the great escape
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Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it → Noah&Nick&Kirby.

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Elle était curieuse, et je ne pouvais le lui reprocher. Tant de mystères entouraient ce voyage en Ecosse. Je me souviens ne pas lui avoir expliqué les raisons de mon départ, départ précipité qui plus est, juste de lui avoir fait promettre de ne pas trop s’inquiéter. Elle n’en savait pas davantage sur les conséquences de notre retour, ni ce qui pouvait expliquer que Joe, William ou encore Benedikt soient, en plus d’être silencieux depuis ces derniers jours, affublés d’une balafre ici et là. « Kirby, je regrette, je ne peux pas t’en dire plus. » finis-je par soupirer en baissant les yeux vers elle, plus coupable que jamais. « Crois-moi, c’est pour ton bien. » ajoutai-je en essayant de paraître le plus convaincant possible. Toutefois, au vu des récents évènements, je lui devais au moins une dernière information avant de me taire pour de bon. « Si…si un jour, tu veux connaître la vérité, adresse-toi à Joe, ou à mon frère, c’est tout ce que je puis te dire. » Le mot de la fin, avant que le silence ne reprenne ses droits dans le grand salon. Je pense bien qu’elle est déçue. Peut-être même m’en veut-elle pour la tenir ainsi à l’écart de ma ‘vie’. Sauf que ce pan ci de mon existence, je ne l’avais pas choisi. Et j’avais compris que de mettre Kirby au courant de ce qui s’était passé en Ecosse, mettrait non seulement sa vie en danger, mais aussi celles de ceux auxquels elle tient. Sans compter que je ferais tomber la couverture de mes deux frères, et ça, je me le reprocherais à jamais. Bien qu’horrifié à l’idée que William et Joe puissent décider d’une seule balle du destin d’un être vivant, je savais qu’il ne tuait pas à tort. Avoir le droit de tuer nécessitait obligatoirement d’être à la fois responsable du choix que l’on fait, mais aussi, de l’avoir mûrement réfléchi. Et même si l’un paraît être un bloc de glace et l’autre, un cynique né, je sais aussi qu’ils sont adultes, mâtures et capables de décider en toutes connaissances de cause, en leur âme et conscience, et si la situation l’exigeait.

Un sourire envahit mes joues, malgré, moi, lorsqu’elle évoque à nouveau la matriarche Clives. Ma foi, il semblerait que les deux femmes ne pourront jamais s’entendre comme je l’avais si ardemment espéré. « Tu dors mal ? Tu veux que je te fasse une prescription ? » lui demandai-je, inquiet. Entre médecins, il faut savoir s’entraider, surtout qu’un médecin ne peut s’administrer lui-même ses propres médicaments, ni se faire sa propre ordonnance.

« Supposés ». Cela voulait tout dire. La mère de Kirby avait trompé son père avec celui de James. Qui suis-je pour juger ? On pourrait croire qu’après avoir été moi-même trompé par Sydney avec un jeune de son âge il y a environ un an et demi, j’en tenais rigueur à tous les maris et femmes adultères de la planète. Et bien non. J’avais toujours estimé que la faute m’en revenait au moins de moitié si l’Egyptienne était allée voir ailleurs. Même si, effectivement, je n’approuvais pas ce genre de ‘pratiques’. Toutefois, peut-être que la mère de Kirby avait eu une bonne raison d’aller chercher l’amour dans les bras d’un autre. Ce n’est qu’une supposition. Et la raison pour laquelle, je ne jugerais pas son geste. « Il…il l’a frappé ? » J’ai mal entendu, ce n’est pas possible ! « Je ne savais pas ton frère aussi violent. » murmurai-je pour moi-même en écarquillant les yeux. Enfin, c’était surtout que James m’avait semblé être un homme qui savait se maîtriser lorsque je l’avais rencontré. Et je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus d'ailleurs : que Kirby ait l'air de mieux prendre le fait que son père ait été agressé par son frère, ou de savoir que son frère pouvait se montrer violent. On en reparlera. « Mmhh… » Ronronnant bientôt l’un contre l’autre, je ne me souviens même plus du temps qui s’est écoulé depuis l’arrivée de Kirby, à son départ dans le courant de l’après-midi. Tout avait été si calme, reposant. Idyllique. Le beau temps avant la tempête.

Deux jours plus tard, le beau temps s’en était allé. Dehors, il pleuvait des cordes et de gros nuages avaient envahi les cieux cléments des jours passés. Dehors, Socrate grattait à la porte depuis une bonne demi-heure, retranché sous le porche. La queue partiellement mouillée par les gouttes qu’il ne pouvait éviter. Socrate n’avait jamais été dehors plus d’une nuit. J’avais toujours craint pour sa sécurité, les animaux de la forêt. L’eau du lac était agitée ce matin-là. La barque attachée au ponton menaçait à tous instants de filer au large. Pas un bruit dans la maison. Aucune lumière n’est allumée. Le lit est vide, tout comme le canapé. Je n’ai pas dormi cette nuit. J’ai trop pensé. A minuit, le téléphone s’est mis à sonner. Deux minutes plus tard, et tout était redevenu silencieux. Là, je suis dans la cuisine. Près de la table, juste devant le frigidaire. Je me suis préparé un thé aux myrtilles. Le bocal de miel est encore dans le placard. Je ne souris pas, j’ai la bouche légèrement entrouverte, comme si la réalité venait de me heurter de plein fouet. Mes cheveux sont rejetés en arrière. Mes pieds sont nus et je porte encore mon pyjama. Etendu sur le carrelage, j’ai les yeux fermés. Le temps s’est arrêté.  

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Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it


M'adresser à Joe et William ? Mais bien sûr ! Joe me dira sans nul doute que se ne sont pas mes oignons, que si le médecin ne voulait rien me dire, il ne dirait rien non plus. Cela ne l'arrangerait que trop peu, dans la mesure où il était aussi étouffant avec lui que ne l'était la matriarche Clives. Quant à William... même scénario, étant donné qu'il était loin de me porter dans son cœur, une haine réciproque. Je refuse de croiser son regard, bien trop blessée dans mon estime, gardant mes lèvres pincées afin de ne pas m'emporter envers mon petit ami. Je déteste que l'on me cache des choses, d'autant plus lorsque mon petit ami est l'homme qui refuse de répondre à mes questions. Si je n'avais pas une once d'humanité, je ne serais aucunement navrée de parler et de penser de la sorte au sujet de sa mère, mais elle m'a assez dénigré au cours de notre première et dernière rencontre pour que je continue à cracher mon venin sur elle. « Si c'est le seul moyen pour retrouver le sommeil, avec plaisir. » Au point où j'en suis, je suis prête à prendre n'importe quoi pour trouver le sommeil, le temps d'au moins une nuit. J'aurais très bien pu me contenter de voler quelques comprimés à l'hôpital, mais Noah m'aurait passé un sacré savon à ce sujet, chose que je n'étais pas prête à encaisser. Personne n'a le droit de me dire ce qui est bien ou non depuis que j'ai eu affaire à cette chère Catherine Clives, personne, sans quoi je peux devenir plus que détestable. « Il l'avait bien cherché de toute manière... », murmurais-je face à l'incompréhension de mon compagnon. Finalement, je me désiste à lui dire le pourquoi du comment. Moi aussi, j'ai le droit d'avoir des secrets. Rancunière ? Oh que oui, et pas qu'un peu. Je profite donc d'une partie de cette journée en la compagnie de Noah, me décidant finalement à le quitter que lorsqu'il je suis sur le point de manquer mon entraînement de cheerleading. Moment que je n'esquiverais en rien, cela dit.

Malgré le fait que Noah m'ait prescrit des cachets qui m'aideront sans aucun doute à dormir tel un bébé, je n'y ai pas encore touché, de peur sans nul doute qu'il vienne à m'appeler au beau milieu de la nuit parce qu'il n'allait pas vraiment bien. C'est ce que je lui avais suggéré, mais mes paroles devaient être sorties aussi rapidement que rentrées dans sa tête. Peu importe, j'ai encore passé une sale nuit à m'inquiéter à son égard, me faisant un sang d'encre comme jamais auparavant. Tôt dans la matinée, j'avais quitté ma chambre de confrérie, laissant Abigail terminait sa nuit en toute tranquillité. Parfois, je me demandais si elle n'était pas témoin de mes répétitives insomnies, au cours desquelles je profitais pour me plonger dans mes nombreux livres de médecine. Encore quelques nuits sans trouver le repos, je finirais par les connaître sur le bout des doigts. Quoi qu'il en soit, je suis arrivée devant chez Noah près d'une heure plus tard, après avoir fait un détour dans un Starbucks pour me boire un premier café, ainsi que par une boulangerie pour récupérer des croissants frais. Devant la porte, je toque une première fois. Une deuxième, une trentaine de secondes plus tard, et un bruit dans les feuillages menace de me provoquer une crise cardiaque. Socrate s'avance en miaulant, le poil aussi trempé que s'il venait de prendre un bain. « Oh merde, mais quel imbécile ce chat ! Arrête de me faire peur comme ça où je te donne à manger aux chiens errants ! » Cette menace qui pousse le chien à se blottir à mes pieds, mouillants les pans de mon pantalon au passage. « Et qu'est-ce que tu fais dehors ? Mmh, tu ne sens pas vraiment la rose. » Oui, je parle à un chat et je le vis bien. J'avais entre-temps abaissé mon parapluie, dégoulinant d'eau en vu du temps désastreux que nous offrait la ville depuis la veille au soir. Alors que je m'étais penché sur le matou pour le prendre dans mes bras, ce qu'il semblait apprécié, j'avais au passage sorti la clé qui se trouvait dans la poche de mon blouson, le doublon de celles de Noah et déverrouillais la porte d'entrée. Oui, j'avais piqué ce double sans demander la permission, mais mieux vaut prévenir que guérir, ne sait-on jamais s'il refuse un jour de m'ouvrir. Après un baiser sur la tête de Socrate, je dépose le chat sur le parquet, à l'abri de la pluie. « Noah ? J'ai ramené le petit-déjeuner ! », lançais-je en refermant la porte à double tour derrière moi. Aucune réponse et je fronce les sourcils en voyant Socrate fonçait jusqu'à la cuisine. Il doit sans doute encore dormir, ou alors, il était sorti. Et que faisait le chat dehors ? « Chéri ? » Je monte l'escalier, gagnant sa chambre, laquelle est vide de toute présence. Le lit est fait, personne au salon, il n'y a pas un seul bruit suspect. Hormis les miaulements incessants de Socrate. Mais quel gourmand. J'entre donc dans la cuisine, prête à lui porter une leçon de moral, jusqu'à ce que j'ai cette soudaine impression que mon cœur soit compressé par un poids des plus lourds. Noah est là, allongé à même le sol, son chat venant à se blottir près de sa tête. Je me précipite donc auprès de mon compagnon, m'agenouillant à ses côtés, chassant au passage le matou pour essayer de 'réveiller' le médecin. Rien n'y fait, pas un de ses membres ne bougent. Des larmes commencent à perler aux coins de mes yeux et je tente de trouver un pouls au niveau de sa carotide, rien non plus. Soit je m'y prends vraiment mal tant je suis sous le choc d'une pareille découverte, soit... non, même pas en rêve ! J'attrape mon téléphone et compose le numéro des urgences avant de pratiquer les premiers gestes d'un massage cardiaque à Noah. Je hurle à mon interlocutrice, se trouvant à l'autre bout du téléphone, pour qu'elle se dépêche d'envoyer au plus vite des secours au domicile et continue mes gestes à son encontre. Des gestes qui se valent presque maladroit alors que je reste aveuglée par le chagrin qui vient de prendre possession de mon être tout entier. Réveille-toi Noah, par pitié. Réveille-toi et dis-moi que ce n'est qu'un cauchemar.
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Je les entends. Les voix. Confuses et précipitées. L’ambulance est là. Deux infirmiers en sortent, alarmés par la situation, tentant au mieux de calmer la détresse physique et psychologique dans laquelle se trouve Kirby en ce moment. Malgré tous les massages cardiaques qu’elle m’a administrés, je suis resté étendu par terre, livide et immobile. Pas un muscle n’a bougé. Mon cœur s’est arrêté. « Ecartez-vous mademoiselle. Ecartez-vous, s’il vous plait. Nous allons prendre les choses en main maintenant. » Cette voix. Un homme. L’aurais-je déjà rencontré ? Peut-être dans le service, à l’hôpital. Ca y est. Mon enveloppe charnelle est seule, désormais. Mon âme flotte au dessus de mon corps. Kirby, tu m’entends ? Tu me vois ? Non, hélas. J’aurai tellement aimé te prendre dans mes bras et te réconforter, te dire que tout ira bien, de ne pas pleurer. Je ne veux pas te voir pleurer, mon amour. Je suis tellement navré. J’aurai dû te dire … Mon corps s’en va, il m’échappe. Instinctivement, je le suis d’en haut. « Voulez-vous monter dans l’ambulance avec lui ? On part directement pour l’hôpital. Sauf si vous préférez nous suivre en voiture, mais dans votre état, je vous le déconseille. » Tiens, un employé consciencieux, c’est rare de nos jours. Non mais sérieusement, sa tête me rappelle quelqu’un. Où est-ce que je l’ai déjà rencontré auparavant ? Peu importe Noah. Tu es en train de faire un arrêt cardiaque et tu t’interroges sur la physionomie d’une personne ? Tu ne crois qu’il y a plus urgent, en ce moment ? Oui, pardon. L’ambulance brûle quelques feux rouges. J’ai horreur de ça. Même quand c’est Joe qui conduit, je n’apprécie pas la vitesse. Ni le non respect des lois, en règle générale. Passons. Je suis allongé sur ce brancard, je sens une main qui me touche ici et là. Brrr, elle est glacée. « Nous sommes arrivés. Pardon, poussez-vous ! URGENCE ! ARRET CARDIAQUE ! Laissez-nous passer ! » Les ambulanciers m’emmènent maintenant, dans la salle de soins la plus proche, là où deux médecins les suivent d’un pas rapide et alerte. « Désolé mademoiselle, mais vous ne pouvez pas entrer. Attendez ici. » Non, Kirby ! Je la veux à mes côtés. Je veux la voir. Que quelqu’un la console, lui dise que tout va bien aller ! Les portes se referment. Je n’ai que le temps de la voir verser de nouvelles larmes avant de sentir une piqûre s’enfoncer dans mon avant-bras. Bientôt, une matière tiède et liquide me fait frissonner le torse. « Un, deux, trois…CHARGEZ ! » Mon premier électrochoc. Ca fait bizarre. Ce n’est pas douloureux, contrairement à ce que l’on peut croire. Ca pique un peu, c’est tout. « Un, deux, trois…CHARGEZ ! » Mon corps se soulève, pour retomber aussitôt contre le lit d’opération. Tout autour de moi, les médecins et infirmiers s’activent. J’entends un son aigüe en bruit de bond, et puis … plus rien.

« Mademoiselle Blank ? » Comment connaissait-il son nom ? Parce que tous les stagiaires et autres étudiants en médecine n’échappait pas à la vigilance des médecins. Surtout quand la dite étudiante travaillait dans ce même hôpital. On s’en fait même des amis, parfois. Des mentors qui deviennent plus proches que certains étudiants de sa promotion. Incroyable, mais vrai. « Mademoiselle, je suis désolé. Nous n’avons rien pu faire. Votre ami est décédé il y a quatre minutes, environ. Je suis désolé. » Il l’avait déjà dit, ça. Mais comme tout bon médecin – ou pas – il faut toujours en remettre une couche, pour apaiser la douleur de la famille du défunt. Il parait que ça aide. Je n’y ai jamais cru, pour ma part. « Le docteur Manouri est demandé en salle d’opération n°4, le docteur Manouri. » Levant le nez au plafond, il semblerait que ce cher docteur en ait terminé de son devoir de médecin apporteur de mauvaises nouvelles. S’éloignant en direction du secrétariat d’accueil, il se penche légèrement vers l’une des stagiaires nouvellement titulaires pour lui murmurer, afin que Kirby ne l’entende pas. « Voyez avec cette demoiselle si elle a de la famille ou des amis qui peuvent venir la chercher. Je ne pense pas qu’elle soit en état de conduire ou de rester seule. » « Bien, docteur. » Après quoi, il s’éloigne en quête d’un nouveau devoir à accomplir, laissant l’infirmière en tête à tête avec la jeune femme. « Mademoiselle, asseyez-vous. Tenez, buvez ça, ça vous fera du bien. Vous avez de la famille à contacter ? Un ami ? Des parents ? » lui demanda t’elle avec douceur et compréhension en s’installant à ses côtés et posant sa main sur son épaule pour la consoler.

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Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it


« Mais si je peux ! » Non, tu ne peux pas, et tu le sais très bien. C'est d'ailleurs ce qui t'énerve le plus, ne pas pouvoir être là pour l'homme que tu aimes, être impuissante face à la situation, comme tu l'as toujours été depuis que Noah est rentré d’Écosse. Ma rage est si grande qu'il m'est impossible de la canaliser en moi. Le mur sur ma gauche en fait les frais, alors que mon poing s'abat dessus, de quoi me décrocher une belle entorse, mais je ne sens rien. La douleur que me provoque mon cœur tombé en mille morceaux est plus grande que n'importe quelle autre douleur, émotionnelle ou physique. J'aurais très bien pu me briser les os, je n'en aurais eu qu'à faire. Quelques patients, installés non loin de là, me dévisagent depuis que les médecins m'ont ordonné de rester ici, plus encore depuis que j'ai agressé ce mur trop blanc et trop moche à mon goût. « Quoi ?! Vous voulez ma photo peut-être ?! » Et ma main dans votre face pour vous remettre les idées en place ? Impossible de garder mon calme, la peur s'est emparée de mon être tout entier et ne cesse de grimper en flèche depuis que Noah est entré dans le bloc. Le temps s'est arrêté et chaque seconde est un supplice sans fin. Il m'est impossible de prendre place sur une chaise et de patienter comme tout le monde, je préfère bien mieux faire les cent pas, m'arrêtant de temps à autre devant la porte du bloc, espérant y entendre le moindre bruit. J'ai même réussi à courir jusqu'aux toilettes pour y vomir tant la pression était insoutenable. « Mademoiselle Blank ? » Ici, là, collée contre le mur depuis cinq secondes ! L'espoir revient, enfin. « Mademoiselle, je suis désolé. » Et mon corps tombe dans un gouffre sans fond. Pas la peine d'en dire plus, j'ai compris le message, mais le médecin persiste et prononce les mots que jamais je n'aurais voulu entendre. De nouvelles larmes embellissent mes yeux. « Comme si cela allait arranger quoi que se soit. » D'être désolé, bien évidemment. Mais merde, c'est l'un de vos médecins qui est allongé sur la table derrière cette porte, et c'est tout ce que ça vous fait ? Je me laisse tomber sur une chaise, contre mon gré, à bout de forces, les mots du médecin résonnant sans arrêt dans ma tête. Décédé. Ce terme me hante, me glace le sang jusqu'à la moelle. Je refuse d'affronter la vérité. Noah va bien, il lui faut un peu de repos et il sera à nouveau sur pieds d'ici quelque temps. Je remarque à peine la jeune stagiaire qui a pris place à mes côtés. De la famille ? Un ami ? Non, merde ! Je veux juste mon Noah ! « Allez vous faire fou*** ! », hurlais-je à l'encontre de cette pauvre infirmière qui n'essayait que de m'apporter son soutien, renversant le gobelet d'eau qu'elle avait à la main et qu'elle venait de me tendre. Je me lève dans la foulée et prends mes jambes à mon cou pour sortir de cet hôpital ou plus JAMAIS, je ne remettrais les pieds. Aveuglée par les larmes, je cours dans une direction des plus quelconques. Plus rien n'a d'importance de toute manière, et je peux me faire heurter par un bus, cela n'aura aucune conséquence. Je m'arrête même au milieu d'une route où les véhicules freinent à la dernière seconde. Mais roulez-moi dessus, bordel ! Les klaxons retentissent en bon nombre, deux ou trois conducteurs sortent de leur voiture pour voir si je vais bien. Non, je ne vais pas bien et je n'irais plus jamais bien. Je les vois qui s'approchent et les bruits sonores des véhicules me montent à la tête. Je suis terrifiée de par la situation, des ces engins que je crains plus que n'importe quoi au monde, de ces étrangers qui avancent vers moi, les bras tendus, l'air de zombies prêts à me dévorer. Non Kirby, dans l'histoire, c'est toi la zombie. Tu ressembles à une évadée d'un hôpital psychiatrique qui n'a pas vu la ville depuis des années-lumières. Encore une fois, je fuis. Je me suis même perdue dans les rues de San Francisco, jusqu'à retrouver la demeure de Noah, plus d'une heure plus tard. Parce qu'il était hors de question de retourner dans ma chambre de confrérie, de retrouver mon père ou encore de me rendre chez mon frère. Je voulais juste être seule, crier jusqu'à en perdre ma voix et pleurer toutes les larmes de mon corps, et éviter de me faire le moindre dégât physique, ce qui ne serrait en rien évident au vu de toutes les émotions qui s'étaient emparées de moi suite à cette... nouvelle. Allongée sur le divan depuis de longues minutes, je suis encore incapable d'accepter la triste vérité, serais-je capable de l'accepter un jour ? Sûrement que non. La sonnette se fait entendre. Oh non, ce n'est pas le moment ! En même temps Kirby, personne n'est encore au courant. « Dégagez d'ici, il n'y a personne ! », hurlais-je à l'encontre de la personne qui se trouvait de l'autre côté de la porte. Bien sur, qu'il n'y a personne, mais quelle excuse... forte inutile. Face à son insistance, je me redresse et me dirige vers la porte, séchant les quelques larmes qui sont rester collées sur mes joues avant d'entrouvrir la porte, de quoi laisser passer ma tête. Un homme, grand, des yeux d'un bleu intense avec un air quelque peu... mon dieu j'ai peur. « Qu'est-c'que vous voulez ? » Je suis actuellement dans l'incapacité d'être sociable, il faudra faire avec jusqu'à ce que cela me passe, c'est-à-dire... peu importe au final, c'est mon droit d'être une connasse après avoir perdu mon Noah.
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What might we deduce about his heart?
Kirby & Noah & Nick



Cela faisait un peu trop longtemps au goût de Nick que Noah ne lui avait pas donné de nouvelles. A vrai dire, les deux hommes ne s’étaient pas reparlés depuis que le criminologue lui avait annoncé le retour de Lucy dans sa vie. Le choc que cela avait été pour le médecin ! Autant dire que personne ne s’y était véritablement attendu. Mais au-delà de cette nouvelle, Nick avait décelé chez son acolyte un comportement parfaitement inhabituel. Mais bien évidemment, lorsqu’il lui avait demandé des explications ; un long, que dis-je, un interminable silence s’était installé entre les deux hommes avant que le médecin ne prétexte une absurdité plus grosse que lui avant de prendre la fuite sans que Nick n’ait le temps de dire ou de faire quoique ce soit. Plusieurs fois l’enseignant en criminologie avait cherché à joindre par téléphone son ami, mais jamais il ne s’était vu le droit d’avoir une quelconque réponse. Et malheureusement trop occupé avec l’enquête concernant miss Watson – sans compter le retour de Lucy qu’il essayait de gérer tant bien que mal – Nick n’avait guère eu le temps de se soucier plus que cela du silence de son meilleur ami se disant simplement que, le connaissant, il finirait par sortir lui-même de son trou. Mais rien. Plusieurs jours, des semaines même s’étaient écoulées sans qu’il n’entende parler de l’homme. Voilà pourquoi aujourd’hui, il avait décidé de se rendre chez le médecin, pour comprendre la raison d’un silence pareil. Ça ne ressemblait pas à Noah, tout comme ne pas lui dire qu’il était parti en Ecosse. L’ingrat s’était envolé là-bas sans même prendre la peine de tenir Nick informé. Autant dire que le criminologue ne l’avait pas vraiment bien pris, mais passons.

Il pleuvait des trombes d’eau aujourd’hui, mais Nick se s’était pas défilé et était maintenant devant la porte de chez le doc’. Il ferait mieux de répondre s’il ne voulait pas se retrouver avec un carreau en moins à l’une de ses fenêtres. Il s’était d’abord rendu à l’hôpital où on lui avait dit que Noah avait demandé un congé soudain sans en expliquer réellement les raisons. Là, Nick avait commencé à s’inquiéter connaissant suffisamment son ami pour savoir que cela ne lui ressemblait en aucun cas, bien au contraire. L’homme était un bourreau de travail qui ne vivait que pour sauver les gens autour de lui. Enfoiré de bienveillant ! Nick ne comptait plus le nombre de fois où Noah avait pu lui demander d’être prudent sous peine de se prendre une balle au cours de l’une de ses investigations auxquelles – évidemment – il participait, non sans plaisir d’ailleurs bien qu’il ait souvent dit le contraire.

« Dégagez d'ici, il n'y a personne ! » Nick fronça les sourcils. Alors qu’il venait tout juste de sonner à la porte du médecin, c’était une voix féminine qui venait de lui répondre – et non pas des plus poliment. Que se passait-il là-dedans ? Quitte à le savoir, autant le savoir vite. Il réitéra son appui sur la sonnette un bon nombre de fois avant qu’une jeune femme blonde accepte finalement de lui ouvrir la porte. Kirby Blank. Comment connaissait-il son existence  alors que Noah ne lui avait jamais dit avoir reconquit le cœur d’une femme ? Nick avait senti un changement dans son comportement des mois auparavant, jusqu’à se renseigner sur les sorties du docteur. Et là, il avait découvert la vérité dont il n’avait cependant jamais fait part à son ami, préférant que la nouvelle vienne de lui-même. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, l’annonce n’avait jamais été faite et les présentations encore moins. « Qu'est-c'que vous voulez ? » Les yeux rougis de la jeune femme parlaient pour elle – au-delà d’un vocabulaire actuellement peu étendu. Un drame venait de lui être annoncé mais de là à savoir de quoi il en retournait vraiment… Nick était un criminologue aux déductions brillantes mais pas devin non plus. « Nick Clark, je suis un ami du docteur Clives. Vous savez où je peux le trouver ? » Il n’avait cure de savoir si elle venait de perdre son chat ou sa grand-mère, lui, ce qui l’intéressait à l’heure actuelle c’était de mettre la main sur le doc’, ni plus ni moins.


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« Alors, docteur, comment vous sentez-vous ? La bouche un peu pâteuse, j’imagine ? » Cette voix. Mais oui biensûr. La même voix que celle qui m’avait ramené dans ce brancard à l’hôpital. La voix de cet infirmier. On venait de me retirer le bandeau noir que j’avais sur les yeux, et après un temps d’adaptation à la lumière plus ou moins long, je lançais un regard noir au prétendu infirmier. « Screw you. » murmurai-je dans ma langue natale. Je n’ai pas l’habitude d’être vulgaire. Bien au contraire. Le summum de l’intelligence pour moi, est de savoir tenir sa langue lorsqu’il le fallait, faire preuve d’empathie et de respect vis-à-vis d’autrui. Il n’empêche que ce soir-là, j’étais à bout de nerfs. Et ils le savaient. Ces trois hommes qui me dévisageaient pendant que je me retenais de leur mettre mon poing en pleine face. « Je comprends votre …désapprobation pour nos méthodes, docteur Clives. Mais nous n’avions pas le choix. Votre amie s’en remettra très vite, vous verrez. » Elle s’en remettra très vite, hein ? Sans comprendre ce qui se passait, mué par la colère que je ressentais, je me levai d’un bond et projetai tout à coup mon point sur le nez de l’homme en costume sombre. Les deux autres prirent aussitôt le partie de m’attraper pour m’obliger à me rasseoir sur ma chaise en métal, tandis que leur collègue tentait maladroitement de bander de la main, son cartilage en lambeaux. « Ca, vous me le paierez tôt ou tard, docteur. » ajouta t-il comme mot de la fin avant d’aller se nettoyer dans les toilettes du bâtiment. « Le prochain qui ose me parler de ma famille ou de mes amis recevra la même attention, je vous préviens. » A bout de nerfs, comme je le disais si bien. Comment osait-il faire référence à Kirby ? Je l’imagine très bien pleurant à chaudes larmes dans son lit vide. Triste à en mourir. D’ailleurs, je n’avais pas réussi à fermer l’œil pendant des nuits et des nuits en songeant à ma propre histoire, à ce que j’avais fait, moi, à la mort d’Emilie. Par pitié, Kirby, ne fais pas ça. Si jamais elle se suicidait elle aussi… par ma faute … « Je vous déteste. Vous et toute votre organisation. Je vous hais à un point que vous ne sauriez imaginer. » murmurai-je pour moi-même en fermant les yeux pour reprendre une contenance devant les deux hommes. « Vos états d’âmes ne nous intéressent pas, docteur. Si nous vous avons fait venir ici, sachez que ce n’était pas de gaieté de cœur. » Quelle ironie ! « Et moi ? Vous croyez que je suis ici par plaisir, peut-être ? Encore une fois : « allez vous faire foutre ! » maugréai-je à nouveau en croisant les bras sur mon torse. « Igor, le contrat. » Comment ça, quel contrat ? « Monsieur Clives, par la signature de ce contrat, vous vous engagez à ne révéler aucune des informations, aucune donnée, aucun des faits de quelle sorte qu’il soit, auxquels vous assisterez au cours de votre … travail. Sommes-nous clairs, monsieur Clives ? » Je le regarde. Il me regarde. Celui-ci, je ne l’ai jamais vu. L’homme qui est venu dire à Kirby que j’étais mort. Le médecin de l’hôpital. Pas étonnant qu’il se soit montré aussi austère en lui apprenant la nouvelle de mon décès. Nous ne nous connaissions même pas. « Alors ? » répéta t-il de son fort accent russe. « Je veux voir mon neveu. Je veux voir Benedikt Shark-Alekseievi. » « Vous n’êtes pas en position d’avoir des exigences, monsieur Clives. » Je soupire, en baissant les yeux sur le dit contrat. Non, en effet. Deux minutes plus tard, après avoir lu consciencieusement chaque ligne de ce que je m’apprêtais à signer, on me conduisit dans un laboratoire, en présence d’autres blouses blanches. « C’est ici que vous travaillerez. Vous avez le droit et l’obligation de partager vos découvertes avec vos confrères, et vous devrez nous faire un rapport détaillé de toutes vos activités chaque semaine, jusqu’à ce que le vaccin soit trouvé. » Je hoche la tête. Une femme, une ‘consoeur’ m’observe un peu plus loin. Elle me sourit tristement. Elle aussi, a-t-elle été obligée de travailler  pour cette organisation russe ? Elle aussi a-t-elle vu sa famille et ses proches menacés si elle refusait ? « Vous porterez une blouse chaque fois que vous viendrez dans ce laboratoire. Demandez aux autres médecins de vous expliquer le règlement de cette section… » Il poursuit, alors que je fronce les sourcils. Devant moi, se dressent des tubes à essais, des médicaments, des produits toxiques et dangereux pour certains, par dizaine de milliers. Des mélanges. Des tests, des analyses. « Et les patients ? Quand est-ce que je pourrais les voir ? » « Jamais. » m’interrompit l’homme en s’arrêtant pour me faire face. « Vous ne devez sous aucun prétexte connaître les patients. Ca ne vous est pas utile pour votre mission, monsieur Clives. Si jamais vous désobéissez, vous devrez en subir les conséquences. » C'est-à-dire ? « Est-ce que c’est une menace ? » osai-je répliquer avec défiance. Il fait quelques pas dans ma direction, me dépassant de deux bonnes têtes. « Absolument. » Je vois. « Et comment ferais-je pour faire des tests sans patient, au juste ? » La doctoresse asiatique de tout à l’heure s’approche en m’indiquant une salle un peu plus loin. « Venez, je vais vous montrer. Je m’appelle Susie. Et vous ? »

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Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it


Une voix féminine s'élevant d'une demeure, supposément habitée par un homme, de quoi en intriguer plus d'un, d'autant plus lorsque la personne présente de l'autre côté de la porte est loin d'être des plus agréables. Mais comment l'être, alors que la vie venait tout juste de me priver du seul homme que je m'étais autorisée à aimer plus que ma propre personne. Parce que depuis que nous étions ensemble, Noah était toujours passé avant les autres et même avant moi, parce que je prenais plus soin de lui que je ne prenais soin de moi. À défaut, c'est lui qui me couvrait d'une attention sans fin, parfois étouffante certes, mais le médecin était tellement adorable que je ne bronchais jamais lorsqu'il me posait trente-six mille questions pour au final, ne chercher à savoir que si j'allais bien ou non. Et ses discours sans fin lorsqu'il parlait d'un détail en rapport avec la médecine. Je manque de verser de nouvelles larmes alors que je me dirige vers la porte, prête à cogner l'abruti de service qui se déchaîne sans arrêt sur la sonnette du bâtiment. Face à cet inconnu, j'avais l'air d'être une parfaite idiote, à employer des mots d'un vocabulaire des plus puérils, ne cherchant rien de plus qu'à le chasser du pas de la porte, mais apparemment, cet homme est bien campé dans ses baskets et cherche quelque chose de précis. Ou plutôt quelqu'un. Car oui, il s'agit bel et bien du refuge de Noah, quelle autre idée pousserait quelqu'un à venir déranger son occupant, qui de plus, vit dans un endroit quelque peu éloigné de la ville. Un coin de tranquillité, un coin de paradis, comme j'aime tant appeler cet endroit. Non, mais je m'en contre-fiche de comment tu t'appelles, je veux juste que tu déguerpisses, que tu me laisses seule avec mon cœur en miettes. Et je veux encore moins que tu parles de mon tout juste défunt petit-ami. Pas la peine de jeter du sel sur une plaie grande ouverte qui ne se refermera sans doute jamais. Je perçois un accent quelque peu anglais dans son intonation, le même que Noah, mon Noah, celui qu'il cherche à trouver... Je le fixe, bêtement, il doit me prendre pour une dingue, mais je tiens juste ma langue, encore quelques secondes, le temps d'être capable d'ouvrir la bouche sans verser un torrent de larmes à ses pieds. « À l'hôpital. », soufflais-je finalement. Je n'ai pas dit ou, ni même dans quel service précis. À m'entendre, le médecin ne fait que son devoir, soigner ses patients comme il s'attardait toujours à le faire, quitte à annuler nos rendez-vous en tête à tête. Jamais encore, je ne lui avais voulu d'appeler en dernière minute pour me faire part de ses urgences, parce que je comprenais moi-même ce qu'il vivait pour être étudiante en médecine, pour avoir la même passion du métier que lui. Il m'était déjà arrivé de rester de mon plein grès, depuis que j'avais pu reprendre mes stages à l'hôpital, jusqu'à pas d'heure dans les locaux afin de veiller sur certains patients, telle ma défunte mère l'avait fait lorsqu'elle était encore de ce monde. « À la morgue. », finissais-je par prononcer avec une voix qui se brisa sur la fin. Une brisure aussi importante que celle qui avait traversé mon cœur et ma poitrine tout entière lorsque ce médecin était venu m'annoncer le décès de mon compagnon. « N... Le docteur Clives est décédé il y a plus de deux heures. » Noah, je n'arrive même plus à prononcer son prénom, et son nom m'a arraché une grimace. Je suis anéantie sur tous les points et je ne sais comment je pourrais me sortir de ce gouffre. Une fois de plus pour la journée, je fonds en larmes face à ce fameux Nick Clark, baissant le regard et laissant quelques perles d'eau tomber devant mes pieds. Impuissante face à une telle situation, je me sentais coupable malgré tout. Coupable de ne pas avoir agi à temps lorsque j'ai remarque que l'état de santé du médecin avait commencé à se dégrader jour après jour après être rentré d’Écosse, voyage dont je ne savais toujours rien, étant donné qu'il n'avait trouvé aucun détail à me siffler, hormis celui d'aller me renseigner auprès de ces deux immondes êtres qu'étaient Joe Shark et William Clives. La prochaine fois que je les verrais, ils payeront, je m'en fais la promesse, peu importe ce qu'aurait pu penser Noah, je n'agirais à présent que par pure vengeance envers les êtres qui ont toujours essayé de souiller mon bonheur avec le médecin. Et la liste contenait quelques noms, à dire vrai. « Par pitié, allez-vous-en. » J'avais réussi à nouveau à glisser quelques mots à l'encontre de Nick, entre deux sanglots, prête à lui fermer la porte au nez. Je ne voulais voir personne, et encore moins parler. Je veux juste que l'on me laisse seule dans mon monde, dans cette demeure dans laquelle je compte m'enfermer pour les jours à venir. Je fermerais tous les volets, j'éteindrais toutes les lumières et j'y resterais jusqu'à ce que quelqu'un ne découvre mon cadavre à même le sol.
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What might we deduce about his heart?
Kirby & Noah & Nick






« À l'hôpital. » Non, bien-sûr que non il n’était pas à l’hôpital. Nick était passé là-bas avant de venir ici, dans ce trou à rat comme il l’avait toujours appelé. Noah lui avait expliqué son choix d’habiter loin du centre-ville comme étant ce qui le rapprochait de plus de la campagne anglaise. Foutaise ! Rien ici ne ressemblait à leur pays. Ils s’y étaient simplement fait, ni plus ni moins. C’est alors que la jeune femme continua, toujours aussi accablée. « À la morgue. » Qu’est-ce que Noah foutait à la morgue de l’hôpital ? Il avait perdu un patient ? Non, il aurait déjà appelé Nick pour aller boire une bière si ça avait été ça. Et là, le coup de tonnerre frappa. « N... Le docteur Clives est décédé il y a plus de deux heures. Par pitié, allez-vous-en. » Nick vit la jeune Kirby Blank s’effondrer face à lui sans qu’il ne soit capable de faire le moindre mouvement. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Avait-elle bu ou quelque chose ? Était-elle sous l’emprise d’une quelconque drogue ? Noah allait très bien. Bien-sûr qu’il allait bien. « NOAH ! » Cria Nick entrant sans attendre l’autorisation de la blondinette estimant qu’il n’avait de toute façon pas à recevoir d’ordre ou d’autorisation de la part d’une personne qui n’était clairement pas propriétaire – ni même locataire – des lieux. Seul Noah l’était. « DOC' ? » Continua Nick, en passant de pièce en pièce cherchant désespérément quelqu’un qu'il ne parvenait plus à trouver depuis des jours.

Il n’y avait personne. Personne hormis Kirby et lui. Noah n’était pas là. Non. C’était totalement impossible. Nick revint alors vers l’étudiante qu’il savait d’ailleurs étudiante en médecine. Elle était réellement dévastée. Comme si on venait de lui arracher le cœur et qu’on l’avait piétiné encore et encore. Impossible. C’était purement et simplement impossible. Il attrapa subitement Kirby par les épaules, l’obligeant ainsi à réagir un tant soit peu. « Où est-il ?! Que s’est-il passé ?! » Dorénavant hors de lui, Nick refusait de croire ne serait-ce qu’un mot de ce que venait pourtant de lui révéler la jeune étudiante quelques minutes avant qu’il ne commence sa fouille des pièces de la maison. C'est alors qu'il attrapa son téléphone portable, composa aussi vite que possible le numéro de portable de Noah et attendit qu'on daigne décrocher. Mais il tomba directement sur sa messagerie. Noah ne mettait jamais son portable sur messagerie automatique, jamais. JAMAIS. Il lança alors un regard à la personne face à lui traduisant son choc au travers d'un regard passant progressivement d'un bleu éclatant à un bleu humide. C'était impossible.

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Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it


Sans que je puisse empêcher Nick à faire quoi que se soit, ce dernier entra à l'intérieur de la maison, hurlant à l'encontre de Noah tout en parcourant chaque pièce, engendrant de nouvelles larmes qui ne firent qu'empirer mon état déjà fort déplorable. Mais, il est con ou il le fait exprès ? Fallait-il que je le cogne pour qu'il comprenne que mes mots n'étaient en rien prononcés pour lui conter une quelconque farce. Ce n'était pas mon genre de plaisanter sur des sujets aussi délicats que la mort, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de Noah. Je me dois de me retenir contre le mur pour ne pas tomber à terre et serre les poings, me retenant de porter des coups sur tout ce qui peut tomber sous ma main. Je devrais également me contenir dés lors que Clark reviendrait vers moi, après avoir peut-être compris qu'il ne s'agit pas d'une histoire inventée de toute pièce. Sans crier garde, le voilà qui s'aventure vers moi, alors que je me trouvais toujours près de la porte que j'avais refermée dés lors que Nick s'était aventuré dans la demeure pour aller à la recherche du médecin. Agrippant mes épaules avec fermeté, je détournai mon visage dessiné en partie par les larmes tandis que sa voix s'obstine à de déchainer sur moi. Comme si j'avais besoin de me faire hurler dessus après avoir appris que l'homme que j'aimais était parti pour de bon, et que plus jamais il ne me reviendrait. Et en moi, ce n'est pas que mon cœur qui s'est brisé, c'est mon âme qui se trouvait également en milliers de morceaux. Le chaos total. « Il est mort, enfoncez-vous ça dans le crâne ! » Comme s'il allait le faire, toi-même, tu n'es pas capable d'accepter la triste vérité et bien que tu prononces ces mots, tu ne les crois absolument pas. Intérieurement, tu l'attends. Tu espères qu'il passera la porte d'un moment à l'autre, que lorsque tu seras endormie, il te rejoindra pour se coller contre ton corps et t'enlacer jusqu'au petit matin. Je sais que je me fais plus de mal qu'autre chose, parce que je l'ai vu, allongé sur le sol de la cuisine, inconscient, ne respirant plus. Parce que s'il était encore vivant, je serais à ses côtés, serrant sa main dans la mienne en lui disant que tout irait bien, mais non, cela est loin d'être le cas et les choses n'iront plus jamais bien sans lui. Nick saisit son portable, composant rapidement un numéro. Il ne parle pas et raccroche même bien vite, avant que son regard ne se pose sur moi. Je lis dans ses yeux, qu'il a peut-être enfin compris que je ne disais en rien des salades. Pourquoi le ferais-je aussi ? Jamais encore l'idée ne m'était venue à l'esprit de vouloir éloigner Noah de sa famille ou encore de ses amis, bien que j'aie certains différends avec quelques uns d'entre eux. Nick n'échappait pas à cette règle, lui dire que Noah était mort n'était pas un simple prétexte pour qu'ils nous laissent seuls, d'autant plus que le médecin n'était aucunement ici, et que jamais il n'y reviendrait. Face à ce regard humide, je me laisse tomber le long du mur. Plus une larme n'est versée, sans nul doute ont-elles été trop nombreuses au cours de ces dernières minutes. « Je suis désolée. » Pour quoi ? Tout cela n'était guère de ma faute, mais au fond, je m'en voulais de ne pas avoir insisté sur certains points, notamment en voyant que l'état de santé du médecin empirait jour après jour. Mais j'étais bien plus désolée de lui apporter aussi sombre nouvelle.
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