l'intéresser. « Et que t'es très beau aussi ! » Ça va là ? Je ne vous dérange pas trop ? Kenzo obtient plus de compliments en trente secondes que moi en... Non, en fait, Sara ne m'a jamais dit pareilles choses depuis son arrivée en ville. « J'crois que l'hôpital s'est planté dans les résultats du test de paternité. », grognais-je dans ma barbe. Et pourtant non, c'est juste qu'elle tient son caractère de sa mère et que Kenzo a fait ses preuves en à peine quelques minutes. Rien d'étonnant de la part d'un Bisounours. En plusieurs semaines, j'en suis à peine au stade je t'adresse à peine la parole. À la question de mon jumeau, je hoche simplement la tête en me daignant enfin à lever cette dernière. « Aussi content que moi je n'ai pu l'être au moment d'apprendre que j'avais... » Non, pas un mot de plus, ça ne ferrait qu'envenimer une situation déjà bien tendue. Ma mère adoptive vient d'ailleurs de se racler la gorge, se redressant quelque peu sur sa chaise tout en posant ses couverts sur la table. « Tu l'as emmené voir William ? Après tout ce que tu m'as dit sur lui ? » J'ai dit bien des choses sur mon paternel à Sapira, toutes ces raisons pour lesquelles je le détestais, tout ce que ce dernier m'inspirait et ma mère s'en est fait une sacrée idée, d'autant plus que je n'ai jamais été tendre dans mes propos. Cependant, j'ai omis volontairement un détail : mon séjour à l'hôpital par sa faute. Mieux vaut ne pas en parler, car William risquerait de perdre sa tête dans les minutes à suivre. Ne pas toucher au bébé à sa maman, règle d'or. « J'ai emmené William la voir, nuance. Et c'est pas parce que je ne m'entends pas avec lui qu'il n'a pas le droit d'être au courant pour elle et qu'elle n'a pas le droit de connaître le reste de sa famille. Arrête de me lancer ce regard, ça m'énerve. » Je sens la pression monter d'un cran face au regard sévère de ma mère. Autant dire que c'est plutôt mauvais, car je suis à deux doigts d'imploser. « Toi, tu m'as menti pendant plus de vingt années et je ne t'en ai jamais voulu. J'ai respecté ta décision, alors respecte la mienne aujourd'hui. Il s'agit de ma fille. » Fronçant les sourcils, je m'étonne moi-même d'avoir prononcé ces derniers mots, une fois encore au terme de cette soirée. Ma mère ne rapplique pas, préférant se taire et écouter les propos de Kenzo envers Sara. Elle aussi semble quelque peu étonnée malgré tout. Sara a dû mal avec les hommes en général, si bien qu'elle reste muette face à ces derniers. Elle a mis du temps avant de se décider à me parler et encore, ce ne sont que de brèves paroles que nous échangions au quotidien. Alors la voir aussi rayonnante face à mon frère... « Mais toi t'es plus gentil que Rayan. » Très clairement, je suis vexé. Voilà des semaines que je fais des efforts contre mon gré à l'encontre de Sara, sans le moindre résultat concret et là, Kenzo se pointe et a le droit à toutes les faveurs. Je plante ma fourchette avec hargne dans mon assiette sans un regard de plus à ceux installés autour de cette table. « Sara, si tu ne finis pas ton assiette, tu n'auras pas de dessert. » L'excuse à la noix... qui fonctionne à merveille. Après tout, cette petite est une Clives et elle a hérité de l'appétit vorace dont je fais preuve. « Vous vous entendez bien avec votre père, Kenzo ? Rayan le qualifierait comme étant... égocentrique... odieux... asocial... prétentieux... et la liste est encore bien longue. Vous avez la même opinion à son sujet ? » Autant dire que maintenant, ma mère ne va pas lâcher de si tôt l'affaire William. Je le lui ai présenté comme étant un monstre, mais je sais que l'opinion de Kenzo divergera très nettement du mien. De quoi embrouiller l'esprit de Sapira. Mais je voudrais qu'elle lâche prise de temps à autre, qu'elle me laisse me débrouiller un peu avec Sara au lieu de me donner des ordres, toujours et encore.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 9:19



Je profite de la remarque de Sara pour lui glisser un petit clin d'œil complice, avant d'assister à une montée de tension remarquable entre Rayan et sa mère. Si je n'ai pas fait état de la question bien longtemps, seulement satisfait de voir que mon jumeau fait des efforts pour sa filler et pour améliorer sa relation avec William, Sapira ne semble pas prête à lâcher le morceau dans l'immédiat. Bien évidemment, face à une critique sous-jacente, l'Israélien monte dans les tours et se ferme derrière un rempart de mauvaise humeur. Il n'y aura plus rien à tirer de lui si l'ambiance ne redevient pas un minimum agréable. Le nez plongé dans mon assiette, je commence à trier. Mauvais signe. En général, cela signifie que je suis face à un "blocage" qui me met particulièrement mal à l'aise. Parfois, j'ai beau ne pas tout comprendre, mais je suis quelqu'un de très sensible à ce qui se passe autour de moi. A plus forte raison si mon jumeau est directement concerné. Beaucoup de gens parlent de cette connexion étrange entre les jumeaux, autant dire qu'elle fonctionne à 200% en ce qui me concerne. La remarque de Sara me laisse d'ailleurs dubitatif. Une partie de moi se voit flattée, mais l'autre accuse le coup pour Rayan. Je suis convaincu qu'il fait son maximum pour gérer la situation sans laisser sa fille de côté, et ce genre de réflexion n'est pas pour l'encourager à poursuivre ses efforts. "J'suis peut-être gentil, mais ton papa l'est aussi beaucoup. Il ne le montre pas de la même manière, c'est tout." rectifiai-je avec un sourire pour ma nièce. Je ne veux pas être assigné à cette place du "papa mieux que le mien" qui viendrait semer la discorde dans les relations familiales. Je n'ai pas enduré autant de choses toute ma vie pour me retrouver aux prises avec plusieurs relations qui s'entrechoquent sans la moindre cohésion. Je termine mon assiette et je lève un instant les yeux sur mon jumeau. William. La fourchette posée sur le côté, je prends le temps de boire une gorgée de vin. Dire que j'ai horreur de ça, d'habitude… c'est dire à quel point je suis désorienté. Si j'étais enchanté de participer à cette soirée quelques minutes plus tôt, j'ai maintenant l'impression d'être en porte-à-faux face à Sapira, Sara et Rayan. Je ne veux vexer personne, et la situation commence à être un peu terrible. Une fois le verre reposé, j'essuie mes lèvres et je joue nerveusement avec un coin de la serviette. "Je… c'est quelqu'un qui… c'est pas pareil que…" Bonjour, je ne sais pas parler. Je deviens rouge pivoine, j'ai chaud. Je sens même une goutte de transpiration me couler dans le dos. Quand je dis que je ne supporte pas les embrouilles, ce n'est pas pour rien. Je tâche de rassembler le courage qu'il me reste pour tourner la tête vers Sapira et la regarder droit dans les yeux. "J'pense pas que ce soit le bon moment ou le bon endroit pour en discuter. Rayan et moi avons nos deux opinions sur notre père, et je respecte tout à fait son point de vue. Je pense qu'il prend déjà pas mal sur lui pour faire le tri entre ce qu'il y a de bien pour sa fille et ce qu'il ressent lui-même en tant que fils, alors je préfèrerai ne pas… poursuivre sur ce sujet pour l'instant." Direct et respectueux à la fois, j'ai exposé mon point de vue sans flancher. Si quelqu'un a besoin de se sentir soutenu, ici, c'est Rayan. En vrillant mon regard sur lui, je commence à comprendre qu'il est sous pression parce qu'il cohabite avec sa mère et qu'en tant que jeune adulte indépendant, ça lui fait un peu trop de choses à gérer à la fois. Sous la table, je touche la pointe de son pied avec le mien. T'es pas tout seul, frangin. "Après tout, il s'est débrouillé tout seul pour faire une aussi jolie petite demoiselle, je suis sûr qu'il saura y faire pour s'en occuper aussi. Pas vrai, miss ? Tu verras, ton papa va faire des jalouses dans la cour de récré, fais-moi confiance." J'affiche un sourire complice pour détendre l'atmosphère. Par pitié, parlons de choses légères… le temps qu'il fait, ce qu'a porté Kate Moss à la dernière Fashion Week, René la Taupe… peu importe. Tout ce que j'espère, c'est que Sapira comprendra qu'à mon sens, en parler dans l'immédiat n'est pas la meilleure idée. Je ne suis pas fermé à la conversation, loin de là, mais pas maintenant. En attendant, je tape une fois dans mes mains, passant de la gêne à la joie de vivre à nouveau. Oui, comme les enfants, vous pouvez le dire. "Besoin d'aide pour le service ? On mange quoi, comme dessert ?"
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyMar 23 Déc - 18:54

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Rayenzo. + « In order to regain control, we must sometimes relinquish it. By doing so, we believe we are protecting the ones we love, the ones we cannot live without. But the most dangerous truth of all is that control is merely an illusion. »

Cela fait près d'un an que je n'ai pas pu revoir ma mère en chair et en os, autant dire que j'ai attendu ces instants avec la même patience qu'un gamin qui attend de pouvoir déballer ses cadeaux de Noël, si bien que je me suis imaginé des tonnes de choses pour nos retrouvailles. Malheureusement, tous ces projets sont tombés à l'eau le jour même où je suis venu chercher Sapira à l'aéroport. Tout a changé ce jour-là, de ma relation avec ma mère adoptive jusqu'à mon quotidien, de quoi être pris de remords à longueur de temps. J'en ai assez entendu et surtout, j'en ai assez subi pour les années à venir, et face au mal-être soudain de mon frère, je ne peux que me sentir coupable. Cependant, je n'ai pas la force de prononcer le moindre mot pour l'aider à le sortir de l'embarras dans lequel il se trouve, mais visiblement, il en trouve lui-même la force. Mes yeux se relèvent sur lui tandis qu'un maigre sourire en coin se dessine sur mes lèvres, un signe de reconnaissance aussi simple soit-il, car pour l'heure, je viens de perdre tout moyen de communication. Mieux vaut que mes lèvres restent scellées pendant quelques instants. Je sais de quoi je suis capable si je m'emporte de trop. Sara sourit, en retour à Kenzo, et je finis par croiser le regard de ma fille. Elle me dévisage un instant avant de détourner la tête d'une manière assez pudique. Comment nier, après ça, le fait que je sois un monstre ? Je sursaute au moment où mon frère se met à taper dans ses mains, me rendant compte à quel point je me dois de me reprendre le plus rapidement possible. Sauver les apparences, c'est, après tout, une habitude. « Moi j'ai fait un gâteau au chocolat ! Avec pleins de décorations dessus ! » Même que son gâteau, elle l'a fait avec son papa ! Sans trop parler, certes, mais c'est toujours ça. Ma mère m'adresse un regard inquisiteur qui me fait tout simplement détourner la tête. Le Rayan est une tête de mule qui a la rancœur tenace et qui est plus que rancunier, elle devrait le savoir qu'insister ne sera pas bénéfique pour la suite de cette soirée. « Si tu m'aides à débarrasser, ça ira plus vite pour manger le dessert. », lançais-je à mon jumeau tandis que je me redressais. « Sara, si t'allais montrer à mamie tes nouveaux dessins. » Histoire que je puisse souffler un coup et reprendre mes esprits. Sans plus attendre, ma fille bondit de sa chaise et agrippe la main de Sapira qui, sans un mot depuis l'intervention de Kenzo, se laisse entraîner par la petite. Les deux femmes disparues, j'attrape enfin les assiettes vides. « Merci d'être là. Et désolé que tu sois obligé de subir tout ça. » Poussant un soupir, je m'approche de l'évier afin d'y déposer les plats que je tiens entre les mains. La vaisselle attendra que le jumeau quitte l'appartement. « J'voulais que tu rencontres Sara, parce que William a aussi pu la voir. Mais toi, je voulais aussi que tu rencontres maman. J'te l'avais promis. C'était peut-être juste pas le moment pour organiser pareille soirée. » Quand aurait-ce été le bon ? Je n'en avais aucune idée, mais sans doute pas de si tôt. Les conflits avec ma mère adoptive sont trop nombreux ces derniers temps, et parfois d'une rare violence. Non pas que j'ai déjà levé la main sur cette dernière, jamais je n'oserais, mais combien de fois des bibelots et objets en tout genre ont traversé les pièces de cet appartement sous le poids de ma colère ? Bien trop souvent. « Elle ne comprend pas, j'ai pas le droit de lui en vouloir. Moi, je sais ce que ça fait. De changer de vie du jour au lendemain et de se retrouver face à des personnes que l'on n'attendait pas. Sara a besoin de temps pour faire face à la mort de sa mère et pour s'habituer à tout ça, pas qu'on la pousse sans cesse. Et moi non plus. Mais maman... elle a sa propre idée des choses. » Tout comme moi, j'ai mes propres idées quant à m'occuper de Sara. J'ai besoin d'apprendre, pas qu'on me traite en imbécile fini. « Sapira est vraiment quelqu'un de bien, je peux te le jurer, Kenzo. Et tout ça, ses... interrogations et ses réflexions, c'est pas tout à fait son genre. » Des petits pas viennent à résonner un peu plus tard dans la pièce tandis que je dépose un plat un peu plus loin  sur le plan de travail. Détournant la tête, mes yeux ébène tombent sur Sara, seule, qui reste plantée au milieu de la pièce. « Elle doit avoir une bonne raison pour agir de la sorte. Mais tu ne devrais pas avoir à supporter tout ça. », terminais-je enfin, alors que je pressais affectueusement l'épaule de mon jumeau avant de baisser le regard en soupirant à nouveau. « Pourquoi t'es triste ? » Je fronce les sourcils. L'âge de la curiosité, il paraît. « J'suis pas triste. » Sans crier garde, la petite s'interpose entre Kenzo et moi pour enlacer autant que possible ma taille de ses bras. « Mamie et toi vous arrêtez de vous disputer. » Un bref coup d'œil glisse sur mon frère alors que je finis par hausser un sourcil, ma main passant les cheveux châtains de ma fille. « Écoute, Sara... Va chercher ta grand-mère, on va manger ton dessert. » Je n'ai pas d'explications à lui donner pour l'heure, je refuse de faire subir plus de choses à Kenzo. Ce dîner doit se terminer sur une note plus joyeuse. Je m'empare du plat où se trouve le gâteau ainsi que d'un couteau et fourre le tout entre les mains du twin bro' tandis que je m'occupe à ouvrir la bouteille de champagne qu'il a rapporté à son arrivée. Sara nous rejoint à nouveau, cette fois-ci accompagnée de Sapira. Un bref baiser glisse sur ma joue avant qu'elle ne vienne à s'asseoir. « Au fait, les préparatifs du mariage, ça avance ? Meleya et toi vous êtes décidés pour le lieu et tout, et tout ? » Et tout, et tout. Parce que les organisations d'un mariage et moi... Puis si c'est un sujet qui évite de nouveaux éclatements de voix, ça sera parfait.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyMer 24 Déc - 9:51



"Il doit être canon, ce gâteau !" J'affiche un grand sourire complice en levant le pouce en l'air en direction de Sara. J'ai l'impression qu'avec le temps, la petite fille se détend de plus en plus, même s'il faut encore être patient. Sans jamais venir interférer dans la façon qu'à Rayan de gérer son enfant, à moins qu'il ne demande quoique ce soit, j'espère au moins pouvoir faire en sorte que père et fille s'entendent mieux et puissent former une réelle relation digne de ce nom. Je me lève pour aider le frangin à débarrasser, non sans remarquer le silence radio de Sapira. Immédiatement, je me sens coupable d'avoir peut-être été aussi direct avec elle alors qu'elle a été particulièrement accueillante depuis que j'ai mis les pieds dans cet appartement. J'évite donc soigneusement son regard, mal à l'aise sans vouloir trop le montrer, et je récupère le reste des couverts pour partir en direction de la cuisine tandis que les deux demoiselles de l'appartement partent vers la chambre de Sara. Les paroles de Rayan trahissent son propre mal-être, chose que je peux parfaitement comprendre et qui me fait mal pour lui. Cette sensation d'être jugé et infantilisé alors qu'il est à une étape de sa vie où il a davantage besoin de soutien plutôt que de critiques, cela ne doit pas être simple à gérer. "Tu sais, je suis content que tu aies pris la peine de présenter Sara à Papa. Ca s'est bien passé ?" Pas jaloux le moins du monde d'être passé en second, j'étais au contraire ravi de voir que Rayan était capable de prendre sur lui pour faire un pas en avant, même timide, dans cette relation complexe qu'il entretient avec notre paternel. La façon qu'il a de parler de sa mère me fait légèrement froncer les sourcils, puis je pose une main sur celle qu'il a mise sur mon épaule. "J'suis pas complètement demeuré, je sais que c'est quelqu'un de bien. La situation actuelle vous pousse juste à être en désaccord... C'est pas vivable de partager ton espace personnel avec une fille que tu ne connais pas et ta propre mère." Autant se le dire clairement, je pense que les choses iraient déjà mieux si Sapira avait son propre appartement. Je n'insiste pas car une certaine petite fille vient pointer le bout de son nez et fait naître un sourire attendri sur mes lèvres lorsqu'elle serre la taille du twin bro'. J'peux prendre une photo ? Ma main lâche mon téléphone dans la poche de mon pantalon lorsque l'étreinte s'achève. Trop tard. Tant pis, je les aurais une autre fois. Je me retrouve avec le gâteau et le couteau dans les mains. "T'es sérieux ?" demandai-je avec un air surpris. Me donner deux choses dans les mains, dont une qu'il ne faut pas renverser et l'autre tranchante ? T'es fou. Je marche donc avec une précaution absolue vers la table et je pose le tout en soupirant de soulagement. Aucun incident, aujourd'hui est un grand jour. Je m'assieds, en évitant une fois de plus le regard de Sapira, et je fixe le gâteau avec des yeux de gosse de cinq ans. "La vache, j'saurais pas faire un gâteau comme ça !" dis-je à ma nièce, stupéfait. Non, vraiment. Ce n'est pas juste pour la flatter. Même un gâteau tout prêt en sachet, je suis capable de le rater... On s'en parle du fondant au chocolat qui a explosé dans le four à la maison ? Non, on va éviter. Je lève la tête vers Rayan et sourit devant sa façon d'aborder les préparatifs du mariage. "Oh, c'est surtout Meleya qui s'y connaît, en préparatifs... J'fais la robe, le costume et je me suis même dévoué pour goûter les menus qu'on compte servir en repas." Un vrai sacrifice, on peut presque lire la détresse dans le ton de ma voix. "Ce sera au tout début du mois de janvier, on va se marier dans l'église où nos grands-parents se sont mariés, près de Londres. Mamie est trop contente !" ajoutai-je avec une mine ravie. Reconstituer une vraie famille, c'est un rêve qui devient réalité, jamais je n'aurais pu imaginer dire "oui" à la femme que j'aime là où mes grands-parents l'ont fait des décennies plus tôt. "Vous êtes tous invités, bien sûr, c'est juste que... J'ai jeté les cartons d'invitation à la poubelle l'autre jour quand ils sont arrivés par la poste, j'pensais que c'était de la pub..." dis-je en regardant enfin Sapira puis en détournant le regard, les joues rougies. Et ne parlons pas du désespoir que j'ai lu dans les yeux de Meleya, ce jour-là. Oui, elle va épouser un boulet, mais un boulet aussi beau qu'attachant. Je me lève avec le couteau à la main, puis je me mets prêt de Sara. "Tu m'aides à le couper, ce gâteau ? J'suis nul pour faire des parts égales, en fait..." murmurai-je à la petite qui se mît à rire. Elle pose sa main sur le manche du couteau et, à mon tour, j'enveloppe sa main de la mienne pour guider ses gestes et veiller à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Avec une concentration sans faille, nous coupons le gâteau en six, histoire de ne pas avoir une part énorme non plus. Je lance un clin d'œil à Rayan, m'amusant de voir sa fille prendre le rôle de découpeuse du gâteau au sérieux. Chacun avec une part dans son assiette, une idée me traverse l'esprit. "Et est-ce que cette petite dame aimerait être demoiselle d'honneur au mariage de Tonton Kenzo ? Un panier en osier avec des pétales de roses, des petites chaussures de folie, et une robe de princesse sur mesure cousue main, mmm...?" ajoutai-je en agitant les doigts avec un petit sourire en coin. Quitte à ce que Sara se sente en confiance dans la famille de son père, autant l'inclure le plus possible. À mon sens, elle ne pourra apprécier son père que davantage en voyant que personne dans la famille Clives ne la rejette. Avant d'entamer le gâteau, je jette un coup d'œil au twin bro'. "D'ailleurs, j'te rappelle que t'as un enterrement de vie de garçon à organiser avant début janvier..." S'il n'y connaît rien en préparatif de mariage, nous savons tous les deux ce qu'un enterrement de vie de garçon signifie. Excès à gogo, jolies filles et tout ce qui s'ensuit. La fin de la vie de célibataire de Kenzo Ibrahim Clives-Barkha, c'est un événement à marquer d'une pierre blanche.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyVen 26 Déc - 12:40

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Rayenzo. + « In order to regain control, we must sometimes relinquish it. By doing so, we believe we are protecting the ones we love, the ones we cannot live without. But the most dangerous truth of all is that control is merely an illusion. »

Une part de moi s'en veut de ne pas avoir fait le premier pas vers Kenzo et d'avoir fait passer William avant tout, mais rien n'était prémédité ce jour-là. Je n'avais pas prévu de me retrouver coller, encore moins d'apprendre que ma prof' en question avait suspendu mes heures après avoir couché avec mon père et je n'avais encore moins pensé que nous aurions eu une véritable discussion père/fils. « Un peu délicat, mais tout le monde est encore vivant. J'avais pas prévu de le faire, va pas croire que je voulais qu'il la rencontre le premier, hein. Tu sais que tu comptes plus à mes yeux que lui. Mais on a eu une petite altercation, rien d'important, j't'assure, et j'devais chercher Sara alors j'ai proposé qu'il vienne. Histoire d'enterrer la hache de guerre après une discussion presque... agréable. » J'ai laissé à William l'occasion de s'expliquer sur certains points et moi-même, je me suis étonné à m'ouvrir quelque peu à lui. Poussant un soupir, j'aimerais tant que les choses soient différentes à l'appartement. Avant, nous avions toujours su vivre sous le même toit, maman et moi, sans compter son pitoyable ancien amant, alors pourquoi n'y arriverons plus ? « Ça pourrait l'être. » Si chacun y mettait un peu du sien, les choses pourraient être plus agréables. Après une brève accolade plus que surprenante avec ma fille, j'avise d'un coup d'œil la main de Kenzo se baladant dans sa poche. Tu crois que tu m'auras au même titre que t'as eu notre père au dernier repas de famille à la villa ? « Si tu t'avises à prendre une seule photo, je te coupe le ventre de bas en haut et je te pends sur le plus haut bâtiment de la ville à l'aide de tes intestins. » Tiens, frangin, ça te passera l'envie de prendre des photos pour les années à venir. Au passage, va t'occuper du gâteau. « J'veux pas te faire peur, mais si tu le fais tomber, j'en connais une qui ne sera pas contente. » Autant dire que Sara a de sacrées cordes vocales lorsqu'elle se met à hurler ou à pleurer, et c'est loin d'être agréable. Sûr que le twin bro' ne voudrait pas assister à ça, ni même faire de la peine à la petite. J'écoute avec grande attention le déroulement des préparatifs de ce mariage à venir, et esquisse un sourire. Tu m'étonnes. « Si t'as besoin d'un second avis, tu sais où me trouver. » Si c'est pour manger gratos, je réponds toujours présent. Ma mère ne peut s'empêcher de laisser un rire s'échapper lorsque Kenzo annonce que les cartons d'invitation ont terminé leur course dans la poubelle, allez savoir pourquoi de mon côté, je n'en suis en rien étonné. Tout comme Sapira, je m'amuse ensuite à observer la concentration monstrueuse dont fait preuve ma fille pour découper le gâteau, aidé par son oncle. La langue a l'extérieur, je les trouve tout simplement adorables et l'espace d'un instant, j'en oublie presque qu'elle est ma fille. C'est plus Kenzo, que je verrais dans le rôle de père pour cette dernière. « Une robe de princesse ?! Elle sera rose avec des paillettes ?! Alors j'en veux une ! » Évidemment, sur tout ce que le jumeau a pu dire, Sara n'aura retenu que cette infime partie. Et ce n'est pas non sans me rappeler quelqu'un. « La même concentration que son oncle, si c'est pas incroyable ça. J'espère qu'il n'est pas trop tard pour renverser la vapeur... » Hors de question que j'élève un Kenzo bis version féminine avec la concentration d'un poisson rouge et un amour inconditionné pour tous ces trucs cucul la praline de gonzesses. « Mamie, j'aurais une robe de princesse ! », s'exclama-t-elle tout en se redressant de sa chaise et en virevoltant autour de la table telle une petite danseuse. Mais la voilà rapidement coupé en plein élan. « Tu as demandé à ton père s'il était d'accord ? » Pardon ? Ma mère va me laisser prendre une décision par rapport à ma fille ? On nage dans la quatrième dimension. À croire que trente secondes face à Kenzo auront suffi à la secouer plus que moi en un mois. Sans doute avait-elle besoin d'un avis externe. « Rayan... » Je tourne la tête vers Sara et tombe face à une mine qui m'est loin d'être inconnue. Mon cœur se comprime dans ma poitrine alors que j'ai l'impression de revoir le visage de celle qui l'a mise au monde. À l'époque, je ne pouvais pas résister, mais maintenant... « Laisse-moi y réfléchir d'abord. » Qui c'est qui ne sera pas élu père de l'année ? C'est moi, et c'est tant mieux. Je fronce les sourcils lorsque Kenzo me parle de cette fameuse fête que je me dois d'organiser. C'est bête, mais j'aurais presque oublié ce détail. Il faut bien dire que ces derniers temps, je ne sors pratiquement plus en soirée et qu'entre les cours, mon boulot d'assistant et Sara, je me couche avant les poules. « Ah oui, ton enterrement... J'ai pas encore trouvé le cercueil adéquat. J'hésite entre de vulgaires planches de bois ou un truc avec des pierres précieuses incrustées. » Sourire d'irrésistible emmerdeur sur les lèvres, j'ignore toujours et encore les yeux de biche de ma fille tandis que ma mère me regarde avec de gros yeux. Elle a eu le droit à une année sans remarques débiles dans le genre, ça doit la changer d'avoir deux Clives complètement frappés réunis l'espace de quelques heures. Et encore, j'estime qu'elle n'a rien vu, car notre connerie frôle les sommets lorsque nous sommes réunis. Ici, ce n'est qu'un faible aperçu de ce que nous sommes capables de faire. « J'vais assurer, tu me connais. Au point que tu te réveilleras le lendemain sans avoir aucun souvenir de cette soirée. » Adressant un clin d'œil à mon jumeau, je dévore un important morceau de ma part de gâteau. En fait, je gère pas mal en tant que papa gâteau au chocolat, mais mieux vaut ne pas ébruiter la chose, je tiens à ma réputation de gros dur triplement borné. « Tu t'es renseigné pour le déroulement de la cérémonie ? Quand on est témoin, on a rien à faire, hein ? » Oh, le mariage du twin bro', ça passe en second lieu, le Rayan veut juste s'assurer qu'il n'aura pas un truc chelou à faire et qu'il pourra passer inaperçu. Je vois déjà mes grands-parents me courir après parce qu'ils ont une petite-fille à croquer qu'ils aimeraient grandement pouponner. Je surprends alors un regard amusé provenant du côté de Sapira et je finis par hausser un sourcil. « Généralement, un discours venant du témoin c'est toujours bien apprécié. Notamment lorsqu'il s'agit du frère du marié. » C'est avec la vitesse de l'éclair que je tourne le regard vers mon jumeau. « Même pas en rêve, ou j'te pourrie ta soirée d'enterrement de vie de garçon. Dans tous les cas j'vais te la pourrir, tu vas vivre l'enfer. Toute la journée même. » J'ai des idées pleins la tête, faut pas croire, notamment lorsqu'il s'agit en partie de tourner le twin bro' en ridicule. « Une robe de princesse, papa... » Poussant un soupir un instant plus tard, je m'oblige à poser les yeux sur Sara. Non, mais tu m'appelles juste papa quand tu veux quelque chose ou comment ça se passe ? « D'accord, c'est bon, tu l'auras cette robe. » Sans plus attendre, elle retourne s'asseoir et un baiser humide s'écrase sur ma joue avant que je n'émette un grognement. Au passage, Kenzo a le droit au sourire le plus craquant de Sara avant que cette dernière continue à dévorer son gâteau. Sale gosse.
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MessageSujet: Re: sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) sometimes forces beyond our control can change everything. (kenzo) - Page 2 EmptyVen 26 Déc - 17:58



"Son oncle a vachement de concentration, j'te ferai remarquer." lâchai-je avec une moue boudeuse et les yeux plissés. Sur une chose à la fois, par contre… Il faut me voir à l'œuvre quand je confectionne un habit, peu importe lequel. Le monde pourrait s'écrouler autour que rien ne pourrait m'arracher de mon fil et de mon aiguille. Cela étant, je ne passe pas plus de temps sur cette question car l'effet danseuse étoile de Sara attire toute mon attention. Je me surprends à espérer avoir un jour une fille. Ou que Charlie aura ce petit grain de folie à force d'avoir un père aussi excentrique dans le secteur. Dommage pour la petite, elle est vite freinée dans son élan par la paie grand-mère/père dans son délire. Pauvre enfant… dans tous les cas, elle l'aurait eu, sa robe de princesse. "Cela dit, je ne suis plus à une robe près, maintenant…" Je jette un regard innocent en direction de Sapira. "D'un côté, j'veux pas de moches à mon mariage, alors si je peux avoir la main sur tout ce que les gens vont porter sur eux…" Kenzo, ou l'art et la manière d'imposer son dresscode sans contestation possible. Attention, je suis capable de faire appel à des videurs pour expulser tous les tromblons qui oseront mettre un pas dans l'antre de la Perfection. La conversation dérivant sur mon enterrement de vie de garçon, je ne peux réprimer un pouffement de rire suite à la blague du twin bro'. Je me mordille la lèvre inférieure avec un air canaille sur le visage. De ce que je peux me souvenir, il ne m'a jamais vu avec un tempérament de célibataire pur et dur… car hormis le fait que je compte bien demeurer fidèle à Meleya et ne pas pousser le bouchon trop loin, autant dire que Rayan va faire la rencontre d'un Kenzo qui a l'étoffe d'un Delta encore plus reluisant que jamais. "Mais j'espère pourtant m'en rappeler, de celle-là." Les jumeaux Clives de sortie pour écumer la ville du choix de Rayan, autant dire que la face du monde sera changée à tout jamais. Je comprends néanmoins où l'Israélien veut en venir lorsqu'il parle des préparatifs du mariage : en gros, s'il peut s'épargner le moindre effort, ce sera avec joie. Dommage, car je suis avec Sapira, sur le coup. "Tu vas pourtant en faire, un de discours. Sinon, j'vais te montrer que j'en ai également sous la semelle pour te pourrir la vie, trésor." Je mime un baiser pour appuyer ma moquerie, malgré l'assurance qui coule dans mes pupilles azur. "Et un "vrai" discours, sinon le mien risque d'être gratiné aussi." Ca va finir en guerre ouverte entre frangins, ce mariage, c'est moi qui vous le dis. Tandis que Sara finit par obtenir gain de cause, je m'emploie à lui faire un clin d'œil en commençant enfin à manger ce gâteau. Chocolat. J'écarquille les yeux, avec des miettes au coin de la bouche. Chocolat. Chocolat partout. A la manière d'un gosse de cinq ans qui vient de découvrir son aliment préféré, je regarde les "adultes" à table, puis je plonge comme un vorace sur la pauvre part qui tremble presque dans mon assiette. "Mais c'est juste trop trop bon ! Faudra me donner la recette, hein !" J'engloutis le gâteau direct avec les doigts, jusqu'à ce que je réalise que deux paires d'yeux se sont posées sur moi. "Non, mais pas pour que ce soit moi qui la refasse…" Je demanderai à ma chère et tendre de s'y coller. Ou toute autre personne capable de cuisiner sans atomiser la ville. Et puis quoi, encore ? J'achève le gâteau et déjà, mes yeux se posent sur le reste qui trône sur le plat… dans ma culture, c'est "au plus rapide". Quoique ce n'est pas très raisonnable, si demain j'ai un entraînement d'arts martiaux et de méditation. Je dépose les armes et m'essuie vaguement avec le revers de la main. Oui, il y a encore des efforts à faire pour que j'adopte de vraies bonnes manières. "En tout cas, merci pour cet excellent repas. Par contre, je ne vais pas trop tarder, j'aimerai revoir ma future petite femme avant qu'elle ne s'endorme." Je glisse un regard discret vers Rayan. En vérité, c'est autant pour lui souhaiter bonne nuit que pour finir la journée sur une bonne partie de jambes en l'air. Quoi ? Un Kenzo, ça a des besoins. Et puis n'est-ce pas une façon de se garantir de terminer toujours la journée sur un point positif ? "Quand est-ce que vous passez à la maison pour que je vous présente le reste de la petite famille ?" demandai-je directement à Sapira et à Sara en les regardant. Sans que Rayan ne soit obligé de venir car je sais qu'il n'est pas à l'aise dans ces moments de rassemblements familiaux, je me dis que c'est aussi l'occasion pour Sapira et moi d'être un peu seuls, l'occasion pour Sara de faire connaissance avec une autre partie de sa famille, et surtout l'opportunité pour le twin bro' d'être enfin un peu seul chez lui, ne serait-ce que pour quelques heures ou une journée.
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