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It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby.

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MessageSujet: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMar 21 Mai - 18:07


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Comment gâcher sa vie en trois leçons. Petit un, coucher avec le père de son meilleur ami. Petit deux, coucher avec le meilleur ami du père de son meilleur ami. Petit trois, être pris en flagrant délit et apprendre que ces trois personnes ont des liens plus ou moins étroits. Je vivais un véritable enfer ces derniers temps, je ne pouvais le cacher, tout partait littéralement à la dérive. Tout avait commencé au moment où les Anglais sont arrivés à Berkeley, la rencontre avec mon correspondant s'étant plus que mal passée, les choses ne s'étaient guère améliorées entre nous, mais cela n'avait rien d'étonnant lorsque l'on savait que ce dernier était un véritable menteur. Ce dernier me l'avait payé très cher et encore aujourd'hui, je faisais de sa vie un enfer, être susceptible était l'un de mes plus grands défauts. Puis il y avait Clapton qui me causait pas mal de problèmes, rien de bien méchant, les choses étaient tout simplement compliquées entre nous et j'avais ces derniers temps beaucoup de mal à m'y retrouver, ne sachant plus vraiment ce que je ressentais à l'égard du jeune homme. Sans parler de Tacha, laquelle avait subitement fait son apparition dans ma vie et que je détestais depuis que mon regard avait croisé le sien pour la première fois. Je ne crois pas qu'un jour, nous arriverons à nous entendre et ce même si Benedikt l'aimait, car à mes yeux, elle resterait toujours celle qui avait failli tuer mon meilleur ami. Mais depuis quelque temps, ces problèmes semblaient avoir disparu, laissant place à une tout autre complication. Noah. Ma relation secrète avec ce dernier m'avait rapidement rattrapé au Spring Break dès lors que Joe m'avait surprise en train de sortir de la chambre du médecin. Si j'avais su que mon ex-amant était en excellent terme avec mon actuel amant, jamais je ne serais venue dans ce chalet au cours de cette nuit, jamais personne n'aurait su que le banal lien de professeur-étudiante entre Noah et moi avait autant évolué et jamais je n'aurais eu à courir après Noah alors que je lui avais révélé que j'avais eu une rapide aventure avec son meilleur ami. Honteuse, voilà comment je me sentais ces derniers temps et je ne pensais pas être capable de me débarrasser d'un tel sentiment de si tôt. Traversant donc d'un pas des plus lents un couloir de l'université, je m'apprêtais à me rendre à mon prochain cours après avoir récupéré dans mon casier un livre qui me manquait et c'est là que je le vis, venant tout juste de tourner à l'angle d'un autre couloir, s'avançant alors dans ma direction, un café à la main. Je détournais en deux temps, trois mouvements, ma tête afin que ce dernier ne puisse m'apercevoir. Mais qu'étais-je donc en train de faire ? Ce n'était pas moi qui le fuyais, mais plutôt lui, hors de question que je me cache ! Si je voulais agir, c'était maintenant ou jamais étant donné qu'il n'avait pas l'air de m'avoir aperçu parmi les quelques étudiants qui se trouvaient entre nous. Poussant un soupir, je tournais rapidement les talons, faisant alors semblant de trébucher sur lui tout en renversant son café à ses pieds. « Oh mon dieu, je suis désolée ! J'en ai mis pleins vos chaussures, c'est pas possible ce que je peux être maladroite ! » Pour une future chirurgienne, c'était loin d'être le bon plan, mais peu importait, nul ne savait que cela était faux. J'adressais donc un rapide coup d'oeil à Noah, attrapant son bras pour finalement l'attirer dans la salle de classe vide qui se trouvait à deux pas derrière lui. Tant bien que mal, je le repoussais de devant la porte, verrouillant cette dernière afin d'être à l'abri des regards indiscrets et je croisais les bras contre ma poitrine, mon regard ne pouvant le lâcher ne serait-ce qu'une seule seconde. « Je ne t'ai pas trop manqué j'espère ? »
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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMar 21 Mai - 21:03




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


Rien de tel qu’une bonne tasse de thé de bon matin pour être de bonne humeur. Du thé, j’ai dit. Alors pourquoi m’a-t-on servi du café ? Sans doute parce qu’entre deux étudiants à servir, ces dames de la cafétéria ne savaient plus où donner de la tête et finissaient par se tromper, irrémédiablement. Or, j’ai horreur du café. D’une, parce que ce liquide noir donne un mauvais goût assorti d’une mauvaise haleine une fois consommé, sans compter que vos dents ne sont plus aussi blanches que lorsque vous les passez au dentifrice, mais surtout, parce que je suis britannique, nom de dieu ! Et tous les Anglais ne boivent jamais de café. Toujours a cup of tea ! Hélas, ce matin-là, j’étais reparti la tête baissée, les sourcils froncés, avec ma tasse de café dans une main, un dossier que je devais remettre à l’administration dans l’autre. J’espérais croiser un professeur dans l’un des nombreux couloirs de l’université pour lui offrir généralement le précieux liquide, les étudiants n’osant sûrement pas me laisser les approcher – moi, médecin – sans croire qu’un somnifère s’y cachait, mais je n’en trouva aucun. Et pour cause, puisque ma tasse venait de se renverser à mes pieds. Je devais rêver, parce que mis à part la chaleur de la boisson sur mes chaussures, je n’avais rien senti. Ni la pression du bras de Kirby contre le mien, ni les rires et les chuchotements des autres étudiants autour. J’étais ailleurs. Sauf que je fus bien vite ramené à la réalité, lorsque la jeune femme me traîna de force jusqu’à une salle de cours. Et de bloquer la porte d’entrée à l’aide d’une chaise pour m’éviter toute échappatoire. Il faut dire que depuis notre séjour au ski, j’avais la fâcheuse tendance à l’éviter. Et pour cause : elle avait été l’une des nombreuses maîtresses de mon frère de cœur, et professeur de littérature à Berkeley. Deux raisons qui m’ont poussé à la voir très différemment depuis lors. « Je ne t'ai pas trop manqué j'espère ? » Pardon, c’est censé me faire rire ? pensai-je intérieurement en croisant à mon tour mes bras sur mon torse. Je n’avais pas envie de discuter. Encore moins avec elle. Même si je savais que mon attitude était loin d’être mâture pour un homme de mon âge. Je n’y peux rien. J’ai besoin de temps pour m’adapter à certaines situations. « Ce n’est pas très malin. Déjà, parce que si un professeur a cours dans cette salle, il ne comprendra pas ce pourquoi elle est fermée, alors même que toutes les salles sont censées être ouvertes lorsqu’un cours doit avoir lieu, ensuite, parce que ce n’est pas avec une chaise ou ce regard, que tu vas me retenir ici si je n’en ai pas envie. » répliquai-je à l’adresse de la jeune femme. « Je croyais avoir été clair, la fois dernière. Je n’ai pas envie d’en parler. » Enfin, si, à dire vrai, je mourrais d’envie de lui dire ce que j’avais sur le cœur, mais, comme tout gentleman anglais, la politesse exigeait que je me retienne. Oui, les britanniques sont si compliqués…

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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMer 22 Mai - 10:35


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Susceptible et rancunière, les deux plus gros défauts qui vinrent à me pousser à poser une question des plus ironiques au médecin. C'était toujours de cette manière que je réagissais lorsque quelque chose ne me plaisait pas ou lorsque les choses ne venaient pas à se dérouler comme je l'aurais espéré. C'était à vrai dire le cas avec Noah, son silence de marbre depuis plusieurs jours me mettant quelque peu hors de moi, impossible de cacher le fait que je lui en voulais terriblement alors que j'aurais espéré pouvoir lui apporter plus d'explications à propos de cette histoire que je m'étais sentie obligée de lui raconter. Pourquoi l'avais-je fait déjà ? Parce que c'était bien trop dur à gérer comme situation, parce que devoir déjà mentir à Benedikt était une épreuve en soit et que je refusais tout simplement de cacher quoi que ce soit à Noah qui aurait sans aucun doute était mis au courant dans les plus brefs délais. J'avais préféré que cela sorte de ma propre bouche plutôt que de celle de Joe, mais apparemment, j'avais eu tord de penser de la sorte étant donné que les choses s'étaient plus que mal déroulées entre nous. Je n'en avais que faire de son discours sur un potentiel professeur qui aurait un cours dans cette salle, je n'osais pas même imaginer si cela devait être le cas, la surprise qu'il aurait à voir cette porte verrouillée et de découvrir que Noah s'y cachait en ma compagnie à l'intérieur. Malgré tout, je l'écoutais d'une fine oreille, ne pouvant pas m'empêcher de croire qu'il dérivera très bientôt sur un autre sujet. C'est d'ailleurs ce qu'il fit, le temps de courtes secondes, de quoi me faire pousser un long soupir. J'espérais qu'il vienne à me parler un peu plus, mais il était loin de le vouloir, alors quoi ? Allait-il continué à m'ignorer jusqu'à la fin de ses jours ? Pour ma part, je ne pouvais imaginer cette situation durait plus longtemps, je ne pouvais pas venir travailler à l'hôpital à ses côtés en sachant qu'il ne me parlerait rien de plus que du travail que nous avions. J'avais pris goût à être plus qu'une étudiante à ses yeux et je refusais de revenir à la case départ. « Ce n'est pas bien grave, il ira se trouver une autre salle parce qu'il est hors de question que je quitte cette pièce sans que l'on ait pu discuter un minimum. », lançais-je à son égard sans que mes yeux ne puissent quitter les siens. C'était presque si je refusais de battre des paupières de peur qu'il ne vienne à disparaître en un battement de cils. Je savais pertinemment que c'était du grand n'importe quoi, mais je ne pouvais m'empêcher de réagir de la sorte, à croire que j'étais devenue complètement paranoïaque depuis qu'il avait cessé de me parler. Mais depuis que ma main s'était posée sur son bras dans le couloir un instant plus tôt, j'avais cette peur de le voir une fois de plus me filer entre les doigts qui grandissait en moi et je n'arrivais guère à la chasser de mon être. Finalement, je repris la parole une seconde plus tard. « J'aimerais que l'on puisse en parler. Ça devient ingérable pour moi comme situation, ne pas te voir, ne pas te parler, je déteste que tu me tournes le dos dés que tu m'aperçois. Alors, maintenant que tu es là, il est hors de question que je te laisse partir tant que l'on n'aura pas parlé. » À cet instant, j'étais prête à n'importe quoi pour le retenir ici, prête à utiliser toute ma force pour l'empêcher de partir, prête à le frapper pour lui faire cracher le morceau.
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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMer 22 Mai - 13:21




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


Evidemment. J’aurai dû me douter qu’elle formulait ce genre de réponse. Qu’à cela ne tienne, je n’ouvrirai pas la bouche. « J'aimerais que l'on puisse en parler. Ça devient ingérable pour moi comme situation, ne pas te voir, ne pas te parler, je déteste que tu me tournes le dos dés que tu m'aperçois. Alors, maintenant que tu es là, il est hors de question que je te laisse partir tant que l'on n'aura pas parlé. » Je vais même m’asseoir sur cette chaise, derrière ce bureau, et attendre que les heures passent. Elle finira bien par se lasser. Faisant mine de ne pas l’avoir entendu – de ne pas l’avoir écouté serait plus juste – je fais plusieurs fois mine d’admirer mes ongles, le paysage à la fenêtre, ou le vol d’une mouche, sans jamais croiser son regard. Au bout de quelques minutes d’un silence pesant, je finis par pousser un long soupir. Je suis vraiment ridicule. Puéril garnement qui boude parce qu’on lui a volé sa poupée. Voilà l’image qui m’avait traversée l’esprit à ce moment-là. Sauf que si j’y songeais en y faisant plus attention, celle-ci me rendait d’humeur encore plus exécrable. Pourquoi ? Parce que la jeune femme, quoique très charmante, n’était pas une poupée. Pas la mienne en tous cas. Parce que je n’avais aucun droit, ni de me comporter comme un ours mal léché, ne de juger ses actes comme un père envers sa fille. Et enfin, parce que ma jalousie n’avait pas raison d’être. Etait-ce de la jalousie ? Oui, peut-être. Je n’en sais rien au fond. Et c’est sans doute le plus difficile : l’incertitude. Pourquoi est-ce que je réagis comme si la jeune femme avait une quelconque importance à mes yeux ? Sans doute parce qu’elle en avait. Elle n’était qu’une étudiante parmi tant d’autres, mais elle était devenue ma maîtresse plus d’une fois. Parce qu’on ne faisait pas que coucher ensembles, on discutait, on riait, on se plaisait, d’une certaine façon. Enfin, parce qu’après Sydney, je n’aurai pas cru être à nouveau déçu par une femme. Ce qui me fait dire que je suis trop sentimental. Je le sais déjà. Ma mère, mon père, et tous mes proches ne cessent de me le répéter. Je n’y peux rien, je suis fait comme ça. « Très bien, tu veux parler. Permets-moi de commencer. » Ce n’est pas très courtois de ma part, mais tant qu’on y est, on arrivera à rien si je ne lui dis pas d’abord ce que j’ai sur le cœur. « Je t’en veux, oui, je l’admets. Je t’en veux parce que je ne pensais pas que tu étais ce genre de femmes. » Je ne suis pas assez précis ? « ..à…coucher avec ses professeurs… Oh, je sais déjà ce que tu vas me répondre. Que tu as couché avec moi alors que je suis médecin et ton supérieur. Je ne te fais pas une crise de jalousie, Kirby. J’essaie juste de comprendre. Je pensais que tous les deux, nous partagions quelque chose. Je me rends compte au final, que ce n’était qu’une illusion parmi tant d’autres. Que ce soit ou un autre, cela n’aurait fait aucune différence à tes yeux. » Je me lève de mon siège et m’approche. Elle voulait qu’on ait une conversation entre adultes. On est en plein dedans. « Je sais que je n’ai pas à te juger, d’ailleurs, je ne te fais aucun reproche. Ainsi va la vie comme on dit. Je n’ai pas à décider pour toi de ce qui est bien ou mal, de ce que tu dois ou ne dois pas faire. J’ai moi-même commis une terrible erreur en ouvrant mon lit à l’une des mes étudiantes. » Deux, si l’on comptait Sydney. Finalement, c’était cela que je me reprochais. D’avoir fait la même erreur deux fois de suite. « Cela ne se reproduira plus. » murmurai-je pour moi-même.

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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMer 22 Mai - 17:35


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Il fallait bien avouer que la tentation était grande, cette envie que j'avais d'un seul coup de m'emparer d'une chaise et de venir assommer le médecin à l'aide de cette dernière. Jamais encore, je ne l'avais vu adopter une telle attitude, celle d'un gamin égocentrique à qui sa mère venait de refuser d'acheter un jouet ou sachet de bonbons. Le voir jouer l'indifférent était plus que pénible pour ma part, rester silencieuse jusqu'à ce qu'il ne vienne à abandonner et j'avais pour la première fois peur de craquer avant lui, que ce soit en pleurant ou en lui collant ma main en pleine figure. L'attente se faisait longue, mais je continuais à espérer qu'il allait enfin se lever et arrêter de jouer à l'indifférent. Contrairement à Noah, je n'avais toujours pas bougé ne serait-ce que d'un millimètre, toujours figée devant la porte de la salle, les bras croisés contre ma poitrine afin de l'empêcher de quitter la pièce. Intérieurement, je hurlais. Je hurlais à son égard, lui disant enfin de se comporter comme un adulte, d'arrêter de faire l'indifférent, car je savais qu'il ne l'était pas, pas après toutes les choses que nous avions vécues en quelques semaines seulement. Il ne pouvait pas faire comme si cela ne l'affectait pas alors qu'il ne se daignait même plus à m'adresser la parole. Finalement, je fus surprise lorsque le son de sa voix arriva jusqu'à mes oreilles, me laissant presque bouche-bée. J'écoutais attentivement chacune de ses paroles afin de n'en manquer la moindre miette, enfin, je pouvais savoir ce qu'il était en train de me reprocher. C'est alors que je pris conscience de l'effroyable personne que j'étais devenue suite à mon accident, de cette personnalité mesquine que je m'étais crée. Ce genre de femmes. Il n'était pas très loin de la vérité sauf que les professeurs étaient loin d'être mes cibles favorites. L'un m'avait menti sur son identité, le second m'avait fait pas mal d'effets et j'avais vu un ami plus qu'un supérieur dans le dernier. Chaque mot qu'il venait à prononcer me faisait l'effet d'une lame qui venait à se glisser dans ma chaire, se frayant un chemin entre les os jusqu'à transpercer mon coeur d'un seul coup. Ce dernier s'emballa un peu plus alors que le médecin venait enfin de se redresser de son siège alors qu'il faisait une pause dans ses propos tout en s'approchant de moi. Je n'avais toujours dit ne serrait-ce qu'un traître mot, je préférais tout d'abord l'écouter, savoir à quel point il me détestait à présent. « J'ai moi-même commis une terrible erreur en ouvrant mon lit à l'une des mes étudiantes. » Ces derniers mots furent de trop et je dus prendre sur moi-même afin de ne pas craquer devant Noah. Je me sentais totalement anéantie. « Tu ne me fais aucun reproche ? T'es pas sérieux là ? Non mais c'est vrai, tu m'en veux pour quelque chose que j'ai fait par le passé, quelque chose que j'ai fait bien avant que toi et moi ne commencions à avoir ce genre de relations et tu ne me fais aucun reproche ? » Ma voix était faiblarde, quelque peu tremblante, je n'arrivais pas à encaisser tout ce qu'il venait de me dire, toutes ses paroles plus que blessantes. « Et je suis loin d'être ce genre de femmes, celles à coucher avec leur professeur comme tu dis si bien. Ce qui s'est passé entre Joe et moi n'était qu'une simple erreur que j'aurais aimé réparer juste après alors qu'avec toi... Tout est différent. » Après lui avoir accordé un dernier regard, je baissais la tête. J'aurais voulu me terrer dans un trou de souris à cet instant. « Parce que ce qu'il s'est passé entre toi et moi était loin d'être une erreur et ce n'est sans doute pas parce que tu es mon supérieur que j'ai agi de la sorte, j'ai un minimum d'estime de moi contrairement à ce que toi ou les autres pouvez penser. Et je tiens à te préciser que tu as tort... Il y a une sacrée différence... Parce que ce que je ressens pour toi, je ne l'ai encore jamais ressenti pour qui que ce soit d'autre. » Et qu'avais-je ressenti ? Je n'avais toujours pas mis de mots dessus et ce n'est pas maintenant que je trouverais, pas alors que j'étais à deux doigts de pleurer devant lui.
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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMer 22 Mai - 19:34




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


D’ordinaire, je ne me comportais pas comme ce garnement impoli qui lui tournait le dos à chaque fois qu’elle se mettait au travers de son chemin. D’ordinaire, je prenais et résolvais mes problèmes, qu’importe la solution à adopter. Ne serait-ce que parce que notre relation était bien plus que celle entretenue entre un supérieur et son élève, je ne pouvais plus adopter cette attitude envers Kirby. Le pourrais-je seulement, d’ailleurs, moi qui ai tendance à tout prendre sur moi, même les problèmes des autres ? Je n’avais pas choisi cette voie pour rien. L’altruisme faisait partie intégrante de ma nature. Et adopter un comportement aussi grossier n’en faisait vraiment pas partie.

Une fois ma tirade terminée, je savais à quoi je m’exposais. Tout ce temps passé à l’observer m’avait permis de comprendre ce à quoi j’allais devoir faire face. Sa colère, passe encore. Je l’aurai assumé. Mais pas cette lueur de tristesse, la déception, ou l’impression dans son regard, de l’avoir trahi par mes paroles. Je n’aimais pas faire souffrir, quel que soit le contexte, la personne, ou la raison pour laquelle la souffrance existait. Alors lorsque cette dernière m’était exposée, lorsque j’en étais le principal responsable, le sentiment de culpabilité m’envahissait jusqu’à ce que j’étouffe sous son poids. « Il ne s’agit pas de Joe. » soupirai-je en l’interrompant brièvement. Un autre professeur, un autre élève n’y aurait rien changé non plus. « Et je suis loin d'être ce genre de femmes, celles à coucher avec leur professeur comme tu dis si bien. Ce qui s'est passé entre Joe et moi n'était qu'une simple erreur que j'aurais aimé réparer juste après alors qu'avec toi... Tout est différent. » Sa voix. Je la sentais défaillir, petit à petit. Et pendant qu’elle tremblotait, je ravalai ma fierté, préférant lui faire croire que je ne changerai pas d’avis. Que ma décision était prise. « Parce que ce qu'il s'est passé entre toi et moi était loin d'être une erreur et ce n'est sans doute pas parce que tu es mon supérieur que j'ai agi de la sorte, j'ai un minimum d'estime de moi contrairement à ce que toi ou les autres pouvez penser. » Elle avait mal interprété mes mots. Je ne pouvais lui en vouloir, j’avais été si vindicatif. « Je me suis mal fait comprendre, pardon. Je ne t’ai jamais considéré comme une fille ‘facile’, Kirby. De celles qui couchent avec n’importe qui, n’importe quand… » Mais elle poursuivit, sans me laisser le temps de lui expliquer ce que j’avais en tête. « … Et je tiens à te préciser que tu as tort... Il y a une sacrée différence... Parce que ce que je ressens pour toi, je ne l'ai encore jamais ressenti pour qui que ce soit d'autre. » D’abord surpris, j’en vins même à rougir devant pareil compliment. Des rougeurs que je parvenais aujourd’hui à maîtriser, bien mieux que par le passé. « Ne dis pas ça. Tu te trompes. » Comment je le sais ? Comment puis-je savoir mieux qu’elle ce qu’elle pouvait bien ressentir ? Parce que cela m’était déjà arrivé. Parce que j’étais l’expérience, et elle la jeunesse. Parce que cette phrase qu’elle venait tout juste de prononcer me terrifiait dans ce qu’elle impliquait. « Kirby, tu es jeune. Tu es belle. Tu n’as jamais eu besoin de moi. Moi, oui. C’est comme ça que tout a commencé, ne l’oublie pas. J’étais … mal en point après avoir découvert que mon frère était en Californie, j’avais bu et tu m’as aidé. Crois-tu vraiment que tu aurais posé les yeux sur moi, autrement que comme ton supérieur, si je n’avais pas été cet homme complètement perdu, ce soir-là ? Crois-moi, ce que tu ressens… c’est… » Je ne savais comment le formuler sans la blesser davantage. « …un rêve d’adolescente. » Un beau rêve… Même si elle n’avait mis aucun mot précis sur ses sentiments, maintenant que j’y pense. « Mais je regrette. Je suis désolé, tout est de ma faute. C’était à moi de te protéger, de… prendre mes distances. Tu es jeune, tu n’as pas mon expérience. Il était de mon devoir, à moi seule, de te repousser la première nuit que nous avons passé ensembles. Je n’ai pas su. » Mensonge. Je baisse les yeux, et m’avance encore, me tenant à quelques centimètres de son visage. « …Je ne le voulais pas. Mais j’aurai dû. Parce que si je l’avais fait, nous ne serions pas tous les deux dans cette situation aujourd’hui. Tu aurais continué ta vie, et moi la mienne. Nous n’aurions été que des …amis, des collègues un jour peut-être… mais jamais tu n’aurais eu à douter de ce que tu ressens. » Parce qu’il ne faisait aucun doute pour moi qu’elle se trompait.

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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyMer 22 Mai - 23:09


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Là était la raison pour laquelle je détestais tant les hommes, cette raison pour laquelle je refusais toute relation sérieuse, parce que l'un ne valait pas mieux que l'autre. J'avais toujours eu l'impression que Noah était différent des autres, et ce depuis le jour où j'avais fait sa rencontre à l'hôpital, depuis ce jour où j'avais commencé à travailler avec lui. Mystérieux, parlant à peine de lui, il fallait insister pour apprendre ne serait-ce qu'un petit détail à son sujet. Je ne savais guère à qui j'en voulais le plus, à lui, pour toutes les paroles qu'il venait à dire et qui me blessait au plus profond de mon âme, ou à moi, pour m'être si bêtement jetée dans ses bras cette fameuse nuit où tout à commencer. Je refusais de continuer à le regarder ne serait-ce qu'une seconde de plus, de le laisser voir toutes ces expressions visibles à la fois sur mon visage et dans mon regard qui reflétaient tout deux tristesse, souffrance, regret, honte ou encore anxiété. « Ne dis pas ça. Tu te trompes. » A quoi devais-je m'attendre à présent ? A ce qu'il mette un terme à notre relation ? Impossible de me faire à cette idée, je refusais d'y croire et pourtant, chacune de ses paroles venait à laisser croire que c'est ce qu'il allait m'annoncer. A croire qu'il était en train de retarder mon heure, qu'il était en train de jouer avec mon coeur comme si c'était un instrument de chirurgie qu'il pouvait faire tourner entre ses doigts. « Crois-tu vraiment que tu aurais posé les yeux sur moi, autrement que comme ton supérieur, si je n'avais pas été cet homme complètement perdu, ce soir-là ? » Oui je l'aurais fait, je l'avais fait. Dès lors que j'en avais appris un peu plus sur lui, dès lors que nous avions commencé à parler autre chose que de son travail à l'hôpital, ce n'était pas grand-chose, mais cela avait suffi à éveiller ma curiosité. J'avais toujours refusé de l'avouer, car c'était inconcevable, mais ce n'était rien de plus que la vérité. « Crois-moi, ce que tu ressens... c'est... un rêve d'adolescente. » Une adolescente ? Sérieusement ? Tais-toi Noah, tu n'en sais rien ! Je ravalais mes larmes afin qu'il n'y voit que du feu, redressant la tête d'une manière plus que fière bien qu'au fond j'étais plus qu'abattue. « Je n'ai pas su. » Que fais-tu ? N'avance pas, non, recule, je t'en prie ! Son visage à quelques centimètres du mien, je pouvais sentir mon sang battre dans ma tête à toute allure. Arrête ça et sors d'ici. « ...Je ne le voulais pas. Mais j'aurai dû. » Alors pourquoi n'as-tu pas tout arrêté au lieu d'en demander encore plus ? Pas une seule fois je n'avais interrompu le médecin dans son discours, sans nul doute parce que je voulais qu'il me dise tout ce qu'il avait sur le coeur, peu importe si cela me faisait souffrir. Enfin, je repris la parole et impossible pour moi de me débarrasser de cette voix brisée. « Rien de tout cela n’est de ta faute, mais plutôt de la mienne. C’est moi qui aie choisi de… t’espionner et d’être là pour toi. C’est moi qui aie choisi de venir me réfugier chez toi le lendemain soir et c’est aussi moi qui aie décidé de venir dans ta chambre et ce à cause de quoi ? A cause d’un orage. Je savais au fond que je cherchais plus qu’un peu de réconfort cette nuit-là. » Oui, j’avais espéré que la situation vienne à tourner comme cela avait été le cas et je n’en avais eu que faire de l’embarras dans lequel cela aurait pu nous mettre. « Quant à ce que je ressens, tu ne sais rien, absolument rien, parce que moi-même, je ne le sais pas alors… toi non plus. T’as pas le droit de me juger là-dessus, t’as pas le droit non plus de me dire ce que je dois faire, avec qui je dois coucher et encore moins dire que tout cela était une erreur. » Oh non, loin de là et tu me l’as involontairement laissé comprendre. « C’était loin d’en être une parce que si tu l’avais voulu, tu m’aurais repoussé ou tu aurais au moins refuser que l’on continue cette relation, au lieu de cela, tu n’as rien fait et maintenant, tu n’as rien trouvé d’autre à dire que cette stupide excuse comme quoi tu n’as pas su dire non. C’est du grand n’importe quoi ! » Cette fois-ci, la colère était montée en moi, je devais me reprendre, et ce rapidement. « De quelle situation tu parles aussi ? Ça veut dire quoi être dans cette situation aujourd’hui ? Je te défends de me dire que cette situation ne te plaît pas sinon, tu y aurais déjà mis un terme Noah ! » J’avais mis l’accent sur son prénom, je ne savais guère dans quel but, peut-être dans l’espoir qu’il vienne à comprendre qu’il était trop tard pour faire marche arrière, trop tard pour revenir à la simple relation de professeur-étudiante à laquelle nous avions eu à faire au tout début. « Et d'ailleurs, s’il ne s’agit pas de Joe, de quoi s’agit-il ? C’est parce que t’as enfin compris que de te taper une gamine dans mon genre ça ne te mènerait à rien ? Ça doit être de ça dont tu dois parler quand tu parles d’être dans cette situation. » Mon regard c’était reposé en un rien de temps sur lui. Mauvaise erreur en vu de la proximité de nos deux corps et de mon envie de me jeter à son cou afin de clore ce sujet.
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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyJeu 23 Mai - 6:05




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


Je savais que sa colère se déverserait sur moi comme un raz de marée. C’était aussi la raison pour laquelle j’avais souhaité que l’on abrégea cette conversation. Non pas par lâcheté comme je l’avais cru au départ, mais pour éviter que l’un ou l’autre n’ait à en souffrir. De m’espionner ? A ce que je venais d’entendre, mes sourcils se froncèrent, instantanément. Ele m’avait espionné ? Je n’avais jamais rien remarqué. Ou, peut-être que si, au fond, mais j’avais joué les aveugles pour accroître, inconsciemment, l’emprise que j’avais sur ses sens. Suis-je aussi manipulateur ? Je ne savais pas quoi dire pour la convaincre qu’elle se trompait, que la faute me revenait, au moins partiellement. Alors, je continuais à garder le silence, à l’observer, parfois les yeux baissés, tandis que la honte et le remords creusaient un fossé de plus en plus béant dans mon cœur. « C’était loin d’en être une parce que si tu l’avais voulu, tu m’aurais repoussé ou tu aurais au moins refuser que l’on continue cette relation, au lieu de cela, tu n’as rien fait et maintenant, tu n’as rien trouvé d’autre à dire que cette stupide excuse comme quoi tu n’as pas su dire non. C’est du grand n’importe quoi ! » Par le terme ‘erreur’, j’avais simplement voulu lui faire comprendre que jamais un médecin, un supérieur, n’aurait dû coucher avec l’une de ses étudiantes. C’était une question de principe, morale, avant d’être une question d’envie ou de besoin. Certes, j’aurai pû la repousser si j’en avais envie, sur ce point, je ne pouvais prétendre le contraire. Et c’est cela qui me paralysait : en avais-je eu tellement envie que je n’avais pas été capable de refuser, de nous préserver, tous les deux ? Sauf qu’il ne s’agissait pas de sexe, ici. Mais du besoin que j’avais ressenti de me savoir aimer par une femme. Pourquoi ? La raison en était de mon passé. Et les accusations qu’elle ne cessait de me jeter à la figure m’obligeaient presque à tout lui dévoiler. Je n’aimais en règle générale, pas parler de ma vie privée, encore moins de ma vie intime. Que ce soit avec mes proches ou des amis. Mais je ne pouvais rester là, immobile et muet, sans me justifier. Je n’avais pas envie qu’elle me considère comme l’homme que je n’étais pas. Le portrait qu’elle se faisait de moi ne me ressemblait pas. « Et d'ailleurs, s’il ne s’agit pas de Joe, de quoi s’agit-il ? C’est parce que t’as enfin compris que de te taper une gamine dans mon genre ça ne te mènerait à rien ? Ça doit être de ça dont tu dois parler quand tu parles d’être dans cette situation. » Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres, je m’éloigne enfin. Me dirige jusqu’à l’une des fenêtres de la salle, et me poste là, le regard soulignant le paysage à l’extérieur. J’hésite quelques secondes, avant de lui répondre, troublé. « Non, ce n’est pas cela. Tu te souviens de Sydney Khelos ? Tous les étudiants étaient au courant qu’elle et moi nous étions …proches, il y a deux ans de cela. » Et par proches, elle devait comprendre que je faisais référence à la naissance d’une véritable relation de couple. « Je crois que nous avons été heureux, pendant un temps. Moi en tous cas, je l’étais. » Là résidait le problème, qui se manifestait à nouveau vis-à-vis de Kirby. « Elle n’avait qu'une vingtaine d'années, comme toi, et j’ai longtemps hésité avant de m'engager dans une relation pour cette même raison. Mais, comme toi, elle savait être convaincante. » ajoutai-je dans un sourire en baissant les yeux. « Ce fut une erreur, vraisemblablement. J’ai appris plus tard, qu’elle m’avait trompé, avec un jeune homme de son âge. Oh, je ne lui en veux pas. Peut-être au début, mais avec le temps, je ne peux que me dire que c’était dans la nature des choses. Il est difficile pour un homme qui a déjà du vécu, de satisfaire les pleins désirs des jeunes filles de votre âge. » Je me retourne, et lui fait face à nouveau, les mains dans les poches de mon pantalon. Une attitude semblant désinvolte, alors qu’au fond, j’en tremblerais presque. « Nous nous sommes quittés il y a environ 8 mois. Elle est partie à New-York, emportant tout ce en quoi je croyais jusqu’alors. L’amour, Eléonora et Maxwell, sa fille et son neveu que j’aime comme mes propres enfants. » Où est-ce que je veux en venir ? « Je ne dis pas que s’il devait y avoir quelque chose entre nous, tu t’en irais toi aussi. Que tu me tromperais avec un autre, mais je n’ai pas envie d’en faire encore une fois, l'amère expérience. » Est-ce la vérité ? Ou craignais-je davantage, en plus d’être trahi à nouveau, de retomber amoureux ?

créée par Matrona
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MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. EmptyJeu 23 Mai - 13:55


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Une part de moi fut soulagée dés lors que Noah vint à tourner les talons afin de s'éloigner dans la salle, se dirigeant jusqu'à une fenêtre afin de poser son regard sur le paysage qui s'offrait à lui. Son regard se portant enfin ailleurs que sur moi, je pus souffler un grand coup afin de reprendre quelque peu mes esprits, décidant alors de m'approcher d'une table afin de m'installer sur cette dernière. Je me détendis enfin, essayant tant bien que mal de retrouver mon calme tout ajustant les pans de ma robe, mais rien n'y fit. Le silence que laissait planer le médecin dans cette pièce me faisait plus de mal qu'autre et je me surpris alors à observer la porte de la salle, me disant qu'il serait si simple de la débloquer et de m'enfuir en courant. Sydney Khelos ? Sur le coup, ce nom ne me dit rien, peut-être que j'aurais pu la reconnaître si j'avais eu son visage sous mes yeux. Peut-être que cela était tout simplement dû à mon accident qui m'avait fait perdre les potentiels souvenirs que j'avais d'elle. Mais cela me paraissait impossible de ne pas la connaître si elle avait côtoyé Noah. Ou peut-être ne voulais-je pas me souvenir d'elle à cet instant de peur d'avoir l'image de cette fille dans les bras du professeur en tête. Jalousie quand tu nous tiens. « Mais, comme toi, elle savait être convaincante. » Comment ça comme moi ? De quoi parlait-il ? Du fait que je cherchais vivre la même histoire que celle qu'il avait eu avec Sydney ? Non, c'était loin d'être le cas. Ou peut-être que si. Peut-être qu'inconsciemment je l'espérais. J'avais cette soudaine impression de comprendre où il avait essayé d'en venir peu de temps avant et je me sentais plus que coupable d'avoir agit comme une petite fille mécontente. Silencieuse, je l'écoutais à nouveau, la tête baissée en observant le sol. « Il est difficile pour un homme qui a déjà du vécu, de satisfaire les pleins désirs des jeunes filles de votre âge. » Lorsque je le sentis se retourner vers moi, je ne daignais pas à faire ne serrait-ce que le moindre petit mouvement. « Et il est parfois difficile pour des hommes sans vécu de pouvoir satisfaire des femmes de mon âge. Leur imbécilité, leur besoin de savoir s'il n'y a pas mieux ailleurs, de découvrir de nouvelles choses... », lançais-je dans un murmure qu'il pouvait malgré tout entendre, une chance pour lui que le silence était maître au coeur de la pièce. Finalement, je m'arrêtais là-dessus, je ne voulais pas que ma réflexion ne vienne à l'arrêter dans son discours alors que je voulais savoir le fin mot de cette histoire qui me permettait enfin de comprendre un peu mieux l'attitude du médecin. J'avais fermé les yeux juste après les quelques mots que j'avais glissé tandis que j'avais cette impression si soudaine selon laquelle il était en train de me comparer à cette fille. Je n'étais pas elle. « Je ne dis pas que s'il devait y avoir quelque chose entre nous, tu t'en irais toi aussi. Que tu me tromperais avec un autre, mais je n'ai pas envie d'en faire encore une fois, l'amère expérience. » Une larme ne put s'empêcher de glisser le long de ma joue alors que je venais tout juste d'ouvrir à nouveau mes paupières. Essuyant finalement cette goutte d'eau d'un rapide revers de main, mon regard rougi par tant de douleur se posa sur Noah et je dus prendre quelques secondes afin de réfléchir à ce que je devais lui dire pour ne pas qu'il vienne à s'enfuir. Je n'aurais pas la force de le retenir cette fois-ci, je n'avais déjà pas celle de me lever. « Je suis désolée de t'avoir accusé de la sorte, de m'être comportée comme une idiote... Jalouse. Je ne pensais pas un seul instant qu'il est pu t'arriver une telle histoire et je comprends mieux où tu veux en venir. Je comprends que tu puisses avoir peur. » Une fois, mais pas deux comme certains pouvaient dire et je pouvais très bien encaisser cela. Ou peut-être pas aussi bien que ce que je voulais faire croire. « Mais je suis loin de te demander de t'engager dans une relation sérieuse parce que celle que l'on a actuellement me plaît et que j'aurais peur de te faire souffrir ou de tout gâcher en allant plus loin. Avec le temps, j'ai compris que je tenais à toi et la dernière chose dont j'ai envie c'est de te faire le moindre mal. » N'était-ce pas ce que j'avais fait après m'être décidée à le rejoindre dans sa chambre ? Voilà où nous en étions suite à cela, et j'avais du mal à ne pas culpabiliser. « Même si ce n'était pas ton attention, j'ai eu peur que tu viennes à faire un truc des plus stupides cette nuit au port, surtout en vu de l'état dans lequel tu étais. C'est juste... insupportable de me dire que si je n'avais pas été là, quelque chose aurait très bien pu t'arriver. » Pourquoi parlais-je de cela à cet instant ? Il n'avait pas besoin de le savoir, pas maintenant, je ne voulais pas qu'il croit que c'était de la pitié qui m'avait poussé à aller le trouver cette fameuse nuit. C’est juste que je pensais bien plus au bonheur de mes proches qu'au mien et c'est comme cela que je considérais Noah, parce qu'il m'avait tant appris. « Enfin, là n'est pas la question, je sais, mais quand même. Je veux juste que tu comprennes que ma vie est bien meilleure... » Avec toi ? « Depuis que je te connais. Avec toi, je me sens presque différente, je me sens moi-même et j'ai juste peur de te voir t'en aller à cause de tout cela. » Mon regard se posa alors sur mes genoux, rejetant d'une main mes cheveux en arrière, respirant un grand coup. J'étais à deux doigts de la crise cardiaque. Jamais encore un homme n'avait su me mettre dans un tel état.
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