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 |  Sujet: Hadès & Lysea ≈ you make me lose control Dim 14 Juil - 23:56 | |
| ON YOUR WAY PLEASE.
I WOULD'NT BE STRONG ENOUGH TO FIGHT YOU. L’été s’annonçait long, terriblement long pour le jeune Hawkins qui avait l’habitude, chaque années de voyager. C’était presque un besoin pour lui. Il ne supportait pas de rester trop longtemps au même endroit, surtout quand il avait, comme maintenant, deux mois de libres devant lui. Il devait bouger, découvrir, explorer, goûter -dans beaucoup de sens du terme- et s’aventurer là où le vent allait le mener. Hadès était un Indiana Jones dans l’âme et rêvait même de devenir archéologue. Mais certains incidents l’ont menés à une toute autre voie ; Chirurgien. Sauver des vies ? Oui pourquoi pas, c’était assez héroïque mais il n’avait pas le caractère et la personnalité adéquat pour ce métier. C’était bien ça que les gens refusaient de comprendre. Un chirurgien n’est pas égoïste et manipulateur, il pense avant tout à ses patients et s’efforce de donner le meilleur de lui-même pour sauver leur vie. Un chirurgien n’est pas hypocrite, c’est insensé. C’est comme demander à un libertin de devenir curé, ça ne colle pas. Et rien ne collait pour Hadès à cette profession. En dehors du fait qu’il trouvait cela très noble et sachant pertinemment que sa vie future -d’un point de vue privé- allait être une catastrophe, il se jetterait corps et âme dans son travail. Mais voilà, avant d’en arriver là, il y avait les études et là c’est une toute autre histoire. Fort heureusement, il avait réussit ses examens. Il s’était prit à réviser avec acharnement les quatre jours précédents les épreuves mais au moins, il y était parvenu. Maintenant, place aux vacances. Enfin, ce qu’il en reste à présent. Qui était donc l’abruti qui n’avait pas été capable de tuer quelqu’un avec discrétion ? Se demandait-il depuis ce triste soir. C’est vrai, pourquoi étaler ses actes à toute la population et priver de jeunes étudiants innocents de vacances ? Quel égoïsme ! Lui, il se serait arrangé pour faire disparaître le corps. Dans tout les cas, il se souviendrait de cet incident s’il devait un jour tuer quelqu’un. Son frère par exemple ? Ce n’est qu’une hypothèse parmi tant d’autres, songea-t-il. Mais il se fichait pas mal de ce meurtre, il ne connaissait même pas le pauvre garçon. Alors il se contentait d’écouter les nouvelles, de répondre aux récentes questions des enquêteurs. D’ailleurs, cette enquête commençait sérieusement à le chauffer. Avait-il une tête de tueur sérieusement ? D’accord, il n’était pas l’homme le plus saint mais sa folie avait des limites. Seulement voilà, les inspecteurs, professeurs et autres gens ennuyeux estimaient que tous les élèves étaient suspects. Bah voyons ! Il avait pourtant fourni son alibi, tout comme ses confrères. Certes, le siens ne tenait pas vraiment la route mais il avait la conscience bien tranquille, ça n’était pas lui le responsable de tout ce foutoir. Perdu dans ses songes, le bellâtre ne se rendit même pas compte du temps qui s’écoulait. Cela faisait bien une heure et demi qu’il s’acharnait sur sa musculation. Il avait laissé défiler sa playlist et s’était perdu parmi les poids, les tractions, les pompes et tout le tralala. La salle était vide, ou presque et Hadès abandonna la barre à laquelle il était accroché pour jeter un regard à sa montre, le souffle court. Glissant sa main sur son front, en sueur, il ôta ses écouteurs et s’avança vers une des machines où il prit place. Sa bouteille d’eau traînant là, il profita d’un instant de répit pour l’avaler, entièrement et ôta son t-shirt, qu’il glissa sur sa nuque pour l’essuyer ainsi que le haut de son torse et son front. Il avait chaud, terriblement chaud et ne pensait plus qu’à une chose à cet instant ; sa douche. Alors, se levant de son siège, il emporta sa bouteille vide et écrasée avec lui afin de rejoindre les vestiaires d’un pas déterminé. Son t-shirt déposé sur son épaule, il jeta un bref regard aux alentours quasi silencieux. Seuls les clics de la seule machine utilisée par un étudiant résonnaient dans la vaste salle, alors il pouvait bien se balader comme ça. Enfin, c’est ce qu’il pensait. Puisque tournant à l’angle de la salle afin de rejoindre la porte des vestiaires, Hadès manqua de bousculer quelqu’un. Surprit, il écarquilla les yeux et eu un mouvement de recul. Ses émeraudes se déposèrent instinctivement sur le visage inconnu qui le figea sur place une fois qu’il pu le reconnaître. Elle, encore elle. Cette blonde là, elle était partout où il allait et ça n’était pas vraiment pour lui plaire. Oui, étonnant n’est-ce pas ? Mais le brun s’acharnait à l’éviter. Elle étudiait en Médecine et s’appelait Lysea. Une italienne et blonde en plus de cela, quelle ironie. Lâchant un soupir las, il recula à nouveau et pinça sa lèvre inférieure entre ses dents, le visage fermé. « Tu me suis c’est pas possible ? Ça fait beaucoup en quelques jours je trouve » souffla-t-il à l’égard de la jeune femme en face de lui. Elle était magnifique, d’une beauté sans pareille, tout à fait son genre bien évidemment mais ce physique le troublait profondément. Et si encore ce trouble ne s’arrêtait qu’à sa physionomie, il pourrait s’en sortir mais en plus de cela, certains points intérieurs s’y ajoutaient. Ces manières, cette façon de parler, c’était déstabilisant et il en fallait pourtant énormément avec lui. Elle, elle y arrivait sans même s’en rendre compte. La ressemblance était frappante, son frère l’avait sans doute remarqué s’il avait eu la chance -ou la malchance- de croiser son chemin. Et d’ailleurs, tandis que son regard profondément troublé s’attardait sur ce visage, il fronça légèrement les sourcils. Valentina lui revenait en tête, comme si elle se trouvait là, face à lui avec cet air innocent. Pourquoi le destin s’acharnait-il autant sur lui ? Ne pouvait-il pas simplement effacer ce douloureux passage de sa mémoire et faire comme si sa belle italienne n’avait jamais existé. Comme si cette tragique histoire n’avait jamais eu lieu. Sa vie serait sans doute bien différente dans ce cas là mais aussi bien meilleure. Dans tout les cas, la belle blonde ne devait rien savoir de tout ça et ce n’est pas en restant planté là comme un piquet qu’il allait parvenir à dissimuler ses véritables ressentis à son égard. Alors, haussant un sourcil, il s’empressa de reprendre. « Si tu cherches à passer une nuit avec moi, il fallait le dire plus tôt hein… et c’est ce que tu me laisses croire à force de te pointer sur mon chemin » rétorqua-t-il sans le moindre gêne. Il n’y allait pas par quatre chemins, jamais et se devait de ne rien laisser paraître face à elle. Elle allait finir par se poser des questions. D’autant plus qu’il devait faire parler de lui avec ses magouilles et sa réputation de connard endurcit, alors il ne pouvait se permettre un tel contraste au risque d’attirer une certaine curiosité. Car oui, personne n’était au courant de son histoire avec cette traîtresse, il n’en parlait jamais et restait très mystérieux sur sa vie. Personne ici n’avait vraiment conscience de qui il était, ce qu’il avait vécu et pourquoi il agissait ainsi. Personne en dehors de Lucian mais ce fourbe n’allait certainement pas raconter cette histoire sur tout les toits puisqu’il était le principal responsable de cette trahison. |
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| | Sujet: Re: Hadès & Lysea ≈ you make me lose control Ven 26 Juil - 10:31 | |
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