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« Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. »

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MessageSujet: « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » EmptyMer 1 Fév - 20:25

    EVAN & ESMERALDA« La vérité est douloureuse. Au fond personne ne veut l'entendre, surtout quand ça nous touche de près. Parfois on dit la vérité, parce que la vérité est tout ce qu'on a à offrir. Parfois on dit la vérité, parce qu'on a vraiment besoin de l'entendre. Il arrive qu'on dise la vérité parce qu'on ne peut pas s'en empêcher. Et parfois, on dit la vérité aux autres, parce qu'on la leur doit, on leur doit au moins ça. »


Cela faisait quelques jours déjà que la présidente des Sigma avait élu domicile à la confrérie de ses oranges chéris. Elle qui n’avait pas voulu se retrouver à vivre ici depuis le jour où elle avait mis un pied à Berkeley, elle s’était retrouvée dans l’obligation de s’y installer. Ce n’était pas définitif et elle n’y vivait pas tous les jours, elle avait tout de même gardé son appartement. Seulement, elle souffrait d’une insuffisance cardiaque en plus de sa grossesse et cela malheureusement, n’arrangeait en rien son état de santé. Et qui plus est, ses histoires de cœur ne faisaient que se complexifiaient encore plus qu’elle ne l’aurait voulu. A croire qu’elle était maudite ces derniers temps. Heureusement, le retour de William dans sa vie allait l’aider à mieux supporter ses problèmes. Le jeune homme avait été d’un soutien exemplaire suite au départ d’Evan et la brutalité de ce départ les avait rapprochés. De retour au pays, le jeune homme avait décidé d’intégrer les Sigmas ce qui ne dérangeait en aucun cas la Sigma mais, cela allait surement poser problème vu qu’elle partageait la présidence avec Evan, sa meilleure amie. La jolie grecque avait dû lui cacher l’arrivée de son ex pour le bien de tout le monde seulement, elle savait par avance que son amie ne l’entendrait pas de cette oreille là. Aujourd’hui allait être le moment de vérité, elles allaient enfin faire carte sur table. Esme avait évité sa meilleure amie depuis quelques jours, attendant patiemment que les choses se passent avant de pouvoir l’affronter. La regarder dans les yeux et lui parler comme si de rien n’était alors qu’elle lui cachait bien des choses étaient tout simplement impossible pour la brunette. La jeune femme avait passé la nuit à tourner le problème dans tous les sens sans jamais y trouver une solution, elle s’était donc résignée. La nuit portait conseil, paraissait-il. Malheureusement, la nuit ne lui avait rien apporté à part un mal de tête et des cauchemars qui semblaient refaire surface alors qu’elle pensait s’en être débarrassée. Elle s’était ensuite préparée en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller son colocataire. Prenant son petit-déjeuner au café où elle avait rencontré le jeune anglais pour qui son cœur battait encore, elle y resta un long moment à rêvasser avant de se souvenir qu’elle avait un rendez-vous à l’hôpital. Déjà qu’en temps normal, les médecins n’appréciaient pas les retards de la part de leurs patients alors quand ces dits patients cumulaient les problèmes de santé, il était préférable de ne pas les contrarier. Et puis, elle avait décidé, contre leur avis, de garder son bébé et de faire en sorte qu’il survive, elle ne pouvait donc se permettre de jouer avec sa santé. Et comme les problèmes avaient tendance à ne jamais débarquer seuls, un retard en entrainant un autre, elle fût aussi en retard pour la réunion des présidents de confrérie. Arrivée chez Evan, elle déposa ses affaires avant de prendre place au côté de son amie et de prendre part à la conversation. Ils devaient trouver une solution pour mettre un terme à la tyrannie du Doyen Fredericksen et même si la plupart ne s’entendaient pas entre eux, ils allaient devoir marcher main dans la main s’ils voulaient mener à bien leur projet. Esme avait l’esprit ailleurs et elle dû se faire violence pour suivre tout ce qu’il se disait autour d’elle. Ils étaient là pour régler un important problème, elle devait alors être concentrée. L’autre problème qui la tracassait allait devoir attendre son tour. Une fois la réunion terminée, Esme se retourna vers son amie. Le temps des explications avait sonné. Tout d’un coup, la jeune femme aurait préféré que la réunion des présidents des confréries dure encore plus longtemps. Elle ne se sentait plus du tout la force d’affronter le regard d’Evan et pourtant cela était inévitable. Plus vite elles s’expliqueraient, plus vite elles retrouveraient leur complicité d’antan. Prenant son courage à deux mains, la grecque se lança. « Désolée pour le retard, j’avais un rendez-vous avec mon médecin…Je ne pouvais le repousser ! » Pas la meilleure façon d’entrer en matière mais, y avait-il vraiment une bonne façon de faire ? Surement pas. C’était seulement de vaines tentatives d’arriver à un but tant bien que mal. « William m’a dit que tu étais passée l’autre jour…Je présume que c’est le moment ou je dois t’expliquer le pourquoi du comment ?! » Au regard que lui lança Evan, la jeune femme comprit que parler de William n’était pas très judicieux. Elle le savait bien mais, elles allaient devoir en arriver là à un moment ou à un autre. Peut-être qu’à un autre moment aurait été préférable. Elle joua instinctivement avec son alliance, c’était ce qu’elle faisait dernièrement lorsqu’elle était nerveuse comme c’était le cas aujourd’hui. Elle avait pris cette mauvaise manie qu’elle allait devoir laisser tomber bien vite si elle ne voulait pas attirer encore plus les regards sur elle.
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MessageSujet: Re: « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » EmptyVen 10 Fév - 18:55

Les disputes consolident l'amitié.
Réunion au sommet des présidents de confrérie, l’heure était venue de trouver une solution au règne tyrannique de ce bon vieux Freddie. En tant que présidente des Sigmas, Evan était bien évidemment tenue de participer à la conversation skype organisée pour l’occasion. Si tout semblait plutôt bien se passer, malgré quelques piques désagréables par ci par là, le visage de la jeune femme se renfrogna lorsque sa meilleure amie fit son entrée dans son appartement. Autre présidente des Oranges, il avait été convenu qu’elles assistent ensemble au rendez-vous, par souci de commodité. Si en temps normal Evan n’aurait eu aucun souci avec cela, la présence d’Esméralda n’était plus tout à fait aussi désirée que d’ordinaire. La jeune femme avait encore du mal à passer outre le fait qu’elle l’avait plus ou moins trahie en lui cachant certains détails de la plus haute importance concernant William et en rancunière qu’elle était, elle avait quelques difficultés à la pardonner. Leur amitié semblait quelque peu ébranlée et en admettant que les justifications de son amie soient satisfaisantes, il lui faudrait probablement du temps pour lui pardonner entièrement, ce qui la fit culpabiliser d’autant plus qu’Esméralda était enceinte et qu’elle ne voulait pas être une amie indigne au point de la laisser se débrouiller par elle-même ; pour être passée par là, elle savait que personne ne devrait avoir à vivre une telle situation seule. Lorsque son amie lui montra un panneau disant qu’elle lui expliquerait son retard après, Evan reporta automatiquement son attention sur la conversation en cours avec les présidents de confrérie. Etre déçue du comportement de sa meilleure amie ne devait pas l’empêcher d’être une aussi bonne présidente que possible. Son rôle lui tenait énormément à cœur et quiconque la connaissait un minimum le savait. Les Sigmas, c’était sa fierté, même si les nouvelles arrivées ces dernières semaines avaient été assez difficiles à accepter, Esthell puis William, une qu’elle ne portait pas dans son cœur, et un qu’elle portait un peu trop dans son cœur, au contraire. La solution ne tarda pas à être trouvée, un bal de la Saint-Valentin, organisé au nez et à la barbe du Doyen, une idée qui pouvait se révéler aussi dangereuse qu’intéressante et que la jeune femme valida d’emblée. Une fois la conversation terminée, elle s’intéressa de nouveau à son amie, prête à écouter ses explications et ses tentatives de justification. « Il n’y a pas de mal, tant que tu es là au final. » répondit-elle, plus froidement qu’à l’ordinaire, ce qui n’était pas peu dire étant donné que c’était peut-être là sa caractéristique principale, une froideur à toute épreuve, envers tout le monde ou presque. Elle ne le faisait absolument pas exprès, c’était juste… sa façon d’être, depuis toujours, et une fois que l’on s’y habituait, cela ne faisait plus grand-chose. Elle arqua un sourcil lorsqu’Esméralda prononça le nom de William. Bien, apparemment elle comptait entrer dans le vif du sujet plus rapidement que prévu, sans faire aucun de détour. Très bien. Elle allait vite comprendre qu’avec Evan, il y avait certaines choses qu’il ne fallait faire sous aucun prétexte, comme toucher à un seul cheveu de son fils ou lui cacher des choses concernant l’ancien Epsilon devenu Sigma – encore une riche idée qu’on lui avait cachée. « Effectivement, il me semble que c’est la moindre des choses. Que tu me caches que William devienne Sigma, soit, encore que j’ai autant mon mot à dire sur la question que toi et que je n’avais peut-être pas envie de voir mon ex traîner dans les parages au quotidien. Mais l’héberger chez toi ?! Vous êtes devenus les meilleurs amis du monde et ma meilleure amie ne me le dit même pas ? Je peux encore comprendre que lui ne l’ait pas dit, après tout, il savait très bien que je risquais de ne pas vraiment bien le prendre, mais toi ? Alors que je t’ai confié un milliard de choses sur lui, et sur mes sentiments, tu n’as pas jugé bon, à aucun moment, de me dire que tu étais régulièrement en contact avec lui, et qu’en mon absence vous vous étiez autant rapprochés ? Quel genre d’amie fait ça ?! » acheva-t-elle, son ton laissant clairement montrer qu’elle était blessée par les cachotteries d’Esméralda. Evan pouvait pardonner beaucoup de choses, avec le temps, mais elle avait eu sa dose niveau secrets et non-dits, et à présent l’idée qu’on puisse ouvertement lui mentir, même par omission, et qu’on lui cache encore des choses d’une telle importance la rendait malade. Soit, après tout elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même vu que c’était elle qui était partie, mais quand même, elle ne méritait pas vraiment ça, et encore moins de l’apprendre dans de telles circonstances, au détour d’une engueulade avec William. « Je ne te cache pas que je suis déçue, et blessée, par tes mensonges. Tu sais à quel point les non-dits et les secrets ont bousillé ma vie, et malgré tout tu me caches un truc aussi énorme… Alors, dis-moi, qu’est-ce que tu as à répondre pour te justifier ? »
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MessageSujet: Re: « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » EmptySam 25 Fév - 20:16

    EVAN & ESMERALDA« La vérité est douloureuse. Au fond personne ne veut l'entendre, surtout quand ça nous touche de près. Parfois on dit la vérité, parce que la vérité est tout ce qu'on a à offrir. Parfois on dit la vérité, parce qu'on a vraiment besoin de l'entendre. Il arrive qu'on dise la vérité parce qu'on ne peut pas s'en empêcher. Et parfois, on dit la vérité aux autres, parce qu'on la leur doit, on leur doit au moins ça. »


Fidèle en amitié. On la connaissait ainsi, comme une amie fidèle qui n’oserait jamais poignarder une amie dans le dos, encore moins sa meilleure amie. C’était ce qu’elle avait pourtant fait sans même le vouloir, presque inconsciemment. Presque. Evan lui avait fait confiance, elle lui avait confié bien des choses sur sa vie ainsi que sa relation avec William mais, elle n’avait pas cru bon la prévenir d’un quelconque retour du jeune homme. Quel genre d’amie faisait cela ? Quel genre de personne pouvait se comporter ainsi ? Surement pas une amie. Malheureusement, la situation était bien plus complexe que cela. D’un côté, il y avait son amitié pour Evan, cette jeune femme qui répondait toujours présente lorsqu’elle en avait besoin, surtout ces derniers temps et de l’autre côté, il y avait William. Ce même homme dont elle s’était rapproché après le départ de la présidente des Sigmas. Evan était partit, les laissant seuls face à leur tristesse, leur désarroi, sans aucunes explications, ni même un au revoir. Tout s’était alors enchainé et ils avaient trouvé en l’autre ce soutien dont ils avaient eu besoin pour se sortir de cette mauvaise passe. « Je ne sais vraiment pas quoi te dire Evan ! On n’avait rien prévu, je n’avais rien prévu, c’est arrivé comme ça sans que l’un d’entre nous deux le voir venir. Tu n’étais pas là, tu étais partie sans rien nous dire…Certes, j’en connais les raisons aujourd’hui. Certes, tu avais d’excellentes raisons de partir mais, à ce moment là, je ne le savais pas, lui non plus d’ailleurs. On a tenté par tous les moyens de te retrouver, en vain…Alors, oui, je suis impardonnable mais, qu’aurais-tu fais à ma place ? Qu’aurais-tu fais si tu t’étais réveillée un matin en te rendant compte que ta meilleure amie et son fils avaient disparu de la circulation et que tu n’avais aucune idée s’ils allaient bien ou pas ? Dis-moi Evan ! » S’arrêtant brusquement, la jolie grecque tenta d’arrêter les battements effrénés de son cœur, un malaise n’était jamais loin. Pas sûr que son cœur puisse le supporter, son médecin avait été clair, elle devait faire très attention à elle. Une insuffisance cardiaque n’était pas à prendre à la légère. « Je suis consciente du mal que je t’ai fais en te cachant l’arrivée de William mais, avais-je vraiment le choix ? Son retour t’aurait déplu tout comme le fait qu’il vienne chez les Sigmas mais, on est amis même si je comprends que cela ne te déplaise…Je ne pouvais pas tout simplement lui tourner le dos et faire comme si de rien n’était, je ne pouvais pas le laisser tomber sous prétexte que ma meilleure amie était son ex…Il avait besoin d’un endroit où dormir le temps de s’installer et j’avais de la place chez moi. Je te l’ai caché ? Bien sûr ! Tu es ma meilleure amie Evan, te le dire t’aurais mis dans tous tes états et tu aurais passé tes journées et tes nuits à penser à son retour, tu aurais mis de côté ta vie pour te concentrer sur vos retrouvailles et ça t’aurait travaillé encore plus…J’estimais que tu avais le droit de souffler un peu, j’estimais que tu méritais de penser à autre chose qu’à tes problèmes et à ce que signifiait le retour de William dans vos vies et si ça fait de moi une bien mauvaise amie alors soit, j’assume ! » Se disputer avec sa meilleure amie ne faisait pas partie de ses passe-temps favoris, loin de là. Cette situation l’exaspérait tant elle était ridicule. En venir à se disputer pour ça. Bon, ce n’était pas un sujet anodin, ce n’était pas n’importe qui, c’était William, le père de son enfant et elle avait donc tout les droits de lui en vouloir mais, à aucun moment, Esme n’avait pensé à la blesser, il n’avait jamais été question de lui faire le moindre mal. Seulement, elle devait se rendre à l’évidence, le mal était fait qu’elle le veuille ou non. Reprenant son souffle tout en s’asseyant, ne remarquant pas de suite qu’elle s’était levée. « Je te l’accorde, l’apprendre par quelqu’un d’autre n’était pas le top, si je puis dire mais, est-ce que cela aurait changé quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » EmptyLun 27 Fév - 18:21

Rancunière à l’extrême, et ne s’en cachant pas, Evan faisait partie de ces personnes pour qui le pardon était difficile à offrir. Si elle-même était loin d’être parfaite, elle accordait toutefois à l’amitié une place essentielle dans sa vie et ses exigences requéraient notamment que l’on ne lui mente pas, pas même pour la protéger. La Sigma n’avait jamais supporté ça, et puis d’abord, c’était quoi le concept de mentir pour protéger quelqu’un ? Ce qu’on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal, c’est ça ? Et bien dommage car tout finissait malheureusement par se savoir et lorsqu’elle l’apprenait, cela la rendait bien plus furieuse que si l’on s’était contenté de le lui dire depuis le début. Elle écouta les explications de son amie, gardant un visage fermé et un regard glacial. Esméralda avait toujours été une amie en or, à la différence de beaucoup d’autres, elle avait toujours été là pour elle et c’était peut-être pour ça qu’elle prenait aussi mal le fait qu’elle lui ait caché quelque chose d’aussi important. Le problème était que sa co-présidente semblait justement ne pas saisir le fond du problème. Qu’ils se soient rapprochés, même si cette idée était particulièrement douloureuse, elle pouvait encore le comprendre, l’accepter, même, mais le fait qu’on le lui cache donnait l’impression qu’il y avait quelque chose de plus derrière, comme s’ils préservaient le secret de leur amitié pour une raison encore obscure. « Ce n’est pas ça le problème ! Que vous vous soyez rapprochés, je m’en fiche, royalement même, j’étais partie à l’autre bout du monde, je ne vous ai pas donné de nouvelles, ni à l’un ni à l’autre alors crois-moi, je peux comprendre. Ce que je ne comprends pas c’est que tu n’aies pas jugé bon de m’en parler ! Depuis quand on se cache des choses comme ça ?! Tu te doutais quand même bien que je risquais de mal le prendre en le découvrant, pas vrai ?! » Evan soupira. A quoi bon s’énerver de toute façon, le mal était fait et laisser libre cours à sa colère n’était pas vraiment réconfortant. Elle tenta de reprendre son calme, baissant son ton, qui n’en resta pas moins froid, sa façon à elle de se défendre, et continua. « Oui ça m’aurait déplu, évidemment que ça m’aurait déplu, on ne peut pas forcément dire que j’attendais avec une grande impatience de le revoir parce que les chances qu’il m’accueille chaleureusement étaient faibles, mais quand bien même ! J’apprécie que tu aies voulu m’apprécier, crois-moi, j’apprécie vraiment, mais je pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça quand même, je ne supporte pas qu’on décide à ma place de ce que je peux accepter ou non, ça m’horripile, ça me rend furieuse et surtout ça me déçoit énormément. La décision, ce n’était pas à toi de la prendre, c’est ça que je te reproche. Mes histoires avec William ne concernent que William et moi, et même si ça partait d’une bonne intention, ça n’a fait qu’aggraver les choses ce que tu as fait. » Comme le disait si bien le proverbe, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Evan était une grande fille, savait généralement ce qu’elle faisait, même lorsqu’elle prenait les mauvaises décisions, ce qu’elle avait fait un peu trop souvent ces derniers temps, mais que quelqu’un interfère dans ses décisions ou ses histoires, même pour l’aider, elle avait du mal à le supporter. Réflexe d’une fille caractérisée par l’indépendance et l’individualité, elle avait toujours eu des problèmes relationnels à ce niveau-là, incapable de déléguer, incapable d’accepter que l’on se mêle de ses affaires, cela faisait partie de la liste interminable de ses défauts. « Est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Comment veux-tu que je le sache, puisqu’au final je n’ai pas pu avoir l’autre possibilité. Je déteste qu’on me cache des choses, surtout quand je suis concernée et impliquée comme maintenant, la décision de le voir, de lui parler, de m’expliquer, d’apprendre même son retour n’appartient qu’à moi. Je ne vais pas t’en vouloir éternellement pour ça, même si j’ai la rancune tenace, parce que tu es ma meilleure amie et que tu ne pensais pas à mal, mais sache à l’avenir que je ne veux pas de l’aide de qui que ce soit pour ma relation. »
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MessageSujet: Re: « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » « Qui n'a pas les faiblesses de l'amitié n'en a pas les forces. » EmptyDim 11 Mar - 0:06

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