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SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?

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MessageSujet: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyLun 5 Aoû - 20:41

A la recherche d'une doyenne et d'un président.





La nuit avait été longue et mouvementée. Personne n'avait été épargné. L'objectif premier de notre responsable était de faire passer le message et il faisait tout pour y parvenir. Les étudiants de Berkeley devaient comprendre, il n'y avait aucun écart possible. Ceux qui avaient osés parler où qui pensaient le faire, avaient été blessés. En effet, il n'avait rien laissé au hasard. Il n'avait pas pris le moindre risque. Le silence devait toujours être d'application. Cependant, il se retrouvait dans une situation délicate, tenant une doyenne et un président comme otage. Il savait que la situation se refermerait sur lui, s'il commettait la minuscule erreur. C'est donc sur la pointe des pieds, qu'il sortait de son véhicule. Devant le bâtiment éloigné et laissé à l'abandon, il ouvrait le coffre de sa voiture. Les deux corps étaient à leurs places et il lui restait peu de temps pour les transporter à l'intérieur. Faisant preuve d'une force, qu'on ne trouve que lorsque la peur nous contamine, il les soulevait. Sortant en premier lieu Constance, suivie de Kenzo.. Il les fit pénétrer dans ce lieu oublié de l’université. Chacun contre le mur et attaché à ce dernier, par les chaines qu’il avait installées. Impossible de s’enfuir, impossible d’attirer l’attention en essayant de crier. Le meurtrier du bal de fin d’année s’installait naturellement face à ses prisonniers. Patiemment, il attendait de les voir réagir, de les voir se réveiller et son souhait se réalisait. Portant attention sur sa montre, il remarquait déjà que le temps avait filé. Le soleil devait être levé depuis quelques temps déjà, il était neuf heure, cinquante six et la phrase : la patience est une vertue " prenait tout son sens. « Merci, madame la doyenne de nous accorder votre présence pour cette réunion très privée. » déclarait-il calmement. Tout en remarquant le jeune homme bougé à ses pieds. « On dirait que Ken vient de se réveiller. Eh non, Barbie n’est pas à tes côtés. Ici, c’est la réalité. Enchanté. » Se sentait-il d’humeur à plaisanter ? Il semblerait. En même temps, face à un tel pouvoir, une telle situation, il se sentait puissant. Personne ne pouvait l’empêcher. Personne ne pouvait le déranger. L’amusement allait commencer. Attrapant sa bouteille de liquide qui avait fermenté pendant des semaines, il la balançait aux visages de ses invités. Il fallait bien les réveiller et les ramener à leurs réalités. Fini de rêver, il est temps de partager ce tête-à-tête, comme il se doit. « Ne me remerciez pas. C’est avec plaisir que je vous hydrate. J’ai encore envie de discuter avant de passer aux choses sérieuses. » avouait-il, caché derrière sa cagoule. C’était forcément plus facile de les déstabiliser, de les blesser dans leurs amours propres de cette manière. Une odeur à réveiller un mort, s’imprégnait  de la chevelure de Constance. Tandis que pour Kenzo, ça s’attaquait à son visage presque parfait.

Consigne : Vous pouvez les chercher mais, sans les trouver. Vous cherchez dans le vide. Le meurtrier est tellement fort, tellement intelligent. :twisted: 






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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyLun 5 Aoû - 21:35



ll devrait être là. Il aurait dû être là. Pourquoi est-ce qu’il n’est pas là ? La question que je me pose depuis plus de dix minutes. Mon téléphone portable dans une main, l’autre occupée à tapoter sur les touches du clavier. Son message disait : « Noah, j'arrive près du pavillon des Iotas, je vous rejoins. Kenzo. » Le premier message que je lui avais envoyé en guise de réponse fut : « Kenzo, je suis ton oncle. Alors par pitié, cesse de m’appeler par mon prénom. Et d’accord, je préviens ton père.» Au bout de cinq minutes sans réponse, je pense l’avoir vexé. Les Clives sont Anglais et donc naturellement orgueilleux de nature. Quoique ce bambino là aime davantage le rire aux colères contrôlées. « Où es-tu ? Je ne te vois pas. » Deuxième message, alors que je tente de l’apercevoir parmi la foule des étudiants se pressant pour suivre des yeux l’ambulance qui amène Roxane à l’hôpital le plus proche. Fracture des jambes. Le tueur a encore frappé. J’avais tout juste eu le temps de lui faire un garrot et de stabiliser son cœur qui battait la chamade, avant qu’ils ne l’emmènent. Toujours aucune réponse. Là, je commence sérieusement à m’inquiéter. Songeant que j’étais sûrement paranoïaque, mais n’oubliant pas pour autant qu’un tueur sévissait actuellement sur le campus, je longe le mur en direction de William, qui s’est mis à courir tout à l’heure derrière… une ombre. Aurait-il aperçu quelque chose ? Je n’avais pas eu le temps d’y penser, sur le moment. La vie de Roxane était entre mes mains de médecin. « Will ! Kenzo m’a envoyé un message. Il disait qu’il nous rejoignait et qu’il était au pavillon des Iotas. C’est juste à côté, non ?! » soufflai-je, une lueur inquiète dans le regard. « Il m’a envoyé ce message il y a cinq minutes. Je lui en ai envoyé trois, et toujours aucune réponse. » J’ai beau essayé de toutes mes forces, je ne peux pas m’en empêcher. Dans ma voix, l’incompréhension et la nervosité se faisaient clairement sentir. Et si mon neveu avait fait une mauvaise rencontre ? D'accord, il est bien bâti pour son âge. Mais tout de même, il reste un enfant. A mes yeux, en tous cas. Et un enfant qui a peur, un enfant dans le noir complet, seul, est forcément un enfant en danger.

© code de boo. gif de tumblr.


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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyMar 6 Aoû - 15:34

Davy décide de tout prendre au second degré, avec le sourire béat et tout le tralala de la fille qui essaye de se convaincre que non, la vie c'est pas de la merde. Elle prend tout avec le sourire, la vie est merveilleuse, les oiseaux chantent, il fait beau de ouf et elle vient de siffler l'équivalent d'une bouteille de vodka chez les oméga. Scott, le gourou de la secte, lui a conseillé de prendre ses anti douleur avec une bonne dose de Vodka. Ça passe mieux dans le gosier que tous les médocs du monde, prétend-t-il, l'air expert. Et le must, c'est quand il a sorti qu'il a trouvé la bouteille sous le lit de Sam y a de ça trois jours, que Sam s'en était pas – encore - rendu compte et qu'ils devaient tout siffler pour effacer les preuves. La bouteille est à Sam ? Merveilleux. Raison de plus pour que ce soit Davy qui l'engloutisse, cul sec à chaque shoot. Ce connard se permet le luxe de l'engueuler pendant qu'elle agonise et après ça, cerise sur le gâteau, il se met en couple avec sa colocataire, Elmas. Davy, en plus d'avoir un mal de crâne virulent, l'équivalent de son poids en antibiotiques et des points de sutures qui n'arrêtent pas de péter, elle a la haine. Elle l'adore Elmas, elle lui souhaite tous le bonheur du monde et que quelqu'un lui tende la main, ce genre de sketch. Du moment que c'est pas avec Sam. Sur toutes les gonzesses, fallait qu'il prenne celle-là. Elmas qu'elle a sous le nez nuit et jour. Du coup, elle se fait passer pour sœur sourire devant Elmas, trop contente pour elle. En vrai, elle a juste envie de l'étrangler dans son sommeil et Sam avec. Rien que pour féliciter sa retenue phénoménale, elle s'octroie donc le droit de terminer la bouteille de Sam. Méfait accompli. Feignant de ne pas être du tout ivre – elle l'est, mais pas au maximum parce qu'elle tient merveilleusement bien l'alcool - , elle divague à droite à gauche dans le parc, jusqu'à être arrêtée par la police, en quête d'indice sur l'enlèvement de Constance et Kenzo. « .M'en fous de la doyenne des iotas et du président des deltas. » qu'elle grommelle, les bras croisés autour de sa poitrine et l'air ronchon. Plus énervée que d'habitude, Davy Lancaster s'emploie à être imbuvable avec quiconque ose croiser son chemin – bien que son visage de poupon et son rire cristallin lui enlèvent de la crédibilité. Elle fait un faux sourire poli à l'agent, qui l'inspecte un instant, puis suspecte sa désinvolture d'être liée aux crimes. Le bougre ose même lui dire en face qu'elle a l'attitude typique de la coupable parfaite, ce à quoi elle répond de toute sa politesse : « .Ouaip, parfaitement. Je me suis collé un coup de batte dans la gueule toute seule, comme une grande, juste pour voir ce que ça faisait. Un peu de bon sens, merde. » Elle commence à s'énerver, encore. Pourtant ça l'empêche pas de sourire, va savoir pourquoi. Fait beau, je prends la police de haut, tout va bien. Puis on s'empresse de l'attraper par la taille, de l'emporter loin des incompétents et limite la sermonner. Mais … Davy, on parle pas comme ça aux pauvres fonctionnaires ! Elle lève les yeux au ciel et là, miraculeux, auréolé de toute sa candeur, Wren. Wren Rosenbach, pas mal fringué, plein de muscles, l'effet décoiffé sexy et un big sourire de bn. Wren Rosenbach grand surtout, qui la surplombe complètement et que, du coup, elle mate d'ici bas. Elle met sa main en visière pour pouvoir capter ses traits en plein soleil et son sourire s'intensifie. « .Ohoh, wren wreni wrenini wren wren. » qu'elle le taquine. Même que le bout de son index vient faire des chatouilles à l'arête du nez dudit Wren. Elle aurait bien glissé son bras autour de ses épaules, bff style, seulement elle est trop petite pour même espérer effleurer  ses omoplates.   « .T'es venu t'assurer que j'étais pas morte ? Héhé, non non monsieur. » qu'elle s'exclame, alors qu'elle sait très bien qu'il est venu la voir à l'hôpital et qu'elle l'a vu s'inquiéter sur la pauvre balafre disgracieuse qu'elle arbore sous trois couches de pansements. « .Si tu comptes me trimbaler pour aller débusquer ta doyenne, va falloir me porter mon pote. » et sur ton dos, s'il te plaît. Elle plaisante, évidemment qu'elle plaisante. Quoi que, ce serait plutôt drôle et plutôt pratique. Comme elle est sous médoc et surtout sous spiritueux, elle en oublie qu'elle lui en veut encore. Elle redevient plus fun, moins déprimante et limite, c'est tout à son honneur. « .Moi la mienne de doyenne, on peut pas la manquer. » qu'elle se moque, s'octroyant même le droit de rire bêtement, même si elle trouve que Meleya fait une femme enceinte merveilleusement belle. C'est le rire de l'alcoolique brisée, qui trouve rien de mieux à faire que crâner, pas du tout subtilement en plus. Elle l'adore Meleya, c'est pas le problème. Juste elle est fat quoi. Ah, pensée philosophique.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyMar 6 Aoû - 21:59


Cailin avait enfilé une veste légère. Après s’être assurée que les petits étaient bien sécurité, elle arpentait les chemins de l’université. Le coup du fumigène n’avait pas été la seule attaque du moment. Rapidement, des bruits de couloirs l’avaient informé d’une attaque chez les Gammas et les iotas et bien pire encore chez d’autres confréries. L’idée de rester seule sur le campus ne la ravissait en rien. Néanmoins, Cailin avait une curiosité à satisfaire mais surtout des inquiétudes à apaiser. Il était temps de chercher ses amis, envoyer des messages et s’assurer que tous allaient bien. Au moindre silence suspect, elle accourrait vérifier elle-même si tout allait bien.
Dans la pénombre, une silhouette ne tarda pas à attirer son regard. Savoir s’il allait bien, lui aussi, la démangeait. Peu importe leur situation et le froid qui grandissait entre eux. Cailin souhaitait plus que tout être certaine qu’il n’avait rien, qu’il n’était pas blessé et qu’il se sentait bien, ou assez bien au vu des circonstances. Sans pour autant l’aborder directement, elle marcha un moment derrière lui pour être certaine que le champ restait libre. Pourtant, il fut abordé par quelqu’un d’autre. Un homme que William lui avait présenté de loin… Noah si son souvenir était bon. Un médecin si ses recherches avaient été correctement effectuées.

« William ? » Finit-elle par appeler d’une voix un peu plus forte.

Dans le fond se trouver à côté de lui la rassurait mais pas assez. Resserrant un peu plus sa veste autour d’elle, comme pour se protéger du regard de Noah, elle rentra la tête dans les épaules. Certes, cette attitude ne lui ressemblait pas. Cailin avait juste une sainte horreur des médecins en tout genre. Certains avaient abusés de leur rôle et de leur statut pour mieux l’enfermer autrefois. Les percevoir autrement que comme des truands nécessaires à la société restait difficile. C'était une chose qui heureusement n'était noté nul par dans le dossier de Cailin et nullement part dans les choses officielles dont William avait pu se gaver.

« Tout va bien ? » Interrogea-t-elle finalement en remarquant les airs inquiets sur les bouilles des deux garçons.

Passant de l’un à l’autre, elle se mordit la lèvre inférieure. Pourvu que tout aille bien.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyMar 6 Aoû - 22:49



    Dire que les pavillons des confréries sont en ébullition serait un euphémisme, tant la peur et l'angoisse se sont emparées de beaucoup d'élèves, et particulièrement des beta-delta et des iota. Rien de plus normal après tout, puisqu'en plus de voir certains de leur étudiant maltraités par un mystérieux inconnu, leur président et doyen ont disparu, pouf comme par enchantement. Mais Wren pour le moment, il n'est inquiet que d'une chose, c'est l'état de Lily-Rose et de Davy. Il sait que la béta est toujours à l'hôpital, et que les médecins veulent la garder en observation au minimum pour la nuit, tant la chute a été violente. Bien sur, elle ne s'est pas aperçue de sa présence, et pour le iota, c'est loin d'être un problème. Il ne veut pas montrer à la jeune femme qu'il tient déjà à elle, ça n'aurait aucun sens, mis à part celui de montrer qu'il est un romantique vieux jeu, digne des films des années 40, où le love at the first sight rythme tout le synopsis, bref, les vieux films à l'eau de rose que seules les filles sont capables d'apprécier. Et pour le moment, Wren est loin de vouloir être comparé à ce genre de personnages. Quant à sa petite Davy, sa Jones préférée, il a été la voir elle aussi, et shootée par les médicaments, elle a complément déliré tout le long de sa présence, allant jusqu'à déblatérer sur les jolis petits oiseaux de l'hôpital, qui mettait plein de joies et de bonheurs dans le cœur de tous les petits gamins qui étaient sur le point de crevé. '' Ils vont mourir heureux les petits cancéreux'' qu'elle avait sorti. S'en était tellement ridiculement méchant que Wren n'avait pu s'empêcher d'exploser de rire. Heureusement qu'elle pouvait mettre ça sur le compte des médicaments la Jones. Toujours est-il que comme ses blessures semblaient moins grave aux yeux du médecin, il a accepté de la laisser sortir et Wren ne l'a plus vu de la soirée après cela. Le médecin en même temps l'a viré sans vergogne de la chambre de la Jones, prétextant qu'il n'appartenait pas à la famille. Il était donc reparti auprès de ses frères de confréries, les iota. Tous étaient apeurés de la disparition de Constance, et le sont encore au fur et à mesure que les heures défilent. Ce n'est pas que Wren s'en moque de sa disparition, bien au contraire, il trouve cela loin d'être rassurant. Mais voilà, Constance, il ne la connait pas plus que cela, seulement de réputation et celle-ci n'est guère en sa faveur. Il est inquiet pour elle bien sur, parce qu'elle reste malgré tout une iota, pas n'importe laquelle de surcroit, et qu'elle a des proches. Mais son cœur ne bat pas à tout rompre, et il n'attends pas avec une impatience désespérée que les portes du pavillon iota s'ouvrent pour laisser apparaître la silhouette parfaite de la doyenne. Non, il préfère laisser cela aux faux culs qui n'attendent qu'un regard de celle-ci. Se morfondre pour Constance, ils le font à merveille. Alors pour tuer le temps, il va du coup de l'Université, où certains étudiants se sont réunis. Et là surprise, il aperçoit la silhouette petite et fine de Jones, une bouteille de Vodka à la main, et ayant du mal à tenir droite. Il pose une main désespéré sur son front, avant de s'avancer d'un pas déterminé vers le petit groupe qui entoure sa Jones. Il s'en contrefout comme de la première pluie de voir que sa présence n'est pas la bienvenue auprès des quelques omégas qui entourent la jeune femme. En plus d'être shootée au médicament, elle est bourrée comme un trou, et ça ne m'étonnerait pas de la voir d'ici quelques minutes coincée entre deux murs, à parler aux petits oiseaux des petits cancéreux. Et voilà qu'elle l'affuble de surnom plus horrible les uns que les autres. Pourtant, il ne relève rien parce qu'il sait qu'en matière de surnom, avec son Jones, il est loin de pouvoir lui faire la moindre remarque, surtout pas ces derniers temps. « Pour le moment tu n'es peut-être pas morte, mais vu le mélange détonnant de cachets et d'alcool que tu viens de faire, ça ne m'étonnerait même pas que dans quelques heures tu le sois. » Il lâche ça comme on lâche une bombe, sans prévenir et sans prendre de gant. La porter? Tiens quelle bonne idée. Même dans un état second, la Jones elle est capable de sortir des trucs intelligents. Comme quoi, ça sert d'avoir un QI supérieur à la normal. « Tu vois à l'heure actuelle, ma doyenne je m'en fous mais alors d'une force. C'est ta connerie qui m'inquiète, et beaucoup plus que d'habitude en plus. » Il faudrait qu'il arrête d'être protecteur Wren parfois. Il le sait, ça agace autant que cela fait sourire, mais parfois, c'est plus la première réaction qui vient spontanément. Pourtant avec Davy, qu'il le veuille ou non, il n'aura d'autres choix que de veiller sur elle. Parce que Davy, c'est sa Jones, c'est son amie depuis des lustres, et même s'il a été le plus grand con que la terre ait portée, même s'il est loin d'avoir fait les choses comme il faut avec elle, il n'est pas prêt à la laisser de côté à nouveau. C'est finalement la dernière réplique sur la doyenne des bleus qui décide Wren a prendre les choses en main. Il sait que Davy l'adore la Bulgare, et qu'en temps normal, jamais elle n'aurait eu ce genre de mots à son égard. Alors sans crier garde, il attrape Davy par les jambes, passe un bras ferme derrière sa nuque et voit les yeux de Davy s'écarquiller. Il la soulève alors du sol, et fait demi-tour, pour aller à un endroit plus calme, où tous ces alcooliques d'oméga ne viendraient pas les emmerder. « Que tu le veuilles ou non Jones, je te laisse pas avec eux. La connerie a assez duré. » Il finit par la poser délicatement sur le trottoir, pendant qu'elle se débat à l'aide de ses petits poings faibles. Il a bien un instant pensé à la balancer sur son épaule en mode sac à patates, mais il s'est dit qu'avec ses points de sutures frais de la veille, un peu de délicatesse ne lui ferait pas de mal. « Vas y crie moi dessus si ça peut te faire plaisir va. » Il s'attends à recevoir une montagne de réflexion, les pires atrocités de la Terre parce qu'après tout, Jones elle l'a bien prouvée, elle est loin d'être une tendre dans les mots lorsqu'elle a piqué le nez dans l'alcool. Mais il est vite interrompu par un bruit autour d'eux, un bruit qui vient des broussailles. Finalement, amener la Davy de ce côté du campus n'était peut-être pas la meilleure idée qui soit. « Qu'est-ce que … » C'est pas qu'il pense que l'Université leur joue un mauvais remake du projet Blair Witch ou d'une connerie du genre mais presque.

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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyMar 6 Aoû - 23:17

Ses journées d'été se résument donc à : râler du plus qu'il le pouvait sur le manque de vahinés à soutiens-gorges noix de coco dans son paysage, protéger Eden des assauts d'un malade mental en cavale, s'inquiéter en silence et de très loin pour ses autres proches, et depuis tout récemment, éviter tout contact avec la civilisation. L'accident dans la maison Epsilon laisse ses marques et Adriel, peut habitué à être malmené de cette manière, réagit de la façon la plus silencieuse possible à l'accident de sa colocataire. Quelqu'un la poussée du haut des escaliers ? Quelqu'un a intérêt à ne pas croiser sa route pour les vingt années à venir. Il en ferait une affaire personnelle plus tard, lorsque le soufflé serait retombé et que le coupable s'y attendrait le moins. Engager quelqu'un pour faire le sale boulot à sa place et accomplir sa petite envie de vengeance, c'est tout à fait de la trempe d'Adriel Eynsford, trop bien pour se salir les mains. Son téléphone ne cessait de sonner dans sa poche, à raison de trois coups de fils toutes les trois minutes. Subissant l’état d’ébullition de son estimée ex petite amie, Adriel en vint à soupirer une énième fois lorsque la bouille de Manon s'afficha – encore – sur son téléphone. Prêt à en perdre sa bienséance légendaire pour s'abandonner à un langage plus familier, du style '' hé merde '' Adriel se contenta néanmoins de pousser un long et profond soupir avant de décrocher.   « .Non... on ne la pas encore retrouvée. » s'agace-t-il. Une nuit d'insomnie ne l'aida en rien à être plus avenant, moins sarcastique et ce même s'il comprenait parfaitement l'inquiétude de sa beloved Petrov-Versier. La fatigue exacerba cette insolence qui lui est propre, insolence que Manon peina à supporter. Il l'entendit soupirer à s'en vider les poumons et s'il se prépara à se faire sermonner vigoureusement, Manon préféra néanmoins le gratifier d'un silence énervé et pensant. Ce qui sonna pire encore pour lui qu'une bonne engueulade à sens unique. Elle se racle la gorge finalement la gorge. Damn. « .Ecoute-moi bien Eynsford, tu vas te mettre à la chercher tout de suite sinon je viens jusqu'à Berk... » Venir à Berkeley ? Pas question. Elle ne sait pas – encore – qu'il sort avec sa … peut-être pas pire ennemie, mais proche. Quoi que la donne pourra changer une fois qu'elle le saura. Il retarde l'échéance et compte bien la retarder encore un maximum, peut désireux de la voir débarquer, mettre l'université à feu et à sang, puis foutre le feu à Eden... puis à lui, selon s'il négocie mal ses explications.   « .Non, c'est bon. Ne viens pas, je me charge de tout. » Et le voilà , le Adriel, qui se précipiterait presque pour conforter sa Manon dans l'idée que oui, il va se mettre en quête de  Constance. Il réalisa alors, après une petite seconde de silence, que son empressement ne passait pas inaperçu et que même si elle n'en fit rien, elle a relevé. Elle raccroche, visiblement satisfaite. Comment elle peut croire ça ? Adriel c'est le genre passif. Ok, Constance est probablement bâillonnée au fond d'une cave et ça devrait l'alerter. Mais convaincu qu'elle s'en sortira très bien seule, rusée comme elle est, Constance n'a pas besoin de lui sur ses traces. Et si sa subtile intelligence ne suffit pas, Augusto saura mettre la main dessus sans peine, puisqu'il s'emploie si bien à terroriser le village et à secouer ses camarades comme des pruniers. Le téléphone toujours en main, il parade dans le parc à la recherche d'Eden. Il s'apprête alors à composer son numéro lorsqu'une petite rixe entre camarades claironne au loin. Il en entend une s'égosiller au centre du troupeau et se surprend à reconnaître cette petite voix stridente. Posy, encore en train de se faire des amis. Levant les yeux au ciel, il finit par ranger son téléphone et s'approche du groupe, le regard hautain. Poussez-vous, paysans. Et ils s'écartèrent tous... Il s'avance au milieu des messes basses et des chuchotements malséant. Ça commence par le traditionnel '' C'est Adriel '' envieux, ça passe par le '' Tu crois qu'il croit lui aussi que Posy est la coupable ? '', ce qui à le mérite de le surprendre et ça se termine par un '' Tu imagines si c'est Posy ? Ça explique pourquoi Lily-Rose '' et un plus acerbe '' C'est pour se couvrir qu'elle a tabassé sa sœur '' qu'il peine à comprendre. Et il la trouve, au centre, tonitruante et visiblement au bord de la crise de nerf. Posy Lancaster, au meilleur de sa forme. Posy qui fait voler son poing dans la figure d'une Gamma, s'apprête à lui arracher les cheveux et tout le délire. En d'autres occasions, il aurait trouvé ça sexy à crever et se serait délecté du spectacle. Mais définitivement pas d'humeur, il s'empresse de l'attraper par la taille, la soulever, éviter de s'en prendre une au passage et de l'emporter quelques mètres plus loin. « .Ça te prend souvent de vouloir frapper tes camarades ?. » qu'il grogne, sans se rendre compte de l'état de sa correspondante -ou du moins ce qu'il en reste. Il fronce les sourcils, lui attrape les poignets au cas où elle aurait dans l'idée de lui faire un œil au beurre noir et se contente de la toiser. Faut croire que se faire accuser d'avoir tabassé sa propre sœur, tué un de ses potes et terrorisé le tout Berkeley, c'est trop pour elle et curieusement, il compatis. Même lui n'aurait pas supporté pareilles accusations et même s'il pense que son mauvais caractère est en grande partie responsable des soupçons de leurs camarades, il n'en reste pas moins lucide. Posy n'est pas assez déséquilibrée pour faire ça.   « .Ça va pas ?. » demande-t-il, presque inquiet. Il scrute sa réaction, fronce les sourcils. La dernière fois qu'il l'a vu dans un état pareil, c'est quand il a osé ce qu'il pense être '' l'insulte ultime ''. Elle a pas beaucoup d'amis Posy, ici. D'ailleurs, il est convaincu qu'il est sa seule connaissance – ou pas, mais du moins la seule qui vaille clairement le coup.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyMer 7 Aoû - 6:06

Je me redresse et m'écarte du corps de Roxane lorsque cette dernière de retrouve prise en charge par Noah. J'aperçois à peine William qui court à la poursuite d'une autre personne, mais j'ai à peine le temps de le rejoindre qu'il revient bredouille. Sans dire un mot, je laisse les deux frères s'entretenir et je pars vers les officiers de police qui se sont rassemblés quelques mètres plus loin pour discuter entre eux avec un air affairé. Ils s'avancent vers moi et m'annoncent de très mauvaises nouvelles. Je déglutis et bien que je reste stoïque pour conserver cette apparence de marbre, la nouvelle ne me laisse pas insensible, loin de là. Après quelques minutes de discussion avec eux, je les quitte alors qu'ils se dispatchent afin d'informer les étudiants. Je rejoins Noah et William qui sont accompagnés de Cailin puis je secoue la tête en désignant le téléphone de Noah. "Je viens de discuter avec les officiers, ils relèvent deux disparitions qui ont tout d'un enlèvement. Constance La Tour Dubois, doyenne des Iotas, et Kenzo." Je pose une main sur l'épaule de Noah en la pressant doucement, mais mes yeux se posent d'abord sur William. Même s'il vient à peine de découvrir qu'il a un fils, savoir ce jeune homme disparu va probablement être difficile à avaler. Je sais que si Benedikt avait été dans ce cas, j'aurais déjà secoué chaque étudiant et remué jusqu'au moindre millimètre carré de gazon de Berkeley. Et j'en ferais de toutes manières autant pour retrouver les deux étudiants disparus car, mine de rien, je ne vais sûrement pas laisser courir celui qui a enlevé mon étudiante favorite. J'ai horreur qu'on s'en prenne au potentiel littéraire et journalistique de ce campus, donc autant dire que je vais remettre aussi la main sur Constance. "Nous devrions commencer les recherches." Je regarde les trois autres personnes présentes et j'en profite pour envoyer un texto à Beni afin de savoir s'il va bien. Simple précaution.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyJeu 8 Aoû - 1:06

Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?
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Je revenais sur mes pas. La course poursuite n’avait pas donné grand-chose. J’avais perdu trop de temps, et l’obscurité ne m’avait pas aidé. A l’intérieur de moi-même, je fulminais. Mais l’heure n’était pas aux reproches. Je décidais donc de rejoindre mes collègues ainsi que les Iotas, afin de savoir comment Roxane allait. En arrivant, mes yeux aciers se posèrent sur l’ambulance qui embarquait la jeune femme. Puis, mon regard croisa Noah. Toute mon attention s’était portée sur lui, si bien que je n’avais pas réellement remarqué la présence quelques mètres derrière moi. Mon petit frère s’avance vers moi, inquiet pour Kenzo. Mes sourcils se froncent, alors que je tente de relativiser. Le cadet des Clives est connu pour sa paranoïa, après tout.

- Il a dû rencontrer une fille en chemin et est en train de la draguer. Qu’est-ce que cinq minutes de retard ?

J’ai bien eu vingt ans de retard pour ma part. Mais ça, j’évitais de le lui rappeler. Ce n’était ni le moment, ni la meilleure des remarques. Je soupire un instant. Kenzo n’est pas connu pour sa grande ponctualité et son sérieux lorsqu’il croise le regard de quelques jeunes femmes. Je m’inquiéterais s’il n’a pas pointé le bout de son nez dans quinze minutes. Et encore… Je m’inquiète davantage pour l’étudiante qui est désormais en route pour l’hôpital. Je pose une main rassurante sur mon frère qui ne doit pas se sentir dans son assiette. C’est là qu’une voix familière parvient jusqu’à mes oreilles : celle de Cailin. Rapidement, je tourne la tête vers elle. Elle ne semble pas non plus rassurée. Je fais quelques pas dans sa direction, assez pour me retrouver juste en face d’elle. Je la domine de ma taille, et lui adresse un faible sourire. La situation entre nous reste ambigüe et étrange, pouvant passer de la douceur à la haine, du désir à la fuite.

- Vous n’avez rien ?

Sans vraiment pouvoir l’expliquer, je m’inquiète pour elle. L’idée qu’elle ne soit pas en sécurité ne me satisfaisait pas le moins du monde. Peut-être parce qu’elle avait deux enfants à charge ? Ou bien devrais-je arrêter de me voiler la face et arrêter de la considérer comme une simple connaissance. Mes yeux bleus finalement se posent sur Joe qui revient d’une discussion avec les policiers. Kenzo et Constance se sont visiblement faits kidnappé. Je reste un instant immobile, sous le choc. Mes yeux s’écarquillent. Ok, self-control, William.

- Tu es en train de me dire que mon fils est retenu par ce malade ?

Oui, c’est certainement la première fois que j’utilise les mots « mon fils » pour caractériser Kenzo. Et non, je n’en ai absolument rien à faire de Constance. A mes yeux, elle n’existe même pas. Ce que je veux, c’est récupérer mon Paki de fils et mettre la main sur cet idiot qui venait de s’attaquer à un Clives. Mauvaise idée mon garçon car là, tu vas doublement souffrir. Mais outre mes envies de vengeance, l’inquiétude se lit sur mon visage. Quand je vois de quoi cet élève est capable, je ne peux m’empêcher de penser qu’il se montrera agressif voir cruel avec Kenzo. Et s’il lui retirait la vie ? Si c’était le cas, croyez-moi, je réduirais la sienne à néant et ferais en sorte que sa chute soit lente et douloureuse. Je passe mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux, faisant les cent pas dans l’espoir de me calmer et d’avoir les idées claires.

- Miss Watson, rentrez chez vous.

Mon ton se fait sévère et glacial. Cependant, je n’ai pas envie de devoir m’inquiéter pour quelqu’un d’autre que pour mon fils. Et si elle reste dans le coin, je n’arriverais pas à me concentrer à l’idée que l’assassin pourrait s’en prendre à elle. Je me tourne vers elle et l’observe dans les yeux en fronçant les sourcils. Mais comme si elle allait m’écouter. Elle n’était pas connue pour cela après tout. D’ailleurs, je me rendais compte que moins je lui laissais le choix, plus elle désobéissait. Un soupir de ma part montra que je déclarais forfait. Qu’elle me suive si elle le désirait. Au moins, je pourrais garder un œil sur elle.

- On se divise. Joe, cherche avec Noah. Je vais chercher de mon côté avec Watson. On se retrouve ici dans une heure.

Je n’attendais aucune réponse. Je partais déjà dans mon coin. Oui, je suis déjà assez solitaire, mais lorsqu’il s’agit de la sécurité d’un des miens, il est inutile de chercher à m’arrêter.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ? EmptyJeu 8 Aoû - 2:06

Citation :

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- “.Are we really gonna do this again ?
Both know I could rip you to shreds
and do my nails at the same time.”
Le mal de crâne virulent, la bouche pâteuse, la gorge sèche et les cheveux humides. Toutes les conditions sont réunies pour prodigieusement agacer une Constance qui s'éveille peu à peu  et ce déjà en de très mauvaises dispositions. Mal installée, le sommet de sa tête vient prendre appui contre le mur sur lequel elle repose et pour premier signe de vie, elle pousse un soupir las. Y en a assez des pseudo drames, des scénarios qui essayent d'approcher l'apocalypse, mais qui sont manipulés par des crétins gauches et sans ambitions. Peu disposée à jouer le jeu, la doyenne des Iotas se contente de déposer un regard arrogant sur l'encagoulé de service. L'honneur de sa présence, tu m'étonnes. De rien sale merde, c'est pas comme si j'avais vraiment le choix. Réflexe, son regard vient se perdre vers le plafond, merci l'irritation prodigieuse et elle pousse un profond soupir ennuyé. « .Qui crois-tu tromper avec ta cagoule, au juste ?. » questionne-t-elle, teigneuse et sans prendre la peine d'offrir une réponse cinglante à un sarcasme qu'elle juge sans panache. Constance, elle se moque de la plèbe, plus  encore à la plèbe qui s'octroie le droit de se prendre pour dieu sous prétexte d'avoir assommé quelques pygmées avec un bout de bâton. La cagoule démontre un manque de style évident et ne parlons pas de la veste gris foncé. C'est comme mettre sa tête dans la télévision et tomber sur Pretty Little Liars, qu'elle pense. En moins bien, forcément. Elle reconnaît cette voix, sans pour autant y avoir été trop confrontée. Ce sifflement agaçant, caractéristique d'une personne en particulier qu'elle a pourtant si peu côtoyée. La veste grise dissimule un haut plus élégant, le pantalon, bien que noir et simple, n'en reste pas moins de bonne marque. Une fille qui sait prendre soin d'elle. Sans parler des marques au niveau du jean, typiques d'une lingerie pour salope qui se respecte, mais ne se fait pas respecter par la gente masculine. L'espèce de string à motif qui dépasse ? Elle préfère ne pas s'y attarder. Elle sait depuis le tout début que celle là est louche. Elle se rappelle l'avoir croisée en larmes le soir du bal alors qu'elle cherchait Zachariah, recroquevillée en position fœtale en train de sniffer son désespoir dans un mouchoir en papier. La panoplie de la coupable parfaite et pourtant le tableau ne l'avait pas particulièrement inspirée. Elle s'est moquée d'elle cinq minutes et est passée à autre chose, comme elle sait si bien le faire. Mais maintenant qu'elle l'a en face, même encagoulée, ça lui vient en tête comme une évidence. La réflexion acerbe à l'adresse de Kenzo offrit à Constance l'occasion de se lancer dans le vif du sujet.   « .Personnellement, je pense que Barbie n'est pas bien loin. » siffle-t-elle, goguenarde, un sourire suffisant sur les lèvres. Elle avise Kenzo, qu'elle ne connaît pas et que l'adversité ne rapprochera certainement pas, d'un regard appuyé. Elle te dit rien celle-là ? Elle devrait pourtant. Ses mots chargés en sous-entendus planent dans une atmosphère déjà bien pesante.   « .Est-ce que tu crois sérieusement pouvoir t'en sortir ? J'ai survécu à la fusillade, alors ce n'est pas  l'édition limitée de '' Barbie s'est coincée la tête trop fort dans le micro-onde quand elle était gosse '' qui va tenir la distance. » qu'elle ajoute, délibérément moqueuse. Intimidée par son agresseur ? Pas une seule seconde. C'est qu'une merdeuse, une pauvre petite tarée de plus qui s'est pensée plus maligne que les autres et qui a pensé pouvoir déjouer tous le monde. Constance, c'est l'une des survivantes de la fusillade et pire encore, alors se faire emprisonner par quelqu'un qui a passé sa soirée à reluquer les proies faciles à chaque fenêtre ? Please. Elle prend tout ça pour un jeu, pour elle ce n'est rien de plus qu'une mascarade de mauvais goût comparé à la fusillade. Évidemment, quand on a connu le bain de sang, c'est pas une bouteille de parfum nauséabonde et deux trois coups par-ci par là qui vont impressionner. Et comme leur tortionnaire de bas étage n'est pas bien futée, la potion magique infecte qu'elle s'est permise de balancer s'infiltre entre la peau de Constance et ses chaînes, l'aidant ainsi à faire habilement glisser ses poignets d'entre les menottes. Son poignet droit s'échappe, le second s'enjoint au premier la minute d'après et c'est libérée de cette entrave que Constance, laisse ses talons claquer lourdement au sol. « .C'était un peu idiot de ta part de nous avoir arrosé, en effet. » grommelle-t-elle, l'air faussement navrée. Réflexe premier, elle donne un coup de coude magistral dans l'alarme à incendie, ce qui inévitablement, déclenche les hurlements de la sonnerie pour alerter toute l'université et au passage, déclenche l'arrosage automatique dans le bâtiment. Sans plus attendre, elle s'échappe, profitant de la confusion offerte tant par le vacarme assourdissant que par l'eau ruisselant le long des murs. Non sans lâcher une dernière réflexion à Kenzo qui voit sa camarade d'infortune prendre la poudre d'escampette... sans lui. « .T'inquiète pas, Sweetheart, elle te fera aucun mal. » hèle-t-elle, toujours aussi sarcastique. Comment elle le sait qu'aucun mal ne lui sera fait ? Parce qu'elle le sait. Elle te fera aucun mal et c'est pour ça que je m'octroie le droit divin de te laisser royalement en plan. Pas de camarades d'infortunes qui tienne, chacun sa pomme. Si elle a des valeurs morales ? Bien sûr. Mais le '' moi d'abord '' est une règle que Constance s'évertue à respecter dans chaque aspect de sa vie. Si encore, il s'agissait d'Augusto. Mais même pas. Son exception demeurait sain et sauf, peut-être un peu énervé et sous pression, mais sauf, chose qui justifia alors parfaitement son échappée belle. Ça va pleure pas Kenny, les flics arrivent, alerté par l'alarme. Elle se met à courir à grandes enjambées, bravant la pluie dense provoquée par l'alarme incendie. Trempée jusqu'au os et surtout ralentie dans sa course par les portes battantes de tous les couloirs refermées – encore une fois, conséquence de l'alarme incendie -, elle n'en reste pas moins résolue à s'enfuir vers un objectif bien précis. L'objectif bien précis, l'arrivée de sa course, s'appelle Augusto.

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