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SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyVen 16 Aoû - 22:26

J'approche de William et je pose un regard rassurant sur lui, un regard de confiance entre agents mais aussi entre pères. "On va le retrouver et arrêter le responsable." Je pars donc avec Noah afin de mener les recherches en sa compagnie pour que nous puissions couvrir davantage de terrain. Mon regard bleu azur court le long des murs, près des fenêtres, à l'affût du moindre détail qui pourrait éventuellement me mettre la puce à l'oreille. Au MI6, on nous entraîne à repérer tout ce qui peut échapper à l'œil du commun des mortels, faire de nous des observateurs de talent avant d'être les acteurs d'une situation périlleuse. Mon arme est cachée sous ma veste de costume, au niveau de ma ceinture. Sait-on jamais, je me promettais de ne pas laisser qui que ce soit mourir à nouveau. "Noah, arrêtes de trembler, je n'ai pas le temps de gérer une crise de panique. Si ton neveu a traversé le globe pour mettre la main sur sa famille, ce n'est pas un déséquilibré qui va l'effrayer." On dit ce qu'on peut pour rassurer : tant qu'on y met le ton, tout le monde y croit. Soudain, j'entends l'alarme incendie se déclencher. Nos collègues professeurs se chargent de rassembler les étudiants sur la cour tandis que je me mets à marcher plus rapidement en direction des issues de secours des différents bâtiments, prêt à voir débouler le criminel ou d'éventuels complices. Soudain, alors que je crois apercevoir Constance s'enfuir en courant, une forme surgit d'une porte à battants juste à côté de moi : réflexe du métier, je pivote de trois quart puis j'envoie mon pied contre l'abdomen de la personne afin de la plier en deux sous la douleur puis je la plaque sur le sol en la poussant sur ses épaules. Des cheveux blonds, courts, l'air paniqué. Un jeune homme de haute taille qui s'avère être Kenzo se retrouve neutralisé et allongé sur le sol. "Non, non !! C'est pas moi, j'ai rien fait, laissez-moi partir ! Elle est derrière !!" Elle ? Je le lâche puis je porte mes doigts à ma bouche pour siffler afin que William puisse m'entendre au-delà du son strident de l'alarme. Je sors d'ailleurs mon arme de sous ma veste puis dans un grognement agacé, je tire avec une précision hors normes en direction du haut-parleur extérieur. Le coup de feu fait sursauter bien des étudiants mais au moins, l'alarme incendie est neutralisée. Navré pour les réparations, mais quand quelque chose tape sur le système de Joe Shark, celui-ci expédie l'affaire. Je me redresse et j'aperçois une silhouette cagoulée se retrouver au milieu des étudiants. Je laisse Kenzo en compagnie de Noah. "Surveilles-le !" lançai-je à mon frère de cœur avant de m'élancer en bousculant les étudiants sur mon passage. Pistolet en main, je le braque sur la forme féminine qui révèle alors son vrai visage. "Presley…" soufflai-je, estomaqué. En bon britannique, de surcroît agent pour les services secrets britanniques, mon visage reste stoïque malgré ma surprise. Une de mes propres élèves. Un goût d'échec m'empoisonne la bouche, mais je le laisse de côté afin de m'avancer doucement vers elle tandis qu'elle prend une autre étudiante en otage. Enceinte, en prime. "Presley, calmez-vous." William m'a rejoint, nous avons la responsabilité de l'empêcher de nuire, aussi bien en tant que professeurs qu'en tant qu'agents. Je pose un instant les yeux sur mon collègue, il me comprendra d'un regard. "Presley, je vais avancer lentement vers vous, vous n'allez pas blesser qui que ce soit." William est un excellent tireur, je préfère qu'il reste en retrait au cas où les choses tourneraient mal. De mon côté, je décide d'opter pour la diplomatie. Presley est paniquée, seule au milieu de tous et avec une arme. Elle est dangereuse aussi bien pour l'étudiante tenue en joue que pour elle-même. Je garde mon arme à la main, mais je ne vise plus la Bêta aux longs cheveux blonds. "Presley, vous avez déjà blessé trop de personnes, ne faites pas quelque chose que vous regretterez encore davantage. Donnez-moi cette arme." J'avance à pas très mesurés, mon regard fixé dans le sien. Confiant, calme. Rien d'agressif ou de menaçant. "Mon collègue ne fera rien si vous, vous ne faites rien non plus. Alors lâchez cette jeune fille et donnez-moi votre arme. Faites-moi confiance, Presley. Faites-moi confiance." Je suis presque à un mètre d'elle, ma main libre tendue légèrement en avant pour qu'elle me livre son arme ou bien l'étudiante. Je ne la lâche pas un instant des yeux.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptySam 17 Aoû - 11:46


Adriel. Quelques mots de son prince semblait suffire à apaiser toutes les tempêtes, à calmer tous les ouragans, à  faire taire les plus violents orages. Plongée dans la profondeur de ses prunelles brunes, Eden réalisa que finalement la Iota n'en valait pas autant la peine et que lui accorder un intérêt qu'elle ne méritait pas consistait tout bonnement à lui rendre service. « Ce n'est rien Adriel. » dit-t-elle avec une douceur pouvant apparaitre comme stupéfiante aux yeux des paysans n'ayant pas l'incomparable chance de faire partie de son proche entourage.  « Tu ne pouvais pas t'imaginer que je puisse lui faire le privilège de m'intéresser à son cas. » ajouta-t-elle, dédaigneuse. Eden n'en restait pas moins Eden et pour les grandes embrassades avec Posy, il faudrait attendre le prochain épisode, qui n'arriverait surement que si elle devenait folle et qu'elle perdait la mémoire. Quoi que, Eden était si entière, si volcanique que la haine viscérale qu'elle éprouvait à l'égard de l'anglaise s'était surement incrustée au plus profond de ses entrailles. Elle déposa une main dans le dos de son petit-ami et se serra tout contre lui. Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à l'instant où elle avait interrompu leur petite conversation et où leurs mains étaient entrelacées. Son coeur se serra. Soudain, ce que venait de dire la blonde résonna dans sa tête comme un leitmotiv lancinant. "Adriel, au contraire, et toi, resterez bien proche." Cette simple insinuation lui donnait la nausée. Elle fusilla l'anglaise du regard. Si seulement elle pouvait avoir des pistolets à la place des yeux. Elle ne pu s'empêcher de repenser à Manon. Iota comme Posy. Attirée par Adriel, comme Posy. Omicron, comme Posy. Ennemie, comme Posy. Elle ne pouvait pas laisser une nouvelle fois l'histoire se répéter, trop de choses s'étaient déjà mises entre elle et son Adriel et il était hors de question qu'une blonde bagarreuse ne vienne tout foutre en l'air.  « Je pense que tu te fout pas mal qu'on ai des rapports cordiaux, moi la première ne t'en fais pas. Tu n'as pas du avoir beaucoup de copines mais il existe quelque chose appelé "solidarité féminine", donc les mains baladeuses et les allusions dans ce genre, tu les adresses à quelqu'un d'autre. Compris ?  » ordonna-t-elle avec mépris. Eden n'était pas née de la dernière pluie et les petites allumeuses se cachant derrière un faux masque d'angoisse et de désolation pouvaient passer leur chemin et traquer un autre gibier, son terrain de chasse n'étant pas ouverte au pseudo Lolita. A Oxford, la blonde faisait peut-être la loi, ici en revanche elle n'était absolument personne. Les deux jeunes femmes se lançaient des regards assassins quand une troupe de fanatique s'approche du trio, noyant un peu plus Posy sous les reproches. Sans doute des envoyés de dieu, merci. Ils furent rapidement chassé par un Adriel qui montra une fois de plus qu'il aimait s'intéresser au cas désespéré. Après l'épisode Lily-Rose, voici celui avec Posy. Avec un peu de chance, Eden s'en débarrasserait aussi vite. Pour ne pas rajouter d'huile sur ce feu luisant déjà vigoureusement, elle se joint à lui pour chasser les malheureux. « Vous avez entendu ? Du vent. » ordonna-t-elle pour appuyer son petit-ami qui, visiblement, ne semblait voir qu'en Posy une blonde angélique parfaitement inoffensive. Naïveté quand tu nous tiens. Bien qu'elle ne l'appréciait absolument pas - doux euphémisme - elle avait entendu que sa propre soeur avait été victime de ce dangereux psychopathe et ne pouvait pas se permettre de l'enfoncer davantage à l'heure qu'il était. Non, elles s'adonneraient à de délicieuses joutes verbales, aux plus infâmes  des crasses plus tard. Eden connaissait mieux que personne l'angoisse si atroce de la peur de la perte d'une soeur, cet être si précieux à votre coeur pour ne pas jouer sur ce terrain là avec Posy, aussi basse soit-t-elle dans son estime. Même Manon avait plus de grâce à ses yeux. Manon était au moins une adversaire à sa taille, une ennemie parfaite et pas une espèce de psychopathe en manque de sensations fortes. « Elle n'est pas assez futée pour mettre au point un tel stratagème sans se faire prendre. » ajouta-t-elle avec ironie histoire d'accorder un semblant de crédit à son fanatique auditoire car gueux ou pas, les détracteurs de Posy méritaient un semblant d'attention. Elle disait vrai. Posy n'était pas assez maligne pour ça. Preuve à l'appuie, leur petite mésaventure londonienne refaisait aujourd'hui surface, laissant les deux jeunes femmes prisonnières des mensonges de leur passé commun. Soudain, alors qu'Eden s'adonnait à son activité favorite - descendre ses ennemis - l'alarme incendie retenti. Tout s'enchaina alors très vite. Les étudiants se réunirent dans la cour. Kenzo et Constance furent libérés - Merci Seigneur, nous n'aurons pas à supporter les larmes de la Petrov-Versier - Et l'abominable tueur en série se montra enfin. Rectification. Ce tuer en série n'avait absolument rien d'infâme. Il s'agissait de Presley, la soeur d'Adriel. Les prunelles d'Eden s'écarquillèrent. Son coeur se stoppa.  
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Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptySam 17 Aoû - 15:25

Sa colère est telle que les quelques étudiants qui croisent son chemin, rasent les murs pour ne pas avoir à subir un affront de sa part. La veille, il avait juré de tuer Constance de ses propres mains si jamais elle ne répondait pas à ses multiples messages. Aujourd'hui, il n'espérait qu'une chose : la revoir en vie le plus rapidement possible. Depuis l'annonce de l'enlèvement de sa colocataire favorite ( et accessoirement d'un delta blond platine dont il se fiche éperdument ), Gusto n'a pas quitté sa maison de confrérie. Il est toujours présent avec les autres Epsilon. Il déploie des trésors d'ingéniosité pour grogner des ordres à tout va dans le but ultime de retrouver sa brune. Ses plus fidèles compagnons n'osent même pas l'approcher, de peur de se faire envoyer bouler. Ils ont raison de rester en retrait sinon Gusto les boufferait en guise de déjeuner. Alors qu'il se déplace fébrilement tel un lion en cage, il entend deux jeunes recrues arriver vers lui. Deux premières années qu'il a choisi au hasard pour les faire sillonner le campus de l'université durant des heures entières. A leur mine déconfite, il comprend instantanément que les nouvelles ne sont pas bonnes. Ce constat ne fait qu'aggraver son morosité et ses sourcils se froncent d'irritation. Penauds, ils lui annonce que les recherches n'ont rien donné. Que Constance est toujours dans la nature mais seul dieu sait où. Furieux, il prend par le col l'un des deux gamins pour le foutre contre le mur fermement. « Si tu ne la trouves pas, je ferai de ta vie un enfer et tu peux dire adieu à tes années universitaires remplies de joie et bonheur. » Certifie-t-il avec une voix bien trop doucereuse. Ce n'est pas une menace, juste une terrible promesse. Ils peuvent bien prendre peur et appeler en quatrième vitesse papa et maman pour changer d'université, il s'en contrefiche. Il leur a donné une mission : Retrouver la doyenne iota et si jamais, par le plus grand des malheur, il faillisse à cet ordre … Gusto les fera payer au centuple. Il finit par relâcher le garçon pour lui tourner le dos tout en serrant sa mâchoire. Plus les heures passent et plus il est difficile de retrouver des personnes kidnappées. Du moins, selon les statistiques de la police. De quoi  le rendre un peu plus fébrile encore. D'un geste de la main qui se veut impatient, il lui ordonne muettement de disparaître de son champ de vision au plus vite. Force est de constater qu'ils ne déguerpissent pas assez vite à son goût, il leur lance un regard des plus mauvais. « Dehors ! » Qu'il aboie de sa voix grave aux intonations méditerranéennes. Les deux autres ne demandent pas leur reste et partent sans un mot. Épuisé par ce nouveau drame qui les frappe, l'italien ferme les yeux. Une fraction de seconde pour tenter de reprendre correctement ses esprits et de se calmer. Une fraction de seconde qui déclenche l'alarme à incendie. Une fraction de seconde durant laquelle, il se met à reprendre espoir. Et si jamais, Constance venait de déclencher cette alarme pour montrer qu'il est toujours en vie ? Des paroles s'élèvent de toute part. En cas d'agissement de la sorte, chaque élève présent à Berkeley se doit d'être dans la minute sur la pelouse du parc. Tout le monde commence à vouloir se faufiler. Machinalement, Augusto suit le mouvement. Une fois dehors, ses pupilles se dirigent partout et nul part à la fois dans le but de discerner la bouille de la La Tour Dubois. Malheureusement, elle ne lui apparaît pas. Frustré, il fourre ses mains dans les poches de son jeans et marche avec son troupeau mauve vers le parc. Un brouhaha sans pareil agit la masse étudiante. Il aurait pu s'en soucier si son regard n'avait pas rencontre celui de sa préférée. Elle est de retour. Pour de bon. Pour se persuader qu'il n'a pas vu un mirage, Gusto se met à avancer en de grandes enjambées vers la silhouette longiligne. Il se faufile parmi tout le monde, pousse ceux qui sont sur son chemin. Une minute plus tard, il retrouve sa Constance et dans un geste impensable, il la prend dans ses bras soulagé de la savoir avec lui. D'habitude, les marques d'affection se résument à un baiser sur le front. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il a vraiment eu peur de la perdre. Alors il la maintient fermement contre son torse et se penche pour cacher son visage dans son cou avec ses boucles brunes qui le chatouillent. « Rentrons à la maison tu veux ? » Lui, en tout cas, c'est ce qu'il souhaite le plus. S'éloigner de cette maudite université qui ne leur apporte que des drames à chaque manifestation et bal. C'est décidé : il ne sortira plus de sa villa pour les prochaines réunions. Et il enfermera Constance avec lui. Et ce même si elle trépigne d'aller sauver son frère de les griffes d'un malade. A ce moment, des éclats de voix retentissent et attirent son attention. Deux hommes, des profs à première vue, tentent de désarmer Presley. Une bêta ! Il a accueilli toute la confrérie de la meurtrière chez lui ! De quoi lui donner à son tour des envies de meurtres envers toutes ces barbie et tous ces ken. « C'est elle qui t'a séquestré ? » Questionne-t-il avec une voix glaciale. La blonde a beau être de la famille d'Adriel, il lui souhaite le pire au monde et surtout de souffrir mille tortures avant que l'un de ces deux hommes ne la tuent.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyDim 18 Aoû - 8:26



« Quelqu’un t’appelle. » Une femme. Blonde. Très séduisante. Que je connais pas et ne crois pas avoir déjà vu au sein de l’établissement d’ailleurs. « Joe est en train de discuter avec des policiers. » énonçai-je à voix haute comme s’il s’agissait d’une information de la plus haute importance. Le connaissant, mon frère de cœur allait sûrement avoir tous les détails des récents évènements, du moins ceux que la majorité ignorait encore. Lorsqu’il s’approche, je sens mon cœur battre de plus en plus fort. En apparence tout à fait calme, je le connaissais depuis trop longtemps maintenant pour me laisser berner par une telle neutralité. Je le savais intérieurement toucher par ce qu’il venait d’apprendre. Et lorsque la nouvelle tomba, je fis quelques pas en arrière, le cœur plus serré que jamais, une boule à la gorge, en manquant presque de défaillir. « Oh non, non non ! Ce n’est pas possible ! Dîtes-moi que c’est un cauchemar ! » marmonnai-je en me prenant le visage entre les mains. Ne pleure pas Noah, ce n’est pas le moment. Il fallait qu’on le retrouve. Mon neveu et cette jeune étudiante qui avaient été enlevés. Bientôt, une foule de questions se matérialisait dans mon esprit. Des questions sans réponses, et une panique difficilement contrôlée. Et si ce kidnappeur leur faisait du mal ? Et si jamais Kenzo ne s’en sortait pas ? Et si… « William… » suppliai-je d’une voix peinée. Il faut faire quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il faut agir, et vite ! J’entends le portable de Joe vibrer. Sûrement un message de son fils pour lui dire que tout allait bien de son côté. Quel idiot j’ai été ! J’aurai dû veiller sur Kenzo comme Joe le faisait pour Beni. Décidément Noah, tu as encore beaucoup à apprendre sur le rôle d’un parent. Evidemment, je culpabilise. De plus en plus. Et les mains tremblent au contact froid du mur du couloir contre ma paume. « …fais attention, d'accord ? » ajoutai-je pour finir dans un faible murmure. Je n’avais pas envie de perdre mon grand frère, aussi costaud puisse t-il sembler être. « Je…oui, oui tu as raison. Excuse-moi. » Il fallait que je me calme avant de faire un arrêt cardiaque. Suivant Joe comme nous l’avait ordonné William, au travers des couloirs de l’université, je sursaute au moindre bruit et suspect, me collant pratiquement à mon frère de cœur pour éviter de me perdre et de tomber nez à nez sur le kidnappeur. Quoique paniqué, je lui aurai quand même fait regretter d’avoir posé les mains sur ma famille, si je l’avais en face de moi à l’heure actuelle. « KENZO !! » Soudain, une porte s’ouvre. Tout va très vite. « Kenzo, mon bébé….ça va aller ! » Je respire enfin. A défaut de mon pauvre neveu qui vient de se prendre un coup de pied phénoménal de la part de Joe. Surveilles-le. Evidemment ! Je n’ai pas l’intention de bouger d’ici. « Kenzo…ne bouge pas, tu as peut-être une cote cassée. » Ma main sur la sienne, l’autre occupée à lui caresser les cheveux le temps que William revienne dans notre direction, je prie intérieurement pour que Joe ne soit pas blessé alors qu’il s’est lancé à la poursuite d’une ombre dont le visage m’échappait encore.

© code de boo. gif de tumblr.


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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyDim 18 Aoû - 23:17

William Clives a écrit:
Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?
Sujet commun



Je balaye l’endroit du regard avec des yeux perçants. Aucun détail ne doit m’échapper. Au cours de ma carrière, si j’ai appris une chose, c’est que tout peut se jouer sur un détail. Si l’on voit juste, une vie peut-être épargnée. Aujourd’hui, il s’agissait de celle de mon fils. Il en était hors de question. Je tâchais de me concentrer le plus possible, bien que cela fût difficile dans la mesure où je ne pouvais avoir un point de vue objectif sur la situation présente. Kenzo était en danger, donc comment pouvais-je garder mon calme ? Je continue d’avancer en compagnie de Cailin. Silencieux, je scrute les façades comme le sol, à la recherche d’un simple indice. La jeune femme avait d’ailleurs dû comprendre qu’il était inutile de tenter d’engager la conversation avec moi, je venais de m’enfermer dans une bulle de concentration au point que je ne l’aurais même pas écouté. Mon fils, mon fils… j’allais le retrouver, sans aucun doute possible.

Soudain, une alarme incendie s’éleva dans les airs. Je relevais la tête, surpris. Dans une sorte de panique, je tournais la tête à gauche puis à droite, afin de localiser ce son strident qui, si je le détestais en temps normal, se révélait aujourd’hui être une bénédiction. Un simple regard vers Cailin et je lui fis signe de se diriger avec moi vers l’endroit à l’origine de ce vacarme. Finalement, un sifflement se fait entendre. Sans nul doute s’agit-il de Joe. Je m’élance dans cette direction quand un coup de feu attire mon attention. Mon cœur loupe un battement, jusqu’à ce que le silence m’indique que l’alarme incendie venait de cesser.

Je me retrouve finalement dans la cour de l’université où se trouvent de nombreux étudiants. Rien de bien étonnant puisque l’endroit de ralliement en cas d’incendie est cet endroit précis. Là, je balaye l’endroit du regard et très vite, mes yeux bleus se posent sur Kenzo en compagnie de Noah. Là, c’est un poids qui vient de céder de mes épaules. Dieu merci. Pourtant, le danger ne semble pas éloigner et l’adrénaline reprend de plus belle lorsque j’observe une étudiante retirer sa cagoule. Une jeune femme que je ne connaissais pas. Entourée de tous et démasquée, elle cède finalement à la panique. Elle sort une arme et attrape une de ses camarades, enceinte qui plus est, le menaçant de son arme. Très vite, mon réflexe est de pointer la mienne sur elle, alors que je venais de la sortir de ma ceinture. Shark a également dégainée la sienne. Elle se retrouve finalement à deux contre un. Oui Cailin, désormais, tu connais la vérité. Tu avais raison.

Cette dénommée Presley n’est pas une meurtrière révélée. Elle panique, cela crève les yeux. Et si je garde mon arme pointée sur elle, c’est pour une simple et bonne raison : elle menace une autre élève. Je laisse donc Joe jouer la carte de la raison. Je doute que la jeune femme ait un fond méchant, donc si nous pouvions éviter d’autres drames, j’en serais ravi. Je ne tenais pas spécialement à devoir faire sauter la cervelle d’une gamine d’une vingtaine d’années. Espérons donc qu’elle soit raisonnable. Mes sourcils froncés, mon bras ne faiblit pas. Joe décide donc de la rassurer en lui expliquant que si elle ne fait pas de geste brusque, je n’appuierais pas sur la détente.

- Nous sommes tous les deux armés. Si vous vous servez de votre arme, vous savez aussi bien que nous que vous terminerez perdante. Si c’était un accident, alors n’envenimez pas votre situation en agissant comme une meurtrière. Arrêtez-vous là, Presley.

Je n’attendais aucune réponse. Je partais déjà dans mon coin. Oui, je suis déjà assez solitaire, mais lorsqu’il s’agit de la sécurité d’un des miens, il est inutile de chercher à m’arrêter.
Code by AMIANTE

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyLun 19 Aoû - 18:51


William avait eut beau ordonner, la blonde n’avait pas pliée. Contrairement  à ce que les mauvaises langues pourraient penser, elle ne cherchait pas de nouveau scoop ou à faire la une des journaux. Étrangement cette partie d’elle-même s’effaçait lentement. Trop heureuse de se séparer de la présence de Noah, Cailin se précipita sur les pas de William. Vite vite et serrons les fesses au cas où Noah se trimbalerait avec une seringue sur lui. Les médecins avaient des lubies étranges. C’était bien connu ! Même si elle aimait bien Joe aussi, et dans le fond l’un comme l’autre semblaient être de véritables aimants à emmerdes, elle avait une préférence pour le côté où il n’y avait pas Noah. Après tout, Cailin restait curieuse de percer l’étrange couche d’ombre autour de William et éroder la montagne de questions qu’elle avait à son sujet.

Dans un silence presque cérémonieux, les recherches purent commencer. Soudainement, guidés par le bruit, les deux acolytes s’embarquèrent pour la cours.  William, plus rapide sembla aussi plus vif d’esprit pour ce genre de situation. Alors que le professeur s’éclipsait étrangement discrètement ou sombrement. Cailin, elle, ne fit que frissonner. Elle connaissait bien cette lueur dans les regards de Joe et William. La foule sembla plus accueillante que son point de vue grotesque et sans attendre, elle se faufila parmi la masse en quête d’une tête bien précise. Bon sang où était-elle ? Le mouvement de panique et les paroles environnantes l’agaçaient. Alors qu’elle se demandait comment Joe et William allaient justifier leur arme sur le campus, leur expérience de tir et de stratégie, elle frissonna, encore. Décidément, elle était particulièrement entourée ! Peut être qu’elle ferait mieux d’avoir peur de toute la famille Clives et celle de Shark ! Lorsque la situation serait calmée, elle lutterait plus vivement contre son envie d’attraper l’un pour frapper l’autre.  D’ailleurs, elle ne manquerait pas de vider sa bombe au poivre à la tronche de William la prochaine fois, quant à Joe… elle trouverait un moyen de lui faire bouffer son journal ou alors elle verserait des somnifères dans son thé juste avant une réunion, du poil à gratter dans ses chemises. Il parait que le poison était une arme typiquement féminine.  Finalement, elle allait peut être bien s'éloigner. Une balle perdue est tellement vite arrivée qu'elle la sentirait même pas avant d'entendre la détonation.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyMar 20 Aoû - 21:56

Ils étaient coincés à Berkeley durant tout l'été. Tout ceux qui avaient participé au bal de fin d'année. Mais quelle merveilleuse nouvelle ! Il faudra qu'elle se souvienne de remercier le meurtrier quand elle l'aura face à elle. Avec la chance qu'elle avait, Elmas risquerait bien de le – ou la – croiser durant son séjour forcé à l'université. Les seules heures en dehors du campus qu'elle pouvait se permettre se résumaient à des allers et retours à l'hôpital de San Francisco. L'ambiance y était encore plus agréable, bien sûr. Heureusement qu'il lui restait des amis sur le campus, et en particulier Meleya. Sa meilleure amie, celle avec qui elle pourrait passer des heures à discuter sans ne jamais s'ennuyer. Alors que Berkeley était déjà assez chamboulée par ce nouvel événement sordide, l'auteur des faits ne semblait pas s'arrêter en si bon chemin. Pendant que les étudiants étaient enfermés dans leurs maisons respectives, il s'amusait à laisser sa trace partout où il se rendait. La maison lambda n'avait eu que des dommages matériels, rien de grave. Mais ce n'était pas le cas partout. Les nouvelles des dernières attaques lui parvinrent rapidement aux oreilles, et ce fut quelque peu énervée – mais surtout inquiète – qu'Elmas prit ses distances le temps de quelques heures pour faire le vide. En fait, elle avait surtout besoin de Sam. Le soir du bal, il avait été là pour l'empêcher de flancher et la protéger. Alors que leur relation semblait se porter un peu mieux, il devait être le seul à cette heure-là à réussir à l'apaiser. Parce qu'en plus d'être angoissée, elle était énervée. Et c'en était encore plus frustrant lorsque l'on ne savait pas qui était cette personne provoquant tant de haine en soi. Quand elle apprit que le pavillon regroupant les confréries alpha et oméga avait été pris pour cible, son cœur fit un énorme bond. Des personnes pour qui elle avait beaucoup d'affection y étaient et elle les espérait sain et sauf. Sa première pensée s'était dirigée vers Meleya, qui du fait de sa grossesse était bien plus vulnérable. Pourtant, elle allait bien. Ou du moins, elle n'avait pas été rouée de coups de batte de baseball. Mais alors Davy … Davy venait s'ajouter à la liste des victimes, frappée à la tête. Elle la connaissait plutôt bien, puisqu'elle partageait depuis quelques temps maintenant un appartement avec elle et deux autres amis. Alors bien-sûr, elle s'était rendue à son chevet dès qu'elle en avait eu l'occasion. Ses rendez-vous hebdomadaires à l'hôpital pour ses dialyses n'étaient finalement pas si mauvaises, c'était l'occasion inespérée de faire un léger détour de quelques minutes pour aller voir des amis. Et pour ce qui était de Sam, il allait bien. Parfaitement bien même. Enfin, il devait sûrement être secoué par les événements, comme tout le monde. En route vers les grandes étendues de verdure du campus, Elmas quittait alors la maison des lambdas pour rejoindre sa meilleure amie et un groupe d'élèves de différentes confréries. Comme si cela ne suffisait pas, des noms s'ajoutaient à la liste des blessés et la russe était bien rassurée de ne pas y voir celui de sa sœur jumelle. Elle lançait des regards furtifs tout autour d'elle, pour repérer des têtes familières. La silhouette de Davy se dessinait plus précisément, et la jeune alpha semblait d'ailleurs en très bonne compagnie. Quelques bruits attirèrent son attention un peu plus loin, et Elmas remarqua rapidement qu'Eden était sur les lieux avec son petit-ami et la grande sœur de Davy. A observer la scène de loin, l'epsilon et la iota ne semblaient pas vraiment amies. Cette pensée lui arracha un petit sourire, elle ne changerait donc jamais. Elle apprenait à redécouvrir Eden chaque jour, et elle était bien heureuse de retrouver enfin son double. Même si leur complicité d'antan n'était pas totalement revenue, les deux Matveïv se rapprochaient pourtant un peu plus à mesure où le temps passait. « Ça m'étonnerait. Ils ne peuvent rien. Si la police est incapable de les retrouver, je doute bien qu'on en soit capable... » Elmas défaitiste, c'était plutôt rare. Mais en vue des derniers événements, il y avait vraiment de quoi partir perdant. Quelques secondes après qu'elle ne lui ait répondue, une alarme retentit. Plutôt étrange puisque tout semblait aller bien. Elmas ne manqua pas de remarquer la mine inquiète de son amie. Et elle l'était tout autant. Rien ne tournait rond ici. Quand seront-ils enfin tranquilles ? Instinctivement, elle posa une main sur le ventre de Meleya, comme pour essayer de rassurer le petit, tout comme sa mère. « On devrait peut-être se mettre en lieu sûr. » Très bien, mais que pouvaient-elles maintenant qualifier comme lieu sûr ? Avec tout ce qu'il se passait, elles étaient exposées au danger à n'importe quel endroit. Elle cherchait du regard Sam, qui ne semblait pourtant pas être là. Il aurait pourtant pu être d'une grande aide. Meleya ne semblait pas au top de sa forme, et il fallait bien la protéger au cas où le meurtrier frapperait de nouveau. « Tu vas bien ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une inquiétude difficile à dissimuler. « On va aller se poser quelque part. » Elle ne savait pas vraiment comment agir avec Meleya, elle n'avait jamais été enceinte et ne comprendrait donc pas ce que la jeune femme ressentait à ce moment-là. Elmas savait juste qu'elle serait là pour la soutenir du mieux possible, le temps que cette nouvelle tempête passe. « Je ne suis pas une criminel. C’ETAIT UN ACCIDENT. » Alors que pratiquement tout le monde se tournait vers la personne en question, des chuchotements puis des paroles bien plus fortes s'élevèrent au sein de la foule. C'était donc une étudiante de l'université, encore une fois. Et tout s'enchaîna à une vitesse folle. Le temps semblait comme s'être arrêté. Les dernières minutes qu'elle venait de vivre s'étaient comme effacées de sa mémoire, et Elmas découvrit avec horreur la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle était armée. Presley était armée. Et qui plus est, elle avait réussi à mettre la main sur Meleya. Sur sa Meleya. Elle retint un petit cri étouffé. Elle fit quelques pas en avant, comme poussée par une folie qui l'empêchait de raisonner convenablement. Une main la tira pourtant en arrière, l'empêchant de s'interposer entre leur professeur et Presley, plus dangereuse que jamais. «  Il faut faire quelque chose. Il faut l'aider ! » lança-t-elle totalement paniquée. Et c'était ce que William Clives, Joe Shark et des collègues tentaient de faire. Elle n'osait pas imaginer ce qui allait suivre. Elle avait bien trop peur d'imaginer sa Meleya blessée. Il fallait la tirer de là. Elle aurait pu prendre n'importe qui en otage, elle aurait même pu prendre Elmas ! Mais pas Meleya, oh non pas elle.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptyJeu 22 Aoû - 0:52


    L'ambiance à l'Université est plus qu'étrange ces derniers temps, c'est un fait indéniable. Cela met d'ailleurs Meleya dans un état de stress un peu plus fort que d'habitude, la rendant encore plus anxieuse et par conséquent, plus chiante que d'accoutumée. C'est bien connu, une femme enceinte est une femme exigeante, aux désirs les plus fous et aux humeurs les plus incroyables. Jusqu'à alors, la doyenne des alphas avait tout fait pour calmer ses pulsions, son caractère de folie, mais aujourd'hui, elle en était tout bonnement incapable. Son Kenzo, celui en qui elle a une confiance affolante s'est fait enlever par un ou une psychopate, et elle n'est même pas sur de le retrouver un jour. Et puis, le petit monstre qui pousse dans son ventre semble s'agiter dans tous les sens, et surtout bien déterminer à lui rappeler qu'il est là par la multitude de coups de pieds qui lui assène. Tant pis pour la tranquillité de corps et d'esprit qu'elle pense presque désespérée. Qu'importe, aujourd'hui, elle erre dans les parcs de l'Université en compagnie d'Elmas, avec l'espoir d'entendre quelque chose qui puisse l'aider à retrouver son Kenzo. Mais voilà, elle a bien conscience que ce n'est pas aussi facile que cela, et qu'elle ne va pas trouver Kenzo d'un claquement de doigt. Ce serait bien présomptueux et même la croyante qu'elle est, sait que c'est impossible. La doyenne acquiesce aux paroles de sa meilleure amie, en reconnaissant volontiers que de simples étudiants n'allaient pas pouvoir réussir, là où les agents de police avaient échoués. Une alarme incendie se déclenche alors, et cela alerte Meleya, de même que son petit bout de chou dans son ventre. Il se mets à l'asséner de coup de pieds, encore plus que d'accoutumée, et l'alpha ne peut s'empêcher de le dire à son amie. Elmas s'empresse alors de l'entrainer dans un coin plus calme pour l'assoir mais un cri retentit quelques mètres plus loin et les alerte toutes les deux. Criminel, une voix féminine parle de criminel sans pour autant que Meleya ne comprenne la situation. La voix se fait plus forte, tellement forte que Meleya l'entends comme si la source se trouve à ses côtés, et sans qu'elle ne comprenne ce qu'il se passe, son bras est tiré vers l'arrière, et quelques secondes plus tard, quelques secondes qui lui semblent une éternité, Meleya se retrouve un pistolet sur la tempe, et des doigts manucurés autour du cou. « Qu'est-ce que… Elmaaas ! » La jeune femme ne peut s'empêcher de hurler le prénom de sa meilleure amie, mais sans pour autant l'attirer près d'elle. Elle voit bien que son amie cherche à revenir vers elle mais avec un pistolet braqué sur sa tempe, il est hors de question qu'Elmas ne s'approche d'elle. Meleya entends quelqu'un hurler le prénom de Presley, et elle comprends alors que la forcenée qui la tient par les épaules n'est autre que la beta, sœur d'Adriel et l'une des meilleures amies de Kenzo. Décidément, tout devient plus compliqué. L'inquiétude s'empare d'elle petit à petit, voir même la terreur, mais elle ne peut rien faire, rien du tout, à part écouter les supplications de Presley, désirant que tout le monde la croit. « Presley, je ne sais pas ce qu'il s'est passé sur ce toit, mais je ne t'ai rien fait, jamais. Je n'aurai pas la vie d'un enfant en moi, je te dirai de faire ce que tu désires de moi, mais je ne peux pas perdre ce bébé, pas encore ! » Elle supplie sa tortionnaire parce qu'elle sait qu'il n'y a rien d'autre à faire. Par le passé, elle a déjà perdu un bébé, et pour elle, il est hors de question que cela ne recommence. D'autant que cet enfant, c'est le seul lien qui lui reste avec Gaulthier, son défunt mari. Elle porte peut-être son nom de famille, mais à ses yeux, seul le futur bébé est ce qui lui permet de croire en la véracité de leur mariage, de ces quelques mois passés ensemble. Et elle n'est pas prête à le prendre, pas maintenant, pas à deux mois de l'accouchement. Les ongles de la beta s'enfoncent progressivement dans son bras, au point que quelques gouttes de sang s'en échappent. Tout dégénère, tout bascule, c'est juste impossible que la situation en soit venue ainsi. Elle n'a rien demandé Meleya, elle n'a jamais voulu être prise en otage. C'est la bonté incarnée, le symbole de celle qui croit au monde des bisounours, alors pourquoi elle? Le hasard surement, mais elle pense que le hasard commence à la gonfler lourdement, les conneries s'enchainant une à une sur elle. De surcroit, sa sœur n'est pas là, elle s'est barrée pour l'été, bien avant le bal et Meleya ne sait pas vers qui se tourner. Elle est perdue et des gouttelettes de sueurs commencent à perler sur son front, tandis qu'elle est prise de crampes d'estomac. Ses mains se posent instinctivement sur son ventre pour le protéger mais elle comprends que ça ne va pas. « Quelque chose ne va pas… Presley s'il te plait, laisse moi partir, j'ai besoin de voir un médecin. Je ne vais pas porter plainte ou quoi que ce soit si ça t'inquiète. Mais s'il te plait, laisse moi… » Mais soyons honnête, jamais Presley ne la laissera tranquille, jamais. Meleya est son ticket de sortie, son moyen de se barrer sans prendre le risque de se faire tirer dessus par les professeurs ou les agents de polices - inefficaces - postés tout autour de l'Université. Au loin, elle aperçoit Adriel qui regarde la situation d'un air intrigué, mais elle ne sait pas s'il a compris ce qu'il se passe. Elle espère qu'il va vite venir par ici. Après tout, Presley est sa sœur, peut-être qu'il sera capable d'améliorer la situation…
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? - Page 3 EmptySam 24 Aoû - 12:57

Encore chaste de l'identité du tortionnaire de l'université, Adriel se contenta de se satisfaire de l'échange passionnant entre son estimée petite amie et son audacieuse correspondante, plutôt que d'allouer un quelconque intérêt à la catastrophe voisine. Silencieux et au combien observateur, il se contenta d'acquiescer dès que Eden quémandait son approbation d'un regard et réprimandait Posy du regard lorsque celle-ci se montrer un peu trop gourmande en réflexions suggestives. Concentré sans trop l'être, ce ne fut pas la première alarme incendie qui capta son attention, mais le coup de feu lancé non loin de là quelques minutes plus tard qui l'interpella. Son étreinte se resserra autour des épaules d'Eden, dans un pur réflexe et aussitôt, il se mit en quête des réponses aux mille questions qui lui traversèrent l'esprit. L'attroupement non loin de là se transforma instantanément en un immense brouhaha auquel Eden et lui décidèrent de s'enjoindre, même s'il s'empressa de la dissimuler derrière lui afin de lui épargner tout danger. Abordant la foule, les doigts de ses deux mains savamment et fermement entrelacés dans ceux d'une Eden qu'il guidait, il remarqua alors les regards inquiets, un peu en biais qui le cisaillait avec une angoisse manifeste. Le prénom de sa sœur lui vint alors en écho bien audible, de toutes parts et cherchant à démêler le vrai du faux, il ne prêta donc pas attention aux murmures allons bon train à ses abords. Seulement les voix s’élevaient, les menaces et les négociations allaient bon train, et conscient qu'ils avançaient alors vers le meurtrier à découvert, la relation entre les murmures, les regards et la révélation au grand jour ne mit pas longtemps à être faite. Presley, meurtre. Balayant l'hypothèse d'une négation vive de la tête, puisque son innocente petite soeur ne pourrait évidemment pas faire de mal à qui que ce soit, il fut néanmoins confronté au plus pitoyable des spectacles. Sa sœur, une arme, Meleya, les agents et le reste du monde, dont il faisait parti. Dépité, il poussa un profond soupir, y laissant même quelques insultes en bon français dans le tas et constata qu'à sa droite, Elmas semblait au bord de la crise de panique. Refourguant habilement Eden à sa jumelle, avec qui il la saurait en sécurité et entre des bonnes mains, il décida alors de prendre la décision la plus inconsidérée de sa vie – pour l'instant - mais aussi la plus judicieuse : raisonner sa sœur avant qu'elle n'empire l'issu du procès qui l'attendait. « .Quoi qu'il arrive, tu restes avec ta soeur. Non négociable. » ordonna-t-il à l'égard d'Eden, qu'il couva d'un regard on ne peut plus sérieux. Ses mains glissèrent le long de ses joues lorsqu'il lui adressa son éternel air assuré, et s'acquittèrent de son visage lorsqu'il s'en alla brusquement. Sur tous les étudiants peuplant ce campus, il fallut que ce soit sa sœur. Sa petite sœur, qu'il voyait encore fragilisée par des années passées en famille d'accueil, des déconvenues et des atrocités. Ignorant le reste de la foule qui s'écartait sur son passage, il en profita de même pour royalement ignorer les flics croisée professeurs ( depuis quand les profs se baladent armés ? L'éducation de nos jours...) afin de se planter au milieu du groupe qui s'était formé. Seule barrière protégeant désormais sa cadette de Shark & Clives, c'est d'un regard consterné qu'il accosta Presley. On va tous crever, moi le premier « .Laisse la partir, princesse, c'est pas comme ça que tu vas pouvoir régler les choses. » débuta-t-il, se parant de son sempiternel masque d'assurance, lorsqu'au fond, il ne menait vraiment pas large - du tout. S'il y en avait un qui pouvait raisonner Presley et l'empêcher de commettre un énième attentat, c'était bien lui. Bien que très peu axé sur sa famille, Presley n'en restait pas moins sa petite sœur et la culpabilité de ne pas l'avoir empêché de faire tout ce cinéma avant s'insinua insidieusement dans ses veines. « .On peut les arranger ensemble, tous les deux. Tu sais que t'as pas besoin de Meleya en otage pour négocier quoi que ce soit avec moi et je ne vais laisser personne te faire de mal. » et par personne, il précisa du regard les deux agents prêt à tirer de derrière. Eux ou n'importe qui. Personne n'avait le droit de vie ou de mort sur sa sœur, peu importait ses méfaits et ses erreurs.   « .C'est une promesse que je te fais. On est frère et sœur, toi et moi. C'est mon job de te protéger. Tu sais que tu peux avoir confiance. Tout ce que t'as à faire, c'est de la laisser partir. Après tu vas tout me raconter et nous arrangerons tout au maximum. » Au maximum, c'est à dire dans la mesure du possible, selon les stocks disponibles. Loin d'être naïf, il se douta que sa sœur n'allait pas s'en tirer facilement et pour lui qui avait l'habitude de tout régler par un gros chèque, il n'eut aucun mal à deviner que ça ne serait cette fois-ci pas suffisant. Mais excellent menteur, il préféra jouer la carte de l'assurance et de l'attendrissement. Ah, la carte de l'attendrissement. Une dont il se servait perpétuellement, pour tout et rien. Passé maître dans l'art d'amadouer les gens, il compta alors sur cette capacité un peu spéciale, afin de s'attirer les bonnes grâces de sa cadette. Il allait l'écouter attentivement et comme tous les frères aînés le faisaient, il lui trouverait toutes les excuses du monde. La scrutant auparavant d'un regard attentif et attentionné, ce sont les alertes de Meleya qui l'incitèrent à détacher son regard de celui de sa sœur. « .Et sans vouloir te presser, vu les grimaces qu'elle fait, je pense que le plus vite sera le mieux. » Avec une tête pareille, elle allait accoucher dans la minute. Ou à défaut avoir des contractions qui l'expédieraient proche d'une mort certaine (Adriel, l'art de dramatiser tout ce qui touche aux enfants et à la naissance). Si elle accouche devant moi, je meurs décrèta-t-il pour lui-même.  Effectuant un pas dans leur direction, puis un second, il retint sa respiration un peu plus à chaque pas esquissé en espérant que Presley ne soit pas prise de panique et ne lui tire dessus. « .Donne. » proposa-t-il, sans donner à son timbre trop d'aplomb et dans le même temps, sa main droite glissa sur la sienne dans un geste doux et mesuré, celle où elle tenait fermement son arme, tandis que sa gauche s'empara du bras de Meleya, tentant le plus subtilement possible de l'attirer vers lui. Il s'obstina péniblement à soutenir le regard de sa sœur, dans l'espoir de la raisonner avant qu'elle n'enlève la vie d'une personne de plus et n'ajoute ce regret-ci à ceux qui devaient déjà s'entasser en son âme et conscience.

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