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SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyJeu 8 Aoû - 6:38

Lorsque je me réveille, ma gorge me pique affreusement comme si j'avais respiré de la fumée à pleins poumons. Ma bouche est pâteuse et mes paupières sont lourdes. J'essaie de m'étirer et c'est à ce moment précis qu'un bruit métallique se fait entendre. Des chaînes. Je suis attaché à un mur. C'est quoi, ce plan ? Une ex jalouse de me voir avec Valentina et qui va m'embarquer dans un plan masochiste, c'est ça l'idée ? Je soupire et grogne légèrement puis je tourne la tête. L'image est floue mais je constate la présence d'une fille juste à côté de moi, attachée elle aussi. Adieu le plan de la jalouse lésée et bonjour le tordu qui... J'écarquille les yeux en entendant une voix s'adresser à moi après avoir parlé à la doyenne. Ce devait être Constance. Le meurtrier. J'ai du mal à distinguer ses traits car il se tient dans l'ombre, mais je suis sûr que c'est lui. Ou elle, la voix est plus féminine. Pourquoi a-t-il fallu qu'il ou elle m'enlève moi ?! "On m'y reprendra pas deux fois à aller au bal, tiens..." soufflai-je en grimaçant pour me redresser un peu. Mon corps est tout ankylosé vu la position dans laquelle j'étais dans le coffre. Pour me tasser dedans, elle a dû y mettre toutes ses forces. La meurtrière attrape une bouteille et la vide sur nous, je lâche un grognement de dégoût quand mon visage reçoit ce liquide puant. "Sérieux ?!" Certes, j'ai été habitué à certaines odeurs pestilentielles vu mon habitat précaire jusqu'à mes quinze ans, mais de là à replonger avec cette espèce d'eau croupie - en espérant que ce ne soit que ça - merci bien. J'essaie de m'essuyer le visage en le frottant à ma chemise et je regarde Constance pendant un instant. Dans ma poche, je sens la présence de mon téléphone, en mode silencieux. J'ai bien fait d'envoyer un SMS à Noah, j'espère qu'il va s'inquiéter et faire paniquer tout le monde afin d'entamer des recherches. J'en suis rendu à vouloir faire paniquer mon oncle pour qu'on me retrouve, je sais, c'est moche. En même temps quand vous êtes terrifié à l'idée qu'il vous arrive quelque chose de grave et de mourir isolé, une idée qui vous hante depuis l'enfance, vous réagiriez de la même manière. "Et tu vas nous garder longtemps, comme ça ? Tu veux pas virer ta cagoule, au moins ? Tu sais, ça irrite la peau et tu pourrais finir encore plus moche que tu ne dois l'être déjà." Kenzo, ou l'homme qui parle dermatologie dans un moment critique. En tout cas, quand j'entends Constance lui parler, il semblerait qu'elle la connaisse. La fusillade. Je suis arrivé environ un an après cette fameuse fusillade, j'ignore du coup de qui elle parle... ou à qui elle parle. Cela dit, si cette meurtrière fait partie de ceux qui ont organisé ce carnage, ça n'a rien de rassurant. Je déglutis et soudain, je vois Constance parvenir à se libérer de ses chaînes grâce au liquide qui fait l'effet d'un lubrifiant. "Facile, j'ai pas les poignets aussi fins que les t... Eeeh, tu vas où ?! Aides-moi !!" Non, elle ne va quand même pas partir comme ça ? Eh bien... si. J'écarquille les yeux, bouche bée. Même si je suis moi-même un narcissique de première catégorie, jamais je n'aurais laissé quelqu'un croupir ici. Et cette fille, elle, semble dépourvue d'un tant soit peu de sympathie. Sous les bruits de l'alarme incendie, je la vois qui s'échappe en me promettant que cette kidnappeuse aux désirs assassins ne me fera rien. Qu'est-ce qu'elle en sait ?! Alors elle, c'est bon, elle pourra agoniser un jour dans ses talons aiguilles, je tournerai la tête pour admirer le soleil au lieu de lever le petit doigt pour l'aider. Une fois partie, je cherche également à retirer mes entraves, complètement trempé par le jet de l'alarme incendie mais, malheureusement, je suis loin d'avoir les poignets ou chevilles assez fins pour m'échapper comme elle. Ah, quoique... Je soupire de désarroi et fixe la meurtrière en sentant que mon poignet gauche pourrait céder. J'ai bien dit pourrait. "Alors comme ça, t'as fait partie de la... de la fusillade, c'est ça ? Bien, bien. T'as un prénom ? Tu l'as entendue, avant de partir, hein ? T'es pas supposée me faire quoique ce soit, alors autant être sage. J'préfère les filles sages de toutes manières. Et toi ? C'est quoi ton genre de mec ? Grand, blond, charismatique... accent de l'Orient, un peu, non ?" ajoutai-je avec un sourire presque charmeur. Je parle encore et encore et encore sans jamais m'arrêter, autant pour essayer de la distraire que pour tenter de dégager mon poignet derrière mon dos. J'ai beau être d'un naturel débrouillard, il y a pourtant bien des règles de physique que je ne peux pas braver. Pas pour l'instant, en tout cas. Ce que j'arrive à faire, c'est attraper mon téléphone dans la poche arrière de mon pantalon et sans regarder l'écran, j'appelle le numéro de Noah puisque je n'ai pas encore le portable de mon père. Oui, je me suis parfois tellement ennuyé en cours que j'ai appris à me servir de mon téléphone sans avoir besoin de le regarder. L'ennui, c'est que je ne peux pas lui dire où on est, je n'en ai aucune idée et pour n'être arrivé sur le campus qu'au début de l'année, je ne le connais pas encore assez bien. Au final, pourquoi avoir appelé mon oncle ? Bonne question. Idée foireuse par Kenzo Ibrahim Clives-Barkha, à demain pour de nouvelles initiatives inutiles. Autant essayer de dégager mon poignet, ce qui semble pouvoir se faire avec de la patience et delà volonté. "Tu peux me dire où tu m'as emmené, au moins ?" Si moi je ne le sais pas, le haut-parleur de mon téléphone pourra relayer la voix de la jeune femme jusqu'à mon oncle pour qu'il sache où je suis.

Spoiler:
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 0:35

    La nuit avait été longue, particulièrement longue, et Meleya est éreintée. Elle n'a pas dormi de la nuit, bien qu'on l'ait forcé à se coucher. Sans ménagement, Aidan l'a renvoyé de l'hôpital et l'a raccompagné au pavillon alpha. Il aurait pu la ramener chez elle, au côté de sa sœur, mais elle s'est dit que dormir au côté des autres alphas, ce serait peut-être le mieux pour le moral de sa confrérie. Après tout, le président est en prison et le bras droit est dans un lit d'hôpital, quoi de plus normal que de rester auprès des alphas? Elle a pourtant demandé à rester auprès d'Erwan quand elle a vu que Davy allait mieux. Mais encore une fois, son grand gourou qu'est Aidan a refusé tout net qu'elle passe la nuit à s'épuiser au côté d'Erwan, prétextant que le bébé n'avait guère besoin de stress supplémentaire. Meleya a du s'incliner et est rentrée dans la voiture bien docilement, guettant de l'œil le visage abimé de la pauvre Davy, allongée à l'arrière de la voiture. La doyenne a aidé Davy à s'installer dans son lit et a finit par s'écrouler un peu plus tard dans le sien. Pourtant, elle s'est tournée et retournée dans le lit, dans tous les sens, pensant à Kenzo, disparu on ne sait trop où, en même temps que Constance, la doyenne des iota. Elle a passé la nuit à se faire un sang d'encre pour le président delta, réfléchissant à tout ce qu'elle ne lui avait pas dit et qu'elle aurait aimé lui dire. Elle culpabilise et s'en veut de n'avoir jamais osé tout lui avouer. Mais sa période de deuil oblige, elle n'avait rien dit. Au matin, elle a appelé Elmas, sa meilleure amie, et d'un commun accord, elles se sont décidées à retrouver pas mal d'autres élèves, toutes confréries confondues dans les jardins extérieurs du campus. Et il y avait bel et bien de tout représenté. Elle laisse ses prunelles balayer le lieu et remarque un peu plus Davy, qui en quelques instants, se retrouve porter par un beau brun, répondant au nom de Wren si Meleya ne se trompe pas. Cela l'a fait sourire, devoir qu'il y a encore un peu de soutien et d'amitié dans ce monde de fou. Un peu plus loin, c'est Adriel qu'elle semble voir avec une ancienne omicron. Etrangement, c'est la journée où les garçons portent les filles dans les positions les plus ridicules qui soient mais encore une fois, elle sourit. Et en même temps, ça l'a fout en rogne de sourire encore et encore vu la situation à laquelle elle a à faire. Elle maudit ses foutus sauts d'humeurs et surtout ses hormones qui font d'elle une bisounours en puissance, encore plus que d'accoutumée. Ca fait rire tout le monde parce que Meleya ne s'agace jamais en temps normal, contre personne. Elle trouve toujours les pires excuses du monde à tout le monde, y compris à Gaulthier qui pourtant l'a abandonné deux fois, en emportant une foule de secrets dans la tombe. Mais même lui elle trouve le moyen de l'excuser. Meleya la bisounours. « Bon, je ne sais pas s'ils sont vraiment en recherche de Kenzo et Constance… Mais en même temps, quelle idée de les pousser à faire ça ! Sérieusement, que peuvent-ils faire de plus que la police hein? » Elle s'adresse désespérée à Elmas, parce qu'elle sait qu'elle sera du même avis qu'elle, comme sur beaucoup de choses. Mais voilà quelques instants sa question posée, un bruit se fait entendre, un bruit strident et l'alarme incendie se déclenche. Il fait pourtant un grand soleil sans l'ombre d'un nuage de fumée, ce qui est donc pour le moins préoccupant connaissant le matériel exceptionnel de l'Université. Elle se retourne inquiète vers son amie, sans pour autant savoir quoi faire. Elle aperçoit une silhouette féminine s'éloigner en courant mais impossible de voir exactement de qui il s'agit. Cela ne préoccupe pas plus que ça Meleya qui est plutôt absorbée par l'agitation qui règne à l'extérieur du bâtiment. Loin d'être rassurée, elle pose une main protectrice sur son ventre. « Je crois qu'il n'aime pas trop le bruit de l'alarme, il me donne d'affreux coups de pieds ! » Evidemment, Tata Elmas ne peut s'empêcher de se tourner vers Meleya et de poser une main sur le gros ventre, qui semble prêt à exploser. Rien de bien surprenant, un ventre de femme enceinte attire toutes les femmes à des alentours. Mais elle ne sait pas, elle ne sent pas trop la situation, elle est inquiète et cela se voit sur ses doux traits d'habitude si joyeux, toujours agrémentés d'un sourire. « Il se passe quelque chose de bizarre Elmas, tout est étrange ici… »
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 15:47


A l'heure qu'il est sa céleste personne aurait pu se trouver sur une île cinq étoiles, vide de toute civilisation, allongée sur un transat au côtés de son Adriel en sirotant un délicieux cocktail. Au lieu de ça, son altesse Matveïv avait du faire face à la cruauté de la vie en se retrouvant consignée ici même, au milieu d'une bande de vulgaires paysans avec qui elle devait se mêler lors d'une chasse au trésor elle aussi, ridicule. Car le trésor en question n'était autre que la doyenne des Iota et le président Delta. Pour ce que ça pouvait lui faire ce qu'il pouvait leur arriver. Cependant, Constance étant la meilleure amie de Manon, elle ne tenait pas forcément à la voir morte car elle aurait du supporter à nouveau l'infecte présence de la Petrov-Versier, pleurant à chaude larme faisant dégouliner son mascara discount et se faisant consoler par son Adriel. Non merci, elle préférait chercher la Iota en question, ou du moins, faire semblant. Cependant, au fur et à mesure qu'elle foulait les pavés de l'extérieur de l'université, la but de sa quête changea radicalement. Au diable Constance et Kenzo, les Delta et les Iotas s'en sortiront tout aussi bien sans eux, et puis Berkeley n'en était plus à un cadavre près. Ses prunelles brunes scrutèrent donc l'horizon à la recherche de son petit-ami. Étrangement la passivité ressentie pendant qu'elle cherchait encore les deux disparus s'estompa bien vite. « Alors, ça avance ?  » lui demanda timidement une étudiante. Qui diable était cette téméraire effrontée osant lui adresser la parole ? Chérie, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, merci. « Pardon  ? » demanda une Eden des plus dédaigneuse. Question rhétorique qui n'attendait aucune réponse. Eden soupira et leva les yeux au ciel prête à lui apprendre quelques règles élémentaires quand elle l'aperçu enfin. Ses prunelles s'émerveillèrent quand elle le découvrit. Elle n'aurait pas pu le manquer, Adriel étant la seule personne dotée de classe au milieu de ses paysans. Sans trop comprendre pourquoi, son coeur se serra et d'adorables petits papillons vinrent lui chatouiller la poitrine comme lors de leur tout premier baiser et comme à chaque fois que cette délicate expérience se renouvelait. Même si elle ne l'aurait admis pour rien au monde, la reine des glaces commençait cruellement à fondre devant son roi.« C'est ce que je me disais, allez va jouer plus loin. » la congédia froidement Eden, en colère de la mine d'amoureuse béat qu'elle devait surement se trainer. Elle avait beau dire, elle s'adoucissait considérablement au contact d'Adriel. Elle qui ne croyait pourtant plus en l'amour et en toutes les foutaises qu'il induisait. Il était arrivé et il avait tout chamboulé, comme un ouragan emportant tout sur son passage. Elle se laissait tout doucement, paisiblement aller pour s'abandonner pleinement aux mains de celui qui était désormais devenu le gardien de son coeur. Elle s'adoucissait, bien trop à son goût et cela la terrifiait. Elle avait peur de se laisser aller, peur d'être à nouveau abandonnée, peur de cette confiance si profonde et si infinie qu'elle lui portait. Elle avait peur qu'un jour, il se lasse de ses crises de nerfs, de ce faux égo surdimensionné, de ses manières de princesse et qu'il aille en trouver une autre, une plus gentille, une plus douce. Elle avait peur de n'être qu'une de plus, car pour elle il n'était pas qu'un garçon de plus, c'était surement le bon.   « Trouvé. » souffla-t-elle fièrement. Un léger sourire se joint alors à la lueur victorieuse de ses prunelles. Soudain, des dizaines de prunelles à la fois inquiètes, curieuses et pleine d'espoir se pointèrent sur elle. Elle fronça les sourcils et leva les yeux au ciel quand elle comprit la raison de cette inquisition. « Quoi ? » rétorqua-t-elle froidement. Les étudiants avaient sans aucun doute cru qu'elle avait enfin retrouvé Constance et Kenzo. Il ne manquerait plus que ce soit elle, celle qui était surement le moins en train de chercher qui les retrouve. Elle poursuivit donc son chemin en direction d'Adriel, qui se dirigeait lui même vers un groupe d'étudiant. Sa moitié donnait-t-il dans l'humanitaire ? La joie de le retrouver céda très vite place à la colère quand elle découvrit que parmi les étudiants en question se trouvait sa vieille connaissance Posy.  Encore dans les pattes de son petit-ami. Au moins, sa mine d'imbécile heureuse s'effaça bien vite de son visage. Elle combla donc rapidement la vingtaine de mètres la séparant d'eux et après avoir salué son Adriel d'un tendre baiser et entrelacé leurs doigts, elle se tourna vers Posy.   « Toujours aussi sanguinaire à ce que je vois. » Petite dédicace à leur première rencontre des plus mouvementées, quelques années plus tôt. Eden planta des prunelles méprisantes dans celles de la Iota. Un regard qui la replongea le temps d'un instant, quelques années auparavant quand tout avait basculé. Une simple soirée qui avait viré au cauchemar. Une simple soirée, quelques secondes qui les liaient désormais à tout jamais. C'était en effet difficile à croire, mais oui, la délicieuse Eden avait quelque chose en commun avec cette  blonde délavée complètement cinglée. Alors forcément, la tornade russe avait vu d'un très mauvais œil l'arrivée de la blonde lors de l'échange, et d'un plus mauvais encore le fait que cette dernière ai décidé de rester, empiétant ainsi très largement sur son espace vital. Il faut croire que des brillantes idées comme celle-ci, Posy en avait à revendre et la soirée de leur rencontre le soulignait très certaine. Et comme les mauvaises nouvelles n'arrivent jamais seules il avait fallu que la correspondante d'Adriel ne soit autre que cette gourde. La poisse vous avez dis ?  « Bon l'Angleterre te manque toujours pas toi ? Tu veux pas aller jouer la détective avec les autres et laisser les grands discuter entre eux ?  »  La congédia-t-elle bien trop poliment en comparaison au traitement qu'elle méritait. C'était surement la première fois qu'Adriel les voyait ensemble et il découvrait donc dans la foulée qu'entre elles il y avait bien longtemps que les amabilités n'étaient plus de rigueur. Et oui Charming, ta douce n'a pas que des amis. Ou plutôt, ta douce a une nouvelle ennemie de plus. Encore une.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 12:54

Ils se dressaient tous autour d’elle, formant un barrage, l’inspectant sous tous les angles comme un animal dangereux. Aucune main ne se tendait, personne ne souhaitait glisser ses doigts aux travers des barreaux, préférant garder une distance respectable avec cette espèce inconnue, sauvageonne et imprévisible. Les barreaux étaient invisibles, mais la barrière existait bel et bien entre Posy Lancaster et l’étrange auditoire qui s’était réuni autour d’elle. L’histoire avait commencé en de simples murmures, alors qu’elle se frayait un passage dans le parc, tâchant comme les autres de comprendre ce drôle de jeu de Cluedo s’étant mis en place sur le campus. Quelques personnes, discutant. Quelques regards, se tournant vers elle sur son passage. Jusque-là, rien d’anormal, la jeune femme était habituée à attirer les regards ; que ce soit par son physique avantageux ou son caractère plus qu’explosif, elle avait déjà été le sujet de beaucoup de ragots, qu’elle en soit consciente, ou pas. Elle appréciait l’attention, se sentir au cœur de la rumeur lui donnait le sentiment d’appartenir à quelque chose, le sentiment de poser son empreinte sur le sol berkeléen. Mais aujourd’hui, les regards semblaient habités d’une émotion à laquelle elle n’était pas habituée. Ils semblaient la pointer du doigt, et les mots s’intensifiaient, les personnes se mouvaient en même temps qu’elle, s’amusant presque à la suivre, pressés d’admirer, ou de critiquer, son faux pas. Peu à peu, les deux personnes l’observant en faisant des messes basses, se multiplièrent autour d’elle, et les murmures s’intensifièrent jusqu’à devenir une véritable conversation. « Bon, vous allez m’expliquer, ou il faut que je vous force à parler ? » Son ton agacé arrêta brusquement les personnes qui, telles des mouches autour d’un cadavre, semblaient s’approcher et s’éloigner d’elle. Mais Posy Grace Lancaster n’était pas un cadavre en décomposition, et hors de question qu’ils viennent la picorer sans qu’elle ne se défende. Sa question enflamma la foule. Au départ, ils s’élevèrent doucement, leurs réponses à sa question qui lui semblait presque innocente, s’accouplant, formant un brouhaha qu’elle ne parvenait à décrypter, ou qu’elle ne voulait pas croire, aussi, sans doute. Fronçant les sourcils, elle attrapa une jeune femme qui se trouvait à côté d’elle, discutant vivement avec sa voisine de gauche, tout en pointant ouvertement Posy du doigt. La brunet ne s’arrêta pas pour autant, discutant de plus en plus vivement avec son ami. Les mots prenaient doucement de leur sens, et la vérité se dessina sous ses yeux. La rumeur dont elle était le sujet, cette fois-ci, n’était pas anodine. Ils l’accusaient. Ils la pointaient tous du doigt, bien que, n’ayant pas encore décidé de l’arme du crime, ils avaient déjà tous déposé sur leur ridicule papier de jeu, coupable, Posy Grace Lancaster a commis un crime dans la salle de bal. L’histoire prend soudainement une drôle d’ampleur, les accusations rebondissant les unes contre les autres, certaines dont elle peinait à comprendre la signification. Oreilles aux aguets, poings serrés, elle mit bien deux longues minutes à décrypter tout ce qui s’échangeait autour d’elle, avant de sentir ses nerfs lâcher. Doucement, mais sûrement, la colère grimpait, et les réponses acerbes s’échappèrent de sa bouche. Quelques insultes, quelques répliques bien placées qu’elle ne contrôle plus. Riley ne lui était pas inconnu, et elle n’était pas une meurtrière. Mais elle allait le devenir si ce cirque continuait. Une phrase, il suffit d’une phrase, pour que tout s’écroule. « C’est pour se couvrir qu’elle a tabassé sa sœur. » Posy tourna brusquement la tête en direction de la voix qui s’était élevée au-dessus des autres. C’était la brunette qu’elle avait repérée auparavant, une gamma arrogante au visage…crasseux. Sa sœur, tabassée ? La panique se propagea en elle une seconde, une multitude d’interrogations se bousculant en elle. Comment, qui avait osé. Son poing vola avant qu’elle ne lui ordonne, dans le visage de la jeune femme, elle parvint presque à sentir les os de son nez se plier, se fissurer sous le choc. Le coup la déstabilisa, mais ne suffit pas à la faire tomber à terre. Posy n’était plus qu’une furie, désormais, se précipitant sur la brune, elle n’avait qu’une idée en tête, lui faire bouffer sa langue qui lui faisait dire tant d’horreurs. Alors que ses doigts cherchaient à agripper la chevelure de la jeune femme, elle se sentit tirée en arrière, éloignée de sa proie. Elle battait des jambes, des bras, hurlait à la mort contre l’intrus qui l’empêchait de finir cette pauvre ingrate. Cette poigne de fer l’entraîne un peu plus loin, avant de la déposer. La voix d’Adriel, une couverture jetée sur le feu de sa colère, la ternissant en une fraction de seconde…Avant de la raviver, plus violente que jamais. Posy l’insolente, ou ce qu’il en reste, lève les yeux au ciel, avant de croiser le regard du jeune homme. « Devrais-je m’excuser et me rendre, poignets en avant, pour des horreurs que je n’ai pas commises ? Certains ont un minimum de dignité, je me défends, c’est tout. » Elle fronça les sourcils, baissa brutalement les yeux, le goût salé de ses lèvres lui revenant brutalement en mémoire. Sa voix se brise sur les derniers mots, elle n’ose pas affronter son regard, elle n’ose plus rien affronter. Ça va pas. « Non. » Elle lâcha ce murmure, presque imperceptible, alors que les talons d’Eden claque derrière Adriel. « Non, rien ne va, Adriel. » Sa voix est brisée, minuscule, à l’opposé de celle qui hurlait contre tout et tout le monde quelques secondes auparavant. Sa main ose serrer celle d’Adriel, avec faiblesse, avant de la lâcher brusquement au débarquement de l’ennemi, qui plaque ses lèvres sur celles du jeune homme. Une mine dédaigneuse reprit place sur son visage, alors que le souvenir de leur dernière rencontre lui revint en mémoire. « N’exagérons rien, je me suis retenue…cette fois. » Son ton et son regard glacial vers la brunette ne signifiait qu’une chose. Continue comme ça et tu seras ma prochaine victime. L’Angleterre ? Non, elle n’avait aucune intention de repartir dans son pays natal. Le stylo courant sur le papier, en cette journée ensoleillée, les paroles d’Adriel, et cet échange, cet instant. Et Eden n’en savait rien. Un sourire se posa sur son visage. « Oh, ton prince charmant ne t’a pas mise au courant ? J’ai adopté les États-Unis, ne t’inquiètes pas l’Angleterre restera loin derrière moi. Adriel, au contraire, et toi, resterez bien… proches, dirons-nous. Elle marqua une pause, tâchant de retrouver la Posy piquante qu'elle avait toujours été. Mais l'étau qui resserrait son cœur commençait doucement à l'étouffer. Elle pouvait, elle risquait de craquer. Pourquoi m’embarrasser d’une enquête, mes mains sont couvertes de sang. Tu le sais bien, Eden, non ? dit-elle amère. Et je suis bien, ici, à ce que je sache c’est toi qui t’invite dans notre discussion…alors qu’on aurait souhaité un peu d’intimité. » lâcha-t-elle, l’invitant à son tour à partir. Insinuant que son prince et elle, avaient une intimité. Mettant, encore une fois, le feu aux poudres. Du Posy tout craché. Une Posy brisée, mais plus déchaînée que jamais.
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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyJeu 15 Aoû - 13:27

Pas morte ? Damn, elle qui pensait avoir son aller simple vers le paradis en main. Ce fut drôle et exaltant, de chercher la marave avec les forces de l'ordre. Outrage à agent, qu'ils appellent ça dans leur jargon pseudo professionnel. Davy, elle pense que la police, c'est l'idée ultime dénichées par les parents du monde entier pour emmerder leurs enfants. Lorsque les punitions ne fonctionnent plus et que les interventions familiales du dimanche matin n'ont pour effet que de faire sourire cette génération incontrôlable et téméraire dont elle fait partie. Elle se contente de scruter les lèvres de Wren bouger, à essayer de lire sur sa bouche en mouvement les mots qui en sortent, comme le ferait un sourd et oublie, du coup, qu'elle peut parfaitement l'entendre. L'alcool lui fait perdre l'ordre de ses priorités et, en petite ahurie de service, Davy se contente de capter un mot sur deux de ce qu'il raconte, le Wren, autrement dit chef de la police anti-fun « .Ça serait vachement cool, tu crois pas ?. » qu'elle s'exclame, l'air d'être ravie par la perspective d'y passer dans les heures prochaines. Qui s'en préoccupe de toute façon, elle manquerait à personne, qu'elle pense. Davy, c'est le genre de fille qui se demande '' si je mourrais, à qui je manquerais ? '' au moins trois fois par jour. Matin, midi et soir. Elle est pas suicidaire, elle aime trop la vie et n'est que trop terrifiée par l'idée de devoir s'endormir à jamais un jour. Dormir c'est cool, mais pas trop. Toutefois c'est le genre de question qui la taraude en permanence. Davy, elle se plaît à perpétuellement s'enfoncer dans un gouffre. Elle a désespérément besoin qu'on l'aime, ou au moins qu'on l'apprécie, mais pense que l'affection des autres ça se mérite et qu'elle, elle mérite rien. Elle hausse les épaules, se vide les poumons dans un soupir bien audible. « .Ça veut dire que j'ai plus que quelques heures à vivre ! YOLO ! Faut que je fasse tous les trucs que j'ai jamais osé faire alors. » Elle se met à scruter les environs, à la recherche d'une énième bêtise à balancer. L'ivresse lui offre le pardon de tous, qu'elle croit. Tu parles. Elle regrettera une fois la cuite descendue. Et puis elle trouve. Évidemment. Il vient se poser là, Wren le preux chevalier qui essaye de bien se faire voir et qui se la joue big brother. Avec sa tête, son sourire colgate et ses bonnes intentions. Davy, première de la classe en terme d'absurdités et d'espiègleries, laisse ses deux mains se plaquer sur les joues du Iota en deux claques magistrales. On pourrait croire qu'elle fait ça juste pour lui en coller, mais non. Vicieuse, hardie et surtout un poil inconsciente, elle dépose sur les lèvres sur les siennes en un smack bien perceptible, limite chantant. L'effrontée se met à rire de la façon la plus présomptueuse, la plus insolente possible, s'octroyant même le droit de fanfaronner devant le regard interloqué de sa victime. « .Tu l'avais pas vue venir celle-là, avoue. » qu'elle darde d'un ton espiègle – et franchement alcoolisé. La punition s'impose, voilà qu'elle se retrouve dans les bras du géant, emportée comme une mariée en route pour sa nuit de noce, sans la robe de mariée, les alliances … et sans la nuit de noce. « .Si tu me fous la paix, j'te montre mes seins, ok ?. » propose-t-elle, ses traits emprunt d'une innocence pour le coup peu crédible. Elle hausse les sourcils de façon subjective et puis dépose un regard sur sa poitrine peu abondante. Y a rien à regarder là dedans, juste deux a-do-ra-ble piqûres de moustiques. « .Z'rigole, puceau va. » finit-elle par lâcher, toujours aussi mutine, allant même jusqu'à le gratifier d'une chatouille dans la nuque. A l'écart de la foule et ennuyée d'être retenue captive, qu'elle croit tout en exagérant volontairement la situation, Davy se retrouve à faire balancer ses bras dans le vide en se demandant si c'est bien ça la sensation qu'éprouve une pieuvre en train de nager – oui oui. Quelque chose dans les buissons ? S'en fou. Au pire, c'est un assassin et ils crèveront tous les deux en amoureux – nan c'est pas vrai... ils sont pas amoureux... encore. Elle se dit que mourir à deux, c'est la meilleure façon de mourir. Tout seul, ça fait peur. Mais avec lui, ça passe. Comme il a l'air pétrifié et qu'elle, sa faculté à flipper pour tout et rien est engloutie sous une épaisse couche de spiritueux, elle finit par s'impatienter et pas foutre un coup de pied magistral dans le buisson d'où émane le bruit. Deux têtes en sortent, regards hagards et effrayés. Une fille, un garçon. Elle jette un rapide coup d’œil et découvre qu'ils sont en réalité bien à poil. « .C'est rien, juste un couple qui … Oh pardon, je le ferais plus. » le début semble badin, puis quand elle se rend compte de la scène, elle s'est jetée en arrière dans les bras de Wren, l'air catastrophé. Les deux, visiblement embarrassés prennent leurs affaires et se tirent en courant, probablement finir leurs petites affaires ailleurs. Davy, elle, est persuadée qu'elle a vu un petit bout de cul par-là quand le mec se tirait et ça la fait rire un moment. Finalement, elle va se poser sur le trottoir, en tailleur, pile devant Wren. Elle pousse un soupir morose, arrache quelques brins d'herbes au sol et commence à jouer avec. « .J'ai une question Wren et sérieusement, faut que t'y réponde... sérieusement. » débute-t-elle, maladroitement, sa voix tapant étrangement dans les aiguës.  Elle se donna alors un air grave, empli d'un sérieux qui jurait parfaitement avec … elle. Davy ne pouvait être sérieuse, à moins d'être une fois de plus dans un état de pseudo dépression avancé. Ce qui n'était en l’occurrence pas le cas puisque malgré tout, l'euphorie typique d'un état d'ébriété se lisait encore sur son visage de poupon. Elle poussa un soupir, cherchant à compléter son regard sévère (piètre) d'une lassitude pesante. « .Est-ce que je porte un chapeau ?. » finit-elle par demander, sans se rendre compte de toute la stupidité de sa question et afin d'allier le geste à la parole, elle mime la présence d'un haut de forme sur le sommet de son crâne. Non Davy, t'as pas de chapeau non. T'as pas de cerveau non plus, clairement.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 14:22

Posy se débattait comme un poisson hors de l'eau, au point où il eut même l'impression qu'elle convulsait d'hystérie et loin d'être doué avec les fruits de mer, Adriel se contenta de la serrer plus que de raison dans son étreinte jusqu'à ce qu'elle soit définitivement calmée. On a pas idée d'être aussi colérique, songea-t-il, toujours impressionné par la faculté qu'avait sa correspondante de tout aborder avec une passion irascible. Ce trait de caractère faisait parti de l'un des nombreux qui les séparaient. Adriel, peu passionné par tout dans l'ensemble et prisonnier de son carcan d'indifférence – qu'il prenait pour une bénédiction bien qu'en de rares occasions, il s'avérait être un véritable fardeau – n'en demeurait pas moins perplexe devant le caractère explosif de la britannique. « .Cesse d'être sur la défensive, il n'y a clairement pas de quoi se battre. » rétorqua-t-il, un peu trop tranchant. Fort d'une éducation particulièrement pointue, Adriel se vantait auprès de qui voulait bien l'entendre n'avoir jamais usé de ses poings. C'est d'un manque de savoir vivre intolérable et lui, dans son indicible distinction, jamais n'entrerait dans une bagarre pour quelconque raison. Rien ne justifiait de perdre sa dignité en jouant des poings et Adriel tenait trop à sa bonne tenue, son élégance et surtout à sa belle gueule pour même imaginer entrer en conflit physique avec quiconque. Sait-on jamais que celui d'en face soit d'une classe sociale moins importante que la sienne, soit quatre-vingt dix pour cent de la population mondiale, monsieur parfait ne souhaitait être même effleuré par un vilain.   « .Franchement, ça n'en vaut pas la peine. » ajouta-t-il, tentant cette fois-ci d'ajouter une pointe de délicatesse dans son timbre. Compréhensif et indulgent, il n'eut aucun mal à s'imaginer à la place de Posy, lui-même possédant une famille assez conséquente.  Il ne pouvait s'imaginer intenter à la vie de ses deux sœurs et ne supporterait pas qu'on puisse le tenir pour responsable de leurs malheurs. Ainsi, c'est d'un regard pétri de bonnes intentions qu'il couva Posy, qui elle lui dévoilait sa vulnérabilité. Loin d'être sans cœur, quoi qu'on puisse penser de son manque de ressentiment, Adriel s'en retrouva pantois. Hébété sans que cela ne puisse se lire sur ses traits, des années et des années de pratique pour toujours paraître impassible, il la laissa alors s'amuser avec la paume de sa main. Weird. S'apprêtant à tenter de la consoler, à sa plus grande surprise, ses premières syllabes furent néanmoins freinées par une Eden, le gratifiant d'un baiser parfumés à la cerise. Délicieusement envoûté, sa vigilance jusqu'alors allouée à Posy se détourna vers une Eden resplendissante qu'il se réjouissait de retrouver en ces temps compliqués. Captivé par la beauté manifeste de sa compagne, il en oublia presque ce pour quoi il était planté en plein milieu du parc universitaire. Affectueux, il s'apprêta à l'envelopper dans son étreinte lorsque les festivités débutèrent en trombe.   « .Eden... » amorça-t-il, sans finalement trop savoir où aller. La couvant d'un regard délibérément désapprobateur, il ne put cependant réprimer un bref rictus entendu à son égard. Adriel n'a jamais été très bon pour ce qui est de sourire. De fait, un rictus bref est le plus qu'il peut offrir, du moins en ces circonstances. Non, il n'approuvait pas sa réflexion et n'a d'ailleurs pas tardé à le souligner. Néanmoins, il savait Posy dans un profond état de contrariété, d'irritation et de fébrilité. Le cocktail ne pouvait en être que néfaste et prévenant, quoi que Posy puisse penser de lui, il n'était pour lui pas question d'en rajouter une couche. Et comme le débat se poursuivit sans lui, il se contenta de hausser les épaules de temps à autre, contemplant le lancé de joyeuses maximes entre les deux comme un passionné regarderait un match de tennis. « .Je n'ai rien dis parce que je ne trouvais pas l'information pertinente. Du moins pas pour toi. » se justifia-t-il à l'adresse d'Eden, comme s'il en avait besoin.  Néanmoins, il était ici le premier surpris à constater qu'elles se connaissaient déjà. Pourtant il n'avait jamais fais les présentations et ne se serait pas donné cette peine compte tenu du tempérament des deux. Bienséant, mais pas stupide. Posy avait pris sa décision, signé les papiers qui lui offraient une entrée digne à Berkeley pour la rentrée prochaine. Elle avait signé les papiers et lui avait volé un baiser au passage afin de sceller sa prochaine rentrée. Oh dear. Il y a beaucoup de choses que tu lui caches à Eden, songea-t-il, arborant néanmoins un visage parfaitement neutre de toute émotion. Espérons que Posy ne l'ouvre pas trop, sinon il serait contraint de l'enterrer lui-même.   « .Je ne savais pas que vous vous connaissiez, qui plus est. » ajouta-t-il, contemplant le duo d'un regard distant, redoutant la rencontre de leurs deux caractères. Et puis constatant qu'elles menaient très bien leurs joutes verbales en duo, Adriel estima qu'il était préférable pour lui de ne pas trop s'en mêler. Au cas où il viendrait à l'idée de l'une des deux de le mettre dans une position inconfortable. C'est une malédiction, songea-t-il sur l'instant. Il fallait toujours, toujours, toujours qu'il soit pris dans ce genre de rixe. C'était apparemment inévitable. Toutefois, la dernière supplique de l'anglaise du lot ne tarda pas à le faire réagir. Il déposa un regard à moitié sévère, à moitié entendu sur Posy. Regard qui, instantanément, retomba dans l’œillade compréhensive. Il devinait sa fébrilité sous ses pseudo grands airs, c'est l'un de ses nombreux talents. Adriel, il sait comprendre la femme, probablement mieux que quiconque.   « .Tiens, vous n'êtes pas amies. Surprenant. » finit-il par darder d'un ton caustique, avant de reprendre un semblant de sérieux. « .Bien, je sens qu'il y a toute une histoire derrière cette tension écrasante et en dépit du fait que j'aimerais beaucoup l'entendre, je pense qu'il serait de bon ton pour vous d'arrêter toute conversation. » avant que cela ne vire au cauchemar pour elles et au major turn on pour lui. Deux filles en train de se battre, deux filles sublimes, oh dear. Il ne pouvait pas les séparer, c'était inscrit dans le brocode. Et comme il ne souhaita pas que sa divine petite copine ne lui revienne avec un œil au beurre noir, ce genre de chose, il préféra se faire l'avocat des deux diables et se planter au milieu de la querelle. Puis finalement, c'est un tiers, ou plutôt une tiers qui s'invita dans la conversation. Une inconsciente, pensa-t-il.   « .C'est elle, c'est forcément elle. Je suis sûre qu'Eden sera d'accord avec nous. » Elle se mit à pointer Posy d'un doigt accusateur, tandis que la petite foule derrière murmurait leur accord, tous à l'unisson. La fille scrutait la réaction d'Eden, comme si ça allait changer quelque chose. Comme si elle était la seule à pouvoir le raisonner, ce qui était probablement le cas pour l'heure. Instinctivement, il déposa sa main libre sur l'épaule de sa correspondante, conscient que celle-ci pouvait encore sortir les griffes et partir en croisade contre une bande de vauriens assoiffée de potins, et laissa glisser la seconde des doigts jusqu'à  l'épaule de sa compagne, l'enrobant dans son étreinte. « .Ce n'est pas elle, cherchez-vous un autre martyr, dispersion. » se mit-il à défendre, preux chevalier malgré tout et écrasant qui osait croiser son regard de toute sa prestance. Convaincu de ce qu'il avançait, il ne mit néanmoins pas beaucoup de temps à constater qu'il était bien le seul. Et parmi l'attroupement, il put alors aisément discerner deux hommes en uniforme venir à leur rencontre.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 15:47


Chercher…Chercher et encore chercher. Jouer les détectives privés semblait plus amusant en groupe. Mais jouer à une forme de remake de Buffy contre les vampires dans la chauferie de la faculté puis dans les sous sol demeuraient encore plus gratifiant. Vous savez pourquoi ? Parce qu’il n’y avait aucune fenêtre, que les lumières clignotaient et pire encore, que l’odeur humide pouvait avoir l’air assez effrayant. Tant qu’à se faire des frayeurs, autant qu’elles soient de taille. Alors, l’endroit avait été choisi avec soin. Tous munis de leur lampe torche, la petite bande de trois joyeux lurons avançait aussi discrètement qu’un troupeau d’éléphant.

« Pourquoi tu nous as amenè ici, Gus ? Tu te sens plus en sécurité dans les recoins sombres ? » Grogna Tony, le sexfriend, d’Aengus depuis plusieurs mois à présent.

Ce mec, bien que grand et musclé, avait parfois le cerveau d’une huitre. Pourquoi avait-elle accepté d’en faire son petit ami officiel depuis quelques semaines ? La solitude et l’amour… un mélange qui rendait fou. Dans un soupir, la blonde préféra l’ignorer en braquant sa lampe torche sur ses pieds. Quelque chose avait bougé. Elle en était sûre. Loin d’être apeurée, elle souhaitait néanmoins savoir quelle fourrure venait de lui tripoter la cheville ! Est-ce qu’il y avait des rats dans le coin ? Est-ce que les rats pouvaient avoir la rage ?Elle n’avait pas envie de se changer en ratte garou ! Finalement alors que Tony posait pour la centième fois la question, Aengus pivota face à Quinn, pauvre enfant, et Tony.

« Je suis ici parce que si je devais enlever des gens en étant une folle furieuse qui attaquent de pauvres innocents en pleins milieu de la journée et devant tout le monde, je viendrais ici. Et je dois avouer que si je le trouve ce connard. Il va regretter de pas avoir sauté par la fenêtre avec sa victime ! » Trancha t elle. « S’il y a bien quelqu’un qui soit capable de comprendre une personne qui a une case en moins, c’est moi ! Tu m’as bien regardé ? Je devrais être embauché chez le FBI pour dresser des profils psychologique de tarés parce que JE suis totalement barrée, ma mère est totalement barrée comme sa grand-mère. Autre question ? Maintenant évite de te faire mordre par un rat et arrête de flipper. Faut avoir des couilles un peu… »

Puis, dans un sourire malicieux, elle porta le vaisseau de lumière sous son menton en articulant lentement le mot "psychopathe". Une grimace s’effectua dans un rire peu discret. Elle faisait ça quand elle était gosse non ? Non ? Elle n’en savait rien. Dans les films, les idiots de service font toujours ce genre de chose avant de se faire massacrer par un tueur en série égaré ou une bête féroce. Pas de bête féroce dans les parages si on retirait les rats. Enfin, son humour ne semblait pas les faire rire. Pff...

« Euh j’espère que t’as pas peur des rats, Quinny. » Marmonna Aengus en braquant sa lampe en direction de trois ou quatre rats en pleine dégustation d’un vieux bout de pain moisi. Charmant…
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 21:28

. presley f. eynsford-lewis : i can be a freak everyday of every weeks .

Ajustant correctement mes cheveux. Ils ne cessaient de retomber devant mes yeux ce qui me dérangeait grandement. Il est vrai que depuis quelques jours j’avais eu un comportement des plus étranges. Mais tout cela remontait à beaucoup plus loin que ça. Cet accident sur le balcon avec cet étudiant. Il voulait se rapprocher de moi avec insistance et j’avais refusé ses avances. Certes il était mort mais il l’avait bien cherché, et je n’avais pas fait exprès, c’était un accident. Quoi qu’il en soit, certaines personnes m’avaient vu et je me devais d’éliminer les témoins. C’est pourquoi j’avais agis de la sorte avec ces étudiants de confrérie. Il est vrai que j’avais eu l’aide d’Autumn pour deux étudiants, mais pour le reste j’avais agis seul, et je le savais d’avance que mes actes devront être payés. Les choses avaient été si rapides, que je ne m’étais pas rendu compte de tout le mal que j’ai pu faire. En tout cas, les choses avaient été trop loin pour que je puisse maintenant m’arrêter là. J’avais face à moi, deux personnes, Constance La Tour Dubois dont la réputation n’est plus à faire et Kenzo I. Clives-Barkha aussi narcissique que moi. Pourquoi les avoir choisis ? Kenzo simplement parce qu’il me fallait quelqu’un qui m’est proche pour que personne ne me soupçonne et Constance parce qu’elle était sur le point de me démasquer et encore une fois c’est un risque que je ne pouvais pas prendre. Face à eux je me cachais encore et toujours, surtout par rapport à Kenzo que je considère comme l’un de mes meilleurs amis. Mais ce soir tout n’allait pas se passer comme prévu. Je m’étais prise d’un coup de folie et avait balancé un liquide à l’odeur écœurante, et près de trois minutes plus tard je vis Constance dressée sur ses jambes. Deuxième surprise l’alarme incendie se déclencha par la iota et mon reflexe fut de mettre mes mains sur mes oreilles tant le bruit était dérangeant. Je ne décrochais aucun mot et je ne pris même pas la peine de répondre à Kenzo, préférant le silence. Je vis le delta avec son téléphone et je pus également voir qu’il avait défait ses liens pour se faire la malle comme Constance. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me débattais pas pour le retenir. Regard évasif je regardais dans le vide en me posant certaine questions. Mais pourquoi ? Très vite je me secouais la tête et je me vidais de tous remords, je devais sortir pour les rattraper au plus vite. Je me mis à courir pour sortir dans la cour de Berkeley seulement ce que je n’avais pas prévu c’est que tous les étudiants se retrouvent dans la cours en même temps que moi. Pourquoi étaient-ils tous là ? Mais parce qu’en cas d’incendie ou tous autres accidents le point de ralliement était la cours et comme l’alarme incendie sonnait depuis maintenant dix minutes, tout le monde avait eu le temps de se concentrer dans la cour. Je me retrouvais maintenant en plein milieu et dans mon accoutrement le monde commençait à se retourner sur moi. J’étais coincé je ne pouvais plus fuir et de plus en plus de regard était sur ma personne. Je retirais ma cagoule, et je laissais apparaître alors ma crinière blonde étincelante. J’aperçue au loin mes deux victimes, mais à présent il était impossible pour moi de faire quoi que ce soit. Bloqué, voilà je suis bloqué et je ne peux plus rien faire. J’avais envie de tous les tuer et je pourrais très bien le faire, j’en avais le pouvoir. J’avais une arme et je pouvais très bien m’en servir, je l’avais récupérée dans mon repère. Je ne m’en suis encore jamais servie mais ça pouvait très bien commencer. Deux habitants de l’université s’approchaient de moi avec leurs armes braqués sur ma tête. Je connais Joe mais je ne connais pas l’autre personne. Voilà que je suis traité comme une criminel, je sentais la folie monter en moi et je ne pouvais pas rester là à rien faire. Je tourne ma tête et je pris la première personne proche de moi pour lui braquer à mon tour mon arme sur la tête, je pouvais aussi aisément lui tordre le cou si je le voulais, elle était logé entre mon bras et mon avant-bras. Je m’adressais  à tout le monde, tout ce monde qui me regardait. « Je ne suis pas une criminel. » Je me sentais piégée, que dis-je, je suis piégée c’est un fait. « C’ETAIT UN ACCIDENT. » Un accident certes mais parfois je ne sentais aucun regret. A dire vrai parfois je me sentais même comme une autre personne. Et là je me sentais comme une fille qui va tout faire pour ne pas aller en prison même si je dois tirer sur une fille, qui semblerai-t-il soit enceinte. Bravo Presley, de tous les étudiants il a fallu que tu pioches l’alpha enceinte.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 21:38

Le coupable, l'unique qui était responsable de toute cette histoire demeurait encore inconnu aux yeux du monde, renforçant davantage cette crainte qui s'était vue notamment prononcée par la disparition d'une membre de la confrérie iota, et surtout du président de ma confrérie Kenzo. Les problèmes surfaient sur une vague fougueuse emplit de furie, laissant derrière son passage un liquide souillé mais surtout brumeux et insaisissable. Pourtant, cette fois-ci, les raisons ne me concernaient nullement, je n'étais point responsable de cette disparition inquiétante, quand bien même, Kenzo et moi étions des cibles fréquentes d'une mauvaise chance rancunière qui n'abandonnait jamais ses efforts. La malchance est dite inexistante, simple fruit de l'imagination humaine, mais notre situation pouvait fortement démontrer le contraire. Ensemble, tous ce qui rejoignait l'idée d'une couleur sombre nous assaillait sans scrupule, rendant nos vies mouvementées dans le sens péjoratif. L'inquiétude coulait dans mes veines, mon cœur appréciant le président de confrérie malgré les hauts mais surtout las bas qui nous épiaient. Aujourd'hui s'était vue devenir une journée contagieuse, puisque nombreux étaient les élèves désireux d'aider l'enquête par leur propre moyen. L'inutilité s'était d'abord manifestée en moi, après tout, si les autorités compétentes ne parvenaient pas à trouver la trace du criminel qui y parviendrait? Certainement pas de simples étudiants anodins. Toutefois, je passais outre mes préjugés puisqu'Aengus avait insisté sans répit pour que je vienne avec elle et son petit ami participer aux recherches. J'espérais sincèrement que la journée passerait vite, car il était évident que c'était une perte de temps, ou un fantasme réel qu'était d'endosser le rôle de Sherlock Holmes, et qui n'était éminemment pas le mien. Mes jambes suivaient la courbe du chemin sinueux qu'empruntait Gus et son petit ami, me laissant la douloureuse impression d'être une petite fille obéissante. Le chemin menait vers un endroit douteux, mais surtout sombre et restreint. Mon corps se stoppait instantanément, interloqué. Nous n'allions quand même pas pénétrer dans ces sortes de caves respirant le renfermé? Et qui plus est, habitées par des êtres effrayants. Mes poumons inhalaient tranquillement l'air frais qui serait bientôt absent. Les murs souterrains nous encerclaient, tandis que Gus s'arrachait les poumons afin de déclarer haut et fort le fond de sa pensée, se laissant adopter par l'image d'une hystérique sympathique. Gus et ses idées, toute une histoire bien attrayante. Enfin tout de même, les retenir en otage ici était puéril puisque nous étions ici, et qu'il était donc certain qu'ils ne s'y trouveraient pas. Mes pensées étaient chassées de façon brutale lorsque mon ouïe perçue ce mot désignant un petit rongeur. Mes pieds se retrouvaient perchés sur mes hauts talons habituels, tandis que mes longues jambes dénudés se retrouvaient habillées par une robe. Mon choix vestimentaire devenait regrettable, les rats détenaient des dents, et par conséquent, ils mordaient. L'ambiance devenait particulièrement lourde et stressante, et comme si celle-ci n'était pas assez dérangeante, Gus jugea utile d'en rajouter une vague supplémentaire. Cessant d'alimenter mes poumons et le reste de mon organisme l'instant de quelques secondes, je tentais de me remettre les idées en place. « Gus .. t'es complètement folle, tu me glaces le sang. » Bien sûr, mes propos n'étaient pas à interpréter au premier degré puisque mon coeur appréciait grandement la gamma. Parcourant les galeries, mon esprit se bloqua instantanément sur les énièmes paroles de Gus. « Euh j’espère que t’as pas peur des rats, Quinny. » La lumière éclairait de tout son éclat un petit groupuscule de ces immondes bestioles. A la vue de ces horribles bêtes, mes paupières m'obstruaient la vue subitement.
« Je vous préviens, on fait le tour, et on fout le camp d'ici vous entendez? » Ma voix partageait un énervement impulsif que je ne contrôlais pas à la vue de ces détestables rongeurs. L'idée qu'ils puissent nous effleurer m'effrayer grandement. « Et puis .. c'est complètement stupide ! Sincèrement, vous nous avez vus là? Nous sommes au milieu de nul part en train de chercher deux personnes disparues qui sont introuvables. Et vu la chance que l'on a, on va se faire agresser à notre tour, non seulement par les rats, mais également par ce fou furieux. » Ma voix exprimait mon désarroi, ma légère furie et surtout la vérité. Si le tueur avait osé menacer physiquement certains étudiants susceptibles de dévoiler quelques indices fondamentaux à l'avancée de l'enquête, qu'en serait-il des personnes cherchant dans les moindres recoins les personnes recherchées? Leur destin ne serait certainement pas au beau fixe, et encore moins quand je savais que la poisse m'épiait lorsqu'il s'agissait de Kenzo. Peut être que le simple fait de le chercher m'apporterait des problèmes inévitables, et je n'avais aucunement envie de finir le restant de ma vie entre ces murs.
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