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SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together...

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Berkeley University
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MessageSujet: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyVen 30 Aoû - 19:23

...just the way it should be


Citation :

    Les derniers jours de 2016 viennent de se faner et le mois de janvier débute tout doucement. Assis à son grand bureau, le doyen Fredericksen contemple avec un rictus satisfait l'invitation qu'il tient entre ses mains. Une invitation à un mariage. Mais pas n'importe lequel. Le sien. Sous ses airs de tortionnaire, il s'était finalement découvert un cœur. Et aujourd'hui, il se sentait prêt à le donner à l'élue de son cœur. Ses pupilles détaillèrent pour la millième fois le papier cartonné.

« Le Doyen Fredericksen ainsi que sa compagne sont heureux de vous inviter à leur cérémonie de mariage, qui se déroulera le 20 janvier 2017. A cette occasion, l'université recevra les anciens étudiants et un buffet sera servi au pavillon Hildebrand. Début des festivités : 17h. De nombreuses surprises seront au rendez-vous. Réponse souhaitée avant le 15 janvier. Contactez ... »

    Le reste n'est qu'un blabla sans nom sur lequel il ne porte aucune importance. Tout ce qu'il sait, c'est que la plupart de ses étudiants actuels seront présents. Et que des étudiants ayant marqué l'université de leurs empreintes seront également de la partie. De quoi le réjouir. Doyen F. a beau être heureux en ménage, son esprit manipulateur ne l'a jamais quitté. Alors il a décidé de faire une petite surprise à tous ces gosses de riches qui lui ont pourri la vie durant des années entières. Une surprise qui va rester gravée à tout jamais dans les mémoires. Une surprise qui le fait ricaner par avance quand il songe aux têtes abasourdies des étudiants quand il la découvriront. S'il veut les réunir tous ensemble une dernière c'est pour leur montrer que le boss est et restera à tout jamais le doyen Fredericksen.

Vous l'avez compris, nous sommes en 2017 et notre estimé Doyen prend épouse après des années et des années à refuser l'amour. Fier de sa réussite et pensant, naïvement, que ses étudiants et anciens étudiants pourront se réjouir pour lui lors de la cérémonie, Monsieur compte balancer son bonheur à la figure de ses anciens élèves lors de la cérémonie MAIS PAS QUE...
Enfoiré devant l'éternel, c'est animé de mauvaises intentions qu'il expédie ses cartons d'invitations à ses anciens élèves et voilà son plan de combat :
Vous vous souvenez lorsque à la rentrée 2013, l'administration a décidée de vous faire enregistrer des vidéos dans le but de les mettre toutes dans une capsule temporelle ? et d'enterrer le tout sous une dalle de marbre dans les jardins de Berkeley ? Tout ça afin que les futures générations puissent s'imprégner de vos expériences, de vos espoirs pour un futur qui pour eux est déjà passé et de ne pas reproduire vos erreurs ?
Oui oui ces vidéos là. En Septembre 2013, vous avez tous délivrés vos impressions, offert à une bande vidéo le fond de votre pensée sur votre petite copine du moment, l'aigreur subtile et cachée que vous portez à son ex, ou bien à la votre. Oui oui, vous l'avez fait.... et ces vidéos n'ont jamais été enterrée dans les jardins... elles sont restées cachées bien sagement dans le bureau de notre doyen durant toutes ces années.
Franchement, pourquoi s’embarrasserait-il d'un orchestre pour faire musique de fond lors du vin d'honneur lorsqu'il peut avoir votre voix suave qui vomit des regrets et des confessions honteuses.

Oui oui, c'est vous que vous voyez. Vous dans le passé, dans un autre contexte. Un étudiant qui se cherchait un peu d'honnêteté en pensant naïvement que ces vidéos resteraient en terre assez longtemps pour que vous même soyez mis en terre. Vous, vos aveux sur celui ou celle que vous pensiez être l'amour de votre vie, mais qui siège deux tables plus loin avec ses trois gosses et sa compagnie, alors que vous-même tenez la main de quelqu'un d'autre.

Ça va barder... et ça va barder

- - - - - - - - -

MISE EN SITUATION & CONSIGNES :
- les vidéos datent de début septembre 2013 et vous vous trouvez à présent le 20 janvier 2017, au mariage du doyen. Après un passage par la mairie aussi rapide que conventionnel et chargé en discours pompeux, vous arrivez à la réception. Le buffet est là, aussi majestueux que la salle et la multitude de tables qu'elle abrite. Chaque convive est normalement assis avec la compagnie qu'il a reporté sur son carton d'invitation, mais attention les déconvenues... vous savez, le doyen est farceur et aime provoquer les situations délicates. Vous avez le temps de prendre un verre ou deux, de discuter avec de vieilles connaissances, avant que le doyen ne porte son toast et ne lance alors la grande supercherie...  

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyMar 3 Sep - 19:50

( MANON JULIA PETROV-VERSIER ) • Elle se perd dans la contemplation de son propre reflet dans le miroir, Adriel avait raison cette robe rouge/cerise lui donnait des airs de déesse descendant des enfers. D’habitude, c’est Constance qui porte du rouge mais là, elles avaient échangé les rôles même si – évidemment- leurs deux robes étaient signées par la même créatrice. Une certaine Petrov-Versier. C’est la voix de son plus beau qui la tire de son narcissisme habituel. Il l’attend, depuis treize bonnes minutes maintenant et il commence à perdre patience. Manon elle aime s’étaler sur les retouches de dernières minutes et tant pis si « prince charming » doit l’attendre. C’est Manon Petrov-Versier, elle se doit d’être parfaite sous toutes les coutures. «.Attends!.» Elle lui prend la main afin de l’arrêter dans son élan. Ce n’est pas la peur qu’il parte sans elle, il n’est pas suicidaire ou bien le désir de se repoudrer une nouvelle fois le nez. Non rien de tout cela. Manon elle a envie de faire sa Manon. Elle se colle le plus possible de son Adriel et comme à son habitude, elle se positionne sur la pointe des pieds pour paraitre plus grande. Du moins, elle essaye de paraitre moins petite à ses côtés.  Et puis, dans la même seconde elle lui vole un baiser sur la joue et immortalise ce moment. Cheese Dridri, c’est la minute photo de Manon. Photo qui ne va pas tarder à se retrouver sur Instagram, elle meurt d’envie d’inscrire ‘Mr and Mrs Eynsford’ en légende mais elle préfère ne rien y mettre. Après tout, rien n’était fait et, elle aura tout le loisir de lui sortir toutes les réflexions du monde vu l’endroit qu’ils s’apprêtent à rejoindre. Le mariage de ce cher et tendre doyen Fredericksen. A la surprise générale, Manon elle s’est découvert une passion pour les mariages. Ca, c’est parce qu’elle rêve secrètement qu’Adriel lui passe la bague au doigt. La petite frigide aucunement sentimentale qui n’aime jamais rien se met, d’un coup, à admirer l’invitation qu’elle tient dans ses mains parfaitement manucurées. Ses prunelles se tournent ensuite vers son Eynsford, toujours aussi concentré dans sa conduite. «.Il est plutôt original, n’est-ce pas  ? Sauf que moi, j’aurais rajouté des paillettes ici et là. Oh ! Ou même des cristaux Swarovski ! Ou des diamants, j’adoooore les diamants ! Tu en penses quoi Adriel ?.» Premier sous-entendu.  Elle essaye de rester le plus impassible possible, guettant la moindre réaction de son favori. Extérieurement parlant, c’est comme si elle venait de lui demander qu'est-ce qu'elle devait commande au traiteur chinois, quoi de plus banal alors qu’elle crevait d’envie d’entendre sa réponse. Allez Adriel, on s’en fiche du carton d’invitation. Dis juste que le votre il sera mieux.
Ses Louboutins ont à peine le temps de frôler le sol qu’elle sent déjà tous les regards se tourner vers eux, comme s’ils avaient été attendus durant tout ce temps. Toute l’attention est portée sur les deux magnifiques créatures qu’ils sont et forcément, Manon elle trouve ça tout à fait normal. De son regard à la fois mauvais et hautain, elle scrute les lieux et se rend compte que ses préférences ultimes ne sont pas encore là. Gusto, si tu as décidé de te changer au dernier moment, Manon elle te fera la peau. Sache-le. Des murmures se font doucement entendre et elle arrive à en intercepter quelques-uns. ‘Oh je savais que c’était Manon qu’il choisirait.’ ‘Il est encore plus beau qu’avant, c’est le pire gâchis du monde qu’il soit en couple.’ ‘Elle est tellement bonne dans sa robe rouge cette Petrov-Versier.’ Elle s’apprête à sortir une sale remarque qui fera taire les plus audacieux mais ses prunelles se posent sur cette abomination qui se rince l’œil sur son Adriel. Son Adriel à ELLE. Ca y est ça recommence. «.Tu dis bonjour à personne !!!.» Son regard en dit long sur le sérieux de ses propos et sans même s’en rendre compte, elle serre encore plus fort le bras de son favori. Elle préfère le prévenir, elle n’a pas envie de taper scandale durant un mariage. Mais s’il le fallait vraiment, elle s’en donnerait à cœur joie en grande drama queen qu’elle est. Manon c’est la pire amoureuse jalouse et possessive du monde , mais elle assume pleinement ses mauvais côtés. Elle observe attentivement les environs et se rend compte que ce mariage ressemble à un conte de fée. Elle aussi, elle veut ça. Adrieeeeeeeelllll !!! Finalement, son regard se perd sur les deux personnes s’avançant vers eux. Le marié et la mariée, en personne, venaient les accueillir. «.Félicitations à vous, Monsieur et Madame Fredericksen!.» qu’elle lance en esquissant un léger sourire. Elle n’a que faire du doyen et de sa nouvelle - probablement futur ex -femme, son imagination lui a joué des tours et le temps d’une seconde elle s’est imaginé Adriel et elle, à leur place. Monsieur et Madame Eynsford-Baxter. Oh seigneur, elle en deviendrait niaise sur le coup. Elle reste silencieuse tout en s’appliquant à dévisager la mariée, mémorisant dans sa tête chacun des détails. Elle a aussi envie de lui demander : ‘comment faites-vous pour supporter un connard de la sorte’ mais après, elle se rappelle que l’Adriel il vit tous les jours à ses côtés «.T’as vu sa bague ? Erw! Je crois que Fredericksen n’a pas compris que le but d’une alliance, c’est qu’elle se voie.» Ils viennent à peine de prendre la poudre d'escampette  qu’elle se met déjà à critiquer ouvertement. Le diamètre de la bague était semblable à celui de d’une cacahuète, rien que pour ça Manon elle aurait refusé de l’épouser. Deuxième grosse insinuation pour l’Eynsford. La Petrov-Versier elle veut un gros caillou, un gros diamant.  «.Oh mon dieu!.» qu’elle s’exclame plus outrée que jamais en se remémorant l’un des détails sur la fameuse dulcinée de Fredericksen. «.Elle ne porte même pas de couronne !.» Et ça pour Manon, c’est un sacrilège. Pire encore que de porter deux fois la même tenue. Depuis qu’elle est toute petite, elle ne cesse de rabâcher à Constance que pour se marier correctement, il faut porter une couronne sur sa tête. Comme une princesse. Parce que, après tout, Manon c’est la princesse de prince Adriel.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyJeu 5 Sep - 19:16

Citation :

- Tu es très belle ce soir.
- Seulement ce soir?
- Toujours.
- Ça va mieux comme ça.
Aujourd'hui était un jour placé sous le mauvais œil. Du levé jusqu'au moment où il contempla sa perfection manifeste dans un miroir de plein pied, in a black suit. Photo. Ce qu'il pouvait exécrer quand elle faisait ça. Manon et sa passion dévorante pour instagram, twitter et ce genre de conneries virtuelles auxquelles Adriel n'avait jamais adhéré. Heureusement elle le gratifia d'un baiser, s'évitant ainsi l'habituelle réflexion sarcastique de la part d'un Adriel décidé à bouder toute la journée. Un baiser pour effacer les conséquences d'une photo volée et pour palier au fait qu'il ne voulait, ardemment, pas prendre part aux festivités auxquelles ils se rendaient. Lui n'avait aucune envie de se rendre au mariage et se pliait de bien mauvaise grâce, comme il le faisait toujours, au caprice de Manon qui se découvrait une passion curieuse pour les noces. Les œillères misent en place, Adriel s'obstinait depuis des semaines à ne réagir à aucun sous entendu concernant le mariage en général et ce qu'ils soient formulés par ses proches, ou bien par Manon elle-même. Et cette dernière mettait un aplomb particulier, une passion curieuse à faire tourner toutes les conversations autour du mariage, ce qui lui rendait la tâche particulièrement difficile. Hermétique à toute réflexion, c'est donc tout naturellement qu'il prétexta ne pas avoir entendu les remarques enjouées de Manon sur le faire-part de mariage. « .J'en pense rien du tout. » concéda-t-il, sans feindre de ne pas être intéressé puisqu'il ne l'était véritablement pas. Du moins, c'est ce qu'il s'amusait à laisser penser à quiconque osait lui faire la suggestion de demander la main de sa compagne. La vérité était évidemment toute autre et définitivement, il envisageait de se marier.  Maintenant qu'ils avaient une vie idyllique,  une relation stable – plus qu'elle ne l'a jamais été – et un tas de projets en prévisions, Adriel ne pouvait plus se cacher derrière ses éternelles excuses. La prochaine étape, le mariage semblait lui arriver dessus au triple galop et à présent et il devait bien être le seul à essayer d'y échapper. Réflexe contracté au cours d'une vie passée à éviter obstinément tout engagement trop sérieux. Mais maintenant, parait que ça doit changer.

Passif, indifférent et résolument blasé, le prince redécouvrit son campus non sans nostalgie et parada devant chacun en compagnie de son éternelle princesse. Sans se hasarder sur les détails de la cérémonie, moins encore sur la décoration que son adorable compagne – et nouvelle experte en terme de mariage – s'amusait à décrypter à voix haute, Adriel se contenta de défiler devant les regards ébahis et d'éluder les commentaires.  Conscient, et ce depuis toujours, de ses charmes et de l'effet qu'il pouvait avoir sur autrui,ainsi que l'effet que Manon pouvait avoir (mais qu'il ne préférait pas relever sous peine de tuer quelqu'un), c'est donc sans surprise qu'il capta deux trois regards envieux que quelques curieux hasardaient sur son couple. Sourd à tous les commentaires, ce qui n'était de toute évidence pas le cas de tous le monde, c'est d'un regard courroucé qu'il répondit à l'ordre que lui donnait Manon. « .Et nous y voilà. » soupira-t-il finalement avec nonchalance, s'octroyant même le luxe de lever les yeux au ciel. De nombreuses fois au cours de sa vie, Adriel avait eut l'occasion de constater la jalousie de ses compagnes, mais rien d'égalable à l'emprise que celle-ci pouvait avoir sur le comportement de sa (peut-être) future fiancée. Manon était inclassable, hors compétition, une championne du monde dans l'art d'affirmer son emprise sur lui. Ce qu'il adorait et trouvait adorable, délicieux... lorsque ça n'allait pas trop loin.  Finalement, il se décida à lui concéder un regard compréhensif. C'est vrai qu'il n'a jamais été facile. Lui et sa passion pour les femmes, un fléau. Galant, il fit glisser Manon dans l'étreinte de ses bras et s'amusa à couvrir sa joue de baisers tièdes jusqu'à planter ses lèvres sur les siennes. « .Voilà. Comme ça le message est passé et personne ne viendra pas me dire bonjour. » commenta-t-il, avant de déposer un dernier baiser sur sa tempe et de relâcher son étreinte. Doyen Fredericksen s'imposa dans la conversation (qu'il trouva passionnante pour le coup) en compagnie d'une femme qu'Adriel ne lui aurait jamais confié tant elle était jeune et à l'opposé de tout ce qu'un homme de son âge et de sa trempe pouvait espérer. « .Félicitations. » se contenta-t-il de déclarer, perplexe, calquant son timbre sur celui de sa compagne, avec une distance évidente en plus. « .Mais à vous aussi, monsieur Eynsford. » qu'il répond du tac au tac, le Fredericksen. Pardon ? De Quoi ? Il fait semblant de ne pas comprendre, mais le sous-entendu ne tarde pas à s'insinuer insidieusement dans son esprit. Connard Félicitations sur tes futures fiançailles, Adriel. « .C'est un complot ici. » maugréa-t-il carrément renfrogné, une fois le doyen éloigné. Les mains dans les poches et l'air clairement désenchanté par l'idée que toute sa soirée puisse être faite de ce genre de réflexions suggérées, c'est un Adriel toujours aussi hermétique à l'idée du mariage qui écouta d'une oreille à moitié attentive les réflexions de la Petrov-Versier. « .Je ne ferais aucun commentaire, pour la simple et bonne raison que tout ce que je vais dire aujourd'hui va probablement se retourner contre moi. » répondit-il, sage. Une couronne qu'elle dit celle-ci. Rien que ça c'est une excuse de plus pour ne pas se faire passer la corde au cou. « .Toi non plus, tu ne portes pas de couronne cela dit. Pourtant tu vois, on en fait pas toute une histoire. » déclara-t-il, le ton taquin. Et comme tu risques pas d'en porter une si tu continues à me presser de cette façon... Et pour gommer sa taquinerie, puisque avec elle ça va trois secondes pas plus, il s'appliqua à la contourner et à faire glisser ses mains sur ses hanches d'un geste doux et possessif. Peu enclin à faire face aux fantômes du passé, sans qu'il soit effrayé par qui que ce soit, monsieur préféra se la jouer sage et rester auprès d'une Manon susceptible de faire un cataclysme pour un détail. Le point positif de cette soirée ? Sa robe lui allait à ravir et lorsqu'il la contempla, il fut évident pour lui qu'il l'avait rudement bien choisie. Pas la robe. La fille.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyJeu 5 Sep - 23:26

Epuisé autant qu'il est fasciné par son boulot, Sam est on en peut plus conscient que sa vie professionnelle est à peu près la seule chose à laquelle il peut se raccrocher ces derniers temps. Journées aussi interminables que possibles, heures supplémentaires pour la plupart non payées, il s'épuise dans un travail qui s'est, depuis près d'un mois, métamorphosé en un efficace échappatoire. Ses vingt-sept bougies soufflées moins de deux semaines plus tôt, le jeune homme plus si jeune que ça n'avait jamais eu à se plaindre de quoi que ce soit dans sa vie, qu'il prenait soin de prendre du meilleur côté possible. Pour autant, s'il avait l'argent, le travail et la santé, sa vie sentimentale, elle ne semblait pas avoir évolué depuis ses années universitaires. Il avait beau avoir quitté Berkeley, emménagé dans un nouvel appartement et trouvé un travail en tant qu'assistant dans un laboratoire, ses sentiments eux n'avaient que très peu changé, si ce n'est qu'ils étaient aujourd'hui un peu plus confus. Sa relation avec Elmas n'avait pas duré, et il s'était maintes fois surpris à regretter la fin de cette aventure, qui n'était finalement que simplicité et tranquillité. A croire que les relations paisibles, ça lui suffit pas à Sam. Qu'il préfère la complexité et les problèmes à foison, quitte à se pourrir la vie à cause d'eux. Et ces problèmes n'avaient qu'une seule et même source, qui ne l'avait pas lâché depuis une certaine après midi dans un Starbucks. Davy Lancaster, avec qui il croyait avoir enfin gagné son happy end. Une naïveté qu'il regrettait aussi, aujourd'hui. Beaucoup de regrets pour un homme qui les évitait depuis sa naissance, et qui en avait plus accumulés cette dernière année que durant le reste de son existence. Mais ne vous méprenez-pas, malgré une vie personnelle des plus chaotiques, Sam ne baignait pas dans une dépression post rupture et n'avait jamais songé à s'encroûter dans son canapé jusqu'à s'y fossiliser. Rester actif, occuper son esprit, c'était là son remède miracle. Et si le travail était la solution, aucune raison de s'en priver. Cependant, en recevant une invitation des plus surprenantes quelques semaines plus tôt lui annonçant qu'il était convié au mariage du célèbre et pourtant oublié Doyen Fredericksen, Sam n'avait pu s'empêcher d'être sceptique. Quel genre de fou inviterait de simples anciens élèves à une union des plus intimes ? Pourtant, n'étant pas d'un naturel prudent et toujours à l'affut d'une bonne distraction, il avait confirmé sa présence sans faire la fine bouche. Le jour J finalement arrivé, il se préparait non sans une certaine appréhension. Qui dit anciens élèves dit anciennes histoires qu'on aimerait avoir définitivement enterrées. Sûrement y croiserait-il Elmas, Davy, et pire, Wren. Alors qu'il monte dans un taxi, il est envahi d'une haine presque viscérale en songeant à Wren Rosenbach, briseur de couples professionnel. Non seulement était-il sorti avec Davy alors que lui-même n'était pas encore très bien fixé quant à ses sentiments, mais en plus avait-il le culot d'éprouver une certaine fierté à l'idée de travailler avec elle, des années plus tard. Arrivé à destination, il s'extirpe du véhicule avant d'ajuster sa cravate et de lisser son costume. Etrange de redécouvrir tous ces élèves qu'il a quitté deux ans plus tôt. Certains semblent avoir muri, d'autres restent fidèles à eux-mêmes. Il adresse quelques brefs sourires à des connaissances qu'il ne connaît maintenant plus. L'université lui semble si loin, désormais. Il se joint à la file qui attend de féliciter les heureux mariés avant de pouvoir pleinement profiter de leur soirée. Arrivé son tour, Sam esquisse un lumineux sourire tandis qu'il dépose un léger baiser au sommet de la main de madame Fredericksen. « Enchanté, et toutes mes félicitations. » articule-t-il avec élégance. Ne lui répète-t-on pas constamment qu'il ferait un gendre idéal ? Ainsi le prouve-t-il une fois de plus, avant de s'éloigner tandis qu'on lui souhaite une bonne soirée. Bienvenue dans la cage aux fauves. A peine est-il arrivé qu'il sonde les alentours, sans pour autant paraître plus inquiet que s'il détaillait une toile. Et bien que son sang ne fasse qu'un tour lorsqu'il aperçoit la mine fière de Wren, il n'en laisse rien paraître. Il fait bonne figure, alors que la cause de l'échec de son couple se trouve à quelques mètres de lui, sirotant tranquillement une coupe de champagne. Ou peut-être est-il le seul responsable, mais peu importe. Le résultat est là, et c'est bien tout ce qui compte. D'humeur solitaire, il passe cependant saluer quelques groupes, sans pour autant se décider à en intégrer un. "Alors, qu'est-ce que tu deviens" et autres convenances ne font pas partie de son humeur du jour. Il discute cependant avec un trio d'anciens omega, bien que leurs traits lui semblent peu familiers. Une dizaine de minutes et des banalités plus tard - en plus de quelques blagues que seuls comprendront les anciens jaunes - il s'éloigne avec politesse et s'empare d'une coupe de champagne. Merveilleux mariage en perspective, songe-t-il, et encore n'est-il pas au bout de ses surprises.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyVen 6 Sep - 13:31

Arborant sa plus belle robe elle ne se laissait pas d’admirer son propre reflet dans le miroir de son immense dressing. Une création unique de Madame Petrov-Versier, bien évidemment. S’accordant très bien avec sa dernière acquisition à savoir des louboutins noir charbon. Aujourd’hui elle revenait presque dix ans en arrière. Elle allait revoir beaucoup de monde de sa belle université à l’ occasion du mariage du doyen Fredericksen. Elle se demandait toujours pourquoi il avait invité ses élèves puisqu’à l’époque il ne les portait pas vraiment dans son cœur bien au contraire. Elle n’avait pas du tout envie d’y aller mais pour le bien de la carrière de son mari, ainsi que la sienne elle y est bien obligée. Parlons un peu de sa carrière. Actrice de renommée la voila maintenant au sommet, n’ayant pas une minute à elle, Camélia se permit de mettre en pause son tournage pour plusieurs jours à l’occasion de son mariage et pour aussi profiter du retour de son mari. Jayan est en effet absent depuis une petite semaine. Un voyage à la maison blanche puisqu’il est en contact direct avec l’actuel président des états unis. Ils devaient d’ailleurs se retrouver directement à la cérémonie. Une fois prête, Camélia ne tarda pas à attendre sa limousine qui apparemment n’avait pas compris qu’il fallait être là à l’heure pour ne pas mettre Madame Barckley Da Volpedo en rogne. Pas épargnée par son agacement, elle trainait dans son couloir abritant quelques clichés de famille et tomba sur la photo de son mariage. Pratiquement un an que les noces avaient eu lieu. Après tant d’acharnement sur leurs relation et ce fichu destin qui ne voulait pas les mettre ensemble, voilà que maintenant ils étaient liés jusqu'à la fin de leurs vie. Etrangement tous les soucis qu’elle avait eu alors avec les conquêtes de passage de Jayan lui semblait tellement puéril et sans importance maintenant. Puisqu’elle se rendit que finalement compte qu’elle était la seule qui compter. Celle dont il avait toujours été raide dingue. Elle commençait doucement à perdre patience quand elle aperçu enfin cette limousine. En montant dedans elle ne tarda pas a signaler son agacement au chauffeur. « Je peux savoir pourquoi vous n’étiez pas là pour dix heures comme convenu James ? » Lui gratifiant de son regard le plus entendu elle attendait une excuse valable. « Désolé madame, il y avait du monde sur la route, et je suis passé prendre votre Valentino à la retoucherie. » Bon, très bien. Peut-être que Camélia ne lui ferait pas de joute agressive sachant qu’elle ne lui avait même pas demandé de passer prendre sa robe. « La prochaine fois, prévenez moi que je n’attende pas pour rien, j’ai d’autre chose à faire. » Ajoutant un sourire cordial, elle ne tarda pas à refermer la vitre de communication pour s’installer à l’arrière de l’automobile. « Bien madame. » Elle n’avait pas vraiment hâte d’arriver, mais elle savait qu’elle serait en très bonne compagnie. Comme toujours accompagné de ses comparses. Après une demi heure de trajet interminable, elle se retrouvait devant la mairie où devait avoir lieu ladite cérémonie du doyen et de sa nouvelle futur femme. Camélia entra et s’installa dans siège très loin derrière pour guetter aussi l’arrivé de son époux. Jayan arriva dix minutes après le début de la cérémonie, il s’installa a ses côtés et la gratifia d’un long baiser de retrouvaille. Ils ne pouvaient pas encore vraiment discuter mais ils auraient tous le temps de le faire pour le buffet d’après cérémonie. Après des serments relativement très long, le mariage pris fin et le doyen donna alors rendez vous à tous les invités au buffet. C’est accompagné par son époux qu’elle entra dans la salle aux décorations prestigieuse, et alla directement voir les protagonistes du jour. « Doyen Fredericksen, félicitation pour votre cérémonie. » Camélia lui accorda un de ses rares sourires. Après quelques échanges très cordial entre le doyen et Jayan, les deux amants se dirigèrent vers la table qui leurs été destiné. Bien entendu, ils étaient accompagnés par leurs plus proches amis. Cette table allé être rempli par Adriel, Manon, Constance, Augusto, Aislynn et Zachariah. Le gratin de la population, la meilleure table de toutes les tables réunies ici présent. Camélia ce dirigea directement vers Manon pour la saluer comme à son habitude. « Bonjour, ne me dis surtout pas que je suis magnifique parce que je saurais que tu ne dis ça que pour ta robe et non pour moi, saleté. » Elle n’avait pas foncièrement tord. Elle aperçu ensuite Adriel, quel grand plaisir de voir enfin Adriel et Manon ensemble officiellement, elle ne pouvait pas en être plus ravie. Elle s’approcha de lui pour lui adresser un long et grand baiser comme elle aime tant les faires à son bébé Adriel. Elle se tourna ensuite vers son mari pour lui adresser quelques mots. « Je vais être clair je veux te voir parler avec aucune fille, que je n’apprécie pas ou bien une de tes exs, sinon ne défait pas tes bagages car tu risquerais d’en avoir encore besoin. » Annonça-t-elle d’un ton impératif mais avec un sourire des plus joyeux.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyVen 6 Sep - 23:07

Fixant sa montre, Jayan réalisait que dans quelques heures, il serait de retour à la maison. A plus tard, la Maison Blanche. Bonjour, Camélia. Il était enthousiaste à cette simple idée de la retrouver. En effet, cela faisait trois semaines, qu’il avait dû s’en séparer. Trois semaines, qu’il avait dû se rendre à Washington et renoncer à sa présence. Il le fallait bien. Une carrière pour devenir l’homme le plus important du pays ne se construisait pas en quelques sourires, quelques expériences. Par conséquent, le jeune Barckley travaillait beaucoup pour y parvenir. Il donnait tout ce qu’il pouvait donner. Il se battait tant qu’il le faudrait, pour voir son rêve se réaliser. En plus, il était le meilleur dans son domaine. C’était plus qu’un objectif, la politique était devenue une vocation. Néanmoins, il ne négligeait pas son épouse pour autant. La dernière fois, qu’il avait pu entendre sa voix, c’était avant de monter dans l’avion. C’était un rituel pour le couple. Camélia avait besoin de ce coup de fil pour être rassurée, pour qu’il puisse lui promettre que tout allait bien se passer et qu’il serait bientôt à ses côtés. Elle avait un peur bleu quand il prenait l’avion privé du travail et son devoir de mari était de lui assurer que le vol serait sans crainte. A bord de l’appareil, Jayan se changeait. Il avait tout prévu. Le costume. Les chaussures. La cravate. Il se rinçait. Il se coiffait. Il souhaitait être parfait pour retrouver son épouse et pour être à la hauteur de la tenue qu’elle allait porter. Il le savait d'avance, elle serait la plus resplendissante. Dans la voiture qui l'amenait à la cérémonie, le jeune homme se remémorait les souvenirs de son propre mariage. Il y avait déjà un peu plus d’un an qu’il avait eu le plaisir de se lier éternellement à Camélia. Plus d’une année, qu’elle avait dit « oui ». Il avait encore du mal à y croire. Le temps filait tellement vite. D’ailleurs, il remarquait son retard pour la cérémonie. Jayan allait devoir se faire pardonner auprès de sa partenaire et il allait devoir se faufiler à sa place sur la pointe des pieds. Il avait cette horreur de se faire remarquer, d’attirer les regards sur son retard. Pourtant, il allait y faire face. Il n’y avait pas d’autre choix. Il ne pouvait pas laisser son épouse avec une chaise inoccupée à ses côtés. C’est donc avec beaucoup de classe et de respect qu’il arrivait. Il avait presque surpris Camélia en prenant place sur son siège. Déposant sa main sur la sienne et lui donnant ce doux baiser, il la retrouvait. Il était heureux. Il était comblé d’être parmi les siens et de retour chez lui, dans cette ville qui l’avait vu grandir, évoluer et murir. Une fois la cérémonie terminée, les invités étaient conviés à s’approcher du buffet et à féliciter les heureux mariés. Tenant la main, de la sienne, Jayan s’avançait vers le doyen et celle qui avait décidé de le supporter pour le restant de cette vie. « Félicitation à vous deux. » déclarait-il en les saluant. Jayan suivait son épouse qui l’attirait vers leur table mais, également vers ses occupants. Tous les visages lui étaient familiers. Il s’avançait donc en premier lieu vers les hommes. Adriel était le premier qu’il saluait. Puis, il terminait les retrouvailles avec les jeunes femmes. Avant de prendre place sur sa chaise, Jayan guettait les présents pour l’évènement. Il sentit également son portable vibrer dans le fond de l’une de ses poches. Sortant l’appareil de sa cachette, il touchait l’écran et voyait le nom de Reagan s’afficher. Elle lui confirmait son absence. Elle ne viendrait pas. Jayan ne pouvait pas s’empêcher de penser à elle, quand il revenait chez eux. Il ne pouvait pas s’empêcher de sentir le vide qu’elle laissait dans sa vie. Il aurait voulu avoir plus de temps, avoir plus de possibilité pour la retrouver. S’il le pouvait, il n’hésiterait pas à prendre une semaine de congé pour s’évader à ses côtés. Ils avaient tellement de choses à rattraper. Les coups de fil et les textos arrivaient à l’aider, à reporter leur prochain tête-à-tête mais, ça ne pouvait pas éternellement le combler. Il avait tellement besoin de la voir, de pouvoir croiser son regard. Donc un peu déçu, il entendit les paroles de son épouse. Elle ne rigolait pas. Camélia était sa femme et il n’avait aucun droit de la mettre sur le côté. Elle ne souhaitait pas se sentir négliger et elle savait le mettre en garde. Si Jayan échouait ce soir, il pouvait reprendre un billet retour pour Washington. Une attitude qui dessinait un large sourire sur son visage. Elle était éternellement protectrice avec lui et elle ne souhaitait plus qu’il lui glisse entre les doigts. Etonnant, tiens. « Fais-moi confiance. Il n’y a qu’une femme que j’ai demandée en mariage. Une seule. Et peut-être que dans cette valise, il y a quelque chose qui te ferait plaisir. » déclarait-il, tout en déposant un baiser au coin de ses lèvres. Avant de s’en éloigner et de remarquer cette chevelure blonde, cette silhouette parfaite, au loin. Sans hésiter une seconde de plus, Jayan se levait. Il n’y croyait pas ses yeux. Elle était magnifique. C’était la plus belle. Il ne prenait pas le temps de s’excuser auprès de son épouse mais, elle le comprendrait. Il ne pouvait pas attendre. Elle lui manquait tellement. Il s’avançait donc rapidement vers elle et traversait la foule qui les séparait. Sans hésiter une seconde de plus, il lui ouvrait ses bras. Il l’accueillait contre lui. Reagan était là. Elle s’était jouée de lui pour le surprendre. Il s’en foutait. Il pouvait sentir son cœur battre contre le sien et ça valait toutes les tortures du monde.   
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyMer 11 Sep - 3:55


New York, le 6 Janvier 2017 ► La neige tombait à gros flocons sur la ville. Perdu dans ma contemplation du paysage, et dans une mélancolie que j'aurais voulu éviter, je n'ai pas entendu arriver Eden. J'ai sursauté en l'entendant murmurer un vague « bonjour », encore empreint de sommeil. Je ne pris même pas la peine de répondre à ce salut poli. Non pas que je sois d'une humeur massacrante aujourd'hui, mais plutôt parce que depuis quelques temps – six jours pour être parfaitement exact – je préférais me taire plutôt que de faire le moindre pas de travers. Me détournant de la vue enneigée, j'ai finalement posé un regard sur l'ancienne Epsilon, qui revenait tout juste de la cuisine, les mains vides. « Je sais, les placards sont vides. J'allais aller chercher quelque chose à manger. » Je ne lui laissais pas le temps de dire quoique ce soit ; déjà, je me dirigeais vers ma chambre pour enfiler un sweat, et un blouson. « Je serai bientôt de retour ! » M'exclamais-je, sans prendre le temps de faire un détour par le salon. Comment ça, je l'évitais ? Vraiment ? Ouais, bon, d'accord, un peu. Il faut dire que les événements des derniers jours ne jouaient pas en ma faveur – mais je préférais simplement les oublier, faire comme si rien ne s'était passé. Et apparemment, cette option semblait parfaitement convenir à Eden, qui était aussi, par dessus le marché, ma patronne.

Cette sortie aurait dû me prendre une vingtaine de minutes, grand maximum. Seulement, je profitais de cette escapade matinale, effectuée en solitaire, pour flâner dans les rues de New York. Pas de star à protéger pour le moment – je pouvais donc relâcher toute mon attention, toute ma vigilance. De plus, je l'admettais, je n'avais pas franchement envie de rentrer de ci-tôt. Je me montrais fuyant, depuis mon dérapage nocturne du nouvel an. Je me refusais d'aborder ce sujet, tant il était délicat. Je m'étais mis en péril tout seul, comme un débutant. Uniquement pour qu'elle se taise quelques instants, afin que je puisse lui faire la morale. Il lui suffisait de me renvoyer, ou de passer un simple coup de fil pour briser tous mes espoirs de ré-intégrer pleinement l'armée de terre, tous mes espoirs de carrière. Son père adoptif me tenait, et elle le savait. Jusqu'à maintenant, elle ne s'était pas franchement servie de cette menace, et je lui en étais reconnaissant. Seulement, vu les récents derniers événements, et ce baiser déplacé, je n'étais plus sur de rien. J'ai soupiré en constatant que j'étais déjà de retour dans la rue qui abritaient les quartiers de l'ancienne Epsilon. Cafés et pâtisseries en main, j'ai pris l'ascenseur pour regagner l'appartement. Pendant une fraction de seconde, je fus tenté de prendre les escaliers – tout ce qui était susceptible de me faire perdre du temps était bon à prendre – mais je me suis ravisé : Eden m'attendait depuis plus d'une heure, et si j'osais me ramener avec des cafés froids, j'allais devoir subir son courroux. Pas question de prendre un risque d'une telle ampleur. « C'est moi ! » M'exclamais-je alors que je refermais la porte derrière moi. Mes pas me menèrent vers la cuisine, et j'ai déposé les cafés et pâtisseries sur la table. À cet instant, une enveloppe à mon nom me fit froncer les sourcils. Je m'en suis emparé, piqué par la curiosité. Qui pouvait bien m'écrire, et chez Eden qui plus est ? L'air interrogateur, j'ai commencé la lecture de ce carton d'invitation en papier glacé. Un mariage ? Celui de Fredericksen ? J'éclatais de rire, tant cela me paraissait improbable. Mais ce qui me fit nettement moins marrer – et plus exactement, je manquais de m'étouffer en lisant la suite – c'était que j'étais « inviter à leur cérémonie de mariage ». J'ai relevé les yeux vers Eden qui, contrairement à moi, affichait un air ravi. Sentant le vent tourner, j'ai tout de suite pris les devants. « Tu sais quoi ? Il est absolument hors de question que je me rende à cette sauterie. » Sifflais-je, balançant le carton d'invitation sur la table de la cuisine. « Je refuse d'aller parader auprès de personnes qui m'indiffèrent, et avec qui je n'ai plus de contacts depuis des lustres. Si tu tiens à t'y rendre, parfait, vas-y. Mais engage un autre garde du corps. Tu te passeras de mes services pour cette soirée. » Assurais-je, déterminé. Le regard noir, je lui exposais clairement ma position. Ce vingt janvier se ferait sans moi, c'était sur et certain.

San Francisco, le 20 Janvier 2017 ► « C'est ridicule. » Maugréais-je en sortant du taxi qui nous avait amené jusqu'au parking de l'université. Voilà, la messe était dite. Je n'avais aucune envie de remettre les pieds sur le campus de Berkeley, mais mon job ne me laissait pas le choix. Il y a une quinzaine de jours, j'avais reçu un appel glacial de Monsieur Hastings, qui m'avait scrupuleusement rappelé les termes du contrat qui nous liait. En gros, voilà ce qu'il en était : « Obéis à ma fille, satisfait ses moindres désirs et caprices, et tu retrouveras ta place dans l'armée. ». Je n'avais eu d'autre choix que de me raviser, et de faire marche arrière. Bon malgré, mal gré, j'étais donc bel et bien présent aux côtés d'Eden. Néanmoins, ma présence ne changeait strictement rien à mon opinion initiale, comme je ne cessais de lui faire remarquer depuis le début de la journée. « Je déteste déjà cette soirée, et rien ne pourra me faire changer d'avis. » Obtus, moi ? Si peu, si peu. Nous n'allions pas tarder à arriver, et je profitais de ces derniers moments pour l'agacer au maximum avec ma mauvaise humeur ambiante. « Ne compte pas sur moi pour faire semblant, je te préviens. » Murmurais-je à l'ancienne Epsilon, qui avait déjà snobé un couple qui lui avait fait un franc sourire. La garce Eden était de retour, et elle avait une réputation à maintenir. La cérémonie se déroula sans événement majeur à signaler. En bons invités que nous étions, nous sommes allés présenter « nos plus sincères félicitations » à notre ancien Doyen. Inutile de préciser que je n'en pensais pas un mot ; à ce moment précis, j'étais sur mes gardes. J'étudiais attentivement la foule, à la recherche d'un comportement étrange – quelqu'un de trop calme, ou de trop agité par exemple. Simple mesure de précaution, afin de garantir la survie d'Eden. J'ai eu un franc sourire en apercevant ma jumelle – en fin de compte, accepter cette invitation n'allait peut-être pas avoir que des inconvénients.
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Nina Fitzmartin
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyMer 11 Sep - 12:52

Citation :
“.Eye contact is a dangerous dangerous thing. But lovely. Oh, so lovely.”
« .T'as vu ta gueule ?. » Putain, insupportable la sœur. Un vrai calvaire, une plaie qui cicatrise jamais. Posy la contemple comme si elle avait devant elle une variante plutôt foudroyante du sida ou un truc du style. Elle est comme ça, sa sœur. Un peu chiante et putain de culottée. Pourtant Davy sait qu'elle l'aime vraiment et heureusement, sinon ça ferait bien longtemps que Posy se baladerait avec un deuxième trou dans le derrière ou une punition douloureuse de ce style. Pourtant le fait qu'elle puisse la juger lui semble insupportable. C'est la première fois en un mois qu'elle fait l'effort de se maquiller et de sortir de chez elle en dehors de ses heures de boulot. Elle a même mis une robe. Couleur pêche, en soie, bien fluide, qui lui va à ravir. Vingt-cinq ans, un super appartement, un métier transcendant, une jolie robe et, décadence, obligée de venir à un mariage avec sa sœur parce qu'elle s'est faite lamentablement larguée par son mec, qu'elle s'obstine à pas qualifier d'ex, Sam. N'empêche que d'être maquillée et bien sapée lui confère visiblement pas la dégaine qu'elle aurait voulu, à savoir celle de la fille qui va bien. « .T'as vu la tienne ? T'es maquillée comme une voiture volée. » qu'elle rétorque, le nez dans une coupe de champagne vide. La première et heureusement, manquerait plus qu'elle noie son désespoir trop rapidement dans de l'alcool de luxe. « .T'es encore en train de faire ta dépressive, tu gaves tous le monde. » Salope. « .J'ai pas de conseil à recevoir d'une névrosée comme toi. » grommelle-t-elle, tout dans un tac au tac cinglant. Posy, c'est la fille avide d'attention, qui veut tout et tout de suite. Et Davy est obligée de supporter ses jugements à la con, tout ça à cause de son boulot et de Sam qui n'arrive pas à comprendre qu'on puisse travailler avec son ex sans être professionnelle et pas faire tomber la culotte. S'il devait travailler avec Elmas, Davy aurait fait zéro commentaire. Parce qu'elle lui fait confiance et parce que Elmas, c'est une très gentille fille. Mais visiblement, Sam ne lui faisait pas confiance. Des années de vie commune et de relation, c'était apparemment pas suffisant pour lui. Les lamentations, c'est reparti pour un tour. Elle se met à blêmir rien que de repenser à Sam, serre les dents pour pas exploser lamentablement comme elle sait si bien le faire et c'est le teint rosé que prennent ses pommettes que alerte Posy. « .Allez petite sœur, un de perdu dix de ... » qu'elle commence, essayant de la consoler de la façon la plus pitoyable possible. Elle y connaît rien, Posy. Du moins, c'est ce que sa cadette pense. « .Ferme le poulailler qui te sert de bouche et arrête de me faire chier. » la coupe-t-elle, furieuse. Elle se lève, fait tomber deux trois coupes de champagne au passage, en emporte une pleine et se glisse dans la foule dans l'espoir de larguer son aînée avant de perdre le contrôle et de lui mettre un pain. Elle regarde pas où elle va, se précipite vers un point invisible jusqu'à ce que Posy ne la rattrape et … « .Tiens, tu me diras merci plus tard. » qu'elle dit avant de la balancer dans les bras du premier venu. In extremis, elle pose sa couple pleine sur une table et se rattrape dans les bras d'un mec largement plus grand qu'elle, dont l'étreinte devrait lui rappeler une chose ou deux. « .Pardon ! C'est ma sœur, elle est attard... » attardée. C'est une sportive, faut pas trop lui en demander. Elle commence à se confondre en excuse, à essayer de remettre sa robe correctement et projette de, cette fois, vraiment cogner sa sœur qui est pourtant déjà loin. Seulement lorsqu'elle ose relever son regard, c'est celui de Sam qu'elle croise. Automatiquement, son cœur fait un bond dans sa poitrine, se brise encore un mille morceaux, s'éparpille un peu partout sur le parquet et va voir ailleurs si Davy n'y est pas. « .Oh... » qu'elle ose à peine murmurer. Automatiquement, elle s'extirpe de l'étreinte, si on peut appeler ça comme ça, de Sam. Faudrait pas qu'elle se blesse encore plus à sentir son parfum. Rien que de le voir comme ça, ça la tue. Elle a déjà envie de le supplier de revenir, lui dire qu'elle a rien fait, qu'il a qu'à revenir et que ça sera comme avant. Mais ça fait un mois complet qu'il s'obstine à pas lui répondre quand elle l'appelle. Elle est même sûre qu'il a même pas pris la peine d'écouter ses messages. En fait elle en sait rien, mais elle le pense ferme. Depuis un mois s'est installée une véritable psychose autour de lui. Qu'est-ce qu'il fait, avec qui, pourquoi, quand. En l'état, elle oublierait tout s'il le lui demandait. S'il lui demandait n'importe quoi, elle le ferait, c'est idiot. Embarrassée, le seul truc qu'elle trouve à faire, c'est assassiner Posy du regard '' tu vas me le payer, j'vais te pousser sur la nana d'Adriel ''.  Adriel, le correspondant de l'époque, de quoi lui faire une occupation à l'autre. Le cœur au bord des lèvres, elle hésite un court instant et finalement, se décide. « .Sam... on peut parler ?. » qu'elle demande, même si pour le coup elle a pas tellement envie de lui laisser le choix. Putain il a l'air tellement bien, tellement indifférent. Elle, elle est pathétique. Maquillée et tout, mais pathétique. Elle a encore les yeux fatigués, les cernes et ses mains tremblantes ne trompent personne. Aussi fragile que si elle était faite de porcelaine, Davy peine à dissimuler son mal être depuis qu'il est parti et celui-ci s'intensifie maintenant qu'il est là. « .S'il te plaît. » tête baissée, elle se mord les lèvres, comme si elle venait de lui demander le bout du monde. Ce qui est probablement le cas. « .Dis moi ce que je peux faire pour arranger les choses. Ou dis moi quelque chose d'autre, j'sais pas, n'importe quoi. » Il a qu'à parler, ça lui ira. S'il pouvait rentrer à la maison, ça irait mieux. Elle lui a déjà balancé vingt fois qu'il devait pas -plus- s'inquiéter pour Wren, que c'était avec lui qu'elle était maintenant, mais apparemment, c'est plus simple et plus drôle dene jamais la croire.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... EmptyMer 11 Sep - 18:43

L'eau avait coulée sous les ponts depuis toutes ces années et alors que celle qui avait autrefois été l'une des reines de l'université, foulait à nouveau le chemin qu'elle avait emprunté à maintes reprises, d'une démarche empreinte de son éternel grâce, son coeur se serra. Il s'en était passé des automnes, il s'en était passé des printemps. Des feuilles avaient fanées avant de renaitre plus victorieuses que jamais la saison suivante. Des hivers glacials avaient été le théâtre de disputes, de ruptures, de longues embrassades. Les étés avaient vu naitre des relations que l'automne suivant avait chaleureusement abrité. C'est avec un brin de nostalgie peu dissimulé qu'Eden avançait en trainant des pieds le long de l'allée qui les mènerait, son cavalier et elle, juqu'au doyen. Elle aurait aimé revenir en arrière, être à nouveau cette étudiante enviée, copiée, jalousée, se baladant avec sa troupe de fanatique aux trousses et éternellement insouciante. Elle aurait aimé redevenir cette fille sortant un chèque et réglant ainsi le moindre de ses problèmes. Certes, son quotidien était toujours aussi reluisant et illuminé par les strass, les paillettes et cette même bande de fanatiques, mais son petit monde s'était radicalement transformé. Avec l'arrivée d'Elmas dans sa vie et malgré l'intensité du bonheur qu'elle avait éprouvé en la retrouvant, elle avait également dû accepter de voir débouler ses problèmes de santé, son inimaginable passé et tout ce que ce dernier avait induit dans sa vie.  En effet, depuis plusieurs mois, les menaces de représailles des ravisseurs d'Elmas s'étaient intensifiées, obligeant les jumelles à disposer d'une surveillance en continue. Surveillance assurée par Matthias Dupont de Calendre en personne pour le plus grand bonheur de la demoiselle – notez l'ironie – Comme les malheurs n'arrivent jamais seuls, il était évidement hors de question que la couverture de ce dernier ne soit révélée et les deux ennemis devaient jouer les parfaits amoureux en public. Un couple en carton, rapidement diffusée à l'échelle mondiale en raison de la notoriété d'Eden. C'est donc aux bras d'un Matthias aussi ravi qu'elle qu'Eden franchissait les derniers pas la séparant du Doyen qu'ils félicitèrent avec engouement ridiculement faux avant de rejoindre la foule.   « Ça ne me fait pas plus plaisir qu'à toi. Tu pourrais te montrer un peu plus reconnaissant, il y a plus ingrat comme métier. » râla-t-elle. Tu parles, c'est le job de rêve. Oui, des milliers de personnes tueraient pères et mères pour jouer à l'amoureux transi avec moi trésor, pensa-t-elle. « Et arrête de tirer une tronche de six mètres de long, tu fais encore plus peine à voir. » ajouta-t-elle sur un ton qu'elle aurait voulu bien plus dédaigneux pour cacher le malaise qu'elle éprouvait en sa présence. Tout n'était que difficulté avec Matthias. Être la patronne d'un de ses pires ennemis, incluant le fait de lui confier votre vie était difficile. Lui obéir était difficile. Et reconnaître intérieurement avoir apprécié leur baiser volé était difficile. Ressentir une quelconque attirance pour lui était difficile. Se surprendre à rire à ses blagues était difficile. Apprécier ses défauts plus que ces qualités était également difficile. Ses prunelles scrutèrent les convives avec une attention toute particulière. Mon dieu, cette fille était toujours aussi laide. Et ce garçon n'avait définitivement pas réglé ses problèmes d'acné. Et cette fille n'avait toujours pas compris que le blanc grossissait. Et cette robe rouge seigneur... Eden manqua de rendre son petit déjeuner. La robe rouge en question appartenait à Manon Petrov-Versier. LA Manon. Les malheurs n'arrivant jamais seuls, Eden aurait probablement pu se préparer à ce qui allait suivre si cela n'avait pas frôlé la science fiction, le cauchemar, l'horreur à son paroxysme, le foutage de gueule intergalactique.  Manon et Adriel. Son Adriel. Du moins, ce qu'il en restait, ses dernières promesses envolées. Adriel, où comment avoir des allures de princes en se comportant comme le pire des goujats.  Son cœur se resserra davantage et des flash se bousculèrent dans sa tête. Des souvenirs à la fois tristes et heureux et leur histoire. Des souvenirs du couple qu'elle avait formé avec cet homme qu'elle avait profondément aimé. Des souvenirs balayés, détruits, brisés en même temps qu'une ultime promesse. Lâchant la main de Matthias, le malaise qu'elle avait ressentie quelques minutes plus tôt se dissipa. L'ancienne Eden, la tornade russe était bel et bien de retour et se dirigea d'une démarche tant élégante qu'assurée vers la vulgaire Manon en-saucissonnée dans une robe, encore trop petite pour elle et l'odieux traitre.  « Alors, ça se passe bien ce fameux travail ? » demanda-t-elle faussement avec mépris. Connard, voulut-t-elle ajouter, mais elle avait bien trop de classe pour cela. Oui, celui pour lequel tu m'as quitté du jour au lendemain après 3 ans de relation, me promettant à nouveau de m'attendre avant de finir par ne plus me donner signe de vie, et te précipitant visiblement dans les bras de la première grognasse sur ton chemin, pensa-t-elle, coléreuse. « Je ne savais pas que tu t'étais finalement reconvertie dans la protection des thons rouges. » ajouta-t-elle sur le même ton. Petite dédicace à l'ignoble guenille de sa cavalière discount, probablement empruntée à une petite cousine de huit ans. Qui a dit que les mariages étaient ennuyants ?


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