the great escape
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you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby.

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MessageSujet: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyVen 9 Mai - 5:28

you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_n41id4z8Dm1t5c9zbo1_250 you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_mqw3k1zffs1qjs83ko5_250

L'animation était au rendez-vous ce matin dans la maison. Noah était au travail, à l'hôpital, et je tenais compagnie à Amoun qui était en très grande forme depuis qu'il était réveillé. Ma mère était venue nous rejoindre, comme pratiquement tous les jours. Depuis cet incident d'il y a quelques semaines, elle ne cesse de se tenir informée quant à mon état de santé actuel, et si ce n'est pas en passant un simple coup de fil, c'est en venant me rendre une rapide visite au sein de mon cocon familial. Evidemment, je lui avais caché la vérité quant à cette histoire, impossible de lui dire que mon père était l'un des principaux responsables de l'état second dans lequel je me trouvais depuis bientôt deux mois. Résultats des courses, deux semaines d'hospitalisation, le tout suivi d'une interdiction formelle de sortir. Autant dire que cela en devenait un véritable calvaire que de rester cloîtrer entre ces quatre murs sans pouvoir vraiment bouger. Je n'ai plus compté le nombre de fois où j'ai fini par craquer dés lors que je me retrouvais seule, mais pour le bien de ce bébé, j'avais tenu bon, bien que les derniers jours semblaient tirer sur la longueur, des journées qui paraissaient plus qu'interminable. Je pouvais au moins m'estimer heureuse de ne pas être restée à l'hôpital durant tout ce temps, le fait d'avoir un médecin comme compagnon et futur père ayant tout naturellement joué en ma faveur, mais nombreux avaient été malgré tous les va-et-vient d'infirmiers ou autres médecins à l'intérieur de la maison. « Trouvé ! », hurla alors une voix féminine depuis le jardin. S'en suivi alors des pas précipités qui vinrent en ma direction et voilà la frimousse du jeune Amoun qui apparut dans le salon, les traits boudeurs. Il croisa les bras contre son torse en se postant devant moi. « Mamaaan, mamie, elle n'arrête pas de tricher ! » J'adresse un fin sourire à mon fils adoptif, passant une main dans ses cheveux avant de l'attirer contre moi, déposant un baiser au sommet de son front. « Je vais lui dire que c'est une vilaine alors. Et c'est quoi toutes ces pétales sur toi ? », lançais-je avant de le débarrasser des pétales qui couvraient une bonne partie de ses vêtements. « Il était caché dans les plantes. » Ma mère fit son apparition, un sourire collé sur les lèvres. « Apparemment, tu es une méchante grand-mère d'après ton petit-fils. » Ma mère avait très bien pris la nouvelle selon laquelle Noah et moi avions adopté Amoun et elle ne cessait de le voir comme étant son propre petit-fils. Amoun m'apportait un certain bonheur au quotidien, elle le savait et était fière de savoir que contrairement à elle, je touchais le bonheur. Une grimace étira cependant mes traits un instant plus tard et un gémissement s'échappa d'entre mes lèvres. Dans un réflexe, ma main se porte sur mon ventre, mais je sais que quelque chose ne va pas. En général, la douleur finit par s'atténuer après quelques secondes, ce qui n'est guère le cas dans cette situation. Le bébé bouge et dans un hurlement de douleur, je le sens glisser un peu plus bas dans mon ventre. « Maman ! », hurlais-je, les larmes me montant aux yeux. Un air inquiet s'est glissé sur le visage du petit Amoun et ma mère se précipite sur moi, m'empêchant de me redresser. Quelques instants s'écoulent, le temps de me calmer un tantinet, avant qu'elle ne m'aide à me redresser et à sortir de la maison. Au passage, elle s'est emparée de mon sac, prêt depuis quelques jours et qui avait trouvé sa place non loin de la porte d'entrée. « Apelle Noah, par pitié ! » « Maman... » Amoun semble avoir peur, il ne comprend pas ce qui se passe. Tout ce qu'il voit, c'est sa mère en train de souffrir comme jamais. Alors, je m'empare délicatement de sa petite main afin de le rassurer tandis que ma mère est actuellement au téléphone avec Noah, prévenant ce dernier du début du travail et de notre arrivée imminente à l'hôpital. « Ne t'inquiète pas bonhomme, tout va bien. Tu vas bientôt être grand frère. » Une seconde plus tard, et il pousse un cri. Ma main vient d'écraser la sienne alors qu'une nouvelle contraction venait à me surprendre. Après avoir raccroché son téléphone, ma mère prend rapidement le volant, tentant de me rassurer tant bien que mal tout le long du trajet.
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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyVen 9 Mai - 17:28

you will never see the end of the road while you're traveling with me.


« Qu’est-ce que… » Les yeux exorbités, je crois avoir des hallucinations lorsque ma main touche quelque chose de dur et de rectangulaire qui n’a visiblement rien à faire à cet endroit. « Monsieur Zahir, dîtes-moi… » Et une fois n’est pas coutume, les patients font toujours comme s’ils ne savaient absolument pas à quoi leurs médecins font allusion. Tout en continuant mon examen de façon plus approfondi, je tente malgré tout de questionner Monsieur Zahir, un indien immigré de 83 ans qui s’est plaint en arrivant de fortes douleurs à l’estomac et au bas du dos. Le fait qu’il ne se soit pas assis m’avait dès lors indiqué où se situait le nœud du problème. Pensant d’abord à une intoxication alimentaire, ce qui est la maladie qui circule le plus en ce moment, je m’aperçois peu à peu que je me trompe sur toute la ligne. Si les signes paraissent indiquer un problème à l’estomac, la source du mal est définitivement ailleurs. « Oui, docteur ? » Finalement, je retire ma main, les gants que je porte pour les jeter à la poubelle la plus proche, avant d’afficher un air mi amusé, mi désespéré à mon patient. « Vous n’auriez pas quelque chose à me dire, à tout hasard ? » Il secoue la tête, fait mine de réfléchir et hausse les épaules. « Euhhh…non, pourquoi ? Vous avez découvert quelque chose ? » Découvert, c’est le mot juste. « Vous en êtes sûr ? Je sais que vous êtes veuf depuis longtemps et que vous ne vous êtes pas remarié depuis mais … » Difficile de cracher le morceau quand visiblement son interlocuteur fait tout pour éviter le sujet. Enfin, je suis médecin. Je vois tellement de choses passer dans cet hôpital que plus rien ne m’effraie. « …vous n’auriez pas…une nouvelle petite amie par hasard ? Ou UN petit ami ? Ou un hobby ? » résumai-je avec un sourire presque gêné. « Euh…bah…si, elle s’appelle Caroline. Je l’ai rencontré sur un site de rencontres en ligne. Vous savez, le genre de sites où il faut payer. Moi au début, je voulais pas trop parce que je me disais que si ça se trouve, c’est pas garanti et je trouverais personne. » Nous y voilà. Je l’écoute, rangeant mes instruments de travail avant de m’assoir sur le siège face à lui. « C’est pas que j’aime plus ma femme vous savez… » « Mais ça fait 5 ans maintenant qu’elle est décédée, je comprends Monsieur Zahir, je ne vous juge pas, détendez-vous. » soupirai-je en me levant après avoir lui avoir fait une ordonnance. « Qu’est-ce que c’est ? Du viagra ? » Mais biensûr. « Des laxatifs. Pour que ça... sorte plus facilement. » articulai-je en lui tendant la feuille et me retenant de rire devant son air déçu. « Si vous avez encore des maux d’estomac, je vous ai mis des antalgiques également, deux fois par jours pendant une quinzaine. » Il s’éloigne, me remerciant d’un hochement de tête au passage. « Oh et…je vous conseille de vous trouver un autre « passe-temps », moins nocif pour votre santé, hum ? » énonçai-je pour finir avant de me diriger vers l’accueil où mon nom venait d’être appelé. Pratiquer du sadomasochisme à son âge, franchement ! « C’est votre belle-mère, docteur. Félicitations, vous allez devenir papa. » m’annonça l’infirmière de garde avec un grand sourire malicieux. « COMMENT, vous en êtes ...Allo... Oui, c’est…d’accord…est-ce que vous pouvez conduire jusqu’ici ou pas ? Sinon, je peux envoyer une ambulance ? Oui, ça prendra longtemps et je… oui, je vous attends. Merci Dana. » Le temps de raccrocher, et de reprendre mon souffle ainsi que mes esprits, et je me dépêchai d’informer le chirurgien en chef que Kirby allait arriver et qu’un fauteuil roulant devait se tenir prêt. Quelques minutes plus tard, et les voilà qui arrivent en trombe. Instinctivement et pour éviter de nouvelles souffrances à Amoun, ma main remplace la sienne auprès de ma compagne, sa main que je place dans celle de sa grand-mère, tandis qu’infirmiers et médecins nous conduisent en salle de travail. « Ca va aller, mon chéri. Tu restes avec grand-mère, d’accord ? Kirby…tu peux te lever ? Attends, je vais t’aider…je sais ça fait mal, je sais chérie… »  

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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyLun 12 Mai - 17:36

you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_n41id4z8Dm1t5c9zbo1_250 you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_mqw3k1zffs1qjs83ko5_250

Le cinquième virage est sans aucun doute celui de trop, celui qui me fait pousser un cinquième hurlement de douleur alors que je n'hésite pas une seconde plus à m'en prendre verbalement à ma mère pour sa conduite un tant soit peu douteuse. Je hais les voitures. Je hais me retrouver au volant d'un de ces agents, sur le siège du passager ou encore allongée sur la banquette arrière comme c'est le cas à l'heure actuelle. Malgré deux années passées, je n'ai toujours pas tiré un trait sur cet accident de la route qui m'a plongé plus d'une semaine dans le coma, qui m'a causé une perte partielle de ma mémoire et qui a failli entraîner la mort de ma meilleure amie, Caroline. Alors oui, j'ai souvent serré les poings lorsque Noah conduisait, je lui ai crié dessus un paquet de fois, mais le traumatisme refuse de s'en aller et aujourd'hui, c'est ma mère qui allait trinquer. « Moins vite, par pitié où j'accouche sur la banquette arrière de ta voiture ! » Et au passage, je continuerai à écraser la main du petit Amoun qui cherche toujours à se débattre, sans grand succès. Le pauvre n'y peut malheureusement rien et n'ose plus prononcer le moindre mot en entendant nos soudains haussements de voix. « Et si je vais moins vite, tu vas de toute façon accoucher dans cette voiture. C'est ce que tu veux ? Non, parce que je suis neurochirurgienne et pas sage-femme, alors serre les cuisses encore cinq minutes. » Ce n'est pas parce que ma mère avait donné naissance à deux enfants qu'elle pourrait m'aider à mettre le mien au monde. Je n'y tenais de toute manière pas. Cinq minutes de hurlements incessants plus tard, nous sommes arrivés à destination et je suis rassurée de voir que Noah avait secoué médecins et infirmiers afin qu'ils se tiennent prêts. Sa main remplace rapidement celle d'Amoun dans la mienne, provoquant une bonne partie de soulagement en lui. Je n'entends même pas ma mère me rassurer une dernière fois, en me disant que tout irait bien, avant que nous ne disparaissions en salle de travail. « Tu sais ? Non, tu ne sais pas ! Je voudrais bien t'y voir ! » Et il m'énerve déjà. Non, chéri, ce n'est pas parce que tu es médecin que tu penses savoir à quel point je souffre actuellement. La panique ne fait que monter en flèche à chaque nouvelle seconde qui défile, notamment lorsque la sage-femme annonce qu'il faut se tenir prêt à pousser. « Si tu t'avises de regarder, je t'envoie mon pied dans la figure. » De toute manière, au vu de la force dont je fais preuve pour serrer la main de mon compagnon dans la mienne, il ne bougera pas de trop. Je n'arrive pas à écouter les conseils de la sage-femme, lesquels rentrent dans une oreille pour ressortir rapidement de l'autre. « Oh Seigneur, Noah, je te déteste ! Tu m'entends ? Je te... » Oui, tu m'entends, mais un hurlement me coupe bien rapidement alors qu'une contraction vient à me surprendre, et l'autre qui râle parce que je ne fais pas ce qu'elle me dit. « Mais je ne fais que ça ! », maugréais-je douloureusement. Et pourtant, non, elle a bel et bien raison. Je me dois d'avouer que pour le moment, je ne fais aucun effort pour expulser ma fille de mon ventre, je refuse presque de lui donner naissance, et pour cause. Ces derniers jours, je m'étais demandée si j'allais avoir la force de la mettre au monde, si j'en étais capable, notamment au vu des dernières mésaventures que j'ai pu rencontrer. J'avais souffert, tout au long de ma vie. La semi-présence de mes parents, les nombreux déménagements, leur histoire qui les avait poussé à se détruire, les peines, les chagrins, le fait d'avoir, en quelque sorte, était abandonné par mes géniteurs. Toutes les souffrances que j'ai dues traverser avant d'arriver dans cette salle d'accouchement, je ne voulais pas que ma fille les connaisse. Je ne voulais pas qu'elle soit confrontée à ce monde sans pitié, préférant même la garder en moi pour que rien ne lui arrive. Mais la douleur devenait de plus en plus insupportable et les larmes déferlaient, je ne pouvais faire selon mes règles au risque de mettre sa vie en danger. Noah m'en voudrait, mais il ne comprendrait pas. Je me daigne enfin à écouter la sage-femme. Pousser, respirer. Comment ça, la tête est là ? Faites attention à ce que vous aller lui faire.
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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyJeu 15 Mai - 0:26

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« Oui, très bien je n'ai rien dit… » prétendis-je pour ne pas l’énerver tout en gardant mon calme. Il en fallait bien un pour calmer l’autre, après tout. Et même si je n’allais bientôt plus sentir ma main ni mes cinq doigts, qu’importe du moment que Kirby pouvait expulser sa souffrance physique. Les contractions reprennent, de plus en plus rapprochées, tandis que je jette un œil à la sage-femme et aux deux assistants infirmiers présents et au médecin qui sont là pour s’assurer du bon déroulement de l’accouchement. « Allez-y soufflez, ouhou pff pff ouhou…Clives, encouragez-la enfin ! » tonna le médecin en rigolant. Un ami et estimé collègue qui ne trouvait rien de plus amusant que de flirter avec les infirmières et taquiner avec de bonnes farces ses confrères. Bref, j’étais ce jour-là au premier rang de ses blagues douteuses. « Tu sais chérie, j’ai déjà vu des femmes à moit…d’accord d’accord, je ne regarde pas, promis. » murmurai-je avec un sourire amusé. Comme m’a un jour dit William, voir sa compagne toute nue et pratiquer un examen gynécologique sont deux choses bien distinctes. Or, effectivement, je ne savais pas non plus si ma réaction serait la même en voyant Kirby dans cette position, bien que je l’ai déjà vu complètement nue. D’autant que je n’étais pas gynécologue. On a beau être médecin dans sa vie professionnelle, on a tous des réactions humaines illogiques et excessives lorsque son tour arrive de n’être que l’homme, l’époux ou le père dans sa vie privée. A ce moment-là, même ses compétences professionnelles ne servent à rien. « Madame, poussez allez…soufflez un bon coup et expirez en poussant très fort… » « Oui, tu me détestes…. » répétai-je pour l’aider à finir sa phrase, interrompue par une nouvelle montée de douleur incontrôlable. S’il était possible d’échanger nos deux places, je l’aurais fait sans hésiter. Non pas que je mourrais d’envie de savoir ce que l’on pouvait éprouver au cours d’un accouchement, mais j’avais en horreur de voir ma petite-amie suer sang et eau alors que je ne pouvais rien faire pour atténuer ses souffrances. Et en plus, il était trop tard pour faire une péridurale. « Calme-toi, Kirby. Regarde-moi, regarde-moi…inspire profondément, encore…encore…et relâche tout…recommence…ça va aller…Le bébé est presque là…encore un petit effort… » « Je vois sa tête… allez-y poussez encore, il va sortir ! Docteur... » s’exclama la sage-femme une dernière fois. Le miracle de la vie. Lorsque l’on entend son enfant crier pour la première fois, on ne peut que ressentir un sentiment inexplicable et inextinguible de paix intérieure. Mon sourire à ce moment-là fut aussi nerveux, euphorique qu’apaisé. Ma main n’avait pas lâché celle de Kirby, malgré la teinte violette qu’elle avait prise entre temps, et je déposai rapidement un long baiser sur ses lèvres. Nous étions désormais les heureux parents d’une adorable petite poupée qui hurlait à pleins poumons, jusqu’à ce que l’infirmière vienne la placer dans les bras de sa mère.

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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyMar 27 Mai - 15:54

you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_n41id4z8Dm1t5c9zbo1_250 you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_mqw3k1zffs1qjs83ko8_250

Trop de monde, trop d'agitation, trop de pressions. Les paroles de ces personnes entrent dans une oreille et finissent par sortir de l'autre. Souffler, inspirer, expirer. C'est bon, ça, je sais faire, alors on va gentiment retomber en pression et se calmer. Ils sont bien marrants, tous ces gens en blouse à croire que l'accouchement est un moment de pur bonheur alors que cela n'est en rien le cas. Mon corps entier doit faire face à la douleur, de la pointe des pieds jusqu'à ma tête. Et ce médecin, là, à imiter... allez savoir quelle espèce animalière, il m'énerve. « Si vous continuez à ouvrir votre clapet, je vous promets que je vous égorge avec un scalpel dés que j'aurais expulsé ce bébé ! » T'as compris, maintenant, tête d'ampoule ? Désolée, Noah, mais qu'il soit ton collègue ou non ne changera absolument rien à la donne. Celui-là, il est catalogué et inscrit dans ma liste rouge. Dîtes-moi que ce cauchemar va bientôt se terminer, que je vais me réveiller chez moi et que tout ceci sera derrière moi. Les larmes, la sueur, tout fini par se mélanger au bout du compte et je suis à deux doigts de hurler à l'encontre de ma mère, qui attend derrière la porte, afin de l'avoir à mes côtés. Parmi tous ces incompétents m'entourant, elle est bien la seule à savoir comment gérer telle situation et j'avoue que son aide me serait bien précieuse à l'heure actuelle. Cependant, c'est la voix de Noah qui me ramène un tantinet à la raison. Me calmer est la dernière chose que je parviens à faire, ne cessant de paniquer de seconde en seconde. La peur, la souffrance, la colère, tant de sentiments venant à se mélanger en moi que je ne suis plus qu'une bombe à retardement prête à exploser à tout instant. Malgré tout, j'essaie de me focaliser sur ses propos. Difficile malgré tout, avec tous ces infirmiers autour et l'autre qui rigole à moitié, non mais je rêve ! « Ça va aller, tu te fous de moi ou quoi ? Et j'vais t'en donner un petit eff... » Ça, c'était le signal qu'il était grand temps que je ferme mon clapet une bonne fois pour toute, une nouvelle vague de douleur venant à s'emparer de mon être tout entier. « Vous ne pouvez pas essayer de la faire taire ? » Alors lui... Lui, je vais lui arracher chaque dent, une par une, avec une énorme tenaille. « Je vous jure, Docteur, qu'avant ma sortie de l'hôpital, j'aurais votre peau. » Le pauvre ne sait pas ce qui l'attend. Depuis combien de temps suis-je là exactement ? Vingt minutes ? Une demi-journée ? J'ai la grande impression que cet accouchement dur depuis des heures, et l'autre qui m'incite encore à pousser. « MAIS JE NE FAIS QUE CA ! » T'as pas encore remarqué depuis le temps ? C'est un dernier gémissement de douleur qui finit par s'échapper d'entre mes lèvres après un dernier effort colossal, et soudain, plus rien. La douleur s'en est allé en un claquement de doigts. Des cris. Des hurlements, même, encore plus perçants que ceux que j'ai pu pousser jusqu'à présent. Ma tête est retombée en arrière et je ne prends guère le temps d'apprécier les douces lèvres de mon compagnon sur les miennes, mon esprit étant bien trop absorbé à vouloir tenir ma fille. Quelques secondes plus tard et la voilà dans mes bras. Soudainement, le temps s'arrête, le monde se met en mode silencieux et il n'y a personne d'autre hormis ma petite princesse et moi. Instinctivement, mes mains se posent délicatement sur elle. Fragile et vulnérable, je me sens dans le besoin de protéger ce petit être des griffes des insupportables médecins. « Bas les pattes, c'est mon bébé ! » Et voilà que la sage-femme vient déjà mettre son grain de sel dans cette histoire en s'emparant de ma fille. À bout de force, je n'arrive même pas à rappliquer. « Noah, dis-lui quelque chose ! », lançais-je à bout de souffle. Ou explique à ta chère et tendre que la petite doit être emmenée afin qu'on lui fasse une beauté, au choix.
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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyVen 13 Juin - 23:46

you will never see the end of the road while you're traveling with me.

Dissimulant ma fierté de la voir se dresser contre un collègue plus intéressé par son humour que par ce qu’il était censé faire dans cette salle, à savoir l’aider à mettre au monde notre fille, je fais mine d’acquiescer à chaque hurlement, chaque montée de colère en puissance que Kirby envoie régulièrement dans ma direction. Seule ma main tient la sienne, et mon souffle se joint au sien pour l’aider dans cette dure épreuve, à défaut d’un cœur qui ne va pas tarder à rendre l’âme. Ca y est, cette nouvelle vague est bien la dernière. Pour avoir déjà assisté et participé à des accouchements, je repère parfaitement aujourd’hui les signes annonciateurs de la fin. Mon regard se porte une dernière fois sur mon collègue, amusé par la réplique bien sentie de la jeune femme – débrouille-toi avec elle, c’est toi qui l’as cherché mon vieux ! – avant que son cri de douleur ne soit recouvert par des cris plus poussés et aigus, là-bas, dans les bras de l’infirmière. Ca y est, nous sommes enfin parents. Mon sourire n’a plus aucune raison de rester dans l’ombre, et je ne dois qu’à une chaise sans doute laissée là pour le pauvre bougre que je suis par une infirmière bienveillante, d’avoir empêché que je ne m’écroule de bonheur. Les jambes en coton mais le cœur immensément heureux, j’observe ce petit bout que la jeune femme essuie avec délicatesse, enroule dans une serviette propre, avant de la tendre à Kirby qui le lui a pratiquement arraché des mains sitôt qu’elle fut suffisamment proche. A peine quelques secondes, et elle tente de le lui reprendre. Nul doute que Kirby sera une mère poule parfaitement entraîné à sortir les crocs si on touche à un cheveu de son engeance. « Ne t’inquiète pas, chérie. Ils vont juste lui donner un bain, je les ai à l’œil. »  dis-je pour la rassurer en faisant un clin d’œil complice à la sage-femme. « Repose-toi, tu l’as bien mérité. Je te fais la promesse que dès ton réveil, notre fille t’attendra dans ta chambre d’hôpital. »  murmurai-je en déposant un baiser sur son front.



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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyMar 17 Juin - 19:48

you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_n41id4z8Dm1t5c9zbo1_250 you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_mqw3k1zffs1qjs83ko8_250

« Ne me fais pas attendre trop longtemps, par pitié. » Finalement, je n'étais pas en état de résister plus longtemps, que cela me plaise ou non, j'allais devoir laisser ma fille entre les mains de la sage-femme, et allez savoir pendant combien de temps. Quelques minutes plus tard, et je venais à être transférée dans une toute autre chambre. En sortant de la salle d'accouchement, ma mère s'était précipitée sur moi afin de me féliciter, bien qu'elle n'ait encore pu voir sa petite-fille. Ainsi donc, elle se décida à rester dans le couloir, en attendant que Noah ne vienne à apparaître avec notre petite merveille entre ses bras. Amoun n'avait rien dit, quant à lui, mais il avait semblé être un tantinet inquiet. Rien d'étonnant, au vu de l'état secondaire dans lequel j'avais quitté la maison. Sa mère avait souffert pendant tout le trajet jusqu'à l'hôpital et lui avait quelque peu écrabouillé les doigts sans le vouloir, le pauvre ne pouvait comprendre ce qui se passait vraiment. Enfin seule, dans le calme le plus total, je me suis laissée aller et ai enfin fermé les yeux. Non, je ne me suis pas endormie, je me suis contentée de somnoler. Impossible de concrètement trouver le sommeil au vu de la seule hâte que j'avais, pouvoir à nouveau tenir ma fille dans mes bras et pouvoir partager un plus long moment avec cette dernière. L'avoir eu à peine quelques secondes contre moi pour qu'on vienne finalement à me l'arracher avait été une épreuve des plus déchirantes, plus encore que celle qu'avait été sa mise au monde, bien que la douleur n'était en rien comparable. Je suis ainsi restée assoupie pendant une vingtaine de minutes environ, avant d'ouvrir un premier œil sous la lumière aveuglante qui se projetait dans la pièce. Assis à côté du lit, ma mère, sur les genoux de laquelle se trouvait un Amoun que le sommeil avait fini par emporter. Et juste à côté se tenait Noah, également installé sur une chaise, le regard rivé sur celle qu'il tenait dans ses bras. Notre fille. « Tu sais, si elle est un peu trop encombrante, tu peux me la donner... Et même si elle ne l'est pas. », affirmais-je en ouvrant le deuxième œil avec un peu plus de mal. Autrement dit, donne à Bibi où je vais te coller la tête la première contre le sol. Comment ça, pas de violence à l'hôpital ? Bah si, justement, les urgences sont un peu plus loin, il n'y a donc pas plus proche. Je finis par me redresser dans mon lit afin de me retrouver en position assise, les bras grands tendus et les yeux brillants à souhait. Le Chat Potté, à côté, c'est un matou qui fait juste les gros yeux. « Et vous avez fini par choisir un prénom à cette adorable poupée ? » Oui, aux dernières nouvelles, nous ne nous étions pas clairement décidés sur ce détail et ma mère le savait parfaitement. Possible de l'appeler Choupinette ? Ou Choupette ? Non ? Mais elle est tellement mignonne... « Noah ? » Réponds à la question et laisse-moi porter notre petite princesse, sans quoi, je ne réponds plus de rien !
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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptyMer 18 Juin - 23:24

you will never see the end of the road while you're traveling with me.

« Non, promis. » la rassurai-je en l’embrassant. Vingt minutes avaient suffi à ce qu’elle prenne un peu de repos. Vingt minutes durant lesquelles je m’étais empressé d’annoncer la nouvelle à ma famille, et tout particulièrement à Amoun. Il n’avait que six ans, et à cet âge, l’on voit souvent le second enfant comme un rival. Or, je n’avais pas envie que le petit se sente rejeté, plus encore en raison de son adoption qui avait eu lieu cette année même. C’est ainsi que je l’ai pris dans mes bras, lui ai expliqué le rôle qu’il tiendrait, celui d’un grand frère protecteur vis-à-vis de sa petite sœur, le modèle qu’elle verrait un jour en lui, en utilisant mes mots, avec douceur et patience pour que l’enfant ne soit pas gagné par la peur. Après quoi, je l’avais laissé entre de bonnes mains, soit celles de Dana, pendant que je prenais délicatement ma fille contre mon torse. Elle était petite, fragile, mais vivante et en bonne santé. C’était tout ce qu’un parent réclame. Un peu agitée peut-être car elle avait gardé les yeux ouverts depuis qu’elle était née et m’avait observé avec fascination et curiosité pendant que je souriais de toutes mes dents devant ce petit être sans défense. Revenu à la chambre, j’attendais que Kirby se réveille, ma fille dans mes bras, à embrasser doucement son front, à humer son odeur si particulière de bébé ou à rire lorsque sa main captura mon doigt sans jamais plus le lâcher. Elle avait les yeux bleus, comme Kirby l’avait désiré. Mes yeux, mais son regard. Blonde comme sa mère et moi. « Tu es réveillée. Elle n’est pas … » Oh, je vois. Mon sourire fait place à l’amusement et à la tendresse alors que je me lève de mon siège pour aller déposer délicatement notre fille dans les bras de sa mère. « Elle est parfaite. » murmurai-je en m’installant sur le lit, à ses côtés. Lorsque sa mère nous demande le prénom que nous avions choisi pour l’enfant, mon regard se porte sur ma compagne. « Oui, nous en avions discuté… » Je lui souris, et ma main caresse avec douceur le haut de la main de ma fille. « Grace ? » C’était l’un des prénoms qu’elle m’avait proposé la dernière fois que nous en avions parlé. Et après mûre réflexion, je trouve qu’il lui correspond tout à fait. Du latin « gracia », signifiant « grâce », « bienfait », ou ode à la beauté féminine.

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MessageSujet: Re: you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. EmptySam 21 Juin - 12:01

you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_n41id4z8Dm1t5c9zbo1_250 you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby. Tumblr_mqw3k1zffs1qjs83ko8_250

C'est un regard sombre que j'adresse furtivement à Noah. Chéri, ne discute pas plus longtemps avec maman Kirby, parce que tu ne sais pas de quoi cette femme est capable. Quoi que si, mais l'épisode quant à ma bagarre avec cette... femme habillée telle une prostituée quelques mois plus tôt, n'était rien comparé à ce que je pouvais maintenant que notre fille était née. Cela faisait des semaines, depuis le jour de l'agression de mon père, plus précisément, que je m'étais promise qu'il n'arriverait jamais rien de mal à ma fille. Je refusais qu'elle connaisse à son tour tout ce que moi, j'avais pu connaître. Je sais que Noah avait grandi parmi des êtres qui l'avaient toujours soutenu et aimé, ce qui n'était en rien mon cas. Ma mère avait souvent été absente de par son travail, elle n'avait été principalement qu'une voix à l'autre bout du téléphone, tandis que mon père ne s'était jamais daigné à s'occuper de moi jusqu'à un certain âge. La nourrice avait été celle qui s'était occupée principalement de moi et j'en avais longuement souffert. Ainsi, je ne ferais jamais les mêmes erreurs que mes propres parents, ma fille serait une priorité. C'est avec des yeux pétillants, et des larmes menaçant de s'écouler, que je pris finalement la petite contre moi, l'observant avec la plus grande attention. Un sourire illumina immédiatement mon visage, Noah avait raison, elle était parfaite. Plus encore que je n'aurais pu l'imaginer. Une petite princesse blonde, aux yeux d'un bleu intense comme je l'avais rêvé. Mon regard se perdit immédiatement dans le sien, berçant dans cet océan clair, qui pourtant, laissait présager un sacré caractère. L'œil furtif, elle allait devenir une peste en puissance, à coup sûr. Imaginez un peu l'éducation qu'elle allait avoir, entre le caractère calme de Noah et celui plus trempé qu'était le mien. Le bout de mon index vient à chatouiller la paume de sa minuscule main avec une tendresse inégalable. Nos sourires se rencontrent pour la première fois alors que sa main se resserre délicatement autour de mon doigt. « Oui, Grace, c'est un prénom qui lui convient à la perfection. » Non, surtout, il ne faut pas pleurer. Mais bon sang, qu'elle était d'une beauté incroyable, et pourtant, ce que j'ai mal à la voir dans mes bras. Mal de devoir la partager avec le monde extérieur, c'est la raison pour laquelle j'ai levé un œil plus que mauvais sur Noah le temps de deux courtes secondes en voyant sa main caressait doucement celle de notre fille. Je regrettais déjà cette période où je ne l'avais rien que pour moi, camouflée dans mon ventre, étant la seule à pouvoir vraiment la ressentir. J'ai adoré ces mois à pouvoir sentir ses coups contre mon ventre dés lors que je portais ma main sur ce dernier, à la savoir en quelque sorte en sécurité, à ne l'avoir rien que pour moi. Une larme finit par se perdre sur mon visage, mais je l'essuie en un rien de temps en un revers de main avant de poser un baiser sur le front de notre fille. « C'est une petite merveille... » Le sourire, certes un tantinet crispé, sur les lèvres, je lève mes yeux vers Noah pour les poser finalement sur ma mère... et sur Amoun, toujours assoupi. Et soudain, je réalise. Il n'y avait pas que Grace et Noah dans ma vie, il y avait également ce petit garçon que j'avais toujours considéré comme mon propre fils. Grace n'était pas la seule sur qui je devais veiller, loin de là, et j'avais peur. Peur d'échouer dans un rôle qui finalement, ne me correspondait peut-être pas. « Il t'a dit quelque chose ? », demandais-je à Noah, le regard ampli d'inquiétude. Je n'avais pu le voir, ni même lui parler depuis notre arrivée quelques heures plus tôt, autant dire que j'avais de quoi être inquiète quant à une possible réaction négative.
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