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like a drum my heart never stops beating for you. (pavel)

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MessageSujet: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyJeu 20 Nov - 19:26

like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_n06wrx5lLx1qhuc9do5_250 like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_mv00hkiynO1qhg6ebo7_250

« Mais si, tu viens dormir avec moi ! » Cela faisait plus de dix minutes maintenant que Sara tentait le tout pour le tout afin de m'entraîner jusqu'à la chambre qu'elle occupait, qui, jusqu'à son arrivée, était la mienne. « T'es assez grande maintenant. À six ans, on dort toute seule. », protestais-je en gardant les yeux rivés sur le match de basket que je regardais à la télévision, ne prêtant en rien attention aux supplices de ma fille. Aujourd'hui, la petite venait de fêter ses six ans et pour la peine, elle avait eu le droit à un goûter concocter par ma mère adoptive, à ses plats favoris en tant que dîner et à une peluche de licorne presque aussi lourde qu'elle. Et oui, il s'agit là de mon cadeau, de quoi compenser le fait qu'elle voulait d'abord un chien, ce qui est tout simplement hors de question. Je dois avouer que c'est mission réussie et que pour le coup, Sara ne veut même plus me lâcher. Je m'autorise un bref regard dans sa direction et tombe nez à nez avec ses yeux de chiens battus. Ce même regard que sa mère pouvait me lancer pour obtenir tout ce qu'elle voulait de moi, mais je n'allais pas craquer face à Sara. « Mais papa... » Je sens mon estomac se retourner et mes yeux quittent à nouveau l'écran de télévision. « Je te mets au lit, je te lis cette histoire de... l'autre avec sa citrouille, là, et ses souris, et tu dors avec ton nouveau copain. » Entre ma fille et moi, les choses sont encore tendues, mais je ne peux nier le fait que, petit à petit, le courant passe mieux entre nous. Notamment de son côté, Sara étant si tactile et si douce, elle n'a absolument rien à voir avec l'horrible personnage que je suis. Sous le regard pétillant de ma mère, je me redresse et prends ma fille dans mes bras afin de la coucher. Il n'était pas loin de onze heures lorsque j'ouvris les yeux, sentant un corps comprimer le mien. Mon regard se perd plus bas et tombe sur le visage de Sara, reposant sur mon torse. Après lui avoir lu son histoire, je m'étais assoupi tout comme cette dernière, mais à présent réveillé, je m'extirpe lentement du lit pour mieux quitter la chambre. Après m'être assuré que ma mère dormait également, je vais m'affaler sur le canapé tout en m'emparant au passage de mon portable. Ma première pensée à cet instant, court à l'encontre de mon frère, mais elle se voit rapidement être chassée par la télévision que j'avais allumée, un instant plus tôt. ...par le docteur Pavel ici présent... D'accord, même Batman, Bane et compagnie ont décidé de s'y mettre avec cette histoire. Autant dire que je n'ai pas vraiment revu le Gamma depuis que le secret de notre relation a explosé au travers d'un amphithéâtre de l'université. En fait, je ne l'ai pas vraiment revu, ou tout du moins parlé, depuis notre petite escapade sur la plage au cours de l'été. Cela n'empêche cependant pas à mes pensées de courir à l'encontre du jeune Russe et je sens mon cœur s'emballer. Encore. Comme toujours. Comme toujours lorsque mon regard croise le sien ou que je me surprends en train de penser à lui. Je me sens perdu, plus encore que le jour où j'ai appris que Sara était ma fille et cette fois, je n'ai personne pour m'aider. Alors après quelques minutes de réflexion, mes pas m'ont mené jusqu'à l'Absinthe Bar, situé à seulement quelques pâtés de maisons de mon appartement. C'est presque devenu une habitude de m'y rendre les soirs où je n'arrive pas à dormir, ou encore les soirs où je ressens ce besoin de me vider l'esprit. Cet endroit est également un excellent terrain de chasse afin de dénicher mes conquêtes à venir, mais tout semble si fade depuis quelque temps. Je suis presque lassé de jouer à de stupides jeux pour impressionner ces filles, encore et encore. Au fond, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, comme si un trou béant dans ma poitrine ne pouvait être comblé. Installé au bar avec un verre de whisky à la main, je ne prête pas attention à la clientèle déjà présente, ni même aux discussions qui peuvent émaner des quatre coins de la pièce. Jusqu'à ce que le son d'une voix familière vienne à me faire frémir. Cette voix, si faible, si lointaine, prenait toutefois le dessus sur toutes les autres. Je tourne la tête et mon regard se pose sur nul autre que Pavel, alors en pleine discussion avec un homme. Et à son sourire charmeur, il doit déjà avoir un plan machiavélique en tête pour lui ruiner le reste de sa soirée. Ou quelque chose dans le genre. En fait, je ne veux même pas savoir. Rien que cette vision me fait ressentir quelque chose d'assez étrange... C'est ce que je ressens essentiellement quand je vois quelqu'un s'approcher trop prêt de ma mère ou même de Valentina. De la jalousie, peut-être même une pointe de peur. Quoi que, faut pas déconner non plus. Verre à la main, je me redresse pour mieux m'avancer jusqu'à la table où sont les deux hommes. Démarche sûre, tête haute, je ne prête pas même un regard aux femmes qui me dévisagent avec envie, entièrement focalisé sur mon objectif du soir. « Encore un faible qui s'apprête à tomber dans ton piège, Pavel. », lançais-je en posant mon verre sur la table, fixant un instant plus tard ce type installé face au Gamma. Mais toi, Rayan, t'as été le plus gros faible de tous les temps sur cette plage. Ce fameux soir où Pavel t'as planté après t'avoir arraché un orgasme dont tu te souviens encore aujourd'hui.  « Tu devrais penser à une chirurgie esthétique, un de ces jours, histoire de changer ta tête de castor en quelque chose d'un peu plus correct. » Après un splendide connard en guise de réponse à ma suggestion, le type s'en va et je prends sa place tout en buvant une gorgée de whisky. « J'pensais que t'étais pas friand de thon. Visiblement, t'as dû changer d'avis. » Achevez-moi, par pitié, car contre mon grès, je dois sentir la jalousie à des kilomètres à la ronde.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyDim 23 Nov - 10:43



Il fait déjà nuit lorsque je quitte les murs de Berkeley, au mépris de quelques règles qui sont supposées interdire la moindre sortie après une certaine heure. Le jour où un Gamma suivra les règles, de toutes manières... Les mains dans les poches, je préfère marcher plutôt que de sortir ma moto, sait-on jamais si je finis ivre mort. Autant je me fiche éperdument de ma santé, mais celle de ma bécane est primordiale. D'un œil torve et blasé, j'observe les gens qui se pressent contre les vitrines de Noël déjà installées ici et là, des étoiles plein les yeux. Ces occidentaux, prêts à dépenser des fortunes monstres pour un vieux bonhomme douteux en rouge et blanc qui n'existe même pas. Faut-il être idiot, franchement. En secouant la tête, je prends la cigarette calée au coin de mon oreille et je l'allume avant de recracher la fumée en l'air. J'aime cette période de l'année pour sa fraîcheur glaciale qui me rappelle mon pays d'origine, mais j'ai en horreur ces traditions idiotes de fin d'année. Le seul point positif, c'est la surabondance d'alcool. En parlant de ça, il serait temps de faire une petite halte dans un bar fréquenté, non seulement pour boire quelque chose, mais aussi pour trouver une victime prête à satisfaire les pulsions malsaines qui maltraitent mon esprit malade. Sur le chemin, je tends le regard vers un couple qui marche devant moi, main dans la main. Écœurant. Pathétique. Gênant, même. Cette convention d'afficher à tout le monde son bonheur me fait sourire, j'estime qu'il n'y a aucun bonheur à retirer de s'enfermer dans une relation avec une seule personne. Et je suis un sacré hypocrite dans la mesure où mes pensées me ramènent toujours vers une seule personne lorsque je surprends une scène de rue comme celle-ci. Je finis par les doubler en secouant la tête, non sans colleter l'épaule du type. Celui-ci proteste d'un ton agressif, je me retourne donc et je me campe devant lui. Le regard sombre plongé dans le sien, l'arrogance dangereuse au visage, je souffle ma fumée sur lui. "Problème ?" grommelai-je sans le lâcher des yeux. Intimidé, il secoue la tête en baissant les yeux. Un rictus se place sur mes lèvres tandis que je lorgne sa compagne avec un air entre le dédain et la séduction. Un clin d'œil déplacé plus tard, je tourne les talons et reprend ma route d'un pas léger. J'entre alors dans l'un de mes bars préférés, l'Absinthe Bar. J'ai pas vingt-et-une piges, mais le patron ne me gonfle pas avec ça. J'écrase mon mégot avant de rentrer puis je scanne rapidement la salle pour trouver une victime. Un homme seul à une table. Parfait. Je ne me sentais guère d'humeur à flirter avec une femme, cette fois. Je m'installe sans lui demander son avis et, avec aplomb, je le fixe droit dans les yeux en esquivant sa surprise. "Commande-moi un verre, au nom de Pavel." Face à son hésitation, je lui décoche un premier coup : un sourire charmeur au possible, creusant mes fossettes. Le démon au visage d'ange. Le subterfuge fonctionne et, un verre d'alcool ambré à la main, j'entame alors une discussion avec lui. Gagner sa confiance, apprendre son talon d'Achille et l'attirer dans mes filets pour mon seul divertissement. Nous étions en train de parler des ses récentes peines de cœur - pauvre homme, j'aurais presque de la pitié - lorsque quelqu'un d'autre décida de s'interposer avec un culot peu commun. Je lève les yeux et j'arque un sourcil. J'entends à peine ce qu'il dit à l'autre type en face de moi, type dont j'ai d'ailleurs immédiatement oublié le nom. Je ne vois que lui. Rayan. Grand, bien bâti, un accent particulier, un regard affûté et un visage actuellement fermé dans le mépris le plus absolu. Je ne sors de ma rêverie coupable que lorsqu'il s'adresse directement à moi. Je nous revois sur la plage, seuls, j'entends encore ses soupirs mourir dans le creux de mon oreille jusqu'à ce que je décide d'en finir avec ce petit jeu. Je suis entré dans sa tête, je le sens parfaitement rien qu'à son attitude. You got me under your skin, pal. Sa remarque ne fait que m'arracher un sourire en coin tandis que je fais couler un regard scrutateur et osé sur son corps tout entier, à la manière d'un prédateur mis en appétit. "Qu'est-ce que t'es sexy quand t'es jaloux... Change rien, ça te va à merveille." Je reviens dans ses yeux, amusé et défiant. Ne cherche pas plus loin, je ne m'excuserai pas, Rayan. D'autant plus que l'arrogance que tu vois n'es qu'une façade pour cacher ce qui m'effraie réellement à ton sujet : le fait que tu ne sois pas un simple mec parmi tant d'autres. Jamais. Je le jauge quelques secondes avant de surenchérir. "Alors, que me vaut ta visite ? Tu viens chercher ton deuxième round, ou tu viens juste me bassiner avec du blabla parce que je t'ai honteusement planté cet été ? Si c'est la deuxième option, j'vais t'épargner le gaspillage de salive très vite." ajoutai-je avec un clin d'œil. Pavel est un connard et il ne regrette rien, c'est la première chose à retenir. Deuxième chose : il tape là où le nerf est à vif, juste pour le plaisir de se mettre en danger. "Fais gaffe, par contre, j'voudrais pas que tu t'sentes mal au cas où quelqu'un nous verrait ensemble..." chuchotai-je sur un ton clairement moqueur. Je fais bien sûr allusion à ce qui s'est passé il y a peu de temps, à ce groupuscule d'origine inconnu se faisant appeler Seven Society, et qui a honteusement révélé quelques secrets bien gardés d'étudiants ici et là. Ça m'effraie ? A voir ma tête, c'est tout l'inverse. Ça m'amuse follement. Adepte du chaos, j'adore l'idée de semer la zizanie et instiller la peur... Logique que mon esprit détraqué réagisse de la sorte. Que tout le bahut sache que j'ai emmené le président des Delta au septième ciel sur une plage, je m'en cogne royalement. Je n'ai jamais eu honte de ma bisexualité. En revanche, il n'en est peut-être pas de même pour l'Israélien, bien qu'il n'ait jamais caché son attirance en ma présence. "La prochaine fois, on n'aura qu'à se filmer directement, ce sera plus drôle pour tout le monde." Et oui, je parle ouvertement de sex-tape pour la prochaine fois qu'on s'enverra en l'air. Si Rayan ne voulait plus de moi, il n'aurait pas eu le cran de venir ce soir. Il ne me jetterait pas ce regard si particulier. Tout n'est qu'alchimie, passion, violence et intensité des sentiments entre nous. J'ai beau être un génie, il y a des choses que je n'explique ni ne commande. Ce grand blond au caractère si particulier et à la plastique impeccable est le seul capable de faire naître en moi autre chose que de l'égoïsme et de la méchanceté gratuite. Et je n'y peux rien.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyDim 30 Nov - 7:28

like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_n06wrx5lLx1qhuc9do5_250 like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_mv00hkiynO1qhg6ebo7_250

Ses yeux noisette absorbent tout, véritable scanner de mon corps et peut-être aussi de mon âme. Encore faut-il que j'en aie une, ce que je doute de temps à autre au vu de certains de mes agissements souvent qualifiés d'inhumains. Si je peux faire part d'un sérieux à toute épreuve quand il le faut, rien ne m'empêche dans bien des cas de passer à travers certaines conventions et de laisser une certaine empreinte derrière moi. Sauf que ce soir, quelque chose en moi me laisse à croire que je suis finalement comme tous les autres. Que quelque part, il y a bien ne serrait-ce qu'une moitié d'homme et je dois avouer m'en vouloir de pouvoir ressentir pareilles choses depuis cette fameuse nuit d'été passée dans les bras de Pavel. Je fronce les sourcils. Moi, jaloux ? Non, absolument pas. Disons juste que je ne supporte pas que quelqu'un s'approche d'un peu trop prêt de lui, ça sera plus simple. Ce sourire narquois, ces yeux pétillants de malice, cette façon qu'à son regard de couler sur moi. Chaque petit détail est fait pour me rendre un peu plus faible que je ne le suis déjà dès lors que je me trouve en face de ce dernier. Mais hors de question de laisser paraître quoi que se soit, je reste un véritable mur de marbre face au jeune Russe, même si la calotte glacière entourant mon cœur est actuellement en train de fondre goutte à goutte. Un sourire en coin, tout ce qu'il y a de plus arrogant, se dessine sur mes lèvres. « Pas besoin de baratin, toi et moi, nous savons très bien que cette soirée se clôturera sur la seconde partie de nos trépidantes aventures. » Autant ne pas se mentir. Qui ne peut sentir toute cette tension entre nous ? La même qui nous a animé sur la plage, avant de nous retrouver derrière cette dune. Hors de question que je reparte bredouille ce soir, j'ai une revanche à prendre sur Pavel et elle ne peut attendre plus longtemps. L'attente a trop duré, la faute à l'arrivée de ma mère adoptive et de ma fille qui me donnent du fil à retordre de jour en jour. J'en ai assez de laisser cette fatalité m'englober, de voir le sol s'effondrer un peu plus sous mes pieds. Assez aussi d'être un fantôme déambulant dans cette ville grouillante de monde. Une ville emplie de bruits et de mouvements en tout genre dans laquelle j'ai rapidement su m'adaper, et pourtant, j'ai cette lourde impression d'en être déconnecté ces derniers temps, comme si je vivais dans ma propre bulle depuis l'arrivée de Sara dans ma vie. En voilà une dont je me serais bien passé et qui me cause bien des problèmes parce que je refuse de changer certaines de mes habitudes pour elle et son bien-être. Mais ce soir, j'ai bien décidé d'oublier cette fatalité qui me ronge. Et c'est avec lui que je veux l'oublier. Je termine mon verre d'une traite et détourne mon regard scrutateur pendant quelques instants, feignant d'une part de ne pas l'avoir entendu, afin de ne pas avoir à répondre à sa remarque. Les révélations de la Seven Society m'ont bien atteint à un moment donné, alors que je me croyais à l'abri. Personne, ou presque, n'était au courant de ma bisexualité, encore moins pour la relation que j'avais eu avec Pavel. Et ce jour-là, je n'avais eu qu'une seule envie, celle de m'enfuir en courant et d'oublier le passage de ce groupe d'abrutis dans cet amphithéâtre. Je me souviens juste m'être enfoncé dans mon siège pendant des secondes qui avaient paru durer des heures, avant de sortir de la salle en trombe afin de rentrer chez moi. J'avais espéré que tout cela ne soit qu'un cauchemar, mais j'avais compris que non le lendemain matin, après m'être réveillé. Mes yeux retrouvent ceux du Gamma tandis qu'un sourcil vient à se hausser. « T'as pas tout à fait tort. D'après ta comparse Gamma, Charlotte, mes ébats rendent bien sur vidéo. Sûr qu'à nous deux, il y aurait de quoi crever l'écran. » Clin d'œil provocant pour accompagner le tout et nous y sommes. Imagine, Pavel, ma vengeance immortalisée... pauvre de toi. Tout est contradictoire chez moi. Je tiens à cacher ma bisexualité par peur, mais face au Russe, je perds tout contrôle. Autant dire qu'à l'heure actuelle, je livre un combat avec mon être tout entier afin de ne pas me jeter trop rapidement sur lui. Mes mains ne cessent de trembloter et j'entrecroise mes doigts afin de ne rien laisser paraître. Pavel me fait ressentir des choses qui me dépassent, des choses qui m'effraient presque au point qu'il m'est impossible de mettre le moindre mot dessus. « Tu savais que j'allais revenir, pas vrai ? Tu savais que si tu me laissais en plan, je contre-attaquerais forcément à un moment donné pour obtenir une vengeance digne de ce nom. », annonçais-je alors que je me penchais quelque peu au-dessus de la table, mes yeux toujours rivés dans les siens. Avoue, Pavel. Avec ton esprit tordu, une telle idée te serait très facilement passée par la tête. C'est toujours bon de se payer la tête des autres, toi et moi le savons aussi bien l'un que l'autre. Mais t'as voulu jouer, alors on va jouer. Get ready, boy. « Alors, si on se tirait d'ici ? »
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyMer 3 Déc - 8:22



Adossé confortablement sur cette chaise, assis presque en majesté, je reste muet sans lâcher Rayan des yeux. Une attitude qui a le don d'en mettre plus d'un mal à l'aise, c'est un regard perçant qui se suffit à lui-même pour faire passer n'importe quel message. Le président de la confrérie des Delta est un personnage atypique qui dégage un charisme pouvant tromper facilement son entourage... Cela dit, j'ai la sensation de regarder au-delà de ces apparences assurées, de dissiper le vernis pour mettre à nu jusqu'à la moindre petite pensée qui poindrait dans les recoins les plus secrets de son esprit. Pourquoi me donner autant de peine ? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que sa présence me fait oublier ma propre existence, tout l'univers autour de nous deux devient fade, voire invisible. J'ai beau être un génie scientifique, je suis forcé d'admettre que les théories mathématiques et physiques n'expliquent pas tout. L'Israélien s'exprime de son aplomb naturel, allant jusqu'à faire allusion à ses coucheries avec Charlotte. Sérieusement ? Parfait : dès demain, je mets la main sur les ensembles de lingerie coquine de la Gamma et j'y fous le feu. Dire que je provoquais Rayan sur sa jalousie... Passons. Mon doigt courre sur le rebord du verre, un sourire faussement innocent flotte un instant sur mes lèvres. Et un regard purement machiavélique se pose sur le grand blond. Bien sûr que je le savais. J'ai beau avoir un esprit dérangé et diagnostiqué comme malade, il n'en reste pas moins brillant. Personne ne pose un lapin à Rayan Armand Clives-Harabo et, même si nous n'avions pas été victimes de cette alchimie qui nous broie de l'intérieur, son seul ego l'aurait poussé à revenir vers moi. It's all part of the plan. "Tu n'es pas le seul à savoir tirer les ficelles, beau gosse." Je ne fais peut-être pas partie de ta confrérie, mais dis-toi que si cela avait été le cas, tu aurais eu une rude concurrence en face de toi. Je vis sans attache, guidé par mes seules envies égoïstes, j'aurais fait un Dom Juan parfait... Dommage, je n'aurais pas supporté la présence de cette bande de mannequins superficiels qui ne pensent qu'à leurs fringues et leurs exercices de musculation. J'arque un sourcil en l'entendant parler. "Pourquoi t'es si pressé ? T'as un rendez-vous ?" lançai-je avec un sourire mesquin. A moi de jouer, dans ce cas. Si tu veux ta revanche, il est grand temps pour moi de semer le chaos dans cette jolie petite tête blonde. Je repousse mon verre et je me penche à mon tour sur la table sans le lâcher des yeux. Scrutateur. Inquisiteur, même. "Tu n'es pas venu juste pour une revanche... Non, si tu l'avais vraiment voulue, tu ne t'y serais pas pris comme ça. Et en prime, tu l'aurais fait depuis plus longtemps que ça." Je ne savais pas grand chose de sa vie actuelle ou passée, mais je sais distinguer un simple amant éconduit d'un homme épris plus loin qu'il ne veut bien l'admettre. La tête légèrement penchée, je poursuis. "Ce que tu veux, c'est une garantie. La garantie que rien de tout ceci ne va s'arrêter entre nous. Des partenaires pour passer le temps, t'en trouves à bout de bras... comme Charlotte. D'ailleurs, entre nous, je pensais aussi que tu valais mieux que cette fille qui s'excite dès qu'elle croise un service trois pièces quelconque." Ca, c'est fait. Et ce n'est pas de la jalousie, juste un constat. Je l'adore, mais elle a une libido anormalement élevée, il faut bien le reconnaître. Sur ce, je poursuis en me levant de ma chaise, cet éternel sourire à la fois espiègle et malsain sur les lèvres. "Ce que je vois, c'est un type complètement mordu, sans doute confus et désarmé face à ce qu'il ressent. Tu aimes avoir le contrôle sur les gens, Rayan, mais surtout sur toi-même. Avec moi, tu n'as ni l'un, ni l'autre. Tu n'as la main sur rien, et c'est ce qui te pousse à vouloir pousser ta curiosité le plus loin possible, même si c'est assez... effrayant." Je pose mes mains sur la table et j'approche mon visage du sien. Je le contemple l'espace de quelques secondes, arrogant et joueur. Bon sang, il est tellement attirant... Nous sommes deux monstres obsédés par le contrôle, et c'est quelque chose qui nous échappe au prix d'une passion absolument impossible à maîtriser. Il faut que nous partions vite d'ici car, en effet, je ne rêve que d'une chose : l'attraper par le col, le plaquer sur cette table et lui faire connaître la vraie extase pour la première fois de sa longue vie de séducteur. Tout proche de ses lèvres, je souris en coin. "Alors si t'as vraiment envie de découvrir ce que c'est de ne pas pouvoir se dominer... On se retrouve dehors. Petit joueur." Un clin d'œil plus tard, je me dérobe à lui et quitte l'établissement d'un pas guilleret et nonchalant à la fois. Le jeu est lancé, j'ai même poussé le vice jusqu'à le provoquer au maximum. Dans la rue, j'allume une cigarette et je souffle la fumée en l'air en commençant à marcher pour laisser à Rayan le temps de me rattraper. Game on, boy.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyVen 5 Déc - 20:56

like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_n06wrx5lLx1qhuc9do5_250 like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_mv00hkiynO1qhg6ebo7_250

Les derniers jours avaient été tels un véritable enfer, entre la confrérie, les cours, le travail et ce rôle de père que je n'arrivais toujours pas à endosser, autant dire que je ne savais plus où donner de la tête et que je laissais constamment mes émotions me submerger. En y réfléchissant, il n'y avait que lorsque je me trouvais dans les locaux de Shark Publication que je me sentais bien, capable d'oublier tous les autres tracas du quotidien, la seule et unique chose qui me permettait de me détacher de cette misère dans laquelle je baignais constamment. Mais ce soir, je me rendais à nouveau compte que j'étais capable de snober le reste du monde rien qu'en étant en la simple présence de Pavel. Quelque part, je ne l'avais pas oublié. Nos visages étroitement proches, je l'écoute avec un profond détachement. Tout du moins, c'est ce que je laisse paraître, bien qu'intérieurement, mon cœur ne cesse de s'emballer. Arrête de parler, par pitié... Chacune de ses paroles résonnent dans ma tête, encore et encore, sans jamais cesser de me faire frémir. Il a raison, sur toute la ligne et c'est bien pour cela que je ne me daigne à prononcer le moindre mot. Le Gamma vient de me mettre devant le fait accompli, révélant tout haut ce que je tenais à camoufler en moi. Au moment même où Pavel s'éclipse, je ne peux m'empêcher de le suivre du regard jusqu'à ce qu'il ne vienne à disparaître à l'extérieur du bâtiment. Je me sentais désarmé, littéralement mis à nu et ça m'énervait. Il avait eu raison et je m'en voulais. Je m'en voulais de ne pas pouvoir me contrôler face à ce dernier. Je m'en voulais de ne pas être aussi fort que je le suis en temps normal. La peur est actuellement en train de me ronger jusqu'à la moelle et pourtant, mes jambes me poussent à me redresser pour mieux suivre le chemin qu'il a emprunté, quelques secondes plus tôt. Je me retrouve dans la rue, mon regard cherchant à droite et à gauche jusqu'à l'apercevoir. De grandes enjambées me rapprochèrent du Russe en un rien de temps et ma main vint à saisir son poignet, le forçant ainsi à se tourner face à moi alors que je me pressais de le repousser dans cette petite impasse sombre à côté de laquelle il s'apprêtait à passer, pressant son dos contre le mur de brique froid. Mon instinct parlait à ma place, si bien que mes deux mains se retrouvèrent à bloquer fermement les poignées de Pavel de chaque côté de sa tête. Je me retenais à cet instant de ne pas fondre sur lui, de ne pas trop laisser mon corps compresser celui du Gamma, mais la lutte se voulait être plus difficile que ce que j'avais pu penser. « Ne me dis pas que toi, tu as le contrôle sur tout. Dans le fond, t'es tout aussi désemparé que je ne le suis, sans quoi tu n'aurais pas joué la carte de la provocation comme tu viens de le faire. » Il y a bien des raisons qui me poussent à être effrayé de la sorte. D'une part, j'ai peur de tout ce que Pavel peut me faire ressentir, des choses qui m'ont échappé pendant bien des années, et d'autre part, je crains d'une certaine manière ma bisexualité. Contrairement à l'étudiant, je ne l'assume en rien et je tiens à la cacher, même si tous mes efforts ont été réduits à néant il y a peu. Malgré l'obscurité, mes yeux plongent dans ceux du jeune Russe, mon visage restant à quelques centimètres à peine du sien. Retiens-toi, Rayan, ne le laisse pas t'avoir, encore une fois. « Tu es comme moi, Pavel. À courir de conquêtes en conquêtes sans le moindre remords, sans te soucier d'elles et d'eux plus d'une fois. En voulant me mettre à nu, tu t'es toi-même dévoilé à moi. » Certes, je suis le premier d'entre nous à faire un pas en avant, mais le Gamma fut le premier à lancer les hostilités. « Cette garantie, c'est toi qui l'as voulu, et tu l'as eu, bien avant aujourd'hui. Tu l'as eu au moment même où tu as pris la décision de me laisser en plan parce que tu sais que je ne suis pas de ceux qui aiment à se faire mener en bateau sans rappliquer. » Et nous y sommes, bien que cela ait pris du temps. D'un côté, j'aurais espéré pouvoir oublier tout c que j'ai pu ressentir dans ses bras cette nuit-là, rejetant la faute sur l'alcool que j'avais ingurgité, mais non. Tout venait de moi. Mes lèvres frôlent les siennes avec envie, semblable à une douce, bien que brève, caresse. Je l'avais là, entre mes doigts, prêt à lui offrir une revanche qu'il méritait, mais mes pensées ne cessent de se bousculer, semant une pagaille totale dans ma tête. Entre douce vengeance et me laisser aller, je flanche. Pavel avait raison. J'étais effrayé par ce que je pouvais éprouver à son égard parce qu'il y a bien des années que je ne m'étais jamais senti de la sorte : désemparé au point d'en perdre la raison. « Tu ne veux pas seulement avoir le contrôle, tu ne veux pas que je sois une simple et rapide partie de jambes en l'air expérimentale et tu ne veux pas non plus admettre que je suis plus qu'une simple distraction à tes yeux. Jusqu'à présent, tu te cachais derrière ce sourire machiavélique, mais ça ne prend plus. Plus avec moi. » Démasqué, Pavel. Et je n'attaquerais pas le premier, crois-moi.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptySam 6 Déc - 6:30



Les yeux posés aléatoirement sur les lumières de la ville, je souffle la fumée de la cigarette en tâchant d'imaginer quelle sera la réaction de Rayan. Il va quitter ce bar, il va me rejoindre, j'en suis certain. J'en souris d'avance, comme un requin face à un poisson sans défense. Le but de la manœuvre ? Le forcer à se lâcher, à ne pas se soucier du regard des autres vis-à-vis de ses envies. Il apprécie aussi les hommes ? Grand bien lui fasse, ça ne regarde que lui. Le jour où il comprendra qu'il a suffisamment de charisme pour assumer ses choix sans que quiconque lui en tienne rigueur, alors il pourra se lâcher. Sans retenue. Goguenard, je souris à une jeune femme qui me dévore des yeux depuis un banc alors qu'elle tient la main de ce que j'imagine être son petit ami, mais un autre contact m'arrache à cette vision. Rayan. Mon poignet se retrouve prisonnier de sa main, j'en fais tomber ma cigarette par terre. Là, par contre, j'suis pas content. Personne ne m'empêche de fumer. Je n'ai pas le temps de l'engueuler qu'il me précipite dans une impasse à l'écart et me bloque contre un mur, mains au-dessus de ma tête. Creepy... love it. Je le jauge de cet éternel sourire un peu moqueur et mal intentionné, couplé à un regard provocateur. Toutefois, à son tour, il se met à parler. Les mots qui sortent de ses lèvres ne sont pas ceux auxquels je m'attendais, ce ne sont pas ceux que je voulais entendre. Ceux-là, ils me mettent franchement mal à l'aise. Je me revois à l'institut psychiatrique, face à un homme que je connais à peine mais qui semble tout savoir de moi en quelques heures d'observation. Je déglutis, je fixe son regard, puis je le fuis pour ses lèvres. Fines, soufflant une fine brume due à la fraîcheur nocturne. Le contact de ses mains ne cesse de m'électriser, je perds pied à chaque mot qu'il m'assène comme un coup de poing à l'estomac. Mon sourire demeure, mais il semble n'être qu'une façade. Un rempart d'une fragilité extrême. Il a raison sur toute la ligne. Je pose un regard intense sur lui, aussi intense que confus. Arrête, Rayan. Mes lèvres approchent des siennes. Je les veux. Maintenant. Je le veux, entier. Il le sait. "Tais-toi..." Désarmé à mon tour, il a l'avantage, et je cède. J'avance ma tête, je franchis la limite, et je l'embrasse. Tout disparaît autour de nous, le monde perd ses couleurs à nouveau, j'ai cette curieuse sensation d'être seul au monde avec lui. Ce baiser est-il du même goût qu'au bord de l'eau cet été ? Non. Il est plus tendre, presque timide. Mais bientôt, il s'enflamme. Consume cette passion qui brûle à l'intérieur. Je penche la tête, me défais de sa prise pour encadrer son visage de mes mains. Elles glissent dans sa nuque, remontent dans ses cheveux blonds. Chaque seconde qui passe me pousse dans ses bras, comme un aimant fondrait droit sur un morceau de métal. Nos corps en contact, je quitte un peu plus la terre ferme à mesure que notre baiser prend le pas sur tout le reste. Toutefois, comme si ce plaisir coupable venait me rappeler à l'ordre, je réagis en contrepied. Mes mains quittent sa peau pour saisir le col de son blouson et, sans prévenir, je le repousse sur le mur derrière lui. Son dos rencontre les briques fermement, nos bouches se séparent et mon visage n'a plus rien de semblable. J'ai perdu le contrôle... et cela ne présage rien de bon. "Pourquoi tu fais ça ? À quoi tu joues ?!" Je le secoue une fois, l'œil mauvais, et je le plaque à nouveau contre le mur. J'ai moins de force que lui, mais l'adrénaline et les déséquilibres mentaux vous font faire parfois des choses que vous n'auriez pas pu faire en temps normal. Je le fixe méchamment, mais quelque chose d'autre se cache derrière ce rempart de colère. "J'ai pas l'droit, j'peux pas... T'entends ?! Pourquoi tu peux pas n'être qu'un coup d'un soir, tu peux me le dire ? C'était un jeu, rien qu'un jeu, rien de plus que ça..." Mon souffle s'accélère, mes poings se serrent sur le col du blouson de l'Israélien. "Tu te trompes, j'ai le contrôle sur tout !! Il le faut, il faut que je mène le jeu, je... Tu peux pas..." Tout s'embrouille dans ma tête à vitesse grand V et je m'aperçois que je n'ai pas pris mes médicaments à l'heure prévue. Mon addiction se mélange aux besoins médicaux que j'éprouve. Je me sens oppressé et acculé face à une montée de stress provoquée par Rayan. Je me mets à trembler, mais je lutte pour me contrôler. Peu à peu, les apparences chutent et le président Delta peut découvrir se qui se cache derrière le masque. La face la plus sombre et la plus dangereuse de ma personnalité. Je le lâche et je recule à mon tour en m'adossant au mur, comme si je cherchais à me protéger de lui. "J'lui ai fait trop de mal, j'peux pas... J'ai pas le droit de ressentir ça... Il faut pas..." répétai-je en secouant la tête de gauche à droite. Je dois toucher le sol. Je me laisse glisser le long du mur humide et je m'assieds par terre, les genoux rapprochés contre ma poitrine. Je souffle pour évacuer le plus de panique possible et je jette un regard à la fois sauvage et extrêmement fragile à Rayan. "Tire-toi... Tire-toi !! Tu peux pas éprouver ça aussi, c'est trop... J'suis pas quelqu'un de sain, il faut pas que tu restes... J'voulais juste te provoquer, j'pensais pas que toi aussi tu..." Tu pouvais éprouver quelque chose de réel à mon égard. Les mots ne sortent pas, je tourne la tête et me recroqueville sur le sol. De loin, je pourrais faire penser à un enfant de cinq ans qui se retranche dans une sorte de bulle... Et la vérité n'est pas si loin. Je déglutis et je détourne le regard. Je sais ce que je ressens. "Dégage, Rayan. On peut pas, j'peux pas, j'ai pas l'droit de ressentir quoique ce soit pour quelqu'un... Il faut pas." lâchai-je, une boule dans la gorge et les yeux brillants. Je ne sais pas si, hormis Benedikt, quelqu'un m'a déjà vu aussi à découvert. À nu. Je suis amoureux, mais je n'ai pas le droit. J'ai peur, même si l'Israélien ne sait pas exactement pourquoi je ne suis pas le genre de type avec qui il pourra construire quoique ce soit.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyDim 7 Déc - 15:47

like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_n06wrx5lLx1qhuc9do5_250 like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) Tumblr_mv00hkiynO1qhg6ebo7_250

Tu voulais jouer, Pavel ? Alors jouons. Jouons au jeu du je serais le premier à te pousser dans tes derniers retranchements et visiblement, je suis bien doué pour retourner certaines situations et mener à mon tour la danse. Le jeune Russe avait gagné un gros avantage la fois précédente, en me déstabilisant, en me ridiculisant presque. Cette nuit-là, je me suis laissé aller au dépit de tous les efforts faits pour ne pas le laisser m'atteindre. Pour ce soir, je dois m'assurer que la donne va changer et c'est bel et bien ce qui finit par se produire. Les lèvres du Gamma heurtent enfin les miennes et un sentiment presque dérangeant vient à m'envahir. Mes mains relâchent quelque peu leurs emprises sur les poignets de l'étudiant, profitant donc à ce dernier au moment même où ce baiser se voulait être plus passionné. Mes mains glissent sur sa taille, plaquant son corps contre le mien contre mon gré. J'avais peur, une fois encore. Peur de me laisser à nouveau aller, peur de ressentir ce que j'avais pu éprouver au cours de notre nuit sur la plage. Et pourtant, je pouvais déjà sentir mon cœur marteler ma peau à un rythme si frénétique que cela en devenait presque anormal. Je tente de garder la tête froide, mais plus les secondes s'écoulent et plus j'ai l'impression de perdre pied. Cependant, mon dos heurtant avec force le mur derrière moi me rappelle immédiatement à la réalité. Ses lèvres quittent les miennes et ses mots résonnent. Durs à souhait, secouant jusqu'à mon âme tout entière. Une seconde fois, mon dos heurte les briques, me faisant pousser un faible grognement. Son regard... Ce regard qui coule sur moi m'effraie plus qu'il ne me fait frissonner. Ce regard, je ne l'ai jamais vu, mais il reflète des choses que j'ai déjà vues, notamment dans celui de mon père. De la colère, probablement aussi une pointe de folie. Ses doigts se resserrent sur mon blouson et la peur me gagne. Désemparé, la situation me semble être hors de contrôle et je ne sais comment faire pour me sortir d'ici. « Lâche-moi, Pavel... », soufflais-je, mais cela n'eut en rien l'effet escompté. Il continuait à m'accuser. Jusqu'à finalement balbutier. C'était comme si pour la première depuis que je le connaissais, Pavel venait à s'éteindre. Ou alors, qu'un autre Pavel se tenait devant moi. Quoi qu'il en soit, il venait à reculer, me laissant sans la moindre défense. Mes jambes se mettent à trembler, si bien que je pose une main sur le mur derrière moi afin de m'accrocher à quelque chose qui me permettrait de rester sur pieds. Mon cœur s'emballe face aux propos confus du Gamma dont je ne comprends ne serrait-ce que traître mot. « Pavel, attends... écoute... » Je le vois glisser le long du mur et s'installer à terre, et c'est à cet instant que je tente un pas dans sa direction, mais sa voix résonne. Un ton agressif qui me fait frémir d'effroi. L'inquiétude s'établit dans le creux de mon estomac. Je suis perdu. Pardonne-moi. Tu avais raison. C'était un jeu. Ça aurait dû le rester. Il voulait que je parte, mais quelque chose me clouait ici. Je ne pouvais le laisser. Je ne voulais pas. J'avais vu juste, un peu plus tôt, alors que je ne pensais pas à mal de dire tout haut ce qu'il semblait garder pour lui. Je m'en veux de le voir dans cet état, autant que je m'en veux de pouvoir ressentir quelque chose de fort à son égard. Déséquilibré et loin d'être à ma place, j'avais l'impression de flotter entre rêve et cauchemar. « J'suis désolé, j'voulais pas... J'ai... C'est pas ça que je voulais. » J'voulais pas ressentir ça pour toi, autant que je ne voulais pas que tu éprouves quelque chose à mon égard. Je n'ai jamais su aimer quelqu'un sans le faire souffrir et je n'ai jamais aimé quelqu'un comme j'aime Pavel. C'est dur de se l'avouer lorsque l'on est si moqueur sur pareil sentiment. Combien de fois me suis-je payé de la tête des couples que je croisais ? Combien de fois ai-je dit à mon jumeau qu'il était suicidaire de vouloir se marier ? Mon esprit si redoutable avait toujours décidé de faire barrière face à ce sentiment, jusqu'à il y a peu, où il s'était frayé un chemin en ne cessant de semer la pagaille en moi. « J'peux pas partir. Pas maintenant, j'vais pas te laisser là. Pas dans cet état. » Peu importe ce que tu puisses dire, Pavel, tu n'arriveras pas à me faire déguerpir aussi facilement. Autant me casser la figure et me faire transporter en ambulance, sans doute la seule et unique façon de se débarrasser de moi. « Pavel... j'savais pas que tout cela irait aussi loin. Mais je... » Je cherche à me justifier, mais à quoi bon ? Je ne peux même pas m'expliquer à moi-même pourquoi je ressens quelque chose envers Pavel, alors à quoi bon tenter de lui en parler. Mes mains se mettent à trembler et je prends mon courage à deux mains pour faire un pas en sa direction, puis un second. Un pas après l'autre afin de ne pas précipiter les choses. « Pourquoi ? Pourquoi tu ne pourrais pas, hein ? J'te comprends pas... J'te demande rien. J'aurais pu être une simple distraction, t'en as voulu autrement. » Confus. Les paroles de Pavel ne cessent de résonner en boucle dans ma tête. Il ne peut pas. Il n'a pas le droit. Éclaire-moi, je t'en prie... Je m'approche toujours plus de lui et finis par lui tendre ma main, bien que je ne m'attends pas à ce qu'il vienne la saisir. « Pavel, viens...J'te laisserais pas ici... » Au diable mes plans de revanche à son égard, je ne me soucie à présent que de lui.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyLun 22 Déc - 9:17



Assis sur le sol, avec les genoux ramenés contre ma poitrine, je garde les mains perdues dans mes boucles brunes désordonnées. A l'image de mon esprit, aucune discipline ne peut y prendre place. Pourquoi avait-il fallu qu'il parle et qu'il agisse ainsi ? Rayan n'aurait pas dû remettre en cause ma soi-disant suprématie dans ce petit jeu, car me mettre face à ce que je me refusais d'admettre fait naître un sentiment que je ne devrais pas ressentir. Irina. La seule femme avec qui j'ai eu une réelle histoire... Si elle avait été encore là, elle aurait pu dire au président des Deltas de s'enfuir, de courir loin de moi et de ne plus jamais croiser ma route. Mais elle ne peut pas. Pourquoi ? Parce que ma folie l'a conduite à la mort. Ma folie, mes addictions, mes mauvaises fréquentations et tout ce qui s'en suit. Je la revois, étendue sur le capot de cette voiture après avoir dégringolé quatre étages depuis un balcon où la fougue rageuse qui m'a animé ce soir-là l'a faite chuter. Un accident. À l'institut, on m'a répété que c'était un accident, mais un accident qui n'aurait jamais eu lieu si je n'avais pas été là. Des larmes font briller mes yeux sombres, mais mon visage se crispe dans une expression de lutte intense. Un Russe, ça ne pleure pas. Ca encaisse. J'écoute à peine les paroles de l'Israélien, je ne le regarde même pas. J'lui ai pourtant dit de dégager, non ? D'accord, j'ai un accent prononcé, mais lui aussi... Alors il ne va pas me dire qu'il n'a pas compris ! Avec empressement, je passe ma main sous mon blouson et dans chacune des poches que j'ai à disposition. Mes médicaments. Il me faut ces foutues pilules avant que ça recommence. Les voix dans ma tête, les pulsions destructrices et tout ce qui va avec. Vous me pensiez timbré ? Attendez de voir dans quel état je peux me mettre quand je n'ai pas ma dose de stabilisateurs mentaux... Les mains tremblantes comme un paquet de feuilles balayées par le vent de l'automne, je ne trouve pas le petit flacon en plastique orange. Soudain, je vois une main se présenter devant mes yeux. Je la fixe en fronçant les sourcils et je m'adosse un peu plus contre le mur. A la manière d'un enfant effrayé et méfiant, apeuré à l'idée de se recevoir une gifle. Habituellement, il n'y a que Beni qui sait me gérer quand je suis en pleine crise d'angoisse liée au manque et à un débordement émotionnel. "Faut que j'te brise les bras pour te faire comprendre...? Arrache-toi !!" criai-je d'une voix rauque, à la manière d'un rugissement. Mais il ne bouge pas. Même pas d'un millimètre. Je déglutis en luttant pour cesser de trembler, puis je lève les yeux dans sa direction. Un regard agressif et dangereux plonge dans le sien. Ce genre de regard qui vous fait comprendre qu'il va vous arriver les pires ennuis. Cependant, Rayan ne s'écarte pas. Il dégage une force de caractère qui, pour une fois, ne fait pas que naître des idées peu catholiques dans ma tête. Je me souviens de ce que j'avais lu dans mon propre dossier volé à l'institut psychiatrique... J'ai besoin d'un esprit plus équilibré et solide que le mien, capable de me tenir tête pour me contenir. Irina n'a jamais eu cette force. Personne depuis mon frère aîné n'a eu le courage de me résister et me canaliser. Ce soir, le grand blond démontre que malgré ses réticences, il n'en démord pas. Ma respiration se calme peu à peu tandis que mes yeux ne le lâchent pas. Finalement, je prends la main qu'il me tend et je me relève en douceur. Tout proche de lui, je l'observe en coin, sans mot dire. Comme si je prenais le temps, pour la première fois, de le détailler sans être animé de trop mauvaises intentions à son égard. Ses yeux noisette, ils ont vécu des choses sans doute peu joyeuses également. Hypnotisé et muet, je ne me détache pas de son visage, je ne me rends même pas compte que je n'ai pas lâché sa main. Au contraire, mes doigts courent sur sa paume, presque machinalement. "Tu..." La gorge sèche, je finis par retirer ma main d'une traite et je me place face à Rayan. J'ai l'impression que le choc est passé et que je ne me maitrise qu'à condition de ne pas le lâcher du regard. "Dis pas de connerie. Tu sais pertinemment que tu n'aurais pas pu être une simple distraction. Toi-même, tu m'vois pas comme un passe-temps. Tu peux faire croire c'que tu veux aux nanas qui te tournent autour, mais j'vois bien la façon que t'as... d'être avec moi." Plus qu'une pulsion purement physique, c'est un magnétisme animal, passionné, intense. Complètement incontrôlable. C'est un besoin permanent dont nous avons à peine gratté la surface. Je peinais à le croire, mais depuis qu'il m'a poussé à bout tout à l'heure, c'est désormais une certitude. Une de mes mains se pose sur son torse, je la regarde avec peur et envie à la fois. "Rayan, j'suis pas... quelqu'un d'équilibré. J'peux pas t'infliger ce que j'ai pu faire à une autre par le passé. C'est trop dangereux, pour nous deux. Tu sais pas jusqu'où ça pourrait aller, mais moi si..." Jusqu'au pire. Je lève enfin les yeux sur lui, sur ce visage que j'aimerai pouvoir oublier sans en être capable. Pour l'instant, je dois lutter pour ne pas presser nos corps dans une étreinte sulfureuse. Il faut impérativement que je retrouve le contrôle. "J'pensais pouvoir faire comme si c'était qu'un jeu, mais si toi aussi tu... J'ai pas le droit. Tu dois t'en aller, Rayan. Il faut que ça s'arrête avant que ça n'aille trop loin." Voilà ce qui arrive quand deux monstres sans foi ni loi tombent l'un pour l'autre, quand deux tempéraments sont faits pour s'accorder, mais que la folie peut tout faire vaciller du jour au lendemain. Ma main vient enfermer sa nuque et, sans prévenir, je viens l'embrasser avec une passion inédite. Arrête-toi. Stoppe tout ici, Pavel. Au prix de un effort hors du commun, je me détache de ses lèvres et garde mon front posé sur le sien, le regard sombre et dur planté dans le sien. "Pars." Et même si tout mon être crie à l'opposé, il le faut. J'ai beaucoup trop peur pour l'incertitude de l'avenir si je le laisse entrer dans ce cœur que j'ai fermé à jamais. Je le lâche, seuls nos fronts restent collés.
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MessageSujet: Re: like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) like a drum my heart never stops beating for you. (pavel) EmptyVen 26 Déc - 2:48

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J'avais été idiot de sortir de l'appartement à une heure aussi tardive, d'être entré dans ce maudit bar en espérant stupidement que la nuit passerait plus rapidement de la sorte et que je pourrais oublier l'espace de quelques instants les problèmes qui trainaient chez moi. À défaut, je me retrouvais dans une situation bien plus dangereuse et incontrôlable. Pavel était imprévisible, j'en avais conscience et pourtant, rien ne pourrait me faire rebrousser chemin face à son état de détresse. Mon cœur se pinçait dans ma poitrine, insupportable douleur qui ne cessait de me faire éprouver une souffrance sans égale et dont je ne pourrais pas me débarasser pour l'heure. Mon regard ne se détache pas d'une seconde du Gamma, pas même lorsqu'il fait pleuvoir sur moi une menace qui aurait fait fuir n'importe quel être, un tantinet, censé. Manque de chance, je ne l'étais pas. Au diable ce regard assassin qui trahissait son envie de m'égorger sur place, tu as en face de toi l'une des pires tête de mule que l'univers porte au jour d'aujourd'hui. Autant dire qu'il faudra me dépouiller de ma vie pour se débarasser de moi. Mon impulsivité m'a toujours trahi dans ma vie de tous les jours, si bien que j'ai peur de lâcher prise à un moment donné, chose qui serait envisageable aussi bien pour mon bien-être que celui de Pavel. La situation m'échappait et les explications me manquaient, garder mon calme était le maître-mot dans cette histoire. Pas la peine d'entamer un face-à-face entre deux monstres dans notre genre, un pareil évènement se terminerait en un mémorable bain de sang. La patience n'est en rien une vertu qui m'habite, bien au contraire, mais mon regard rivé dans celui de Pavel, et le monde semble être à des années-lumière. Je ne me sens plus moi-même, mais bien différent. Comme cela a toujours été le cas lorsque je me trouvais en sa présence. Ses paroles coulent et je refuse de confirmer quoi que se soit quant à ses propos. Arrête de parler, c'est la première fois que mes sentiments sont mis à découverts et insister sur le sujet ne fait que me faire monter en pression. J'observe alors sa main s'élever et se poser sur mon torse, si bien qu'à présent, Pavel peut cerner le moindre battement strident que mon cœur fait contre ma poitrine. Complètement largué au vu de ses paroles, certaines données continuent à me faire me poser des centaines de questions. Pourtant, j'ai l'impression de retrouver peu à peu le contrôle de mon esprit, mais se fut sans compter sur les lèvres du Gamma venant à se poser sur les miennes pendant un laps de temps qui finit par m'échapper. Je te déteste, arrête de me rendre aussi faible. Et encore une fois, je ressois cet ordre de m'extirper, le tout accompagné d'un regard qui ne peut que me déplaire. « J'peux pas Pavel...J'peux pas partir. Pas comme ça. », soufflais-je alors que je campais sur mes positions, mon front toujours collé contre le sien. Il avait eu raison, un peu plus tôt. Tout ce que je fais croire à mes amantes ne sont que mensonges sur mensonges, promettre la lune et les étoiles à ces dernières pour mieux arriver à mes fins, c'est un jeu auquel je prends plaisir, mais pour Pavel... Tout est différent. Je suis différent. Ce n'est pas qu'un coup d'un soir qu'il est possible d'oublier une fois que le soleil vient à se lever, ce n'est pas une personne que je suis capable d'oublier en un claquement de doigts et ce n'est encore moins un homme que je veux voir s'éloigner une fois que la lumière du jour vient à pointer le bout de son nez. « Tu peux me détester tant que tu veux, me frapper de toutes tes forces si ça te chante, mais jamais rien ne pourra effacer tout ça. Peu importe ce que tu puisses dire ou faire. » La preuve, tu auras beau me dire de partir, je resterais toujours là. Des menaces en tout genre, tu peux en faire, elles me passeront toujours par-dessus la tête. Mis à nu, je refuse de mentir plus longtemps à Pavel sur ce que je peux éprouver alors que la force de ses sentiments est totalement réciproque. « Tout ça va déjà trop loin, Pavel. Ne fais pas comme si ce n'était pas le cas. Tu sais que j'ai raison. » Mon regard ébène ne l'a pas lâché un seul instant, si bien qu'après des secondes, voir des minutes de retenues, je ne peux plus rester en place et agrippe à mon tour sa nuque avant d'avancer mon visage pour sceller à nouveau nos lèvres. Les yeux clos, je laisse une larme rouler le long de ma joue avant que nos lèvres se séparent. Voilà des mois que je souffre en silence. À cause de cette relation particulière, mais aussi à cause d'autres évènements, un condensé de péripéties dont je ne parle pratiquement pas, le premier sujet restant entièrement confidentiel. Même depuis l'ébruitement de cette relation grâce à la Seven Society, je n'ai prononcé le moindre mot à ce sujet, pas même à mon jumeau, c'est pour dire à quel point je ne tiens pas à mettre de mots dessus. Encore fallait-il en trouver, bien que Pavel me met ce soir devant le fait accompli. « Mais dis-moi pourquoi. Dis-moi ce qui s'est passé. J'ai besoin de savoir. Explique-moi pourquoi cela serait trop dangereux. » Enfin, toutes ces interrogations brûlantes ont su passer au travers de la barrière de mes lèvres. Je finis par reculer quelque peu mon visage, mais ma main reste posée sur sa nuque, par peur de le voir s'en aller et de ne pas pouvoir le retenir. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal à cet instant. Mes sentiments qui éclatent au grand jour, ne pas pouvoir être avec Pavel ou ne pas vouloir être avec ce dernier. Et j'ose encore me tenir là, tel un aveugle se trouvant nez-à-nez avec un lion, le danger lui faisant face, mais ne pouvant s'en rendre compte. Dire que cette situation était une pagaille, c'était rater l'opportunité d'utiliser d'autres mots bien plus appropriés. Une véritable catastrophe ou un énorme désastre, des termes plus justes au vu de mon état d'esprit. Je voulais à la fois fuir, mais rester à ses côtés. Je l'aimais et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de le détester pour m'avoir mis dans pareil état. Tout n'était que confusion et déchirement. J'étais largué, pour de bon.
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