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All I think about is you → Noah&Kirby.

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MessageSujet: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyMar 8 Oct - 22:07


C'était une nuit fraiche, un tant soi peu glacée en ce début d'automne. Le vent s'était levé et la pluie commençait à tomber sur la ville, de grosses gouttes venant à s'écraser sur le sol de la ville, ainsi que sur les vitres du bureau dans lequel je me trouvais actuellement. À ma montre, il était minuit passé et je continuais à travailler. Garde de nuit, en vu notamment de surveiller un patient plongé dans le coma depuis quelques heures à peine. J'avais décidé de me réfugier dans le bureau du neurochirurgien qui m'avait aisément donné son accord pour que j'y travaille entre deux allers-retours jusqu'à la chambre du patient, l'infirmière de garde n'étant que peu bavarde, il était hors de question que je reste en sa compagnie dans le silence le plus total. J'étais bien mieux dans ce bureau, le nez rivé dans mes bouquins de médecine. Bien qu'il y a quelque temps encore, j'étais prête à tout abandonner, je m'étais rapidement remise sur le droit chemin pour ainsi poursuivre mes études et je ne regrettais rien. Au final, faire une pause m'avait fait un bien fou, je n'en étais ressortie que plus forte. Pour la énième fois depuis que j'étais ici, et depuis quelques jours même, trois pour être plus exacte, je jetais un coup d'œil sur mon portable, posé non loin de moi sur le bureau. Aucun message, aucun appel en absence. Une fois encore, j'hésitais à appeler Noah. Combien de fois avais-je hésité ? Une bonne centaine, sans aucun doute. Je n'étais restée que peu de temps chez le médecin lorsque ce dernier avait subitement refait surface, dépassée par une situation qui m'avait paru plus qu'improbable. Bien évidemment que j'avais été heureuse de le revoir, cela serait un mensonge que de prétendre le contraire, mais j'avais passé un mois à le pleurer sans relâche, à deux doigts de craquer, aucunement prête à accepter la dure réalité de sa mort. Jusqu'à ce coup de téléphone. Il était là, bien vivant, j'aurais dû passer les heures qui ont suivi en sa compagnie, mais au lieu de cela, j'avais préféré prendre la fuite, me retrouver seule et me remettre les idées en place. Après trois jours de silence, je ne tenais plus. J'avais besoin de Noah plus que n'importe qui d'autre, le retrouver et me jeter dans ses bras, l'enlacer encore et encore jusqu'à ce que toute force ne m'abandonne. Je me ravissais de l'appeler au vu de l'heure actuelle. Je concevais qu'il avait besoin de dormir. Un éclair zébra le ciel et fut suivi d'un grondement de tonnerre assourdissant qui me fit sursauter sur ma chaise, le cœur battant à tout rompre. Passant une main dans mes cheveux, je finis par me redresser, m'approchant de la grande fenêtre du bureau qui donnait sur la rue située à l'arrière de l'hôpital. Mon regard se porta au loin, sur les lumières de la ville, jusqu'à ce qu'un bruit dans le couloir ne me fît tourner la tête l'espace d'un cours instant. « Becky ? Becky, si c'est vous qui tentez de me faire peur, vous êtes repérée. » Aucune réponse. Je pousse un soupir et reporte mon attention sur la ville. Ma tête repose contre la vitre et je ferme les yeux, le temps de quelques secondes, histoire de faire divaguer mon âme un tant soi peu hors de cet hôpital. Je me demande si appeler James serait une bonne idée, histoire de trouver un peu de réconfort dans la tonalité de sa voix, mais ce dernier devait sans nul doute être occupé avec sa Maëlle. À moins qu'il n'était déjà dans les bras de Morphée. Rien de bien étonnant, il était après tout minuit et nous étions en pleine semaine. Je sens une larme roulée sur ma joue. Je regrette de l'avoir délaissé ces derniers jours. J'irais le voir demain, dés que j'aurais fini ma nuit de garde. Noah me manque. Terriblement.
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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyMer 9 Oct - 22:06



Combien de fois m’étais-je demandé si je devais l’appeler ? Combien de fois avais-je décroché mon téléphone, composé le numéro pour finalement raccroché ? Trois jours que Kirby et moi, nous ne nous étions pas vus, et que la jeune femme me manquait atrocement. Peut-être pensait-elle que j’avais besoin de temps, me fuyait-elle véritablement, ou se demandait-elle qui de nous deux avait le plus besoin de temps pour réagir après ce long mois de séparation ? J’avais vécu un véritable enfer loin de l’étudiante. Et aujourd’hui plus que jamais, je m’étais décidé à le lui prouver. Qu’importe si sa réaction était celle de Nick, qu’importe les coups qui pleuvraient ou la déception que je pourrais lire sur son visage, mais je ne pouvais rester loin d’elle plus longtemps. Ce n’était pas uniquement l’envie de la revoir et de l’enlacer qui m’avait conduit à me rendre sur notre lieu de travail, mais bien le besoin. Je ne pouvais plus dormir depuis ce qui s’était passé. Je me reprochais autant ce que j’avais fait endurer à mes proches, que le fait de ne pas avoir découvert à temps l’antidote au virus qui avait disséminé toutes ces personnes qui me seront à jamais anonymes. Kirby m’avait toujours bénéfique, un soutien affectif, moral, sur lequel je pouvais compter. Peut-être parce que nous étions tous les deux médecins, mais plus encore parce qu’elle me comprenait plus que nul autre et que je pouvais compter sur sa discrétion lorsqu’il m’arrivait d’être plus amer certains jours. Certes, on a parfois besoin d’un bon coup de cravache pour avancer, pour éviter de rester dans ses jours sombres. Et mon meilleur ami, et mon frère de cœur jouaient parfaitement ce rôle  à diverses occasions. Sauf qu’il arrive ainsi que la cravache ne suffise pas, ou, par opposition, que l’on veuille simplement être écouté, épaulé et aimé. Trois petits mots qui produisent d’incroyables conséquences. Ainsi donc, j’avais hésité pendant plusieurs heures avant de venir. Et d’entrer sans frapper lorsque, après qu’un collègue m’eut indiqué la salle dans laquelle elle se trouvait, je me sentis prêt à lui faire face. « Je regrette, je ne suis pas Becky. Et si je t’ai fait peur, ce n’était pas volontaire. » énonçai-je dans son dos après avoir refermé la porte derrière moi. « Bonsoir, Kirby. » Mes yeux en disaient long sur la force qu’il m’avait fallu pour tenir debout ces derniers jours. Des cernes, un teint plus pâle que d’ordinaire, mais cependant, je lui souriais. Timidement. « Je suis désolé de ne pas t’avoir rappelé. J’ai… j’y ai pensé souvent mais… je me suis au final dit que ce serait…une meilleure chose que de nous revoir, seul à seul et face à face, plutôt que derrière la froideur d’un appareil qui dissimulerait à la fois nos sentiments réciproques, et contribuerait à nous éloigner un peu plus que ce qui est peut-être déjà. » Est-ce qu’elle s’était éloignée ? Avait-elle eu l’impression que je l’avais abandonné ? Peut-être même avait-elle voulu me fuir parce qu’elle avait besoin de réfléchir à notre ‘relation’ ? Toutes ces hypothèses m’avaient traversé l’esprit, non sans effroi d’ailleurs. « J’avais besoin et envie de te voir, chérie. Même si j’ai tout gâché, et même si tu m’en veux encore. » ajoutai-je en faisant quelques pas vers elle, la gorge nouée.  

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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyJeu 10 Oct - 15:53


La porte du bureau vint à s'ouvrir et la voix qui s'élève me fait détourner la tête alors que j'essuie furtivement la larme qui a roulé sur ma joue, mon regard se portant alors sur... Noah. Je l'observe, sans oser faire le moindre mouvement, comme tétanisée par son apparition soudaine dans la pièce. « Bonsoir... », répondis-je simplement, avec une voix un tant soi peu tremblante. Je ne lui avais pas parlé depuis trois jours, au cours desquels j'étais restée dans une sorte de brume, tentant tant bien que mal de me remettre les idées en place et de ne voir que le côté positif de la chose. Il était bel et bien vivant, mais pourtant, je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir. J'avais vu son état se dégrader jour après jour jusqu'à le retrouver un matin, allongé sur le sol de la cuisine, inconscient. Mort, c'est ce qu'on m'avait annoncé. Le début de la descente aux enfers, en d'autres termes. Je me vois être touchée par le maigre sourire qu'il m'adresse, malgré son teint blafard et la triste mine qu'il adopte, cependant, je ne lui rends pas son geste comme je l'aurais fait à mon habitude, sans nul doute parce que mon cœur a loupé un battement et qu'il m'a empêché de respirer l'espace d'un instant. Nous éloigner ? Non, tout du moins, ce n'est pas de cette manière que je voyais les choses. Il pouvait me jeter la peur, je ne lui en voudrais guère étant donné que je suis bien la seule à avoir pris mes distances pour l'occasion, mais il ne devait pas oublier qu'il avait fait un choix, celui de se faire passer pour mort. « C'est moi qui suis désolée, Noah. De ne plus avoir donné de nouvelles, suite à ton retour. » Il n'était pas le seul fautif dans l'histoire, William et son égoïsme m'avaient aussi poussé à quitter la demeure, bien que sans la présence de ce dernier, peut-être que je serais restée aux côtés de mon compagnon, là où se trouvait ma place. Alors qu'il fait quelques pas dans ma direction, je n'ai toujours pas bougé, de peur sans nul doute que mes jambes ne viennent à me lâcher. Je souffle un bon coup et ose enfin un mouvement, puis un second, jusqu'à ce que quelques centimètres viennent finalement à séparer. Une distance que je brise bien rapidement en venant à me blottir contre le médecin, son parfum venant à chatouiller mes narines, mettant mes sens en éveil. « Merci d'être là, je ne crois pas que j'aurais pu supporter être loin de toi une seconde de plus. Et tu n'as rien gâché, crois-moi, tu es ici à présent et c'est tout ce qui compte. » C'est ce qu'il fallait se dire, non ? Malgré ces semaines perdues. C'est en tout cas ce que j'essayais de me mettre en tête, me dire que j'avais une chance inouïe de l'avoir retrouvé alors que pour d'autres, l'être aimé s'est véritablement envolé. « Pardonne-moi, je ne donne pas l'impression d'être heureuse de ton retour, mais crois-moi, je le suis. Plus que n'importe qui d'autre. C'est juste que... j'ai été plus que déçue. » Toujours blottie contre son torse, j'avais fermé les yeux. Je m'en voulais pour ces dernières paroles, mais je voulais qu'il comprenne la souffrance dans laquelle j'avais baigné pendant son absence. Il savait. Il savait ce que cela faisait de perdre la personne que l'on aime. « Comment aurais-tu réagi ? Si c'était moi qui m'étais faite passer pour morte. Est-ce que tu aurais agi comme tu l'as fait dans le passé ? » Je me détestais un peu plus de parler de cette histoire que sa mère m'avait furtivement confiée, mais je voulais le mettre devant le fait accompli. Lui faire également comprendre qu'un peu plus, et j'aurais moi aussi cherché à mettre un terme à ma vie comme il avait voulu le faire suite au décès d'Emilie. Malgré le soutien d'Aengus, de James, de Benedikt ou encore de Kenzo. Sans lui, je n'étais plus rien, je l'avais compris.
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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyDim 13 Oct - 12:48



« Ce n’était pas à toi de le faire, chérie. » murmurai-je comme une confidence en avançant encore de quelques centimètres. Non, ce n’était pas à elle de fournir l’effort de prendre de mes nouvelles alors que j’avais disparu du jour au lendemain sans la moindre explication et de réapparaître avec tout autant de discrétion. Ce n’était pas une question de politesse ou de principe, mais de logique et de compréhension de la douleur qu’avait ressenti l’autre au moment où elle se sentait le plus vulnérable. C’était de ma faute, entièrement, si Kirby avait été cloitrée et éperdue de douleur durant ce long mois. Il revenait donc à moi de la réconforter et qu’elle retrouve sa joie de vivre en usant d’efforts, et de soutien physique et moral. Tout autant parce que j’étais l’aîné, et que j’avoue égoïstement penser être plus expérimenté que la jeune femme pour avoir déjà dansé avec la mort. Au bout du compte, les quelques centimètres qui nous séparent encore l’un de l’autre sont rompus. La voilà qui se réfugie contre mon torse, mes bras n’ayant aucune hésitation à l’enlacer comme au premier jour, possessifs et protecteurs. « Tu m’as tellement manqué… » soufflai-je près de son oreille en fermant les yeux pour apprécier la douceur de sa peau, son parfum et ses caresses contre mon corps. Moi non plus je n’aurai pas réussi à survivre sans elle. Preuve en est des conséquences qu’avait eu sur moi la mort de ma femme. Et Kirby, quoique nous étions pas – encore- mariés, avait autant de valeur, d’importance, et d’estime à mes yeux qu’Emilie à l’époque. Raison pour laquelle mon éloignement m’avait changé du tout au tout. Aujourd’hui, et depuis que j’étais rentré, je me rendais compte de ce besoin quasi maladif de vouloir la sentir auprès de moi, humer son parfum, l’embrasser, coller sa taille contre la mienne. Comme si elle était un joyau précieux que j’estimais être mien et dont je ne pouvais être séparé. Certains me qualifieraient d’égoïste, voire de machiste. J’étais juste amoureux. « Oui, je te comprends. » La déception. L’amertume. La tristesse. La colère. Tant de sentiments que mes proches avaient dû partager et affronter depuis mon retour. « Je… » Sa question venait tout à coup de me faire froncer les sourcils alors que je m’étais progressivement détaché de son étreinte. Il y avait deux façons de la comprendre : ou bien elle faisait référence à la mort d’Emilie, et à ce qu’elle avait elle-même ressenti comme moi à l’époque à la mort de son compagnon, ou bien, à l’après. Aux conséquences. « Kirby tu… » Je craignais presque de le formuler à haute voix. « Tu n’aurais tout de même pas envisagé de … » Non, pas elle. Pas ça. Et pourtant, c’était bien réel. C’était bien ce à quoi moi-même j’avais songé, à l’époque. Alors pourquoi pas elle ? Notre amour était-il moins fort que celui que je ressentais pour mon épouse ? Loin de là. « Je te l’interdis, tu entends. » Je n’ai pas eu besoin de terminer ma phrase que j’avais parfaitement compris là où elle avait voulu en venir. Que j’avais aussitôt agrippé fermement sans lui faire mal, ses épaules, pour l’obliger à me regarder en face. « Je t’interdis de faire ça. Même si …même si je n’étais pas revenu. » Pourquoi ? « Tu as des amis, une famille, des gens qui t'aiment, j’en avais aussi à l’époque et je les ai conservé aujourd’hui. Je sais ce que ça fait de perdre quelqu’un à qui l’on tient mais ce n'est pas ça, la solution. » A ce propos, comment savait-elle pour mon veuvage ? Qu’importe, nous en reparlerons une prochaine fois. « Mais je sais aussi que ce que j’ai fait n’était pas bien. Tu sais pourquoi ? Parce que j’avais des gens qui tenaient à moi, et que je les ai laissé tomber. Parce que c’était la solution la plus facile de vouloir la rejoindre, plutôt que de vivre sans elle. J’ai passé un an à me le reprocher, à revenir sur cet épisode marquant de ma vie. Et j’ai compris que ce n’était pas ce que ma femme aurait voulu que je sois. J’ai compris que ma décision n’était pas héroïque ou ne me sauverait pas de la tristesse au quotidien en songeant à ce que nous aurions pu être tous les deux, mais d’une lâcheté sans borne parce que je refusais toutes les autres joies autour. » Les amis, les petites choses insignifiantes du  quotidien qui vous rendent au final heureux, ne pas faire pleurer son père ou sa mère, apprendre à vivre avec une déception ou un échec, tant de choses que j’avais apprises ‘grâce’ à sa mort. Autrefois, je paradais aux bras des plus belles femmes, je souriais devant les caméras, j’étais… autre. Superficiel comme bien d’autres. Aujourd’hui, je renais. J’avais appris à apprécier la simplicité de la vie, et j’avais trouvé un but à mon existence, malgré la souffrance que j’avais ressenti et que je ressentais encore quelques fois. « Je suis désolé, mon amour. Je te le promets, je ne ferais plus l’erreur d’être séparé de toi, parce que je n’en suis pas capable, je l’avoue. Et jamais je ne te laisserai partir, pas comme ça en tous cas. J’ai besoin de toi, et je t’aime plus que tout au monde. » ajoutai-je dans un souffle avant de lui voler un premier et fugace baiser, comme pour lui demander son autorisation d’aller plus loin.

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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyDim 13 Oct - 17:52


L'étreinte que m'offre le médecin menace de provoquer la descente de quelques larmes, mais savourer le moindre contact de sa peau contre la mienne m'empêche de pleurer contre son torse. Un contact qui, bien qu'il fût bref lors de nos rapides retrouvailles un peu plus tôt dans la semaine, m'avait terriblement manqué, au point de vouloir en profiter pendant des heures, voir des jours entiers, jusqu'à en être entièrement rassasiée. Chose qui ne se produirait jamais, au vu de mon incapacité à pouvoir me passer de l'étreinte de Noah, tout comme de ses caresses ou encore de ses baisers. Ma question vient de le troubler, rien d'étonnant alors qu'il ne m'a jamais parlé de son histoire avec Emilie et de ce qui s'était passé suite à son décès, toutes ces informations, je les devais à sa mère, aussi étonnant que cela puisse paraître. Je me pince délicatement la lèvre, baissant un tant soi peu le regard lorsqu'il comprend petit à petit où je voulais indirectement le mener et je me vois surprise lorsqu'il saisit mes épaules, l'écoutant sans l'interrompre une seule fois. « C'est une manière, aussi égoïste, soit-elle, de nous empêcher de voir nos proches partir avant nous. » Égoïste aussi parce que je n'avais guère pensé aux autres que je pourrais délaisser, mais cette idée, à présent, était bien loin derrière moi. « Je ne cherche pas d'excuse quant à ce que j'avais en tête, j'étais juste... perdue, au bord de l'implosion, c'était la seule manière à mes yeux capable de me soulager. Mais je n'ai rien tenté, d'accord ? L'idée n'a fait que traverser mon esprit parce que la situation devenait ingérable et que j'avais perdu tout contrôle. » Au point d'en perdre la raison, de ne plus pouvoir faire la différence entre le vrai et le faux, entre la réalité et les tours que me jouaient mon esprit. « Et tu n'as pas le droit de me blâmer pour une erreur que tu as toi aussi voulu commettre. Même si nous ne sommes pas ensemble depuis des années. » Je t'aime, Noah. À un point où les mots me manquent parce qu'ils ne sont plus assez forts pour décrire tout ce que je ressens à ton égard. Alors partager ta vie depuis quelque temps à peine ne veut pas dire que je ne donnerais pas ma vie pour toi, bien au contraire. « Mais tout ira bien maintenant. Je le sais. » Bien que je restais convaincue que tous ceux que j'aimais finissait par disparaître, ou tout du moins par pourrir, à commencer par ma mère, ma confidente, ma moitié, celle qui m'avait toujours épaulé depuis ma naissance. Mon père qui semblait avoir oublié mon existence, Aengus qui avait connu bien des malheurs. Caroline et sa leucémie. Benedikt, que j'aurais très bien pu perdre à cause de Tacha il y a quelques mois. Kenzo qui avait été kidnappé par la tueuse. Roxane, passée à tabac par cette même personne et qui se retrouvait en fauteuil roulant. Noah, bien qu'il était actuellement présent, mais pendant un mois, nous l'avions tous cru mort. Cela avait été le coup de grâce à mes yeux, que de perdre l'homme dont j'étais amoureuse. Malgré le peu de temps passé à ses côtés au jour d'aujourd'hui, un temps qui ne pouvait se voir être comparé avec les années qu'il avait pu passer avec sa défunte épouse, cela m'avait suffi pour comprendre à quel point je tenais à Noah, à quel point il pouvait compter à mes yeux, bien plus que je tenais à ma propre vie. Le rejoindre plutôt que de souffrir jour après jour, de devoir faire semblant d'être heureuse en son absence ou encore d'errer tel un fantôme sans le moindre but. Les journées sans le médecin avaient été longues et rudes, mais les nuits encore plus. Je me réveillais sans cesse dans son lit, hurlant à pleins poumons, dégoulinante de sueurs, les larmes aux yeux, tremblante comme une feuille et le sommeil me manquant. La première nuit passée dans ma chambre de confrérie suite à sa disparition s'était déroulée de cette manière et pour ne pas être bombardée de questions de la part de ma colocataire, j'avais rapidement passé les nuits suivantes chez Noah, seule, avec Socrate comme unique soutien avant de revoir la lumière du jour. Tout est fini à présent et je dois avouer n'avoir qu'une seule hâte, retrouver une vie normale, celle que je menais avant que tout ceci n'arrive. Je n'ai guère le temps de répondre à Noah que ses lèvres saisissent les miennes avec fougue, me réduisant au silence le plus complet. Répondant à son baiser en le prolongeant, ce n'est que de cette manière que je peux lui prouver à quel point ses paroles m'ont touché, à quel point j'avais tout aussi besoin de lui et que je l'aimais tout autant qu'il ne m'aimait. Mes mains glissèrent dans son dos, ne cessant de le presser contre moi, refusant de relâcher mon étreinte alors que je pouvais à nouveau profiter d'un moment privilégié en sa compagnie qui m'avait tant manqué. J'avais encore des tonnes de questions, notamment quant à ce qui s'était passé, mais je crois que pour le moment, elles attendront.
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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyDim 13 Oct - 22:25



« Oui, je comprends. Excuse-moi de m’être emballé. » soupirai-je en déposant un baiser dans ses cheveux. « C’est juste que … l’idée même de concevoir que tu puisses…ça m’est insupportable. » ajoutai-je dans un murmure. « Non, je ne te blâme pas, je comprends ce que tu as pu éprouver. » Mes dernières paroles avant de la serrer tendrement contre mon cœur et de lui prêter mes lèvres le temps de nombreux et langoureux baisers. L’étreignant avec une douceur qui n’avait d’égale que l’amour que j’avais pour la jeune femme, je détournai les yeux quelques minutes lorsqu’une infirmière entra dans mon champ de vision. A peine deux secondes, le temps qu’elle s’aperçoive de notre présence dans cette salle, et qu’elle ne referme aussitôt en s’excusant d’un geste de la main. « Viens, viens avec moi… » soufflai-je alors à l’oreille de ma compagne en l’entraînant dans le couloir, jusqu’à la sortie du bâtiment. Je n’avais qu’une idée en tête. Une seule et unique pensée à l’esprit. Sans doute qu’on m’assimilerait à un pervers si je la formulais à haute voix, mais tout ce dont j’avais envie à l’heure actuelle, c’était d’être dans un lit, à faire l’amour à la femme que j’aime, jusqu’à l’aurore. Toutes ces heures passées sans sa compagnie, et le fait d’avoir assisté à la mort de toutes ces personnes m’avaient au moins appris une chose : la vie est courte et il faut en profiter tant qu’il en est encore temps. En profiter pour être aux côtés de ses proches, et leur donner chaque jour, une preuve de votre affection. Je ne pouvais pas me décider à agir autrement, ce soir. Je ne voulais qu’elle, qu’elle m’aime et qu’elle soit aimée en retour. Est-ce si choquant pour un homme qui avait cru tout perdre au moment où elle l’avait fui ? Prenant mes dispositions auprès de son supérieur hiérarchique pour qu’elle n’ait aucune pénalité du fait de son absence sur son lieu de travail, mon statut de médecin et notre relation suffirent à son autorisation pour que nous nous en allions sans encombre. Au volant de ma voiture, je me retenais à grand mal de ne pas l’embrasser à nouveau, tenant fermement sa main entre mes doigts comme pour être certain de ne pas vivre un rêve éveillé. Qu’elle était bel et bien là. Que le cauchemar était enfin terminé. Nous arrivons enfin à la maison du lac. Chez moi. Je gare la voiture, et avec une rapidité qui ne laissait plus aucun doute quant au besoin qui m’animait, je la reprenais aussitôt entre mes bras, nous conduisant main dans la main, jusqu’à la chambre. « Tu m'as tellement manqué... » repris-je, d’une voix presque coupable par un tel aveu de dépendance, une fois à l’étage. Mes baisers reprirent de plus bel, mes mains courant le long de son corps et la libérant du poids de ses vêtements à mesure que nous avancions vers le lit.

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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyLun 14 Oct - 17:11


Mauvaise idée que de rester plus longtemps ici, menacés d'être surpris à tout instant par un curieux maladif, ce que je compris bien rapidement lorsqu'une infirmière entra dans la salle, se rendant compte après de courtes secondes que la pièce n'était aucunement vide. Je me refusais de laisser Noah quitter le bâtiment sans que je ne sois à ses côtés. Sans nul doute refuserais-je d'être séparée de ce dernier dans les jours qui suivront, de peur qu'une fois encore, l'on ne vienne à m'enlever la personne qui comptait le plus à mes yeux. Alors je ne le retins pas lorsqu'il m'entraîna avec lui hors du bureau. À cet instant, il pouvait m'amener à peu près là où il voudrait que je le suivrais au millimètre près, sans le lâcher ne serrait-ce qu'une fraction de seconde. Possessive et envahissante, certes, mais amoureuse et actuellement, je ne pensais qu'à retrouver mon compagnon, lequel je n'avais pu côtoyer pendant un long mois qui semblait avoir duré un siècle entier. Je fus rassurée lorsque le feu vert me fut accordé pour quitter les lieux sans rencontrer le moindre problème quant à ce sujet. Le trajet jusqu'à sa demeure ne faisait qu'accroître mon désir pour le médecin, lequel je n'avais cessé de dévorer des yeux et dont la main n'avait quitté la mienne sur le chemin. Les pensées qui se bousculaient dans ma tête allaient m'envoyer directement en enfer tant elles étaient impures, mais peu m'importait, je brûlais de désir à l'idée que toute l'attention de Noah se porterait à nouveau sur moi. Mon cœur s'emballe dans ma poitrine lorsque nous arrivons enfin chez lui, plus encore lorsque nous gravîmes les marches de l'escalier pour nous rendre jusqu'à sa chambre. « Tu m'as tout aussi manqué... Je t'aime... » Deux mots que je n'avais pu lui dire depuis des semaines maintenant et qu'enfin, j'avais le courage de prononcer parce que je savais que ce qui était en train de se passer, n'était rien de plus que la réalité, et que demain matin, je ne serais aucunement déçue à mon réveil. Ses lèvres avaient une nouvelle fois agrippé les miennes et ses doigts saisissaient mes vêtements pour les ôter tandis que moi-même j'entreprenais de le dénuder avec hargne. Basculant sur le lit, mes jambes s'ouvrirent pour y accueillir mon amant, le suppliant de se fondre en moi en mouvant des hanches sous son corps qui me surplombait. Mes lèvres s'occupaient à dévorer la peau de son cou ainsi que de ses épaules dés lors qu'elles ne menaient pas une guerre acharnée avec celles de Noah. Qu'importe hier, qu'importe demain, je voulais juste m'enivrer du bonheur présent, en savourer tous les instants jusqu'à l'épuisement, m'engouffrant un peu plus dans le plaisir à chaque seconde qui passait. Mon bassin bougeait au rythme du sien, des gestes qui faisaient vibrer mon corps dans son intégralité jusqu'à ce que finalement, après un dernier gémissement à l'unisson, l'épuisement prit le dessus sur nos ébats. Le souffle court, le corps couvert d'une mince pellicule de sueur, je laissais Noah s'allonger à mes côtés avant de me blottir contre son torse et de trouver le sommeil au creux de ses bras quelques instants plus tard.

La nuit, aussi courte et intense fut-elle, avait malgré tout était la première que je passais sans un cauchemar, sans une larme versée, autant dire qu'à mes yeux, il s'agissait d'un second souffle. Difficilement, j'avais ouvert les yeux à la pâle lueur du jour qui s'infiltrait dans la pièce, clignant des paupières pour mieux cerner l'endroit où je me trouvais. Un sourire fit son apparition sur mes lèvres en voyant Noah à mes côtés et doucement, je me collais à lui, déposant quelques baisers sur son torse dans le but de le réveiller. « Bonjour, mon amour. », ronronnais-je en le voyant qui tentait de reprendre ses esprits. Vision face à laquelle je ne pouvais que tendrement sourire. Il m'avait manqué. Terriblement.
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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyJeu 17 Oct - 18:54



Malgré les douleurs encore présentes sur chacun de mes membres, conséquences de mon ancienne mésaventure avec l’agent 0, je n’en étais pas moins gagné par la fièvre de félicité de ma bien-aimée. Le corps chaud comme la braise et le regard tout aussi aventureux, je laissais à mes bras et à mes mains le soin de la caresser et de la débarrasser des vêtements qui demeuraient le dernier obstacle sur notre route. Les rideaux de la fenêtre, non tirés, laissaient passer les rayons de la Lune qui faisaient danser nos ombres sur tous les murs de la chambre. Aucune lumière, aucun son, si ce n’est le bruit étouffé de nos gémissements et de nos soupirs lorsque l’on s’embrassait avec plus de fougue que d’ordinaire. Le bruit de vêtements qui échoue au sol, des bruissements des coutures et autres boutons. Bon sang, que je l’aimais. En cet instant, je crois pouvoir l’aimer toute une nuit sans pouvoir, sans vouloir m’arrêter. Ne serait-ce que pour entendre entre ses lèvres des hoquets répétés du plaisir que je produisais en elle, des griffes de ses ongles qui sans doute, allaient faire de nouvelles marques le long de ma colonne, ou des baisers fiévreux et humides qu’elle déposerait de temps à autre contre mon torse. Cette scène, je l’avais visualisé si souvent dans mes rêves, lorsque je croyais voir la fin, dans cette prison. Mes dernières heures auraient été pour la femme que j’avais choisie, et pour laquelle j’aurais tout donné, même mon âme. Bien vite, nos caresses ne suffirent plus à étancher notre soif. Bien vite, je la sentis fébrile entre mes doigts, m’enlaçant plus vigoureusement en m’entraînant sur le lit avec elle. Mes reins prirent possession de son intimité, comme elle le réclamait, et je ne me lassais pas de la voir s’ouvrir, telle une fleur aux premiers rayons du soleil, à chaque nouvel élan. Les lèvres entrouvertes, le corps tremblant et vigoureux, je soupirais avec elle en prononçant contre son oreille une promesse d’amour que jamais je ne pourrais rompre. Auprès d’elle, je me sentais revivre. Oubliées les douleurs, les coups, les morts que j’avais vu souffrir par ma faute. Tout semblait si facile entre ses bras. Il n’y avait qu’elle, et moi. Et la Lune comme témoin de notre passion. Jusqu’à ce que dans un dernier effort, nos bassins se cambrèrent pour s’affronter dans un ultime corps à corps, et que le sommeil, quelques instants plus tard, nous enjoigne à nous coller l’un contre l’autre, repus.

Au matin, je dormais encore. A dire vrai, je n’avais plus dormi aussi bien depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Je ne faisais que cauchemarder continuellement, et ce n’est qu’après des heures à ressasser les évènements qui m’avaient traumatisé, que mon cerveau, trop las, finissait par sombrer. Un bras posé en évidence sur la taille de ma petite amie, je la sentis bouger au même moment que mes yeux se plissèrent pour échapper aux premiers rayons de l’Aurore. « Hum… il est bon, c’est vrai… » ne fis-je d’abord que répondre en passant une main affectueuse contre sa joue. « J’espère ne pas avoir été trop brutal hier soir… » C’est que dans le feu de l’action, le fait qu’elle m’ait réellement tant manqué avait eu pour conséquence d’un entrain que je n’avais jamais manifesté avec autant de force, d’habitude.  

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MessageSujet: Re: All I think about is you → Noah&Kirby. All I think about is you → Noah&Kirby. EmptyVen 18 Oct - 15:18


Un sourire venait de fleurir sur mes lèvres, aussi léger fut-il au vu de ce réveil quelque peu délicat. Un réveil qui malgré tout, s'avérait avoir été le meilleur que j'ai pu connaître au cours de ces dernières semaines. Les paroles du médecin atteignirent directement mon cœur. Oui, ce jour allait être bon, parce que nous étions à nouveau réunis tous les deux, parce que la fin du cauchemar avait enfin sonné. Sa manière de s'inquiéter m'avait également manqué. Bien que je détestais le fait que qui que se soit ne vienne à se tracasser pour moi, je trouvais pareil geste attendrissant lorsqu'il venait de Noah. Un sourire, une parole, et je succombais toujours à ce dernier, bien qu'après je me sentais obligée de lui rendre l'appareil, étant donné que j'étais plus du genre à donner qu'à recevoir. « Je pense que ça va aller, ne t'en fais pas. » Ou je pense peut-être que non, finalement, un corps affaibli par des semaines passées sans me nourrir convenablement, perdant jour après jour poids et formes pour n'être à présent que maigre comme un clou, plus sensible au moindre coup ou choc que l'on pouvait m'administrer. Il était vrai que je n'avais jamais été habitué à voir autant de frénésie habiter Noah et ne plus m'être offerte à ce dernier pendant de tellement de temps, mélangé à un corps chétif, ne jouaient guère en ma faveur. Voilà la raison pour laquelle je ne mouvais que très peu à ses côtés et que je comptais camper dans son lit jusqu'à ce que je me sente capable de mettre convenablement un pied devant l'autre. « C'est plutôt à moi de m'inquiéter pour toi, tout va bien ? », enchaînais-je bien rapidement. Étouffante, je vous avais prévenu. Je m'inquiétais pour lui parce que je savais la douleur qu'il pouvait ressentir pour avoir porté pareilles marques encore quelques semaines plus tôt. Du bout de mon index, je parcourais avec délicatesse l'une de ses multiples traces bleuâtres qu'il portait non loin de ses côtes. Je repensais alors à la réponse qu'il avait formulé suite à son retour concernant mon interrogation au sujet de ces marques. Ce n'était rien, m'avait-il dit. Non, ce n'est pas rien, je le sais. Les questions butaient à nouveau dans mon esprit, mais je les empêchais de passer la frontière des lèvres. Le moment était mal choisi, même si mon esprit était tourmenté depuis que Noah était de retour. « Et j'espère que tu n'as rien de prévu aujourd'hui. Parce qu'il est hors de question que je t'abandonne, tu devras me supporter toute la journée. », avouais-je finalement avant de lui voler un baiser. Le monopoliser le temps de plusieurs heures, envoyer au diable tous ceux qui souhaiteraient le voir, tout cela n'était que le cadet de mes soucis. J'agissais telle une égoïste, mais je n'en avais que faire. L'amour parlait en mon nom, ne désirant qu'être seule en la compagnie de Noah, rattraper quelque peu le temps perdu, bien qu'une journée ne suffirait guère à complètement nous retrouver. La nuit passée avait été un premier pas, ne restait plus qu'à faire les suivants afin de recoller les morceaux brisés d'une âme égarée. Mon âme qui semblait avoir disparu en même temps que Noah et que je devais à présent retrouver.
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