Les classes avaient déjà commencé. Il ne me restait plus qu’une seule année avant d’obtenir mon diplôme. Franchement, je ne savais pas pourquoi je m’entêtais tellement, à terminer mes études. On ne cherchait pas à terminer ses études, lorsque l’on était riche comme moi. Je pouvais avoir tout ce dont je désirais et cela en claquant des doigts. Une chose était sûr, je détestais l’école. Le seul positif, était que j’avais l’opportunité de faire de nouvelles rencontres. Élargir mon réseau social était l’un de mes objectifs, à ma sortie de ce foutu centre de désintoxication. Cette histoire commençait à devenir répétitif. Je ne vais pas me remettre à vous la raconter, une autre fois. Je pouvais dire pour l’instant, que mon retour avait été une réussite. À vrai dire, je ne m’attendais pas à grand-chose. Je savais que j’allais reprendre les affaires de mon père. Je savais aussi que j’allais profiter de la présence d’Aleyna. D’ailleurs j’ignorais encore ce qui allait se passer entre elle et moi. La dernière que nous nous sommes croisés, je posai mes lèvres sur les siennes. Ce n’était pas tout. Deux semaines plus-tard je me retrouvai au Kenya avec Lubja. Vous vous imaginez, se retrouver dans le même vol, avec la dernière personne que vous auriez pu imaginé rencontrer. Au départ, ce qui s’annonçait être un cauchemar pour moi, se transforma en un séjour des plus romantiques.
Je me retrouvai donc à l’université, contre ma volonté. J’étais aujourd’hui âgé de vingt et huit ans. Il était grand temps pour moi, de terminer et de mettre un terme aux excuses. Je n’avais qu’à faire face à un seul cours aujourd’hui. Lorsque je terminai, je me dirigeai vers le parc de l’université. Je n’avais rien de prévu, en ce qui concerne, le restant de la journée. Je traversais donc les corridors de Berkeley. Il y avait foule. Je croisai de jolis comme de passables visages. Fidèle à mes habitudes, j’étais d’attaque. Je m’arrêtai à quelques reprises, histoire de faire la conversation et d’obtenir quelques numéros de téléphone. J’avais anticipé une chaleur désobligeante et j’avais vu juste. J’étais vêtu d’un short noir et d’un t-shirt sans manches, de couleur blanche. J’espérais faire le plus de rencontres possible.
Éloigné de la foule, au pied d’un arbre, se trouvait une blonde. On aurait dit Aislynn mais, cela était forcement trop beau pour être vrai. Avant mon départ pour New York, Aislynn jouait le rôle de ma meilleure amie. Elle devait m’en vouloir. Un peu comme la plupart des gens que j’ai dû laisser sans avertissements. Elle me manquait énormément. Je m’approchai de la femme, dans l’espoir de tomber sur la Iota. Plus je m’approchais et mieux je pouvais comprendre que la jeune femme n’était pas celle que je recherchais. J’étais déçu oui mais, je n’allais pas me laisser abattre. Je pouvais apercevoir les jambes de la femme de là où je me trouvais mais, pas son visage. Elle avait dans les mains, un joint. Je m’arrêtai histoire de réfléchir. Je n’avais pas intérêt à m’en approcher. Si ma tante était à mes côtés, elle me l’aurait défendu. Je vais me tenir à l’écart de la drogue. Mais, cela était plus fort que moi. Il fallait que j’aille comme point faible, la femme. « Mademoiselle, je vais devoir vous demander de bien vouloir quitter l’établissement. L’usage de ce genre de substances et malheureusement interdit » J’employai un ton plutôt sérieux, lorsque je m'adressai à la blonde Cela était possiblement la pire manière d’aborder une femme. Soyez sans craintes, j’avais plus d’un tour dans mon sac.
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À peine qu'elle venait d'arriver à Berkeley, qu'Erin commençait à avoir quelques ennuis avec les filles, enfin une seule en particulier. Après, ce n'était qu'une question de jalousie entre filles. Rien de très palpitant. A croire que certaines choses ou situations devront surement la poursuivre éternellement. Comme d'habitude, la situation dans laquelle Erin s'était mise lui passer au-dessus. Elle avait appris à savoir ce qui était important ou non. Cette chose-là n'était pas une chose qu'elle jugeait importante. Cependant, elle devait avoir une petite discussion avec la personne concernée, mais elle verra bien plus tard. En ce moment, elle n'était pas concentrée là-dessus. C'était une chose particulièrement futile aux yeux d'Erin. La seule qui la préoccupait était ses cours qui lui prenaient beaucoup de temps. Erin venait tout juste de commencer son Master en Psychologie Sociale et c'était une année très importante, car il n'y avait qu'une dizaine qui pouvait accéder à la deuxième et dernière année. Erin devait y accéder et tous les coups étaient permis. S'il fallait draguer l'un de ses professeurs pour obtenir ce qu'elle voulait, Erin n'hésiterait pas. Zéro Limite. Pour le moment, ces journées rimaient à : dodo – travail – joint – dodo – travail – joint et parfois un peu de cocaïnes. La jeune femme était une droguée, elle n'était pas loin d'être complétement dépendante de ces multiples drogues. C'était un vraie engrange, un chemin sans fin et elle était persuadée qu'elle n'arriverait jamais à s'en sortir. Après, est ce qu'elle faisait l'effort pour arrêter ? Non, elle aimait sa vie comme elle était et Erin en profitait à 100%, même un petit trop. Elle préférait limite mourir d'une overdose que d'un accident de voiture ou de vieillesse. C'est une vraie GAMMA. C'était limite gravé en elle. La journée de cours venait de s'achever. Erin avait enregistré tellement de donner important, qu'elle devait aller se détendre un peu avant de rentrer dans sa chambre d'étudiante et de préparer des fiches de révisions. Erin quitta l'enceinte de l'université sous un soleil de plomb. Il avait beau à être la fin de journée. Il faisait une chaleur étouffante. Une bonne douche sera appréciée en rentrant. Erin attacha ses longs cheveux blonds en chignon et elle traversa la pelouse pour se diriger vers le parc de l'université. La plupart des étudiants se trouvaient là, mais Erin trouverait bien une petite place isolée de tous pour fumer son joint tranquillement. La jeune étudiante n'aimait pas être dérangée pendant ces moments-là. C'était son moment et pas question de la déranger, sinon elle montre les crocs. Après plusieurs minutes à tourner dans le parc, Erin trouva l'endroit idéal. Un arbre éloigné de tout le monde avec quelques buissons autours. On pouvait largement la voir si les gens passaient non loin d'elle, mais ce n'était pas la première chose qu'on voyait. Erin déposa son sac sur le sol et elle se fit glisser le long de l'arbre pour se retrouver assise, elle croisa ses jambes et elle tira légèrement sur sa robe afin de déposer l'herbe qu'elle avait dans un petit sachet. Maintenant, c'était le moment fatidique : la confection du joint avec une calme irréprochable. La seule chose qu'Erin entendait était les oiseaux qui chantaient dans l'arbre où elle s'était posée. Erin se sentait bien et elle allait encore plus se détendre dans les minutes qui allaient suivre.